Initiative n°10

Transcription

Initiative n°10
Initiative
Le journal d’information
du Groupe Moret Industries
10
Juillet
2015
ENGINEERING
Le marché des projets
huiliers p.3
Unité de raffinage d’huile de palme développée par DSEC – Rotterdam, Pays-Bas
ZOOMS...
Installation du tube sécheur
chez Cristanol p.8
MK Energies remporte une commande
dans l'industrie pétrolière p.3
Ensival Moret ouvre une agence de
service au Maghreb p.6
EDITO
Initiative
Chers Collègues,
Lorsque j’ai rejoint le groupe Moret Industries il y a cinq ans pour prendre la Direction de
Maguin, celui-ci se composait d’Ensival Moret et de Maguin, chacun occupé à se développer
sur ses marchés.
L’arrivée de DSEC, fort de nombreuses références prouvées en ingénierie, en gestion de gros
contrats clé en main dans l’agro-industrie, et la création de MK Energies, dont le métier touche
la principale préoccupation de nos clients - optimiser l’utilisation de l’énergie - propulsent
notre groupe en tête de sa ‘ligue’. Nos partenaires fi nanciers valident cette stratégie en nous
apportant les fonds nécessaires à notre expansion.
Nous commençons tout juste à écrire cette nouvelle page de l’histoire du groupe, et il y a
encore beaucoup à faire pour que nos clients soient réceptifs à cette offre globale. Nous
avons aussi l’habitude de travailler à l’échelle de nos sociétés individuelles, et nous allons
devoir apprendre à travailler à l’échelle du groupe, le cas échéant.
Concrètement, là où Maguin était en compétition avec des fournisseurs d’équipements,
nous avons la possibilité de nous démarquer de cette concurrence en intégrant dans nos
offres l’électricité et l’automatisme ou bien la fourniture de certains packages d’utilités. Ce fut
récemment le cas, par exemple, lorsque nous avons remporté 11.5 millions d’euros de contrats
en mars pour une nouvelle sucrerie en Egypte. Ce nouveau succès pour Maguin comprend
la fourniture de la cour à betteraves, le lavoir et l’atelier de découpage ainsi que le séchage
et la presse à granuler les pulpes, auxquels s’ajoutent les armoires électriques. Au-delà de
nos premiers succès, nous constatons que le nombre d’opportunités de projets où notre force
vient de notre offre globale ne cesse de croître, ce qui prouve que nous accédons à une
autre dimension du marché, jusque là inaccessible.
Je voudrais aussi profiter de cette tribune pour mettre en avant le succès de Promill Stolz qui
fournit des presses à granuler et des broyeurs, notamment pour l’industrie du pellet bois. Les
récentes réussites commerciales remplissent le carnet de commandes pour l’année et au-delà,
et nous ouvrent les portes du marché américain.
‘Initiative’ illustre, au travers de ses témoignages, la richesse de nos talents, pour mieux nous
connaître. Les plus belles réussites reposent sur les femmes et les hommes qui s’intéressent
d’abord à ce qui rassemble, plutôt qu’à ce qui divise.
Bonne lecture !
Jean-Yves MARTIN
Directeur Général du Pôle Process
MK Energies remporte une commande dans l’industrie pétrolière
p.3
Ensival Moret Do Brasil organise son premier « Meeting Agents »
p.3
Le marché des projets huiliers
p.3
Le groupe Prayon visite les installations d’Ensival Moret Belgium
p.4
Nouvelle tour de diffusion pour une sucrerie en Europe
p.4
Projet au Maroc dans le secteur de l’agrochimie
p.4
Technicien banc d'essai chez Ensival Moret Belgium
p.5
Fabrication made in Charmes pour les tubes préfermenteurs
à destination de l'Australie
p.6
Ensival Moret ouvre une agence de service au Maghreb
p.6
Ajinomoto Eurolysine choisit DSEC pour augmenter la capacité
de production de son usine d’acides aminés à Amiens
p.6
Supervision du chantier efficience énergétique Tereos Cruz Alta
p.7
Une journée avec Grégory Mouchotte, Chef de Projets
au sein du Service Propositions de Maguin
Cristanol : démontage et installation du nouveau tube sécheur
de drèches
p.7
p.8
Optimisation des achats énergétiques et outils coupants
p.8
Automatisation d’un SKID avec MPR Industries
p.8
Reconnaissance de l'excellence en Gestion de Projet
p.9
Le Groupe optimise et renforce sa structure de financement
p.9
Les Bioplastiques à partir de sucres
p.10
Sécurité informatique : l'affaire de tous
p.12
Votre avis nous intéresse.
