FORMULAIRE UNIQUE POUR LE FINANCEMENT
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FORMULAIRE UNIQUE POUR LE FINANCEMENT
Aide Urgence Direction générale de la Coopération au Développement – DGD Service D2.1 – Aide Humanitaire FORMULAIRE UNIQUE POUR LE FINANCEMENT D'UNE ACTION HUMANITAIRE 1 (Base légale: Loi du 9/01/2014 modifiant la Loi du 19/03/2013 relative à la Coopération au Développement - Arrêté Royal du 19/04/2014, Budget général des dépenses, allocation de base 14 54 52 35.60.83). 1. INFORMATIONS GÉNÉRALES 1.1 Nom de l’Organisation humanitaire/(date de l'agrément par le Ministre de la Coopération au développement – si requis): Oxfam-Solidarité ASBL, 17/11/1997 (renouvellement : 12/12/2012) 1.2 Titre de l'action: Programme d’urgence de relèvement précoce, en sécurité alimentaire et moyens d’existence, protection et eau, assainissement et hygiène au profit des hommes et des femmes les plus vulnérables affectés par le conflit à Bria, RCA 1.3 Zone d’intervention (pays, région, localités): République Centrafricaine, Région de la Haute Kotto, Sous Préfecture de Bria 1.4 Date de démarrage de l’action: 01/06/15 1.5 Durée de l’action en mois (cf. Art. 17, §2):12 mois 1.6 Date de début d'éligibilité des dépenses: 01/06/15 1.7 Type d'action humanitaire 1° le soutien de mesures qui favorisent une réponse rapide en cas de survenance de crises humanitaires; 2° la protection et l'assistance aux victimes de crises humanitaires par la prise en charge des besoins vitaux et l'amélioration des conditions de vie des populations touchées 3° la reconstruction et le renforcement des institutions et la réhabilitation des infrastructures; 1 Les spécifications utilisées dans ce formulaire ont été en grande partie reprises sur base du "Formulaire Unique" en usage, pour le même type d'actions, à la Commission Européenne (ECHO). Pour une bonne compréhension de celles-ci, se référer aux lignes directrices édictées par ECHO: http://ec.europa.eu/echo/about/actors/fpa_fr.htm Les points précis se rapportant à la législation belge (Arrêté Royal du 19/04/2014) sont indiqués et soulignés dans le texte, à la suite du point spécifique concerné. Au stade de la proposition, complétez les paragraphes numérotés, sauf ceux qui commencent avec [INT] (à remplir au stade du rapport intermédiaire) ou [FIN] (à remplir au stade du rapport final). Au stade des rapports intermédiaire et final, ne modifiez (biffez) que les données principales dans les paragraphes numérotés. 1 Aide Urgence 4° les actions de transition qui permettent la relance du tissu socioéconomique et de la société civile; 5° la préparation aux catastrophes; 6° la réalisation d'études et d'évaluations et la mise en œuvre d'actions, destinées à rendre l'aide humanitaire plus efficace et efficiente; 7° la promotion du droit international humanitaire. (NB: la durée des opérations ne peut excéder 12 mois). 1.8 Proposition et rapports (Concernant les délais spécifiques, cf. AR du 19/04/2014): Proposition initiale ⌧ date: 27-03-15 Proposition révisée n°. date: jj-mm-aa Date de l'Arrêté Ministériel d'octroi date: jj-mm-aa Date Acte Unilatéral date: jj-mm-aa Date lettre d'acceptation date: jj-mm-aa Rapport intermédiaire date: jj-mm-aa Rapport final date: jj-mm-aa 1.9 [INT] Énumérez les échanges de lettres intervenus après la signature de l'acte unilatéral jusqu'au stade du rapport intermédiaire 1.10 [FIN] Énumérez les échanges de lettres intervenus après la soumission du rapport intermédiaire jusqu'au stade du rapport final 2. ÉVALUATION DES BESOINS 2.1 Date(s) d’évaluation; méthodologie et sources d’information utilisées; organisation/personne(s) responsable(s) de l’évaluation 1. Dates des évaluations menées par Oxfam: Dans la phase de démarrage des activités, Oxfam a mené des évaluations sectorielles pour le ciblage et l'orientation des activités. - Evaluation initiale (pour les secteurs WASH et EFSL), Avril 2014, à Bria ville et sa périphérie - Evaluation continue et ciblages des populations vulnérables de la ville de Bria entre septembre et décembre 2014 - Mission d'évaluation des problématiques de protection et de genre dans la ville de Bria, décembre 2014 - Analyse du contexte de la sécurité alimentaire et des moyens d’existence dans la souspréfecture de Bria, décembre 2014 En ce qui concerne l'analyse de la situation alimentaire, au cours de l'année 2014 Oxfam a mené une enquête de référence ayant pour objectif de collecter des données socioéconomiques de base au sein des ménages les plus vulnérables et mesurer le niveau de disponibilité alimentaire. Le rapport est en cours de finalisation et sera partagé prochainement. Une étude approfondie des marchés est en cours afin d’évaluer la disponibilité des principaux produits alimentaires et le marché de la main d’œuvre pour identifier les goulots d'étranglement qui affectent le fonctionnement des ces systèmes de marchés et filières. Une enquête HEA (Approche de l'Economie des Ménages) est menée par un consultant externe entre le 8 mars et le 8 avril pour déterminer les caractéristiques des groupes socio-économiques de la zone des moyens d'existence. Avec ces résultats, les analyses par rapport à la situation alimentaire et les moyens d'existence deviendront plus pertinentes, et les réponses mieux encadrées. Cette étude permettra ainsi de conduire des « Outcome Analysis » afin de déterminer les seuils de survie et de protection des moyens d'existence pour mieux quantifier les besoins des ménages à adresser. Enfin, les différentes problématiques de protection et de genre ont été identifiées à travers des exercices réalisés dans une formation « Protection de Genre », et des entretiens tenus avec 2 Aide Urgence différents acteurs de la société civile en Décembre 2014 (Commission de Sensibilisation Musulmans et Chrétiens, Organisation des Femmes Centrafricaines, Association des Jeunes, leaders religieux catholiques, protestants, musulmans) et des ONG (MSF, IMC, COOPI). 2. Sources d’information secondaire Ces évaluations ont été précédées par de nombreux entretiens avec des personnes-ressources clés des Nations Unies, des ONG internationales et du personnel des ONG nationales ainsi que par l’analyse de données secondaires. Les principales sources d'informations secondaires sont: - Le Plan De Réponse Humanitaire 2015 pour la République Centrafricaine publié le 22 décembre 2014 - Les différents documents d’analyse partagés par les membres des clusters WASH, Sécurité alimentaire, Moyens de Subsistance et de Stabilisation de Communautés, Protection et Genre 2.2 Exposé du problème et analyse des parties prenantes Très peu d'acteurs humanitaires opèrent dans la province de la Haute-Kotto : IMC et COOPI implémentent des programmes dans la zone depuis 2011 et MSF depuis 2013, en appui à l'hôpital préfectoral, notamment pour la prise en charge et le traitement du paludisme. Le Plan De Réponse Humanitaire de 2015 pour la République Centrafricaine stipule que la sous préfecture de Bria est considérée comme hautement prioritaire en termes de Crise Chronique /déplacements prolongés, un domaine retenu spécifique. En termes de sécurité alimentaire, depuis 2012 les opportunités économiques permettant d'assurer les moyens d'existence ont fortement diminué dans la zone (notamment à cause de l'effondrement du secteur diamantifère et aux perturbations sévères des marchés de la zone), et le déplacement de milliers de personnes vers la ville de Bria (la population a augmenté de 30%) font subir une pression supplémentaires aux marchés locaux et autres ressources déjà faibles (eau potable et services médicaux). Bria se trouve dans la zone de moyens d'existence CF04 (Centre est, mines, manioc et arachide) selon le rapport FEWS Net de juillet 2013, les données de la zone indiquent que les familles les plus pauvres, largement dépendantes de ces marchés locaux, font face à un manque de nourriture lié à l'augmentation des prix des denrées due à la réduction des flux commerciaux dans les axes routiers principaux. Depuis 2013, les femmes, hommes, filles et garçons de la zone ciblée ont du faire face à de multiples chocs tels que l'accès limité à leurs terrains pour les agriculteurs en raison de l'insécurité, la dépendance aux prix du marché combiné à leur volatilité, la faiblesse des services techniques locaux, la dépendance des marchés locaux aux grands marchés nationaux (notamment ceux de Bangui) et des récoltes faibles dues au manque de semences, outils et expertise technique. Par ailleurs, la population de la zone a perdu ses moyens d'existence suite aux nombreux pillages, et ne disposent pas des capacités pour relancer ses moyens d'existence et construire une stratégie d'autosuffisance. Dans le cadre du Plan De Réponse Humanitaire de 2015 la préfecture de la Haute Kotto a également été identifiée par le Cluster Sécurité Alimentaire comme une des préfectures les plus affectées par la crise suite à l'impact prolongé du conflit sur les moyens d’existence et la consommation alimentaire, ce qui a causé une détérioration de la situation de l’insécurité alimentaire par rapport à la situation de Novembre 2013. La couverture sanitaire est faible à Bria et ses environs. Les latrines familiales existent dans 49% des ménages en moyenne, mais la couverture varie considérablement entre les quartiers, et ne dépasse pas 4% dans certains quartiers; les installations de lavage des mains sont quasiinexistants. La défécation en plein air est pratiquée principalement dans les villages autour de Bria et la prévalence des helminthiases transmises par le sol est significative (5% en 2012). Les latrines scolaires, là où elles existent, ont été systématiquement vandalisées (portes et toit volés). Oxfam a mis en marche un processus de réhabilitation et mise en place des comités pour l'entretien des latrines. Il existe par ailleurs dans la zone une forte prévalence des maladies 3 Aide Urgence diarrhéiques (affectant majoritairement les enfants de moins de 5 ans) et autres maladies liées à l'hygiène telles que les infections de la peau. La communauté a accès à l'eau en quantité suffisante mais la qualité est mauvaise, tant en saison sèche qu'en saison pluvieuse. Les quelques puits équipés de pompes manuelles sont actuellement en panne et non entretenus. Comme dans la plupart de la RCA, ce sont les femmes, les filles et garçons qui s'occupent de la collecte de l'eau aux puits, tandis que les hommes s'occupent de la maintenance des systèmes. Oxfam travaille actuellement dans la construction et la réhabilitation des infrastructures d'eau et d'assainissement dans les écoles de la ville de Bria, mais les besoins des écoles des zones rurales n’ont pas encore été évalués. La capacité des structures existantes de gouvernance dans le domaine de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène (WASH), tels que les comités de points d'eau ou les associations parents-enseignants, est très faible. Les différences dans les besoins et rôles des femmes et des hommes, des filles et des garçons ne sont pas pris en compte pour une coresponsabilité égalitaire des genres dans ce domaine. Pour adresser les besoins identifiés en protection, ainsi que liés au genre, trois approches seront mises en place: 1) Le genre et la protection seront considérés comme des éléments transversaux dans le travail de sécurité alimentaire, des moyens d'existence et de WASH par une approche de ne pas nuire qui minimisera les possibles conséquences négatives des activités menées par Oxfam sur la promotion des droits des femmes, ainsi que sur la protection et sécurisation des hommes, femmes, garçons et filles bénéficiaires du projet. Ceci sera réalisé à travers la mise en place d'une analyse de risques, pour toutes les activités, tout au long du projet, la mise en place et suivi des listes de vérification sectorielles (WASH et moyens d’existence) pour le genre et la protection et enfin la mise en place et le suivi d'un système de gestion des plaintes et de feedback communautaire, qui contribuera à l'adaptation des activités pour atténuer les risques et mieux répondre aux besoins des bénéficiaires. 