islande : ultima thule

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islande : ultima thule
14, rue Aimé Collomb 69003 LYON
Tel 04 37 48 49 90 fax 04 78 60 19 94
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ISLANDE : ULTIMA THULE
A travers les Hauts Plateaux de lʹIntérieur
Trek dʹexploration au coeur de lʹIslande secrète
LʹIslande : la réputation de cette grande île située au septentrion de notre vieux continent nʹest plus à faire ! Et
parce quʹelle se trouve à peine plus de 3 heures de vol des grandes capitales européennes, on se rend bientôt sur
cette Terre de Glace comme lʹon part au Caire ou à Dublin. Le temps dʹun week-end ou dʹune courte semaine...
Pour ses geysers, ses cascades, son Blue Lagoon, les nuits trépidantes et branchées de sa capitale ou bien encore
les couleurs extravagantes dʹun Landmannalaugar devenant parfois trop fréquenté.
Mais cette beauté sauvage et indomptable, cette île résolument et démesurément Nature mérite mieux que
cela. Beaucoup mieux même...
Fidèle à notre esprit vagabond et à notre farouche volonté de rester à lʹécart des sentiers battus et des lieux
communs de « lʹaventure » contemporaine et consumériste, nous vous proposons « dʹembarquer » avec nous
pour un voyage hors norme, en dehors du temps et en marge du monde.
Un trek dʹexception, un cheminement au coeur de lʹIslande la plus secrète, une exploration unique en son
genre aux confins des glaces du Vatnajökull et des Hauts Plateaux de lʹIntérieur... une immersion dans ce
« Wilderness », la plus totale !
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Points forts :
Un trek exploratoire unique en son genre : en totale autonomie, loin des sentiers battus de lʹIslande. Pour ceux
que les fortes émotions et lʹaventure réelle ne rebutent pas !
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LʹIslande, cʹest la nature à lʹétat pur associé au dépaysement des régions volcaniques et glaciaires. A 3 heures
de vol de Paris, un des derniers espaces européens vraiment sauvages.
Un concentré des richesses naturelles des Hauts Plateaux de lʹIntérieur et de la côte Sud : les plus grandes
calottes et langues glaciaires dʹEurope, le point culminant de lʹIslande, le plus vaste « sandur » du monde,
des sources dʹeaux chaudes, dʹinnombrables volcans, dʹimmenses coulées de lave chaotiques, des lacs, des
rivières, des glaciers, des montagnes quasiment jamais fréquentées. Un milieu naturel dʹune extrême variété,
des paysages hallucinants !!!
Une grande traversée de la ride active, du centre du pays jusquʹà la côte sud-est.
Voyage guidé par Michael Charavin, 34 ans.
Profession : Accompagnateur en montagne, guide naturaliste, photographe.
Passionné par les régions lointaines à caractère inhospitalier. A pied ou en kayak de mer, du Spitzberg aux îles
Kerguelen en passant par lʹAlaska, il sillonne inlassablement les régions polaires depuis une dizaine d’années.
Son dada : La recherche dʹune immersion prolongée dans une nature sans compromis, les grandes traversées
hivernales, autonomes et engagées. Ne compte plus les mois passés sur ses skis à parcourir les territoires glacés
du Nord.
Positionnement du voyage d’exploration :
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Le pourquoi de ce voyage hors norme sur les Hauts Plateaux de lʹIntérieur
Guðmundur Thorsson - essayiste islandais - a écrit, dans le magnifique livre « Lost in Iceland », les phrases
suivantes :
« La nation islandaise est lʹune des dernières dʹEurope à disposer, malgré les effets des temps modernes, dʹune
nature autonome – cʹest à dire une nature qui semble dotée dʹune farouche volonté à part entière, indépendante
de celles des humains, une nature que les hommes nʹont pas réussi à domestiquer... »
L’Islande, immense petit pays, est la plus grande île volcanique du monde.
Beaucoup plus vaste que ce que lʹon imagine à première vue. La beauté est partout et il faudrait y séjourner des
mois, des années, pour avoir un aperçu global des richesses naturelles de ce pays. Notre credo nʹest pas de vous
proposer une visite des sites les plus convoiter, ni même de randonner sur les itinéraires devenus les grands
classiques du trek en Islande.
En vous proposant cet itinéraire hors norme, notre objectif est double :
- Privilégier la découverte en profondeur dʹun secteur de lʹIslande et lʹimmersion progressive au sein dʹun
environnement naturel extraordinaire
- Vous inviter à vivre une aventure réelle où lʹengagement nʹest pas un vain mot, dans une région où il nʹy a ni
sentiers pour cheminer ni ponts pour enjamber les torrents et les fleuves, dans une contrée très sauvage régie par
dʹautres lois que celles des régions habitées.
Notre métier et notre souhait farouche dʹéviter les sentiers battus ont finis par nous rendre familières les
destinations les plus sauvages des hautes latitudes – côte Est du Groenland, Patagonie, Alaska, Kerguelen,
Spitzberg... pour nʹen citer que quelques unes.
Au cours dʹune reconnaissance récente faîte vers les territoires qui jouxtent la bordure sud de lʹimmense calotte
glaciaire du Vatnajökull nous avons été séduits bien au-delà de nos attentes. Aussi nous a-t-il parut essentiel de
vous proposer de découvrir avec nous cette terra incognita que sont les Hauts Plateaux de lʹIntérieur.
