lien - Atelier Lyrique de Tourcoing

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lien - Atelier Lyrique de Tourcoing
Così fan tutte
©DaniellePIERRE
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Mardi 10 - Vendredi 13 - Dimanche 15 MARS 2015
TOURCOING - Théâtre Municipal R. Devos
Così fan tutte
Ossia La scuola degli amanti
Dramma giocoso en deux actes K 588
Livret de Lorenzo Da Ponte
Vienne, Burgtheater, 26 janvier 1790
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Direction musicale Jean Claude Malgoire
(10 & 15/03), Emmanuel Olivier (13/03)
Mise en scène Pierre Constant
Assistant Grégory Voillemet
Décors Roberto Platé
Lumières Jacques Rouveyrollis
Costumes Jacques Schmidt (†), Emmanuel
Peduzzi
Maquillage, coiffure Suzanne Pisteur
Chefs de chant Emmanuel Olivier, François
Martin
Fiordiligi Clémence Tilquin, soprano
Dorabella Anna Destraël, mezzo-soprano
Despina Ruth Rosique, soprano
Ferrando Robert Getchell, ténor
Guglielmo Joan Martín-Royo, baryton
Don Alfonso Nicolas Rivenq, baryton
Ensemble vocal de l’Atelier Lyrique de Tourcoing
Soprani Stéphanie Révillion, Fanny Cousin,
Alice Pech
Mezzos Gwendoline Druesnes, Myriam
Ramphft, Vanessa Fodil
Ténors Denis Mignien, François Mulard,
Benjamin Aguirre
Basses Alexandre Richez, Victor Duclos,
Thomas Flahauw
Figurants Otman Boudi, Rabah Henneguier
La Grande Écurie et la Chambre du Roy
Violon solo Philippe Couvert
Violons I Ariane Dellenbach, Élisabeth
Desenclos, François Gasnier, Sandrine
Naudy, Alain Pegeot, Alain Viau
Violons II Bernadette Charbonnier, Andrée
Mitermite, Hélène Lacroix, Emmanuelle
Barré, Clarisse Rinaldo, Yannis Roger
Altos Jean Luc Thonnérieux, Marie Saint
Loubert Bié, Françoise Rojat, Hélène Couvert
Violoncelles Dominique Dujardin, Vérène
Westphal, Jean Christophe Marq, Pauline Buet
Contrebasses Luc Devanne, Michaël
Greenberg
Flûtes Amélie Michel, Olivier Bénichou
Hautbois Patrick Beaugiraud, Vincent Robin
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Clarinettes François Gillardot, Vincenzo Casale
Bassons François Charruyer, Alexandre Salles
Cors Pierre Yves Madeuf, Emmanuel Padieu
Trompettes Emmanuel Alemany (13 &
15/03), Philippe Genestier (10/03), Julia
Boucaut
Timbales Guillaume Blaise
Pianoforte Emmanuel Olivier (10 & 15/03),
François Martin (13/03)
Régie Éric Krins
Équipe Technique
Régie générale Christophe Naillet
Régie plateau Alexandre Arnaud, Olivier
Beauchet-Filleau
Régie musicale Alexis Noël
Régie costumes Mélanie Loisy, MarieClaude Garcin
Maquillage/Coiffure Elisabeth Delesalle,
Khaddouj El Madi
Régie surtitrage Florence Willemain
Équipe du Théâtre Municipal de Tourcoing
(technique) René Blairon, Alison Broucq,
Cédric Brunin, Robert Delnaisse, Patrick
Duquesnoy, Jean Gossot, Mathieu
Gouillart, Benjamin Guiot, Slimane Khelifa,
Gilles Lescroart, Gérald Peningue, Alain
Vandemarlière, Pierre Vincent Boekens
(habillage) Sophie Lecomte, Bernadette
Tartinville
Production Atelier Lyrique de Tourcoing
Prix du meilleur spectacle lyrique prix de la
critique 1995
Durée :1e partie 1h25 & 2e partie 1h23
TOuRCOING Théâtre Municipal
mardi 10 mars 2015 19h30
vendredi 13 mars 2015 19h30
dimanche 15 mars 2015 15h30
La représentation du mardi 10 mars est proposée en
partenariat avec La Banque Postale et l'université
Lille 2 Droit et Santé.
La représentation du vendredi 13 mars est
proposée en partenariat avec EDF collectivités.
Le livret de Così magistralement construit explore au scalpel les brûlants vertiges du cœur que Mozart
porte à l’incandescence. La musique avec lui a toujours le dernier mot.
De l’aube à la nuit, deux filles de quinze ans passent de l’innocence joyeuse à la révélation
foudroyante de la passion. De refus en ouvertures, d’ignorances en certitudes, de désarrois en félicités
règne la confusion des sentiments. Résistance indignée, oubli progressif, désir tyrannique, la défaite
annoncée est éclairante victoire au bout de l’épreuve.
Les amants de Così lancés à la découverte d’eux-mêmes, plongent dans des abîmes passionnels. La
détonante alchimie du devoir et du plaisir provoque la fracture entre fidélité et tromperie. Mais le rire
triomphera à travers les larmes certes, le rire réparateur, façade et remède à la difficulté d’être et
d’aimer.
