Initiative n°10
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Initiative n°10
Initiative Le journal d’information du Groupe Moret Industries 10 Juillet 2015 ENGINEERING Le marché des projets huiliers p.3 Unité de raffinage d’huile de palme développée par DSEC – Rotterdam, Pays-Bas ZOOMS... Installation du tube sécheur chez Cristanol p.8 MK Energies remporte une commande dans l'industrie pétrolière p.3 Ensival Moret ouvre une agence de service au Maghreb p.6 EDITO Initiative Chers Collègues, Lorsque j’ai rejoint le groupe Moret Industries il y a cinq ans pour prendre la Direction de Maguin, celui-ci se composait d’Ensival Moret et de Maguin, chacun occupé à se développer sur ses marchés. L’arrivée de DSEC, fort de nombreuses références prouvées en ingénierie, en gestion de gros contrats clé en main dans l’agro-industrie, et la création de MK Energies, dont le métier touche la principale préoccupation de nos clients - optimiser l’utilisation de l’énergie - propulsent notre groupe en tête de sa ‘ligue’. Nos partenaires fi nanciers valident cette stratégie en nous apportant les fonds nécessaires à notre expansion. Nous commençons tout juste à écrire cette nouvelle page de l’histoire du groupe, et il y a encore beaucoup à faire pour que nos clients soient réceptifs à cette offre globale. Nous avons aussi l’habitude de travailler à l’échelle de nos sociétés individuelles, et nous allons devoir apprendre à travailler à l’échelle du groupe, le cas échéant. Concrètement, là où Maguin était en compétition avec des fournisseurs d’équipements, nous avons la possibilité de nous démarquer de cette concurrence en intégrant dans nos offres l’électricité et l’automatisme ou bien la fourniture de certains packages d’utilités. Ce fut récemment le cas, par exemple, lorsque nous avons remporté 11.5 millions d’euros de contrats en mars pour une nouvelle sucrerie en Egypte. Ce nouveau succès pour Maguin comprend la fourniture de la cour à betteraves, le lavoir et l’atelier de découpage ainsi que le séchage et la presse à granuler les pulpes, auxquels s’ajoutent les armoires électriques. Au-delà de nos premiers succès, nous constatons que le nombre d’opportunités de projets où notre force vient de notre offre globale ne cesse de croître, ce qui prouve que nous accédons à une autre dimension du marché, jusque là inaccessible. Je voudrais aussi profiter de cette tribune pour mettre en avant le succès de Promill Stolz qui fournit des presses à granuler et des broyeurs, notamment pour l’industrie du pellet bois. Les récentes réussites commerciales remplissent le carnet de commandes pour l’année et au-delà, et nous ouvrent les portes du marché américain. ‘Initiative’ illustre, au travers de ses témoignages, la richesse de nos talents, pour mieux nous connaître. Les plus belles réussites reposent sur les femmes et les hommes qui s’intéressent d’abord à ce qui rassemble, plutôt qu’à ce qui divise. Bonne lecture ! Jean-Yves MARTIN Directeur Général du Pôle Process MK Energies remporte une commande dans l’industrie pétrolière p.3 Ensival Moret Do Brasil organise son premier « Meeting Agents » p.3 Le marché des projets huiliers p.3 Le groupe Prayon visite les installations d’Ensival Moret Belgium p.4 Nouvelle tour de diffusion pour une sucrerie en Europe p.4 Projet au Maroc dans le secteur de l’agrochimie p.4 Technicien banc d'essai chez Ensival Moret Belgium p.5 Fabrication made in Charmes pour les tubes préfermenteurs à destination de l'Australie p.6 Ensival Moret ouvre une agence de service au Maghreb p.6 Ajinomoto Eurolysine choisit DSEC pour augmenter la capacité de production de son usine d’acides aminés à Amiens p.6 Supervision du chantier efficience énergétique Tereos Cruz Alta p.7 Une journée avec Grégory Mouchotte, Chef de Projets au sein du Service Propositions de Maguin Cristanol : démontage et installation du nouveau tube sécheur de drèches p.7 p.8 Optimisation des achats énergétiques et outils coupants p.8 Automatisation d’un SKID avec MPR Industries p.8 Reconnaissance de l'excellence en Gestion de Projet p.9 Le Groupe optimise et renforce sa structure de financement p.9 Les Bioplastiques à partir de sucres p.10 Sécurité informatique : l'affaire de tous p.12 Votre avis nous intéresse. N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires : [email protected] Initiative signe la communication interne du Groupe Moret Industries par la parution d’un magazine : Initiative traduit en 7 langues et adressé à chacun des collaborateurs trois fois par an. www.moretindustries.com MK Energies remporte une commande dans l’industrie pétrolière LUNDIN, un nouveau client pour MK Energies Angel COLLADO MK Energies LUNDIN est complètement inscrit dans le projet stratégique de MK Energies qui a la volonté de s’investir pour répondre aux demandes de ce chercheur extracteur de pétrole. Ce premier contrat permettra à MK Energies de démontrer son professionnalisme et s’inscrire en partenaire de ce client. Le projet consiste à étudier, fournir et mettre en service le CLUSTERS VGR9 comprenant : Dans le cadre de son projet d’extraction de pétrole à Vert la Gravelle (Marne), LUNDIN a accordé sa confiance à MK Energies pour réaliser les installations électriques et instrumentées du satellite VGR9. • • • • • Un local préfabriqué Un MCC (tableau de distribution) Un châssis API (automate programmable) Tous les raccordements et essais courants