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Così fan tutte ©DaniellePIERRE - SAI SON 14 X 15 Mardi 10 - Vendredi 13 - Dimanche 15 MARS 2015 TOURCOING - Théâtre Municipal R. Devos Così fan tutte Ossia La scuola degli amanti Dramma giocoso en deux actes K 588 Livret de Lorenzo Da Ponte Vienne, Burgtheater, 26 janvier 1790 Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Direction musicale Jean Claude Malgoire (10 & 15/03), Emmanuel Olivier (13/03) Mise en scène Pierre Constant Assistant Grégory Voillemet Décors Roberto Platé Lumières Jacques Rouveyrollis Costumes Jacques Schmidt (†), Emmanuel Peduzzi Maquillage, coiffure Suzanne Pisteur Chefs de chant Emmanuel Olivier, François Martin Fiordiligi Clémence Tilquin, soprano Dorabella Anna Destraël, mezzo-soprano Despina Ruth Rosique, soprano Ferrando Robert Getchell, ténor Guglielmo Joan Martín-Royo, baryton Don Alfonso Nicolas Rivenq, baryton Ensemble vocal de l’Atelier Lyrique de Tourcoing Soprani Stéphanie Révillion, Fanny Cousin, Alice Pech Mezzos Gwendoline Druesnes, Myriam Ramphft, Vanessa Fodil Ténors Denis Mignien, François Mulard, Benjamin Aguirre Basses Alexandre Richez, Victor Duclos, Thomas Flahauw Figurants Otman Boudi, Rabah Henneguier La Grande Écurie et la Chambre du Roy Violon solo Philippe Couvert Violons I Ariane Dellenbach, Élisabeth Desenclos, François Gasnier, Sandrine Naudy, Alain Pegeot, Alain Viau Violons II Bernadette Charbonnier, Andrée Mitermite, Hélène Lacroix, Emmanuelle Barré, Clarisse Rinaldo, Yannis Roger Altos Jean Luc Thonnérieux, Marie Saint Loubert Bié, Françoise Rojat, Hélène Couvert Violoncelles Dominique Dujardin, Vérène Westphal, Jean Christophe Marq, Pauline Buet Contrebasses Luc Devanne, Michaël Greenberg Flûtes Amélie Michel, Olivier Bénichou Hautbois Patrick Beaugiraud, Vincent Robin 2 Clarinettes François Gillardot, Vincenzo Casale Bassons François Charruyer, Alexandre Salles Cors Pierre Yves Madeuf, Emmanuel Padieu Trompettes Emmanuel Alemany (13 & 15/03), Philippe Genestier (10/03), Julia Boucaut Timbales Guillaume Blaise Pianoforte Emmanuel Olivier (10 & 15/03), François Martin (13/03) Régie Éric Krins Équipe Technique Régie générale Christophe Naillet Régie plateau Alexandre Arnaud, Olivier Beauchet-Filleau Régie musicale Alexis Noël Régie costumes Mélanie Loisy, MarieClaude Garcin Maquillage/Coiffure Elisabeth Delesalle, Khaddouj El Madi Régie surtitrage Florence Willemain Équipe du Théâtre Municipal de Tourcoing (technique) René Blairon, Alison Broucq, Cédric Brunin, Robert Delnaisse, Patrick Duquesnoy, Jean Gossot, Mathieu Gouillart, Benjamin Guiot, Slimane Khelifa, Gilles Lescroart, Gérald Peningue, Alain Vandemarlière, Pierre Vincent Boekens (habillage) Sophie Lecomte, Bernadette Tartinville Production Atelier Lyrique de Tourcoing Prix du meilleur spectacle lyrique prix de la critique 1995 Durée :1e partie 1h25 & 2e partie 1h23 TOuRCOING Théâtre Municipal mardi 10 mars 2015 19h30 vendredi 13 mars 2015 19h30 dimanche 15 mars 2015 15h30 La représentation du mardi 10 mars est proposée en partenariat avec La Banque Postale et l'université Lille 2 Droit et Santé. La représentation du vendredi 13 mars est proposée en partenariat avec EDF collectivités. Le livret de Così magistralement construit explore au scalpel les brûlants vertiges du cœur que Mozart porte à l’incandescence. La musique avec lui a toujours le dernier mot. De l’aube à la nuit, deux filles de quinze ans passent de l’innocence joyeuse à la révélation foudroyante de la passion. De refus en ouvertures, d’ignorances en certitudes, de désarrois en félicités règne la confusion des sentiments. Résistance indignée, oubli progressif, désir tyrannique, la défaite annoncée est éclairante victoire au bout de l’épreuve. Les amants de Così lancés à la découverte d’eux-mêmes, plongent dans des abîmes passionnels. La détonante alchimie du devoir et du plaisir provoque la fracture entre fidélité et tromperie. Mais le rire triomphera à travers les larmes certes, le rire réparateur, façade et remède à la difficulté d’être et d’aimer. Così ne serait-il pas dans l’œuvre de Mozart un an avant sa mort, le plus tendre, délicat, vibrant hommage aux femmes qu’il a aimées ? Così fan tutte, ainsi font-elles toutes… L’inconstance des femmes Wolfgang la