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LES ÉTUDES DU CTIFL LA CONSOMMATION DE LA CAROTTE EN 2013 Dans le cadre de la commission mixte des études Ctifl -FranceAgriMer-Interfel Carotte de France a demandé la réalisation d’une étude sur la consommation de la carotte, réalisée par le Ctifl au cours de l’hiver –printemps 2012/2013. Elle avait pour objectif de connaître la demande et de définir des pistes éventuelles de relance. La méthodologie utilisée a été la suivante : une phase qualitative en automne 2012, auprès d’une cible de consommatrices plutôt jeunes, faibles et acheteuses régulières de carotte, suivie d’une validation quantitative, en janvier 2013, auprès d’un échantillon représentatif de la population française (contribution financière de FranceAgriMer). Le contexte de la consommation (alimentaire) est décrit brièvement dans l’étude : la situation de crise, voire de mutation économique, les nouveaux enjeux sociétaux, modes et moments de consommation qui influent sur la consommation de la carotte. Les non consommatrices sont très rares, les non acheteuses représentent donc 15% de l’ensemble des françaises âgées de 15 ans et plus. La raison évoquée, le fait de ne pas faire les achats du ménage, s’explique par leur profil : 80% d’entre elles ont moins de 24 ans. Il s’agit donc d’un frein a priori provisoire à l’achat. L’image des carottes reste excellente : un légume, et une crudité de saison, très traditionnel excellente pour la santé ; il est toutefois nécessaire désormais de la rajeunir pour séduire les jeunes générations. Tout le monde connaît la carotte mais ignore l’existence de nombreuses variétés et s’en préoccupe peu. La qualité du légume, tout à fait satisfaisante, se joue du champ à l’assiette, c’est-à-dire en passant par toute une chaîne de distribution. Il y a toujours un décalage entre lieu d’achat préféré et fréquenté, tout comme les acheteuses souhaitent se voir proposer de la carotte fane tout en achetant de la carotte préemballée. La segmentation proposée est appréciée, la qualité offerte généralement satisfaisante et son prix bon marché est un atout essentiel. Le choix se fait selon l’aspect de la carotte : l’origine, la marque ou un éventuel signe de qualité sont des critères très peu recherchés. La grande majorité des acheteuses consomme la carotte, crue et cuite, à domicile. Elles sont beaucoup moins nombreuses à la consommer chez des amis, de la famille. La carotte est également peu utilisée pour un repas de fête. Elles sont encore moins nombreuses à la consommer au restaurant ou en collectivité. Les modes de consommation de carotte ont peu varié depuis 1999. Seuls les usages plutôt modernes : râpée avec d’autres ingrédients et en apéritif ont un peu augmenté. L’excellente image de produit traditionnel, de terroir, sain et naturel de la carotte ne suffit plus à attirer les nouvelles générations. Sa modernité ne passera pas par un packaging, toujours assimilé à une production industrielle suspecte. Il est indispensable car pratique mais la carotte fane placée à proximité est un rappel nécessaire de sa naturalité. Le maintien de sa qualité est également une nécessité. Et l’adaptation aux modes de vie des jeunes générations passe par l’utilisation de la carotte à différents moments et par différents modes de consommation. DISPONIBLE SUR LE NET L’étude complète est disponible sur : www.fruits-et-legumes.net dans la rubrique Économie et www.ctifl.fr dans la rubrique Kiosque Réalisation : C. Baros, Ctifl Édition numérique 2013 – 62 pages