1 Nîmes, le 5 octobre 2013 Au sujet de la Théorie du Genre Chers

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1 Nîmes, le 5 octobre 2013 Au sujet de la Théorie du Genre Chers
Nîmes, le 5 octobre 2013
Au sujet de la Théorie du Genre
Chers amis,
Qui aurait pu croire, il y a un an seulement, que nous aurions à défendre le mariage, le couple,
l'altérité homme/femme, les fondements de la filiation, le rôle éducatif des parents, la force de la
famille?
Qui aurait pu croire que nous verrions des millions de personnes venir manifester à Paris quatre
fois depuis 6 mois?
Qui aurait pu croire que lèveraient de nouveaux leaders charismatiques et déterminés?
Si l'on m'avait dit cela, je crois que je ne l'aurai pas cru… mais le mariage "pour tous " est passé
par là !
Comme beaucoup d'autres, je pensais que la promesse 31 de François Hollande consistait à
permettre aux couples homos, qui le désiraient, de mieux s'inscrire dans la société
(reconnaissance sociale, fiscale, héritage) et j'en étais tout à fait d'accord, comme,
d'ailleurs, j'avais compris l'instauration du Pacs en 1999.
Le problème est que, sous couvert d'égalité, la loi Taubira a proposé, le parlement a voté, et le
Président de la République a promulgué une loi qui détruit les bases fondamentales de notre vie
personnelle.
Pour permettre aux homosexuels d'avoir exactement le même mariage que les autres, la loi
bouleverse notre code en supprimant du code civil, puis et de tous les autres codes, les notions
de père et mère, remplacés par les "époux" puis par parent 1 parent 2;
transforme les fondements de la filiation, en basant celle-ci sur la parentalité et la fonction
éducative des parents et non plus sur l’ascendance biologique;
instaure un mensonge biologique pour les enfants de couple homo en adoption plénière.
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027414540&dateTexte=&
categorieLien=id
Tout cela, pour introduire un "changement de civilisation" (Christine Taubira dixit) et établir une
société fondée sur ce que l'on appelle la Théorie du Genre.
C'est sur la Théorie du Genre que s'appuient tous les bouleversements qui nous sont proposés
aujourd'hui. (Certains disent : "il ne s'agit que d'études du genre pas d'une théorie”, mais
pourtant la théorie est bien présente. Elle est le fondement des réflexions actuelles dès que l’on
évoque la place de l’homme et de la femme dans la société.
1. La théorie du genre, de quoi s'agit-il?
L’objectif est d'établir une similitude parfaite entre homme et femme. La philosophe féministe
américaine Judith Butler, dont les analyses sont devenues référence, prétend que masculinité et
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féminité ne sont pas déterminées par le sexe biologique. Elle dissocie sexe et genre, et ne peut
accepter que le corps sexué et ses caractéristiques biologiques aient une quelconque influence
sur les comportements humains. Le principe de cette théorie s’appuie sur la distinction radicale
entre le sexe biologique de la personne, et son identité sexuelle. D'après cette théorie si le sexe
biologique est déterminé dès la naissance, l’identité sexuelle elle, est « la perception subjective
que l’on a de son propre sexe et de son orientation sexuelle ». L'identité sexuelle est donc le
fruit d’un climat culturel et d’un conditionnement social. Au final et selon cette théorie, l’être
humain est libre de choisir son "genre" indépendamment de son sexe biologique
Les « gender-feminists » considèrent que la différence sexuelle de l'homme et de la femme n'est
pas déterminante, sauf à maintenir la domination de l'homme. Or, le mot« sexe » fait référence
aux caractéristiques biologiques, manifestant ainsi une différence innée entre l'homme et la
femme. Il faut donc, pour elles, le remplacer par le terme de« genre», qui renvoie aux
comportements et aux rôles plutôt qu'au sexe. Elles annihilent par ce moyen l'existence de
différences qu’elles considèrent comme étant à l'origine des “inégalités. À partir de cette rupture
sémantique, une théorie va être élaborée.
Nos théoriciennes prétendent que l'être humain à la naissance, est «neutre”. Selon elles, ce
serait le milieu culturel qui imposerait un rôle féminin ou masculin pour maintenir la femme dans
un rôle de dominée.
La théorie du genre s'est donnée pour objectif de pousser la recherche de similitude jusqu'à
l'extrême en niant les différences biologiques, afin de "libérer" les femmes de la maternité, dans
laquelle les théoriciennes du genre voient la racine de "l'aliénation" de la femme et la source du
pouvoir dominateur de l'homme. Il faut donc s'affranchir de la nature au nom du principe
d'égalité. D'autres féministes, encore plus radicales, estiment que le sexe biologique lui-même
est une construction. Cette théorie est celle du Queer .
.