connaissait bien ; il l’avait lui-même éprouvé dans son cœur avec la sienne, Constance, mais il savait aussi celle des hommes, il n’y avait pas échappé. Così fan tutti ! « Tutti accusan le donne, ed io le scusi » chante Don Alfonso. Tous accusent les femmes, et moi je les excuse, nécessité du cœur… Et c’est l’enseignement de cette Scuola degli amanti, une éducation sentimentale cruelle certes, mais généreusement à l’écoute de la complexité des êtres et de leurs faiblesses. Pierre Constant, metteur en scène février 2015 Les personnages Fiordiligi « Fleur de Lys » promise à Guglielmo, l’aînée, plus sérieuse et raisonnable que sa sœur Dorabella. Malgré ses bonnes résolutions, elle ne résistera pas aux avances de Ferrando travesti en Albanais. Son air en duo avec Ferrando « Fra gli amplessi » est le sommet de l’opéra Così fan tutte. Malgré les réticences de Mozart, le rôle de Fiordiligi, l’un des plus riches vocalement du répertoire mozartien, fut confié à Adriana del Bene dite « la Ferrarese », Da Ponte dont elle était la maîtresse l’avait imposée au compositeur. C’est elle encore qui chantera Suzanne à la reprise des Nozze en 1789. Dorabella La moins sage des deux sœurs, la cadette, la plus vive et la plus enjouée, c’est elle qui cèdera la première au charme des Albanais. Mozart en composant pour elle l’aria « smanie implacabili » parodie le monde mélodramatique quelque peu suranné de l’opera seria, ce genre d’air s’appliquant aux héroïnes tragiques de l’opera seria. Mais plus tard il lui semblera que « son œil renferme un Vésuve ». Au moment où il écrivait Così, Mozart dans ses lettres sermonnait doucement sa femme à propos de la légèreté de sa conduite. Constance Mozart n’aurait-elle pas inspiré à son compositeur de mari quelques traits du personnage de Dorabella ? Le rôle fut créé par Louise Villeneuve. Despina La femme de chambre de Fiordiligi et Dorabella. C’est elle qui conseille à ses jeunes maîtresses de profiter du départ de leurs amoureux pour chercher de nouvelles amours ; ce que font probablement les garçons de leur côté. « In uomini, in soldati sperare fedeltà ? » Tantôt déguisée en notaire, tantôt en médecin mesmérien, le magnétisme est à la mode depuis 1780, ce personnage à transformation s’inscrit dans la tradition des soubrettes de la comédie italienne ou de la Toinette de Molière dans Le Malade imaginaire. Le rôle a été créé par Dorotea Sardi-Bussani, le premier Chérubin des Nozze. Ferrando Jeune officier napolitain, fiancé à Dorabella. Tendre et passionné il est pris à son propre piège et tombe amoureux de Fiordiligi. Le ténor Vincenzo Calvesi créa le rôle. Guglielmo Le complice de Ferrando. Jeune officier napolitain lui aussi, passablement fanfaron, fier de ses moustaches. Il est fiancé à Fiordiligi mais Dorabella lui trouvera beaucoup d’attraits lorsqu’en Albanais d’occasion, il la courtisera. La basse Francesco Benucci créa le rôle, il avait déjà été le premier Figaro en 1786. Don Alfonso Vieux philosophe cynique, le maître de l’intrigue. Pour lui toutes les femmes sont volages, sans exception et « la fidélité des femmes est comme le phénix d’Arabie, tout le monde en parle et nul ne l’a vu ». Le rôle a été créé par Francesco Bussani. 3 Synopsis L'histoire se déroule à Naples, en une journée. Acte I Acte II Deux militaires : Ferrando et Guglielmo, sûrs de l'amour de leurs fiancées Dorabella et sa sœur Fiordiligi, poursuivent une vieille querelle sur la constance des femmes avec leur ami poète et philosophe Don Alfonso. Ce dernier engage un pari de cent sequins sur la fidélité de leurs promises : avant le soir ils seront trompés. L'après-midi est lourd de chaleur et d'attente. Despina convainc ses maîtresses de recevoir leurs admirateurs. Dorabella a déjà choisi Guglielmo : embarrassé et ravi, il s'étonne de la voir succomber si vite. Fiordiligi bien qu'éprise de Ferrando se refuse à lui. Don Alfonso suit de près les événements. Il veut gagner totalement son pari. L'heure tourne, il ne lui reste plus qu'à pousser à bout Ferrando brisé par la trahison de son compagnon et de Dorabella. À leur réveil, Don Alfonso annonce aux jeunes filles le départ imminent de leurs amants pour la guerre. Les adieux sont déchirants. Les larmes coulent quand le navire s'éloigne. Despina, la femme de