2) Un renforcement des capacités de gestion des problématiques de protection de la Commission de Sensibilisation Chrétiens Musulmans à travers la décentralisation de l'analyse et de la gestion des risques par la communauté elle-même. Pour cela, Oxfam et les acteurs locaux travailleront pour la création de comités locaux de protection dans les quartiers. Ces comités seront formés et dynamisés pour être les points focaux de réception, gestion des risques de protection, et référencement des cas aux autres structures (Commission de Sensibilisation, ONG) ou aux autorités locales (chefs de quartier ...) 3) Du plaidoyer humanitaire à destination des acteurs clés (nationaux et internationaux) ayant le mandat pour la résolution des menaces identifiées et qui dépassent les capacités de gestion des problématiques de protection/assistance humanitaire locale. 2.3 Veuillez résumer les résultats de l’évaluation (le cas échéant, annexer un rapport complet) en établissant un lien avec l’action Sécurité alimentaire et moyens d’existence Les données collectées par Oxfam depuis avril 2014 indiquent que l'insécurité alimentaire est liée à des facteurs structurels avec faible capital (humain, économique, physique) et a été aggravée par la crise. L'insécurité de la zone (affrontements entre forces ex-Seleka, présence de la LRA dans la région et conflits entre agriculteurs et populations pastorales) a eu pour conséquence : un accès limité aux champs de culture, et donc une réduction dans la production, ainsi que d'approvisionnement de marchandises et vivres dans la région; une saison culturale 2014 plus faible que celle de 2013 (déjà en baisse) ; des maladies du bétail qui déciment le cheptel à cause d’une absence totale des services d’élevage et vétérinaires de la zone ; une récession économique due principalement à l'embargo du secteur diamantifère (lié au processus de Kimberley). 4 Aide Urgence La production agricole insuffisante et les prix élevés sur les marchés pourraient limiter l'accès à la nourriture pour une grande partie de la population. Le cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) pour la RCA publié en Octobre 2014 montre que 22% de la population totale de la Haute Kotto est en phase 3 (crise) ou 4 (urgence). La population rurale est encore plus vulnérable à cause des distances la séparant des marchés et le manque de sécurité sur les routes. Selon un rapport FEWS Net de mise à jour du suivi à distance depuis février 20152, avec les violences qui deviennent de plus en plus fréquentes et qui pourraient intensifier les déplacements des populations dans les mois à venir et suite aux élections et la période de soudure atypiquement tôt cette année (mars à août), le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire de phase 3 ou pire (Crise) peuvent augmenter. L’insécurité alimentaire de niveau d’urgence (Phase 4 de l’IPC) est également possible pour quelques populations déplacées, localisées avant la fin de la soudure en août. La population pastorale (7.000 à 8.000 personnes dans la Sous-préfecture de Bria) est confrontée à une dégradation de l'état du bétail depuis quelques années, principalement en raison d'un manque d'accès aux services techniques dans la région et la présence accrue du bétail soudanais et tchadien. La fédération Nationale des Eleveurs Centrafricains (FNEC) de Bria prévoit que la situation pourrait se détériorer d'avantage en 2015 en raison du risque potentiel d'une flambée épizootique (environ 600 bovins et plus de 200 petits ruminants sont déjà morts). Le prix du bétail sur le marché local est passé de 350.000-400.000 FCFA par tête de bétail il y a quelques mois, à 200.000 FCFA, affectant la sécurité alimentaire des ménages qui dépendent de l'élevage. Les personnes déplacées dans la région font face à une forte insécurité alimentaire, nécessitant une assistance immédiate. Ces groupes ont un accès très limité aux marchés du à des effets inflationnistes. Ils ont perdu leurs moyens d'existence et sont largement tributaires de la solidarité et de l'aide humanitaire. Eau, assainissement et hygiène Selon les données recueillies par les équipes Oxfam depuis août 2014, et couvrant la période 2012-Avril 2014, la prévalence de maladies liées à l'eau et à l'assainissement représente entre 18% et 35% des maladies avec une augmentation au cours du premier trimestre de l'année 2014 (par rapport à la même période en 2012 et 2013) et affecte en majorité les enfants. La plus grande partie de la population s'approvisionne en eau au niveau de puits traditionnels (non-aménagés) en utilisant des systèmes simples de corde et seau. La plupart d'entre eux ne sont pas protégés et sont donc facilement contaminés. Protection et genre L'instabilité historique dans la préfecture de Haute Kotto et l'absence d'autorité de l'Etat ainsi que la présence des groupes armés expliquent l'importance de risques de protection (braquages, racket, violence domestiques et violences sexuelles, mariages précoces, mutilations génitales féminines). L’évaluation des problématiques de protection et de genre menée par Oxfam en décembre 2014 montre qu’en absence d'une administration civile stable, la Commission de Sensibilisation Chrétiens Musulmans était la seule instance reconnue et avec une certaine influence sur les groupes armés pour aborder et gérer certains risques, comme les exactions qui se sont produites en 2013-2014 contre les chrétiens (prévention des confrontations basés sur l'appartenance religieuse), l'application de la justice militaire dans certains cas pour les civils, et des violences domestiques entre autres. Cette commission est à ce jour totalement dépendante de deux personnes (son Président et un des responsables de ex-Seleka) et donc terriblement vulnérable, avec de grandes probabilités de disparaitre. La division sexuelle du travail fait que les femmes soient obligées à adopter un triple rôle: productif (agriculture, petit commerce) ; reproductif pour assurer l’accès au services de base des 2 http://reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/resources/CAR_RMU_2015_2_fr_0.pdf 5 Aide Urgence enfants (santé, école, nourriture), du ménage; et communautaire. En ce qui concerne les problématiques de genre, les pratiques traditionnelles discriminatoires envers les femmes les plus fréquentes sont les violences sexuelles ou domestiques, le mariage précoce, la mutilation génitale féminine, la faible fréquentation scolaire et un accès très limité à la propriété. Ces éléments, ainsi que la hausse du chômage chez les hommes travaillant dans le secteur minier constituent des facteurs clés qui expliquent la pression sur les femmes pour développer des AGR, dans un contexte où les hommes, pères de famille n'arrivent pas à assurer leur rôle productif. En réponse à la situation humanitaire décrite plus haut, Oxfam propose donc une stratégie d’intervention intégrée en Sécurité Alimentaire et Moyens d’Existence / WASH / Protection afin de répondre aux besoins immédiats de la population ainsi qu’à appuyer leur relèvement précoce, tout en posant les bases pour aider à soutenir la résilience des ménages les plus vulnérables affectés par la crise en RCA à travers d’une approche intégrée WASH, sécurité alimentaire et intégrant les aspects de genre et protection. 2.4 [INT] Si des changements sont intervenus dans l’évaluation des besoins au stade du rapport intermédiaire, veuillez préciser 2.5 [FIN] Si des changements sont intervenus dans l’évaluation des besoins après le rapport intermédiaire, veuillez préciser 3. ORGANISATION HUMANITAIRE DANS LA ZONE D’INTERVENTION 3.1 Présence de l’Organisation humanitaire dans la zone d’intervention: bref aperçu de la stratégie et des activités actuelles ou récentes dans le pays Oxfam est présent dans le sud du Tchad depuis de nombreuses années et soutient les populations réfugiées et retournées en provenance de la RCA, ainsi que les communautés hôtes les accueillant, dans les districts de Bahr Sara (Mandoul) et Nya Pende (Logone Oriental) fortement affectés par la crise en RCA. En réponse à la nouvelle crise de décembre 2013 en RCA, Oxfam a augmenté ses investissements avec une présence permanente en République Centrafricaine depuis janvier 2014. Oxfam a commencé avec une réponse d’urgence à Bangui dans le domaine de l'eau, assainissement et hygiène (WASH), ciblant les besoins les plus critiques dans les sites de déplacés où l’assistance n’étaient généralement pas en place. Les activités incluent : la production d'eau potable pour servir l'ensemble des sites de déplacés et les hôpitaux ; l'approvisionnement d'urgence pour 16 sites de personnes déplacées ; l'entretien des infrastructures d’eau et d'assainissement, incluant la vidange des latrines et le traitement des boues de vidange ; la promotion à l'hygiène dans 7 sites ainsi que la distribution de kits d'hygiène, la réhabilitation des infrastructures d'eau dans les zones de retour. En Août 2014, Oxfam a lancé une réponse d'urgence dans la ville de Bria (Préfecture de Haute Kotto) afin de couvrir les besoins immédiats des populations déplacées et les populations hôtes tels que : l'approvisionnement en eau, l'assainissement, la distribution de produits alimentaires et non alimentaires et la réhabilitation de points d'eau, la construction de latrines scolaires, la mobilisation communautaire (à travers l'approche d'Assainissement Total Piloté par la Communauté –ATPC- pour la construction de latrines au sein des ménages), la distribution de semences, le soutien à 50 groupements maraîchères et la promotion des bonnes pratiques d'hygiène et de nutrition, ainsi que des activités transversales de formation en protection et genre et du plaidoyer auprès des acteurs clés pour améliorer la gestion de la crise humanitaire. Oxfam a une grande expertise technique et managériale dans la mise en œuvre de programmes humanitaires intégrés dans les domaines de l'eau, l'assainissement, l'hygiène, la sécurité alimentaire et les moyens d'existence, ainsi que les aspects liés à la protection et au genre. 6 Aide Urgence L'équipe pays est composée de personnel national et international avec une coordination au niveau du pays basée à Bangui. L'équipe humanitaire pays est appuyée par des conseillers techniques et du personnel support basés aux sièges d'Oxfam Intermón à Barcelone et Oxfam Solidarité à Bruxelles. Comme mentionné, Oxfam intervient également dans le sud du Tchad avec un programme de réponse humanitaire dans les 3 régions du Moyen Chari (site de déplacés de Sido), du Bahr Sara et du Logone Oriental (à la frontière avec la RCA). Le programme vise à couvrir les besoins humanitaires en nourriture, eau, hygiène et assainissement et améliorer la protection et reconstitution des moyens d´existence des retournés de RCA et de la population hôte vulnérable du Tchad. Oxfam privilégie une approche harmonisée de ces deux interventions en faisant une lecture transnationale de la crise afin de mettre en place une stratégie cohérente de réponse. 