PNLS INFO N° 5
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PNLS INFO N° 5
MINISTERE DE LA SANTE ------------------DIRECTION GENERALE DE LA SANTE ----------------DIRECION DES SOINS DE SANTE PRIMAIRES -----------------PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE SIDA ET LES IST REPUBLIQUE TOGOLAISE Travail-Liberté-Patrie ------------- Notre mission - Informer - Conseiller - Servir Notre devise - Abstinence - Fidélité - Préservatif PNLS INFO 5 Année 2009 1 Editorial La revue des activités du PNLS/IST organisée le 2 et 3 avril 2009 a été l’occasion de présenter les principaux résultats obtenus, discuter de la performance dans l’atteinte des indicateurs du programme et des problèmes rencontrés avec tous les acteurs de mise en œuvre et les partenaires d’appui technique et financier. La mise en œuvre de ces interventions a connu un dynamisme en 2008, grâce aux soutiens du gouvernent et des partenaires en développement et à la collaboration des différents acteurs issus du secteur public, privé, confessionnel et associatif. Au cours de l’année 2008, le PNLS s’est engagé dans le processus de renforcement de son système de suivi-évaluation et a élaboré des documents stratégiques (stratégie PTME, stratégie Prise en charge pédiatrique, plan sectoriel de lutte contre le SIDA du ministère de la santé). Par ailleurs, le PNLS a participé activement, aux côtés d’auteurs acteurs de la riposte nationale, aux activés de mobilisation des ressources au niveau national (organisation d’une table ronde des bailleurs en avril 2008) et au niveau international (élaboration du projet VIH du round 8 du CCM-Togo). Ainsi, le problème de récurrent de rupture des ARV que le pays à connu en 2007 s’est considérablement amélioré au deuxième semestre 2008 grâce aux soutiens du gouvernement togolais, du Fonds Mondial et certains partenaires en développement qui ont concrétisé leurs engagements pris au cours de la table ronde en d’avril 2008. Par ailleurs la gratuité des ARV décrétée en novembre 2008 par le gouvernement a constitué une grande opportunité pour augmenter sensiblement le nombre de PVVIH sous traitement Sur le plan programmatique, grâce aux soutiens des différents partenaires et du gouvernement et malgré les difficultés certains indicateurs clés ont été améliorés par rapport à 2007 (ainsi la couverture thérapeutique des PVVIH en ARV est passée de 33% en 2007 à 41.7% en 2008, le nombre personnes dépistées est passé de 89000 en 2007 à 150970 en 2008, le nombre de femmes enceintes dépistées et connaissant leur statut à progressé de 10% cette année). Certaines cibles fixées dans le plan stratégique national 2007-2010 sont atteintes. Malgré ces progrès notables, il reste beaucoup progrès à accomplir pour atteindre les indicateurs fixés dans le cadre de l’accès universel. Nous devons améliorer la couverture de la PTME, améliorer la prise en charge des PVVIH et surtout des enfants en mettant un accent particulier sur la décentralisation des ARV pour faciliter leur accessibilité géographique. Nous devons renforcer notre système de suivi-évaluation afin d’augmenter sa performance. Par ailleurs nous devons développer l’approche district pour faciliter l’appropriation des interventions du programme au niveau décentraliser notamment par les acteurs de mise en œuvre. Le n°5 de PNLS-Infos fait un gros plan sur les principaux programme en 2008 résultats des activités du C’est l’occasion de renouveler nos sincères gratitudes au gouvernement et à tous les partenaires d’appui pour leur accompagnement dans la mise œuvre des activités de lutte contre le SIDA au Togo ; Nos adressons également nos remerciements à tous les acteurs de mise en œuvre pour leur engagement dans l’obtention des résultats et pour leur collaboration. Prof. Vincent PITCHE Coordonnateur du PNLS/IST 2 1. CONSEIL ET DEPISTAGE Au cours de la l’année 2008, au total 150403 personnes ont été dépistées dont 99.541 en stratégie fixe (65.9%) et 51 862 en stratégie mobile (34.1%). 