Guðmundur Thorsson, encore lui, résume parfaitement les sentiments qui émanent de ces contrées oubliées de
tous :
« La splendeur de ces immensités sauvages, où lʹhomme nʹest plus quʹun corps étranger minuscule, est unique au
monde ». Il ajoute : « Dans les siècles passés, quand les gens connaissaient peu le pays, ils inventaient des
histoires de hors-la-loi menant joyeuse vie dans de vertes vallées perdues, sans oublier les génies tutélaires
censés résider dans les montagnes. Nombreux sont ceux qui, aujourdʹhui encore, redoutent dʹaller sʹaventurer
dans un tel pays et de dévoiler le mystère qui plane toujours sur les Plateaux de lʹIntérieur. Certains disent même
que cʹest là que bat le coeur du pays ».
Vous avez déjà une bonne expérience du trek, en Himalaya, en Amérique du Sud ou dans dʹautres contrées
nordiques ; ou vous êtes un sportif confirmé que les efforts ne rebutent pas. Et dans tous les cas, vous êtes attirés
par les grands espaces sauvages, une réelle envie de sortir des chemins balisés et de vivre une aventure unique...
Alors ce séjour est pour vous !
ITINERAIRE :
Jour 1 : France – Islande
Départ de Paris Charles de Gaulle pour une arrivée à lʹaéroport international de Keflavík. Transfert en bus vers
Reykjavík. La large route 41 qui relie lʹaéroport à la capitale islandaise traverse les immenses champs de lave de
la péninsule de Reykjanes... lʹoccasion dʹune première immersion sur ces terres du Nord modelées par un
volcanisme omniprésent. Court transfert du terminal de bus de Reykjavík vers notre auberge, située à 5 minutes
de marche du centre ville.
Nous mettrons à profit la fin dʹaprès-midi et la soirée pour faire le point complet sur le déroulement du séjour et
sur le matériel embarqué. Nous clôtureront cette première journée par un repas pris en ville et feront, pourquoi
pas, un petit détour par lʹun des innombrables pubs de la cité.
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Attention, il est à noter que tous les participants devront partir de Paris CDG le même jour pour des raisons
de partage de poids au départ de France.
Jour 2 :
En début de matinée, nous embarquons à bord dʹun bus 4x4 (!) qui dessert quotidiennement la piste nord de la
région Fjallabak (textuellement ʺderrière les montagnesʺ).
Nous traversons dans un premier temps les petits monts volcaniques et les coulées de laves qui occupent
lʹextrémité orientale de la péninsule de Reykjanes (le site géothermique dʹHengill, situé à proximité de la route n°
1 et dʹoù sʹéchappent dʹépaisses volutes de vapeur dʹeau, sert à lʹalimentation en eau de chauffage de la capitale).
Puis nous continuons à travers les grandes prairies et landes du sud baignées par les eaux glaciaires de puissants
fleuves comme la Hvítá et Thjórsá, de loin la campagne la plus habitée car la plus hospitalière d’Islande !
Alors que la silhouette du Mont Hekla se fait de plus en plus imposante à lʹest (avec une éruption par décennie,
lʹHekla nʹest pas moins que le plus actif des volcans islandais...), la route asphaltée laisse soudainement place à
une piste. Signe évident qu nous pénétrons dés lors dans la région des Hauts Plateaux de lʹIntérieur et que nous
quittons, ce faisant et définitivement, le monde des hommes pour sʹimmiscer dans celui dʹune nature toute
puissante...
Lacs et lagunes, coulées de laves et déserts de sable noir se partagent un territoire immense jusquʹaux portes du
massif de landmannalaugar, superbe site aux couleurs contrastées et à lʹactivité volcanique intense.
Nous y faisons une pause, le temps de se restaurer et de jouir du bonheur rare dʹun bain dans les eaux
naturellement chaudes dʹune rivière née de la coulée de lave Laugahraun.
En début dʹaprès-midi, nous quittons le dernier endroit fréquenté de notre voyage et nous repartons, toujours en
bus, et toujours plus loin vers lʹintérieur, entre collines couvertes de mousses et lacs opalescents, en bordure dʹun
large bassin alluvial occupé par les eaux glaciaires de la rivière Tungnaá.
Vers 16 heures, après un énième franchissement de gué, le bus nous dépose sur la berge dʹune rivière aux eaux
limpides et poissonneuse : la Nyrðriófæra.
Nous débutons notre périple par une courte remontée (1 heure de marche environ) au creux de la Vallée Eldgjá
et montons le camp dans le cadre enchanteur de la magnifique cascade Ofærufoss, haute de quelques 70 mètres...
Nuit sous tente.
Jour 3 :
En cette première véritable journée de randonnée, nous cheminons dans la partie nord-est de la gorge de Eldgjá
(ʺ la Faille de Feuʺ). Cette déchirure de l’écorce terrestre, dont la largeur varie d’un à deux mètres jusqu’à plus de
500 m, profonde ici dʹenviron 300 m, court sur quelques 70 km. Elle résulte d’un gigantesque cataclysme qui se
déclencha au dixième siècle. Eldgja est de loin la plus grande faille éruptive à la surface de notre planète. En
quelques endroits, des dépôts de minéraux de fer oxydés donnent une couleur rouille à la roche, tranchant sur
l’épais vert bronze des mousses.
En sʹélevant sur les pentes sud du Gjátindur (935 m) si la météo nous est favorable, ou depuis la corniche
rocheuse qui domine la lèvre orientale de la faille, on embrasse du regard toute la vallée. On comprend dés lors
aisément que lʹon se trouve là en plein sur la ride médio atlantique, la zone de séparation entre les plaques
américaine et eurasienne... De quoi ramener notre petite personne et ses ambitions à sa juste dimension :
minuscule, pour ne pas dire inexistante ! Et ce nʹest là que la première leçon de cette nature primordiale
islandaise et chaque journée nous amène son lot quotidien dʹétonnements...
Nuit sous tente mais sur les hauteurs (afin de profiter des lumières rasantes du mois d’août sur la région du
volcan Laki) si le temps est au beau ; au sympathique petit refuge de Skælingar, en bordure de la rivière Skaftá,
au milieu dʹun étonnant décor basaltique... dans le cas contraire.
