Déficits en dihydropyrimidine déshydrogénase et toxicité
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Déficits en dihydropyrimidine déshydrogénase et toxicité
abc synthèse Ann Biol Clin 2010 ; 68 (1) : 27-32 Déficits en dihydropyrimidine déshydrogénase et toxicité aux fluoropyrimidines Dihydropyrimidine dehydrogenase deficiency and toxicity to fluoropyrimidine M. Boisdron-Celle A. Morel E. Gamelin Département de biopathologie du cancer, Centre régional de lutte contre le cancer Paul Papin, CRCNA Inserm U892, Angers <[email protected]> Résumé. La dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD) est l’enzyme clé du catabolisme de la famille des fluoropyrimidines, dont le chef de file est le 5-fluorouracile (5-FU), et ses prodrogues orales, la capécitabine et le ftorafur (UFT, S1). De nombreuses mutations ont été identifiées sur le gène de la DPD (DPYD) dont certaines ont des répercussions fonctionnelles sur l’activité enzymatique. Les déficits en DPD sont à l’origine de toxicité grave, voire mortelle chez les patients traités. La fréquence de prescription des fluoropyrimidines, l’utilisation de fortes doses, l’extension des indications et la sévérité des toxicités aiguës dues à des déficits enzymatiques, font de leur dépistage une priorité médicale et de santé publique. Dans cette revue, nous présentons les différentes approches rapportées dans la littérature et les comparons essentiellement en terme de validité et de compatibilité avec la pratique clinique courante. La détection des déficits en DPD est d’ores et déjà possible et permet d’éviter des complications aiguës graves. Mots clés : 5-fluororuracile, fluoropyrimidines, déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase, toxicité, pharmacogénétique, SNP, pharmacocinétique doi: 10.1684/abc.2010.0394 Abstract. Dihydropyrimidine dehydrogenase (DPD) is a key enzyme in the metabolic catabolism of fluoropyrimidines, such as 5-Fluorouracil and its oral prodrugs derivatives, including capecitabine and ftorafur (UFT, S1). Numerous genetic mutations have been identified in the DPD gene locus (DPYD), with a few variants having functional consequences on enzymatic activity. The allele frequency is 5% for heterozygoty and is 0.2% for homozygoty. It is correlated to the frequency of DPD activity deficiency that has been frequently reported to cause early severe, sometimes lethal fluoropyrimidinerelated adverse events, regardless of the drug. Taking in account the wide and frequent use of fluoropyrimidines, both in advanced and adjuvant settings, it is clearly a problem of public healthcare that cannot be underestimated. We review in the present article the performances of assays that assess DPD and DPYD status, with an emphasis on their respective robustness and suitability for routine clinical applications. We show that DPD deficiency can be already detected primarily to treatment in practice and this detection could avoid lifethreatening fluoropyrimidines toxic-side effects. Article reçu le 25 septembre 2009, accepté le 28 octobre 2009 Key words: 5-Fluorouracil, dihydropyrimidine dehydrogenase deficiency, toxicity, pharmacogenetics, SNP, pharmacokinetics Tirés à part : M. Boisdron-Celle Ann Biol Clin, vol. 68, no 1, janvier-février 2010 27 synthèse Une méta-analyse récente montre que 7 % environ des patients présentent des effets secondaires sérieux consécutifs aux traitements médicamenteux entraînant 100 000 décès par an aux États-Unis. Pour ce qui concerne les anticancéreux, les effets toxiques engendrés souvent graves (20 à 25 % de toxicité de grade 3-4 et 0,2 % de mortalité) grèvent la qualité de vie des patients, peuvent mettre en jeu le pronostic vital, ou simplement retentissent sur la conduite du traitement et donc son efficacité. Ils sont souvent sous-estimés. Parmi les facteurs de risque potentiels