Sans exagérer, on peut dire que les féministes du genre qui n'arrivaient pas à établir la parfaite
égalité dans l'altérité ont proposé d'effacer carrément toute altérité entre les hommes et
les femmes. La stratégie des associations comme LGBT(lesbiennes, gays, bi, trans) est de faire
croire que la société doit s'organiser non pas à partir des hommes et des femmes, mais à partir
des comportements sexuels , homo ou hétéro.
Ces théories pourraient paraître originales ou farfelues, mais le problème est qu'elles sont
rentrées dans les pensées, non seulement d'une majeure partie des membres de ces
associations, mais aussi dans les pensées de ceux qui trouvent que c'est moderne", "différent",
un "changement de civilisation"!
Cet état d'esprit a beaucoup influencé une partie du monde médiatique, les milieux politiques,
et particulièrement ceux du parti socialiste, et voilà que ces théories s'incarnent maintenant dans
des lois qui s'appliquent à tous les français!
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2. Projets déjà basés sur la Théorie du genre.
a. l’école
La théorie du genre avait été introduite dans l'éducation nationale par le précédent
gouvernement en SVT (science de la vie et de la terre), et dans les classes de première L et ES.
Le gouvernement actuel accélère, en prenant de multiples initiatives pour promouvoir cette
théorie, de la crèche à l’Université. L’objectif est de changer les mentalités et de «déconstruire
les stéréotypes du genre » au nom de l’égalité hommes- femmes et de la lutte contre
les discriminations. Ces objectifs, et les mesures concrètes pour les atteindre, sont contenus
dans divers documents récents. Prendre connaissance de ces documents permet de mesurer la
détermination du Gouvernement et l’ampleur des changements attendus pour transformer la
société française. Il ne s’agit plus du tout de rechercher une égalité de droits entre les
personnes, mais de transformer la conscience que nous avons de ce qu’est un être humain.
Rapport sur l’égalité entre les filles et les garçons dans les modes d’accueil de la petite enfance,
http://www.sante.gouv.fr/rapport-sur-l-egalite-entre-les-filles-et-les-garcons-dans-les-modes-daccueil-de-la-petite-enfance.html, Eduquer contre l’homophobie, http://www.snuipp.fr//Eduquercontre-l-homophobie-des-l
Dans son livre-programme « Refondons l’école », publié en février 2013, le ministre de
l'éducation nationale insiste : « Il appartient à l’école de produire un individu libre, émancipé de
toutes les tutelles – politiques, religieuses, familiales, sociales » (page 12). Dans ce but, « la
lutte contre les stéréotypes de genre et l’homophobie doit être menée avec force, à tous les
niveaux de l’enseignement » (page 128).
b.
les professions
Au-delà des professionnels de l’éducation, de nombreuses autres catégories de personnel
devront être formés : policiers, gendarmes et magistrats qui suivront des sessions de formation.
Beaucoup d’Universités ou d’Ecoles supérieures intègrent désormais des modules de formation
au sujet du gender. Sciences Po Paris a, par exemple, déployé le « Programme de
Recherche et d’Enseignement des Savoirs sur le Genre » ( PRESAGE), qui insère une réflexion
sur le genre dans l’ensemble des activités de l’école. Sans oublier une « Queer week »
annuelle, occasion pour les associations LGBT d’organiser, avec le soutien de l’Ecole,
des animations pour sensibiliser les étudiants: atelier de travestissement, vente de contes « non
sexistes » pour enfants, etc.
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3. Prise de conscience
Comme toujours, c'est lorsque cela va vraiment trop loin que nos consciences se réveillent. La
mesure de trop nous la trouvons dans la loi de refondation de l'école:
Dans le cadre de la loi sur la refondation de l'école (réforme Peillon) un amendement à été
déposé et voté le 28 février pour rendre obligatoire l'éducation à la théorie du genre dès 6 ans.
La députée déclare clairement :" L’objectif est, grâce à ce nouvel enseignement, de déconstruire
les stéréotypes sexués afin de substituer à des catégories comme le sexe ou les
différences sexuelles, qui renvoient pour le coup à la biologie, le concept de genre qui lui, au
contraire, montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur
la nature, mais sont historiquement construites et socialement reproduites. » Vous pouvez voir
la députée PS défendre cet amendement:
http://www.dailymotion.com/video/xy2pjv_amendement-introduisant-la-theorie-du-genre-a-lecole-elementaire_news#.UdCaP_kwc-F
Les consciences se sont réveillées: Introduire ce trouble dans la tête de nos enfants à 6 ans et
ce d'une façon obligatoire..... ce fut trop ! Le ministre Peillon a retiré son texte et a remplacé les
mots" théorie du genre" par" l'égalité entre h et f".
Merci à la force des manifestations de ces derniers mois!