1.1. La stratégie fixe 1.1.1 La couverture des Centres de Dépistages Volontaires (CDV) Le Togo comptait en décembre 2008, 59 centres de conseil et dépistage volontaire (CDV) contre 51 en Décembre 2007. En dehors d’une quinzaine des centres qui sont autonomes, la plupart des CDV sont des centres intégrés aux structures de soins. Sur le plan national, les centres de dépistage volontaire sont géographiquement répartis d’une façon inégale. Ainsi il ressort que les Régions Lomé Commune (15 CDV), la région des plateaux (13 CDV.) disposent du plus grand nombre de centres, suivies des régions de la Kara (9 CDV), Maritime (9 CDV), puis Centrale (8 CDVA) et enfin Savanes (5 CDV). (cf. Tableau 1) Tableau 1 : Répartition des CDVA suivant les régions sanitaires Régions Nombre de CDVA Pourcentage (%) Lomé commune 15 25,4 Maritime 09 15,3 Plateaux 13 22,0 Centrale 08 13,5 Kara 09 15,3 Savanes 05 08,5 TOTAL 59 100 3 Fig. 1 : répartition des centres de conseil dépistage par district sanitaire au Togo 4 1.1.2. La fréquentation des sites Le nombre de clients ayant fréquenté les centres de dépistage est de 102 010 dont 30709 cas dans les sites PTME. Sur cet effectif, 99.541 personnes ont été dépistées, soit un taux d’acceptation de 97,57%. Dans toutes les régions sanitaires plus de 95% des personnes qui ont visité les sites ont effectué le test de dépistage VIH. Tableau 2 : Fréquentation des centres par région Région Fréquentation Dépistés Pourcentage (%) Lomé commune 48692 47883 98,3 Maritime 12756 12271 96,2 Plateaux 13 674 13337 97,5 Centrale 8120 7954 97,9 11623 11184 96,2 7145 6912 96,7 102010 99541 97,6 Kara Savanes TOTAL 1.2. La stratégie Mobile L’année 2008 a été marquée par des campagnes de dépistage en stratégie mobile menées à grande échelle par PSI et le projet Corridor Abidjan Lagos. En effet, la stratégie mobile du dépistage permet de réduire les problèmes d’accessibilité géographique aux centres de dépistages classiques qui sont des postes fixes et atteindre les milieux ruraux. Au total, 51429 personnes en ont été dépistées dont 20527 par PSI et 30902 par Corridor. Sur les 51429 cas dépistés 1561 sont positifs (3%). La stratégie mobile de PSI a consisté à améliorer l’accessibilité dans les zones d’accès difficiles aux centres de dépistage à l’intérieur du pays et ceci dans toutes les régions sanitaires. Le projet Corridor a concentré, ses interventions sur l’axe routier Lagos – Abidjan. Tableau 3 : Répartition des cas dépistés en fonction de la stratégie Dépistés % Positifs % Stratégies Fixe 99.541 65.9 9 904 9,9 Mobile Total 51 429 34.1 1 561 150970 100 11 465 3 7,6 La stratégie mobile menée par PSI et le projet corridor Abidjan-Lagos a été d’un apport important dans l’augmentation des personnes dépistées en 2008. Ainsi entre le 2007 et 2008 nous avons noté une progression de 60% des cas de dépistés comme le montre la figure 2 5 150970 160000 140000 DEPISTEES 120000 88398 100000 82316 80000 60000 44005 40000 20000 0 2005 2006 2007 2008 ANNEES Fig. 2 : Evolution des cas dépistés en 2005 et 2008 1.3 Principaux défis En matière de conseil dépistage, les défis majeurs à relever sont : i) la disponibilité permanente des tests de dépistages ; ii) la référence des personnes dépistées séropositives vers les centres de prise en charge notamment dans le cadre de dépistage mobile ; iii) Augmentation taux de couverture dans le pays Au total, en fin Décembre 2008, 59 sites CDV sont fonctionnels contre 116 prévus dans le Plan Stratégique National de Lutte contre le VIH/sida et les IST 2007-2010 (soit 51 % de taux de réalisation). Le nombre de personnes dépistées en 2008 est de 150970 (pour une cible prévue dans le PSN en 2008 de 110000 soit un taux de réalisation de 137%). Fait important, 1/3 des personnes ont été dépistées lors de la stratégie mobile ce qui montre l’intérêt de développer cette stratégie dans le pays Au niveau l’enquête dans le cadre UNGASS 2008 montre que seulement 15% des personnes adultes sexuellement actif connaissent leur statut sérologie ce qui montre le progrès à réaliser afin d’atteindre le taux de 50% d’ici 2013 6 2. PREVENTION DE LA TRANSMISSION DU VIH DE LA MERE-ENFANT 2.1 Couverture géographique En 2008, le pays disposait de 47 sites PTME soit un taux de couverture géographique de 7,5% ce qui montre encore le faible taux de couverture. Les 47 sites se répartissent dans 22 districts sur les 35 que compte le pays; 34055 femmes ont été reçues dans les sites PTME (Figure 3). 2.2 Dépistage des femmes enceintes dans les sites PTME Grâce à ces activités, 30 709 soit 90% des femmes enceintes reçues nouvellement en Consultation prénatale ont accepté le test de dépistage. Mais seulement 4,8%de leurs partenaires connaissent leur statut sérologique. Le taux d’acceptation du test est en constante progression depuis le démarrage de la PTME. Il est passé de 13% en 2002 à 90% en 2008 traduisant la compréhension de l’importance du programme de PTME par les femmes. Le taux de séropositivité parmi les femmes enceintes dépistées sur les sites PTME est de 6,8%. 