forts et faibles La mise en service L’équipe a dû faire preuve de persévérance pour gagner ce contrat face à une concurrence bien implantée. C’est avec une certaine fierté que nous inscrivons LUNDIN parmi nos nouveaux clients ! COMMERCIAL Le marché des projets huiliers Guy DAVISTER De Smet Engineers & Contractors (DSEC) C Comme certains t i d’ d’entre t vous lle savent, t D De SSmett E Engineers i & Contractors trouve ses racines dans la société belge Extraction De Smet, une société détentrice de procédés et de design d’équipements (proprietary item) dans le domaine des huiles végétales et des farines protéinées. Extraction De Smet s’appelle aujourd’hui Desmet Ballestra. Depuis deux ans, nous avons eu l’occasion de retrouver une bonne base d’activités dans ce domaine fondamental pour l’alimentation humaine et animale et dont la croissance annuelle est intimement liée à celle de la population mondiale, mais aussi à l’augmentation du niveau de vie ; on parle d’une croissance moyenne de l’ordre de 2 %/an, très légèrement supérieure à celle du sucre. Aujourd’hui, DSEC est actif sur des projets huiliers : • En Belgique : sur le terminal céréalier de Gand pour le compte de Cargill, • En Hollande : dans le cadre de la construction d’une unité de raffinage de lécithine de tournesol, • En Arabie Saoudite : avec le doublement d’une unité de production construite il y a 7 ans, Yanbu Oil Mill (Arabie Saoudite) - Vue panoramique du site A l’exception du projet de Dubaï et d’un des projets algériens où DSEC est associé formellement à Desmet Ballestra, les projets sont suivis par DSEC en toute indépendance des fournisseurs de procédés. d procédés DSEC est en mesure de développer une installation industrielle complète à partir d’un Process Design Package (PDP) et des équipements clés fournis par le donneur de technologie. COMMERCIAL Ensival Moret Do Brasil organise son premier « Meeting » g Agents g Alexandre SILVEIRA Ensival Moret do Brasil • En Algérie : avec deux projets majeurs qui sont en phase de conception, • Aux Emirats : avec un très gros projet d’extraction d’huile destinée à la production de « Green Jet Fuel ». Dans le cadre de sa stratégie de développement commercial, Ensival Moret Do Brasil a organisé au mois de février dernier son premier « Meeting Agents ». Durant ces ttrois jours de formation mêlant études de cas pratiques et échanges, l’objectif était d’améliorer les connaissances techniques de nos agents et de comprendre leurs difficultés quotidiennes afin de mieux les accompagner et les motiver à positionner Ensival Moret sur le marché brésilien. Ineos Champlor (France) - unité de concassage et prétraitement de colza COMMERCIAL In itiative 3 Le groupe Prayon visite les installations d’Ensival Moret Belgium Ensival Moret s’est toujours efforcé d’apporter des solutions de pompages fiables et innovantes à ses partenaires. Entretenir une étroite collaboration technique avec les principaux acteurs des marchés sur lesquels nous sommes présents a toujours constitué une valeur forte du groupe pour assurer une connaissance profonde de nos métiers. des pompes VRN de grandes tailles en cours de montage, cette gamme étant très utilisée par Prayon. Des échanges avec la Direction ont également été possibles au cours de la rencontre, qui s’e s t e n s u i t e p o u r s u i v i e s u r d e s thématiques techniques : les matériaux, évolutions des applications,… C’est dans ce cadre qu’Ensival Moret a reçu, au mois d’avril, à Thimister, une délégation technique de Prayon, avec q u i n o u s e nt rete n o n s d e p u i s d e nombreuses années une coopération sur les aspects techniques de leurs procédés et de nos équipements. Actuellement côté R&D Cette coopération se traduit notamment par un cycle de tests et de qualification d’une pompe VAS version HRS* sur les installations de Prayon. Installée depuis mars 2014, elle a déjà démontré une durée de vie supérieure à la référence du marché. Cette journée a permis de faire visiter l’usine et notamment de façon détaillée la station d’essai, l’atelier de modelage ainsi que le montage, où les participants ont été particulièrement intéressés par Un suivi précis de la VAS HRS est réalisé par la R&D en collaboration avec P ra yo n , j u s q u’à s o n d é m o nta g e programmé dans les prochains mois pour une analyse complète. Cette collaboration se traduit aussi par des tests continus de corrosion sur éprouvettes. Il s’agit de tester différentes métallurgies avec le fl uide du procédé sur les installations de Prayon, afin de déterminer les compositions chimiques les plus adéquates des métallurgies. Système d’étanchéité avec garniture sèche à gaz de la pompe VAS pour le pompage des acides chauds Nouvelle tour Burkhard BARTELS de diffusion Maguin pour une sucrerie en Europe En ce début d’année, nous avons reçu une commande pour un malaxeur à cossettes de diamètre 6.7 x 8.8 m couplé à une tour de diffusion de diamètre 10.8 x 23.07 m pour une capacité de traitement de 9 000 tonnes de betteraves par jour. Cette nouvelle commande confi rme notre bon positionnement en tant que fournisseur de tours de diffusion. COMMERCIAL 4 In itiative C’est grâce à une vision de long terme et à la volonté de favoriser des échanges et coopérations industrielles avec des partenaires clés actifs dans les procédés comme Prayon, qu’Ensival Moret souhaite s’inscrire comme un partenaire capable d’apporter