N’hésitez pas
à nous faire part
de vos commentaires :
[email protected]
Initiative signe la communication
interne du Groupe Moret Industries
par la parution d’un magazine :
Initiative traduit en 7 langues
et adressé à chacun des
collaborateurs trois fois par an.
www.moretindustries.com
MK Energies remporte une commande
dans l’industrie pétrolière
LUNDIN,
un nouveau client
pour MK Energies
Angel COLLADO
MK Energies
LUNDIN est complètement inscrit dans le projet stratégique
de MK Energies qui a la volonté de s’investir pour répondre
aux demandes de ce chercheur extracteur de pétrole.
Ce premier contrat permettra à MK Energies de démontrer
son professionnalisme et s’inscrire en partenaire de ce client.
Le projet consiste à étudier, fournir et mettre en service le
CLUSTERS VGR9 comprenant :
Dans le cadre de son projet d’extraction de pétrole à
Vert la Gravelle (Marne), LUNDIN a accordé sa confiance
à MK Energies pour réaliser les installations électriques et
instrumentées du satellite VGR9.
•
•
•
•
•
Un local préfabriqué
Un MCC (tableau de distribution)
Un châssis API (automate programmable)
Tous les raccordements et essais courants forts et faibles
La mise en service
L’équipe a dû faire preuve de persévérance pour gagner
ce contrat face à une concurrence bien implantée.
C’est avec une certaine fierté que nous inscrivons LUNDIN
parmi nos nouveaux clients !
COMMERCIAL
Le marché des
projets huiliers
Guy DAVISTER
De Smet Engineers & Contractors (DSEC)
C
Comme
certains
t i d’
d’entre
t vous lle savent,
t D
De SSmett E
Engineers
i
& Contractors trouve ses racines dans la société belge
Extraction De Smet, une société détentrice de procédés
et de design d’équipements (proprietary item) dans le
domaine des huiles végétales et des farines protéinées.
Extraction De Smet s’appelle aujourd’hui Desmet Ballestra.
Depuis deux ans, nous avons eu l’occasion de retrouver une
bonne base d’activités dans ce domaine fondamental pour
l’alimentation humaine et animale et dont la croissance
annuelle est intimement liée à celle de la population
mondiale, mais aussi à l’augmentation du niveau de vie ;
on parle d’une croissance moyenne de l’ordre de 2 %/an,
très légèrement supérieure à celle du sucre.
Aujourd’hui, DSEC est actif sur des projets huiliers :
• En Belgique : sur le terminal céréalier de Gand pour le
compte de Cargill,
• En Hollande : dans le cadre de la construction d’une unité
de raffinage de lécithine de tournesol,
• En Arabie Saoudite : avec le doublement d’une unité de
production construite il y a 7 ans,
Yanbu Oil Mill (Arabie Saoudite) - Vue panoramique du site
A l’exception du projet de Dubaï et d’un des projets algériens
où DSEC est associé formellement à Desmet Ballestra,
les projets sont suivis par DSEC en toute indépendance
des
fournisseurs de procédés.
d
procédés DSEC est en mesure de
développer une installation industrielle complète à partir
d’un Process Design Package (PDP) et des équipements
clés fournis par le donneur de technologie.