Jour 4 :
Nous continuons de faire cap au nord, par un enchaînement de collines et de vallons, avec pour ligne directrice la
Skaftá ; cette énorme rivière né des eaux de fonte dʹune imposante langue glaciaire du Vatnajökull : le
Skaftárjökull.
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Alors quʹun vague sentiment dʹétourdissement nous prend à la vue des immensités désertiques des Hauts
Plateaux de lʹIntérieur la beauté nous submerge de toutes parts : Ce sont bien les contours de la calotte glaciaire
du Vatnajökull que lʹon distingue au nord, et lʹocéan Atlantique, là-bas au sud-est ! Tout autour ce n’est
qu’enchevêtrement de collines aux formes arrondies, dessins géométriques des zones érodées, sillons creusés par
les eaux de ruissellement, couverture de mousse vert luminescent qui tranchent sur le noir profond des tufs
volcaniques...
Combes, petits cols, canyons, sommets découpés du Grettir et de lʹUxatindar, lacs et gorges étroites où sʹécoulent
des eaux claires : plaisir dʹun cheminement haut en couleur et en diversité ! Mais le clou du spectacle, cʹest bien
lʹétroite gorge que sʹest taillée la rivière Skafta au pied de la coulée de lave Kambagigar : le grondement sourd et
la puissance de son flot limoneux contrastent avec la sereine vitalité des mousses (toujours ces verts
incroyables...) qui recouvrent les rives.
Etape au superbe petit refuge de Sveinstindur... où, dans un décor de début du monde, nous prenons nos
quartiers pour 2 nuits consécutives.
Jour 5 :
Délestés de nos affaires de bivouac, nous consacrons cette journée à la découverte des alentours : les rives et les
méandres sablonneux de la Skaftá aux abords du refuge , mais aussi et surtout lʹascension (très accessible) des
1089 m du Sveinstindur ; au sommet duquel le regard embrasse la totalité du lac Langisjór (ʺla longue merʺ),
lʹextraordinairement complexité du bassin alluvial de la Skaftá dans sa partie amont, ainsi que les glaces du
Vatnajökull, quelques 30 km plus au nord. Si la météo est avec nous, nous explorons plus avant les versants
moussus des montagnes Fögrufjöll (« les Belles Montagnes »).
Le Langisjór, lac étroit mais pourtant conséquent avec ses 30 km de longueur est tellement isolé au milieu des
montagnes qu’il ne fut découvert quʹen 1858. Aujourdʹhui encore, cette contrée, à peine accessible par une piste
difficile, reste peu fréquentée.
Et plus nous progresserons en direction du géant Vatnajökull, plus il deviendra improbable de croiser nos
semblables...
Nuit au refuge de Sveinstindur.
Jour 6 :
Ce matin, notre exploration prend un virage décisif, tant en matière de cap (qui vire désormais à lʹest-nord-est)
quʹen terme dʹisolement et dʹengagement : la rive gauche de la haute vallée de la Skaftá est probablement lʹune
des régions les plus secrètes et les plus inaccessibles dʹIslande : Le ʺWildernessʺ (entendez par là une nature
vierge et sauvage) comme il en existe nulle part ailleurs en Europe sinon quʹen de rares coins de Scandinavie...Et
pour concrétiser cette entrée dans le domaine de lʹaventure et de lʹexploration à proprement parlé, nous nous
attaquons au franchissement dʹun premier obstacle sérieux : la Skaftá (une des plus grosses rivières du sud-est du
pays) par une traversée en tyrolienne suspendu au-dessus du flot bouillonnant. Ceux qui regardaient jusque-là
les participants du raid Gauloise comme des aventuriers héroïques, cʹest à votre tour de jouer maintenant !
En changeant de rive, on change également de paysages. Ceux que nous traversons maintenant sont diablement
esthétiques, démesurés et totalement déconcertant : progresser à travers dʹimmenses coulées de laves pour le
moins chaotiques, parfois recouvertes dʹune épaisseur considérable de mousses dʹun vert quasi fluorescent, nʹest
pas des plus banal et pas toujours non plus des plus évident (on est là comme sur un glacier, et il faut faire
attention à ne pas passer à travers un pont de... mousse). Mais quel régal pour lʹoeil, quelle jouissance des sens !
Mais le clou du spectacle est évidemment le Lakagigar : une rangée de 135 petits cratères faits de scories et de
cendres, hauts de 100 à 200 m - certains dʹentre eux accueillant même en leur sein un petit lac cristallin - , tous
allignés le long dʹune faille longue de 25 km. Formes éruptives, cratères au bouches béantes, planchers de lave
qui semblent sʹêtre figé dans un ultime mouvement convulsif, tout ici témoigne du caractère catastrophique de ce
que fut lʹéruption historique de 1783. La faille du Laki vomit la plus grande quantité de lave jamais émise au
monde dans les temps historiques, entraînant la mort de 240 000 animaux domestiques dans une premier temps,
puis du quart de la population islandaise du fait de la famine et des maladies,...
Nuit au petit refuge de Blængur.
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Jour 7 :
Pour reprendre le jargon des grimpeurs, cette journée est probablement le cru de ce trek exceptionnel, autrement
dit le passage clé : après avoir traversé la partie supérieure de la coulée dʹEldhraun (ʺla lave du feuʺ) et longer les
lacs de Fremri-Eyrar, il nous faut franchir les différents bras de la rivière Hverfisfljót ; Cette dernière est
considérablement grossit par les eaux de fontes du Siðujökull, énorme glacier émissaire de la calotte du
Vatnajökull.