3.2 Actions en cours et demandes de financement introduites auprès d’autres donateurs), dans la même zone d'intervention – veuillez indiquer comment les chevauchements et le double financement seraient évités La présente intervention s'articule avec le projet mis en œuvre entre juillet 2014 et mai 2015 avec un financement ECHO visant à fournir un accès à la nourriture et aux moyens d'existence durables pour les plus vulnérables ainsi qu'un accès à des services WASH de base pour les déplacés internes et populations vulnérables de la ville de Bria affectées par le conflit en RCA. Les activités proposées dans la présente proposition sont complémentaires à celles approuvées et actuellement financées par ECHO dans la zone d'intervention (durée de l’intervention ECHO : 01/07/14 – 31/05/15). Une attention particulière a été portée pour ne pas dupliquer les actions et les financements. Le démarrage des activités est planifié de manière coordonnée au-delà de l'achèvement des activités actuelles, notamment afin d’éviter une double budgétisation des ressources humaines travaillant sur le projet. Une demande de financement a été soumise à DFID pour une intervention WASH dans les centres de santé gérés par l’ONG IMC dans la sous-préfecture de Bria ainsi que dans la souspréfecture de Paoua (région du Ouham Pende). Cette intervention incluera des activités d’accès à l’eau et aux latrines, de gestion de déchets médicaux ainsi que de promotion à l’hygiène pour le personnel des centres. Nous sommes en attente de signature du contrat. Ces activités sont clairement identificables de par leur localisation précise dans ces centres, évitant ainsi tout risque de double financement avec le proposal soumis à la DGD. Oxfam dispose de structures de gestion et de mécanismes pour assurer une gestion financière adéquate des projets et prévenir le double financement. Cette intervention s'inscrit dans un programme de réponse intégrée aux besoins immédiats et renforcement de la résilience des femmes, des filles, des hommes et des garçons affectés par la crise complexe à Bria, mené par Oxfam depuis le deuxième semestre 2014. Les domaines d'intervention d'Oxfam viennent en complément des acteurs humanitaires intervenant à Bria dans le domaine de la santé et nutrition et la protection des femmes victimes des Violences basées sur le genre (IMC et MSF) et COOPI dans le secteur des moyens d'existence et protection des enfants. 7 Aide Urgence 3.3 [FIN] Enumérez les autres opérations exécutées par l’Organisation humanitaire ou ses partenaires de mise en œuvre au cours de la même période dans cette zone d’intervention et décrivez comment les risques de double financement ont été évités 4. CADRE OPÉRATIONNEL 4.1 Localisation exacte de l’action (veuillez inclure une carte permettant de localiser le projet) L’action sera mise en œuvre dans la préfecture de la Haute Kotto, au niveau de la souspréfecture de Bria. 8 Aide Urgence 4.2 Bénéficiaires 4.2.1 Nombre total de bénéficiaires directs: La présente intervention bénéficiera un total de 35.000 individus déplacés internes et populations hôtes dans la sous-préfecture de Bria, dans la province de la Haute Kotto. 4.2.2 Spécificités des bénéficiaires directs (veuillez préciser, si possible, en vous référant aux groupes selon le cas, p. ex.: mineurs non-accompagnés, handicapés, enfants, anciens combattants…) Les bénéficiaires de la présente intervention sont : - - - - La population de la ville de Bria (déplacés et populations hôtes) qui n'a pas encore bénéficié d'un appui pour l'amélioration d'accès à l'eau et l'assainissement au cours du projet actuel mené par Oxfam La population des villages périphériques de Bria - ces villages seront identifiés après une évaluation des besoins au début de l'intervention ; les villages où Oxfam travaille dans les écoles seront aussi priorisés pour une intervention dans les ménages Les ménages Pauvres et Très Pauvres (déplacés et population hôte), qui ont un très faible accès à la nourriture, et qui ont besoin d'appui pour le rétablissement de leurs moyens d'existence Les groupements d’intérêt économique (agricoles, élevage, piscicoles) qui nécessitent un renforcement et redynamisation de leurs activités et performance, en relation avec les marchés locaux 4.2.3 Mécanismes et critères d’identification des bénéficiaires directs Dans le domaine de la sécurité alimentaire et les Moyens d'existence, l'action vise à accompagner 2.000 familles considérées comme les plus vulnérables, en essayant d'adopter une approche genre (jeunes filles et femmes) afin d’identifier la vulnérabilité spécifique des femmes (veuves, chefs de ménage, etc.). En effet, l'intervention s'articule selon un premier qui vise à répondre aux besoins immédiats en nourriture des ménages Très Pauvres et Pauvres (sur la base de la catégorisation HEA), qui ont un faible accès à la nourriture particulièrement pendant la période de soudure qui est marquée par la hausse des prix sur les marchés, résultant de l'inaccessibilité des voies et routes pour les commerçants en provenance du Soudan. Le ciblage des bénéficiaires serait fait à partir d'une approche communautaire basée sur la méthodologie HEA, afin d'assurer l'appropriation par les communautés et aussi la transparence du processus. L'expérience de l’année 2014 montre que la méthode la plus sûre d’acheminer des aliments est soit par coupons alimentaires, soit par une distribution en nature. Compte tenu du contexte de sécurité volatile, Oxfam choisira la modalité en fonction de la situation du moment tout en essayant de travailler autant que possible avec les commerçants de la zone, pour également renforcer l'économie locale. Il est prévu de faire des distributions pour 2 000 ménages afin de couvrir 25% des besoins alimentaires pendant les 3 mois de soudure. Le second axe du volet de moyens d’existence est orienté vers l'amélioration de la disponibilité de produits alimentaires sur les marchés, et réduire la dépendance pour l'accès à la nourriture venant de l'extérieur. Cette action sera mise en œuvre à travers l'accompagnement de 2 000 ménages bénéficiaires à travers des actions visant à rétablir et renforcer les moyens d'existence. Il s'agit de renforcer quatre secteurs d'activité clés (production agricole, production animale a petite échelle, pisciculture, transformation et conservation de produits locaux), qui pourraient assurer la disponibilité de stocks alimentaires de façon durable. Des groupements qui travaillent dans ces secteurs seront ciblés et appuyés. Un « plan d'affaires» sera fait pour chaque secteur 9 Aide Urgence d'activité appuyé. Les ménages ciblés seront invités à intégrer ou joindre les coopératives/groupements déjà existants. Le ciblage sera fait conjointement avec le staff protection et genre pour garantir que les besoins des femmes et des groupes vulnérables sont pris en compte. Cet aspect sera également adressé à travers le système de gestion des plaintes et de redevabilité qu’Oxfam a mis en place pour le programme de Bria et qui est continuellement révisé pour être adapte aux projets et aux besoins des populations. Enfin, un mécanisme d'alerte précoce en sécurité alimentaire et moyen d'existence sera mis en place dans une approche intégrée. Une base de données de suivi de la situation de la Sécurité Alimentaire et nutritionnelle et des moyens d'existence sera mise en place, mise à jour et partagée chaque deux mois. L'intention est de les accompagner dans la protection, le rétablissement et le renforcement de leurs moyens d'existence et en facilitant l'accès a la nourriture pendant la période de soudure pour assurer et protéger le capital humain (formation, santé et force de travail), capital social (exode, normalement pratiqué pour les homme à la recherche de revenus, en laissant les femmes comme chefs de ménage), capital physique (vente des outils pour obtenir de revenus.) et le capital financier (endettement ou stratégies d'adaptation corrosives comme la prostitution). L'analyse et monitoring des risques de protection pendant toute la durée du projet est un aspect stratégique pour connaitre les groupes les plus vulnérables, mais également les groupes qui ont des capacités et une volonté de contribuer a une amélioration dans la gestion de la protection communautaire. Pour le secteur de l'Eau, Assainissement et Hygiène, la présente intervention vise à améliorer la vie de la population des femmes, hommes, filles et garçons de la Ville de Bria et localités rurales de la sous Préfecture de Bria en s'attaquant aux principales causes des maladies liées à l'eau au niveau des ménages et dans les écoles. L'approche proposée cible directement les ménages, avec un accent sur l'assainissement ménager, la gestion d'eau communautaire, et le traitement d'eau de boisson à domicile. Ces activités visent à compléter la couverture des activités en cours de réalisation par Oxfam pour la première phase de l'intervention. Les nouvelles activités proposées ici vont combler les lacunes dans la ville de Bria et commencer à étendre le programme aux localités périphériques. La nouvelle activité pilote de traitement à domicile de l'eau de boisson a pour objectif de renforcer les activités actuelles de réhabilitation des puits traditionnels. Dans les écoles de la ville de Bria, Oxfam va continuer à appuyer la promotion à l’hygiène, la gestion de l'eau, et la bonne utilisation des latrines, afin de faire un suivi des activités en cours d'achèvement. Oxfam propose dans la seconde phase d'intervention d’étendre cette approche aux écoles rurales sur les principaux axes. Pour le volet protection de la présente intervention, les bénéficiaires des composantes moyens d'existence et WASH seront tous ciblés à travers l'incorporation de listes de vérification de protection spécifiques pour ces composantes, en incorporant l'approche de ne pas nuire. 4.2.4 Décrivez l'ampleur et les modalités d’implication des bénéficiaires directs dans la conception de l’action Les bénéficiaires (acteur locaux et population), ont été impliqué dans l’identification des besoins au cours de la mise en place des activités du projet actuellement en exécution. Dans le cadre de la mise en place du projet proposé, les parties prenantes participeront à l'analyse de risques des activités du projet. Cette implication permettra de trouver des réponses d'atténuation, principalement pour les femmes et autres groupes vulnérables. Cette analyse sera révisée continuellement. Pour la sécurité alimentaire, les études planifiées (HEA, EMMA) permettront de prendre en compte la situation exprimée par les groupes cibles. Pour les activités WASH, Oxfam a consulté les bénéficiaires sur leurs besoins à travers les enquêtes ménagères et groupes de discussion, les associations des parents et élèves et enseignants, et à travers des comités de liaison de quartier. Les Associations de Parents et 10 Aide Urgence Elèves (APE) sont très impliquées dans la gestion, l'entretien et le nettoyage de l'infrastructure de l'eau et d'assainissement scolaires. Pour la composante protection et genre, un certain nombre d'acteurs locaux ont participé à l'évaluation genre et protection de décembre 2014 et des analyses de risques par quartier sont planifiées pour les mois de mars et avril. Dans le cadre du projet, les bénéficiaires seront impliqués à travers la mise en place des comités de protection et à travers le système de redevabilité et gestion des plaintes, parmi lequel ils pourront exprimer leurs besoins de protection, plaintes, doléances, pendant le projet. Pour les cas de violations sexuelles ou de violation des droits des enfants, les comités de protection seront responsables pour référer ces cas aux différentes structures existantes (Commission de Sensibilisation, ONGs, Gendarmerie). Des sessions de sensibilisation sur les droits des hommes, des femmes, garçons et filles et les responsabilités de protection des acteurs locaux seront réalisées dans les quartiers et appuyées par des émissions à la radio locale. 