COMMERCIAL
Ensival Moret
Do Brasil organise
son premier
« Meeting
»
g Agents
g
Alexandre SILVEIRA
Ensival Moret do Brasil
• En Algérie : avec deux projets majeurs qui sont en phase
de conception,
• Aux Emirats : avec un très gros projet d’extraction d’huile
destinée à la production de « Green Jet Fuel ».
Dans le cadre de sa stratégie de développement
commercial, Ensival Moret Do Brasil a organisé au mois
de février dernier son premier « Meeting Agents ». Durant ces
ttrois jours de formation mêlant études de cas pratiques et
échanges, l’objectif était d’améliorer les connaissances
techniques de nos agents et de comprendre leurs difficultés
quotidiennes afin de mieux les accompagner et les motiver
à positionner Ensival Moret sur le marché brésilien.
Ineos Champlor (France) - unité de concassage et prétraitement de colza
COMMERCIAL
In itiative 3
Le groupe Prayon visite les installations
d’Ensival Moret Belgium
Ensival Moret s’est toujours efforcé
d’apporter des solutions de pompages
fiables et innovantes à ses partenaires.
Entretenir une étroite collaboration
technique avec les principaux acteurs
des marchés sur lesquels nous sommes
présents a toujours constitué une
valeur forte du groupe pour assurer
une connaissance profonde de nos
métiers.
des pompes VRN de grandes tailles en
cours de montage, cette gamme étant
très utilisée par Prayon. Des échanges
avec la Direction ont également été
possibles au cours de la rencontre, qui
s’e s t e n s u i t e p o u r s u i v i e s u r d e s
thématiques techniques : les matériaux,
évolutions des applications,…
C’est dans ce cadre qu’Ensival Moret
a reçu, au mois d’avril, à Thimister, une
délégation technique de Prayon, avec
q u i n o u s e nt rete n o n s d e p u i s d e
nombreuses années une coopération
sur les aspects techniques de leurs
procédés et de nos équipements.
Actuellement côté R&D
Cette coopération se traduit
notamment par un cycle de tests et de
qualification d’une pompe VAS version
HRS* sur les installations de Prayon.
Installée depuis mars 2014, elle a déjà
démontré une durée de vie supérieure
à la référence du marché.
Cette journée a permis de faire visiter
l’usine et notamment de façon détaillée
la station d’essai, l’atelier de modelage
ainsi que le montage, où les participants
ont été particulièrement intéressés par
Un suivi précis de la VAS HRS est réalisé
par la R&D en collaboration avec
P ra yo n , j u s q u’à s o n d é m o nta g e
programmé dans les prochains mois
pour une analyse complète.
Cette collaboration se traduit aussi
par des tests continus de corrosion sur
éprouvettes. Il s’agit de tester différentes
métallurgies avec le fl uide du procédé
sur les installations de Prayon, afin de
déterminer les compositions chimiques
les plus adéquates des métallurgies.
Système d’étanchéité avec garniture sèche à gaz
de la pompe VAS pour le pompage des acides chauds
Nouvelle
tour
Burkhard BARTELS
de diffusion
Maguin
pour une sucrerie
en Europe
En ce début d’année, nous avons reçu
une commande pour un malaxeur à
cossettes de diamètre 6.7 x 8.8 m couplé
à une tour de diffusion de diamètre
10.8 x 23.07 m pour une capacité de
traitement de 9 000 tonnes de betteraves
par jour. Cette nouvelle commande
confi rme notre bon positionnement en
tant que fournisseur de tours de diffusion.
COMMERCIAL
4
In itiative
C’est grâce à une vision de long terme
et à la volonté de favoriser des échanges
et coopérations industrielles avec des
partenaires clés actifs dans les procédés
comme Prayon, qu’Ensival Moret souhaite
s’inscrire comme un partenaire capable
d’apporter des solutions fiables et
Franck BOURILLON
Ensival Moret
i n n ova ntes a u x beso i n s l es p l us
spécifiques.