des solutions fiables et Franck BOURILLON Ensival Moret i n n ova ntes a u x beso i n s l es p l us spécifiques. Cette citation de Jérôme DUPREZ, Président Directeur Général du Groupe Moret Industries : « Par tager notre expertise… pour optimiser la réalisation de vos p rojets… pou r que Moret Industries demeure un partenaire fidèle de vos projets » en est une parfaite illustration. À propos de Prayon Prayon est leader mondial dans le secteur des phosphates. Implanté internationalement, le groupe Prayon propose une très large gamme de produits phosphatés et fluorés utilisés dans des applications alimentaires, des applications industrielles, dans les fertilisants et d'autres applications comme les produits pharmaceutiques. * H RS : (H eat Re cove r y Sy s te m) Te ch n i q u e d e récupération de la chaleur générée par le procédé industriel afi n d’alimenter un système de cogénération. COMMERCIAL Projet au Maroc dans le secteur de l’agrochimie Gäetan DELFOSSE De Smet Engineers & Contractors (DSEC) DSEC a signé le 19 mai 2015, avec le groupe marocain Office Chérifien des Phosphates (OCP SA), un contrat pour la réalisation d’une unité de production d’engrais (Mono Ammonium Phosphate (MAP) d’une capacité de 100.000 T/an. Ce projet se réalisera en partenariat avec la société belge Prayon Technologie (PRT) et s’inscrit dans le développement d’un des nouveaux secteurs d’activités de DSEC : l’agrochimie. COMMERCIAL Romain ROGGEMANS et Jean-Pol MATHIEU nous parlent de leur métier : Pilotage de la station d’essai ENSIVAL MORET BELGIUM TECHNICIENS BANC D'ESSAI En quoi consiste votre métier ? Jean-Pol : Il s’agit de conduire les essais des pompes pour le client. Avant l’expédition des machines ch ez l e c l i e nt, o n vé r i f i e l e s caractéristiques vendues : débit, hauteur, puissance et rendement. Nous vérifions également d’autres caractéristiques mécaniques : vib ration, b r uit, tempé ratu re, système d’étanchéité,… Romain : Il y a également un autre aspect impor tant dans notre mission. Il s’agit des essais que l’on conduit pour et en collaboration avec l a R&D. L’a pp roche es t différente. On réalise les essais pour valider les estimations numériques de la R&D lorsqu’une nouvelle gamme ou une nouvelle taille de pompe est en cours de développement. Contrairement aux essais clients, nous testons les limites des pompes. On réalise également différents tests de simulation de pannes. Par exemple, on enlève un clapet de refoulement sur une VRN (pompe à vide à anneau liquide) pour simuler une casse de celui-ci et on vérifie le comportement hydraulique et mécanique de la pompe. Cela permet de mieux interpréter et maîtriser le comportement des pompes. Quelles sont les qualités requises pour conduire des essais de pompes? Jean-Pol : Il faut être polyvalent. Il faut à la fois maîtriser les aspects mécaniques, hydrauliques, mais aussi disposer de connaissances en électricité. Romain : Il faut aussi être extrêmement rigoureux. Chaque essai se prépare en amont. On doit considérer les conditions de fonctionnement chez le client par rapport à celles que l’on aura sur la station d’essai en termes de pression, par exemple. Ensuite, il faut également savoir se remettre en question et travailler en équipe. Lorsqu’un essai ne se passe pa s co r rectem ent, i l fa ut comprendre pourquoi : cela vient-il de la machine, des instruments ? … Dans un tel cas de figure, il faut alors explorer toutes les pistes pour comprendre l’origine du problème et c’e s t s o u ve nt g râ ce à l a complémentarité que l’on arrive à l e rés o u d re. L’ex p é r i e n ce et l’approche de chacun permettent s o u ve n t d e c o m p r e n d r e l e s anomalies auxquelles nous devons parfois faire face. On ne peut pas se contenter d’approximation, au risque d’abîmer la machine du client ou même les installations d’essais. Depuis combien de temps exercez-vous ce métier ? Romain ROGGEMANS et Jean-Pol MATHIEU Ensival Moret Belgium g Quels sont les aspects motivants de votre profession ? Romain : Les retours positifs des inspecteurs ou des clients qui viennent assister aux essais, ainsi que les différents projets 6S q u e l ’o n m è n e p o u r améliorer notre outil de travail en termes de sécurité et d’organisation. Jean-Pol : Tous les essais sont différents. Chaque journée est d i f fé r e nte. O n d o i t to u j o u r s s’adapter. Ensuite, il y a aussi tous les efforts faits ces derniers mois en collaboration avec Romain et l ’é q u i p e a f i n d ’a m é l i o r e r l’o rg a n i sat i o n et l a sécu r ité. Auparavant, je n’étais pas du tout convaincu de l’utilité de ce type de projet. Aujourd’hui, je me rends co m pte q u e l a s é c u r i té e s t importante. Par ailleurs, la station d’essai est un lieu très visité par les clients, on a donc aussi un devoir en termes d’image et cela passe par un outi l de travai l sécu r isé et organisé. Messieurs, merci pour cette interview Romain : Je suis en cha rge du plancher d’essai depuis maintenant un an et demi. Auparavant, j’étais technicien assistant au sein du service R&D. Jean-Pol : Quant à moi, je réalise des essais désormais depuis 10 ans. Auparavant, j’ai travaillé durant 15 ans au sein du B.E. PORTRAIT In itiative 5 Fabrication made in Charmes pour les tubes préfermenteurs à destination de l'Australie ! Pascal RODRIGUES Maguin Notre client Veolia nous a passé une commande de quatre tubes bio-fermenteurs