4.2.5 Autres bénéficiaires potentiels (indirects, "catchment", etc.) 4.2.6 Bénéficiaires directs par secteur (se référer aux "lignes directrices d'ECHO) Secteur Nombre de bénéficiaires Sécurité alimentaire et moyens d’existence 16 000 individus IDPs et populations hôtes (8 personnes par ménage) Eau, assainissement et promotion de l'hygiène 12.000 individus IDPs et populations hôtes Protection 35.000 individus IDPs et populations hôtes Total Bénéficiaires (en évitant le double comptage) 35.000 individus IDPs et populations hôtes 4.2.7 [INT] En cas de changement, veuillez expliquer 4.2.8 [FIN] En cas de changement, veuillez expliquer 4.2.9 [FIN] Estimation par type de bénéficiaires Femmes: Nourrissons (< 5 ans): … %, … %, Enfants (< 18 ans): … %, Hommes: …% (total femmes + hommes = 100 %) Personnes âgées: …% 11 Aide Urgence 4.3 4.3.1 Objectifs, résultats et activités Aperçu opérationnel de l'action: cadre logique3 (maximum 3 pages) Titre de l’action Programme d’urgence de relèvement précoce, en sécurité alimentaire et moyens d’existence, protection et eau, assainissement et hygiène au profit des hommes et des femmes les plus vulnérables affectés par le conflit à Bria, RCA Objectif principal Contribuer à l’amélioration des conditions de vie et de dignité humaine en toute sécurité des populations les plus vulnérables de la sous préfecture de Bria (Haute-Kotto) Objectif spécifique Résultats 3 Logique d’intervention Indicateurs objectivement vérifiables Renforcer l'accès sécurisé a la nourriture, les sources de revenu et des services minimum d´Eau d´Hygiène et l'assainissement pour les hommes, femmes, garçons et filles les plus vulnérables des trois Communes de la sous préfecture de Bria (Samba Boungou, Daba Nydou et Daho Mboutou) 75 % des ménages ciblés dirigés par des hommes ou des femmes ont diminué leur indice de stratégie d’adaptation (ISA moyen) a la fin du projet 75% des femmes, hommes, garçons et filles ciblés expriment leur satisfaction par rapport aux services WASH 50% des hommes, femmes, garçons et filles de Bria ont une meilleure perception de leur propre sécurité 1.1. 80% de la population cible atteint un Score de Consommation Alimentaire (SCA) acceptable R1. L'accès à la nourriture en quantité et en qualité est garanti pour 2000 ménages très pauvres et pauvres en tenant en compte la vulnérabilité spécifique des femmes chefs de ménage à travers un mécanisme approprié (distribution en nature/ bons alimentaires), couplé avec une amélioration des connaissances sur les bonnes pratiques nutritionnelles 1.2. 75% des ménages bénéficiaires dirigés par des hommes ou des femmes se montrent satisfaits du choix du moment de la distribution, de la quantité et qualité des produits reçus, et de la modalité distribution 2.1. La quantité de l'aliment de base Sources de vérification Risques et hypothèses Rapports de Baseline et endline Sécurité Alimentaire et Moyen d'Existence Rapports de Baseline et Endline WASH Enquête initiale et finale de protection SOV R1 Suivi Post distribution (PDM) Fiche d’identification des ménages bénéficiaires Fiches et rapport de distribution Rapport d'enquête Post distribution SOV R 2 Fiches et rapport de distribution Rapport d'enquête Post distribution Détérioration grave des conditions de sécurité (des attaques contre les ONG, leurs matériels et leur personnel) empêchant tout accès aux bénéficiaires et/ou provoquant une fuite massive des fournisseurs de la région Changement de contexte drastique demandant une réorientation des objectifs Ce tableau doit donner un aperçu général complet des différents éléments de l'action. Il contiendra seulement des informations concises sur les résultats et les activités. Tout changement apporté au cadre logique au stade du rapport intermédiaire ou du rapport final sera communiqué. 12 Aide Urgence R2. Rétablissement, protection et renforcement des Moyens d’existence et des opportunités de travail pour 2 000 ménages bénéficiaires en identifiant la vulnérabilité spécifique des femmes chefs de ménage R3. Amélioration de l’accès aux services minimum d’eau, hygiène et assainissement pour les hommes, les femmes, garçons et filles ciblés R4. Les capacités de gestion des risques de protection des hommes, femmes, garçons et filles de Bria sont renforcées à travers la mise en place de comités de protection pour réduire la vulnérabilité spécifique de la population et des activités de plaidoyer pour adresser les menaces de protection disponible sur les marchés et dans les stocks privés a augmenté de 15% Plans d’affaire pour activité appuyée 2.2. 70% % des hommes et des femmes sont satisfaits de la quantité et la qualité des intrants, outils ou équipements reçus SOV R3 Rapport de suivi de la qualité de l’eau aux ménages pilots pour le traitement d’eau au domicile. Rapport de Suivi de construction des latrines ménagères Enquête CAP avant et après intervention Fiches de construction Base de données WASH Ecoles 3.1. 100% des échantillons d'eau potable prélevés au niveau du point d’eau (puits) avec <1 coliformes pour 100ml et 50% des échantillons d’eau prélevés au niveau des ménages pilotes avec <1 coliformes pour 100ml Valeur initiale : 60% 3.2. 1500 hommes, femmes, garçons et filles cibles disposant d’une latrine et d’un dispositif de lavage des mains fonctionnels Valeur initiale : 0 3.3. 70% des hommes et des femmes sont en mesure d'identifier les principaux réservoirs, routes et vecteurs de contamination dans la transmission oro-fécale, sur base d'une enquête CAP Valeur initiale : 50% SOV R4 Rapports Oxfam de monitoring risques de protection, rapports comités de protection et Commission de Sensibilisation Compte Rendu d'entretiens avec les acteurs clés de la protection Système de gestion des plaintes Rapports Comités de protection, et suivi d'activités Oxfam Rapports Comités de protection, et suivi d'activités Oxfam. Rapport mensuels d'activités de protection avec les données des autres acteurs protection (MINUSCA, IMC, COOPI, Commission Sensibilisation) 3.4. 60 % des écoles ayant des installations EHA fonctionnelles et sécurisées selon les standards SPHERE Valeur initiale : 0 4.1. 50% d’acteurs responsables de la protection des hommes, femmes, garçons et filles travaillent sur la réduction des menaces 13 Augmentation drastique des prix des denrées de base et/ou rupture totale de l'approvisionnement Afflux massif de déplacés dans la zone Aide Urgence 4.2. 70% de comités de protection actifs et opérationnels 4.3. 30% des cas de protection référés par les Comités de protection Activités 1.1. Réalisation de trois (3) distributions mensuelles en nature/bons alimentaires pendant la période de soudure pour 2000 ménages bénéficiaires très pauvres et pauvres de la catégorie HEA (dirigés par des hommes ou des femmes) 1.2. Réalisation d'une enquête de Suivi post-distribution pour la distribution des vivres 2.1. Réalisation des distributions d'intrants et outils agricole pour la campagne hivernale et maraichère au profit de 1500 ménages 2.2. Elaboration/ révision des plans d'affaire pour chaque activité appuyée 2.3. Réalisation des distributions des kits de pêche au profit de 200 ménages dirigés par des hommes ou des femmes 2.4. Réalisation des distributions de poulets pour l'aviculture au profit de 300 ménages dirigés par des hommes ou des femmes 2.5. Distribution des kits de transformation des produits agricoles (arachide, sésame) et de fumage du poisson aux ménages au profit 1700 ménages bénéficiaires dirigés par des hommes ou des femmes 2.6. Réalisation d'une enquête de Suivi post-distribution pour l’appui aux moyens d’existence 3.1. Construction/Réhabilitation de 30 points d'eau communautaires 3.2. Traitement de l'eau au point d'usage au domicile (500 ménages) 3.3. Promotion de construction de 1500 latrines ménagères avec installation d’un lave-main 3.4. Promotion d'hygiène et des pratiques nutritionnelles dans la communauté 3.5. Construction de point d'eau et latrines scolaires (30 cabines) dans 6 écoles 4.1. Mise en place d'un système d'analyse et de suivi des risques de protection et des risques des activités eau, assainissement, hygiène, sécurité alimentaire et moyens d’existence Oxfam 4.2. Création et dynamisation de 10 Comités locaux de Protection 4.3. Sensibilisation sur la problématique VIH/SIDA aux groupements de femmes en partenariat avec l'Organisation de Femmes centrafricaines de Bria 4.4. Mise en place d'un système de gestion des plaintes et doléances pour connaitre le niveau de satisfaction des hommes, femmes, garçons et filles bénéficiaires du projet 4.5. Collecte d'information et suivi des menaces de protection les plus graves auxquelles les populations de Bria sont exposées pour alimenter le plaidoyer Oxfam au niveau national (Cluster de Protection, autres acteurs avec la capacité d'influence) et plaidoyer international si nécessaire 14 Conditions préalables Les axes d'approvisionnement sont praticables et les vols UNHAS sont fonctionnels. Les conditions de sécurité au niveau national et au niveau local sont stables et les accès humanitaires sont possibles (pas de menace directe sur le personnel humanitaire) Aide Urgence 4.3.2 Informations plus détaillées par résultat4 Note: les valeurs initiales d’un certain nombre d’indicateurs ne sont pas mentionnées dans le cadre logique ci-dessus mais seront renseignées lors du premier rapport intermédiaire. En effet, Oxfam est présent sur la ville de Bria depuis août 2014 mais compte démarrer des activités, dans le cadre du présent projet, dans de nouveaux villages sur les axes routiers partant vers le Sud et vers l’Est. Les valeurs initiales des indicateurs relatifs à des activités qui seront mises en œuvre sur Bria sont déjà renseignées ; une mission exploratoire est prévue début avril afin de collecter des données précises sur les valeurs de bases des autres indicateurs (notamment pour les 2 premiers résultats relatifs à la sécurité alimentaire et aux moyens d’existence). 4.3.2.1 Résultat 1: L'accès à la nourriture en quantité et en qualité est garanti pour 2.000 ménages très pauvres et pauvres en tenant en compte la vulnérabilité spécifique des femmes chefs de ménage à travers un mécanisme approprié (distribution en nature/ bons alimentaires), couplé avec une amélioration des connaissances sur les bonnes pratiques nutritionnelles 4.3.2.1.1 Au stade de la proposition - Secteur: Aide alimentaire, sécurité alimentaire à court terme et soutien aux moyens de subsistance Sous-secteur associé: Aide alimentaire en nature, conditionnelle ou non - Bénéficiaires (statut + nombre): Individus: 16.000 Ménages: 2.000 (8 personnes par ménage) Total 16.000 Le ciblage serait fait sur des critères de catégorie socio-économique (Très Pauvres et Pauvres) ainsi que sur d’autres éléments de vulnérabilité qui vont ressortir d'une enquête basée en une approche communautaire (femmes chefs de ménages, personnes âgées, personnes en situation de handicap, présence d'enfants malnutris, enfants non accompagnées etc.) - Indicateurs pour ce résultat: 1.1. 80% de la population cible atteint un Score de Consommation Alimentaire (SCA) acceptable 1.2. 75% des ménages bénéficiaires dirigés par des hommes ou des femmes se montrent satisfaits du choix du moment de la distribution, de la quantité et qualité des produits reçus, et de la modalité distribution - Activités associées au résultat 1.1. Réalisation de trois (3) distributions mensuelles en nature/bons alimentaires pendant la période de soudure pour 2000 ménages bénéficiaires très pauvres et pauvres de la catégorie HEA (dirigés par des hommes ou des femmes) La modalité des distributions (nature ou bons) sera déterminée en fonction de la disponibilité des commerçants et du fonctionnement des marchés. Oxfam privilégiera l’utilisation des bons pour permettre aux bénéficiaires d’avoir plus de flexibilité sur le choix des produits et les quantités. 