Cette citation de Jérôme DUPREZ,
Président Directeur Général du Groupe
Moret Industries : « Par tager notre
expertise… pour optimiser la réalisation
de vos p rojets… pou r que Moret
Industries demeure un partenaire fidèle
de vos projets » en est une parfaite
illustration.
À propos de Prayon
Prayon est leader mondial dans
le secteur des phosphates. Implanté
internationalement, le groupe
Prayon propose une très large
gamme de produits phosphatés et
fluorés utilisés dans des applications
alimentaires, des applications
industrielles, dans les fertilisants et
d'autres applications comme les
produits pharmaceutiques.
* H RS : (H eat Re cove r y Sy s te m) Te ch n i q u e d e
récupération de la chaleur générée par le procédé
industriel afi n d’alimenter un système de cogénération.
COMMERCIAL
Projet au Maroc dans le secteur
de l’agrochimie
Gäetan DELFOSSE
De Smet Engineers & Contractors (DSEC)
DSEC a signé le 19 mai 2015, avec le groupe marocain Office Chérifien des
Phosphates (OCP SA), un contrat pour la réalisation d’une unité de production
d’engrais (Mono Ammonium Phosphate (MAP) d’une capacité de 100.000 T/an.
Ce projet se réalisera en
partenariat avec la société
belge Prayon Technologie
(PRT) et s’inscrit dans le
développement d’un des
nouveaux secteurs d’activités
de DSEC : l’agrochimie.
COMMERCIAL
Romain ROGGEMANS et Jean-Pol MATHIEU nous
parlent de leur métier : Pilotage de la station d’essai
ENSIVAL MORET BELGIUM
TECHNICIENS BANC D'ESSAI
En quoi consiste votre métier ?
Jean-Pol : Il s’agit de conduire les
essais des pompes pour le client.
Avant l’expédition des machines
ch ez l e c l i e nt, o n vé r i f i e l e s
caractéristiques vendues : débit,
hauteur, puissance et rendement.
Nous vérifions également d’autres
caractéristiques mécaniques :
vib ration, b r uit, tempé ratu re,
système d’étanchéité,…
Romain : Il y a également un autre
aspect impor tant dans notre
mission. Il s’agit des essais que l’on
conduit pour et en collaboration
avec l a R&D. L’a pp roche es t
différente. On réalise les essais pour
valider les estimations numériques
de la R&D lorsqu’une nouvelle
gamme ou une nouvelle taille de
pompe est en cours de développement. Contrairement aux essais
clients, nous testons les limites des
pompes. On réalise également
différents tests de simulation de
pannes. Par exemple, on enlève un
clapet de refoulement sur une VRN
(pompe à vide à anneau liquide)
pour simuler une casse de celui-ci
et on vérifie le comportement
hydraulique et mécanique de la
pompe. Cela permet de mieux
interpréter et maîtriser le comportement des pompes.
Quelles sont les qualités requises
pour conduire des essais de pompes?
Jean-Pol : Il faut être polyvalent. Il
faut à la fois maîtriser les aspects
mécaniques, hydrauliques, mais
aussi disposer de connaissances en
électricité.
Romain : Il faut aussi être extrêmement rigoureux.
Chaque essai se prépare en amont.
On doit considérer les conditions de
fonctionnement chez le client par
rapport à celles que l’on aura sur la
station d’essai en termes de
pression, par exemple.
Ensuite, il faut également savoir se
remettre en question et travailler en
équipe. Lorsqu’un essai ne se passe
pa s co r rectem ent, i l fa ut
comprendre pourquoi : cela vient-il
de la machine, des instruments ? …
Dans un tel cas de figure, il faut alors
explorer toutes les pistes pour
comprendre l’origine du problème
et c’e s t s o u ve nt g râ ce à l a
complémentarité que l’on arrive à
l e rés o u d re. L’ex p é r i e n ce et
l’approche de chacun permettent
s o u ve n t d e c o m p r e n d r e l e s
anomalies auxquelles nous devons
parfois faire face.