i f ((longueur 48 mètres è - diamètre è 4,25 mètres) è ) pour son site de l’agglomération de Sydney en Australie. Pour la réalisation d’un tube, les ateliers de Charmes ont comptabilisé 4 500 heures de travail avec pour le poste de débit, une équipe de 4 personnes travaillant en 2 x 8 ; pour le poste montage chaudronnerie, une équipe de 6 personnes en 2 x 8 et pour le poste soudure une équipe de 6 personnes en 3 x 8 avec quelques renforts ponctuels nécessaires pour maintenir le délai souhaité souhaité. Comme prévu au contrat, le troisième tube a bien été réalisé en 10 semaines et le quatrième tube devait être achevé début juin. La fabrication de ces tubes a été réalisée en totalité dans nos ateliers de Charmes, depuis l’alignement final du tube jusqu’aux réglages des bandages, laissant ensuite le soin au service Logistique d’organiser les convois exceptionnels. Un premier convoi avec les deux premiers tubes a été effectué début 2015, un deuxième convoi pour le troisième tube était prévu pour la mi-juin et un dernier convoi était planifié fin juin pour le quatrième tube. PRODUCTION Ensival Moret ouvre une agence de service au Maghreb L’objectif de cette agence de service est de fournir un support local à nos nombreux clients situés au Maroc. SERVICE CLIENTS Arnaud CRESPON Ensival Moret L’agence a notamment déjà obtenu divers contrats auprès du groupe sucrier Cosumar, dont un contrat de supervision de maintenance des pompes pour l'usine de Sunabel MBK et un contrat de maintenance annuelle des systèmes d'étanchéité de 60 pompes pour la raffinerie de Casablanca. Supervision du chantier efficience énergétique Tereos Cruz Alta Trois questions à : Philippe RENAULT Pouvez-vous nous décrire votre mission au Brésil : comment vous êtes-vous adapté au pays, à la mission et au client ? Philippe : Cette mission s’est déroulée de février à mi-avril 2015. Je devais inspecter les installations de la sucrerie de Cruz Alta et dresser une check-list des anomalies rencontrées. De plus, je devais faire les mesures et relevés pour que notre BE B travaille t ill sur l’optimisation énergétique de l’usine. Le pays m’a semblé très agréable et les Brésiliens sont très accueillants. Ayant déjà 6 In itiative travaillé au Mozambique, j’ai des connaissances en portugais, ce qui m’a permis de m’adapter assez vite. Comment communiquiez-vous avec MK Energies ? Philippe : J’étais en relation permanente avec nos ingénieurs (France) via le CLOUD. Nous étions synchronisés et pouvions partager les mêmes informations constamment. c constamment J’avais également le téléphone et « Skype ». Pour la partie « safety », nous disposions d’un outil partagé en « WEB ». Les anomalies étaient enregistrées et communiquées aux ingénieurs de TEREOS Guarani. Cet outil intégrait également un système de suivi où nous avons pu entrer toutes les actions correctives réalisées sur site. Travailliez-vous avec le personnel du client ou avec des sous-traitants locaux ? Philippe : Pour des raisons d’habilitation, j’étais toujours accompagné par un électricien de l’usine. Il procédait, sous ma supervision, aux opérations spécifiques (pose des prises de mesures). Philippe RENAULT MK Energies Le client nous a également demandé d’encadrer les équipes (sous-traitants et personnel de l’usine) chargées de régler les problèmes les plus critiques durant l’inter campagne et de garder le contrôle technique. Pour éviter les « cascades » de sous-traitance, notre client s’organisait pour que l'on dispose de la main d'œuvre nécessaire. OPÉRATIONS/GESTION DE PROJETS L’agence de service Maghreb, basée au Maroc, est désormais opérationnelle. L’équipe est constituée d’un responsable de centre, d'un chef d’atelier, d'une assistante et de trois techniciens en maintenance industrielle. Ajinomoto Eurolysine Ajinomoto Eurolysine choisit DSEC pour augmenter la capacité de production de son usine d’acides aminés à Amiens (80, France) Jérôme BOUTTIAU De Smet Engineers & Contractors (DSEC) La société Ajinomoto Eurolysine (AEL) opère dans la production et la commercialisation d’acides aminés de synthèse destinés à la nutrition animale. Ceux-ci sont mélangés aux aliments afin d’en optimiser leur assimilation et, à croissance égale, permettre une diminution de l’apport en protéines et une réduction de l’impact environnemental des élevages. DSEC a pour mission l’étude et le suivi de la construction d'installations destinées à augmenter la capacité de production de l'usine d'Amiens. En préalable des travaux de construction, une première phase de démolition est nécessaire. Elle sera suivie par la construction d’une unité abritant une nouvelle technologie de production, ainsi que par des réaffectations d’équipements au sein d’autres unités process. Le projet, qui a débuté fin 2014, se terminera à la mi-2016. OPÉRATIONS/GESTION DE PROJETS Site Ajinomoto (Amiens Nord) Une journée avec Grégory Mouchotte, Chef de Projets au sein du Service Propositions de Maguin 8 h : Grégory arrive à son bureau. Au menu de la journée : préparation d’offres, point avec les commerciaux, visite d’atelier et lancement de projet. 10 h : L’offre de prix pour la sucrerie de Coruche est terminée. Cette offre a été établie en plusieurs étapes : 1/ Analyse des informations du client et échanges le cas échéant pour répondre au mieux à ses attentes. Cette étape se termine par la sélection des équipements à utiliser pour le projet. 