40000 30 709 30000 20 553 19 031 20000 9 853 10000 4 788 564 2 950 0 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Figure 4 : Evolution du nombre de femmes enceintes dépistées de 2002 à 2008 7 Figure 3 : répartition géographique des sites PTME en 2008 8 2.3. Soins et soutien des femmes séropositives et suivi des enfants Le pays est passé depuis dernier trimestre 2007, de la monoprophylaxie par la névirapine à une prophylaxie avec trois ARV (zidovudine à partir de la 28è semaine, lamuvidine et névirapine au moment du travail). En 2008, 1 127 soit 53,8 % des femmes enceintes dépistées séropositives ont accouché avec une prophylaxie ARV complète. Cette proportion correspond à 56,3% de l’objectif prévu pour 2008 dans le Plan Stratégique National (n=2000), mais correspond à 13% de la couverture de la population cible. Parmi les 1248 nouveaux nés de mères séropositives, 1 162 soit 93 % ont reçu la prophylaxie ARV. Tableau. 4 : Suivi et soins des enfants de mères séropositives INDICATEURS Nbre d’enfants vivants de mères VIH+ Nbre d’enfants suivis Nbre d’enfants sous cotrimoxazole 2008 1 205 97% 1 064 88% 737 69% 389 63% Nbre d’enfants dépistés à 18 mois Nbre d’enfants dépistés positifs à 18 mois (cohorte de enfants nés en 2006 sous monodose de névirapine N=389) 80 20,5% Parmi les enfants de mères séropositives vivant, 88 % sont suivis mais ceux qui ont bénéficié de la prophylaxie au cotrimoxazole représentent 69 %. 389 enfants ayant l’âge de 18 mois connaissent leur statut sérologique. La proportion d’enfants de mères séropositives suivis dépistés positifs à 18 mois d’âge est de 20,5%. 2.4 Principaux défis Les principaux défis a relever dans le cadre de la PTME sont : i) la réduction du taux de perdu de vue élevé lors du suivi du couple mère-enfant (près de 50% à 24 mois) ; ii) l’augmentation du taux de couverture géographique et de la cible ; iii) la disponibilité des intrants dans les sites ; iv) l’appropriation des activités par le niveau décentralisé Au total, en fin Décembre 2008, le pays comptait 47 sites PTME. Il était prévu dans le Plan Stratégique National (PSN) de Lutte contre le VIH/SIDA et les IST 2007 – 2010 de disposer de 60 sites PTME 2008 (ce qui fait un taux de réalisation de 78,3 %). Ces sites ont offert des services complets (accouchement sous prophylaxie ARV à 1127 femmes séropositives et à 1162 nouveaux nés soit respectivement des taux de réalisation de 56,3 % et 58 % par rapport à l’objectif fixé dans le PSN (2000 femmes et 2000 nouveaux nés). Le taux de couverture géographique de la PTME sur le plan national reste faible (7.5 %) il en est de même de la couverture de la cible des femmes enceintes (13%) 9 3. DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT DES IST 3.1. Fréquentation et principaux syndromes IST En 2008, 573 structures de soins ont notifié au cours de l’année 2008 un total de 80024 cas d’IST. Les différents syndromes IST diagnostiqués, traités et notifiés. Tableau 5 : Nombre de syndromes IST notifiés en 2008 Total % Ecoulement Urétral 6618 8,27 Ecoulement Vaginal 31792 39,73 Ulcération Génitale 3761 4,70 387 0,48 13431 16,78 203 0,25 Végétation Vénérienne ou Condylome 409 0,51 Conjonctivite du NN 247 0,31 Nombre Partenaires traités 23176 28,96 Total 80024 100,00 SYNDROMES IST Tuméfaction du Scrotum Douleurs Abdominales Basses ou Syndrome inflammatoire Pelvien Bubon Inguinal Sur le nombre de cas des IST enregistrés, les patients de sexe féminin (59489 Femmes et 20535 Hommes) représentent les deux tiers de l’ensemble. Il faut souligner comme par le passé que les cas d’IST sont plus diagnostiqués dans la plupart des cas aux consultations prénatales ; les hommes consultent moins dans les structures publics. Il est à noter que la région maritime a plus notifié de cas d’IST par rapport aux autres régions 30% (17268 cas d’IST en 2007 toujours en première position) suivi de la région des plateaux 24% (15974 cas d’IST en deuxième position aussi en 2007). La région Lomé commune vient en troisième position pour la première fois (7463 cas en 2007, 3013 en 2006 et 4362 en 2005). 10 24 261 25 000 18 960 20 000 14 158 15 000 8 339 10 000 7 901 6 405 5 000 0 Lomé commune Maritime Plateaux Centrale Kara Savanes Figure 5: Répartition des cas d'IST par région en 2008 Le nombre élevé des cas d’IST au cours de cette année dans les régions Maritime et Lomé commune s’explique par la stratégie avancée de diagnostic et de traitement des syndromes IST réalisée par les dites régions. L’analyse des résultats de la notification des cas IST notifiés par approche syndromique montre que Le nombre de cas d’IST augmente chaque année; il a doublé en deux ans comme le montre la figure 6. Nous pouvons expliquer cette situation par la réalisation des meilleures pratiques du contrôle des IST. Notamment, l’amélioration du renforcement des compétences des prestataires par des formations en prise en charge syndromique des IST, de l'amélioration de l'enregistrement et de notification des cas, l’adoption des stratégies avancées prise en charge. 