4 Par résultat identifié dans le cadre logique, des informations plus détaillées nécessaires à la bonne compréhension de la proposition/du rapport seront assemblées ici. Une sous-section spécifique par résultat au stade de la proposition, du rapport intermédiaire et du rapport final a été prévue (veuillez ne pas mettre à jour l'information d'un stade précédent dans cette section, veuillez commenter le changement dans la sous-section appropriée du résultat). 15 Aide Urgence Compte tenu de la situation sécuritaire volatile, Oxfam a décidé de ne pas faire de distributions de cash dans la zone car cela peut constituer un risque pour les bénéficiaires (vols, menaces) ainsi que pour les agents du projet déployés dans la zone. Pour les bons / nature, les commerçants locaux seront utilisés pour fournir les produits alimentaires. L’étude des marchés menée en mars-avril 2015 permettra d’évaluer la disponibilité des produits et des fournisseurs et de prendre les dispositions nécessaires pour bien mener l’opération. Le kit à distribuer vise à couvrir environ 25-30% des besoins alimentaires des ménages sur la base des 2100 kcal/pers/jour (en fonction des couts des produits). 1.2. Réalisation d'une enquête de Suivi post-distribution pour la distribution des vivres Un monitoring Post Distribution sera mené après la premiere distribution de l’activité 1.1, et un deuxième monitoring sera mené lors de la troisième distribution avec l’appui des équipes Suivi, Evaluation, et Apprentissage Oxfam. 4.3.2.1.2 Rapport intermédiaire - Mise à jour5 des indicateurs - Mise à jour4 des bénéficiaires (statut + nombre) - Mise à jour4 des activités 4.3.2.1.3 Rapport final - Indicateurs pour les résultats obtenus - Bénéficiaires (statut + nombre) - Activités réalisées - Moyens et coûts associés finalement engagés 4.3.2.2 Résultat 2: Rétablissement, protection et renforcement des Moyens d’existence et des opportunités de travail pour 2 000 ménages bénéficiaires en identifiant la vulnérabilité spécifique des femmes chefs de ménage 4.3.2.2.1 Au stade de la proposition - Secteur: Aide alimentaire, sécurité alimentaire à court terme et soutien aux moyens de subsistance Sous-secteur associé: Soutien aux moyens de subsistance à court terme et sécurité alimentaire d'urgence - Bénéficiaires (statut + nombre): Individus: 16.000 Ménages: 2.000 (8 personnes par ménage) Total IDPs et populations hôtes 16.000 - Indicateurs pour ce résultat: 2.1. La quantité de l'aliment de base disponible sur les marchés et dans les stocks privés a augmenté de 15% 2.2. 70% % des hommes et des femmes sont satisfaits de la quantité et la qualité des intrants, outils ou équipements reçus - Activités associées au résultat 5 La mise à jour et les explications doivent porter tant sur les progrès que sur les changements faits par rapport à la proposition. 16 Aide Urgence 2.1. Réalisation des distributions d'intrants et outils agricole pour la campagne hivernale et maraichère au profit de 1500 ménages 1.500 ménages dirigés par des hommes ou des femmes recevront des semences, intrants (durables pour l'environnement) et outils ainsi que des démonstrations sur place en techniques de performance agricole. Le projet travaillera sur les terres déjà disponibles par les ménages bénéficiaires. Si des nouvelles concessions doivent être exploitées, une action de demande et formalisation serait conduite. Les bénéficiaires seront consultés dans le choix des semences et outils à fournir pour assurer la pertinence vis-à-vis du contexte. Les agents du projet proposeront d'introduire des semences avec des apports nutritifs importants et qui assurent la diversification alimentaire. Des systèmes de clôture ne sont pas envisagés car des problèmes d'invasion d'animaux ou de vol ne se sont pas identifiés. Les actions de sensibilisation sur les bonnes pratiques nutritionnelles du Résultat 3, viendront renforcer cette activité. 2.2. Elaboration/révision des plans d'affaires pour chaque activité appuyée Les « Plans d'affaires » pour chaque activité appuyée permettront établir la feuille de route à suivre pour la bonne performance des secteurs d'activité appuyés et le rôle de chaque acteur. 2.3. Réalisation des distributions des kits de pêche au profit de 200 ménages dirigés par des hommes ou des femmes Le projet travaillera avec 200 ménages dirigés par des hommes ou des femmes ayant pour moyen d’existence la pèche Les ménages recevront des outils de pêche (filets, hameçons) et des formations sur les activités de la pêche et conservation des ressources naturelles et des stocks de poissons. Les ménages ciblées seront invités à s'organiser en groupes ou à joindre des groupements. 2.4. Réalisation des distributions de poulets pour l'aviculture au profit de 300 ménages dirigés par des hommes ou des femmes La distribution de poulets serait faite en différentes phases. Au début de l'intervention, 150 ménages recevront des « kits pour l'aviculture » composés de 4 poules et 2 coqs et des outils de clôture et protection. Ils seront également formés sur la production et la santé animale. Après 4 mois, chaque ménage bénéficiaire de la 1ere phase doit apporter aux autres 150 ménages bénéficiaires les 4 poules et 2 coqs. Lors que les nouveaux ménages recevront les poules et coqs, le projet leurs fournira des clôtures 2.5. Distribution des kits de transformation des produits agricoles (arachide, sésame) et de fumage du poisson aux ménages au profit 1700 ménages bénéficiaires Les ménages qui recevront les kits de transformation sont les ménages ciblés de l'activité 1 (1.500) et activité 2 (200 ménages). Les kits de transformation seront repartis par groupements de ménages. 2.6. Réalisation d'une enquête de Suivi post-distribution pour l’appui aux moyens d’existence 4.3.2.2.2 Rapport intermédiaire - Mise à jour4 des indicateurs - Mise à jour4 des bénéficiaires (statut + nombre) - Mise à jour4 des activités 4.3.2.2.3 Rapport final - Indicateurs pour les résultats obtenus - Bénéficiaires (statut + nombre) - Activités réalisées 17 Aide Urgence 4.3.2.3 Résultat 3: Amélioration de l'accès aux services minimum d'eau, hygiène et assainissement pour les hommes, les femmes, garçons et filles ciblés 4.3.2.3.1 Au stade de la proposition - Secteur: Eau, assainissement et promotion de l'hygiène Sous-secteur associé: Promotion de l'hygiène; Evacuation des excréments; Approvisionnement en eau - Bénéficiaires (statut + nombre): 12.000 individus IDPs et populations hôtes - Indicateurs pour ce résultat: 3.1. 100% des échantillons d'eau potable prélevés au niveau du point d’eau (puits) avec <1 coliformes pour 100ml et 50% des échantillons d’eau prélevés au niveau des ménages pilotes avec <1 coliformes pour 100ml 3.2. 1500 hommes, femmes, garçons et filles ciblés disposant d’une latrine et d’un dispositif de lavage des mains fonctionnels 3.3. 70% des hommes et des femmes sont en mesure d'identifier les principaux réservoirs, routes et vecteurs de contamination dans la transmission oro-fécale , sur base d'une enquête CAP 3.4. 60 % des écoles ayant des installations EHA fonctionnelles et sécurisées selon les standards SPHERE - Activités associées au résultat 3.1. Construction/Réhabilitation de 30 points d'eau communautaires La plupart de la population de Bria utilise les puits communautaires pour leur besoins en eau. Après les interventions WASH menées par Oxfam et IMC en 2014 pour l'aménagement des puits communautaires, le besoin estimé restant dans la ville de Bria pour des puits aménagés est de 78 puits (avec une norme de 400 personnes par puits). Oxfam propose donc l’aménagement de 30 puits communautaires afin d’atteindre un taux d’accès à l’eau de 65 % à la fin du projet.Dans certains quartiers Oxfam pourra aménager les sources en lieu et place des puits si cela s’avère plus pertinent et approprié pour la population. Pour chaque point d'eau, Oxfam mettra en place un comité de point d'eau (CPE) en encourageant la participation des femmes; Oxfam continuera également ses actions de dynamisation des CPE mis en place pendant le projet en cours; Oxfam formera les CPE sur le maintien de la qualité d'eau et la maintenance des ouvrages. 3.2. Traitement de l'eau au point d'usage au domicile (500 ménages) Oxfam choisira 4 à 5 quartiers pilotes dans la ville de Bria pour le traitement de l'eau de boisson à domicile. Les quartiers seront choisis après l’analyse de la qualité d'eau des puits - il est proposé de choisir les quartiers où la contamination d'eau par les coliformes fécaux est importante. L’activité de promotion de construction de latrines ménagères sur la base de l’approche ATPC dans ces quartiers permettra d’introduire les actions pilote. Environ 100 ménages seront proposés dans chaque quartier; la sélection des bénéficiaires (parmi lesquels on encouragera la participation des ménages avec des femmes chefs de ménage) sera faite sur la base du volontariat pour la phase pilote et sur la fiabilité d’utilisation des méthodes de traitement régulier. Oxfam proposera différentes méthodes de traitement d'eau pour le pilote et s’assurera que chaque ménage ait un récipient propre pour le stockage d'eau traitée. Les résultats seront analysés régulièrement pour les différentes méthodes dans les différents quartiers afin de trouver la méthode la plus efficace et plus acceptée par les hommes et les femmes. 3.3. Promotion de construction de 1500 latrines ménagères avec un dispositif de lavage des mains. 18 Aide Urgence Au départ du projet actuel, les enquêtes d’Oxfam ont montré qu’environ 3500 ménages de Bria ne disposaient pas de latrines. Le projet actuel cible 2000 ménages pour la construction de latrines ménagères. Oxfam propose donc de continuer son programme de mobilisation communautaire pour la construction des latrines familiales, basée sur l'approche ATPC en ciblant les 1500 ménages restants sans latrine. Cette approche encourage les ménages à prendre en charge la construction de leur propre latrine. L’approche ATPC est par définition une approche dite « sans subvention » c’est-a-dire qu’aucune aide matérielle ou financière n’est donne aux ménages pour la réalisation des latrines. Cependant, compte tenu du contexte économique et sécuritaire de Bria et donc du manque de moyens et d’accès aux matériaux, Oxfam a décidé d’appuyer les ménages volontaires avec la dotation d'une dalle « Sanplat ». Aussi, l’expérience ATPC dans plusieurs pays a montre un risque non négligeable d’accidents du a une fabrication de dalles traditionnelles par les ménages (bois et design de mauvaise qualité entrainant une dégradation rapide de la dalle et un effondrement de la dalle). En revanche, les dispositifs de lavage des mains pourront être construits par les ménages avec un appui technique Oxfam (système « Tippy Tap » avec matériaux de récupération locaux). Dans le projet actuel d’Oxfam, les dalles Sanplat sont construites par les groupements de femmes existants à Bria. Oxfam va étendra cette activité dans les villages périphériques, commençant dans les villages ciblés pour la construction des puits et latrines dans les écoles. 