2/ Chiffrage. Grâce à la base de données Maguin et à la consultation de fournisseurs, la feuille de chiffrage est remplie. Elle permet de déterminer le prix auquel le matériel sera vendu. 3/ L’offre technique est réalisée pour présenter notre fourniture et notre prix au client. L’offre peut être b u d g éta i re o u d éta i l l é e, e n fo n ct i o n d e l’état d’avancement de l’avant-projet. 11 h : Grégory a rendez-vous avec Raoul Garcia, commercial, pour passer en revue les points techniques, financiers et contractuels de l’offre avant son envoi au client. Ils préparent ensuite leur déplacement chez un client, qu’ils doivent rencontrer le lendemain. 13 h 3 0 : Suite à la formation sur le process sucrier dispensée quelques mois plus tôt, Grégory fait visiter l’atelier de Charmes à plusieurs collègues. Le but est de leur présenter les équipements qui permettent de laver les betteraves. Cette approche concrète permet de mieux comprendre le fonctionnement de nos équipements. La visite se termine par l’atelier de fabrication de couteaux, où José Tellier nous fait partager son savoir. 15 h : Grégory partici pe à l a revue de contrat du projet Al Nouran. L’objectif est de transmettre les informations techniques et contractuelles de l’offre. Cette réunion est un passage de flambeau entre l’équipe commerciale et l’équipe projet. Elle permet de s'assurer de la bonne interprétation du contrat. 17 h : A l ’a i d e d u logiciel Flow Simulation, il définit les caractéristiques du dessableur du lavoi r d’Al Nouran. Après plusieurs essais, les dimensions de l’appareil se précisent et il pourra transmettre ces informations au bureau d’études. 18 h : G ré g o r y se rend à l’aéroport de Roissy où un vol pour l’Egypte l’attend. La journée suivante sera consacrée au kick-off meeting avec le client pour la réalisation du lavoir. SERVICE CLIENTS In itiative 7 Installation du tube sécheur chez Cristanol Le Groupe Cristanol nous a confié, début juillet 2014, le remplacement de son ancien tambour sécheur de drêches. Simon GUILBERT Maguin La construction du nouveau sécheur a été réalisée directement sur le site du client, sur un châssis à proximité du sécheur à remplacer. Pendant cette opération, il n'a pas été nécessaire d'arrêter la production. • Une fois la construction du sécheur achevée et selon le souhait du client, un arrêt de 3 semaines de la production a été programmé pour effectuer le remplacement de l’équipement. • L’opération de grutage du sécheur a permis de remplacer l’ancien sécheur qui a été déposé à proximité du sécheur neuf pour démolition. • Un contrôle géométrique de la position des chaises ainsi que la mise en place et le réglage des galets neufs ont été effectués avant la mise en place du nouveau sécheur sur ses galets. Il a ensuite été possible de procéder à la connexion entrée et sortie du sécheur. • A partir du 20 avril 2015, des essais à vide ont été réalisés pour effectuer les réglages nécessaires des galets. GRUE LR-1750 capacité de levage 750 tonnes Levage du nouveau tube sécheur sur le site de Cristanol • L’ancien sécheur a été démoli sur place, sur une aire de travail mise à disposition par notre client. Le service chantier, le service achat, la logistique et l’atelier de Charmes, ainsi que le bureau d’études de Serville, ont travaillé en étroite collaboration durant toute la durée du projet afin de pouvoir terminer dans les temps. Cet objectif a bien été atteint. L’opération délicate de remplacement du sécheur a été réalisée par une grue LR-1750. Cette grue sur chenilles a une capacité de levage de 750 tonnes ! OPÉRATIONS/GESTION DE PROJETS • Lors des essais en fonctionnement, des corrections éventuelles ont pu être apportées sur le réglage des galets. Ancien tube sécheur Optimisation des achats énergétiques et outils coupants Jean-François HALLET Ensival Moret Un travail de collaboration entre les services techniques et les achats a permis de concentrer notre demande en plaquettes d’usinage sur un nombre limité de partenaires privilégiés. Cette démarche a permis de négocier une diminution jusqu’à 25 % du prix applicable. Profitant de la libéralisation du marché de l’énergie en France et du cours attractif de l’énergie, nous achèterons désormais notre gaz à EDF et notre électricité à GDF pour une économie annuelle de 150 000 € pour les sites français du Pôle Pompes et du Pôle Process. Cette économie vient s’ajouter à l’accord conclu l’année dernière avec EDF pour notre fourniture de gaz, confi rmant une économie équivalente à 120 000 €. QUALITÉ/SÉCURITÉ/ENVIRONNEMENT 8 In itiative Automatisation d’un SKID avec MPR Industries Arnaud CHAURE MK Energies MPR Industries, l’unité Compresseur d'Ensival Moret, s’est appuyée sur MK Energies pour fournir des compresseurs pré-câblés sur « SKID » (châssis mobiles), à ses clients. Pour ces mises en SKID, la partie MK Energies comportait : • Les études et la fourniture des équipements électriques de puissance et de contrôle ; • L’installation et câblage sur les châssis « SKID » ; • L’automatisation, avec la programmation d’un automate et d’une interface HMI, conformément aux prescriptions fonctionnelles fournies par MPR ; • La recette technique fonctionnelle en atelier. Un premier projet concernait une fourniture pour le pétrolier TOTAL, un second était destiné au sidérurgiste ARCELOR. Nous remercions les équipes de MPR de la confiance qu’elles nous ont