100 000 80 024 80 000 62 915 60 000 41 330 40 000 39 002 20 000 17 816 0 2004 2005 2006 2007 2008 Figure 6 : Évolution des cas d’IST enregistrés de 2004 à 2008 11 3.2. Suivi des Travailleuses de Sexe (TS) Au cours de cette de l'année 2008 six cent soixante deux (662) nouvelles travailleuses de sexes (TS) ont été consultées pour la première fois dans les 11 SA. 702 syndromes des IST sont diagnostiqués et prise en charge en dépistage actif ou passif auprès de ce groupe vulnérable au VIH sur un total de 314 TS enregistrés au cours de l’année (Tab 17). La mobilisation et l'orientation des TS vers les SA ne s’effectuent presque plus par les pairs éducateurs à cause du manque des ressources financières ce qui explique la chute du nombre de TS en 2008 Tableau 6 : Récapitulatif des activités des services adaptés pour les TS Activités menés dans les 11 services adaptés Total Travailleuses de Sexe (TS) enregistrées Total Nouvelles TS reçues Total de cas IST enregistrés chez les TS Total de préservatifs (masculin /féminin) distribués ou vendus Total en 2007 Total en 2008 2747 1 314 898 662 1340 702 11 140 141 601 3.3 Principaux défis Les défis à relever sont : i) Augmenter l’offre de service aux professionnels de sexe ; ii) améliorer la qualité de la prise en charge ; iii) Disponibiliser à un coût réduit les médicaments contre les IST Au cours de l’année 2008, 573 structures de soins ont notifié 80024 cas d’IST contre 60 000 cas prévus dans le Plan Stratégique National de Lutte contre le VIH/sida et les IST 2007 – 2010 (soit 133 % de taux de réalisation). Ce résultat s’explique par le fait que deux régions sanitaires ont réalisé une stratégie avancée de diagnostic et de traitement des syndromes IST). Par ailleurs les activités de prise en charge active des IST chez les travailleurs de sexe a connu un ralentissement par manque de financement 12 4. SECURITE TRANSFUSIONNELLE La sécurité transfusionnelle est coordonnée au Togo par le service national de transfusion sanguine qui supervise les activités du Centre National de Transfusion Sanguine de Lomé (CNTS) et du Centre Régional de Transfusion Sanguine de Sokodé (CRTS). Le programme de sécurité transfusionnelle est financé par l’AFD et dans la nouvelle stratégie mise en place en 2007, il y a deux pôles de qualifications : le CNTS de Lomé couvre les besoins de Lomé commune, des régions maritimes et des plateaux et le CRTS de Sokodé couvre les activités des régions de la centrale, Kara, et des savanes. 4.1 Données des zones couvertes par le CNTS En 2008, le CNTS a testé 18164 poches de sang, le taux de prévalence du VIH est de 1.2% contre 4.7 pour le VHB et 2.5 pour le VIH 4.1.1 Évolution des marqueurs viraux selon les années au CNTS Depuis 2003, on note une baisse régulière de la prévalence du VIH chez les donneurs de sang dans la zone couverte par le CNTS (4% en 2003, 1.6% en 2007 et 1.2% en 2008). Cette tendance est notée aussi pour le VHB (12% en 2003 vs 4.7% en 2008). Par contre après une baisse notée entre 2003 et 2007 on note une prévalence de 2.5% en 2008 pour le VHC. La tendance à la régression de marqueurs viraux et surtout du VIH montre l’effort effectué par le CNTS dans la fidélisation et la sélection des donneurs notamment dans les postes fixes (Figure 7) 16% 14% 12 % 12% 10% 8% 8% 6% 4,70% 4% 4% 2,52% 2% 1, 2 1% 0% VIH VHC 2003 2004 2005 2006 VHB 2007 2008 Figure 7: Evolution des marqueurs viraux chez les donneurs de sang entre 2003 et 2008 dans les régions des plateaux, maritime et Lomé comme 13 4.2. Données des zones couvertes par le CRTS Dans les zones couvertes par le CRTS, 4768 poches de sang ont été collectées et testés en 2008. La prévalence des marqueurs viraux sont VIH (3.2%) VHB (19.7) et VHC (4.4%). Entre 2005 et 2008, la prévalence du VIH est passée de 4.1% en 2005 à 3.2% en 2008, la prévalence du VHB a augmenté de 13.4% en 2005 à 18.9% en 2008, la prévalence du VHC est restée presque stationnaire (4.9 % en 2005 4.4% en 2008). La figure illustre l’évolution de la prévalence des trois virus chez les donneurs de sang dans la région septentrionale (Figure 7) 20 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0 HIV HBs HCV 2005 2006 2007 2008 Figure 8 : Evolution des marqueurs viraux dans les zones couverts par le CRTS Contrairement au profil de la prévalence VIH qui décroît de Lomé à Dapaong, la prévalence du VIH chez les donneurs de sang est