Appel à communication - Département d`études anglophones
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Appel à communication - Département d`études anglophones
Construction / Déconstruction de l’altérité UPO, 5-7 Juin 2014 Colloque international de doctorants, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, 5, 6 et 7 juin 2014. Scroll down for English version. Les doctorants du Centre de Recherche en Études Anglophones (EA 370) de l’université Paris Ouest Nanterre La Défense organisent un colloque international sur le thème « Construction / déconstruction de l’altérité » les 6 et 7 juin 2014 sur le campus de Nanterre. Vous trouverez ci-joint l’appel à communication destiné à tous les doctorants en anglais, ainsi qu’une invitation à des doctoriales organisées dans le cadre de ce colloque. La date limite pour l’envoi des propositions et des demandes de participation aux doctoriales est fixée au 31 janvier 2014. Une sélection des contributions sera publiée. Le colloque sera précédé d’une journée d’information et de réflexion sur le doctorat qui aura lieu le 5 juin à Nanterre. Seront abordés des thèmes aussi variés et essentiels que la méthodologie de la thèse, la mise en valeur des recherches doctorales, la préparation de la qualification et du recrutement ou les compétences doctorales pour le recrutement hors académique. Le programme complet sera communiqué avec celui du colloque courant février. En organisant ce colloque et cette journée, notre objectif est de valoriser la recherche doctorale, de favoriser les échanges intellectuels entre doctorants et avec les nombreux professeurs invités pour l’occasion, et enfin de stimuler la réflexion sur les conditions et les potentialités de l’expérience doctorale. Appel à communications : Construction / déconstruction de l’altérité. Ce colloque se propose d’aborder la notion d’altérité non pas comme une réalité en soi mais en tant que construction de la pensée, utile et nécessaire au sujet pensant pour définir ses propres limites et constituer son identité. Dans cette perspective, nous invitons les participants à explorer les manières (linguistiques, politiques) par lesquelles un individu, un groupe social ou une nation produisent de l’altérité, et dans quelle mesure ils se servent de cette production pour gagner en cohésion et en autonomie. Historiquement, les formes de l’altérité évoluent avec la culture qui les produit. Mais les rapports politiques de domination restent les mêmes, entre le siège d’un pouvoir capable de se constituer en norme identitaire et l’ensemble des autres qui n’y correspondent pas. L’altérité ainsi construite se voit réduite au choix de l’assimilation à la norme ou de l’exclusion. À moins qu’elle ne parvienne à déconstruire ellemême son altérité imposée. Les procédés de construction et de déconstruction de l’altérité sont un champ assez riche pour pouvoir permettre une exploration par toutes les disciplines des études de langue. L’altérité se construit et se déconstruit d’abord dans le discours, par des mécanismes linguistiques de différenciation ou d’assimilation qui permettent de penser l’autre et de le Construction / Déconstruction de l’altérité UPO, 5-7 Juin 2014 désigner. Elle est aussi travaillée en littérature par des figures de dissociation ou de comparaison, par la fixation de types et la création de voix ; elle est constamment interrogée, remise en cause ou renversée par les littératures minoritaires ou postcoloniales. En civilisation, elle forme le cœur de problématiques concernées par la définition et les rapports politiques entre groupes sociaux ou entre nations. Elle traverse l’histoire de la colonisation et de la décolonisation, des luttes sociales, des conflits armés, du rapport entre pouvoir et minorités. Les pistes suivantes, non exhaustives, permettront de guider la réflexion : En linguistique : Le terme d’altérité renvoie à la prise en compte des altérités notionnelles, des intérieurs et des extérieurs des notions complexes considérées, et donc de la négation, des valuations et de la norme, mais aussi de l’intersubjectivité et de la représentation que l’énonciateur se fait de son interlocuteur (ce qu’on appelle le co-énonciateur). L’altérité linguistique peut être stylistique et se construire à l’aide de la modalisation de la langue pour mettre en avant la parole du locuteur. Pour inscrire sa différence linguistique, l’Autre peut minorer l’anglais standard et majeur (Deleuze) et lui faire violence (Lecercle) en forgeant sa propre variété linguistique. L’altérité langagière, qu’elle soit individuelle ou communautaire, peut être involontaire mais également revendiquée, qu’il s’agisse