3.4. Promotion d'hygiène et des pratiques nutritionnelles dans la communauté Oxfam continuera ses actions de promotion d'hygiène dans les 57 quartiers et 8 écoles de Bria, et va aussi étendre cette activité aux 6 villages périphériques ciblés pour la construction des puits et latrines scolaires et latrines familiales. Oxfam travaille à travers des facilitateurs locaux (femmes et hommes), qui sont formés sur les approches communautaires pour la sensibilisation à l'hygiène et assainissement, et dotés avec des matériaux d'information, éducation et communication (IEC). Les CPE sont également formés pour passer des messages dans la communauté et assurer l'entretien des points d'eau ainsi que le contrôle de la qualité de l'eau. Dans les écoles, Oxfam utilise la méthode « child to child » (filles et garçons). En 2014 Oxfam a mis en place des « brigades scolaires » dans les 8 écoles de Bria ville, chargées de la propreté et de l'hygiène en milieu scolaire. Oxfam continuera à former et appuyer les écoliers, enseignants, et APE. Oxfam utilise également la radio locale (Radio Barangbake) pour l'émission de messages sur la promotion d'hygiène et de l'assainissement, et la bonne utilisation de l'eau. 3.5. Construction de point d'eau (6) et latrines scolaires (30 cabines) dans 6 écoles sur les axes autour de Bria Des missions exploratoires datant de 2014 ont permis d’identifier 6 écoles sur les axes à moins de 30km de Bria, accueillant 1240 garçons et 780 filles. Ces écoles ne disposent d’aucun point d’eau ni de latrines. La réalisation de 30 latrines permettrait d’atteindre un taux d’accès à l’assainissement de 75%. Des puits busés avec pompes manuelles seront également construits dans ces 6 écoles (1 puits par école). Etant donné que la population des villages est beaucoup moins importante que dans la ville de Bria, ces puits pourront aussi servir à la population du village. Oxfam proposera la formation de CPE avec des villageois (encourageant la participation des femmes) ainsi que les membres de l'association des parents d’élèves (APE). Dans chaque village, Oxfam formera un artisan réparateur (AR) pour l'entretien de la pompe, et le dotera d’un kit d'outils et de pièces de rechange. Cette activité constituera une porte d’entrée pour un programme WASH plus complet s’étendant aux villages vivants autour de ces écoles. Evidemment, cette activité est tributaire des évaluations sécuritaires en cours. Si le contexte sécuritaire ne permettait pas une intervention sur ces 6 écoles, l’activité pourra être facilement réorientée sur les quartiers de Bria ou comme mentionné dans l’activité 3.1 les besoins en aménagement de puits communautaires sont encore présents. 4.3.2.3.2 Rapport intermédiaire 19 Aide Urgence - Mise à jour4 des indicateurs - Mise à jour4 des bénéficiaires (statut + nombre) - Mise à jour4 des activités 4.3.2.3.3 Rapport final - Indicateurs pour les résultats obtenus - Bénéficiaires (statut + nombre) - Activités réalisées 4.3.2.4 Résultat 4: Les capacités de gestion des risques de protection des hommes, femmes, garçons et filles de Bria sont renforcées à travers la mise en place de comités de protection pour réduire la vulnérabilité spécifique de la population et des activités de plaidoyer humanitaire pour adresser les menaces de protection 4.3.2.4.1 Au stade de la proposition - Secteur: Protection Sous-secteur associé: Prévention et réponse à la violence; Protection des réfugiés/déplacés; Prévention de- et réponse à la violence liée au sexe / genre - Bénéficiaires (statut + nombre): 35.000 individus IDPs et populations hôtes L'analyse de risques de protection à réaliser au début de l'intervention permettra de mieux connaitre les menaces et les groupes plus vulnérables pour chaque menace, afin d'améliorer leurs capacités de réponse aux risques identifiés. Les bénéficiaires des composantes moyens d'existence, et WASH, seront tous ciblés à travers l'incorporation de listes de vérification de protection spécifiques pour ces composantes en incorporant l'approche de ne pas nuire. - Indicateurs pour ce résultat: 4.1. 50% des hommes, femmes, garçons et filles travaillent sur la réduction des menaces de protection 4.2. 70% de comités de protection sont actifs et opérationnels 4.3. 30% des cas de protection référés par les Comités de protection - Activités associées au résultat 4.1. Mise en place d'un système d'analyse et de suivi des risques de protection et des risques des activités WASH et FSL L'analyse de risques et monitoring de protection sera réalisée par l'équipe Oxfam Protection au début de l'intervention et actualisée régulièrement à travers les comités de protection pour mieux identifier les menaces de protection auxquelles les différents groupes de population (âge, sexe, socio économiques, religieux, autres) sont exposées, les vulnérabilités spécifiques, les mécanismes de protection utilisés, ainsi que les auteurs des menaces. L'analyse de risques des activités des résultats WASH, Moyens d'existence et Sécurité alimentaire et Protection sera réalisée par les équipes Oxfam et permettra d'identifier les avantages et risques pour les bénéficiaires, le personnel et pour l'organisation afin de voir la façon de minimiser ou contrôler les risques identifiés. 4.2. Création et dynamisation de 10 Comités locales de Protection En coordination avec la Commission de sensibilisation de Chrétiens et Musulmans, l'Organisation des Femmes Centrafricaines et les chefs de quartiers, des comités de protection (50 % de 20 Aide Urgence femmes et 50 % d'hommes) seront mis en place et dynamisés pour qu'ils constituent le point focal pour Référer/gérer les différentes problématiques de protection, Les comités seront formés, sensibilisés sur l'identification, gestion et référencement des problématiques de protection, la gestion non violente des conflits et le reporting des activités. Ces formations seront aussi dirigées aux acteurs clés de la société civile de Bria, comme la Commission de Sensibilisation. Des messages de sensibilisation sur la protection et la gestion non-violente des conflits seront diffusés pour la population à travers des émissions de radio 4.3. Sensibilisation sur la problématique VIH/SIDA aux groupements de femmes en partenariat avec l'Organisation de Femmes centrafricaines de Bria La région de Bria connait une forte prévalence du VIH/SIDA entre 7-10 % (sources MSF-F Bria) en rapport avec les centres miniers existants aux alentours, la prostitution féminine. De son côté l'Organisation de Femmes Centrafricaines (OFCA) de Bria, et membre de la Commission de Sensibilisation Chrétiens-Musulmans organise des formations régulières pour les associations des femmes de Bria, sur différentes thématiques des droits des femmes, sensibilisation VIH/SIDA, etc. Ces formations sont réalisées par des facilitateurs locaux. Oxfam appuiera cette organisation pour la mise en place des formations 4.4. Mise en place d'un système de gestion des plaintes et doléances pour connaitre le niveau de satisfaction des hommes, femmes, garçons et filles bénéficiaires du projet Un document de recherche, leçons apprises sur les différents mécanismes et stratégies de protection des communautés sera élaboré a la fin de l'intervention, avec le but de le partager avec les différents acteurs protection dans le pays, et pouvoir ainsi alimenter les réflexions sur la protection 4.5. Collecte d'information et suivi des menaces de protection les plus graves auxquelles les populations de Bria sont exposées pour alimenter le plaidoyer humanitaire d’Oxfam au niveau national (Cluster de Protection, autres acteurs avec la capacité d'influence) et plaidoyer humanitaire international si nécessaire. La collecte d'information et suivi des menaces de protection les plus graves auxquelles les populations de Bria alimenteront le plaidoyer Oxfam au niveau national (Cluster de Protection, autres acteurs avec la capacité d'influence) et plaidoyer international si nécessaire. 4.3.2.4.2 Rapport intermédiaire - Mise à jour4 des indicateurs - Mise à jour4 des bénéficiaires (statut + nombre) - Mise à jour4 des activités 4.3.2.4.3 Rapport final - Indicateurs pour les résultats obtenus - Bénéficiaires (statut + nombre) - Activités réalisées 21 Aide Urgence 4.4 Plan de travail (par exemple, annexe diagramme de Gantt) juin15 juil-15 août15 sept15 Résultat 1 1.1. Réalisation de trois (3) distributions mensuelles en nature/bons alimentaires pendant la période de soudure pour 2000 ménages bénéficiaires très pauvres et pauvres de la catégorie HEA 1.2. Réalisation d'une enquête de Suivi post-distribution pour la distribution des vivres Résultat 2 2.1. Réalisation des distributions d'intrants et outils agricole pour la campagne hivernale et maraichère au profit de 1500 ménages 2.2. Elaboration/révision des plans d'affaire pour chaque activité appuyée 2.3. Réalisation des distributions des kits de pêche au profit de 200 ménages 2.4. Réalisation des distributions de poulets pour l'aviculture au profit de 300 ménages 2.5. Distribution des kits de transformation des produits agricoles (arachide, sésame) et de fumage du poisson aux ménages au profit 1700 ménages bénéficiaires 2.6. Réalisation d'une enquête de Suivi post-distribution pour l’appui aux moyens d’existence Résultat 3 3.1. Construction/Réhabilitation de 30 point d'eau communautaires 3.2. Traitement de l'eau au point d'usage au domicile (500 ménages) 3.3. Promotion de construction de 1500 latrines ménagères avec un dispositif de lavage des mains 3.4. Promotion d'hygiène et des pratiques nutritionnelles dans la communauté 3.5. Construction de point d'eau et latrines scolaires (30 cabines) dans 6 écoles Résultat 4 4.1. Mise en place d'un système d'analyse et de suivi des risques de protection et des risques des activités WASH et FSL 4.2. Création et dynamisation de 10 Comités locaux de Protection 4.3. Sensibilisation sur la problématique VIH/SIDA aux groupements de femmes en partenariat avec l'Organisation de Femmes centrafricaines de Bria 4.4. Mise en place d'un système de gestion des plaintes et doléances pour connaitre le niveau de satisfaction des hommes, femmes, garçons et filles 22 oct-15 nov15 déc15 janv16 févr16 Mars -16 avr16 mai16 Aide Urgence bénéficiaires du projet 4.5. Collecte d'information et suivi des menaces de protection les plus graves auxquelles les populations de Bria sont exposées pour alimenter le plaidoyer humanitaire d’Oxfam au niveau national [INT] Plan de travail révisé en cas de changement après la proposition 23 Aide Urgence 4.5 Suivi, évaluation, audit et autres études 4.5.1 Suivi des activités (expliquer comment, par qui) Un système de Suivi, Evaluation, et Apprentissage (SEA) est développé selon les Normes Minimales d'Oxfam, et les normes de qualité des programmes. La qualité de cette mise en œuvre sera assurée à travers d'un suivi effectué par les équipes de terrain et avec le soutien technique de l'équipe SEA en capitale. Dans le cadre de ce système, un plan SEA sera élaboré, impliquant non seulement les équipes Oxfam, mais aussi les partenaires, les bénéficiaires, les services techniques locaux et les informateurs clés pour la collecte, l'analyse et l'utilisation des données. Les activités de monitoring viseront à assurer le suivi de l'impact de l'intervention et l'évolution du contexte afin de faire les ajustements nécessaires. Les équipes techniques seront chargées de vérifier la pertinence et les effets attendus aussi bien que les effets secondaires inattendus du projet. Des analyses de protection et de genre seront menées à différents stades du projet pour assurer le respect au principe Ne às nuire (en anglais «Do No Harm»). Les principales activités de suivi sont la mise en place d'un mécanisme de plaintes et de feedback par quartier et village (partagé avec les autres ONG in situ), mise en place d'un système d'alerte précoce sur la base communautaire/ménages afin de permettre une meilleure circulation de l'information sur la sécurité alimentaire et de fournir des données aux systèmes au niveau national (en coordination avec le Cluster Sécurité alimentaire), organisation de monitorings postdistribution, monitoring des marchés (prix et disponibilité des articles) et des exercices de leçons apprises Une évaluation finale externe sera menée a la fin de l'intervention afin de pour mesurer l'impact et la pertinence des activités, la mise en œuvre et ses difficultés, le rapport coûts/efficacité et la période de mise en œuvre par rapport à l'atteinte des objectifs. 