31/01/2016 - Orchestre National du Capitole
Transcription
31/01/2016 - Orchestre National du Capitole
Saison 2015-2016 Concert du dimanche à 10h45 31 janvier le tour du monde en 45’ COPLAND, BARTóK, TCHAÏKOVSKI, DE FALLA… À partir de 8 ans DIRECTION & PRÉSENTATION Christophe Mangou halle aux grains - 05 61 63 13 13 - www.onct.toulouse.fr LE TOUR DU MONDE EN 45 ‘ Accompagné par l’Orchestre du Capitole, Christophe Mangou nous incite à parcourir les horizons lointains. Steppes de l’Asie centrale ou vastes contrées américaines, lumières de Saint-Pétersbourg et danses populaires françaises… Aux paysages qui les firent rêver, les compositeurs ont su rendre de beaux hommages ! À partir de 8 ans Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893) Casse noisette, Trepak Béla Bartók (1881-1945) Danses roumaines Maurice Ravel (1875-1937) Le Tombeau de Couperin, Rigaudon Manuel De Falla (1876-1946) Le Tricorne, Danza de la Molinera Alfredo Ginastera (1916-1983) Variations concertantes, extraits Aaron Copland (1900-1990) Rodéo, Hoe Down LE TOUR DU MONDE EN 45 MINUTES DE MUSIQUE S’il est un point commun entre le russe Piotr Ilitch Tchaïkovski, le français Maurice Ravel ou l’américain Aaron Copland, c’est bien d’avoir souhaité puiser dans les sources populaires de leurs pays natals. Le désir de marier répertoires populaires et musique savante est ancien en musique ; dès le XVIIIe siècle, compositeurs et philosophes français emmenés par JeanJacques Rousseau se demandent comment retrouver les « racines naturelles » du chant. L’Allemagne romantique fait basculer le débat : sensibles au domaine littéraire, les musiciens ne pouvaient ignorer que leurs contemporains écrivains s’étaient mis en quête des contes afin d’imaginer de nouveaux récits. Ainsi le recueil du Cor merveilleux de l’enfant (Des Knaben Wundenhorn) publié entre 1805 et 1808 par Clemens Brentano et Achim von Arnim, où les deux poètes mélangeaient des récits populaires à d’autres de leur invention propre. Ou bien encore les célèbres Contes des frères Grimm… Dans l’Allemagne des années 1820, l’écrivain E.T.A. Hoffmann insuffle un nouvel élan au conte : son Casse-Noisette raconte les aventures de Clara, une petite fille, dont l’intelligence aigue saura triompher des épreuves pour délivrer son prince Casse-Noisette du maléfique Roi des Rats. Littéraires et fantastiques, les contes de Hoffmann firent le tour de l’Europe, fascinant l’ensemble des musiciens, parmi lesquels Robert Schumann et Tchaïkovski. En 1892, ce dernier achève la composition d’un nouveau ballet. Le compositeur russe y associe son propre amour pour les contes à un goût marqué pour la danse, tel ce Trepak, danse associée aux fêtes populaires russes. Tles Kazhgaliev (1946-1996) La Légende des steppes, Kyz Kuu durée : 1 heure 2 3 front. Dans la Hongrie marquée par des décennies de combats pour l’indépendance politique, le choix du jeune Béla Bartók de parcourir les campagnes à la recherche des musiques rurales était d’origine politique : face au modèle germanique, il importait de conquérir une indépendance artistique. Parti de son pays natal, Bartók sillonna l’Europe entière afin de comprendre les racines du chant populaire. Composées en 1915, les Danses roumaines marquent une première étape dans le parcours du musicien qui, parti d’une démarche nationaliste, bascula progressivement vers un humanisme libéré des frontières politiques. Trois musiciens nés hors d’Europe complètent ce programme : l’argentin Alberto Ginastera, l’américain Aaron Copland, le kazakh Tles Kazhgaliev. L’on connaît peu, en France, le renouveau de la musique kazakhe. Longtemps marqués par la domination soviétique, les musiciens kazakhs surent protéger leurs traditions populaires, œuvrant notamment pour la création d’un orchestre national formé d’instruments folkloriques. La référence aux vastes steppes constitue, dans l’œuvre de Tles Kazhgaliev, un hommage à son pays natal. Pour les musiciens