On ne peut pas se contenter
d’approximation, au risque d’abîmer
la machine du client ou même les
installations d’essais.
Depuis combien de temps
exercez-vous ce métier ?
Romain ROGGEMANS
et Jean-Pol MATHIEU
Ensival Moret Belgium
g
Quels sont les aspects motivants
de votre profession ?
Romain : Les retours positifs des
inspecteurs ou des clients qui
viennent assister aux essais, ainsi
que les différents projets 6S q u e
l ’o n m è n e p o u r améliorer notre
outil de travail en termes de sécurité
et d’organisation.
Jean-Pol : Tous les essais sont
différents. Chaque journée est
d i f fé r e nte. O n d o i t to u j o u r s
s’adapter. Ensuite, il y a aussi tous les
efforts faits ces derniers mois en
collaboration avec Romain et
l ’é q u i p e a f i n d ’a m é l i o r e r
l’o rg a n i sat i o n et l a sécu r ité.
Auparavant, je n’étais pas du tout
convaincu de l’utilité de ce type de
projet. Aujourd’hui, je me rends
co m pte q u e l a s é c u r i té e s t
importante. Par ailleurs, la station
d’essai est un lieu très visité par les
clients, on a donc aussi un devoir en
termes d’image et cela passe par
un outi l de travai l sécu r isé et
organisé.
Messieurs,
merci pour cette interview
Romain : Je suis en cha rge du
plancher d’essai depuis maintenant
un an et demi. Auparavant, j’étais
technicien assistant au sein du
service R&D.
Jean-Pol : Quant à moi, je réalise
des essais désormais depuis 10 ans.
Auparavant, j’ai travaillé durant 15
ans au sein du B.E.
PORTRAIT
In itiative 5
Fabrication made in Charmes pour les tubes
préfermenteurs à destination de l'Australie !
Pascal RODRIGUES
Maguin
Notre client Veolia nous a passé une commande de quatre tubes
bio-fermenteurs
i f
((longueur 48 mètres
è
- diamètre
è 4,25 mètres)
è
) pour
son site de l’agglomération de Sydney en Australie.
Pour la réalisation d’un tube, les ateliers de Charmes ont
comptabilisé 4 500 heures de travail avec pour le poste de débit,
une équipe de 4 personnes travaillant en 2 x 8 ; pour le poste
montage chaudronnerie, une équipe de 6 personnes en 2 x 8
et pour le poste soudure une équipe de 6 personnes en 3 x 8
avec quelques renforts ponctuels nécessaires pour maintenir le
délai souhaité
souhaité.
Comme prévu au contrat, le troisième tube a bien été réalisé en
10 semaines et le quatrième tube devait être achevé début juin.
La fabrication de ces tubes a été réalisée en totalité dans nos ateliers
de Charmes, depuis l’alignement final du tube jusqu’aux réglages
des bandages, laissant ensuite le soin au service Logistique d’organiser
les convois exceptionnels. Un premier convoi avec les deux premiers
tubes a été effectué début 2015, un deuxième convoi pour le troisième
tube était prévu pour la mi-juin et un dernier convoi était planifié fin
juin pour le quatrième tube.
PRODUCTION
Ensival Moret ouvre une agence de service au Maghreb
L’objectif de cette agence de service est de fournir un
support local à nos nombreux clients situés au Maroc.
SERVICE CLIENTS
Arnaud CRESPON
Ensival Moret
L’agence a notamment déjà obtenu divers contrats
auprès du groupe sucrier Cosumar, dont un contrat de
supervision de maintenance des pompes pour l'usine de
Sunabel MBK et un contrat de maintenance annuelle des
systèmes d'étanchéité de 60 pompes pour la raffinerie de
Casablanca.