chambre, se moque de les voir défaites, tragiques. Elle leur rappelle le vieil adage « un homme perdu dix de retrouvés » et les invite à se divertir malgré leurs protestations. Pour mieux faire avancer ses affaires et moyennant finance, Don Alfonso associe Despina à son plan. Elle veut bien introduire dans la maison deux nouveaux prétendants. Ferrando et Guglielmo qui n'avaient pas quitté le port, vêtus à l'orientale, se réjouissent de ne pas être reconnus par Despina qu'ils couvrent d'argent ni par les jeunes filles, furieuses de voir des étrangers chez elles, indignées quand ils leur déclarent leur dévotion. Don Alfonso présente les inconnus comme ses meilleurs amis ; ils s'enhardissent. Les filles s'enferment dans un refus catégorique, puis leur cèdent la place, à bout de nerfs. Dans les éclats de rire, ils veulent déjà avoir les cent sequins du pari, mais Don Alfonso ne leur donne que sa certitude de les voir en larmes avant la fin du jour. La matinée s'achève : Fiordiligi et Dorabella ébranlées, se plaignent du changement de leur destin soudain si chargé de tourments. Des cris déchirent le silence : les étrangers s'écroulent terrassés par l'arsenic qu'ils ont fait semblant d'avaler. Despina déguisée en médecin les ramène à la vie. Ils exigent un baiser. Entre colère et émotion dans une confusion extrême, les filles commencent à faiblir. - Entracte 4 Fiordiligi jure de mourir plutôt que de céder. Elle veut rejoindre son fiancé sur le champ de bataille, mais Ferrando menace de se tuer si elle ne répond pas à son amour. Elle cherche un ultime appui dans le secours de Dieu et capitule devant la force de son désir. Le soleil se couche. Don Alfonso a gagné le pari et propose à ses amis désespérés d'épouser malgré tout leurs maîtresses. Si tout le monde accuse les femmes, Mozart, lui, les excuse car elles agissent par nécessité du cœur. La nuit est tombée. Les deux couples célèbrent leur union. Le notaire, Despina travestie une nouvelle fois, apporte le contrat de mariage, aussitôt contresigné par les quatre jeunes gens. un chant militaire suspend la cérémonie : c'est le retour imprévu des fiancés. Guglielmo et Ferrando s'esquivent et réapparaissent dans leurs uniformes de soldats. Ils confondent Fiordiligi et Dorabella terrorisées, puis avouent leur supercherie. Accusé, Don Alfonso reconnaît toute sa responsabilité. Il demande alors à tous ses amis de rire de cette aventure et de s'embrasser. Il joint leurs mains et les déclare époux. « Così fan tutte » (ainsi font-elles toutes). L’équipe artistique Jean Claude Malgoire direction musicale Hautboïste et cor anglais à l’Orchestre de Paris, pionnier de l’époque baroque, musicologue, metteur en scène, le chef d’orchestre Jean Claude Malgoire a exploré 1000 ans de musique du Moyen Age au XXIe siècle. Compagnon de route de l’Ensemble 2e2m, de l’Ensemble Européen de Musique Contemporaine, fondateur de la Grande Écurie et la Chambre du Roy, cet esprit curieux et avide de recherches communique sa passion et partage le fruit de ses investigations au-delà des époques et des écoles, en fournissant de nouvelles clés d’écoute. Son profond respect pour l’œuvre originelle du compositeur génère un important travail de recherche qu’il poursuit depuis près de 50 ans. Cette quête permet une relecture, une écoute différente, une découverte voire une redécouverte des compositions qu’il choisit minutieusement. Ce pédagogue-né souhaite éveiller la curiosité et transmettre l’extraordinaire émotion que procure la musique. Directeur artistique de l’Atelier Lyrique de Tourcoing depuis sa création en 1981, il en fait une maison d’opéra différente au répertoire très diversifié, un laboratoire d’épanouissement de toutes les créations, originales et de qualité. Autant d’expériences stimulent Jean Claude Malgoire qui est un artisan du spectacle. Du premier opéra L’Orfeo de Monteverdi à Mare Nostrum de Kagel, en passant par la Trilogie Mozart/Da Ponte ou encore l’Opéra de quat’sous, des choix intéressants, étonnants, parfois risqués, mais toujours des opportunités de rencontres et de découvertes vecteurs d’émotions. Missionnaire de la musique, Jean Claude Malgoire initiateur et fédérateur propose chaque saison une nouvelle expédition, un autre défi, à travers les siècles, les styles et