Liste des auteurs - Les éditions de l`université de Bruxelles

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Liste des auteurs - Les éditions de l`université de Bruxelles
Liste des auteurs
Jan Art est professeur ordinaire d’histoire contemporaine à l’Université de Gand. Après
avoir consacré sa thèse de doctorat à l’histoire du diocèse de Gand au XIXe siècle, il
a publié de nombreuses contributions sur l’histoire religieuse et culturelle à l’époque
contemporaine. Il est l’un des promoteurs du projet FWO « In search of the good
Catholic M/F. Feminization and masculinity in Belgian Catholicism (c. 17501950) ».
Bruno Benvindo est historien, attaché à l’Université libre de Bruxelles et au
Centre d’études et de documentation Guerre et Sociétés contemporaines. Il achève
actuellement une thèse de doctorat consacrée aux masculinités en Belgique durant
la première moitié du XXe siècle, qui place en son centre les processus sociaux de
(dé)construction de la « normalité » masculine. Outre divers articles, il est l’auteur
d’un ouvrage intitulé Des hommes en guerre. Les soldats belges entre ténacité et
désillusion, 1914-1918 (2005).
Valérie Bernardi est docteur en sciences économiques. Elle a, de 2000 à 2007,
été chargée d’études au Centre national pour l’aménagement des structures des
exploitations agricoles (CNASEA). Elle est à présent responsable du pôle études de
l’Observatoire de l’insertion des travailleurs handicapés.
Marie-Joseph Bertini, philosophe et essayiste, est maître de conférences habilitée
à diriger des recherches à l’Université de Nice-Sophia Antipolis. Ses travaux
portent notamment sur la construction des normes de genre et les nouvelles formes
de sociabilité. Parmi ses dernières publications : Ni d’Eve, ni d’Adam. Défaire la
différence des sexes (2009) ; « Le Gender Turn, ardente obligation des sciences de
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l’information et de la communication françaises », Questions de Communication
(2009) ; ainsi que « Langage et pouvoir : la femme dans les médias (1995-2002) »,
Communication et Langages (2007).
Mélanie Boissonneau est doctorante en cinéma et audiovisuel à l’Université Paris 3
Sorbonne nouvelle. Elle prépare, sous la direction de Laurent Jullier, une thèse de
doctorat intitulée « Pin-Up ! Etude intermédiale des figures et usages de la pin-up
de cinéma ». Elle a récemment publié « Enjeux de la super héroïne au cinéma »,
Théorème (2009).
Alain Brassart, docteur en études cinématographiques, est chargé de cours à
l’Université Charles de Gaulle-Lille III. Outre plusieurs articles consacrés aux
rapports sociaux de sexe dans le cinéma d’auteur, il a rédigé Les Jeunes premiers dans
le cinéma français des années 60 (2004) et L’Homosexualité dans le cinéma français
(2007). Il a également collaboré à divers ouvrages collectifs : Nouvelles approches des
hommes et du masculin (2000) ; Dictionnaire du cinéma populaire français (2004) ;
L’Amérique des années quatre-vingt au miroir de son cinéma (2007) ; et James Bond
(2)007, Anatomie d’un mythe populaire (2007).
Thomas Buerman est attaché au département d’histoire contemporaine de
l’Université de Gand, où il prépare, sous la direction de Jan Art, une thèse de doctorat
sur la masculinité catholique en Belgique au XIXe siècle. Il a notamment publié
« Feminization Thesis : A Survey of International Historiography and a Probing of
Belgian Grounds », Revue d’histoire ecclésiastique (2008, avec Tine Van Osselaer) ;
et « Maten, makkers, masculiniteit ! Historisch onderzoek naar mannelijkheid »,
Mededelingenblad van de Belgische Vereniging voor Nieuwste Geschiedenis (2007).