de variantes sociales (classe, éducation), géographiques (accents et dialectes régionaux), historiques (les anglais du Commonwealth) ou économiques (emploi de l’anglais par des immigrés, globish du monde socio-économique, volonté d’un plus grand lectorat). En traduction : La difficulté de conserver l’altérité linguistique se pose au traducteur : comment traduire en langue cible une réalité toute autre, qu’elle soit géographique et culturelle (se pose la question de la faune et la flore par exemple) ou bien historique (l’anglais du moyen-âge peut être traduit en français contemporain soit du lecteur, soit de l’auteur) ? L’altérité sera également celle de l’auteur et de son traducteur : l’Autre peut-il fidèlement traduire une œuvre, ou n’y a-t-il de vraie traduction que l’auto-traduction ? Le traducteur peut-il faire sien le style d’un auteur, ou doit-il faire sien ce texte et se faire co-auteur en y inscrivant son propre style ? En littérature Les grandes découvertes du XVe au XVIIe siècles, la Grande Guerre, la Révolution Russe, les vagues féministes successives, la colonisation puis la décolonisation, la découverte de l'inconscient : autant de bouleversements historiques et scientifiques qui ont exacerbé l'instabilité du moi, que la littérature s'est efforcée de décrire, d'explorer et de dépasser. Les récits de voyage de Conrad, Melville ou D. H. Lawrence mettent en scène la rencontre avec une altérité culturelle qui ébranle l'identité du voyageur, dont le premier réflexe est souvent le rejet de l'autre. Mais la découverte d'une autre culture n'est-elle pas le meilleur moyen de définir la sienne et d'en poser les limites ? Le choc de l'altérité mène soit à un retranchement Construction / Déconstruction de l’altérité UPO, 5-7 Juin 2014 sur l'identité et sa défense farouche, à la manière de Kipling et de toute la littérature colonialiste, soit à une progressive aliénation qui permet de poser un regard critique sur cette identité première et de remettre en question le discours impérialiste, à l'exemple de E. M. Forster ou de George Orwell. La plume post-coloniale, passée aux mains des peuples ayant subi l'impérialisme, tente de se dégager de l'influence coloniale en affirmant son indépendance et en se construisant une nouvelle identité. Ce faisant, on s'interrogera sur le paradoxe suivant : le discours post-colonial ne court-il pas le risque de s'enfermer dans la tradition impérialiste tout en la dénonçant ? L'aliénation, l'être autre à soi-même, ne résulte pas seulement de la confrontation à l'autre culturel : avec Freud et la révélation de l'inconscient, l'idée dérangeante de l'altérité au sein de l'identité fait surface ; mais comment exprimer la pluralité du moi et représenter l'exploration des zones inconnues de la conscience ? On pourra également s'intéresser à l'altérité au sein d'une même société que décrivent le réalisme social, l'écriture féministe, la littérature gay et lesbienne, la littérature des minorités ethniques et religieuse, l'écriture de la marginalité médicale. En civilisation La construction historique, politique ou culturelle de l’altérité s’envisage en regard du pouvoir de la norme sociale à la définir, à l’intégrer ou à l’exclure. La construction d’un autre a ainsi servi de justification à la colonisation, à l’esclavage et aux génocides. Les identités imposées, telles que les catégories raciales, ethniques ou sexuelles sont le résultat d’une construction historique bien plus que de la nature. On pourra par exemple explorer la construction législative des groupes raciaux en Amérique du Nord, la diabolisation de l’Irlandais ou des puissances concurrentes dans l’Angleterre impériale. De même pour d’autres minorités : quels sont les processus culturels, économiques ou politiques qui ont construit le statut social inférieur de la femme ? La dimension pathologique de l’homosexualité ? On pourra s’interroger sur les mécanismes d’effacement, de monstration, ou encore de destruction symbolique ou physique de l’altérité. On pourra également aborder la question des représentations de l’altérité dans la culture dominante, que ce soit dans le discours politique et intellectuel ou dans les média. Comment se construisent et se déconstruisent les stéréotypes ? Quels pouvoir/fonction ont-ils dans la définition d’une identité régionale/nationale ? A l’inverse, comment et par qui ces stéréotypes sont-ils combattus ? Par quoi sont-ils remplacés ? On pourra ainsi éclairer l’émergence de mouvements sociaux ou de contre-cultures visant à contester les identités imposées pour affirmer une identité propre et une égalité culturelle et politique. En cinéma et séries télévisées