1. Quelles sont les principales raisons derrière les

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1. Quelles sont les principales raisons derrière les
1. Quelles sont les principales raisons derrière les protestations en RDC et comment
le gouvernement a répondu à ces manifestations?
Les principales raisons de protestation s’il faut le voir de loin sont des problèmes
principalement d’ordre sociales, notamment le manque de nourritures, d’eau d’électricité,
manque d’emploi, manque de salaire permettant à nouer les deux bouts du moins, manque
de sécurité etc.
Après un temps ceux-ci ce sont transformer à des revendications formellement politique,
parce que c’est la classe politique qui devrait visiblement assurer les minimum vitaux pour
les citoyens congolais, au lieu de cela, elle s’enrichi au détriment de la population qui du
reste demeure pauvre dans un peu potentiellement très riche. La grande réflexion de la
population peut être traduite en cette phrase : si la population n’a pas d’éducation, la
nourriture, l’eau, l’électricité les routes etc., c’est à cause de dirigeants politiques qui gèrent
mal au quotidien les différentes ressources publiques.
Le président de la république, sa famille biologique et politique sont devenue extrêmement
très riche. Ils ont des patrimoines presque dans toutes les provinces du pays, c’est
notamment de terres agropastorales et bétailles, des entreprises des maisons et hôtels, sans
parler des comptes en banque… cet enrichissement constitue une raison majeure qui fait à
ce que le régime en place ne veut pas quitter le pouvoir. Il tient à tout pris à conserver le
pouvoir pour protéger leurs biens mal acquis. Que nous pensons que les gèles des avoir et
interdictions de voyager peuvent être les meilleures sanctions préventives pour le moment.
Depuis une année les structures politiques et celles de la société civile essaient de
manifester leur volonté de voir le Congo faire l’alternance politique entre un président entrent
et un autre sortant par les élections. Que la première manifestation date du 19 Janvier 2015
où toute la république était en ébullition sur les rues pour protester contre une loi électorale
qui devrait prolonger l’organisation des élections au delà du délai constitutionnel.
La répression a été trop forte on a enregistré le nombre de mort des blessés et de centaines
d’arrestations des manifestant ; qui , avant d’être libérés les services de sécurité leurs
exigeaient arbitrairement 100 000 Franc congolais (=100usd) et même plus. Et bien d’autres
manifestations s’en est suivi à Kinshasa et dans d’autre villes du pays.
Il est importent de signaler qu’au cours de ces deux dernières années la LUCHA a été l’une
des organisations la plus réprimée de la république pendant leurs manifestations publiques
non violentes. Comme je l’ai signalé toutes ces manifestations étaient des manifestations
pacifiques la réponse des services de sécurité a été toujours répressive à l’issu duquel le
gouvernement a organisé des procès fictifs (la justice devient un instrument répressif contre
l’exercice de droits des citoyens) alors que la loi reconnait le droit de manifestation à tout
citoyen congolais. (cfr l’art 26 de la constitution congolaise)
2. Quel est l'état actuel des droits de l'homme et des libertés des médias en RDC?
La situation actuelle de droits de l’homme est très préoccupante. L’espace de l’exercice de
libertés publiques n’est pas garanti par le régime en place. La liberté de penser,
d’expression de manifester qui sont en avance des prérogatives constitutionnelles reconnues
au citoyens congolais mais malheureusement celles-ci sont en permanence violées par le
gouvernement via les services de sécurité. Pour la petite histoire les services qui sont
chargés de faire respecter les droits de la population ce sont eux qui la transgresse par des
pratiques peu recommandables c’est notamment les intimidations, les arrestations
arbitraires, extorsions, billages…
La situation de fait de la fin du mandat du président de la République vient rencontrer une
autre situation d’insécurité sur toute l’étendu de la cote Est de la République Démocratique
du Congo, depuis une vingtaine d’années, nous assistons à des rebellions, des égorgeurs
des êtres humains non encore identifiés (à Beni), des coupeurs de routes et des bandits de
grands chemin. Dans cette situation c’est la population qui demeure encore une fois de plus
victime et de la part des bandits et des services de sécurités.
