liberation du general mbaou
Transcription
liberation du general mbaou
TDE L LIBERATION DU GENERAL Ferdinand MBAOU COMMUNIQUE DU CODICORD Séquestré depuis le mardi 21 Juillet 2009 par le pouvoir de Brazzaville, enfin il retrouve sa liberté le 15 Janvier 2010. Né en 1956 autour d’une histoire originale, il devient Directeur adjoint en 1995 et, après un stage dans les Services Spéciaux Français (Elysée, Matignon, Palais du Luxembourg) et au CNEC. Patron des Services de Sécurité de la Présidence de la République du Congo Brazzaville et Commandant en chef de la Garde Présidentielle en 1996. Officier d’Artillerie diplômé des Grandes écoles d’Officiers d’ Allemagne et de l’academie militaire de Cuba (l’Ecole Supérieure de Guerre de la Havane), Le Général Ferdinand MBAOU est un ancien observateur militaire des Nations Unies ; Ancien enfant de troupe de l’Ecole Militaire Préparatoire Géné ral Leclerc. Il a longtemps été « diable rouge » Volley ball. Il est Officié du Lérite Congolais et Médaillé des Nations Unies. 1 CONSEIL DE LA DIASPORA CONGOLAISE POUR LA RESTAURATION DE LA DEMOCRATIE (CODICORD) _________o0o________ COMMUNIQUE SUR LA LIBERATION DU GENERAL MBAOU Les Congolais doivent faire de la lutte pour la liberté, leur cheval de bataille. Le Général Mbaou, homme de conviction, militaire dévoué, citoyen honorable, militant incorruptible, retrouve sa liberté Comme tout le monde, ou presque, s’en souvient, le soldat Mbaou, en exil en France depuis plusieurs années, avait, un jour du mois de juillet 2009, décidé de rentrer librement dans son pays, le Congo Brazzaville. Et comme tout le monde, ou presque, s’en souvient également, le citoyen Mbaou avait aussitôt été capturé puis incarcéré dans les geôles du pourvoir de Brazzaville pour des raisons obscures. Nous étions tous indignés par cette privation de droit fondamental de citoyen, nous étions tous outrés par cette pratique barbare d’une autre ère, nous avons tous levé nos voix pour dénoncer cette pusillanimité intellectuelle qui n’honore pas notre pays, le Congo. Aujourd’hui, le Général Mbaou retrouve sa liberté et le Conseil de la Diaspora Congolaise pour la Restauration de la Démocratie (CODICORD) salue ce brave homme pour son courage, tout en remerciant tous ceux qui ont pris fait et cause pour le cas Mbaou. Cependant, des zones d’ombres subsistent encore sur cette affaire et nous ne pouvons nous empêcher de nous poser quelques questions : Le Général Mbaou a été libéré, certes, mais pourquoi a-t-il d’abord été arrêté ? Représentait-il un danger pour la sécurité des Congolais ? Si oui, lequel ? Et à présent qu’il est libéré, le danger a-t-il été écarté ? A défaut d’un jugement qui pouvait aussi servir à sensibiliser la population congolaise sur ses droits, les Congolais auront-ils au moins droit à la vérité ? Y aura t-il la publication du rapport des investigations menées par la justice à l’encontre de monsieur Mbaou ? Si non, quelles ont été les conditions de sa libération ? Que lui ont réclamé ses ravisseurs en retour ? Devrait-il désormais se taire ? Ramper ? Ou se ranger ? Devrons-nous considérer la pratique d’arrestations arbitraires des citoyens congolais comme étant le modus vivendi au Congo ? Un jour, vous êtes arrêtés, sans procès ni condamnation, directement transféré dans une maison d’arrêt insalubre avec des conditions de vie inhumaines, et des mois plus tard, quelqu’un vient ouvrir la porte pour vous annoncer que vous êtes libres ! Est-ce cela le fameux « Chemin d’avenir » pour le Congo ? Combien d’autres otages sont restés en captivité dans les geôles de Monsieur Sassou Nguesso, combien d’autres citoyens congolais croupissent encore dans ces geôles empestées au Congo ? Le Conseil de la Diaspora Congolaise pour la Restauration de la Démocratie (CODICORD) exige la libération, sans délai, de tous les citoyens congolais, retenus prisonniers pour délit d’opinion. 2 Tout Congolais, où qu’il soit, doit être libre sans aucune condition, de penser, de parler, de se mouvoir, de s’associer avec qui il veut, de travailler et de vivre partout où il le souhaite, surtout au CONGO, comme le stipule la charte universelle des droits de l’homme. Pour cela, le Conseil de la Diaspora Congolaise pour la Restauration de la Démocratie (CODICORD) invite tous les Congolais à faire de la lutte pour la liberté, leur cheval de bataille. Le Conseil de la Diaspora Congolaise pour la Restauration de la Démocratie (CODICORD) espère, en outre, que le Général Mbaou a été sainement nourri durant son incarcération, qu’il en sort en bonne santé, comme au jour de sa capture, et qu’aucune maladie suspecte ne va pas l’emporter brutalement. Vive la République ! Fait à Paris, le 15.01.2010 Pour le Conseil de la Diaspora Congolaise pour la Restauration de la Démocratie (CODICORD) Le Coordonnateur, porte parole Raphaël Goma Pour une République Juste & Démocratique, Vous Trompez le Peuple Nous dénonçons [email protected] - http://lavoixdupeuple.over-blog.org/ - [email protected] 3