Le cinéma et les séries télévisées sont un terrain fructueux pour analyser la construction et la déconstruction de l’altérité. Étant les produits d’un système dont les logiques économiques tendent à favoriser le consensus politique dominant, les films et les séries produisent de nombreuses images stéréotypées de l’autre qui correspondent à celles que s’en fait la culture dominante. Le cinéma hollywoodien a par exemple une longue histoire de représentations humiliantes des minorités qui n’est toujours pas révolue. Ces stéréotypes, fixés par la répétition et renouvelés de film en film, sont aussi déconstruits dans le cinéma indépendant ou à petit budget, destiné à un public limité. Ainsi la blaxploitation remet-elle en cause l’oncle Tom dans les années 1970, ou le Western révisionniste l’Indien sauvage assoiffé de sang. On pourra s’interroger sur le résultat de telles déconstructions : permettent-elles l’affirmation Construction / Déconstruction de l’altérité UPO, 5-7 Juin 2014 d’une identité authentique ou bien ne font-elles que créer de nouveaux stéréotypes (le pimp, le bon sauvage) ? On observera que les séries américaines récentes, bien que produites par de grandes chaînes câblées, sont particulièrement propices à la réinvention consciente de stéréotypes éculés. L’évolution dans le temps de ces images de l’autre est provoquée par des facteurs complexes (économiques, culturels, politiques) qu’il s’agira d’éclairer par une variété de méthodes (critique esthétique, étude de la production et de la réception des œuvres, histoire culturelle…). Les communications, d’une durée de 20 minutes maximum suivies d’un échange avec le public, peuvent être effectuées en anglais ou en français. Les propositions, de 300 mots environ, sont à envoyer avant le 31 janvier 2014 à Julie Loison ([email protected]), Fiona Fleming ([email protected]) et Hervé Mayer ([email protected]). Invitation aux doctoriales : Des doctoriales seront organisées dans le cadre de ce colloque, sous la forme de tables rondes disciplinaires (linguistique, littérature, civilisation) modérées par des professeurs et maîtres de conférence spécialistes. Pour y participer, nous vous invitons à nous envoyer une présentation (300 mots) de votre sujet de recherche et du ou des points méthodologiques et/ou scientifiques que vous souhaiteriez particulièrement être abordés lors de la discussion. Les présentations seront de 15 minutes, en français ou en anglais, suivies d’un entretien de 15 minutes avec les professeurs et doctorants présents. Les demandes sont à envoyer avant le 31 janvier 2014 à Julie Loison-Charles ([email protected]), Fiona Fleming ([email protected]) et Hervé Mayer ([email protected]). Research Students International Conference, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, June 5, 6 and 7, 2014 The conference will take place on June 6 and 7, 2014 at the University of Paris Ouest Nanterre La Défense and is organised by the research students of the Anglophone Studies Research Centre (EA 370). The topic of the symposium is 'Constructing and deconstructing Otherness.' Please find a call for papers and an invitation to the research workshops below. Participants are invited to send their proposals and register for the research workshops before January 31, 2014. A list of selected papers will then be published. The conference will be preceded on June 5 by informational seminars on postgraduate research studies. Seminars will focus on key topics such as completing your thesis, writing and publishing papers, preparing for the viva and postdoctoral recruitment. Note that these seminars will be given mostly in French. A full programme of the seminars and of the symposium will be issued in February. Construction / Déconstruction de l’altérité UPO, 5-7 Juin 2014 The symposium and seminars aim at promoting postgraduate research studies, encouraging students to share their experience and ideas with their peers and the professors and lecturers present for the occasion, and instigating discussions on working conditions and the possibilities research studies have to offer. Call for papers Constructing and deconstructing Otherness The symposium will be dealing with the notion of Otherness as a construction of the mind rather than as a reality in itself, necessary to the thinking subject in order to define the limits of his or her self and shape his or her identity. With this end in mind, participants are invited to explore the many ways (e.g. in linguistics or politics) in which an individual, a social group or a whole nation generate Otherness, and the extent to which they employ it to increase their cohesion and