Ces traversées à gué qui, selon les circonstances (fonte importante ou pluie récente), peuvent sʹeffectuer avec de
lʹeau jusquʹà la taille, se déroulent sur fond de paysages glaciaires, au coeur de lʹun des secteurs les plus
inaccessibles dʹIslande. Instants forts en émotion, moments dʹune densité unique, où le temps semble suspendre
son court... Démonstration, une fois encore, que la nature islandaise est restée telle quʹà son premier jour, brute et
sans concession, libre et étonnamment sauvage. Démonstration que lʹexploration que nous vous proposons nʹest
pas une expérience fade et aseptisée... que lʹAventure nʹa rien ici dʹun terme galvaudé...
Bivouac à lʹabri des monts Rauðholar « les monticules rouges » (qui tirent leur nom de leur teinte rougeâtre), à
quelques encablures des glaces du Siðujökull.
Jour 8 :
Pour cette huitième étape, un choix sʹoffre à nous :
Ou la météo clémente des derniers jours nous garantie un débit modéré des torrents glaciaires et nous optons
pour la traversée, dans un décor de fin du monde, des rivières Eiríksfellsá et Brunná qui sʹécoulent en bordure –
et parfois au sein même - de la longue coulée de Núpahraun avant de basculer sur le bassin versant de la
Fossahraun (ʺla Coulée des Cascadesʺ) qui reçoit aussi les eaux dʹune autre grosse rivière glaciaire, la Djúpá.
Ou les niveaux dʹeau trop importants rendant les traversées impossibles et il nous faut alors grimper sur la
bordure du glacier Siðujökull pour sʹaffranchir des quelques kilomètres qui nous séparent encore du col
Langasker.
Le front des glaciers islandais se trouvant généralement à faible altitude, les neiges hivernales disparaissent avec
l’été. Cette option permet à chacun de faire ses premiers pas sur les glaces grises et peu pentues du géant
Vatnajökull.
Bivouac aux confins de la terre et du glacier Siðujökull, sous lʹétonnante silhouette du Geirvörtur, piton
basaltique sorti dʹun océan de glace.
Jour 9 :
Le bassin versant de la rivière Núpsá est en quelque sorte une enclave montagneuse prises entre les deux langues
glaciaires majeures que sont le Siðujokull et le Skeiðarárjokull. Et aussi paradoxal que cela puisse paraître, il en
résulte un effet protecteur non négligeable et un microclimat étonnant. Nous verrons donc pour la première fois
depuis le début de notre exploration un joli bois de bouleaux nains et pourrons constater la présence dʹune
avifaune (grives, traquets, troglodytes, bécassines des marais...) quasi absente par ailleurs des Hauts Plateaux de
lʹIntérieur.
Très isolée et donc très peu visitée, cette enclave au sein des glaces est aussi une zone géothermique dite ʺde
basse températureʺ et compte quelques petites sources dʹeau chaude que nous ne manquerons pas de
rechercher… pour un bain régénérateur !
Nous installerons le bivouac à proximité de la lagune glaciaire de Grænalón (ʺla lagune verteʺ) : située en
bordure du glacier Skeiðarárjökull, elle est le réceptacle dʹune partie de ses glaces ; dʹoù la présence de gros
glaçons qui dérivent à la surface du lac au gré des vents dominants... Impression de se retrouver transporter
quelques centaines de kilomètres plus au nord, au coeur de lʹArctique !
Jour 10 :
Nous consacrons cette journée à la traversée du Skeiðarárjökull, la plus grande langue de glace dʹEurope ! , ellemême issue de lʹimmense Vatnajökull : dʹune superficie de 8400 km2 et recouvrant à lui seul 8 % du territoire
islandais, ce dernier constitue incontestablement, lui aussi, la plus importante calotte glaciaire européenne.
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Cʹest au front même du Skeiðarárjökull que se produit, en novembre 1996, une crue cataclysmique dʹune
ampleur sans précédent : lʹorigine en fut lʹéruption d’une faille sous glaciaire qui remplis rapidement les
Grímsvötn, une vaste caldera située sous les glaces de l’énorme calotte du Vatnajökull. C’était la première fois
que l’on pouvait observer une éruption sous glaciaire à ciel ouvert ayant réussi à percé plus de 1000 m
d’épaisseur de glace.
Une masse mesurable d’eau de fonte évalué à 9km3 (9 milliards de m3) été perchée à quelques 1000 m d’altitude
au cœur du gigantesque glacier. Cette masse d’eau a mis un mois à trouver son chemin sous plus de 800m
d’épaisseur de glace et 60 km de distance. Quand le front du glacier céda brusquement, en quelques secondes la
rivière Skeiðará, atteint alors le chiffre faramineux de 50 000 m3 / seconde, soufflant sur son passage la route
circulaire, les ponts et la ligne électrique qui traversent le désert côtier.… En deux jours, 9 milliard de m3 d’eau
limoneuse laissèrent sur la côte, soudainement agrandie, quelques 185 millions de tonnes de sédiments et des
milliers d’iceberg échoués sur la boue noire et qui mirent plusieurs mois à disparaître.
Ce type de crue dévastatrice est appelé ʺjokulhlaupʺ en islandais et est généralement décrit sous le terme de
ʺlaharʺ en français.
Mais rien de tout cela nʹest plus visible aujourd’hui, ni sur le désert noir, ni sur le glacier même, et sa pente
relativement douce, ainsi que sa faible altitude (le front glaciaire est à peine à plus de 100 m de hauteur) rendent
son franchissement possible. Traversée dʹune douzaine de kilomètres que nous effectuons entre la lagune
glaciaire de Grænalón et celles situées en rive est du glacier, au creux dʹune vallée minérale, la Morsardalur.
Bivouac en bordure du glacier, sur les versants de la vallée Norðudalur.