accordée pour œuvrer en synergie afin de répondre aux demandes spécifi ques de leurs clients à travers une offre globale du Groupe Moret Industries. SYNERGIES AU SEIN DU GROUPE Reconnaissance de l’excellence en Gestion de Projet DSEC s’est vu décerner, le 3 juin 2015, le prix de la meilleure gestion de projet par la société TEREOS pour le projet Ludus en Roumanie. Guy DAVISTER De Smet Engineers & Contractors (DSEC) Les objectifs du projet, à savoir permettre le raffinage de sucre brut pendant l’intercampagne, augmenter la capacité de l’usine, améliorer la qualité du sucre produit et réutiliser un maximum d’équipements existants, ont été pleinement concrétisés grâce à une parfaite synergie dans la répartition des travaux, la supervision et le suivi du projet par DSEC en étroite collaboration avec le personnel et la direction de l’usine de Ludus ainsi qu’avec les prestataires externes, tout en respectant le budget d’investissement et les délais de réalisation. COMMERCIAL Le Groupe optimise et renforce sa structure de financement Laurent JAMET Moret Industries Laurent JAMET, Directeur Financier du Groupe, devant des investisseurs fi nanciers d'OFI qui ont souscrit à notre émission obligataire. Le groupe a procédé au cours du second semestre 2014 à l’optimisation et au renforcement de sa structure de financement. Les objectifs poursuivis étaient les suivants : - le ratio de « gearing » mesure notre niveau d’endettement : (a) dettes financières nettes consolidées sur (b) fonds propres consolidés. - Augmenter le volant de ressources de financement pour supporter notre plan de développement (par croissance interne et croissance externe) ; - Sécuriser une partie des financements court-terme nécessaires à l’activité ; - Refinancer les dettes préalablement mises en place au niveau de Moret Industr ies G roup, qui a r r ivaient à échéance en 2016 ; - Diversifier nos outils et sources de financement en nous ouvrant à de nouveaux partenaires financiers ; - Augmenter la flexibilité de nos moyens de financement. La réussite de cette opération complexe, dans un délai court et malgré un contexte difficile, confi rme la confiance des partenaires financiers à notre égard et leur volonté de nous accompagner sur le moyen terme dans le financement de notre stratégie et de nos investissements. Elle témoigne de la reconnaissance et de la légitimité que nous avons à nous présenter vis-à-vis de l’extérieur comme un groupe actif au travers de ses pôles sur des marchés et des cycles économiques complémentaires. Pour ce faire, nous avons mené les étapes suivantes : - Renforcement des fonds propres du groupe avec un investissement au capital de Moret Industries Group de la SRIW (Société Régionale d’Investissement de Wallonie) et d’Unigrains à hauteur de 15 millions d'euros ; - Mise en place d'un crédit syndiqué de 55 millions d'euros sur 6 ans, conclu auprès d’un pool de sept banques ; - Emission d’un emprunt obligataire de 21 millions d'euros remboursable en 2021, majoritairement souscrit par des compagnies d’assurance françaises et belges ; - Souscription de financements complémentaires moyen et long terme (échéances 2021 et 2024) pour 6 millions d'euros auprès de la BPI. Moret Industries Group s’est engagé, dans le cadre de la mise en place de ces financements, à ce que certains ratios financiers soient sous contrôle ; il s’agit des ratios suivants : - le ratio de « levier » mesure notre capacité à rembourser nos dettes à par ti r de notre exploitation : (a) dettes financières nettes consolidées sur (b) EBITDA consolidé ; Nous devons naturellement nous montrer dignes de la confiance et de la crédibilité qui nous sont accordées et porter nos efforts sur notre capacité à rembourser notre dette, dans une logique de rentabilité pérenne. A ce titre, nous avons notamment mis l’accent sur la professionnalisation de la fonction de gestion de trésorerie, avec le recrutement de Sylvie Zemmes au poste de Trésorière Groupe, le déploiement en cours d’un logiciel de gestion de trésorerie et la mise en place d’une centrale de trésorerie. Cette opération financière et juridique complexe a été saluée dans différents séminaires réalisés par des investisseurs et par la profession financière dans son ensemble, avec une nomination au Trophée des Leaders de la Finance de la Direction Financière du groupe parmi les huit meilleures de l'année dans le secteur Industrie. Un grand merci à l’ensemble des équipes Finance, qui s’investissent au jour le jour dans la nécessaire structuration du groupe et l’accompagnement des pôles dans leurs opérations ! FINANCE In itiative 9 Les Bioplastiques à partir de sucres Loulia DE SAN et Wolfgang RANFFT De Smet Engineers & Contractrors (DSEC) Les bioplastiques, que sont-ils en réalité ? Les bioplastiques regroupent un ensemble de matériaux aux propriétés diverses, aux applications variées et sont soit biosourcés, soit biodégradables, voire les deux. •"Biosourcé " signifie que le produit est issu (partiellement ou totalement) de la biomasse (ex. céréales, canne à sucre ou cellulose). •"Biodégradable " signifie que le produit peut se décomposer via un processus chimique naturel, au cours duquel les microorganismes présents dans l’environnement convertissent la matière en composantes naturelles telles que l’eau, le dioxyde de carbone et le compost. Les bioplastiques les plus connus peuvent être regroupés comme suit : SOURCE