Les cinq erreurs les plus courantes en gestion de projet
Transcription
Les cinq erreurs les plus courantes en gestion de projet
Les cinq erreurs les plus courantes en gestion de projet Comme chaque nouvel an, l’amorce de la nouvelle année nous pousse en tant qu’individus à évaluer nos actions passées et à prendre de nouvelles résolutions pour le futur. Nous ne voulons pas répéter nos erreurs afin d’être plus performants et bien sûr, plus heureux. Cette année, pourquoi ne pas étendre l’exercice à votre organisation? En tant qu’experts en gestion de projet, nous faisons souvent face aux mêmes défis dans les organisations que nous accompagnons. Pour vous aider à verbaliser vos résolutions pour votre entreprise, nous partageons avec vous les cinq erreurs les plus fréquentes en gestion de projet au sein des organisations (qu’elles soient privées ou publiques). Cette année, nous vous invitons à faire la résolution d’éviter de commettre ces erreurs. Erreur no.1 : L’organisme manque de ressources, de savoir-faire et d'engagement pour contrôler le changement de culture. Si votre organisation n’est pas en mesure de mobiliser son personnel et de l’engager vers un but commun, il lui sera difficile de faire preuve d’assez de flexibilité pour répondre à son environnement en constante ébullition. Qu’il s’agisse de développer de nouvelles façons de faire en gestion de projet, ou d’améliorer les pratiques existantes, il est important de s’assurer que les ressources affectées par les changements soient accompagnées dans ce changement de culture, et ce, par des personnes qualifiées en gestion du changement. Erreur no.2 : Quand les dirigeants veulent une bonne méthodologie de gestion de projet, mais que leurs actions ne reflètent pas leurs paroles. Demandez à n’importe quel membre de votre direction si une bonne méthodologie de gestion de projet aiderait à la performance de l’organisation ; il y a de fortes chances que la réponse soit positive. Cependant, dès que la réalité joue son jeu, que les imprévus se concrétisent et que l’échéancier glisse un tant soit peu, les mauvaises habitudes refont surface, et ce même dirigeant risque de pousser ses gestionnaires de projet à faire fi de la méthodologie « pour aller plus vite ». Planifier ? Pour quoi faire ? On n’a plus le temps de planifier, il faut livrer vite vite vite. Il suffira simplement de refaire le projet 4 fois en phase de réalisation pour corriger les erreurs... Erreur no.3 : Lorsque la méthodologie est démesurée par rapport à la taille du projet – alors, faire de la gestion de projet peut semble sans focus et trop lourde. Pour qu’une organisation soit considérée comme mature en gestion de projet, sa méthodologie de gestion de projet doit être non seulement uniforme, mais aussi être adaptée aux envergures de ses projets. En d’autres termes, si pour un petit projet ou un projet moyen, vous finissez par passer pus de temps à remplir la paperasse de projet qu’à travailler sur les livrables, il a un sérieux problème dans la méthodologie et vous perdez en performance et en efficacité. Erreur no.4 : L’échec de l’organisation à planifier avant d’exécuter. Il est prouvé que 85% des erreurs dans les projets sont dûs au fait que le démarrage et la planification des projets ont été bâclés, ou même complètement omis. C’est pourtant durant ces phases, où le projet n’existe encore en grande partie que sur papier, que le coût de corriger les erreurs est le plus faible. Souvent il s’agit simplement de réviser un plan ou apporter des modifications à l’échéancier. Cependant, une fois qu’on entame la réalisation du projet, et que les livrables sont en cours de développement, le coût de corriger les erreurs augmentent de façon exponentielle. Les organisations qui ne planifient pas pensent qu’elles gagnent du temps en sautant directement à l’exécution, mais c’est plutôt l’inverse qui se produit, car la corrections des erreurs entraîne immanquablement un étirement de l’échéancier, en plus de couter pus cher financièrement. Erreur no.5 : Lorsque les cadres supérieurs pensent que gestion de projet est un question de logiciel avant tout. Acheter la voiture la plus performante au monde ne fera pas de vous un bon conducteur, même si elle est parée de toutes les options imaginables. Et le meilleur des logiciels de gestion de projet ne vous permettra jamais de livrer vos projets dans les délais, les coûts et avec le contenu convenu – du moins pas si le logiciel en question est votre seul ingrédient de succès. 80% du travail d’un responsable de projet consiste à gérer les interactions avec les diverses parties prenantes du projet afin d’identifier les éléments cruciaux pour démarrer, planifier, exécuter et clore le projet avec efficacité et efficience. À notre connaissance, aucun logiciel n’est encore capable d’organiser des rencontres de projet, de les animer, de motiver l’équipe de projet, rassurer les parties prenantes, négocier avec les fournisseurs et résoudre les problèmes qui surviennent inévitablement dans tout projet. Ce sont plutôt des facteurs habilitants tels qu’une méthodologie standardisée et adaptée, le support de la haute direction, un mélange de savoir, de savoir-faire, et de savoir-être du responsable de projet et de son équipe, pour n’en nommer que quelques uns, qui assureront le succès des projets d’une organisation. Benoit Lalonde, MGP, MBA, PMP, CPM, OPM3 Président GPBL INC. [email protected] Bureau : 514 903-6653 Cell : 514 219-1375