Così ne serait-il pas dans l’œuvre de Mozart un an avant sa mort, le plus tendre, délicat, vibrant
hommage aux femmes qu’il a aimées ? Così fan tutte, ainsi font-elles toutes… L’inconstance des
femmes Wolfgang la connaissait bien ; il l’avait lui-même éprouvé dans son cœur avec la sienne,
Constance, mais il savait aussi celle des hommes, il n’y avait pas échappé. Così fan tutti ! « Tutti
accusan le donne, ed io le scusi » chante Don Alfonso. Tous accusent les femmes, et moi je les excuse,
nécessité du cœur…
Et c’est l’enseignement de cette Scuola degli amanti, une éducation sentimentale cruelle certes,
mais généreusement à l’écoute de la complexité des êtres et de leurs faiblesses.
Pierre Constant, metteur en scène
février 2015
Les personnages
Fiordiligi
« Fleur de Lys » promise à Guglielmo, l’aînée, plus
sérieuse et raisonnable que sa sœur Dorabella.
Malgré ses bonnes résolutions, elle ne résistera
pas aux avances de Ferrando travesti en
Albanais. Son air en duo avec Ferrando « Fra gli
amplessi » est le sommet de l’opéra Così fan
tutte. Malgré les réticences de Mozart, le rôle de
Fiordiligi, l’un des plus riches vocalement du
répertoire mozartien, fut confié à Adriana del
Bene dite « la Ferrarese », Da Ponte dont elle était
la maîtresse l’avait imposée au compositeur.
C’est elle encore qui chantera Suzanne à la
reprise des Nozze en 1789.
Dorabella
La moins sage des deux sœurs, la cadette, la plus
vive et la plus enjouée, c’est elle qui cèdera la
première au charme des Albanais. Mozart en
composant pour elle l’aria « smanie implacabili »
parodie le monde mélodramatique quelque peu
suranné de l’opera seria, ce genre d’air
s’appliquant aux héroïnes tragiques de l’opera
seria. Mais plus tard il lui semblera que « son œil
renferme un Vésuve ».
Au moment où il écrivait Così, Mozart dans ses
lettres sermonnait doucement sa femme à
propos de la légèreté de sa conduite.
Constance Mozart n’aurait-elle pas inspiré à son
compositeur de mari quelques traits du
personnage de Dorabella ? Le rôle fut créé par
Louise Villeneuve.
Despina
La femme de chambre de Fiordiligi et Dorabella.
C’est elle qui conseille à ses jeunes maîtresses de
profiter du départ de leurs amoureux pour
chercher de nouvelles amours ; ce que font
probablement les garçons de leur côté. « In
uomini, in soldati sperare fedeltà ? » Tantôt
déguisée en notaire, tantôt en médecin
mesmérien, le magnétisme est à la mode depuis
1780, ce personnage à transformation s’inscrit
dans la tradition des soubrettes de la comédie
italienne ou de la Toinette de Molière dans Le
Malade imaginaire.
Le rôle a été créé par Dorotea Sardi-Bussani, le
premier Chérubin des Nozze.
Ferrando
Jeune officier napolitain, fiancé à Dorabella.
Tendre et passionné il est pris à son propre piège
et tombe amoureux de Fiordiligi. Le ténor
Vincenzo Calvesi créa le rôle.
Guglielmo
Le complice de Ferrando. Jeune officier
napolitain lui aussi, passablement fanfaron, fier
de ses moustaches. Il est fiancé à Fiordiligi mais
Dorabella lui trouvera beaucoup d’attraits
lorsqu’en Albanais d’occasion, il la courtisera. La
basse Francesco Benucci créa le rôle, il avait
déjà été le premier Figaro en 1786.
Don Alfonso
Vieux philosophe cynique, le maître de l’intrigue.
Pour lui toutes les femmes sont volages, sans
exception et « la fidélité des femmes est comme
le phénix d’Arabie, tout le monde en parle et nul
ne l’a vu ». Le rôle a été créé par Francesco
Bussani.
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Synopsis
L'histoire se déroule à Naples, en une journée.
Acte I
Acte II
Deux militaires : Ferrando et Guglielmo, sûrs de
l'amour de leurs fiancées Dorabella et sa sœur
Fiordiligi, poursuivent une vieille querelle sur la
constance des femmes avec leur ami poète
et philosophe Don Alfonso. Ce dernier
engage un pari de cent sequins sur la fidélité
de leurs promises : avant le soir ils seront
trompés.
L'après-midi est lourd de chaleur et d'attente.
Despina convainc ses maîtresses de recevoir
leurs admirateurs. Dorabella a déjà choisi
Guglielmo : embarrassé et ravi, il s'étonne de
la voir succomber si vite. Fiordiligi bien
qu'éprise de Ferrando se refuse à lui. Don
Alfonso suit de près les événements. Il veut
gagner totalement son pari. L'heure tourne, il
ne lui reste plus qu'à pousser à bout Ferrando
brisé par la trahison de son compagnon et de
Dorabella.