BIO Bioplastiques ex. PR biosourcé, PET, PA, PTT Bioplastiques PUR, Polyamide biosourcé ex. PLA, PHA, PBS, mix d'amidon NON BIODÉGRADABLE BIODÉGRADABLE Plastiques conventionnels ex. PE, PET, PA, PTT Bioplastiques ex. PBAT, PCL PA : Polyamide PBS : Polybutylene succinate PBAT : Polybutyrate adipate terephthalate PCL : Polycaprolactone PE : Polyethylene PET : Polyethylene terephthalate PLA : Polylactic acid PHA : Polyhydroxyalkanoates PTT : Polytrimethylene terephthalate PUR : Polyurethane SOURCE FOSSILE La majorité de ces bioplastiques proviennent de la fermentation de sucres ou d’autres procédés chimiques. Les bioplastiques face aux plastiques d’origine fossile. Il est désormais acquis que les bioplastiques représentent une alternative sérieuse aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux actuels. Pourquoi ? Parce que d’un point de vue technique, quasi tous les produits industriels d’origine fossile peuvent être remplacés par leurs équivalents biosourcés. Historiquement, les producteurs de produits chimiques biosourcés ont ciblé des niches de marché à haute valeur ajoutée, ce qui leur a permis de produire de manière compétitive et ce, malgré les prix bas du pétrole. Le passage d’une économie basée sur le carbone fossile vers une économie utilisant le carbone renouvelable est motivé par plusieurs facteurs : la dépendance des pays vis-à-vis des importations de pétrole, les prévisions d’épuisement progressif des ressources naturelles telles que pétrole, gaz, charbon, phosphore qui vont provoquer une augmentation inéluctable de leur coût dans un futur plus au moins proche, les problématiques climatiques mondiales qui entraînent la réduction d’émissions des gaz à effet de serre, ainsi que la nécessité de dynamiser le développement régional et rural. Les bioplastiques jouent un rôle primordial dans ce contexte, étant donné l’étendue du marché potentiel ainsi que la perception positive qu’en a le consommateur quant à ses applications dans le domaine de l’emballage de denrées alimentaires ou de produits destinés aux soins pour bébés. Ils sont également utilisés comme matériau d’embouteillage de produits non alcoolisés, de produits laitiers, ou encore dans la fabrication des pailles, couverts en plastiques, etc. Il faut savoir que le marché mondial du bioplastique atteignait plus de 1,5 million de tonnes en 2014 et les prévisions de croissance le portent au-delà des 6 millions en 2018 ! Loulia DE SAN & Wolfgang RANFFT, une équipe spécialisée dans les bioplastiques Global production capacities of bioplastics 7,000 6,731 6,000 1,126 5,000 4,000 3,613 3,000 1,060 2,000 1,000 0 10 In itiative 2,039 759 862 1,028 1,177 1,177 2014 2015 2016 1,670 571 610 643 921 1,011 2013 1,492 2012 Biodegradable DOSSIER 1,936 1,622 Biobased/non-biodegradable Forecast 5,605 2,553 2017 2018 Total capacity Source : European Bioplastics, Institute for Bioplastics and Biocomposites, nova-Institute (2014) More information : www.bio-based.eu/markets and www.downloads.ifbb-hannover.de De la fermentation de sucres aux bioplastiques, pour en savoir plus… Pratiquement 50% de la production actuelle des bioplastiques est représentée par les bio-PE/PET (non biodégradables) qui sont produits partiellement à partir d’éthanol, lui-même produit intermédiaire issu de la fermentation de sucres. Les bioplastiques dégradables totalisent plus de 35% de la production mondiale et se répartissent à peu près de manière égale entre le PLA, les mix d’amidon (qui ont été les précurseurs du développement des polymères biosourcés), et les polyesters biodégradables (PBAT, PBS, PCL). Pour tous ces produits, le sucre est à nouveau le substrat de base de la fermentation. Le PLA (acide polylactique) par exemple, est le produit d’une polymérisation (réaction chimique) d’un monomère (substance organique) appelé acide lactique, lui-même issu de la fermentation de sucres. L’acide lactique peut être produit par la fermentation anaérobique de substrats carbonés soit purs tels que le glucose ou le lactose, soit non purs comme l’amidon ou la mélasse via des microorganismes tels que les bactéries ou certains champignons. Deux procédés ont été développés pour convertir l’acide lactique en polymère : une voie “indirecte” via le lactide (acide lactique chauffé en présence d’un catalyseur) qui générera le polylactide, et une voie “directe“ de polymérisation via une polycondensation produisant alors de l’acide polylactique. Les deux produits sont communément appelés PLA. Il est intéressant de constater que le PLA représente une alternative naturelle au polyéthylène (d’origine fossile) et que son recyclage est facile : l’incinération est neutre en termes d’émission globale de CO2 et il peut être dégradé industriellement en moins de 3 mois. Global production capacities of bioplastics 2013 (by material) Other (biobased/ non-biodegradable) 1,4 % 11,4 % PLA Bio-PA 4,9 % 11,3 % Biodegradable starch blends PTT 6,8 % Bio-PE 12,3 % Total : 1,62 million tonnes 10,8 % Biodegradable polyesters Bio-PER30 37 % 2,1 % PHA 1,7 % Regenerated cellulose 0,3 % Other (biodegradable) Biobased/non-biodegradable 62,4 % Biodegradable 37,6 % Source : European Bioplastics, Institute for Bioplastics and Biocomposites, nova-Institute (2014) More information : www.bio-based.eu/markets and www.downloads.ifbb-hannover.de Production du PLA BIOMASSE Matières premières Mashing Liquéfaction Saccharification