plus élevée dans les zones du nord couvertes par le CRTS (3,2 %) que les zones du sud couvertes par le CNTS (1,2 %). Cela montre que les progrès importants sont réalisés par le CNTS dans la fidélisation et dans la sélection des donneurs du sang. Ces progrès méritent d’être consolidés et amplifiés et répliqués au niveau des zones de couverture du CRTS. 14 5. SOINS ET TRAITEMENT DES PVVIH Le domaine de soins et traitement des PVVIH est l’intervention majeure relevant de la coordination du PNLS/IST. En 2008, nous avons réalisé des progrès sensibles en matière de couverture thérapeutique par les ARV 5.1 Fréquentation des centres de prise en charge On dénombre au total 23 319 PVVIH régulièrement inscrites au niveau de sites de prise en charge répartis sur toute l’étendue du territoire. Sur le plan géographique la distribution en fonction des régions sanitaires se présente comme suit : 53,4 % à Lomé Commune, 18,8 % dans la Maritime, 10,2 % dans les Plateaux, 8,7 % dans la Centrale, 5,5 % dans la Kara et 3,4 % dans les Savanes. Parmi les personnes fréquentant les sites, 66% des PVVIH sont de sexe féminin (68% en 2007). 5.2.1 Évolution dans le temps du nombre de PVVIH sous ARV Le nombre de PVVIH est passé de 7980 en fin 2007 à 11 211 au 31 Décembre 2008. Ce qui correspond à un taux de couverture thérapeutique de 41 %. La gratuité des ARV décrétée le 17 novembre 2008 à contribuer l’accélération de la couverture thérapeutique, ainsi 2430 PVVIH en attente de traitement ont eu accès aux ARV en moins de six semaines. 12000 10000 Nombre de PVVIH 8000 6000 4000 2000 0 2001 2002 2003 2004 2005 Année 2006 2007 2008 Figure 9 : Evolution du nombre de PVVH sous ARV depuis 2002 5.2.2 Répartition des PVVIH sous ARV par région On note que près des 2/3 des PVVIH sous ARV sont suivies dans la région de Lomé commune comme l’indique la figure suivante. Cette répartition des malades s’explique en grande partie par le profil de l’épidémie au Togo, mais aussi par la forte médicalisation de la capitale Lomé. 15 80 61,9 60 40 16,8 7,3 20 7,2 4,3 2,5 0 Lomé commune Maritime Plateaux Kara Centrale Savanes Figure 10: Répartition des PVVIH sous ARV par région 5.2 La thérapie antiretrovirale (TARV) L’analyse des traitements ARV en fonction des lignes thérapeutiques montre que 94 % des patients sont en 1ère ligne tandis que 6 % sont en 2ème ligne. Ceci montre que soit les prescripteurs suivent bien les protocoles nationaux ou que la CAMEG fait un contrôle minutieux des ordonnances avant de servir les patients. Dans les deux cas, l’objectif du PNLS de normalisation des protocoles ARV prescrits est atteint et les formations des prescripteurs et des agents dispensateurs des ARV ont eu un impact positif en matière de respect des recommandations. Les enfants ne représentent que 6% des PVVIH sous ARV. Ce taux faible dénote du manque d’engouement pour la prise en charge pédiatrique. Il s’avère indispensable de mettre à disposition des malades, des combinaisons à doses fixes pédiatriques, de renforcer les capacités des médecins en matière de prise en charge pédiatrique 5.3 Principaux défis Les principaux défis à relever sont : i) Augmenter le taux de couverture thérapeutique tout en maintenant le standard de qualité; ii) développer la prise en charge pédiatrique ; iii) décentraliser la dispensation des ARV en augmenter les sites pour faciliter l’accessibilité géographique de ces médicaments aux ARV A la fin de l’année 2008, 11211 PVVIH étaient sous TARV soit un taux de couverture thérapeutique de 41,7%. Le taux de survie des PVVIH sous ARV à 12 mois était de 90% Affin d’améliorer la qualité de soins donnés aux malades et de maîtriser les données de la PECM des PVVIH il est indispensable d’accréditer les structures désirant d’effectuer la prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH sur toute l’étendu du territoire nationale. La décentralisation de la dispensation des ARV amorcé en cette année 2008 a permis de créer 4 sites supplémentaires. Nous avons actuellement 21 sites 16 Processus de décentralisation de la dispensation des ARV au Togo : Où en sommes en nous ? Rappel du contexte Depuis le début de l’initiative togolaise d’accès aux médicaments antirétroviraux en 1999 jusqu’en 2008, la CAMEG a joué le rôle de d’approvisionnement, de stockage, de distribution et de la dispensation de ces médicaments. Cet état de fait a été acté au cours de la mise en œuvre du projet round 2 du Fonds Mondial. En effet au démarrage du projet round 2 du Fonds Mondial en 2004, il y avait très peu de PVVIH sous ARV, il n’existait pas un plan de dispensation des ARV par les structures