Nous assistons aussi aux coupures du signale des radios et télévisions de l’opposition dans
son ensemble et tout media qui ne célèbre pas les louanges du pouvoir en place.
La situation de droits de l’homme dans mon pays est préoccupante, par ce qu’elle peut nous
mener dans un chaos, non seulement nous mais aussi toute la région de grands Lacs, si
maintenant nous et la communauté internationale ne prenons pas une bonne décision ou
des bonnes orientations pour canaliser cette crise qui se pointe à l’horizon.
3. Sommes-nous susceptibles de voir plus de répression de l'État en tant que citoyens
continuent de dénoncer le régime et appeler à des élections?
Oui nous n’avons pas des choix pour certaines questions de vie ou de mort d’une
démocratie, nous sommes susceptible de subir plus de répression, autant qu’il en faudra
pourvu de bannir le mal et si possible cette année obtenir les élections tel que l’article 73 de
la constitution le prévoit. Bref sauver notre jeune démocratie.
Nous avons la possibilité de la résistance garantie par l’article 64 de la constitution (Tout
Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d'individus qui prend le pouvoir
par la force ou qui l'exerce en violation des dispositions de la présente Constitution. Toute
tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible
contre la nation et l'Etat. Elle est punie conformément à la loi), mais celle-ci sera notre ultime
recours au cas où les politiciens s’entêteront contre la voie du peuple.
4. Parlez-nous des circonstances qui ont conduit à la libération des militants de Lucha
et d'autres défenseurs des droits humains récemment?
R/pour les plus récentes libérations et même celles d’avant, ont été les fruits de notre
combat en collaboration avec différents partenaire tant au niveau local qu’au niveau
internationale, qui n’ont cessé un seul instant de mener des lobbys et des rappeler au
gouvernement le respect de ses propres principes.
Dans les démarches que nous avions mené pour leur libérations toutes n’ont pas aboutie,
certains de nos collègues ont aujourd’hui malgré le fait que nous nous débattus pour obtenir
leurs relaxations, sont sortie de la prison avec des casiers judicaires et d’autres ont
échappés.
Nous avions une dernière vague des militants arrêtés à partir de février 2016, dont six ont
été condamné pour six mois des prisons ferme. A un mois avant la fin de leur peine, le
président de la république les a accordé une grâce présidentielle pour justifié les mesures
des décrispations de la crise politique. Ceux derniers ont simplement refusé cette mesure de
faveur qui a été nommément dite à leurs noms et ont exigé la sortie de tous les prisonniers
d’opinion et les prisonniers politiques. Le gouvernement s’est vu être obligé de les expulser
de la prison de force…
Nous n’avons pas lâché la pression de continuer à demander la libération des nos autres
collègues qui étaient toujours détenus illégalement dans la prison de Makala dont Fred
Bauma et Yves Makwambale. Leur dossier a connu le revirement le jour où nous avons
rencontré le Président de la République et au court de l’audience il nous a promis la
relaxation dans le 48h au bout duquel la décision pour leur libération a été annoncé
publiquement et deux semaines plus tard ils ont été libéré.
Tout n’est pas gagné, certain sont en liberté provisoire c'est-à-dire ayant obtenu une
condamnation et ont été libéré par la pression c’est les cas des nos collègues Héritier
KAPITENE, Bienvenu MATUMO, Godefroid MWANABATO et Victor TESONGO. Quand à
Fred BAUMA et Yves MAKWAMBALA, ils ont été libérés mais le ministère public n’a pas
abandonné les chargés contre eux ca fait refaire surface à tout moment.
5. Quels sont les 3 principales choses qui doivent changer pour la démocratie de
prendre racine en RDC ?
R/ - l’éducation est l’un de facteurs moteurs pour donner racine à la démocratie en
République Démocratique du Congo.
-
Le respect des lois est très capital, il implique le respect des engagements auxquels
le gouvernement et le peuple adhèrent pour une bonne marche de la démocratie.
La restauration d’une justice impartiale qui établie l’ordre et qui dit ce qui est juste et
bon.
La redevabilité (avoir des autorités redevables, nous rendent des comptes) des
autorités congolaises face à la gestion des biens publics.