de toxicité, on trouve en bonne place les variations interindividuelles du métabolisme qui influencent les capacités d’anabolisme et de catabolisme des médicaments. Ces capacités variables ont été reliées à des modifications génétiques des enzymes du métabolisme, des récepteurs et des transporteurs de médicaments. Malgré les progrès récents majeurs dans la connaissance du génome humain, du polymorphisme génétique interindividuel, des voies de l’oncogenèse et de la progression tumorale, du métabolisme des médicaments anticancéreux et des techniques de biologie moléculaire, l’individualisation thérapeutique n’est pas de pratique courante. Malgré des premiers résultats prometteurs, nous manquons souvent de données conclusives et nous en sommes encore à prendre en compte des données statistiques d’efficacité et de tolérance avant de proposer un traitement à un patient. Cette standardisation des protocoles et des doses, utiles à une époque de développement de nouvelles indications thérapeutiques, montre maintenant ses limites, en terme d’efficacité et aussi de tolérance. Il est indispensable de développer de nouvelles approches d’adaptation individuelle des traitements. De la même manière, malgré les progrès récents dans ce domaine de la pharmacologie, c’est-à-dire biologie moléculaire et génétique, force est de constater que les médicaments anticancéreux sont toujours administrés, pour la grande majorité d’entre eux, en fonction de la surface corporelle et au mieux, de quelques examens biologiques de base tels que la numération formule sanguine (NFS) et le bilan rénal, sans prendre du tout en compte les particularités individuelles, génétiques ou épigénétiques. Ce concept de surface corporelle ne repose sur aucune justification expérimentale ou théorique et constitue un obstacle à la progression de la connaissance. La pharmacogénétique recherche un polymorphisme génétique germinal. Elle porte sur la variabilité génétique interindividuelle qui peut influencer la réponse de l’hôte aux xénobiotiques. Elle s’appuie essentiellement sur la recherche de changements ponctuels de nucléotides (single nucleotide polymorphism ou SNP) qui correspondent à environ 10 % de la variabilité génétique du génome humain. On considère arbitrairement l’existence d’un SNP pour un gène donné si les sujets présentant des mutations représentent plus de 1 % de la population. 28 Les SNP ou polymorphismes au sens large jouent un rôle potentiel majeur dans la variabilité de la réponse aux médicaments et notamment dans la tolérance des médicaments anticancéreux. Ainsi, des résultats permettent déjà d’envisager en pratique l’individualisation des traitements en fonction de la pharmacogénétique. Déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase et toxicité Les fluoropyrimidines (5-fluorouracile, UFT, capécitabine, et le S1), sont des molécules très largement utilisées en cancérologie puisqu’elles entrent dans la composition de près de 60 % des protocoles de chimiothérapie et dans le traitement de près de la moitié des cancers : colorectum, œsophage, estomac, sein, voies aérodigestives supérieures. Comme la plupart des agents anticancéreux, ces molécules possèdent un index thérapeutique étroit et de nombreuses toxicités, parfois sévères sont rapportées. Elles sont non seulement utilisées en situation métastatique mais aussi et de plus en plus en situation adjuvante, c’est-à-dire pour des patients traités pour une tumeur localisée, présentant un risque de rechute. Un risque toxique sévère ne peut pas être pris dans ces conditions et le clinicien doit s’assurer du maximum de sécurité pour ses patients. Ces effets toxiques sont dus à une surexposition au médicament, liée à une large variabilité interindividuelle du métabolisme. Le 5-FU est éliminé principalement après catabolisme, essentiellement au niveau