4.5.2 Cochez les cases correspondant aux études qui seront éventuellement entreprises: Évaluation externe pendant l’action X Évaluation externe après l’action Audit externe pendant l’action X Audit externe après l’action Evaluation interne ou audit interne relatif à l'action 4.5.3 Autres études: Veuillez préciser: Quatre Monitoring Post Distribution seront menés : deux pour le volet appui alimentaire et deux pour le volet appui aux moyens d’existence. Pour le résultat EHA, deux enquêtes CAP (Connaissances, Attitudes et Pratiques seront menées). 5. QUESTIONS TRANSVERSALES 5.1 Veuillez décrire le niveau escompté de durabilité et/ou de connexité6. Le renforcement des capacités des services techniques permettront avoir des bases de données fiables pour une évaluation constante et l'analyse de la situation alimentaire et WASH. Sur la base de ces données, il serait possible d'envisager des stratégies d'action futures soit si une dégradation de la situation s'annonce, soit si des réponses de relèvement sont possibles. 5.2 Stratégie de continuité (liens entre l’aide d’urgence, la réhabilitation et le développement) La stratégie de sortie d’Oxfam s’appuiera sur le développement progressif des mécanismes pour encourager l'autonomie des bénéficiaires dans les domaines d'intervention. Avant tout Oxfam doit s’assurer que les efforts faits pour la stabilisation des moyens de subsistance des bénéficiaires soit durable en s’assurant que les conséquences de la crise de la RCA ont été entièrement résorbées, en tenant compte des faiblesses structurelles préexistantes de la zone d'intervention. Tout au long de 2015, la viabilité des stratégies d'intervention et de sortie sera développée en 6 La durabilité et la connexité sont des concepts similaires, qui sont utilisés pour garantir que les activités soient exécutées dans un contexte qui tient compte des problèmes à plus long terme et interconnectés. 24 Aide Urgence impliquant les bénéficiaires, les partenaires locaux, les autorités locales et les services techniques locaux. Oxfam élaborera un plan stratégique visant à accroître les capacités des services de l'Etat (ACDA, DRE, ANEA et services sociaux), des partenaires, des ONG locales ainsi que des communautés. Il est prévu que les associations et les groupes continuent de gérer les ressources, les services et les infrastructures au niveau local au-delà de la durée de ce programme. 5.3 Intégration (par exemple, réduction des risques de catastrophes, enfants, droits de l’homme, égalité des sexes, impact environnemental, autres à préciser) La crise actuelle ainsi que l'embargo sur les diamants ont sévèrement affecté les rôles des femmes et des hommes. Avec un nombre important d'hommes qui sont morts, qui ont rejoint les groupes armés, qui ont fui ou sont sans emploi, les rôles productifs des femmes et des hommes ont changé. Aujourd’hui les femmes ont augmenté leur rôle productif (petit commerce, agriculture) pour remplacer l'absence des hommes chefs de ménage et assurer l’accès à la nourriture, l'éducation et la santé des membres du ménage. Dans la zone d'intervention, les femmes ont peu de contrôle sur les ressources productives (terres, outils agricoles, semences), mais ont augmenté leur contrôle sur les ressources sociales (temps, liberté de mouvement à participer à des formations ou des réunions) car désormais elles sont chefs de ménage, et ont augmenté leur contrôle du processus de prise de décision au niveau des ménages. Le travail de l'Organisation des Femmes Centrafricaines (OFCA) est essentiel dans ce sens afin d'appuyer l'autonomisation des femmes à travers de la promotion des droits des femmes, les activités génératrices de revenu des femmes au profit des groupements de femmes, la sensibilisation au VIH / SIDA, etc. En ce qui concerne les activités en milieu scolaire, une approche « child to child » (filles et garçons) sera privilégiée. Les activités d’assainissement et hygiène en milieu scolaire s’appuieront sur la participation effective des filles et garçons, mais aussi des « brigades scolaires », des enseignants et des APE. Lors des activités de visibilité et information du projet, des messages, des images positives des femmes et leurs activités seront diffusées afin de doter plus de visibilité et valeur à leur rôle. Aussi dans la mesure du possible, l'équipe sera composée avec une représentation équitable d'hommes et femmes. 5.4 [INT] En cas de changements ou de problèmes à traiter, veuillez préciser 5.5 [FIN] En cas de changements ou de problèmes à traiter, veuillez préciser 6. MESURES DE SÉCURITÉ ET D’URGENCE 6.1 Mesures d’urgence (plan B/ mesures d’atténuation à prendre si les risques et hypothèses exposés dans le cadre logique se concrétisent) Risques Dégradation de la situation sécuritaire Mesures de mitigation Le principal risqué identifié provident de la présence de groupes armés illégaux, notamment les différentes factions ex-Seleka (voir 6.2.1 ci-dessous) se livrant à des activités de banditisme (rackets, braquages, meurtres). Un plan de sécurité pays a été développé par Oxfam et mis à jour de manière régulière afin de diminuer les risques pour notre personnel, biens et opérations. Oxfam met en œuvre de manière continuelle une évaluation des risques de façon à adapter 25 Aide Urgence rapidement ses mesures sécuritaires et opérationnelles. Oxfam RCA a depuis son ouverture un expert international référent en Sécurité, et dispose donc de capacités de gestion de la sécurité et des risques adéquates au niveau pays. Limitation de l’accès aux zones ciblées par le projet pour des raisons de sécurité Disfonctionnements du marché local Disponibilité limitée des capacités et des fournitures requises auprès des fournisseurs locaux vers les zones du projet, y compris le transport (fonctionnement des marchés / réparateurs de pompes / marchandises) Réticence des leaders communautaires et d'autres décideurs clés pour faciliter la mise en œuvre des activités du projet 6.2 En cas de dégradation des conditions de sécurité, Oxfam pourra décider d’une suspension temporaire des activités dans la zone / évacuation temporaire des équipes (cette prise de décision sera communiquée au gouvernement Belge le cas échéant) Des mesures de sécurité spécifiques sont en place pour les équipes d’Oxfam (communication, validation des déplacements dans les quartiers chaque matin par le référent Sécurité, etc). Afin d'accroître le soutien et la participation des communautés locales, Oxfam travaille avec des partenaires locaux, connus et respectés pour leurs réalisations passées dans la zone et qui ont un réseau large et solide de soutien au niveau local. Oxfam réalisera un suivi des prix et de la disponibilité des produits alimentaires et autres produits essentiels sur les marchés locaux. Dans le cas d’une augmentation importante des prix (accessibilité), de problème de disponibilité ou de difficultés dans la chaîne d’approvisionnement, des modalités d’intervention alternatives aux seraient considérées. Des discussions auront lieu avec les leaders locaux, traditionnels et religieux pour assurer la participation de la communauté dans la prise de décisions et les activités du projet. Aspects relatifs à la sécurité 6.2.1 Situation sur le terrain. Veuillez donner une brève description Depuis Novembre 2014, le nombre croissant d'ex-Seleka dans la ville de Bria et les luttes entre les différentes factions ex-Seleka, telles que la faction Front Populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC) de Kaga Bandoro, pour prendre le contrôle de la ville des mains du Rassemblement Patriotique pour le Renouveau de Centrafrique (RPRC), sont à l'origine d'un regain de tension et de la dégradation de la sécurité dans la zone. La sécurité demeure imprévisible et pourrait se détériorer davantage dans les mois à venir, après que la plupart des forces de police, les douaniers et les fonctionnaires de justice aient fui la ville en mars 2014 (les seuls fonctionnaires demeurant sur place ont été révoqués par le FPRC qui a pris le contrôle de la ville de Bria). La présence des forces MINUSCA et Sangaris et leurs activités réduites de patrouille (limitée à la ville de Bria), ne sont pas suffisants pour éviter les violations des droits des civils, et leur protection ou pour mettre fin à l'impunité des éléments ex-Seleka dans la région et en particulier dans la ville de Bria. La route de Bangui à Bria à un accès limité durant la saison des pluies et les conditions actuelles de sécurité (la criminalité et les combats entre Anti-Balakas, Ex-Seleka et forces internationales) empêchent les commerçants et les acteurs humanitaires d'emprunter les axes principaux. En septembre 2014, un camion Oxfam a été pillé près de Sibut sur son chemin à Bria. Cet incident à fortement impacté la mise en place de la base Oxfam à Bria ainsi que la mise en œuvre des activités nécessitant un approvisionnement en matériels et intrants provenant de la 26 Aide Urgence capitale. Depuis septembre 2014, cet axe routier connectant Bangui à l'est du pays a connu une augmentation sensible de braquage de véhicules (humanitaires et commerciaux). Ainsi, la sécurité dans la zone d'intervention reste précaire et volatile, et pourrait se détériorer davantage dans les mois suivants. Bien les agissements des forces ex-Seleka reste impuni, et que les services de justice et de police soient presque absents dans la zone, il convient de noter que l'absence de conflits interreligieux à Bria est un facteur positif. Le 10 février 2015, les forces françaises Sangaris ont fait une offensive contre la branche FPRC des ex-Seleka dans Bria. Suite à une matinée de confrontations, les ex-Seleka ont abandonné les bâtiments publics qu’ils occupaient et se sont retranchés à quelques kilomètres de Bria. Désormais seules les forces internationales (notamment la MINUSCA) ont repris le contrôle de la ville laissant un vide en ce qui concerne la gestion du quotidien et les cas mineurs de sécurité. Neuf jours plus tard, le préfet de la Haute Kotto ainsi que les 3 sous-préfets sont arrivés de Bangui afin de reprendre leurs postes et continuer le processus de l’organisation des « consultations populaires à la base »7 dans la zone en vue du Forum de Bangui pour le dialogue national pour la paix et la réconciliation en RCA. 6.2.2 Un protocole de sécurité spécifique a-t-il été établi pour cette action? Oui Non Procédures standard X Si oui, précisez: 6.2.3 Le personnel sur le terrain et les expatriés ont-ils reçu des informations et une formation concernant ces procédures? Oui X Non 6.3 [INT] En cas de changements ou de problèmes à traiter, veuillez préciser 6.4 [FIN] En cas de changements ou de problèmes à traiter, veuillez préciser 7. COORDINATION SUR LE TERRAIN 7.1 Coordination sur le terrain (veuillez indiquer la participation de l’Organisation humanitaire aux mécanismes de coordination avec d’autres parties prenantes, tels que les "clusters", les ONG, les agences des Nations unies, autres (à spécifier), ainsi que les liens avec la procédure d’appel consolidée, si nécessaire) Les autres acteurs humanitaires présents dans la zone d'intervention sont IMC, COOPI et MSFFrance. Des réunions de coordination terrain entre Oxfam et ces ONG sont organisées régulièrement, afin de discuter de thèmes liés à la sécurité, la mise en œuvre coordonnée des activités ou de tout autre thème pertinent. Au niveau national, Oxfam est un membre actif des Clusters WASH, Sécurité alimentaire, Moyens de Subsistance et de Stabilisation de Communautés, Protection, Genre et Coordination et Gestion des Camps (CCCM). Oxfam échange régulièrement des informations avec l'UNICEF, le PAM, la FAO, le HCR et d'autres agences des nations Unies. Toutes les informations recueillies, les leçons apprises et l'expertise technique sont régulièrement partagées avec le système des Nations Unies et les acteurs humanitaires de la RCA. 7.2 Autorités nationales et locales (relations établies, autorisations, coordination) Oxfam travaille en étroite collaboration avec les services techniques locaux tells que l'Agence Centrafricaine pour le Développement de l’Agriculture (ACDA), le Service de l’Elevage, l’Action Sociale et les associations nationales telles que la Fédération Nationale des Eleveurs de la 7 Ces consultations populaires découlent du Forum de Brazzaville, et l’accord de cessation des hostilités signé en Juillet 23, 2014, et ont pour but de recueillir les thèmes de discussions et les propositions de participation pour le forum de réconciliation nationale 27 Aide Urgence Centrafrique (FNEC), et est en constante communication avec les autorités locales, leaders religieux et personnes clés de la zone. Il est à noter que l'ANEA (Agence Nationale de l'Eau et l'Assainissement) n'est pas présente sur la zone d'intervention. 