Mais la vigilance reste extrêmement nécessaire car, à travers cette appellation, on peut préparer
des textes, des manuels ou des instructions aux enseignants qui , en fait, pourraient transmettre
la même philosophie. C’est-à-dire, on peut penser que dès les prochaines rentrées, les enfants
de 6 ans se verront enseigner : " vous, enfants de 6 ans , vous êtes nés garçon ou fille mais
vous pourrez choisir votre genre comme il vous semblera bon, et même vous pourrez changer
de sexe au cours de votre vie". Le chaos et le trouble qui ne manqueront pas de se former dans
leur personnalité me paraissent susceptibles d'entrainer de graves difficultés identitaires.
Bien sûr il nous est dit : "vous exagérez, il n'est question que d'égalité entre les hommes et les
femmes ! "
Malheureusement cela n'a rien d'exagéré, et pour vous en convaincre vous pouvez rechercher
sur Internet une proposition de loi allant dans ce sens déposée le 22 décembre 2011. Il est
précisé dans l'exposé des motifs que « l’élaboration de cette proposition de loi vise à simplifier la
procédure de changement de sexe à l’état civil et invite le législateur à réfléchir sur l’opportunité
d’introduire à plus ou moins court ou moyen terme la notion de genre dans notre droit. Ajoutant
que « l’objet de la présente proposition de loi est de permettre une procédure de modification de
la mention du sexe à l’état civil qui soit entièrement affranchie d’une quelconque obligation
de parcours médical. (…) La présente proposition de loi ne propose en rien de modifier le sexe
biologique de l’individu reconnu à sa naissance et indiqué dans l’état civil. Il s’agit ici de rectifier
le genre de l’individu qui constate que son genre ne correspond pas à son sexe biologique ».
Dix-neuf ministres du gouvernement actuel sont signataires de cette proposition de loi !
http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/propositions/pion4127.pdf
4
Le problème est que aujourd'hui il ne s'agit plus d'égalité des droits entre les hommes et les
femmes mais de recherche de similitude entre les êtres y compris dans leur sexualité .Nous
avons changé de registre, mais est-ce bien ce que veulent les français?
4 : Que se passe-t-il à l'étranger ?
La presse nous parle de 13 pays qui ont déjà adopté des mesures semblables; mais la presse
nous parle peu, si ce n'est pas du tout, de certaines évolutions récentes !
a.
l'exemple norvégien
La Norvège fut le pays qui a instauré ces mesures le plus tôt. Mais un documentaire a stupéfié
les théoriciens du genre. Ce documentaire d'Harald Eia a été diffusé en 2010.
http://www.homme-culture-identite.com/article-au-coeur-des-politiques-d-egalite-entre-leshommes-et-les-femmes-une-ideologie-demasquee-111381483.html. Il montre qu'en
dépit des mesures politiques qui ont été prises pour instaurer l'égalité et l'indifférenciation, les
hommes et les femmes ont invariablement des centres d'intérêts très différents, et ne sont
pas attirés du tout par les mêmes activités. Ainsi, en Norvège, les ingénieurs restent très
majoritairement des hommes (90%) et les infirmières des femmes (90%). Harald Eia essaie
alors de comprendre cette "anomalie" dans un pays où aucune discrimination n'empêche
les femmes de devenir ingénieurs et les hommes infirmiers. Et il convoque pour cela une
batterie d'experts mondialement reconnus.
D'après une étude monumentale sur les envies professionnelles des hommes et des femmes
menée dans 53 pays par le Professeur Richard Lippa, , "il y a beaucoup de différences. Les
hommes sont plus intéressés dans la réussite de domaines orientés vers la compréhension du
monde, des objets comme l'ingénierie, la mécanique. Les femmes sont relativement plus
intéressées par une réussite auprès des personnes."
Pour le Pr. Lippa, il y a probablement une explication biologique à ces différences universelles,
qu'on retrouve aussi bien au Pakistan qu'aux Etats-Unis, et qui ne dépendent donc pas de la
culture.
Le Professeur Trond Haaken Diseth observe, quant à lui, que, dès l'âge de 9 mois, les enfants
se dirigent spontanément vers des jouets associés à leur sexe biologique . Il y a bel et bien,
selon lui, des dispositions innées selon le sexes, bien sûr modulées par l'environnement et
l'éducation.
Ce que confirme le Professeur Simon Baron-Cohen, une psychopathologue très reconnu du
développement dans les départements de psychiatrie et de psychologie expérimentale à
l'université de Cambridge. D'après lui, c'est le niveau de testostérone, quand l'enfant est encore
dans le ventre de sa mère, qui produit des caractéristiques et des centres d'intérêts différents
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chez l'homme et la femme. Le documentariste norvégien va également à la rencontre du
Professeur Anne Campbell, psychologue évolutionniste, qui confirme l'origine innée (génétique)
des différences de centres d'intérêts entre les hommes et les femmes.