Supervision du chantier efficience énergétique
Tereos Cruz Alta
Trois questions à : Philippe RENAULT
Pouvez-vous nous
décrire votre mission
au Brésil : comment vous
êtes-vous adapté
au pays, à la mission
et au client ?
Philippe : Cette mission
s’est déroulée de février à
mi-avril 2015. Je devais
inspecter les installations
de la sucrerie de Cruz Alta
et dresser une check-list
des anomalies
rencontrées. De plus,
je devais faire les mesures
et relevés pour que notre
BE
B travaille
t
ill sur
l’optimisation énergétique
de l’usine. Le pays m’a
semblé très agréable et
les Brésiliens sont très
accueillants. Ayant déjà
6
In itiative
travaillé
au Mozambique, j’ai des
connaissances en
portugais, ce qui m’a
permis de m’adapter
assez vite.
Comment
communiquiez-vous avec
MK Energies ?
Philippe : J’étais en
relation permanente avec
nos ingénieurs (France)
via le CLOUD. Nous étions
synchronisés et pouvions
partager
les mêmes informations
constamment.
c
constamment
J’avais également
le téléphone et « Skype ».
Pour la partie « safety »,
nous disposions d’un outil
partagé en « WEB ».
Les anomalies étaient
enregistrées et
communiquées aux
ingénieurs de TEREOS
Guarani. Cet outil intégrait
également un système de
suivi où nous avons pu
entrer toutes les actions
correctives réalisées sur
site.
Travailliez-vous avec le
personnel du client ou
avec des sous-traitants
locaux ?
Philippe : Pour des raisons
d’habilitation, j’étais
toujours accompagné par
un électricien de l’usine. Il
procédait, sous ma
supervision, aux
opérations spécifiques
(pose des prises de mesures).
Philippe RENAULT
MK Energies
Le client nous
a également demandé
d’encadrer les équipes
(sous-traitants et personnel
de l’usine) chargées de
régler
les problèmes les plus
critiques durant l’inter
campagne et de garder
le contrôle technique.
Pour éviter les « cascades »
de sous-traitance,
notre client s’organisait
pour que l'on dispose
de la main d'œuvre
nécessaire.
OPÉRATIONS/GESTION DE PROJETS
L’agence de service Maghreb, basée au Maroc, est désormais
opérationnelle. L’équipe est constituée d’un responsable
de centre, d'un chef d’atelier, d'une assistante et de trois
techniciens en maintenance industrielle.
Ajinomoto Eurolysine
Ajinomoto Eurolysine choisit DSEC pour augmenter la capacité de production
de son usine d’acides aminés à Amiens (80, France)
Jérôme BOUTTIAU
De Smet Engineers & Contractors (DSEC)
La société Ajinomoto Eurolysine (AEL) opère dans la production et la
commercialisation d’acides aminés de synthèse destinés à la nutrition
animale. Ceux-ci sont mélangés aux aliments afin d’en optimiser leur
assimilation et, à croissance égale, permettre une diminution de l’apport en
protéines et une réduction de l’impact environnemental des élevages.
DSEC a pour mission l’étude et le suivi de la construction d'installations
destinées à augmenter la capacité de production de l'usine d'Amiens.
En préalable des travaux de construction, une première phase de démolition
est nécessaire. Elle sera suivie par la construction d’une unité abritant une
nouvelle technologie de production, ainsi que par des réaffectations
d’équipements au sein d’autres unités process.
Le projet, qui a débuté fin 2014, se terminera à la mi-2016.
OPÉRATIONS/GESTION DE PROJETS
Site Ajinomoto (Amiens Nord)
Une journée avec Grégory Mouchotte, Chef de Projets
au sein du Service Propositions de Maguin
8 h : Grégory arrive à son bureau. Au menu de la journée :
préparation d’offres, point avec les commerciaux, visite
d’atelier et lancement de projet.
10 h : L’offre de prix pour la sucrerie de Coruche est terminée.