de soins, et les médicaments sont dispensés à la CAMEG à Lomé et dans les 5 dépôts régionaux de l’intérieur du pays. Mais compte tenu de l’augmentation du nombre des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) et dans le cadre du passage à l’échelle des interventions, il était devenu indispensable d’augmenter l’accessibilité géographique des PVVIH à ces médicaments en décentralisant la dispensation des ARV dans les sites de prise en charge. Principales activités réalisées Afin de mener à bien le processus de décentralisation un certain nombre d’activités ont été menées depuis décembre 2007 • Des missions d’évaluation ont été menées avec l’appui de GIP ESTHER afin de faire une analyse de la situation, définir les critères d’éligibilités des centres de dispensations • Prise d’un arrêté ministériel le 8 avril 2008 portant sur la décentralisation de la dispensation des ARV: 22 sites sont retenus pour 2008 et 2009 • Afin de disposer suffisamment des médicaments ARV et éviter les problèmes de ruptures, une de la table ronde des bailleurs en avril 2008 a été organisée afin de mobiliser les ressources pour rendre disponible les ARV et faciliter la décentralisation de la dispensation • Il a été mis en place des comités thérapeutiques (6 dans les CHR et CHU) et 4 dans les Hôpitaux de districts d’Aného, Kpalimé, Notsè, et Bassar pour assurer la qualité de la prescription des ARV par le personnel sur le terrain • Un groupe de pilotage de la décentralisation (OMS, ONUISDA, PNUD, AFD, CAMEG, PNLS) a été mis en place afin d’aider le PNLS dans ce processus • Grâce aux soutiens des partenaires en développement notamment du PNUD nous avons mené certaines activités préalables (recensement générale des PVVIH, recrutement et formation des agents de dispensation, appui en matériel informatique) ce qui a facilité le démarrage effectif de la dispensation dans les centres identifiés Principaux résultats : Au 31 mars, les activités de dispensation des ARV sont effectifs sur 21 sites (4 sites associatifs, 01 site confessionnel, et 16 sites publics) : 7 sites à Lomé, 4 sites dans la région maritime, 3 sites dans la région des plateaux, 1 site dans la région centrale, 3 sites dans la région de la Kara, et 3 sites dans les savanes (voir tableau 7 et Figure 11) Prochaines étapes : • • D’ici la fin de l’année 2009 nous allons mettre en place plusieurs sites supplémentaires Renforcer les capacités (formations et supervisions, équipements) des sites afin optimiser la qualité des prestations des services par les agents dispensateurs 17 Tableau 7: Liste des Centre de dispensation des ARV. REGIONS Lomé commune Maritime Plateaux Centrale Kara savane Sites fonctionnels 1. CHU Tokoin, 2. CHR Lomé Commune, 3. Centre de santé d’ Adakpamé, 4. Hôpital de Bè, 5. Centre de santé Kodjoviakopé, 6. Association Epoir Vie Togo (EVT) 7. Association Aides Médicales Charité (AMC), 8. CHR Tsévié, 9. CMS kouvé, 10. CHP Aného 11. CHR Atakpamé, 12. Hôpital de Kpalimé, 13. hôpital Notsé, 14. Hôpital Badou, 15. CHR Sokodé 16. 17. 18. 19. 20. 21. CHU Kara, Association Espoir pour Demain (AED) CHP Bassar CHP Mango, CHR Dapaong, Hôpital pédiatrique de Tantigou (ONG Vivre dans l’espérance) 18 Figure 11 : Répartition géographique des sites de dispensation des ARV au Togo au 31 mars 1009 19 Processus d’accréditation des structures de prise en charge médicale des PVVIH : Pourquoi? Pourquoi? Comment Comment ? Pourquoi accréditer les structures de prise en charge médicale dans le cadre du VIH ? En 2007, le ministère de la santé a élaboré un document de politique d’accès aux soins et traitement des PVVIH au Togo. Dans ce document il a été définit les normes pour la prise en charge médicale dans le pays. Il est prévu dans ce document de politique d’accréditer les structures de prise en charge des PVVIH à partir des critères préétablis afin de garantir la qualité minimale des services délivrés aux PVVIH dans le cadre de passage à l’échelle. Au Togo, il existe une multitude d’acteurs et de structures qui sont impliqués qui ne sont pas tous initialement des acteurs ès qualités Par ailleurs dans un programme de prise en charge, il faut un minimum de standards et normes à respecter, et toutes les structures doivent êtres connues et répertoriées par les districts sanitaires, et les régions et le programme afin d’assurer la supervision des sites. Avant on accréditait les prescripteurs (assistant médicaux et médecins formés) qui à leur tout indirectement allaient accréditer leurs structures. Avec la décentralisation de la dispensation des ARV, c’est à la fois les centres et leurs prescripteurs