À leur réveil, Don Alfonso annonce aux jeunes
filles le départ imminent de leurs amants pour la
guerre. Les adieux sont déchirants. Les larmes
coulent quand le navire s'éloigne. Despina, la
femme de chambre, se moque de les voir
défaites, tragiques. Elle leur rappelle le vieil
adage « un homme perdu dix de retrouvés » et
les invite à se divertir malgré leurs protestations.
Pour mieux faire avancer ses affaires et
moyennant finance, Don Alfonso associe
Despina à son plan. Elle veut bien introduire
dans la maison deux nouveaux prétendants.
Ferrando et Guglielmo qui n'avaient pas
quitté le port, vêtus à l'orientale, se réjouissent
de ne pas être reconnus par Despina qu'ils
couvrent d'argent ni par les jeunes filles,
furieuses de voir des étrangers chez elles,
indignées quand ils leur déclarent leur
dévotion. Don Alfonso présente les inconnus
comme ses meilleurs amis ; ils s'enhardissent.
Les filles s'enferment dans un refus
catégorique, puis leur cèdent la place, à bout
de nerfs. Dans les éclats de rire, ils veulent déjà
avoir les cent sequins du pari, mais Don
Alfonso ne leur donne que sa certitude de les
voir en larmes avant la fin du jour.
La matinée s'achève : Fiordiligi et Dorabella
ébranlées, se plaignent du changement de
leur destin soudain si chargé de tourments.
Des cris déchirent le silence : les étrangers
s'écroulent terrassés par l'arsenic qu'ils ont fait
semblant d'avaler. Despina déguisée en
médecin les ramène à la vie. Ils exigent un
baiser. Entre colère et émotion dans une
confusion extrême, les filles commencent à
faiblir.
- Entracte 4
Fiordiligi jure de mourir plutôt que de céder.
Elle veut rejoindre son fiancé sur le champ de
bataille, mais Ferrando menace de se tuer si
elle ne répond pas à son amour. Elle cherche
un ultime appui dans le secours de Dieu et
capitule devant la force de son désir.
Le soleil se couche. Don Alfonso a gagné le
pari et propose à ses amis désespérés
d'épouser malgré tout leurs maîtresses. Si tout
le monde accuse les femmes, Mozart, lui, les
excuse car elles agissent par nécessité du
cœur.
La nuit est tombée. Les deux couples
célèbrent leur union. Le notaire, Despina
travestie une nouvelle fois, apporte le contrat
de mariage, aussitôt contresigné par les
quatre jeunes gens. un chant militaire
suspend la cérémonie : c'est le retour imprévu
des fiancés. Guglielmo et Ferrando s'esquivent
et réapparaissent dans leurs uniformes de
soldats. Ils confondent Fiordiligi et Dorabella
terrorisées, puis avouent leur supercherie.
Accusé, Don Alfonso reconnaît toute sa
responsabilité. Il demande alors à tous ses
amis de rire de cette aventure et de
s'embrasser. Il joint leurs mains et les déclare
époux. « Così fan tutte » (ainsi font-elles
toutes).
L’équipe artistique
Jean Claude Malgoire
direction musicale
Hautboïste et cor anglais à l’Orchestre de Paris, pionnier de l’époque baroque, musicologue,
metteur en scène, le chef d’orchestre Jean Claude Malgoire a exploré 1000 ans de musique
du Moyen Age au XXIe siècle. Compagnon de route de l’Ensemble 2e2m, de l’Ensemble
Européen de Musique Contemporaine, fondateur de la Grande Écurie et la Chambre du Roy,
cet esprit curieux et avide de recherches communique sa passion et partage le fruit de ses
investigations au-delà des époques et des écoles, en fournissant de nouvelles clés d’écoute.
Son profond respect pour l’œuvre originelle du compositeur génère un important travail de
recherche qu’il poursuit depuis près de 50 ans. Cette quête permet une relecture, une écoute
différente, une découverte voire une redécouverte des compositions qu’il choisit
minutieusement. Ce pédagogue-né souhaite éveiller la curiosité et transmettre l’extraordinaire
émotion que procure la musique.
Directeur artistique de l’Atelier Lyrique de Tourcoing depuis sa création en 1981, il en fait une
maison d’opéra différente au répertoire très diversifié, un laboratoire d’épanouissement de
toutes les créations, originales et de qualité. Autant d’expériences stimulent Jean Claude
Malgoire qui est un artisan du spectacle. Du premier opéra L’Orfeo de Monteverdi à Mare
Nostrum de Kagel, en passant par la Trilogie Mozart/Da Ponte ou encore l’Opéra de quat’sous,
des choix intéressants, étonnants, parfois risqués, mais toujours des opportunités de rencontres
et de découvertes vecteurs d’émotions. Missionnaire de la musique, Jean Claude Malgoire
initiateur et fédérateur propose chaque saison une nouvelle expédition, un autre défi, à
travers les siècles, les styles et les différentes expressions du spectacle vivant.
©DaniellePIERRE
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L’équipe artistique
Pierre Constant
Roberto Platé
mise en scène
décors
Né à Toulouse, Pierre Constant a été élevé par
son père dans la passion du théâtre lyrique, mais
c'est avec le piano qu'il commence son
éducation musicale et au Grenier de Toulouse
qu'il débute comme comédien.