autonomy. Historically speaking Otherness has taken on various shapes depending on the culture which created it but in the context of political domination, relationships remain the same between a seat of power which establishes itself as an identity norm and all those who do not conform to it. Thus constructed, the Others have no other choice than to adjust to the norm or face exclusion. Unless they themselves succeed in deconstructing the Otherness forced upon them. The means of constructing and deconstructing Otherness make up such a large field of research that all the areas of study in languages may contribute to the exploration of the topic. Otherness is first constructed and deconstructed in discourse thanks to speech mechanisms of differentiation or of assimilation which allow the Other to be construed and referred to. It is also expressed in literature by figures of dissociation or of comparison, by the determination of types and the creation of voices. It is constantly questioned, debunked and subverted by minority or postcolonial literature. In civilisation it stands at the heart of issues about the definition of and political relations between social groups or nations. It underlies the history of colonisation and decolonisation, of social struggles, armed conflicts, and of the relationships between power and minorities. The following topics, among others, may provide food for thought: Linguistics The notion of “Otherness” is applied in enunciative linguistics to refer to the interior and the exterior of complex notions (notional alterities); therefore, it will also include negation, valuations and norms, as well as intersubjectivity and how the utterer perceives his or her addressee (i.e. the co-utterer). Linguistic alterity can be stylistic and rely on the variations applied to langue, thus foregrounding the speaker's parole. In order to establish his linguistic difference, the Other can fashion his own linguistic variety by minorizing standard and major English (Deleuze) and violently constraining it (Lecercle). Whether individual or shared, linguistic alterity can be unintentional or, conversely, professed, and variations may stem from a number of factors: social (class, education), geographical (accents and regional dialects), historical (variations of English in the Commonwealth) or economic (immigrants' use of English, the Globish used in the socio-economic sphere or the need to increase one's readership). Construction / Déconstruction de l’altérité UPO, 5-7 Juin 2014 Translation Translators are faced with the difficult task of preserving linguistic otherness: how does one translate into the target language a wholly different reality, whether it be geographical and cultural (e.g. translating the names of some plants and animals), or historical (to translate Old English, the translator will have to choose between the French spoken by his contemporary readers or the French spoken at the time of the source text)? Otherness also arises between the author and his or her translator: can the Other faithfully translate a writer's work, or is selftranslation the only true translation? Can a translator adopt an author's way of writing or should he make the text his own and become co-author by imprinting his own style? Literature Historical and scientific upheavals such as the great discoveries of the 15th to the 17th centuries, the Great War, the Russian Revolution, the successive feminist waves, colonisation and decolonisation, and the discovery of the unconscious, contributed to making the self highly unstable – a process which literature has tried to describe, explore and overcome. Conrad, Melville or D. H. Lawrence's travel writings stage encounters with cultural otherness which unsettle the traveller's identity to such a degree that his or her first reaction is often to reject the Other altogether. But is not the discovery of another culture the best way of defining and delimiting one's own? The shock of Otherness may lead one either to fall back upon one's identity and fiercely defend it, as did Kipling and colonialist literature in general, or to undergo a progressive alienation which enables one to view one's original identity in a critical light and call into question the imperialist discourse, as exemplified in E. M. Forster and George Orwell's novels. Postcolonial writers who were subjected to imperialism, attempt to free themselves from the colonial influence by asserting their independence and building a new identity for themselves. Yet the following paradox needs to be examined: does postcolonial discourse not run the risk of shutting itself within the imperial