I - LA VENTE DIRECTE,

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I - LA VENTE DIRECTE,
LA VENTE DIRECTE, UN SECTEUR
QUI RECRUTE ET FORME DES VENDEURS
La vente directe en plein essor recrute 10.000 nouveaux
commerciaux à temps partiel ou à temps plein
En s’engageant à recruter 10.000 personnes, la profession de la Vente Directe
prouve sa légitimité et sa vitalité dans un contexte économique où la
souplesse et le travail à temps partiel ou choisi semblent une des réponses
adaptées au chômage.
Parmi les 180.000 vendeurs des entreprises adhérentes à la FVD, 10 % exercent
leur profession à temps plein avec éventuellement des fonctions d’encadrement,
90 % effectuant cette activité à temps partiel et 71 % sont des femmes. Ces chiffres
montrent que la Vente Directe sait offrir temps partagé et emploi de proximité comme
une source de revenus complémentaires.
La Vente Directe est une opportunité pour des milliers de personnes de trouver un
premier emploi ou d’effectuer une reconversion. Ainsi chacun bénéficie d’une
nouvelle compétence professionnelle grâce à une formation aux métiers de la vente.
C’est une alternative positive qui permet de travailler en dehors des structures
traditionnelles, de se prendre en charge et de bénéficier de revenus proportionnels
au temps et aux efforts engagés.
Salariés ou indépendants : des statuts variés et adaptés
pour les vendeurs
Si les vendeurs à domicile sont salariés, ils disposent d’un contrat de travail. Les
salaires sont calculés en fonction des commissions perçues sur les ventes réalisées
qui incluent les frais professionnels. La couverture sociale est celle d’un salarié.
La force de vente est constituée par des vendeurs exclusifs ayant des contrats de
V.R.P. ou des représentants non statutaires. Exerçant leur activité à temps partiel ou
à temps complet, ces vendeurs sont de véritables professionnels formés et dirigés
par un encadrement soucieux de leur compétence et de la qualité des relations
humaines dans l’entreprise.
De nombreuses entreprises ont créé des réseaux de vendeurs indépendants.
Parallèlement, ce mode de distribution par réseau se développe depuis une trentaine
d’années avec un très fort taux de croissance. Le vendeur est un mandataire ou un
acheteur-revendeur ayant adopté le statut de travailleur indépendant. Son activité
commerciale s’accompagne dans certaines entreprises d’une recherche de
nouveaux vendeurs pour constituer sa propre organisation de distribution. Son
revenu provient alors de ses ventes personnelles et des ventes de son équipe
commerciale.
Le vendeur indépendant est libre d’organiser lui-même son temps de travail et de
fixer ses objectifs. S’il exerce son activité à titre principal ou habituel, il doit s’inscrire
à un registre professionnel, Registre spécial des Agents commerciaux ou Registre du
Commerce et des Sociétés et dans ce cas s’affilier aux caisses sociales des
travailleurs indépendants non salariés, non agricoles pour bénéficier d’une protection
sociale.
Si son activité de Vente Directe est occasionnelle, il bénéficie du récent statut
du Vendeur à Domicile Indépendant (VDI).
C’est un statut mixte (loi du 27 janvier 1993), travailleur indépendant mais assimilé
salarié au plan du droit de la Sécurité Sociale, il va bénéficier du régime général de
la Sécurité Sociale. Le VDI bénéficie de cotisations sociales allégées et progressives
et ne cotise qu’en cas de revenus effectifs.
Par contre, dans le cas d’une inscription à un registre professionnel, des cotisations
forfaitaires sont réclamées dès la première année quels que soient les résultats.
Pour être VDI, les formalités sont très simples, il suffit de donner son numéro
d’inscription au registre général de la Sécurité Sociale à l’entreprise de Vente Directe
qui gère la partie administrative et effectue les versements des cotisations sociales.
Mandataire ou revendeur, l’activité du vendeur indépendant est souvent, dans un
premier temps, occasionnelle, mais peut devenir régulière jusqu’à représenter sa
principale source de revenus. Ainsi, lorsque ses gains dépassent durant 3 années
consécutives 50 % du plafond annuel de la Sécurité Sociale soit environ 14.112
euros/an, il devra la 3ème année s’inscrire à un registre professionnel. Ainsi, le statut
de VDI lui aura permis de créer en douceur et sans risque, sa propre activité et
d’acquérir une compétence professionnelle dans un métier de services.
Grâce à la « délibération n° 28 de l’UNEDIC », les
demandeurs d’emploi peuvent cumuler Vente Directe et
indemnités Assedic et assurer leur reconversion.
En principe, un chômeur qui retrouve un emploi, même temporairement, n’est plus
considéré comme un demandeur d’emploi et ne peut plus de ce fait percevoir
d’allocations chômage.
La situation est cependant différente s’il s’agit de la reprise d’une activité réduite
dont l’intensité mensuelle n’excède pas 136 heures : il est en effet possible dans
ce cas, et sous certaines conditions, de retravailler et de continuer à percevoir une
partie de ses allocations.
Ces conditions sont les suivantes :
le revenu que procure l’activité réduite ne doit pas dépasser 70 % des
rémunérations brutes mensuelles qui ont servi de base au calcul des
allocations de chômage, autrement dit 70 % du salaire perçu avant la
période de chômage.