Jour 11 :
Lʹascension des crêtes Kjósareggjar qui culminent à plus de 1100 m dʹaltitude permet de découvrir les beautés
cachées du massif rhyolitique de Kjós : relief étonnant, arêtes faîtières ciselées, versants multicolores (tantôt
verdâtres, tantôt ocres...) rayés de dykes sombres, terrasses alluviales et cônes de déjection imposants… une
géologie bouleversée, le royaume du minéral... Sommes-nous encore sur la planète Terre ?
Nous quittons les cimes par la vallée Bláhnúkadalur et changeons littéralement de monde : à Bæjarstaðarskógur,
cʹest le chant des grives mauvis et les frondaisons claires des bouleaux que nous retrouvons. Ces derniers, qui
peuvent atteindre 4 à 5 mètres de hauteur (on dit même que ce sont les plus hauts arbres dʹIslande !), forment ici
une véritable forêt, au sous-bois tapissé de presles et de fines graminées. Bonheur simple des contrastes, félicité
des odeurs sylvicoles retrouvées...
Plus à lʹEst, le pont qui enjambe la rivière Morsá est bien la preuve que nous quittons progressivement le « no
manʹs land » pour retrouver des contrées plus fréquentées : Skaftafell, son célèbre parc national, son aire de
camping aménagé... et ses douches ! Bivouac sur le terrain de camping aménagé de Skaftafell.
Jour 12 :
Pour cette ultime journée de marche, nous laissons les sacs au campement et partons léger découvrir le cœur du
parc national de Skaftafell pour une randonnée aux franges de la haute montagne. En grimpant par un bon
sentier, sur les pentes qui mènent au sommet Kristínartindar (1126 m), nous découvrons tout dʹabord une série
de cascades, dont la très esthétique Svartifoss, ornée dʹorgues basaltiques dʹune exceptionnelle régularité. Peutêtre aurons nous la chance de croiser dans ces parages le seul grand mammifère terrestre arrivé naturellement en
Islande : le renard arctique…
Depuis le sommet de la colline de Skerhóll, le regard se perd sur les étendues infinies du Skeiðarársandur.
ʺSandurʺ est le terme islandais - repris et utilisé aujourdʹhui par lʹensemble des géomorphologues de la planète pour décrire les immenses plaines alluviales fluvio-glaciaires que lʹon retrouve un peu partout sous les hautes
latitudes.
Mais le Skeiðarársandur, qui sʹétend sur près de 1000 km2, a ceci de particulier quʹil est le plus grand de la
planète ! le reflet argenté des multiples rivières en tresses qui le parcourent tranche sur le noir du sable,
constituant unique de cet immense désert…
Une fois au sommet du Kristínarstindur, promontoire idéal qui domine de près de 1000 mètres les glaciers
Morsárjökull et Skaftafellsjökull, cʹest incontestablement un paysage de haute montagne qui sʹoffre au regard : les
crêtes ciselées du mont Hafrafell se découpent sur fond dʹune langue glaciaire particulièrement crevassée, amas
précaire de séracs vomi par lʹÖræfajökull, énorme volcan recouvert dʹune épaisse carapace de glace.
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Les parois quasi verticales et poudrées de neige fraîche du Hrútsfjall se dressent au-dessus de nous, tandis que la
belle pyramide du Hvannadalshnúkur (Pic de la Vallée des Angéliques) , point culminant de tout le pays (2119
m), dévoile ses pentes sommitales dʹun blanc immaculé... Bivouac sur le terrain de camping aménagé de
Skaftafell.
Jour 13 :
Cʹest par la route n° 1, celle qui fait le tour de lʹIslande, que nous rentrons à Reykjavik. Et pour peu que le beau
temps soit de la partie, les quelques heures de bus sont un enchantement tant les paysages parcourus sont variés
et grandioses. La nouvelle route franchit le Skeiðarársandur (on peut encore voir un bout de lʹancien pont détruit
par la crue cataclysmique du 5 novembre 1996), et atteint de l’autre côté l’à-pic de 700 mètres du mont
Lómagnúpur.
Avant et après le village de Kirkjubæjarklaustur le paysage redouble d’étrangeté lorsque la route N°1 traverse
l’immensité de la coulée de lave de Eldhraun issue de la faille du Laki dans les hautes terres et que nous avons
parcouru à pied il y a quelques jours. Puis nous longeons la calotte du Mýrdalsjokull et vers Vik les
promontoires côtiers peuplés d’oiseaux pélagiques comme les Fulmars boréaux, passons devant la très esthétique
cascade de Skógar. Le ruban de la route file à travers de vertes prairies où paissent d’innombrables moutons et
de magnifiques chevaux et les typiques fermes islandaises qui bordent la route défilent devant nous… un regard
complémentaire sur la magnifique et sauvage côte Sud de lʹIslande.
Arrivée en fin dʹaprès-midi à Reykjavík. Transfert vers notre auberge. Soirée détente en ville. Car Reykjavík est
aussi réputée pour sa vitalité culturelle et artistique… ainsi que pour sa trépidante vie nocturne.
Jour 14 :
Islande - France
Départ de Keflavík en matinée pour une arrivée à Paris Charles de Gaulles en début d’après midi.
Important :
Les membres de cette exploration doivent être disposés à des modifications dʹitinéraire pour des raisons météo
ou de sécurité. Le programme proposé ci-dessus nʹest pas strict et prendra les retards éventuels en considération.
Il est important de se rappeler que lʹensemble est une expérience et quʹil nʹy a pas de ʺtemps perduʺ.
Par ailleurs, si la traversée de la Skaftá ne peut être réalisée en tyrolienne, le programme des jours 5 et 6 devra
être modifié pour permettre une traversée à gué de la rivière, dans sa partie amont, entre les monts Fögrufjöll et
Tröllahamar.