tradition while condemning it? Alienation or being other to oneself does not only result from the encounter with cultural Otherness: since Freud and the discovery of the unconscious, the disturbing idea of Otherness existing within one's identity has surfaced. But how is the plurality of self to be expressed and how is the exploration of the unknown lands of consciousness to be depicted? Moreover, the existence of Otherness within a given society may also be considered through the lens of social realism, feminist writing, gay and lesbian literature, ethnic and religious minority literature, and writings on medical marginality. Civilisation The historical, political or cultural construction of Otherness cannot be contemplated without regard to the social norm's power to define, integrate or exclude it. The constructed Other thus served to justify colonisation, slavery and genocides. Imposed identities such as racial, ethnic or sexual categories derive from historical constructions rather than from Nature. For instance, the legislative construction of racial groups in Northern America may be analysed, as well as the demonization of the Irish and of rival powers by imperial England. This may also be extended to other minorities: what cultural, economic or political processes led to woman's inferior social status or to the pathological conception of homosexuality? What mechanisms of concealment, exhibition or even symbolical or physical annihilation of Construction / Déconstruction de l’altérité UPO, 5-7 Juin 2014 Otherness were used? The question of how Otherness is represented in the dominant culture may equally be examined, whether in political or intellectual discourse or in the media. How are stereotypes created and decreated? What power or function do they have in defining a regional or national identity? Conversely, who fights against those stereotypes and how? What takes their place? This may lead to a study of the emerging social groups or countercultures which dispute the identities forced upon them and assert their own identities as well as cultural and political equality. Cinema and TV series Cinema and television series are a fruitful field in which to analyse the construction and deconstruction of Otherness. As products of a system which tends to favour the dominant political consensus for obvious economic reasons, films and TV series put forth many stereotyped portraits of the Other which conform to how the dominant culture thinks of that Other. For instance, Hollywood has given birth to a long history of humiliating representations of minorities and continues to do so. These stereotypes are rooted in repetition and reinvented from one film to another yet they are also deconstructed by independent or low-budget cinemas intended for a small audience. Blaxploitation for instance, challenged Uncle Tom in the 70s, as revisionist Westerns did the blood-thirsty Indian. The results of such deconstructions should be examined: do they contribute to the assertion of an authentic identity or do they simply serve to create new stereotypes (such as the pimp or the noble savage)? It may be observed that recent American series, though produced by prominent cable channels, greatly encourage the conscious reinvention of hackneyed stereotypes. Representations of the Other evolve through time as a result of complex factors (economic, cultural, political) which should be highlighted by a variety of methods (aesthetic criticism, a study of the production and reception of works, cultural history, etc.). Presentations may be given in English or French and should not exceed 20 minutes. They will then be followed by a discussion with the audience. 300-word proposals should be sent before January 31, 2014 to Julie Loison ([email protected]), Fiona Fleming ([email protected]) and Hervé Mayer ([email protected]). Invitation to the research workshops: Research workshops will be organised as part of this conference and will take the shape of round-table workshops in each area of study (linguistics, literature and civilisation) presided over by professors and lecturers who specialise in the area. Participants are kindly invited to send in a 300-word presentation of their research topic and of the methodological and/or scientific questions they wish to be discussed by the group. Presentations in French or English should not exceed 15 minutes and will be followed by a 15-minute discussion with the professors and other students of the group. Proposals should be sent before January 31, 2014 to Julie Loison-Charles ([email protected]), Fiona Fleming ([email protected]) and Hervé Mayer ([email protected]).