Philippe Charrier est docteur en sociologie et membre du laboratoire MODYS (CNRS/
Université Lyon 2). Travaillant sur les hommes sages-femmes, il a publié : « Des
hommes dans une profession « traditionnellement » féminine : choix professionnels
et dénomination chez les hommes sages-femmes », dans Y. Guichard-Claudic,
D. Kergoat et A. Vilbrod (dir.), L’inversion du genre. Quand les métiers masculins se
conjuguent au féminin… et réciproquement (2008) ; ainsi que « Comment envisaget-on d’être sage-femme quand est un homme ? L’intégration professionnelle des
étudiants hommes sages-femmes », Travail, genre et sociétés (2004).
Isabelle Collet, ancienne informaticienne, est docteure en sciences de l’éducation.
Chargée d’enseignement à l’Université de Genève, ses recherches portent sur les
relations entre genre et techniques, plus spécialement l’informatique. Elle a notamment
publié sur cette question L’informatique a-t-elle un sexe ? Hackers, mythes et réalités
(2006). Elle est également membre du Conseil d’administration de l’association
Femmes et mathématiques.
Christel Coton est maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne,
et membre du Centre de sociologie européenne (CSE). Ses travaux portent sur la
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sociologie des institutions, des pratiques professionnelles et des élites. Parmi ses
dernières contributions : « Luttes de prestige entre pairs. Le cas des officiers de
l’armée de terre », Sociétés contemporaines (2008) ; et « Officier de salon, officier de
terrain. La virtuosité militaire en question », dans V. Porteret, La Défense. Acteurs,
légitimité, missions : perspectives sociologiques (2007).
Heather Ellis enseigne et mène des recherches au Centre for British Studies de
l’Université Humboldt de Berlin. Elle achève une thèse de doctorat en histoire
moderne au Balliol College (Oxford). Elle a récemment co-édité Masculinity and
the Other : Historical Perspectives (2009) et coordonné un numéro thématique de
Thymos : Journal of Boyhood Studies (2008). Elle est en outre l’auteure de diverses
contributions sur l’histoire des masculinités, des générations et de l’enseignement
universitaire.
Fanny Forgeau-Zerbib est sociologue, rattachée au laboratoire Printemps du CNRS.
Elle a soutenu sa thèse en 2007 (sous la direction de Jacqueline Heinen) et après
plusieurs années d’enseignement et de recherche à l’université de Versailles-SaintQuentin, elle exerce aujourd’hui dans le cadre d’un institut d’études à Paris.
Laurent Gaissad, docteur en sociologie, est chercheur associé au Laboratoire d’analyses
socio-anthropologiques du contemporain (Lasco-Sophiapol) de l’Université Paris
Ouest Nanterre La Défense, et collaborateur scientifique du LAMC à l’Université
libre de Bruxelles. Il a dernièrement publié « The Moral Territory. Sexual Frontiers
and Identities in Urban/Rural Historiography », dans L. Klusakova et L. Teulières
(dir.), Frontiers and Identities : Cities in Regions and Nations (2008) ; et « Pas de
quartier pour le sexe ? Le développement durable des rencontres sans lendemain »,
EchoGéo (2008, avec Catherine Deschamps).
Deborah Gutermann est doctorante en histoire contemporaine à l’Université Paris 7.
Sa thèse porte sur la genèse culturelle des identités de genre dans le premier XIXe
siècle. Elle a notamment publié : « Mal du siècle et mal du sexe. Les identités sexuées
romantiques aux prises avec le réel », Sociétés et représentations (2007) ; ainsi que
« Le désir et l’entrave. La question de l’impuissance dans la construction de l’identité
sexuée à l’époque romantique », dans R. Revenin (dir.), Hommes et Masculinités.
Contributions à l’histoire du genre et de la sexualité en France (2007).
Jeff Hearn est professeur à l’Université de Linköping (Suède), à la Hanken School of
Economics d’Helsinki (Finland) et à l’Université d’Huddersfield (Grande-Bretagne).