américains, longtemps inconscients de la 4 richesse des traditions musicales des Indiens d’Amérique, apparut très vite la nécessité de donner une impression musicale à leur histoire nationale. Achevé en 1942, le ballet Hoe Down d’Aaron Copland rend hommage aux grands pionniers de la « Conquête de l’Ouest ». Rythmes du Kentucky, évocation des rodéos… Tout ici se conjugue pour faire vivre les cow-boys américains. Né en Argentine, exilé par la dictature, Alberto Ginastera finit sa vie en Europe. Dans ses Variations concertantes, achevées en 1953, Ginastera raconte avoir employé des motifs folkloriques afin de produire une « impression subjective » de l’Argentine. Charlotte Ginot-Slacik OUVRE GRAND TES OREILLES 1. Peux-tu citer trois pays dont tu as entendu les œuvres ? ........................................................................................................................................................................... 2. Dans la langue hongroise, sur quelle syllabe se trouve le plus souvent l’accent rythmique ? ........................................................................................................................................................................... 3. Comment s’appelle le genre musical et la danse du folklore populaire andalou, en Espagne ? ........................................................................................................................................................................... 4. Dans le début (l’introduction) des variations concertantes de Ginastera, quel est l’instrument que la harpe imite ? ........................................................................................................................................................................... 5. Comment s’appelle la musique traditionnelle des cow-boys, aux Etats-Unis d’Amérique, dont s’est inspiré Aaron Copland dans Rodeo ? ........................................................................................................................................................................... 6. Comment s’appellent les tentes de forme ronde dans lesquelles habitent les nomades kazakhs au milieu des steppes ? ........................................................................................................................................................................... 5 1- France, Russie, Espagne, 2- sur la première syllabe, 3- le flamenco, 4-la guitare, 5- la country, 6-les yourtes L’espagnol Manuel de Falla emprunte la voie creusée par les musiciens romantiques. Ballet composé à partir de farces populaires espagnoles, Le Tricorne est achevé en 1919 : un vieux juge tente de séduire une jeune meunière. Maladroit, il tombe dans la rivière devant le moulin. La meunière l’installe dans son lit pour qu’il s’y réchauffe. Le meunier paraît et aperçoit le juge dans le lit conjugal. En guise de représailles, il endosse le tricorne appartenant au magistrat et s’en va courtiser la femme du juge. Effaré, celui-ci sort du moulin vêtu des vêtements du meunier. L’ensemble des villageois assaillent le magistrat de leurs moqueries et le font sauter sur un drap. Cette veine légère et comique est perceptible dans la « Danse de la meunière ». Là où Manuel de Falla et Piotr Ilitch Tchaïkovski exploitaient des sources populaires ou rénovent des genres anciens, le français Maurice Ravel et le hongrois Béla Bartók associent au retour aux sources folkloriques une réflexion politique. Composé entre 1914 et 1917 alors que la Première Guerre mondiale fait ses ravages, Le Tombeau de Couperin revient au XVIII e siècle français, auquel il emprunte la danse provençale du « Rigaudon ». Maurice Ravel dédie chacune des six pièces qui composent l’intégralité de son œuvre à un ami mort au CHRISTOPHE MANGOU PROCHAIN CONCERT vendredi 5 février Direction et présentation 20H - HALLE AUX GRAINS 6 Gustavo Gimeno Nicholas Angelich © Stéphane de