Dates et Prix
Dates uniques groupe de 4 à 11 personnes:
Du 12 au 25 août 2006 : 2690 €
Si groupe de 7 à 8 personnes : + 160 €
Si groupe inférieur à 7 personnes, tarif sur simple demande
Prix sous réserve de disponibilité en classe T sur la compagnie
Icelandair
A défaut, le supplément vous sera communiqué dès votre réservation
Nos prix comprennent :
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Les vols internationaux France - Islande aller retour sur compagnie régulière
la totalité des hébergements prévus (inclus Reykjavík) base chambre double
Les transferts (aller et retour) aéroport de Keyflavík - centre ville de Reykjavík
Le transfert aller en bus Reykjavík – Eldgjá
le transfert retour en bus Skaftafell - Reykjavík
L’accompagnement par un guide Terres oubliées
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Tous les repas d’expédition (à base d’aliments déshydratés) pendant le raid d’exploration
Le matériel collectif (matériel de bivouac, matériel de sécurité, pharmacie collective...)
Nos prix ne comprennent pas :
• Les taxes internationales d’aéroports au départ de France
• Les boissons et dépenses personnelles pendant les escales et le voyage.
• Le ou les repas pris à Reykjavík (ni à l’aller ni au retour).
• L’équipement personnel, sac de couchage, vêtements, etc... (lisez
attentivement
d’équipement).
• Les surtaxes aériennes en cas dʹexcédent de poids de bagages
• l’assurance annulation, assistance, rapatriement et sauvetage 3.8 %
notre
liste
Niveau :
Ce séjour en totale autonomie se déroule dans une région particulièrement isolée et inaccessible de lʹIslande. Ces
terres oubliées ne furent découvertes que très tard ; aujourdʹhui encore, très peu nombreux sont les randonneurs
ou les trekkeurs qui sʹy aventurent.
Et pour causes : rares ou inexistants sont les pistes et les sentiers qui les parcourent ; les quelques cabanes qui
permettent de sʹy abriter sont en périphérie de ce no manʹs land ; la nature est ici farouchement belle mais aussi
redoutablement sauvage ; sʹengager sur pareil terrain nécessite de la part du guide une connaissance approfondie
des milieux traversés et des risques quʹils peuvent générer.
Traversées de rivières :
Une attention particulière doit être donné aux chapitres concernant la traversée des rivières à gué. Parcourir des
zones très peu fréquentées et par conséquent sans aucunes infrastructures ni même sentiers, qui plus en zones
périphériques des calotte glaciaires, impliquent forcément la traversée de rivières à gué. Ces rivières glaciaires
peuvent être grosses et sont rarement... chaudes. Il faut donc les aborder avec un matériel adapté (nous nous
encorderons sur certaines traversées), de la prudence et parfois pas mal de... sang froid ! Mais nʹoublions pas que
ces expériences non-asceptisées constituent le ferment de la véritable aventure...
A noter aussi que nous effectuerons la traversée dʹune grosse rivière sur câble, en mettant en place une
« tyrolienne ». Bien que pouvant paraître difficile, cette technique spécifique est accessible à tout individu ayant
une pratique régulière du sport et donc un minimum de condition physique.
Climat :
On ne négligera pas non plus lʹaspect météo, lʹIslande nʹétant pas vraiment réputé pour ses anticyclones et son
soleil de plomb ! Il peut pleuvoir, venter, grêler ou neiger au coeur de lʹété. Mais il peut aussi y faire très beau,
faisant alors de cette île le plus somptueux des paradis terrestres.
Mais quʹon se le dise ! Sans son ciel tourmenté et ses vents capricieux, lʹIslande ne serait pas ce quʹelle est :
lʹultime terre européenne où le mot « nature » possède encore tout son sens...
Etapes :
Les étapes sont en moyenne de 6 à 8 heures dʹactivité quotidienne, avec un dénivelé faible à moyen. Le terrain
sur lequel nous progressons est très variable, le plus souvent grandiose mais pas toujours facile.
[email protected] 04 37 48 49 90
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Portage :
Aller là où les autres ne vont pas sous-entend une réelle autonomie logistique. Peu en vogue par les temps qui
courent – car, qui dit autonomie, dit forcement « gros sac » - , cela reste pourtant lʹunique et seule solution pour
accéder aux endroits les plus reculés de notre planète...
Un ravitaillement est organisé en milieu de séjour, nous donnant une autonomie totale de 2 fois 6 journées. Ce
qui induit le port dʹun sac dʹune vingtaine de kg. Nos expériences similaires dans dʹautres contrées totalement
inaccessibles de lʹArctique démontrent que cela ne pose aucun problème pour des personnes relativement
entraînées.
Ce séjour sʹadresse donc à des personnes en bonne forme physique, ayant une pratique régulière des sports
dʹendurance et une expérience de la randonnée en autonomie. Il est bien sur nécessaire de se préparer
physiquement durant les mois précédents le départ.
Sécurité :
Lʹencadrement de ce trek dʹexception et dʹexploration sera assuré par Michael Charavin. Guide de lʹéquipe
Terres Oubliées, il connaît parfaitement le milieu boréal et les techniques de progression hors sentier, en milieu
isolé.
Le programme pourra être modifié pour des raisons de sécurité ou de phénomènes météo particulièrement
contraignants (enneigement précoce, crues…). Le guide connaît parfaitement le terrain et est le seul maître à
bord lorsquʹil faut interpréter les caprices de la nature toute puissante sous ces hautes latitudes et prendre les
décisions nécessaires.
Hébergement et alimentation :
3 nuits en refuges confortables ; 8 nuits sous tente.
Les repas du soir et du matin seront préparés en commun sur la base d'aliments lyophilisés à haute valeur
calorique. Des vivres de course constituent la base de l'alimentation en journée.