hépatique. L’élimination urinaire du 5-FU sous forme inchangée ne représente que 5 à 10 % de la dose administrée. Ce métabolisme dépend principalement de l’activité de la dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD), enzyme majeure du catabolisme du 5-FU (figure 1). Cette enzyme permet la réduction du 5-FU en 5-fluoro-5,6-dihydrouracile (FUH2). Elle est également responsable de la transformation des bases pyrimidiques naturelles (uracile et thymine) en leurs dérivés dihydrogénés (dihydrouracile [UH2] et dihydrothymine [TH2]). La deuxième étape du catabolisme fait intervenir la dihydropyrimidinase pour former l’acide 5-flourouréidopropionique (FUPA), qui est finalement métabolisé en α-fluoro-β-alanine (FBA) sous l’action de l’uréidopropionase. Ainsi, les patients présentant un déficit de l’activité de cette enzyme ont un risque de surexposition et donc de toxicité aiguë, précoce et grave avec ce médicament, mais aussi avec les fluoropyrimidines orales disponibles en France, l’UFT et la capécitabine [1]. Ces toxicités se manifestent principalement au niveau du tractus digestif et de la moelle osseuse, voire du système nerveux central, Ann Biol Clin, vol. 68, no 1, janvier-février 2010 La toxicité des fluoropyrimidines 5-FU Dihydropyrimidine déshydrogénase FUH2 Dihydropyrimidinase FUPA substitution d’une guanine par une adénine, induisant la délétion complète de l’exon 14, lors de l’épissage de l’ARN pré-messager. Par conséquent, un fragment de 165 pb codant pour les acides aminés 581-635 de la protéine est absent de l’ARN messager mature. Il a été montré que l’activité de la protéine mutée était nulle chez les sujets homozygotes. À l’état hétérozygote, son activité est réduite de plus de la moitié par rapport à un sujet non muté, ce qui est suffisant pour induire une toxicité sévère au 5-FU. Deux études ont montré que la mutation IVS14 + 1G > A était présente chez 43 et 52 % des patients déficitaires et chez 24 à 28 % des patients ayant présenté une toxicité de grade 3 ou 4 [7, 9, 10]. Uréidopropionase Le dépistage en pratique clinique FBA + CO2 + NH3 Figure 1. Voie catabolique du fluorouracile et des pyrimidines naturelles : la dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD). pouvant aboutir à une toxicité polyviscérale grave, potentiellement mortelle. Elles ont pu être rapportées à des déficits en DPD, partiels ou complets, dont les fréquences dans la population sont estimées à 3-5 % et 0,2 % respectivement. En fait, l’activité de la DPD dans la population générale suit une courbe de Gauss et est soumise à un polymorphisme d’origine génétique de transmission autosomale codominante. Des cas de pyrimidinuries familiales et des déficits complets ont été décrits chez des enfants présentant des concentrations élevées d’uracile et de thymine dans le sang, l’urine mais aussi le liquide céphalorachidien [2]. Plus d’une trentaine de SNP ou variants ont été rapportés au niveau du gène de la DPD. Certains sont silencieux ; d’autres, une quinzaine, sont situés à des endroits majeurs pour l’activité de l’enzyme, comme ceux codant pour le site de liaison au substrat de l’enzyme, c’est-à-dire une pyrimidine naturelle, uracile ou thymine ou médicamenteuse synthétique, ou aux cofacteurs tels que NADH, H+ et FADH2. Ils retentissent alors sur l’activité de l’enzyme, de façon plus ou moins majeure, selon que le patient est homo- ou hétérozygote pour le SNP en question [3-5]. Le gène de la DPD comprend 23 exons, dont certains sont des hot spots, c’est-à-dire codant pour des régions d’importance majeure pour l’activité de l’enzyme : fixation au substrat, fixation des coenzymes, NADPH H+, FADH2, zones de transfert d’électrons, 4Fe-4S… [6-8]. La mutation délétère la plus étudiée mais qui n’est pas la plus fréquente (IVS14 + 1G > A) est localisée sur le site d’épissage près de