Également acrobate, jongleur, funambule,
trapéziste, Arrabal écrira pour lui Sur le Fil, qu'il
joue au Théâtre de l'Atelier (mise en scène de J.
Lavelli) et reprendra dans toute l’Europe. Parmi
d'autres rôles tenus, citons : Iago (Othello),
Richard III, Tartuffe, le Juge Porphyre de Crime et
Châtiment…
En 1974, Pierre Constant crée le Centre
Dramatique de la Courneuve orientant sa
recherche vers la création d'œuvres originales
contemporaines ou du passé interrogeant la
musique et toutes les possibilités du corps et de
la voix. Il aborde à partir de 1980 la mise en scène
lyrique (I Masnadieri, Tosca à Nancy avec JeanAlbert Cartier), Gérard Mortier l’appelle au
Théâtre de La Monnaie de Bruxelles (Simon
Boccanegra, Le Trouvère). Dès lors ses mises en
scène lyriques se succèdent dans des répertoires
différents et des théâtres de premier plan. Parmi
ses dernières réalisations, citons Qui a peur de
Virginia Woolf ? au Théâtre de l'œuvre avec J.P.
Cassel, Péripatos à Athènes avec Geneviève
Page et une nouvelle mise en scène de Così fan
tutte au Festival de Charleston (uSA).
En 2008, il a joué Le Funambule de Jean Genet à
la Maison de la Poésie, autre version du
spectacle créé au Théâtre National de
Strasbourg en 1988. En 2013, il joue Saranbande
la dernière pièce d’Ingmar Bergman à Paris et il
monte Jenůfa de Janáček à l’Opéra de Rennes.
Il a obtenu le prix Pelléas 2012 pour Violon solo, la
musique de Jean Genet aux Éditions de
l’Amandier.
Artiste-peintre et scénographe, originaire
d’Argentine, Roberto Platé se forme en
Allemagne. À partir de 1967, il expose
régulièrement dans les grandes capitales :
Buenos Aires, New-York, Paris… Créateur de
décors et de costumes depuis 1970, aussi bien
pour le théâtre que pour l’opéra, la danse ou le
cinéma, il travaille avec les plus célèbres
metteurs en scène : Lavelli, Arias, P. Constant, M.
Maréchal, C. Régy, B. Jaque, Patrick Dupond, J.
Rivette, Barbet Schroeder…
Dans l’impressionnant catalogue de ses
scénographies nous ne citerons que les plus
récentes : en 2003 Bomarzo (A. Ginestera - A.
Arias) au Teatro Colón de Buenos Aires, en 2004
Perversité sexuelle (David Mamet - P. Laville) à
Chicago et au Théâtre Rive Gauche, Muerte in
Venezia (B. Britten – A. Arias) au Teatro Colón, en
2005 à Rome Dracula in love, un opéra-rock, en
2006 au Festival de Versailles L’enfant-Roi
musique des Rita Mitsouko, textes de C. Thomas,
mise en scène A. Arias, en mai 2009, au Teatro
Colón de Buenos Aires, la scénographie de
Jeanne au bûcher d’Honegger et en 2010 Mort
à Venise.
Il reprendra en 2011 avec Pierre Constant Jenůfa
à Limoges et Rennes, et Così fan tutte à Toulouse
en 2011 et Rennes en 2012. En 2013, il crée les
décors de L’Enlèvement au sérail, mis en scène
par A. Arias qui a tourné à Montpellier, Angers et
Nantes.
En mars 2015, il retrouve à Tourcoing JeanClaude Malgoire pour la reprise de Così fan
tutte de Mozart, vingt ans après sa création.
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L’équipe artistique
Emmanuel Peduzzi
costumes
De 1977 à 1996, il collabore de manière
ininterrompue avec Jacques Schmidt (décédé
en 1996) à la création des costumes de plus de
150 spectacles de théâtre et d’opéra. En 1995, ils
furent nominés pour le Molière du créateur de
costumes pour Occupe-toi d’Amélie de Georges
Feydeaux.
Parmi les metteurs en scène qui font appel à eux :
Philippe Adrien, Adrian Brine, Jean Marie Besset,
Bruno Boëglin, Luc Bondy, Patrice Chéreau, Pierre
Constant, Frank Dunlop, Louis Erlo, José Maria
Flotats, Robert Fortune, Christian Gangneron,
Thierry Harcourt, José Louis Gomez, Robert
Hossein, Brigitte Jaque-Wajeman, Patrick Kerbrat,
Jacques Lasalle, David Leveaux, Blanca Li, Jean
Louis Martinoty, Alain Milianti, Roger Planchon,
Jean Luc Revol, Eric Rohmer, Alain Sachs, Jérôme
Savary, Andreï Serban, Bernard Sobel, Jacques
Weber.
Depuis 10 ans les grandes scènes parisiennes,
régionales ou internationales accueillent
régulièrement les créations de costumes mais
également de décors d’Emmanuel Peduzzi pour
le théâtre ou l’opéra avec la plupart des
metteurs en scène déjà cités.
Parmi ces dernières créations : Le Cid à la
Comédie Française, mise en scène par Brigitte
Jaque-Wajeman
et
L’importance
d’être
constant (Oscar Wilde), mise en scène Pierre
Laville en 2006 au Théâtre Antoine.