Exemple : une personne perçoit avant le chômage une rémunération brute
de 2 300 euros. Son activité réduite ne doit pas rapporter plus de 1 610
euros bruts par mois pour qu’elle puisse garder le bénéfice d’une partie de
ses allocations.
la durée de cumul entre le salaire réduit et les allocations de chômage est
de 18 mois. Cette limite de 18 mois n’est pas opposable aux travailleurs
privés d’emploi de 50 ans et plus, et aux bénéficiaires d’un contrat emploisolidarité.
Les allocations sont recalculées de la manière suivante :
Le nombre de jours indemnisables est réduit d’un nombre N
(N = rémunération mensuelle de l’activité réduite / salaire journalier de référence)
Pour les travailleurs âgés de plus de 50 ans, le résultat est multiplié par O,8.
Les conséquences pour les métiers de la Vente Directe :
En tant que salarié (V.R.P.)
Un chômeur reprenant une activité réduite en tant que salarié bénéficie
automatiquement de cette délibération n° 28. Les règles ont toutefois été précisées
pour la reprise d’une activité de V.R.P :
le représentant doit être engagé sous contrat de représentant à temps
partiel,
lorsque la rémunération n’est pas versée mensuellement, les sommes
perçues sont ramenées à une périodicité mensuelle pour le calcul du
nombre de jours de décalage (nombre de jours de décalage : le nombre
de jours non indemnisables au cours du mois pris en considération).
Ce décalage est opéré sur le mois en cours et les deux mois suivants si
les rémunérations sont versées trimestriellement.
En tant que Vendeur à Domicile Indépendant (VDI)
Depuis le 1er juillet 1995, les dispositions de la Délibération UNEDIC N° 28
s’appliquent également aux chômeurs reprenant une activité réduite en tant que VDI
(sans passage devant la Commission Paritaire).
Les VDI ne disposant pas de bulletins de salaires mensuels, l’ASSEDIC se base sur
le bulletin de précompte remis trimestriellement aux vendeurs par l’entreprise de
Vente Directe.
Il faut préciser que ce régime ne peut bénéficier qu’aux Vendeurs à Domicile
Indépendants assujettis au régime général de la Sécurité Sociale (donc non inscrits à
un registre professionnel).
(cf. Délibération n° 3 $ 5 – circulaire UNEDIC n° 98 du 16 novembre 1998).
La Vente Directe, une formidable école de vente
La Vente Directe donne à chacun sa chance en lui offrant l’opportunité d’acquérir un
métier sans être forcément doté d’un diplôme adapté. Chaque entreprise de
Vente Directe assure une formation à la vente. Elle « accompagne » le nouveau
vendeur et lui apprend la vente, qui est un vrai métier. Le vendeur est formé à toutes
les techniques modernes de marketing (prise de rendez-vous téléphoniques, envoi
d’un coupon-réponse,...) afin de cibler ses clients potentiels.
Même les vendeurs indépendants bénéficient d’une formation complète aux
méthodes de vente. Les entreprises ont toutes des programmes de stages pointus et
gratuits pour ces vendeurs non salariés.
C’est pourquoi cette activité représente une formidable école de vente. Elle permet
également une évolution rapide vers des fonctions d’encadrement : animateur de
terrain, responsable d’équipe, directeur régional des ventes...
Ces vendeurs sont recherchés par les entreprises des autres secteurs en raison
de leur enthousiasme et de leur sens du défi ; ils sont efficaces et autonomes.
Depuis fin 1996 la Fédération de la Vente Directe, qui a pour volonté de diffuser le
plus largement possible les lois qui régissent la Vente Directe, aussi bien auprès des
vendeurs qu’auprès des consommateurs, a créé un support de formation sur CDRom intitulé « L’esprit des Lois ».
Cette formation a pour objectifs de :
développer la connaissance et faciliter la mise en application des lois
dans la démarche commerciale,
diffuser et enseigner le Code de la Vente Directe,
permettre à chaque vendeur de mettre en pratique les règles
professionnelles.
Après chaque session de formation, le vendeur participe à un contrôle de
connaissances et se voit remettre une carte d’identification délivrée par la Fédération
de la Vente Directe. Sa signature sur la carte confirme son adhésion au Code de la
Vente Directe, qu’il s’engage à respecter.
A côté des entreprises, les établissements d’enseignement préparent les jeunes
à la Vente Directe. En collaboration avec la FVD, le CFA Stephenson de Paris et
plusieurs établissements associés ont inséré dans le programme de leurs BTS Force
de Vente un enseignement spécifique à la Vente Directe : « le module
d’approfondissement à la Vente Directe agréé par le Ministère de l’Education
Nationale » qui traite en 150 H réparties sur 2 années les thèmes suivants :
prospection, techniques de négociation, encadrement d’une équipe de vente et
environnement juridique de la profession.
En collaboration avec certaines entreprises de Vente Directe, le CFA Stephenson a
mis en place dans la région parisienne, des formations en alternance pour les
apprentis préparant le BTS Force de Vente. Cette approche concrète de la formation
a permis de rendre ces étudiants très opérationnels ce qui facilite leur embauche à la
fin de leur période d'apprentissage.
En 2001, le CFA Stephenson a mis en place un CD "Prospection Négociation en
Vente Directe". Cet outil de formation performant a été développé conjointement
avec la profession. Il est destiné aux étudiants qui préparent le baccalauréat vente et
le BTS Force de Vente.
En fin d’année universitaire, de nombreuses entreprises viennent présenter leurs
offres d’emplois aux étudiants qui ont suivi ces formations adaptées à la Vente
Directe.

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