Il est l’auteur des ouvrages suivants : The Gender of Oppression (1987) ; « Sex » at
« Work » (1987,1995) ; The Violences of Men (1998) ; Gender, Sexuality and Violence
in Organizations (2001) ; Handbook of Studies on Men and Masculinities (2005) ;
et European Perspectives on Men and Masculinities (2006). Son dernier livre, coédité avec Viv Burr, s’intitule Sex, Violence and the Body : The Erotics of Wounding
(2008). 362
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Stéphane Héas, docteur en sociologie et habilité à diriger des recherches dans cette
discipline, est actuellement en poste à l’Université européenne de Bretagne. Membre
du LARES, vice-président de la Société française en sciences humaines sur la peau et
président de l’Association de recherches sur l’individualisation symbolique (ARIS),
il est l’auteur de plus de soixante articles scientifiques et de sept ouvrages, dont
Tatouages et cicatrices : décors sportifs (2007, avec Yannick Le Hénaff) et Variations
sur la peau (2007-2008, avec Laurent Misery).
Laurence Hérault est maître de conférences à l’Université d’Aix-Marseille et
rattachée à l’Institut d’ethnologie méditerranéenne, européenne et comparative (Aixen-Provence). Elle s’intéresse depuis plusieurs années à la question transsexuelle
et transgenre, thème sur lequel elle a publié une demi-douzaine d’articles dont
« Constituer des hommes et des femmes : la procédure de transsexualisation », Terrain
(2004) ; « Transgenre », dans M. Marzano (dir.), Dictionnaire du corps (2007).
Josephine Hoegaerts a étudié l’histoire aux universités de Louvain, Bielefeld et British
Columbia. Elle prépare une thèse de doctorat à la KULeuven, intitulée « Spaces and
sounds of masculinity in the nineteenth century nation ». Parmi ses publications :
« Legal or Just ? Law, Ethics and the Double Standard in the Nineteenth-Century
Divorce Court », Law and History Review (2008) ; et « Domestic Heroes : Saint
Nicholas and the Catholic Family Father in the Nineteenth Century », Journal of Men,
Masculinity and Spirituality (2009).
Juan Jiménez-Salcedo est docteur des Universités de Tours (France) et du Pays
basque (Espagne). Il est actuellement enseignant-chercheur à l’Université Pablo de
Olavide (Séville). Spécialiste de la littérature française et espagnole du XVIIIe siècle,
il a publié divers articles sur le genre et la critique queer dans des revues françaises,
espagnoles et anglaises.
Yannick Le Henaff est attaché temporaire d’enseignement et de recherche (ATER)
en sociologie à l’Université de Reims. Membre du LARES (Rennes), il travaille
actuellement sur les chirurgiens plastique. Il a publié, en collaboration avec Stéphane
Héas, Tatouages et cicatrices : décors sportifs (2007).
Sophie Necker, docteur en sociologie, est maître de conférences à l’Université d’Artois.
Membre du laboratoire Sherpas, elle a notamment publié « Créer un moment de danse
à l’école : les conditions d’enseignement et d’apprentissage dans l’atelier mené par un
enseignant et un artiste », Les sciences de l’éducation – Pour l’ère nouvelle (2008) ;
et « L’atelier de danse à l’école : créer une culture commune tout en valorisant la
singularité de chacun », dans N. Burnay et A. Klein (éd.), Figures contemporaines de
la transmission (2008).
Nicolas Penin est maître de conférences en sociologie à l’Université d’Artois. Membre
du laboratoire Sherpas, il poursuit des recherches sur les rapports sociaux de sexe
dans les pratiques sportives, notamment celles qui sont largement « masculines ».
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Il est l’auteur de : « Sports à risque : production, permanences et résistances à la
domination masculine », Nouvelles questions féministes (2007) ; et « Le sexe du
risque », Ethnologie française (2006).
Christophe Premat est attaché à l’enseignement et à la recherche (ATER) à
l’Institut d’études politiques de Bordeaux et prépare une thèse sur « Les pratiques
du référendum local en France et en Allemagne ». Il a publié dernièrement : « La
participation, métonymie de la communication ? Les maires français et l’usage de la
cyberdémocratie », COMMposite (2008) ; « Les effets de l’institutionnalisation du
référendum local en France et en Allemagne », Revue française de science politique,
(2008) ; et « Autonomy as a Balance of Freedom and Equality », International Social
Science Journal (2008).