Bourgies RAVEL Ma mère l’Oye, suite pour orchestre / RAVEL Concerto pour piano et orchestre en sol majeur / BEETHOVEN Symphonie n°3 « Héroïque » en mi bémol majeur, op.55 / © Marco Borggreve Radio Roumaine, l’Orchestre de Pau, l’Ensemble Orchestral Contemporain, le Symfonieorkest Vlaanderen, l’Orchestre National de France,… Durant la saison 2014/2015, ses engagements l’amènent, entre autres, à diriger le Melbourne Symphony Orchestra, l’Orquestra Sinfonica DE Porto qui le réinvite pour des concerts à Porto et Lisbonne, à poursuivre sa collaboration avec les orchestres d’Avignon, Toulouse et avec l’Orchestre National de France. Invité régulier de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse depuis plusieurs saisons, la collaboration de Christophe Mangou avec l’orchestre s’étend, depuis la saison 2012/2013, à l’élaboration de son projet pédagogique. Tout en poursuivant sa carrière de chef classique, Christophe Mangou, musicien éclectique, s’attache à développer des projets fondés sur des collaborations originales entre piano RAVEL BEETHOVEN © Jean-Baptiste Millot Lauréat du célèbre concours Donatella Flick à Londres en 2002, Christophe Mangou se voit attribuer le titre de chef assistant du London Symphony Orchestra pendant deux ans. Il est ainsi amené à travailler avec le chef principal Sir Colin Davis et les chefs invités de ce prestigieux orchestre, entre autres, Bernard Haitink, Mariss Jansons, Michael Tilson Thomas, Antonio Pappano, Sir John Eliot Gardiner, Emmanuel Krivine. Christophe Mangou dirige non seulement en France mais aussi aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Hongrie, Pologne, Russie, au Japon,… Ces deux dernières saisons, il a notamment collaboré avec l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Orchestre National d’Ile de France, le Philharmonia de Londres, l’Orchestre National de Lille, l’Orquestra Sinfonica do Porto, l’Orchestre Symphonique de Mulhouse, l’Orchestre de la DIRECTION musiciens classiques, Jazzmen, et autres artistes d’horizons différents. En Septembre 2012, il dirigeait, Salle Pleyel, un projet avec Jeff Mills, l’un des précurseurs de la musique Techno. Leur collaboration se poursuit sur le projet « Light from the outside world » qu’ils ont donné à la Casa da Musica à Porto et dans le cadre du Festival de Gand. En octobre 2014, le projet sera présenté au Melbourne Festival. Pour enrichir son champ d’expression, il se forme depuis 2004 au Soundpainting, technique de composition en temps réel basée sur l’improvisation dirigée, permettant de repousser les « frontières » apparentes entre ces différents mondes artistiques, et crée à Paris l’ensemble Amalgammes. 7 Violon Solo Sylvie Vivies Mailyss Cain Audrey Leclercq Christophe Vivies Mylène Poulard Premiers violons Violoncelles Cors Nicole Boussinot Maryse Ursule Sylvie Mougeat Jean Claude Cadres Mary Randles Marjolaine Charles Stéphane Guiocheau Marie Cauchefer Frédéric Pazio Vincent Pouchet Thomas Dazan Sébastien Laurens Léa Birnbaum Thibault Hocquet Jean Wilfrid Grongnet Hervé Lupano Arnaud Bonnetot Contrebasse Trompettes Pierre Hequets Gérard Pons Michel Renault Hugo Blacher Heike Gerber Nicolas Pardo Seconds violons Flûtes Trombones Charlotte Bletton Florence Fourcassie-Tardy Solène Streiff Aymeric Fournes Patrick Dubarry Olivier Lachurie Hautbois Tuba Chang Jung Ye Jean Michel Picard Gabrielle Zaneboni Gabriel Lacombe Clarinettes Percussions Chiu-Jan Ying Alejandro Serna Acero Mohamed Makni Virginie Allemand Alexandre Dalbigot Quentin Debroeyer Alejandro Serna Acero Charlotte Lederlin Guilhem Boudrant Altos Lambert Chen Laura Ensminger Claire Pelissier Vincent Cazanave-Pin David Minetti Laurence Perry Jean-Paul Decamps Bassons Lionel Belhacene Timbales Jean-Sébastien Borsarello Christophe Dewarumez Harpe Gaëlle Thouvenin Piano Eloise Urbain Halle aux Grains - 05 61 63 13 13 - www.onct.toulouse.fr conception graphique : www.vifdesign.fr FORMATION ORCHESTRALE