Cette offre a été établie en plusieurs étapes :
1/ Analyse des informations du client et échanges le cas
échéant pour répondre au mieux à ses attentes. Cette
étape se termine par la sélection des équipements à
utiliser pour le projet.
2/ Chiffrage. Grâce à la base de données Maguin et à la
consultation de fournisseurs, la feuille de chiffrage est
remplie. Elle permet de déterminer le prix auquel le
matériel sera vendu.
3/ L’offre technique est réalisée pour présenter notre
fourniture et notre prix au client. L’offre peut être
b u d g éta i re o u d éta i l l é e, e n fo n ct i o n d e l’état
d’avancement de l’avant-projet.
11 h : Grégory a rendez-vous avec Raoul Garcia, commercial,
pour passer en revue les points techniques, financiers et
contractuels de l’offre avant son envoi au client. Ils
préparent ensuite leur déplacement chez un client, qu’ils
doivent rencontrer le lendemain.
13 h 3 0 : Suite à la
formation sur le
process sucrier
dispensée quelques
mois plus tôt, Grégory
fait visiter l’atelier de
Charmes à plusieurs
collègues. Le but est
de leur présenter les
équipements qui
permettent de laver les betteraves. Cette approche
concrète permet de mieux comprendre le fonctionnement
de nos équipements. La visite se termine par l’atelier de
fabrication de couteaux, où José Tellier nous fait partager
son savoir.
15 h : Grégory partici pe à l a revue de
contrat du projet Al
Nouran. L’objectif est
de transmettre les informations techniques
et contractuelles de
l’offre. Cette réunion
est un passage de
flambeau entre l’équipe commerciale et l’équipe projet. Elle permet de s'assurer de la bonne interprétation du
contrat.
17 h : A l ’a i d e d u
logiciel Flow
Simulation, il définit
les caractéristiques
du dessableur du
lavoi r d’Al Nouran.
Après plusieurs essais,
les dimensions de
l’appareil se précisent
et il pourra transmettre ces informations au bureau
d’études.
18 h : G ré g o r y se
rend à l’aéroport de
Roissy où un vol pour
l’Egypte l’attend. La
journée suivante sera
consacrée au kick-off
meeting avec le client
pour la réalisation du
lavoir.
SERVICE CLIENTS
In itiative 7
Installation du tube sécheur chez Cristanol
Le Groupe Cristanol nous a confié, début juillet 2014, le remplacement de son ancien tambour
sécheur de drêches.
Simon GUILBERT
Maguin
La construction du nouveau sécheur a été réalisée directement sur le site du client, sur un châssis à proximité du
sécheur à remplacer. Pendant cette opération, il n'a pas été nécessaire d'arrêter la production.
• Une fois la construction du sécheur achevée et selon le souhait du client, un arrêt de 3 semaines de la production
a été programmé pour effectuer le remplacement de l’équipement.
• L’opération de grutage du sécheur a permis de remplacer l’ancien sécheur qui a été déposé à proximité du sécheur
neuf pour démolition.
• Un contrôle géométrique de la position des chaises ainsi que la mise en place et le réglage des galets neufs ont été
effectués avant la mise en place du nouveau sécheur sur ses galets. Il a ensuite été possible de procéder à la
connexion entrée et sortie du sécheur.
• A partir du 20 avril 2015, des essais
à vide ont été réalisés pour effectuer
les réglages nécessaires des galets.
GRUE LR-1750 capacité de levage 750 tonnes
Levage du nouveau tube sécheur sur le site de Cristanol
• L’ancien sécheur a été démoli sur
place, sur une aire de travail mise à
disposition par notre client.
Le service chantier, le service achat, la
logistique et l’atelier de Charmes, ainsi
que le bureau d’études de Serville, ont
travaillé en étroite collaboration durant
toute la durée du projet afin de pouvoir
terminer dans les temps. Cet objectif a
bien été atteint.
L’opération délicate de remplacement
du sécheur a été réalisée par une grue
LR-1750. Cette grue sur chenilles a une
capacité de levage de 750 tonnes !