7.3 Eventuelle coordination avec la représentation diplomatique belge Oxfam coordonnera avec la représentation Belge dans la région sur l’organisation des missions de visite terrain, si les conditions sécuritaires le permettent. La représentation Belge sera conviée à tout évènement ou réunion organisée avec d’autres bailleurs et en lien avec le présent projet. 7.4 [INT] En cas de changements ou de problèmes de coordination, veuillez préciser 7.5 [FIN] En cas de changements ou de problèmes de coordination, veuillez préciser 8. PARTENAIRES DE MISE EN ŒUVRE 8.1 Nom et adresse du ou des partenaires de mise en œuvre L'Organisation des Femmes Centrafricaines (OFCA), Bria 8.2 Statut des partenaires de mise en œuvre (par exemple: ONG, autorités locales, etc.) et rôle joué par eux L’OFCA est présente à Bria et travail notamment dans la sensibilisation des femmes aux problématiques du VIH, l'appui aux moyens d'Existence (AGR) au profit des groupements de femmes. Oxfam souhaite créer des synergies avec cet acteur déjà actif dans la ville de Bria. Cette organisation sera appuyée pour faciliter le ciblage des groupes vulnérables et faciliter la formation et sensibilisation des femmes bénéficiaires. 8.3 Type de relation avec le ou les partenaires de mise en œuvre et les rapports attendus de la part du partenaire de mise en œuvre Oxfam favorise autant que possible l'identification de partenaires locaux et investi dans la formation et renforcement des capacités pour faciliter le suivi des activités et de leurs résultats à la fin de l'intervention.Dans ce cadre, l'appui concernera les aspects techniques et programmatiques (formations des membres de l'organisation) et certains aspects liés aux services suport qui seront prioritaires au terme du processus d'évaluation standard du partenaire selon de guideline Oxfam 8.4 8.5 [INT] [FIN] En cas de changements, veuillez préciser En cas de changements, veuillez préciser 9. ACTIVITÉS DE COMMUNICATION, DE VISIBILITÉ ET D’INFORMATION 9.1 Activités de communication programmées Les activités de visibilité et communication standard seront mises en œuvre lors de l’exécution de ce projet et l’ensemble des communications qu’Oxfam effectuera autour du projet mentionneront le financement obtenu de l’Etat Belge. Ces communications viseront à porter à la connaissance du public l’implication de l’Etat Belge dans le relèvement de la RCA. Le public visé sera composé des représentants de l’Etat Centrafricain, des autorités municipales et de quartier de la ville de Bangui (organisation d’une session d’information sur le projet durant les premières semaines du projet), les populations bénéficiaires locales (réunions de présentation du projet aux bénéficiaires, puis des résultats finaux), et enfin les populations européennes (presse, reportages, publications sur les sites web Oxfam). Oxfam fera parvenir un bref communiqué de presse, en début d’intervention qui pourrait être posté sur le site internet de la DGD communiquera et envoyé à la presse Belge ainsi que sur les sites d’Oxfam en Espagne et en Belgique. 28 Aide Urgence 9.2 Visibilité sur les équipements durables, les fournitures principales, ainsi que sur le lieu du projet Tous les équipements durables, notamment les infrastructures en eau, utilisés dans le cadre de ce projet porteront le logo de l’Etat Belge. Ce logo, ainsi qu’une mention de l’état belge comme bailleur du fonds, seront également visibles sur divers supports de visibilité produit dans le cadre du projet tels que des banderoles affichées durant les évènements de sensibilisation, de distribution, des t-shirts, etc. 9.3 Activités de publication prévues Aucune activité de publication n’est prévue à ce stade. 9.4 9.5 [INT] [FIN] En cas de changements, veuillez préciser Rapport sur les activités pertinentes 10. RESSOURCES HUMAINES 10.1 Veuillez indiquer les chiffres globaux par fonction et par statut Fonction Statut 8 Nombre de personnes Nombre d’hommes/ mois dans le projet Remarques (% budgétisé sur DGD) Field Manager BRIA Expatrié 1 12 80% WASH Officer BRIA Expatrié 1 12 80% EFSVL Officer BRIA Expatrié 1 12 100% Humanitarian Program Manager Expatrié 1 12 17% Security Manager Expatrié 1 12 17% WASH Manager Expatrié 1 12 25% EFSVL Manager Expatrié 1 12 42% Finance Officer Expatrié 1 12 25% Logistics Manager Expatrié 1 12 17% Log Officer Expatrié 1 12 25% Protection & Gender Manager Expatrié 1 12 42% HR Manager Expatrié 1 12 17% Advocacy Manager Expatrié 1 12 42% MEAL Manager Expatrié 1 12 42% Officier WASH PHE Bria, BRIA Local 1 12 80% Officier WASH PHP Bria, BRIA Local 1 12 80% Assistant WASH PHE BRIA Local 2 12 80% Assistant WASH PHP BRIA Local 2 12 80% Officer EFSL BRIA Local 1 12 100% Assistant EFSVL BRIA Local 2 12 100% Superviseurs/enquêteurs EFSVL BRIA Local 5 12 100% Protection Officer BRIA Local 1 12 100% Mobilisateurs Communautaires en Protection BRIA Local 5 9 100% 8 Expatriés, personnel local, personnel du partenaire de mise en œuvre,… 29 Aide Urgence Officier Log et Securité BRIA Local 1 12 100% Assistant logistique Bria BRIA Local 1 12 100% Magasinier Bria BRIA Local 1 12 100% Opérateur radio BRIA Local 1 12 80% Chauffeur BRIA Local 1 10 100% Officier Finances et Administration BRIA Local 1 12 100% Assistant RH et Administration BRIA Local 1 12 80% Cuisinier / Ménage BRIA Local 2 12 80% Protection Assistant BRIA Local 1 12 25% Logistique Coordination Local 2 12 34% Admin & Finances Coordination Local 2 12 34% Officier MEAL Coordination Local 1 12 42% 10.2 [INT] En cas de changements, veuillez préciser 10.3 [FIN] En cas de changements, veuillez préciser 11. INFORMATIONS ADMINISTRATIVES 11.1 Nom et titre du représentant légal signant la convention Sophie Englebienne - Directeur du Programme Sud 11.2 Nom, numéro de téléphone, adresse e-mail et titre de la (des) personne(s) chargée(s) de la gestion administrative du dossier Pieter De Schepper Chef de Service – Aide Humanitaire, Oxfam-Solidarité 60 Rue de Quatre Vents, 1080 Bruxelles, Belgique Tel +32 2 501 67 40 Fax +32 2 511 89 19 [email protected] 11.3 Nom, numéro de téléphone et de fax et adresse e-mail du représentant dans la zone d’intervention Ferran Puig Abos Oxfam - Directeur Pays RCA Bureau Oxfam RCA SICA II – parallèle avenue Boganda (derrière la Fédération de Scoutisme) Bangui - RCA Tel +236 72 68 01 68 [email protected] 11.4 Compte bancaire Le compte bancaire spécifique sera communiqué lors de la validation de la proposition. Nom de la banque: […] Adresse de l’agence: […] Désignation précise du titulaire du compte: […] Numéro de compte complet (y compris code(s) bancaire(s)): […] Code IBAN: […] Code SWIFT: […] 30 Aide Urgence 12. APERCU FINANCIER DE L'ACTION L'utilisation des crédits octroyés dans le cadre du financement spécifique devront respecter les modalités reprises dans l'Arrêté Royal du 19/04/2014: Le budget soumis devra être un budget axé sur les résultats Période Code Projet Programme d’urgence, BRIA, RCA 01/06/2015-31/05/2016 Financement Code analytique Oxfam S1 S10 S12 S19 S2 S20 S21 S22 S23 S24 S3 S30 S4 S40 S41 S43 S44 S5 S50 S51 S6 S60 S7 S70 S72 OX Libellé Biens et services délivrés aux bénéficiaires Biens et services liés à la sécurité alimentaire Biens et services liés à l'eau et l'assainissement Autres (ie Biens et services liés aux thèmes transversaux -genre, protection, développement durable, etc-) Coûts de fonctionnement Transport local et coûts de location de véhicules Transport international Coûts des véhicules Coûts du bureau Coûts de communication, internet, téléphone, courrier Coûts d'équipement Equipement durable (> 500 EUR) Coûts du personnel Salaires staff expatrié (Oxfam) Salaires staff local (Oxfam + partenaire) Dépenses de formation (Oxfam et partenaire) Autres (assurence, dépenses médicales…) Coûts de sous-traitance et de consultance Etude / évaluation Audit Visibilité et Communication Visibilité Autres coûts Frais bancaires et de transfert Frais de mission du siège Coût total EUR Ratio Bailleur 1 50% € € € 950.729 496.537 420.537 € 33.655 € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € € 276.372 144.083 28.983 14.412 61.247 27.647 74.597 74.597 466.460 235.033 155.588 7.394 68.445 20.000 8.000 12.000 3.811 3.811 8.979 137 8.842 Total coûts directs € 1.800.948 Coûts administratifs € 99.052 5% Total des coûts de l'action € 1.900.000 100% 950.729 496.537 420.537 0 0 0 € 33.655 0 276.372 144.083 28.983 14.412 61.247 27.647 74.597 74.597 466.460 235.033 155.588 7.394 68.445 20.000 8.000 12.000 3.811 3.811 8.979 137 8.842 0 0 0 € € 25% 12% 8% Bailleur 2 € € 15% 4% Répartition par résultat € € € € € € € 1% 0% 0% € R1 % R2 % 32% R3 % 20% R4 % 44% R1 EUR 4% € R2 EUR 302.114 302.114 € R3 194.423 194.423 100% 420.537 € 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 21% 21% 21% 21% 21% 21% 21% 21% 20% 20% 17% 21% 19% 21% 21% 21% 21% 21% 21% 21% 21% 45% 45% 45% 45% 45% 45% 45% 45% 39% 40% 46% 45% 42% 45% 45% 45% 45% 45% 45% 45% 45% 1.800.948 0 63% 42% 99.052 0 63% 42% 1.900.000 0 31% 20% 0 0 0 0 31 3% 3% 3% 3% 3% 3% 3% 3% 10% 10% 11% 3% 10% 3% 3% 3% 3% 3% 3% 3% 3% 33.655 420.537 100% 32% 32% 32% 32% 32% 32% 32% 32% 30% 30% 26% 32% 29% 32% 32% 32% 32% 32% 32% 32% 32% R4 EUR EUR € € € € € € € € € € € € € € € € € € 74.728 33.043 € 9.133 € 4.541 19.299 € 8.712 € 23.506 € 23.506 € 140.781 € 71.100 € 47.328 € 2.330 € 20.023 € 6.302 € 2.521 € 3.781 € 1.201 € 1.201 € 2.829 € 43 € 2.786 € 54.898 27.400 6.024 2.996 12.731 5.747 15.506 15.506 93.364 47.128 31.425 1.537 13.274 4.157 1.663 2.494 792 792 1.866 29 1.838 89% 3% € 551.461 € 89% 3% € 44% 5% € € € 33.655 € € € € € € € € € € € € € € € € € 141.190 82.058 12.955 6.442 27.377 12.358 33.344 33.344 183.593 94.239 57.470 3.305 28.578 8.940 3.576 5.364 1.704 1.704 4.014 61 3.952 € € € € € € € € € € € € € € € € € 5.556 1.581 871 433 1.840 831 2.241 2.241 48.722 22.565 19.364 222 6.570 601 240 361 115 115 270 4 266 91.160 € € € € 365.006 € 793.322 € € 20.589 € 44.276 € 2.976 582.673 € 385.594 € 837.597 € 94.136 31.212 Aide Urgence 13. RAPPORTS D'EXECUTION ET RAPPORTS FINAUX Ces rapports devront respecter les modalités de l'AR du 19/04/2014. ================================== 32