qui seront reconnus, pas seulement les prescripteurs c’est élément important pour garantir la qualité de la prise en charge des PVVIH dans notre pays. En effet, les malades sous ARV vivent de plus en plus longtemps et il faut gérer au mieux suivi des malades sous ARV afin de prévenir les problèmes de survenue obligatoire de résistance du VIH à ces médicaments Sur le terrain nous avons constaté que certaines structures associatives n’ont ni personnel médical ou paramédical ni de local adapté pour assurer le minimum de qualité de soins délivrés aux PVVIH. Comment se fait l’accréditation ? Les procédures d’accréditations ont été élaborés et validés par le groupe thématique prise en charge : 1. appel à manifestation d’intérêt dans la presse nationale (Togo-Presse) 2. Recrutement de deux consultants nationaux grâce au soutien de l’OMS 3. Elaboration des critères d’évaluation avec le concours du groupe thématique prise en charge des PVVIH 4. Les critères majeurs se sont focalisés sur la qualité de soins (nombre et type de personnel soignants dans le centre) 5. Toutes les structures qui ont manifesté leur intérêt de faire la prise médicale ont été visitées par les consultants sur toute l’étendue du territoire Quelles sont les structures intéressées par l’accréditation ? Tous les types de structures sont concernés par l’accréditation (structures associatives, confessionnelles, privées et publiques). Y-a-t-il une périodicité pour accréditer les centres ? Oui normalement c’est tous les 2 ans, c’est un processus cyclique et continu dans le temps. Les structures qui ont manifesté leur intérêt et ne sont pas retenus cette année, pourraient être accréditées dans 1 an si elles prennent des mesures pour remplir les critères ; mais tant qu’elles ne remplissent pas les critères elles ne seront jamais accréditées Les structures non accrédités ont le droit de prescrire les ARV ? Non évidement, une fois la liste des structures retenues après l’évaluation, cela veut dire que celles qui ne sont pas retenues ne répondent pas aux critères minimaux pour délivrer les soins et donc ne sont pas autorisées prescrire les médicaments. . 20 Procédures mises en place pour garantir la qualité de prescription et de dispensations des ARV au Togo Dans le cadre de la décentralisation et de passage à échelle, le PNLS/IST a mis en place des procédures pour assurer la qualité et la traçabilité de la prescription des ARV au Togo. Ces procédures permettent d’améliorer notre système de prise en charge dans l’intérêt des nos malades Rôle des comités thérapeutiques (procédure pour que le malade ait accès aux ARV) 1. Le malade consulte le médecin traitant 2. La vérification de l’éligibilité médicale des patients dépistés séropositifs se fait la réalisation un bilan minimal obligatoire (Dosage de CD4, numération, transaminases) 3. Si les CD4 sont inférieurs à 200/mm3, le médecin envoie l’ordonnance et les résultats des analyses au comité thérapeutique de sa zone pour avoir son approbation (l’approbation de ce comité se fait à partir des critères biologiques et sur la conformité de la prescription du protocole ARV, l’existence d’éventuelle contre-indication des ARV en tenant compte des résultats biologiques). Il faut souligner que le malade n’est pas tenu de présenter au niveau du comité, seul le dossier est étudié 4. Si le malade répond aux critères avec une ordonnance correcte, le comité donne le visa et le carnet est délivré aux malades 5. Pour les prochains renouvellements d’ordonnance, le prescripteur n’a pas besoin de passer par le comité 6. Pour garantir la traçabilité lors de la dispensation, le malade doit se présenter aux sites de dispensation avec l’ordonnance originale munie de sa photocopie et du carnet comportant le numéro d’identification 7. L’ordonnance doit comporter le nom et prénom du prescripteur, son contact téléphonique, et le nom du centre dans lequel il exerce 8. En cas de changement de protocole thérapeutique pour des raisons médicales (effets secondaires graves, échec thérapeutique, génotypage nécessitant la prescription des ARV ne figurant pas sur les protocoles thérapeutiques nationaux), le prescripteur doit informer le comité thérapeutique de sa zone et avoir son visa sinon l’agent dispensateur ne va pas servir le malade Procédures dans les sites de dispensation des ARV 1. L’agent dispensateur vérifie si l’ordonnance est conforme aux normes (protocoles thérapeutiques, prescripteurs agrées, centre accrédités) 2. L’agent de dispensation garde une copie de l’ordonnance (importance de demander de faire une photocopie de son ordonnance) 3. si l’ordonnance