Plus récemment, les costumes de Rigoletto en
2012, mise en scène Jérôme Savary, à l’Opéra de
Paris, les décors et costumes de Don Giovanni à
Toulouse en 2013 et revient à Tourcoing en 2015
pour la reprise de Così fan tutte, mise en scène
Pierre Constant et direction Jean-Claude
Malgoire.
Clémence Tilquin
Fiordiligi
Après des études de violoncelle et de chant au
conservatoire de Genève, couronnées par un
Diplôme de Soliste ainsi que le Prix de la ville de
Genève, elle commence une double carrière
qui l’emmène à travers toute l’Europe et au
Japon. Lauréate des prestigieuses fondations
Leenaards et Mosetti et conseillée par E. Moser,
T. Berganza, J-P Fouchécourt, H. Hagegard à
Oslo et S. MacCulloch à Londres, Clémence
Tilquin décide de se consacrer exclusivement au
chant.
Elle aborde avec beaucoup d’aisance des
répertoires très différents. Si elle excelle dans les
opéras baroques et classiques tels que Le
Couronnement de Poppée (Poppea) de
Monteverdi, Il Sansone (Dalila) de Aliotti, Orphée
et Eurydice (Amour) de Gluck, Orlando Paladino
(Angelica) de Haydn, Die Zauberflöte
(Papagena) et Bastien et Bastienne (Bastienne)
de Mozart, elle est également très sollicitée dans
le répertoire français : citons notamment
L’Enfant et les sortilèges de Ravel avec lequel
elle fait ses débuts au festival d’Aix, le rôle-titre
de Cendrillon de Martin, mais aussi dans un
registre plus léger Orphée aux Enfers (Eurydice)
d’Offenbach et La Fille de Madame Angot
(Clairette). Parmi ses prestations remarquées
citons L’Elisir d’amore (Adina), Les Vêpres
siciliennes (Ninetta), Gianni Schicchi (Lauretta)
ou L’Amour des Trois Oranges (Ninette).
Au concert, outre la Messe en do et Opferlied
de Beethoven à Genève, on a pu l’applaudir
dans le Magnificat de Bach, la Petite Messe
solennelle de Rossini, Carmina Burana de Orff, le
Requiem de Fauré, l'Oratorio de Noël de SaintSaëns ou la Misa Criolla de Ramirez et le Gloria
de Poulenc…
Applaudie sur de nombreuses scènes
européennes comme Genève (ou elle a intégré
la troupe du Grand Théâtre), Bergen, Liège,
Amsterdam, Aix ou Montpellier, son parcours
musical lui permet de chanter sous la baguette
de J. Nelson, A. Lazarev, J. Loughran, W. Rihm, Y.
Abel, J. Darlington ou E. Krivine.
Récemment, on a pu l’entendre dans La Fille de
Madame Angot à Liège, L’Élixir d’amour à
Bregenz, Poppea e Nerone à Montpellier,
L’Enfant et les sortilèges à Aix, Gianni Schicchi à
Tourcoing, L’Italiana in Algeri (Elvira) à Avignon.
Parmi ses projets, citons Idoménée à Montpellier,
Così fan tutte avec J-C Malgoire à Tourcoing, La
Vie parisienne et Carmen à Avignon et la Grand
Messe en ut de Mozart à Tourcoing en mai 2015.
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L’équipe artistique
Anna Destraël
Dorabella
Ruth Rosique
Despina
D’origine tourangelle, Anna Destraël a reçu
l’enseignement de Mireille Alcantara et de
Chantal Mathias, et a suivi les master-classes de
José van Dam et Robert Massard. Elle a fait
partie du Nouveau Studio de l’Opéra de Lyon.
Avec les opéras de Tours, Reims, Metz ou encore
à Angers Nantes Opéra, elle a tenu les rôles-titres
de La Belle Hélène et de Carmen, les rôles de
Bianca dans The Rape of Lucrecia, Isolier dans
Le Comte Ory, la 2e Dame dans La Flûte
enchantée puis Mercedes dans Carmen. Par
ailleurs, elle chante Mme Balendard dans Un
Festin imprévu, Croûte-au-Pot dans Mesdames
de la Halle, le Komponist dans Ariadne auf
Naxos, Sesto dans La Clemenza di Tito et Jennydes-Lupanars dans L’Opéra de quat’sous. Elle a
incarné Carmen dans la version de Marius
Constant La Tragédie de Carmen, Cherubino
dans Le Nozze di Figaro, Suzuki dans Madama
Butterfly et Concepción dans L'Heure
espagnole. En mai 2013, elle reprend au pied
levé le rôle du Komponist dans Ariadne auf
Naxos au Théâtre de l’Athénée de Paris avec
l’ensemble Le Balcon. Plus récemment, elle
chante le rôle d’Angelina dans La Cenerentola
à Metz et Olga dans Eugène Onéguine à
Montpellier. Remarquée par Ève Ruggieri, elle a
chanté dans son émission « Musiques au cœur »
sur France 2 ainsi que dans l’émission de Gaëlle
Le Gallic « Dans la cour des grands » sur France
Musique.