La carte d’assurance maladie CAEM : Avant votre départ, pensez à vous procurer la Carte Européenne
d'Assurance Maladie (CEAM) : elle vous permet de bénéficier de la prise en charge des soins médicaux
nécessaires au cours de votre séjour. Celle-ci remplace définitivement les formulaires E110, E111, E119, E128,
utilisés jusqu'à présent (vacances, week-end, missions professionnelles temporaires, stages, études…). Elle
s'obtient sur simple demande auprès de votre CPAM au moins 15 jours avant le départ. Produite au niveau
national, elle est envoyée par voie postale au domicile de l'assuré dans un délai d'une à deux semaines suivant la
demande.
« Une caricature, mais non ! » : Une personne se pince le doigt dans la porte d’une jeep, se brûle légèrement,
attrape une scorie dans l’œil : On le conduit au dispensaire le plus proche où on lui fait un pansement et une
piqûre. La blessure n’est pas grave et ça ne l’empêche pas de poursuivre son voyage. En accord avec le guide la
personne estime qu’il n’est pas nécessaire de contacter l’assurance pour si peu.
Cette personne ne dispose pas de la Carte Européenne d’Assurance Maladie : Alors elle doit payer le dispensaire
/ l'hôpital avec sa carte de crédit.
Elle a la Carte Européenne d’Assurance Maladie et elle ne paye pas !
Inscription tardive :
Les inscriptions tardives impliquent parfois un surcoût de l’aérien. En effet, nous obtenons des sièges pour nos
groupes à un tarif particulier. Un mois avant le départ, nous devons impérativement les rendre aux
compagnies aériennes. Si nous trouvons de la place par la suite, c’est en général à un autre tarif, toujours plus
élevé.
Si votre date de départ doit être avancée d’un ou deux jours ou votre date de retour différée ceci entraîne des
frais d’hébergement supplémentaires à l’étranger.
[email protected] 04 37 48 49 90
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Assurances :
Important : Concernant la billetterie, les compagnies aériennes nous obligent d’émettre les billets de plus en
plus tôt et cela avec des pénalités immédiates, nous avons donc souscrits des garanties auprès de CEA qui nous
permettent le remboursement des frais réels d’annulation si le dossier sinistre est pris en charge. Si vous ne
souscrivez pas notre assurance annulation CEA spécialement conçue à cet effet (émission des billets d’avion à
plus d’un mois du départ), nous vous invitons à prendre contact avec votre assurance afin de vous assurer
qu’elle prendra en charge (après étude de votre dossier) tous les frais engendrés par une émission de billet
d’avion à plus d’un mois de votre départ. Dans tous les cas, si Terres Oubliées émet votre billet d’avion à plus
d’un mois de votre départ et que vous annulez votre voyage sans assurance annulation, Terres Oubliées vous
facturera les frais engendrés par cette émission de billet d’avion déduction faite d’un remboursement éventuel
de la compagnie aérienne. Terres Oubliées vous propose de souscrire à son assurance CEA qui comprend les 3
options suivantes. Le détail précis des conditions de fonctionnement de notre assurance vous est exposé dans
le dépliant de notre compagnie qui vous est remis lors de votre inscription au dit contrat.
Option 1 : Annulation, perte et vol de bagages, accident de voyage, interruption de séjour et responsabilité
civile du voyageur.
Coût = 2.8% du montant du voyage.
Option 2 : Assistance rapatriement et frais de recherche et de secours. Coût = 0.5% du montant du voyage.
Option 3 : Option 1 + Option 2. Coût = 3.3% du montant du voyage
Les personnes possédant des garanties équivalentes souscrites à titre individuel devront remplir et signer
une décharge d’assurance, ainsi que nous communiquer les coordonnées de leur assurance.
[email protected] 04 37 48 49 90
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MATERIEL :
Le matériel est la clef de voûte de toute expédition. Cela est encore plus vrai lorsque celle-ci sous-entend un
engagement réel de chaque participant. Il doit être choisi rigoureusement en fonction des contraintes climatiques
et des terrains rencontrés.
On ne badine avec le froid et la pluie, ça ne s’apprivoise pas ! Il faut donc un matériel le plus efficace possible :
robuste et chaud !
Durant la préparation, les maîtres mots sont : anticipation et pas de gadgétisation ! Décantez le nécessaire de
l’indispensable. Mais souvenez-vous quʹune fois sur place, vous ne pourrez pas changer dʹéquipement... et que la
réussite du séjour repose aussi sur le sérieux de vos préparatifs.
Nous saurions vous recommander la plus grande vigilance et la plus grande rigueur lors de vos préparatifs.
Contactez-le guide, il vous donnera un avis autorisé et compétent (plus quʹun vendeur du Vieux Campeur, ou de
tout autre magasin, qui ne connaît pas forcement les régions arctiques).
ATTENTION RIEN NE PESE…
MAIS 10 FOIS 100 GRAMMES FONT TOUJOURS 1 KILO
POIDS DE VOTRE SAC À DOS : STRICTEMENT INFÉRIEUR À 10 KGS
En gras, le matériel qui doit retenir toute votre attention lors de votre préparation
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Vêtements :
1 veste réellement étanche (Goretex) avec capuche *
1 sur-pantalon en Goretex **
1 pantalon montagne
1 laine polaire chaude
1 carline épaisse
2 sous-vêtements haut moulants type Helly Hansen
1 sous-vêtement bas light
3 paires de chaussettes de bonnes qualités séchant rapidement et chaudes
3 slips
1 bonnet
1 paire de gants en laine (+ 1 paire de rechange en soie), 1 casquette
1 ou 2 sac(s) étanches) et léger(s) (à défaut 1 ou 2 sac(s) poubelle solide(s), type sac pour gravas) dans lequel
vous pouvez stockez vos vêtement au sec
1 maillot de bain pour les sources dʹeau chaude
set complet de rechange pour fin séjour
Nʹhésitez pas à re-étanchéifier votre veste si elle nʹest pas neuve (une petite pluie fine durant quelques
heures suffit pour vous tremper jusquʹau os si votre veste nʹest pas efficace à 100%).
