1 ROTARY CLUB MILANO PORTA VITTORIA NOTIZIARIO

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ROTARY CLUB MILANO PORTA VITTORIA
Fondato nel 1958
Distretto 2040 – Italia
NOTIZIARIO STRAORDINARIO N. 27
IL ROTARY CLUB LYON EST IN VISITA A TORINO
Riportiamo qui di seguito la relazione del viaggio a Torino inviata dal Rotary Club Lyon Est
Lyon Est - Milano Porta Vittoria
Voyage Rencontre à Turin
Week-end Ascension 2012
Nous ne pensions pas lorsque Graziella nous a proposé un « voyage-rencontre » à Turin, sa ville natale,
vivre un week-end d’une telle intensité artistique et amicale. Il est vrai que tout avait été préparé pour que ce
voyage soit un moment fort du club et il l’a été.
Jamais nous ne remercierons assez Graziella et Alessandra pour leur accueil, leur disponibilité, leur
sollicitude de chaque instant. Leur bonne humeur, leur générosité, leur délicatesse dans les moindres détails
nous ont permis de retrouver quatre jours durant les bienfaits des valeurs rotariennes auxquelles nous
sommes attachés et qu’il est enrichissant de partager.
Nous nous sommes retrouvés heureux et soudés sous la houlette d’une Geneviève, au plus haut de sa
forme, en parfaite complicité et harmonie avec Graziella (toutes deux présidentes femmes élues pour la
première fois) et si affectueuse avec les siens que tous ne la solliciteront ou ne la remercieront que par un
« maman » bien appuyé.
Nous avons, pour la plupart, découvert une ville enchanteresse, capitale d’Italie pendant 4 ans lorsqu’en
1861 Victor Emmanuel II de Savoie fut proclamé premier roi d’Italie. L’histoire italienne est étroitement liée à
celle de Turin et à la maison de Savoie. C’est depuis le Palazzo Carignano à Turin que fut proclamée l’unité
italienne et dans ce palais que siégea le premier Parlement.
Son passé prestigieux a laissé à Turin un patrimoine architectural considérable. Turin est une des capitales
du Baroque Italien, représenté par des somptueuses résidences royales et par les ingénieuses rondeurs des
coupoles de Guarini, Juvarra et Vittosi, grands maîtres de ce courant artistique en Italie. A Turin le Baroque
accompagne la naissance de l’essor de l’état de Savoie. Il illustre l’ascension d’une dynastie, représente et
célèbre la puissance d’un duché puis la magnificence d’un règne qui jouera un rôle fondamental dans
l’histoire de l’Italie. Ce baroque reflète tout à fait cette tentative artistique de vouloir concilier les opposés :
science et foi – raison et émotion – technique et émerveillement.
Turin est aussi une ville très moderne et ouverte à l’avant-garde. Vieille capitale industrielle (Fiat, Lavazza),
sa modernité s’exprime dans l’art moderne et le design dont elle est capitale depuis 2008. En 2006 les jeux
Olympiques d’hiver ont été l’événement qui a confirmé le caractère international de la ville. C’est aussi l’une
des capitales du vin, de la gastronomie et de la gourmandise.
Turin est une ville à double facette : conservatrice et novatrice à la fois. Une ville dont le cœur bat dans des
coins très conformistes (cafés historiques, vieilles pâtisseries, vieux restaurants) mais aussi dans des
espaces très modernes ouverts à l’avant-garde. Turin est considéré comme l’un des lieux de culte les plus
importants de la chrétienté. Grâce à la ferveur de la maison de Savoie, Turin abrite dans la cathédrale St
Jean Baptiste la plus importante relique du culte chrétien : le Saint Suaire. Mais les passionnés d’ésotérisme
savent aussi que Turin fait partie du triangle de la magie blanche et de celui de la magie noire.
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Turin est enfin une ville animée avec 18 km d’arcades et de galeries permettant passeggiata et shopping à
l’abri de la pluie et du soleil. Une ville parsemée de jardins pleins de charmes.
Après un « bon voyage » en car conduit par Max, sympathique chauffeur accompagné de son épouse, et un
accueil chaleureux à notre arrivée à 14 h, nous nous sommes installés au grand Hôtel Sitea. Un hôtel en
plein coeur de la ville, élégant, chaleureux et tranquille avec des chambres particulièrement confortables.
Dès 16 h, nous avons retrouvé Laura,
notre guide, pour une promenade à
travers le centre historique de la ville et
aperçu notamment de la place Sans Carlo
« le salon de Turin » ourlée d’arcades et
de deux petites églises baroques (San
Cristina et San Carlo), du Palazzo
Carignano, de la place Castello, du
Palazzo Reale, du Palazzo Madama, de
l’étonnante église San Lorenzo et du
dôme San Giovani. Traversant quartiers
animés et galeries aux atmosphères bien
piémontaises, nous nous trouvions bien
en Italie avec un ciel azuréen et une odeur
de café grillé et de « bien être ».
Le soir, après un champagne d’accueil,
nous avons partagé dans une salle à
manger de l’hôtel le « dîner de
bienvenue » au cours duquel nos
présidentes ont échangé des mots de bon
accueil et de gratitude ponctués de
cadeaux choisis avec délicatesse et
attention.