Anna Destraël se produit en concert dans de
nombreux récitals, accompagnée par Maciej
Pikulski et propose des programmes comme Le
Tour du Monde en 80 minutes, L’Art des Mots,
L’Art d’Aimer, Frauenliebe und Leben, Le Poème
de l’Amour et de la Mer… On a pu l’entendre
dans des festivals tels « Les Journées
Romantiques du Vaisseau Fantôme », « Les
Automnales du Château de Compiègne et De
Varsovie à Paris », « Les Promenades musicales
du Pays d’Auge »... Elle chante également en
concert le Magnificat de Karl-Philipp-Emmanuel
Bach, le Requiem de Mozart et la Paukenmesse
de Haydn. On l’a récemment entendue dans la
IXe Symphonie de Beethoven à Dijon, pour une
série de concerts à Tourcoing avec La Grande
Écurie et la Chambre du Roy, ainsi que lors d'une
version concertante d’Iphigénie en Tauride
(Diane) lors du Festival de Pâques de Varsovie.
Soprano espagnole Ruth Rosique se distingue
par la diversité et l’étendue de son répertoire.
Du
chant
grégorien
à
la
création
contemporaine, des opéras de Monteverdi à
ceux de Britten, des compositeurs baroques aux
chefs-d’œuvre de Mozart ou du bel canto, elle
aborde tout le répertoire avec un enthousiasme
et une sincérité qui ont su conquérir le public des
grandes scènes internationales.
Mozartienne dans l’âme, elle a chanté les rôles
principaux de Don Giovanni, La Flûte
enchantée, Les Noces de Figaro... On a eu
l’occasion de l’entendre également dans
plusieurs opéras de Rossini dont La Scala di seta,
Le Voyage à Reims ou Le Turc en Italie.
Passionnée par la musique baroque, elle a
chanté
les
rôles
principaux
dans
Il
Combattimento di Tancredi e Clorinda et
L’Incoronazione di Poppea de Monteverdi,
Orfeo ed Euridice de Gluck ou encore Ottavia
restituita al trono de Pergolesi.
Sa capacité à s’approprier des rôles de tout
style lui a permis de se produire dans Werther
(Sophie), Roméo et Juliette (Juliette), La
Bohème (Musetta), La Sonnambula, Lakmé,
Falstaff (Nanetta ou encore Die Frau ohne
Schatten de Strauss, L’Enfant et les sortilèges de
Ravel, Orphée aux Enfers de Offenbach...
Parmi les chefs sous la direction desquels elle a
chanté, on peut citer Michel Plasson, Jeffrey
Tate, Pinchas Steinberg, Jesus López Cobos, H.
Rilling, Christopher Hogwood, Jean Claude
Malgoire, Christophe Rousset...
Dernière facette de cette artiste polyvalente, la
Zarzuela tient une place importante dans son
répertoire. Elle en est une interprète reconnue et
admirée et a joué plus d’une vingtaine de titres
de cette « opérette espagnole ».
Parmi ses projets, on peut citer Don Pasquale de
Donizetti (Norina) à Bogota, un projet autour de
L’Olimpiade au Théâtre des Champs-Élysées, à
Bruxelles, au Concertgebouw d’Amsterdam et à
Londres, Il Viaggio a Reims de Rossini (Corinna)
au Théâtre Maggio Musicale de Florence.
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L’équipe artistique
Robert Getchell
Joan Martín-Royo
Ferrando
Guglielmo
Né aux États-unis où il commence ses études
musicales, Robert Getchell étudie ensuite à la
maîtrise du Centre de Musique Baroque de
Versailles, puis part aux Pays-Bas pour recevoir
l'enseignement de M. Honig au Sweelinck
Conservatorium d'Amsterdam. Il poursuit sa
formation en musique ancienne auprès du ténor
H. Crook. Il se produit régulièrement en soliste au
sein d'ensembles comme l’Orchestre des
Champs-Élysées (dir. P. Herreweghe), Les Talens
Lyriques, La Stagione Frankfurt, Le Concert des
Nations (dir. Jordi Savall), Amarillis, Al Ayre
Español Les Musiciens du Paradis, Accentus et
est membre du trio vocal White Raven. Sur la
scène baroque, il a chanté les rôles de Mercure
dans Persée de Lully, Astolphe dans Roland de
Lully, La Pythie dans Bellérophon de Lully,
Glaucus dans Scylla et Glaucus de Le Claire et
Eurimaco dans Il Ritorno d’Ulisse de Monteverdi,
tous dirigés par C. Rousset ; La Furie dans Isis de
Lully dirigé par H. Reyne, Polinice dans Œdipe a
Colone de Sacchini, Renaud dans Armide de
Lully, Damon dans Acis & Galatée, et le rôle-titre
dans l´opéra Hippolyte & Aricie de Rameau aux
u.S.A.