l’exon 14 [9]. Elle consiste en la Ann Biol Clin, vol. 68, no 1, janvier-février 2010 La fréquence de prescription des fluoropyrimidines, l’utilisation de fortes doses, l’extension des indications et la sévérité des toxicités aiguës dues à des déficits enzymatiques, font de leur dépistage une priorité médicale et de santé publique. Différentes approches ont été développées : – enzymatique ou radio-enzymatique, évaluant directement l’activité de l’enzyme [11-13]. Ces techniques impliquent l’incubation ex vivo des cellules mononucléées du patient avec du 5-FU radiomarqué et la mesure par CLHP du catabolite formé. Elles ont longtemps été la référence mais elles ont des applications limitées en diagnostic préthérapeutique du fait de la lourdeur de la préparation des échantillons et du dosage lui-même. Ces techniques ne sont pas adaptées à un dépistage à grande échelle, comme ce doit être le cas, compte tenu de la très large utilisation des fluoropyrimidines et des contraintes des cliniciens [14] ; – pharmacogénomique, consistant en la mesure de l’expression de l’ARNm de la DPD leucocytaire. La PCR quantitative présente l’avantage d’être moins lourde que les techniques radio-enzymatiques et d’un débit plus élevé, mais les résultats concernant une éventuelle corrélation avec l’activité DPD sont peu clairs [15-17] ; – pharmacologique, par dosage de l’uracile et/ou de la thymine plasmatique ou urinaire. Une alternative plus intéressante implique le dosage plasmatique simultané de l’uracile et du dihydro-uracile endogènes afin d’établir le rapport UH2/U, reflet de l’activité globale de la DPD [17-19]. Comme le montre le tableau 1, ce rapport, effectué avant tout traitement, a été corrélé de façon significative avec le risque et la gravité des toxicités aux fluoropyrimidines apparaissant dès la première cure [17] ; – pharmacogénétique, permettant la détection de SNP sur le gène de la DPD lui-même ou son promoteur [3-5, 20, 21]. De nombreuses études ont été réalisées, et si le 29 synthèse Tableau 1. Corrélation entre le rapport UH2/U et le grade de toxicité après administration de fluoropyrimidine (p < 0,001). Grades Toxicités Nombre UH2/U de patients 0 1 2 3 4 Total 293 8 9 8 13 331 Moyenne 8,0 6,5 6,7 5,0 4,2 7,7 EC 2,5 3,2 1,7 3,1 2,5 2,6 Min 1,4 4,2 4,7 2,0 0,1 0,1 Max 17,3 12,8 8,9 10,4 9,0 17,3 EC : écart type. polymorphisme IVS14 1G > A est le plus décrit, il n’est pas le plus fréquent ni le seul responsable des toxicités. En effet, à l’heure actuelle, 4 mutations ont été reliées avec des toxicités graves (tableau 2) [5]. Ces différentes approches de détection doivent répondre à un certain nombre de critères et contraintes, telles une bonne sensibilité et une bonne spécificité, ce qu’aucune technique ne permet à elle seule, et une faisabilité en pratique courante [17]. D’après les résultats d’une étude prospective de 250 patients et confirmée chez près de 4 000 autres, la meilleure approche consiste en une détection couplée : génotypage par la recherche systématique des 4 mutations les plus fréquentes et phénotypage par le dosage du rapport UH2/U permettant d’évaluer l’ampleur du déficit et de proposer une dose adaptée dès la première cure. Ainsi, cette activité de dépistage préthérapeutique des déficits en DPD en pratique courante combine des techniques à haut débit afin de pouvoir rendre des résultats fiables en 8 à 10 jours et de ne pas retarder la mise en traitement. Enfin, le dépistage ne se limite en aucune façon à un simple rendu de résultats. En effet, la détection d’un déficit en DPD ne contre-indique le plus souvent pas le traitement par fluoropyrimidines, il s’agit fréquemment d’un déficit partiel, d’intensité variable et le traitement par fluoropyrimidine est possible, sous couvert de précautions rigoureuses. C’est là qu’intervient le conseil thérapeutique, indispensable