les différentes expressions du spectacle vivant. ©DaniellePIERRE 5 L’équipe artistique Pierre Constant Roberto Platé mise en scène décors Né à Toulouse, Pierre Constant a été élevé par son père dans la passion du théâtre lyrique, mais c'est avec le piano qu'il commence son éducation musicale et au Grenier de Toulouse qu'il débute comme comédien. Également acrobate, jongleur, funambule, trapéziste, Arrabal écrira pour lui Sur le Fil, qu'il joue au Théâtre de l'Atelier (mise en scène de J. Lavelli) et reprendra dans toute l’Europe. Parmi d'autres rôles tenus, citons : Iago (Othello), Richard III, Tartuffe, le Juge Porphyre de Crime et Châtiment… En 1974, Pierre Constant crée le Centre Dramatique de la Courneuve orientant sa recherche vers la création d'œuvres originales contemporaines ou du passé interrogeant la musique et toutes les possibilités du corps et de la voix. Il aborde à partir de 1980 la mise en scène lyrique (I Masnadieri, Tosca à Nancy avec JeanAlbert Cartier), Gérard Mortier l’appelle au Théâtre de La Monnaie de Bruxelles (Simon Boccanegra, Le Trouvère). Dès lors ses mises en scène lyriques se succèdent dans des répertoires différents et des théâtres de premier plan. Parmi ses dernières réalisations, citons Qui a peur de Virginia Woolf ? au Théâtre de l'œuvre avec J.P. Cassel, Péripatos à Athènes avec Geneviève Page et une nouvelle mise en scène de Così fan tutte au Festival de Charleston (uSA). En 2008, il a joué Le Funambule de Jean Genet à la Maison de la Poésie, autre version du spectacle créé au Théâtre National de Strasbourg en 1988. En 2013, il joue Saranbande la dernière pièce d’Ingmar Bergman à Paris et il monte Jenůfa de Janáček à l’Opéra de Rennes. Il a obtenu le prix Pelléas 2012 pour Violon solo, la musique de Jean Genet aux Éditions de l’Amandier. Artiste-peintre et scénographe, originaire d’Argentine, Roberto Platé se forme en Allemagne. À partir de 1967, il expose régulièrement dans les grandes capitales : Buenos Aires, New-York, Paris… Créateur de décors et de costumes depuis 1970, aussi bien pour le théâtre que pour l’opéra, la danse ou le cinéma, il travaille avec les plus célèbres metteurs en scène : Lavelli, Arias, P. Constant, M. Maréchal, C. Régy, B. Jaque, Patrick Dupond, J. Rivette, Barbet Schroeder… Dans l’impressionnant catalogue de ses scénographies nous ne citerons que les plus récentes : en 2003 Bomarzo (A. Ginestera - A. Arias) au Teatro Colón de Buenos Aires, en 2004 Perversité sexuelle (David Mamet - P. Laville) à Chicago et au Théâtre Rive Gauche, Muerte in Venezia (B. Britten – A. Arias) au Teatro Colón, en 2005 à Rome Dracula in love, un opéra-rock, en 2006 au Festival de Versailles L’enfant-Roi musique des Rita Mitsouko, textes de C. Thomas, mise en scène A. Arias, en mai 2009, au Teatro Colón de Buenos Aires, la scénographie de Jeanne au bûcher d’Honegger et en 2010 Mort à Venise. Il reprendra en 2011 avec Pierre Constant Jenůfa à Limoges et Rennes, et Così fan tutte à Toulouse en 2011 et Rennes en 2012. En 2013, il crée les décors de L’Enlèvement au sérail, mis en scène par A. Arias qui a tourné à Montpellier, Angers et Nantes. En mars 2015, il retrouve à Tourcoing JeanClaude Malgoire pour la reprise de Così fan tutte de Mozart, vingt ans après sa création. 6 L’équipe artistique Emmanuel Peduzzi costumes De 1977 à 1996, il collabore de manière ininterrompue avec Jacques Schmidt (décédé en 1996) à la création des costumes de plus de 150 spectacles de théâtre et d’opéra. En 1995, ils furent nominés pour le Molière du créateur de costumes pour Occupe-toi d’Amélie de Georges Feydeaux. Parmi les metteurs en scène qui font appel à eux : Philippe Adrien, Adrian Brine, Jean Marie Besset, Bruno Boëglin, Luc Bondy, Patrice Chéreau, Pierre Constant, Frank Dunlop, Louis Erlo, José Maria Flotats, Robert Fortune, Christian Gangneron, Thierry Harcourt, José Louis Gomez, Robert Hossein, Brigitte Jaque-Wajeman, Patrick Kerbrat, Jacques Lasalle, David Leveaux, Blanca Li, Jean Louis Martinoty, Alain Milianti, Roger Planchon, Jean Luc Revol, Eric Rohmer, Alain Sachs, Jérôme Savary, Andreï Serban, Bernard Sobel, Jacques Weber. Depuis 10 ans les grandes scènes parisiennes, régionales ou internationales accueillent régulièrement les créations de costumes mais également