Il a interprété le rôle de Gomatz et Podestat
dans l’opéra de J. Deschamps et M. Makeïeff,
Mozart Short Cuts sous la direction de L. Equilbey
et le rôle de Ferrando dans Così fan tutte au
Théâtre des Champs-Élysées sous la direction de
J-C Malgoire. Il s'est produit en soliste dans de
nombreux festivals. Il donne par ailleurs de
nombreux concerts d'oratorio aux Pays-Bas, en
Allemagne et en France, notamment dans Les
Passions de J.S. Bach, le Requiem de Mozart ou
encore le Messie de Haendel. Il a enregistré en
soliste des œuvres baroques aussi bien que des
créations plus récentes, plus récemment Die
Sieben letzten Worte unseres Erlösers am Kreuze
de Haydn (Naïve Classique) avec l’Akademie
für Alte Muzik Berlin et le Chœur de Chambre
Accentus.
Parmi ces projets en 2014-2015, il chantera le rôle
de Ferrando dans Così fan tutte de Mozart avec
J.C. Malgoire à Tourcoing, le rôle de Damon
dans La Coquette trompée d’A. Dauvergne et
un opéra contemporain qui sera crée par G.
Pesson avec L’Ensemble Amarillis à Besançon,
Angers, Nantes, et une tournée en Asie en 2015.
On a pu l’entendre dans le Requiem de Mozart
donné à Tourcoing en novembre 2014 et il y
reviendra en mai 2015 pour la Grand Messe en
ut de Mozart.
Né à Barcelone, Joan Martín-Royo fait ses études
au Conservatoire du Liceu de Barcelone, où il
étudie la composition, le piano, le violon et le
basson. Il est l’élève de Mercè Puntí depuis 1989
mais a également travaillé son répertoire avec D.
Baldwin, M. Evangelisti, R. Vignoles... et la
technique vocale avec C. Ludwig, L. Nubar, É.
Söderström... Il est lauréat de plusieurs concours
internationaux.
Son répertoire inclut de nombreux rôles rossiniens
tels que Lord Sidney dans Il Viaggio a Reims (La
Monnaie-Bruxelles), Don Profondo dans le même
ouvrage (Oviedo), Alidoro dans La Cenerentola
(Gênes et Barcelona), Macrobio dans La Pietra
del paragone (Châtelet à Paris et Parme), Don
Parmenione dans L'Occasione fa il ladro
(Barcelona)…
Il est également un grand spécialste du
répertoire mozartien : Figaro dans Les Noces de
Figaro (Galicia, 2007 et Barcelona, 2008),
Guglielmo dans Così fan tutte (Valencia, 2009),
Masetto dans Don Giovanni (Oviedo et MonteCarlo, 2008), Papageno dans La Flûte enchantée
(Chili, 2007). Il a également chanté les rôles de
Albert dans Werther à Las Palmas, Lescaut dans
Manon au Liceu, Ned Keene dans Peter Grimes,
Marcello dans La Bohème (Berlin, 2008), En 2009,
il chante Albert dans Werther à La Coruña et Le
Roi d’Écosse dans Ariodante à Oviedo.
Grand concertiste, il chante Le Messie de
Haendel, la Passion selon Saint Matthieu de Bach ,
Passion selon Saint Jean de Bach, Messe en ut de
Mozart (Pamplona) ou Polifemo dans Aci,
Galatea e Polifemo de Haendel...
Il a travaillé sous la direction de M. Armiliato, A.
Guingal, F. Haider, J. Latham-Koenig, L. Langrée,
E. López Banzo, J. López Cobos, M. Ortega, J.
Pons, J-C Spinosi... et avec des ensembles tels
que The Age of Enlightenment, Al Ayre Español,
English Voices, Ensemble Matheus, Opera Fuoco
ou l'Orchestre de la Radio Hongroise et donne
également des récitals de lied.
En 2010, il chante Guglielmo et Figaro à
Tourcoing et à Paris au Théâtre des ChampsElysées (dir J.C. Malgoire) et débute le rôle de
Dandini dans La Cenerentola en tournée avec le
Festival de Glyndebourne.
Suivirent L’Elisir d’amore à Massy et Barcelone,
Figaro dans Le Barbier de Séville en 2014 à
Tourcoing et Paris de nouveau avec JC Malgoire.
9
L’équipe artistique
Nicolas Rivenq
La Grande Écurie et la Chambre du Roy
Don Alfonso
Licencié ès Lettres et ancien élève de l’École
Normale Supérieure des Arts Décoratifs, Nicolas
Rivenq commence ses études de chant dans la
classe de J. Bonnardot au Conservatoire National
de Musique de la ville d’Orléans.
Après avoir été membre des Arts Florissants et de
La Chapelle Royale, il entre dans la classe de M.
Sénéchal à l’École d’Art Lyrique de l’Opéra de
Paris pour deux ans, puis se perfectionne trois ans
aux uSA à l’université d’Indiana dans la classe de
la basse russo-italienne N. Rossi-Lemeni.
Remarqué par Yehudi Menuhin, il fait ses débuts
aux Festivals d’Édimbourg et de Gstaad sous sa
direction. À son retour en France, il débute une
longue collaboration avec W. Christie dans Atys
à l’Opéra Comique, Les Indes galantes à Aix-enProvence, Les Boréades à l’Opéra de Paris ou
dans des tournées qui le portent à travers le
monde. Sa rencontre avec J-C Malgoire et P-L
Pizzi a été déterminante en prenant part à plus
d’une vingtaine de leurs productions (Rinaldo,
Hippolyte et Aricie, Le Comte Ory, Les Danaïdes,
Trilogie Mozart-Da Ponte, Platée, Les Paladins,
Trois opéras de Monteverdi...