pour aider le clinicien à trouver la dose adéquate et à gérer le traitement. L’adaptation individuelle de dose, par surveillance pharmacocinétique est alors proposée afin d’approcher très rapidement au plus près la dose efficace, afin de ne pas provoquer de toxicité par surdosage, ni à l’inverse d’être à l’origine d’un échec thérapeutique par sous dosage [22-25]. Avec cette approche combinée de dépistage préthérapeutique de déficit en DPD et de surveillance pharmacocinétique en cas de déficit avéré, le pourcentage d’effet secondaire grave passe de 20-25 % à 0,6 %. Dans le tableau 3 sont exposés des cas de patients porteurs d’un déficit en DPD dont la détection a été pratiquée après survenue d’une toxicité très grave ou létale. Tous ces patients présentaient un variant délétère du gène de la DPD et/ou un rapport UH2/U abaissé. Si ce dépistage avait été appliqué avant traitement, aucun de ces patients ne serait décédé ni n’aurait présenté de toxicité grave. Conclusion Le rôle des polymorphismes génétiques apparaît de plus en plus clairement dans la tolérance à de nombreux médicaments anticancéreux, et aboutit à des applications pratiques. Les progrès liés à la pharmacogénétique en terme de sécurité d’administration de certains médicaments sont déjà accessibles. Le dépistage des déficits en DPD, déjà réalisé dans certains laboratoires sur le territoire national est parfaitement compatible avec l’administration du 5-FU et des prodrogues orales en pratique clinique courante. On rappelle qu’ils doivent impérativement être accompagnés d’un conseil thérapeutique, puisque le diagnostic de déficit, même majeur, ne contre-indique le plus souvent pas l’administration de fluoropyrimidine, sous réserve d’une surveillance étroite clinique ou par dosage pharmacocinétique et adaptation individuelle de dose. Les enjeux thérapeutiques, médicaux mais aussi économiques sont tels qu’il faut intensifier cette recherche de transfert. Parallèlement aux grands essais cliniques indispensables aux progrès thérapeutiques, il faut développer la recherche de transfert, pas seulement dans des études ancillaires optionnelles, mais dans des essais d’envergure, Tableau 2. Fréquence des principales mutations et implications dans la toxicité aux fluoropyrimidines dans une population de 251 patients. SNP (%) h IVS14 G > A 2846 A > T 464 T > A 1679 T > G Pas de SNP 1,20 1,8 0,3 0,3 95,2 30 Nombre de patients 4 6 1 1 239 Toxicité G III-IV observée 3 4 1 1 15 Fréquence de toxicité (%) 75 66,7 100 100 6,28 Ann Biol Clin, vol. 68, no 1, janvier-février 2010 La toxicité des fluoropyrimidines Tableau 3. Cas cliniques de patients présentant un variant délétère du gène de la DPD. Sexe F M M F M F M F F F F M M F F F F F Âge 71 49 63 41 77 56 59 44 52 50 57 63 76 54 80 50 36 Traitement LV5FU2 LV5FU2 LV5FU2 5-FU-Pt LV5FU2 UFT LV5FU2 FEC LV5FU2 FEC LV5FU2 LV5FU2 LV5FU2 FEC LV5FU2 FEC Capécitabine SNP h 464 T > A h IVS14 G > A + h 2846 A > T RAS 24 ND ND h IVS14 G > A h 2846 A > T h IVS14 G > A + h 1679 T > G h 2846 A > T h 2846 A > T H IVS14 G > A h 2846 A > T h IVS14 G > A 0 SNP h IVS14 G > A H 1679 T > G h IVS14 G > A h IVS14 G > A Uracile ng/mL 3 097 465,3 58,80 79,03 25,16 51,17 33,51 2 180 12,93 46 2 475 31,13 16,17 22 2 517 21,25 42,47 9,45 UH2/U 0,02 0,117 1,595 0,873 5,471 1,768 3 0,015 5,53 2,5 0,005 1,728 3,866 3,810 0,001 4,76 3,16 3,59 Grade Toxicité Décès Décès Décès Décès Décès Décès Décès Décès Décès IV + Réa IV + Réa IV + Réa IV + Réa IV + Réa IV + Réa IV + Réa IV + Réa IV + Réa 0 SNP : aucun SNP parmi les 24 recherchés ; IV : coma stade IV ; réa : réanimation médicale. permettant d’évaluer l’impact des paramètres biologiques de l’hôte sur l’efficacité et la tolérance des traitements et de poursuivre dans la voie de l’individualisation des traitements. 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