de décors d’Emmanuel Peduzzi pour le théâtre ou l’opéra avec la plupart des metteurs en scène déjà cités. Parmi ces dernières créations : Le Cid à la Comédie Française, mise en scène par Brigitte Jaque-Wajeman et L’importance d’être constant (Oscar Wilde), mise en scène Pierre Laville en 2006 au Théâtre Antoine. Plus récemment, les costumes de Rigoletto en 2012, mise en scène Jérôme Savary, à l’Opéra de Paris, les décors et costumes de Don Giovanni à Toulouse en 2013 et revient à Tourcoing en 2015 pour la reprise de Così fan tutte, mise en scène Pierre Constant et direction Jean-Claude Malgoire. Clémence Tilquin Fiordiligi Après des études de violoncelle et de chant au conservatoire de Genève, couronnées par un Diplôme de Soliste ainsi que le Prix de la ville de Genève, elle commence une double carrière qui l’emmène à travers toute l’Europe et au Japon. Lauréate des prestigieuses fondations Leenaards et Mosetti et conseillée par E. Moser, T. Berganza, J-P Fouchécourt, H. Hagegard à Oslo et S. MacCulloch à Londres, Clémence Tilquin décide de se consacrer exclusivement au chant. Elle aborde avec beaucoup d’aisance des répertoires très différents. Si elle excelle dans les opéras baroques et classiques tels que Le Couronnement de Poppée (Poppea) de Monteverdi, Il Sansone (Dalila) de Aliotti, Orphée et Eurydice (Amour) de Gluck, Orlando Paladino (Angelica) de Haydn, Die Zauberflöte (Papagena) et Bastien et Bastienne (Bastienne) de Mozart, elle est également très sollicitée dans le répertoire français : citons notamment L’Enfant et les sortilèges de Ravel avec lequel elle fait ses débuts au festival d’Aix, le rôle-titre de Cendrillon de Martin, mais aussi dans un registre plus léger Orphée aux Enfers (Eurydice) d’Offenbach et La Fille de Madame Angot (Clairette). Parmi ses prestations remarquées citons L’Elisir d’amore (Adina), Les Vêpres siciliennes (Ninetta), Gianni Schicchi (Lauretta) ou L’Amour des Trois Oranges (Ninette). Au concert, outre la Messe en do et Opferlied de Beethoven à Genève, on a pu l’applaudir dans le Magnificat de Bach, la Petite Messe solennelle de Rossini, Carmina Burana de Orff, le Requiem de Fauré, l'Oratorio de Noël de SaintSaëns ou la Misa Criolla de Ramirez et le Gloria de Poulenc… Applaudie sur de nombreuses scènes européennes comme Genève (ou elle a intégré la troupe du Grand Théâtre), Bergen, Liège, Amsterdam, Aix ou Montpellier, son parcours musical lui permet de chanter sous la baguette de J. Nelson, A. Lazarev, J. Loughran, W. Rihm, Y. Abel, J. Darlington ou E. Krivine. Récemment, on a pu l’entendre dans La Fille de Madame Angot à Liège, L’Élixir d’amour à Bregenz, Poppea e Nerone à Montpellier, L’Enfant et les sortilèges à Aix, Gianni Schicchi à Tourcoing, L’Italiana in Algeri (Elvira) à Avignon. Parmi ses projets, citons Idoménée à Montpellier, Così fan tutte avec J-C Malgoire à Tourcoing, La Vie parisienne et Carmen à Avignon et la Grand Messe en ut de Mozart à Tourcoing en mai 2015. 7 L’équipe artistique Anna Destraël Dorabella Ruth Rosique Despina D’origine tourangelle, Anna Destraël a reçu l’enseignement de Mireille Alcantara et de Chantal Mathias, et a suivi les master-classes de José van Dam et Robert Massard. Elle a fait partie du Nouveau Studio de l’Opéra de Lyon. Avec les opéras de Tours, Reims, Metz ou encore à Angers Nantes Opéra, elle a tenu les rôles-titres de La Belle Hélène et de Carmen, les rôles de Bianca dans The Rape of Lucrecia, Isolier dans Le Comte Ory, la 2e Dame dans La Flûte enchantée puis Mercedes dans Carmen. Par ailleurs, elle chante Mme Balendard dans Un Festin imprévu, Croûte-au-Pot dans Mesdames de la Halle, le Komponist dans Ariadne auf Naxos, Sesto dans La Clemenza di Tito et Jennydes-Lupanars dans L’Opéra de quat’sous. Elle a incarné Carmen dans la version de Marius Constant La Tragédie de Carmen, Cherubino dans Le Nozze di Figaro, Suzuki dans Madama Butterfly et Concepción dans L'Heure espagnole. En mai 2013, elle reprend au pied levé le rôle du Komponist dans Ariadne auf Naxos au Théâtre de l’Athénée de Paris avec l’ensemble Le Balcon. Plus récemment, elle chante le rôle d’Angelina dans La Cenerentola à Metz et Olga dans Eugène Onéguine à Montpellier. Remarquée par Ève Ruggieri, elle a chanté dans son émission « Musiques au cœur » sur