n’est pas conforme l’agent dispensateur rejette l’ordonnance (demande au malade de revoir son prescripteur) ou rentre en contact avec le 21 prescripteur pour l’informer de cette non conformité (si le contact du prescripteur est précisée sur l’ordonnance) 4. S’i l’ordonnance n’est pas conforme aux protocoles thérapeutiques mais s’il comporte le visa du comité thérapeutique l’agent dispensateur va servir le malade (dans le cas contraire le malade doit retourner voir son prescripteur). Pour toutes informations complémentaires, prière s’adresser : Au comité thérapeutique de votre zone : voir tableau 10 Unité de prise en charge des PVVIH du PNLS/IST 22 Bon à Savoir Tab 8. PROTOCOLES ARV CHEZ L’ADULTE ET L’ENFANT LIGNES THERAPEUTIQUES POSOLOGIE COMBINAISONS MATIN 7h SOIR 19h STAVUDINE/LAMUVIDINE/NEVIRAPINE (TRIOMUNE) 30 mg 1 comp 1 comp ZIDOVUDINE/LAMIVUDINE 1 comp 1 comp ADULTE 1 1 ère LIGNE 2 EFAVIRENZ 600 mg 1 2 ème LIGNE 2 1 comp ABACAVIR 300 mg 1 comp DIDANOSINE 400 mg 1 comp LOPINAVIR/Ritonavir 2 comp TENOFOVIR/LAMIVUDINE 1 comp LOPINAVIR/Ritonavir 2 comp 1 comp 2 comp 2 comp ENFANT ZIDOVUDINE sp 50 mg/5ml 1 1 ère LIGNE* LAMIVUDINE sp 10 mg/ml EFAVIRENZ sp 30 mg/ml STAVUDINE sp 1 mg/ml 2 LAMUVIDINE sp 10 mg/ml NEVIRAPINE sp 50 mg/5ml Posologie en fonction du poids de l’enfant ABACAVIR sp 240 mg/ml 1 2ème LIGNE DIDANOSINE comp dispersible 50 mg ; 100 mg LOPINAVIR/Ritonavir 80 mg/20 mg /ml ABACAVIR sp 240 mg/ml 2 DIDANOSINE comp dispersible 50 mg ; 100 mg NELFINAVIR Poudre 50 mg/g Notes * Protocoles chez les enfants non exposés à la monothérapie par névirapine lors de la PTME Tab.9. Protocoles de PTME pour l’infection au VIH 1: Protocole recommandé Zidovudine (AZT) + Lamuvidine (3TC) + Névirapine (NVP) Moment d’administration Antepartum Mère AZT 300 mgx2/j commencé à partir de la 28ème semaine Intrapartum Mère en début de travail AZT 600 mg + 3TC 150 mg + NVP 200mg puis 3TC 150 mg / 12 heures Postpartum Mère AZT+3TC 300mg/150 mgx2/j pendant 7 jours Enfant NVP* 2mg/kg/j en dose unique et AZT 4mg/kg x2/j pendant 7 jours** 23 Tab. 10 LISTE ET ADRESSES DES COMITES THERAPEUTIQUES REGIONS LOME – COMMUNE ADRESSES DES SECRETARIATS ET PERSONNES A CONTACTER PARRAINS NATIONAUX Siège : Service des Maladies infectieuses CHU- T/ Tél. : 221 57 51 Dr PATASSI, Tél. : 998 17 74 Dr WATEBA, Tél. : 976 57 63 M. HOUNKPATI, Tél. : 925 59 49/ 222 21 04 Siège : Service de Médecine CHR/Tsévié, / Tél. : 335 22 59 Dr EDOU, Tél : 924 42 56 Fax : 330 41 35 Dr DJADOU Edem, Pédiatrie Tél : 906 81 67/ 335 22 63 M. DAVON Comlanvi, Tél. 904 12 72/330 43 37/ Fax : 330 43 38 MARITIME Sous comité Siège : Service de Médecine Générale hôp. Aného Tél. : 331 00 17 Dr KOMBATE, Tél. : 913 29 03 Dr AFANVI, Tél. : 908 84 19 M. HOUNSALIGNA Tél. : 900 84 76 Pr ATAKOUMA Dr KOMBATE Rose Siège : Service de Médecine Générale CHR Atakpamé Tél. : 440 00 01 / Poste 112 Dr NYAMETSO Dzifa, Tél. : 947 92 41, Fax : 440 00 24 Mme BELLO Sawouli, Tél : 917 03 90/ 440 12 34 Poste 114 M. AKIM Mabafaï, Tél. : 913 33 30/ 440 11 04 / Fax : 440 03 53 PLATEAUX CENTRALE Sous comité Siège : Médecine Générale hôp. de Notsè Tél. : 442 00 10 Dr SODJI, Tél. : 903 71 99 / 953 04 06 Dr ANI, Tél. : 998 80 30 M. DEVIA, Tél. : 919 27 23 Sous comité Siège : Médecine générale hôp. de Kpalimé Tél : 441 10 20 poste 116 Dr KPANLA, Tél : 922 28 23 Dr OURO – SAMA, Tél : 910 77 71 M. AYIKOE, Tél : 948 60 21 Siège : Service de Médecine Générale CHR Sokodé / Tél. : 550 04 39/ Fax : 550 00 76 Dr DADJO, Tél. : 993 94 00 Dr AGODOMOU, Tél : 934 92 11/ Fax : 550 06 49 Dr WANGALA, Tél : 901 90 61 / 550 08 39 Mme GAGBLA Tél. : 903 28 21/ Fax : 550 02 74/ Siège : Service de Médecine Générale CHU Kara Tél. :: 660 03 90 Dr NABROULABA, Tél. : 660 03 90 Dr SAIBOU, Tél. : 931 80 24/ 660 02 46 Dr ABOUBAKARI, Tél. : 913 63 39 M. PADJOUDOUM, Tél. 914 23 79 KARA Pr DAVID Dr WATEBA Dr DAMARLY Pr BAKONDE Pr. REDAH Dr LAWSON-EVI Pr. GRUNITZKY Pr. TATAGAN Pr. TIDJANI Dr PATASSI Sous comité Siège : Hôpital de District de Bassar Tél. : 663 00 10 Dr WOTOGBE, Tell : 930 43 10 SAVANES Siège : Service de Médecine Générale CHR Dapaong Tél : 770 83 98/ Fax : 770 80 03 Dr TADONA, Tél : 920 90 17 Dr AMEGATSE Kokou, Tél 921 26 62 / 770 81 31 M. GBANDI, Tél : 921 67 35 / 770 80 89 Pr TATAGAN Dr KUMAKO Dr AGBEKO Dr PATASSI 24 Au Togo, depuis le 17 Novembre 2008, les médicaments pour le traitement du SIDA (ARV) sont gratuits dans les centres de prise en charge agréés par le PNLS : Aucun malade ne doit payer pour avoir accès aux ARV ARV Le succès du traitement du SIDA dépend du respect de la quantité et de l’heure de prise de médicaments prescrits 25 26