Filtration GLUCOSE Fermentation Recyclage Biomasse Purification ACIDE LACTIQUE ACIDE POLYLACTIQUE Extrusion ou Polycondensation Purification LACTIDE Depolymérisation Polycondensation Evaporation/ Rectification Les bioplastiques et leurs perspectives… Le cycle de vie du PLA Biodégradable et renouvelable ACIDE LACTIQUE DÉHYDRATATION OLIGOMÈRES D'ACIDE POLYLACT. CRACKAGE THERMIQUE CYCLE DE VIE DU PLA DÉGRADATION PLA LACTIDE POLYMÉRISATION Depuis quelques années, la production de polysaccharides et de PLA se fait désormais à l’échelle industrielle, de même que celle des polyuréthanes. Les productions de PHA et PTT sont en cours de passage du stade démo à l’échelle industrielle et les PBS/PBT/nylon évoluent du stade R&D à l’échelle démo. Ces derniers temps, nous observons néanmoins un ralentissement du développement de ces bioplastiques principalement dû au prix extrêmement bas du pétrole et du gaz. Il faut également tenir compte de certains facteurs qui affectent fortement leur développement, à savoir : •Le retour d’expérience des fournisseurs de technologie qui permettra de réduire les coûts de production des bioplastiques ; •L’adaptation de la gestion ainsi que des installations de traitement des déchets afin de tirer profit de la biodégradabilité de ces bioplastiques ; •Les OGM impliqués dans la fermentation qui sont sujets aux polémiques (surtout en Europe) ; •La prise en charge par le consommateur du surcoût d’un bioplastique comparé à son homologue pétrochimique ; •La mise en place des politiques et mesures diverses afin de promouvoir et d’intégrer les bioplastiques. DOSSIER In itiative 11 Sécurité informatique : attention danger ! Alexandre DARRASPEN Moret Industries En 2014, 80 % des PME et ETI* ont été victimes d’attaques informatiques. Nous ne dérogeons pas à cette statistique et subissons des attaques régulières de plus en plus sévères, empruntant toutes les formes et tous les moyens possibles afin de voler nos données, nos savoirs, notre argent. Fotolia : © frank peters Voici quelques exemples de situations à risque auxquelles le Groupe a été confronté : - Un employé, manipulé par email et par téléphone, a donné l’autorisation à un tiers d’installer des logiciels malveillants sur son ordinateur. Il s’est ainsi fait dérober ses identifiants personnels, bancaires et professionnels, permettant ainsi de contourner les sécurités d'accès à notre réseau. Tous les moyens professionnels de l’employé ont aussitôt été remplacés, compte tenu de la dangerosité de l’attaque. - Un employé revenant de l’étranger a connecté son propre smartphone aux solutions informatiques du Groupe. - Immédiatement après ces deux événements, une tentative d’attaque a été détectée dans le Pôle Pompes. L’origine de l’attaque a été identifiée sur des serveurs américains reconnus comme étant utilisés par des organisations criminelles. Cette attaque exploitait notamment des identifiants d’employés du Groupe et tentait de forcer les mots de passe. Elle a nécessité l’intervention des équipes DSI** de 3 Pôles, l’analyse de tous nos moyens informatiques et la réinitialisation de tous les mots de passe du Pôle concerné. - Un prestataire en intervention dans une de nos fi liales à l’étranger a installé, à l’insu de tous, un logiciel malveillant lui permettant d’ouvrir à distance une porte dérobée (backdoor) dans nos réseaux. En analysant des flux anormaux, les équipes informatiques ont pu déceler l’intrusion et la stopper à temps, le téléchargement de nos plans ayant juste débuté. - Des usurpations d’identité, de numéros de téléphone, de signatures et de mails sont utilisées régulièrement, ciblant en particulier les services financiers du Groupe, pour demander des transferts d’argent ou des paiements. Ils démontrent la capacité de personnes externes à l’entreprise à obtenir des données sensibles, tant sur notre personnel, que sur notre activité (références à des commandes, des contrats…). - Une personne indélicate a tenté de partir en téléchargeant l’ensemble des plans de l’entreprise. Une alerte a été instantanément envoyée aux équipes DSI lors de la détection du transfert de ces données depuis le PC concerné. Les responsables hiérarchiques de cette personne ont été aussitôt informées, stoppant net ce vol de données. L’ensemble des équipes du Groupe, en particulier DSI, font leur maximum pour lutter contre ces risques, faire évoluer nos moyens et pratiques de sécurité et, le cas échéant, faire face aux attaques. Nous les en remercions, mais cela ne suffit pas. En conséquence, nous vous demandons de respecter des principes simples : - Ne jamais partager un mot de passe et un identifiant avec quiconque (en dehors de votre interlocuteur DSI), - Ne jamais utiliser un matériel informatique non fourni par l’entreprise (PC, Smartphone, Tablette…) sauf validation préalable et obligatoire de la DSI, - Ne jamais installer un logiciel (PC, Smartphone, Tablette…) sauf validation préalable et obligatoire de la DSI, - Les données de l’entreprise appartiennent à l’entreprise et ne sont pas la propriété de ceux qui les utilisent, Notre sécurité est notre affaire et notre responsabilité à tous. * ETI : Entreprises de Taille Intermédiaire - ** DSI : Direction des Systèmes d’Information Initiative LE SAVIEZ-VOUS Conception : www.roseetpiment.com - Dans le doute, demandez toujours conseil à vos équipes informatiques (notamment en cas de mails frauduleux…).