France 2 ainsi que dans l’émission de Gaëlle Le Gallic « Dans la cour des grands » sur France Musique. Anna Destraël se produit en concert dans de nombreux récitals, accompagnée par Maciej Pikulski et propose des programmes comme Le Tour du Monde en 80 minutes, L’Art des Mots, L’Art d’Aimer, Frauenliebe und Leben, Le Poème de l’Amour et de la Mer… On a pu l’entendre dans des festivals tels « Les Journées Romantiques du Vaisseau Fantôme », « Les Automnales du Château de Compiègne et De Varsovie à Paris », « Les Promenades musicales du Pays d’Auge »... Elle chante également en concert le Magnificat de Karl-Philipp-Emmanuel Bach, le Requiem de Mozart et la Paukenmesse de Haydn. On l’a récemment entendue dans la IXe Symphonie de Beethoven à Dijon, pour une série de concerts à Tourcoing avec La Grande Écurie et la Chambre du Roy, ainsi que lors d'une version concertante d’Iphigénie en Tauride (Diane) lors du Festival de Pâques de Varsovie. Soprano espagnole Ruth Rosique se distingue par la diversité et l’étendue de son répertoire. Du chant grégorien à la création contemporaine, des opéras de Monteverdi à ceux de Britten, des compositeurs baroques aux chefs-d’œuvre de Mozart ou du bel canto, elle aborde tout le répertoire avec un enthousiasme et une sincérité qui ont su conquérir le public des grandes scènes internationales. Mozartienne dans l’âme, elle a chanté les rôles principaux de Don Giovanni, La Flûte enchantée, Les Noces de Figaro... On a eu l’occasion de l’entendre également dans plusieurs opéras de Rossini dont La Scala di seta, Le Voyage à Reims ou Le Turc en Italie. Passionnée par la musique baroque, elle a chanté les rôles principaux dans Il Combattimento di Tancredi e Clorinda et L’Incoronazione di Poppea de Monteverdi, Orfeo ed Euridice de Gluck ou encore Ottavia restituita al trono de Pergolesi. Sa capacité à s’approprier des rôles de tout style lui a permis de se produire dans Werther (Sophie), Roméo et Juliette (Juliette), La Bohème (Musetta), La Sonnambula, Lakmé, Falstaff (Nanetta ou encore Die Frau ohne Schatten de Strauss, L’Enfant et les sortilèges de Ravel, Orphée aux Enfers de Offenbach... Parmi les chefs sous la direction desquels elle a chanté, on peut citer Michel Plasson, Jeffrey Tate, Pinchas Steinberg, Jesus López Cobos, H. Rilling, Christopher Hogwood, Jean Claude Malgoire, Christophe Rousset... Dernière facette de cette artiste polyvalente, la Zarzuela tient une place importante dans son répertoire. Elle en est une interprète reconnue et admirée et a joué plus d’une vingtaine de titres de cette « opérette espagnole ». Parmi ses projets, on peut citer Don Pasquale de Donizetti (Norina) à Bogota, un projet autour de L’Olimpiade au Théâtre des Champs-Élysées, à Bruxelles, au Concertgebouw d’Amsterdam et à Londres, Il Viaggio a Reims de Rossini (Corinna) au Théâtre Maggio Musicale de Florence. 8 L’équipe artistique Robert Getchell Joan Martín-Royo Ferrando Guglielmo Né aux États-unis où il commence ses études musicales, Robert Getchell étudie ensuite à la maîtrise du Centre de Musique Baroque de Versailles, puis part aux Pays-Bas pour recevoir l'enseignement de M. Honig au Sweelinck Conservatorium d'Amsterdam. Il poursuit sa formation en musique ancienne auprès du ténor H. Crook. Il se produit régulièrement en soliste au sein d'ensembles comme l’Orchestre des Champs-Élysées (dir. P. Herreweghe), Les Talens Lyriques, La Stagione Frankfurt, Le Concert des Nations (dir. Jordi Savall), Amarillis, Al Ayre Español Les Musiciens du Paradis, Accentus et est membre du trio vocal White Raven. Sur la scène baroque, il a chanté les rôles de Mercure dans Persée de Lully, Astolphe dans Roland de Lully, La Pythie dans Bellérophon de Lully, Glaucus dans Scylla et Glaucus de Le Claire et Eurimaco dans Il Ritorno d’Ulisse de Monteverdi, tous dirigés par C. Rousset ; La Furie dans Isis de Lully dirigé par H. Reyne, Polinice dans Œdipe a Colone de Sacchini, Renaud dans Armide de Lully, Damon dans Acis & Galatée, et le rôle-titre dans l´opéra Hippolyte & Aricie de Rameau aux u.S.A. Il a interprété le rôle de Gomatz et Podestat dans l’opéra de J. Deschamps et M. Makeïeff, Mozart Short Cuts sous la direction de L. Equilbey et le rôle de Ferrando dans Così fan tutte au Théâtre des Champs-Élysées