** Utile en cas de pluie mais aussi lors des traversées de rivières : en vous évitant un contact direct avec lʹeau,
le port dʹun sur pantalon rend les franchissements de gué moins... frais.
Matériel de randonnée :
1sac à dos gros portage (70 ou 80 L), de bonne qualité et confortable
1 housse de protection étanche pour votre sac à dos
1 paire de bâtons télescopiques (solides) avec rondelles *
1 paire de » chaussures faites à vos pieds, à tiges hautes, bien crantées, parfaitement imperméables et
cramponnables **
1 paire de guêtres de bonne qualité, étanches
1 paire de sandales de randonnée légères se fixant bien aux pieds pour les traversées de gués et pour le
soir***
1 paire de chaussettes néoprène pour les traversées de gués ****
1 paire de crampons à lanières ou semi-automatiques (et si possible en alu)
1 baudrier dʹescalade (solide) + 2 mousqueton à vis + 2 sangles plates
1 gourde camel back 2 L
1 lampe frontale
1 gourde souple isotherme
[email protected] 04 37 48 49 90
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* les rondelles : petit détail que lʹon appréciera lors de la traversée de rivières particulièrement limoneuses (rien à
voir avec la limonade !)
** le terrain est parfois difficile, il nʹy a pas de sentiers. Vos chaussures doivent donc vous maintenir parfaitement
pieds et chevilles (dʹoù la nécessité dʹune tige haute et dʹune chaussure pas trop souple). Les semelles doivent
être parfaitement crantées et semi-rigide. Des crampons doivent pouvoir être montés et rester en place sur vos
chaussures. Enfin, nʹhésitez pas à re- étanchéifier vos chaussures si elles ne sont pas neuves.
*** Assurez vous que les velcros de vos sandales tiennent parfaitement. Il serait ennuyeux de perdre ces dernières
lors dʹune traversée de gué...
**** les rivières glaciaires que nous aurons à traverser ont des températures dont les ° C se comptent sur les
doigts dʹune main. On ne regrettera jamais le confort gagné grâce à ces simples socquettes en néoprène.
Les capes de pluie sont inutiles ; le vent les rend particulièrement désagréable à porter ; de plus leur usage peut
sʹavérer dangereux sur un terrain difficile (on ne voit pas où lʹon pose les pieds...)
Couchage :
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1 sac de couchage de type sarcophage confort – 10°C (il peut recommencer à geler la nuit à partir de la miaoût)
tapis de sol en mousse (type Z-Rest long ) ou auto-gonflant (type Thermarest) + housse de protection
sac à viande en soie ou en polaire
1 lampe frontale Tikka + 1 jeu de piles de rechange
Trousse de toilette :
1 petit savon de marseille (sert aussi pour lessive)
brosse à dent + dentifrice
crème solaire écran total
stick lèvre
1 serviette éponge type Speedo ou Packtowl (très pratique !)
Divers :
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1 rouleau PQ dans sac Ziploc
couteau suisse ou couteau outil type Letherman
lunettes soleil + étui
crayon papier + petit carnet
sacs Ziplock
1 briquet
1 petite pharmacie personnelle (médicaments habituels, aspirine compeed, 1 rouleau dʹElastoplast,
hydroclonazone...)
1 popote alu (1 tuperware peut faire lʹaffaire) + 1 cuillère + 1 gobelet + 1 couteau
matériel photo *
films photos
piles ou batteries de rechange
ficelle fine pour étendage + 3 pinces à linge
bouchons dʹoreilles
Attention : pensez sérieusement à protéger votre matériel photo de lʹeau, lors des traversées de gué notamment.
Le mieux est de prévoir un sac étanche spécifique.
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Papiers : dans un sac Ziploc
carte bleue
passeport ou carte dʹidentité française
billet avion
n° de contrat assurance et coordonnées téléphones en cas dʹurgence si vous nʹavez pas souscrit notre
assurance
Location de matériel :
Possibilité de louer l’équipement et le matériel polaire. Nous contacter au plus tard 3 semaines à l’avance !
[email protected] 04 37 48 49 90
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Administratif et généralités :
Pour les ressortissants de la CEE : passeport ou carte dʹidentité en cours de validité
Devises :
Des cartes de crédit (VISA, Eurocard ou Mastercard) peuvent être employées dans les villes, dans les magasins et
les restaurants, dans les hôtels et tous les hébergements.
Services de santé :
LʹIslande a un service de santé de très grande qualité;
Pensez à apporter vos médicaments personnels et de quoi soigner les petits bobos.
Vaccinations:
Aucune vaccination nʹest nécessaire pour voyager en Islande.
Photographie:
Considérez quʹil ne sera pas forcément possible dʹacheter des films photos à Reykjavík. Et même si cela sʹavère
possible, sachez quʹils sont beaucoup plus chers quʹen France. Prévoyez donc à l’avance. Utilisez un filtre UV en
prenant vos photographies.
Pour les adeptes du numérique, prévoir des batteries et des barrettes mémoires de rechanges. Il nʹy a aucun
moyen de se réapprovisionner sur place, ni même de refaire le plein des batteries en cours de séjour...
Communications:
Technologiquement parlant, lʹIslande est très avancé, les téléphones portables sont utilisables en beaucoup
dʹendroits.
[email protected] 04 37 48 49 90
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