G. Strehler le choisit pour ce qui sera sa dernière
production d’opéra (Così fan tutte) pour
l’inauguration du Teatro d’Europa à Milan. Il
participe aux concerts inauguraux de la
réouverture de La Fenice sous la direction de R.
Muti ainsi qu’à l’ouverture de la Cité de la
Musique à Paris sous les directions de P. Boulez
et W. Christie. Jonglant du baroque au
contemporain, il couvre un vaste répertoire qui le
conduit à travers le monde sous la direction de
nombreux chefs tels que Z. Mehta, S. Ozawa, R.
Jacobs, I. Fischer, M. Plasson, A. Pappano, E. Pido,
M. Benini, G. Carella, M. Guidarini, D. Renzetti, R.
Palumbo, A. Gerecz, J. E. Gardiner, K.
Montgomery, J. Marin, D. Gatti, C. Scimone, etc.
Il reçoit le premier prix du Concours G. B. Viotti à
Vercelli en 1990.
Ces dernières années, il a participé à la reprise
d’Atys (dir. W. Christie) à Paris, Caen, Bordeaux et
Versailles, la reprise de Platée (dir. J-C Malgoire)
à Tourcoing, Versailles et Sablé et à l’opéra Die
Fledermaus à Genève.
10
C’est en 1966 que Jean Claude Malgoire soliste
à l’Orchestre de Paris fonde la Grande Écurie et
la Chambre du Roy. Cet ensemble cosmopolite
constitué d’instrumentistes spécialisés est le plus
ancien en France, encore en activité, jouant sur
instruments historiques. Si la Grande Écurie s’est
illustrée dans le style baroque, son répertoire
s’étend en réalité du XVIe au XXIe siècle. De la
résurrection de chefs-d’œuvre en passant par
de grands classiques jusqu’à la création
contemporaine, cet orchestre novateur de
renommée internationale réalise de nombreux
enregistrements intégraux et se voit décerner de
prestigieuses récompenses. De la muséologie à
la musicologie en passant par la lutherie,
l’activité de la Grande Écurie est intense. Rendre
hommage au compositeur en restituant son
œuvre telle qu’elle a été écrite demeure sa
particularité. À chaque période correspond un
son bien précis que les instrumentistes
s’évertuent à reproduire, les obligeant à
posséder plusieurs jeux d’instruments (jusqu’à 7
ou 8 pour les vents) qu’ils sont parfois amenés à
fabriquer eux-mêmes. Certains d’entre eux sont
d’ailleurs devenus facteurs.
Outre l’investissement financier, de longues
recherches d’écrits et de partitions originales
sont entreprises, auxquelles s’ajoute une étude
minutieuse
des
textes.
Cette
quête
d’authenticité engendre également un travail
rigoureux de formation des chœurs et des
chanteurs afin qu’une symbiose s’opère entre
l’interprétation vocale et instrumentale. Depuis
près de 50 ans cet ensemble original compte
plus de 3000 concerts sur les 5 continents, et plus
de 100 enregistrements, mais d’autres aventures
sont déjà en projet puisque La Grande Écurie et
la Chambre du Roy envisage déjà les saisons à
venir.
Orchestre subventionné par le Ministère de la Culture et de
la Communication/Drac Nord-Pas de Calais.
©DaniellePIERRE
Prochains rendez-vous de la saison
CRÉATION 2015
19 - 21 - 23 avril 2015
Pelléas et Mélisande
Claude Debussy (1862-1918)
TOuRCOING, Théâtre R. Devos
—
12 mai 2015
Symphonie n°8 « inachevée »
Franz Schubert (1797-1828)
Grand Messe en ut mineur
Informations abonnés :
Nous vous offrons cette saison la
possibilité d’assister gratuitement à une
répétition au Théâtre Municipal R. Devos
de Tourcoing :
-Pelléas et Mélisande, 14 avril 2015 à
18h
Sur inscription impérative et dans la
limite des places disponibles (30 places
maximum) au 03-20-26-66-03.
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
TOuRCOING, Église St Christophe
—
19 mai 2015
E(t)vocations Cocteau
TOuRCOING, Chapelle de l’Hospice
d’Havré
RENSEIGNEMENTS
RÉSERVATIONS
+33 (0)3 20 70 66 66
RENCONTRE DIMANCHE 15 MARS 2015
à l’issue de la représentation, une rencontre avec Robert Getchell
(Ferrando) et animée par Monsieur Maurice Burggraeve, aura lieu dans le
Foyer du Théâtre (entrée libre)
U
Avec l’aide
de
www.atelierlyriquedetourcoing.fr
Atelier Lyrique de Tourcoing 82 bd Gambetta 59200 Tourcoing - tél 03 20 26 66 03 - fax 03 20 27 91 19 www.atelierlyriquedetourcoing.fr
Ville de Tourcoing, Région Nord-Pas de Calais, Ministère de la Culture et de la Communication/Drac, Département du Nord Licence 2-134374