sous la direction de J-C Malgoire. Il s'est produit en soliste dans de nombreux festivals. Il donne par ailleurs de nombreux concerts d'oratorio aux Pays-Bas, en Allemagne et en France, notamment dans Les Passions de J.S. Bach, le Requiem de Mozart ou encore le Messie de Haendel. Il a enregistré en soliste des œuvres baroques aussi bien que des créations plus récentes, plus récemment Die Sieben letzten Worte unseres Erlösers am Kreuze de Haydn (Naïve Classique) avec l’Akademie für Alte Muzik Berlin et le Chœur de Chambre Accentus. Parmi ces projets en 2014-2015, il chantera le rôle de Ferrando dans Così fan tutte de Mozart avec J.C. Malgoire à Tourcoing, le rôle de Damon dans La Coquette trompée d’A. Dauvergne et un opéra contemporain qui sera crée par G. Pesson avec L’Ensemble Amarillis à Besançon, Angers, Nantes, et une tournée en Asie en 2015. On a pu l’entendre dans le Requiem de Mozart donné à Tourcoing en novembre 2014 et il y reviendra en mai 2015 pour la Grand Messe en ut de Mozart. Né à Barcelone, Joan Martín-Royo fait ses études au Conservatoire du Liceu de Barcelone, où il étudie la composition, le piano, le violon et le basson. Il est l’élève de Mercè Puntí depuis 1989 mais a également travaillé son répertoire avec D. Baldwin, M. Evangelisti, R. Vignoles... et la technique vocale avec C. Ludwig, L. Nubar, É. Söderström... Il est lauréat de plusieurs concours internationaux. Son répertoire inclut de nombreux rôles rossiniens tels que Lord Sidney dans Il Viaggio a Reims (La Monnaie-Bruxelles), Don Profondo dans le même ouvrage (Oviedo), Alidoro dans La Cenerentola (Gênes et Barcelona), Macrobio dans La Pietra del paragone (Châtelet à Paris et Parme), Don Parmenione dans L'Occasione fa il ladro (Barcelona)… Il est également un grand spécialste du répertoire mozartien : Figaro dans Les Noces de Figaro (Galicia, 2007 et Barcelona, 2008), Guglielmo dans Così fan tutte (Valencia, 2009), Masetto dans Don Giovanni (Oviedo et MonteCarlo, 2008), Papageno dans La Flûte enchantée (Chili, 2007). Il a également chanté les rôles de Albert dans Werther à Las Palmas, Lescaut dans Manon au Liceu, Ned Keene dans Peter Grimes, Marcello dans La Bohème (Berlin, 2008), En 2009, il chante Albert dans Werther à La Coruña et Le Roi d’Écosse dans Ariodante à Oviedo. Grand concertiste, il chante Le Messie de Haendel, la Passion selon Saint Matthieu de Bach , Passion selon Saint Jean de Bach, Messe en ut de Mozart (Pamplona) ou Polifemo dans Aci, Galatea e Polifemo de Haendel... Il a travaillé sous la direction de M. Armiliato, A. Guingal, F. Haider, J. Latham-Koenig, L. Langrée, E. López Banzo, J. López Cobos, M. Ortega, J. Pons, J-C Spinosi... et avec des ensembles tels que The Age of Enlightenment, Al Ayre Español, English Voices, Ensemble Matheus, Opera Fuoco ou l'Orchestre de la Radio Hongroise et donne également des récitals de lied. En 2010, il chante Guglielmo et Figaro à Tourcoing et à Paris au Théâtre des ChampsElysées (dir J.C. Malgoire) et débute le rôle de Dandini dans La Cenerentola en tournée avec le Festival de Glyndebourne. Suivirent L’Elisir d’amore à Massy et Barcelone, Figaro dans Le Barbier de Séville en 2014 à Tourcoing et Paris de nouveau avec JC Malgoire. 9 L’équipe artistique Nicolas Rivenq La Grande Écurie et la Chambre du Roy Don Alfonso Licencié ès Lettres et ancien élève de l’École Normale Supérieure des Arts Décoratifs, Nicolas Rivenq commence ses études de chant dans la classe de J. Bonnardot au Conservatoire National de Musique de la ville d’Orléans. Après avoir été membre des Arts Florissants et de La Chapelle Royale, il entre dans la classe de M. Sénéchal à l’École d’Art Lyrique de l’Opéra de Paris pour deux ans, puis se perfectionne trois ans aux uSA à l’université d’Indiana dans la classe de la basse russo-italienne N. Rossi-Lemeni. Remarqué par Yehudi Menuhin, il fait ses débuts aux Festivals d’Édimbourg et de Gstaad sous sa direction. À son retour en France, il débute une longue collaboration avec W. Christie dans Atys à l’Opéra Comique, Les Indes galantes à Aix-enProvence, Les Boréades à l’Opéra de Paris ou dans des tournées qui le portent à travers le monde. Sa rencontre avec J-C Malgoire et P-L Pizzi a été déterminante en prenant part à plus d’une vingtaine de leurs productions (Rinaldo, Hippolyte et Aricie, Le Comte Ory, Les Danaïdes, Trilogie Mozart-Da Ponte, Platée, Les Paladins, Trois opéras de Monteverdi... G. Strehler le choisit pour ce qui sera sa dernière production d’opéra (Così fan tutte) pour l’inauguration du Teatro d’Europa à Milan. Il participe aux concerts inauguraux de la réouverture de La Fenice sous la direction de R. Muti ainsi qu’à l’ouverture de la Cité de la Musique à Paris sous les directions de P. Boulez et W. Christie. Jonglant du baroque au contemporain, il couvre un vaste répertoire qui le conduit à travers le monde sous la direction de nombreux chefs tels que Z. Mehta, S. Ozawa, R. Jacobs, I. Fischer, M. Plasson, A. Pappano, E. Pido, M. Benini, G. Carella, M. Guidarini, D. Renzetti, R. Palumbo, A. Gerecz, J. E. Gardiner, K. Montgomery, J. Marin, D. Gatti, C. Scimone, etc. Il reçoit le premier prix du Concours G. B. Viotti à Vercelli en 1990. Ces dernières années, il a participé à la reprise d’Atys (dir. W. Christie) à Paris, Caen, Bordeaux et Versailles, la reprise de Platée (dir. J-C Malgoire) à Tourcoing, Versailles et Sablé et à l’opéra Die Fledermaus à Genève. 10 C’est en 1966 que Jean Claude Malgoire soliste à l’Orchestre de Paris fonde la Grande Écurie et la Chambre du Roy. Cet ensemble cosmopolite constitué d’instrumentistes spécialisés est le plus ancien en France, encore en activité, jouant sur instruments historiques. Si la Grande Écurie s’est illustrée dans le style baroque, son répertoire s’étend en réalité du XVIe au XXIe siècle. De la résurrection de chefs-d’œuvre en passant par de grands classiques jusqu’à la création contemporaine, cet orchestre novateur de renommée internationale réalise de nombreux enregistrements intégraux et se voit décerner de prestigieuses récompenses. De la muséologie à la musicologie en passant par la lutherie, l’activité de la Grande Écurie est intense. Rendre hommage au compositeur en restituant son œuvre telle qu’elle a été écrite demeure sa particularité. À chaque période correspond un son bien précis que les instrumentistes s’évertuent à reproduire, les obligeant à posséder plusieurs jeux d’instruments (jusqu’à 7 ou 8 pour les vents) qu’ils sont parfois amenés à fabriquer eux-mêmes. Certains d’entre eux sont d’ailleurs devenus facteurs. Outre l’investissement financier, de longues recherches d’écrits et de partitions originales sont entreprises, auxquelles s’ajoute une étude minutieuse des textes. Cette quête d’authenticité engendre également un travail rigoureux de formation des chœurs et des chanteurs afin qu’une symbiose s’opère entre l’interprétation vocale et instrumentale. Depuis près de 50 ans cet ensemble original compte plus de 3000 concerts sur les 5 continents, et plus de 100 enregistrements, mais d’autres aventures sont déjà en projet puisque La Grande Écurie et la Chambre du Roy envisage déjà les saisons à venir. Orchestre subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication/Drac Nord-Pas de Calais. ©DaniellePIERRE Prochains rendez-vous de la saison CRÉATION 2015 19 - 21 - 23 avril 2015 Pelléas et Mélisande Claude Debussy (1862-1918) TOuRCOING, Théâtre R. Devos — 12 mai 2015 Symphonie n°8 « inachevée » Franz Schubert (1797-1828) Grand Messe en ut mineur Informations abonnés : Nous vous offrons cette saison la possibilité d’assister gratuitement à une répétition au Théâtre Municipal R. Devos de Tourcoing : -Pelléas et Mélisande, 14 avril 2015 à 18h Sur inscription impérative et dans la limite des places disponibles (30 places maximum) au 03-20-26-66-03. Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) TOuRCOING, Église St Christophe — 19 mai 2015 E(t)vocations Cocteau TOuRCOING, Chapelle de l’Hospice d’Havré RENSEIGNEMENTS RÉSERVATIONS +33 (0)3 20 70 66 66 RENCONTRE DIMANCHE 15 MARS 2015 à l’issue de la représentation, une rencontre avec Robert Getchell (Ferrando) et animée par Monsieur Maurice Burggraeve, aura lieu dans le Foyer du Théâtre (entrée libre) U Avec l’aide de www.atelierlyriquedetourcoing.fr Atelier Lyrique de Tourcoing 82 bd Gambetta 59200 Tourcoing - tél 03 20 26 66 03 - fax 03 20 27 91 19 www.atelierlyriquedetourcoing.fr Ville de Tourcoing, Région Nord-Pas de Calais, Ministère de la Culture et de la Communication/Drac, Département du Nord Licence 2-134374