Le vendredi notre matinée a commencé par
une visite panoramique de Turin « l’itinéraire
baroque » avec notamment la découverte de
beaux quartiers, de la superbe place Veneto,
la traversée du Pô avec loin perchée la
Superga, la montée aux Capuccini puis la
visite du village médiéval du Valentino.
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L’après midi nous étions attendus à la Mole
Antonelliana, structure en forme de dôme de
168 mètres de haut, destinée à l’origine à
devenir le lieu culte de la cité juive de Turin.
Elle est aujourd’hui le siège du Musée
National du Cinéma et le monument qui
symbolise la ville. Le musée est
particulièrement riche. C’est un lieu spécial
en son genre qui offre l’émotion d’une
expérience que le visiteur n’est pas prêt
d’oublier. Notamment l’immense salle du
temple couronnée par la vertigineuse
coupole où monte et descend un ascenseur
en cristal ultra moderne et très design.
Etendus sur des chaises longues nos yeux
restaient émerveillés par un spectacle
grandiose.
Nous avons traversé ensuite les rues
animées du centre avec halte pour
certains au café Fiorio pour déguster une
gelati, un bicerin ou un campari et pour
d’autres, faire quelques emplettes.
Le « dîner gastronomique » partagé le
soir, au Solferino, avec 14 amis italiens
venus de Milan en car, a été apprécié
pour sa gastronomie locale et sa
convivialité. Nous avons été heureux de
retrouver des amis connus il y a déjà six
ans, de rappeler de bons souvenirs et de
faire de multiples projets. Ce fut aussi
l’occasion pour Jacques d’évoquer
l’action Trophée du Golf et de solliciter
golfeurs et sponsors milanais pour la
compétition d’octobre à Villette d’Anthon.
Le samedi matin ce fut la visite guidée du musée égyptien qui possède l’une des plus grandes collections
égyptologiques du monde. On y découvre des papyrus, de saisissantes tombes, le temple rupestre de
Ellesiya, la table d’Isis , des bas- reliefs de Djéser, les statues des déesses Isis et Sekhmer et de Ramsès II,
le tout dans un décor « marmoréen » et majestueux.
En début d’après midi nous avions rendez-vous chez Gobino, célèbre chocolatier turinois, pour une
dégustation de gianduiotti, de turinots et autres chocolats qui régalèrent nos palais habitués aux Bernachon,
Palomas et ce faisant particulièrement difficiles.
L’après-midi était libre. Certains sont allés découvrir avec Alessandra la « quadrilatero romano », le cœur
battant de Turin avec halte devant la cathédrale, et la porte Palatino, puis traversée de multiples ruelles
flanquées de maisons anciennes pour aller visiter enfin la Santa Consolata, une église baroque
exceptionnelle. En revenant à l’hôtel nous avons rencontré des antiquaires, des librairies, des boulangeries
anciennes aux produits multiples et une vieille épicerie cossue, spécialisée dans les fromages italiens, tenue
par deux sœurs en blouse bleue d’un autre âge qui nous ont fait goûter et vendu, avec beaucoup de savoir
faire, un Parmiggiano Reggio. Nous retrouvions alors le temps « suave » de nos grands mères. D’autres
sont allés faire du shopping, boire un verre ou déguster une gelati ou un cappuccino dans un café historique.
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Après un apéritif dinatoire nous nous sommes rendus à 19h30 au Teatro Reggio, naguère la plus grande
salle lyrique d’Europe malheureusement détruite par un incendie en 1936.Reconstruit en 1973, le théâtre
s’inscrit harmonieusement dans le contexte architectural de l’ancienne place. La salle est moderne,
l’acoustique parfaite. On y découvre une « Norma » de Bellini toute en majesté. Le spectacle est
éblouissant : décor et mise en scène. L’orchestre précis et sonore dirigé par un jeune chef prometteur. Les
voix superbes, notamment celle d’Oroveso (basse puissante) et des deux soprani. Tous attendaient avec
anxiété le célèbre aria « Casta Diva », invocation mystique à la lune, véritable leçon belcantiste. Nous
n’avons pas été déçus, bien au contraire émus et pour certains les yeux mouillés de larmes. Les duo et
notamment celui de Norma et d’Adalgisa ont confirmé l’excellence vocale et la qualité musicale.
Le dimanche matin après avoir
bouclé les valises nous sommes
partis en car pour la visite guidée de
Venaria Reale, l’une des plus vastes
et spectaculaires résidences royales
d’Europe. L’ensemble se compose du
Palais, des jardins, des écuries
royales et d’un bourg. Née en tant
que demeure de chasse, Venaria
devint un haut lieu de divertissement
pour la cour et un symbole de
l’absolutisme de la maison de Savoie
.
C’est dans l’auberge proche du palais
que nous avons partagé le repas
d’adieu, dans une ambiance chaude
et feutrée d’autant plus appréciée que
le temps était devenu depuis le matin peu clément. C’est là que Graziella et Alessandra nous ont quittés
avec pour chacun beaucoup d’émotion. Graziella a témoigné cette émotion et son amitié en inscrivant
notamment sur notre livre d’or cette phrase pleine de sincérité : « Des amis comme vous… c’est pour toute
la vie…» (sic)
Ce voyage a été particulièrement réussi. Tout était au rendez-vous : l’art, la culture, la gastronomie locale, la
bonne humeur et surtout l’Amitié partagée par tous de manière intense. Merci à notre Présidente, aux
organisateurs et à notre reporter-photographe.
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