En bref, les scientifiques sérieux confirment que nous sommes un mixte de nature et de culture,
mais qu'il ne faut surtout pas oublier la biologie, qui est déterminante, tandis que les théoriciens
du genre présupposent que la biologie n'a aucun rôle,
Suite au débat national qui a eu lieu en Norvège après la diffusion de ce film, l’Institut
gouvernemental norvégien pour les études de Genre, l'institut NIKK, a cessé de recevoir toute
subvention et a dû de ce fait fermer.
b.
une étude américaine dont on ne parle pas en France
Nous connaissons tous des parents de même sexe qui sont infiniment attentifs et aimants pour
leurs enfants. La question posée par cette étude américaine est celle de l'insertion future dans la
société. Et puisque cette étude est la première du genre à offrir des garanties scientifiques,
quand on en prend connaissance, elle nous conduit à une grande prudence.
Jusqu’à présent, les études statistiques concernant les conséquences de l’homoparentalité dans
l’éducation des enfants n’étaient effectuées que sur un très petit nombre d’individus (entre une
quinzaine et une centaine selon les études). L’an dernier, un sociologue de l’université du
Texas, Mark Regnerus, a publié dans la revue Social Science Research, une étude statistique
de beaucoup plus grande envergure, portant sur 3000 jeunes adultes de 18 à 39 ans.
Des tableaux mettent en valeur le fait que des enfants ayant été élevés par des parents
homosexuels seraient davantage confrontés au chômage, à des états dépressifs , qu’ils seraient
concernés plus que d’autres à diverses addictions, ou à des difficultés relationnelles dans leur
vie de couple, auraient davantage recours aux aides sociales et aux psychologues,
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0049089X12000610; Mark Regnerus, "How
different are the adult children of parents who have same-sex relationships? Findings from the
New Family Structures Study," Social Science Research Vol 41, Issue 4 (July 2012), pp. 752770. Alain Caillaud, administrateur et Philippe Gorre, statisticien et délégué général de
l’association Famille et Liberté, tous deux statisticiens, ont fait traduire et publié cette étude sous
http://www.galanet.eu/dossier/fichiers/etude%20Regnerus.pdf.
En conclusion
Si je pouvais résumer ma position , je dirais que je suis à 100% pour l'égalité des droits entre les
hommes et les femmes mais profondément contre la philosophie du genre qui nie la différence
entre les femmes et les hommes et nous assure que nous pouvons changer de genre et le
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choisir comme nos désirs nous y inclinent.
Bien sûr les lois sont votées, mais je ne vois pas comment le pays qui se dit « pays des droits
de l'homme » pourra ne pas autoriser les clauses de conscience sur des sujets aussi essentiels.
Comment ne pas autoriser des parents à refuser les enseignements qui leur paraissent contraire
à la réalité de l'être humain?
Comment ne pas autoriser des maires à ne pas marier des couples homme/homme ou
femme/femme lorsque leur conscience le leur interdit, et ce d'autant plus que ces possibilités
n'existaient pas lorsqu'ils ont été élus?
La clause de conscience est, pour moi, la marque de l'ouverture et du respect. Elle est déjà
possible en droit français dans le domaine des médias et dans le domaine médical pour l'IVG ou
la stérilisation. Elle a un sens très profond. Nous serons nombreux à la demander.
A mes yeux, notre humanité est infiniment variée, mais elle repose sur deux fondements
essentiels.
Elle est composée d'hommes et de femmes : différents et complémentaires, et repose sur
l'engendrement qui en découle.
Ceci est vrai quelque soient les continents, les couleurs de peau, les cultures ou les religions.
L'altérité et l'engendrement sont des lois aussi permanentes que ne l'est la loi de la gravité dans
le monde physique.
La loi de la gravité ne peut pas être changée en fonction des souhaits de telle ou telle majorité
ou par des votes parlementaires, même majoritaires dans les deux chambres !
Chers amis, d'impressionnantes manifestations nous ont démontré que ces points de vue
n'étaient pas isolés, et même si nous avons été étiquetés, moqués, caricaturés, nous savons
que nous défendons des principes aussi solides que l'humanité elle-même. Il me semble que si
nous sommes capables d’exprimer nos points de vue d’une façon rigoureusement non-violente,
mais tout à fait déterminée (mouvement des Veilleurs), il sera possible de trouver un chemin
entre
 les lois essentielles à la survie de notre humanité (altérité homme –femme et
engendrement)
 le besoin des homosexuels à être pleinement reconnus, sans bouleverser pour autant
les notions de père et de mère et sans mentir sur la filiation des enfants adoptés.
Aujourd’hui le chemin est étroit mais j’ai confiance dans le dynamisme et l’équilibre du peuple
français.
Merci de bien vouloir accepter mes pensées les plus chaleureuses,
Georgina Dufoix
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