André Rauch est professeur à l’Université de Strasbourg et chercheur au laboratoire
ISOR de l’Université de Paris Sorbonne I. Après s’être orienté vers l’histoire de
l’éducation, puis l’histoire des loisirs et des vacances, il a étudié l’évolution de
l’identité masculine et des crises passionnelles. Parmi ses dernières publications :
L’amour à la lumière du crime. 1936-2007 (2009) ; Pères d’hier, pères d’aujourd’hui.
Du pater familias au père ADN (2007) ; Histoire du Premier sexe de la Révolution à
nos jours (2006) ; L’identité masculine à l’ombre des femmes. De la Grande guerre à
la Gay pride (2004).
Anne-Claire Rebreyend, docteure en histoire, enseigne actuellement au Collège
français de Reus (Espagne). Ses domaines de recherches concernent l’histoire
des femmes, du genre et des sexualités. Elle a récemment publié sa thèse, sous le
titre Intimités amoureuses. France 1920-1975 (2008), ainsi que « Comment écrire
l’histoire des sexualités au XXe siècle ? Bilan historiographique comparé français/
anglo-américain », Clio. Histoire, Femmes et Sociétés (2005) ; et « La révolution
de la pilule », dans M. Zancarini-Fournel et Ph. Artières (dir.), 1968, une histoire
collective (2008).
Régis Revenin est doctorant en histoire contemporaine à la Sorbonne (Université
Paris 1), et enseigne en qualité d’attaché temporaire d’enseignement et de recherches
à l’Université Lille 3 Charles-de-Gaulle. Il prépare une thèse sur « Jeunes, jeunesse,
genre et sexualité dans la France des « Trente Glorieuses » ». Outre divers articles, il
est l’auteur de Homosexualité et prostitution masculines à Paris, 1870-1918 (2005) et a
dirigé l’ouvrage collectif Hommes et masculinités, de 1789 à nos jours : contributions
à l’histoire du genre et de la sexualité en France (2007).
Linn Sandberg est doctorante au département de Gender Studies de l’Université de
Linköping (Suède). Ses recherches sont consacrées au corps et à la sexualité, envisagés
dans une perspective genrée et féministe. Sa thèse porte sur les hommes âgés et la
masculinité. Elle a notamment publié : « Ancient Monuments, Mature Men and those
Popping Amphetamine : Researching the Lives of Older Men », Norma : Nordic
Journal for Masculinity Studies (2007) ; et « The Old, the Ugly and the Queer :
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Thinking Old Age in Relation to Queer Theory », GJSS : Graduate Journal of Social
Science (2008).
Tine Van Osselaer (KULeuven) vient de soutenir une thèse intitulée « The Pious
Sex. Catholic Constructions of Masculinity and Femininity in Belgium ». Elle a
récemment publié : « Feminization Thesis : A Survey of International Historiography
and a Probing of Belgian Grounds », Revue d’histoire ecclésiastique (2008, avec
Thomas Buerman) ; « Heroes of the Heart. Ideal Men in the Sacred Heart Devotion »,
Journal of Men, Masculinities and Spirituality (2009) ; et « Christening Masculinity ?
Catholic Action and Men in Interwar Belgium », Gender & History (2009).
Antoon Vrints a étudié l’histoire aux universités d’Anvers et de Gand, avant de
devenir chercheur postdoctoral au sein de cette dernière institution. Sa thèse de
doctorat, soutenue en 2006, avait pour titre « Het theater van de straat. Publiek geweld,
respectabiliteit en sociabiliteit in Antwerpen, 1910-1950 » (« Le théâtre de la rue.
Violence publique, respectabilité et sociabilité à Anvers, 1910-1950). Ses publications
portent sur les deux guerres mondiales, le nationalisme flamand et la violence.

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