OPÉRATIONS/GESTION DE PROJETS
• Lors des essais en fonctionnement, des
corrections éventuelles ont pu être
apportées sur le réglage des galets.
Ancien tube sécheur
Optimisation
des achats
énergétiques
et outils coupants
Jean-François HALLET
Ensival Moret
Un travail de collaboration entre les services techniques
et les achats a permis de concentrer notre demande en
plaquettes d’usinage sur un nombre limité de partenaires
privilégiés. Cette démarche a permis de négocier une
diminution jusqu’à 25 % du prix applicable.
Profitant de la libéralisation du marché de l’énergie en
France et du cours attractif de l’énergie, nous achèterons
désormais notre gaz à EDF et notre électricité à GDF pour
une économie annuelle de 150 000 € pour les sites français
du Pôle Pompes et du Pôle Process. Cette économie vient
s’ajouter à l’accord conclu l’année dernière avec EDF
pour notre fourniture de gaz, confi rmant une économie
équivalente à 120 000 €.
QUALITÉ/SÉCURITÉ/ENVIRONNEMENT
8
In itiative
Automatisation
d’un SKID
avec MPR Industries
Arnaud CHAURE
MK Energies
MPR Industries, l’unité Compresseur d'Ensival Moret, s’est
appuyée sur MK Energies pour fournir des compresseurs
pré-câblés sur « SKID » (châssis mobiles), à ses clients.
Pour ces mises en SKID, la partie MK Energies comportait :
• Les études et la fourniture des équipements électriques
de puissance et de contrôle ;
• L’installation et câblage sur les châssis « SKID » ;
• L’automatisation, avec la programmation d’un automate
et d’une interface HMI, conformément aux prescriptions
fonctionnelles fournies par MPR ;
• La recette technique fonctionnelle en atelier.
Un premier projet concernait une fourniture pour le pétrolier
TOTAL, un second était destiné au sidérurgiste ARCELOR.
Nous remercions les équipes de MPR de la confiance
qu’elles nous ont accordée pour œuvrer en synergie afin
de répondre aux demandes spécifi ques de leurs clients à
travers une offre globale du Groupe Moret Industries.
SYNERGIES AU SEIN DU GROUPE
Reconnaissance de l’excellence en Gestion de Projet
DSEC s’est vu décerner, le 3 juin 2015, le prix de la
meilleure gestion de projet par la société TEREOS
pour le projet Ludus en Roumanie.
Guy DAVISTER
De Smet Engineers
& Contractors (DSEC)
Les objectifs du projet, à savoir permettre le raffinage de sucre brut pendant l’intercampagne, augmenter la capacité de l’usine, améliorer la qualité du sucre produit et
réutiliser un maximum d’équipements existants, ont été pleinement concrétisés grâce à une
parfaite synergie dans la répartition des travaux, la supervision et le suivi du projet par DSEC
en étroite collaboration avec le personnel et la direction de l’usine de Ludus ainsi qu’avec les prestataires externes, tout
en respectant le budget d’investissement et les délais de réalisation.
COMMERCIAL
Le Groupe optimise et renforce sa structure
de financement
Laurent JAMET
Moret Industries
Laurent JAMET, Directeur Financier du Groupe, devant des investisseurs fi nanciers d'OFI qui ont souscrit à notre émission obligataire.
Le groupe a procédé au cours du second semestre 2014 à
l’optimisation et au renforcement de sa structure de
financement. Les objectifs poursuivis étaient les suivants :
- le ratio de « gearing » mesure notre niveau d’endettement :
(a) dettes financières nettes consolidées sur (b) fonds
propres consolidés.
- Augmenter le volant de ressources de financement pour
supporter notre plan de développement (par croissance
interne et croissance externe) ;
- Sécuriser une partie des financements court-terme
nécessaires à l’activité ;
- Refinancer les dettes préalablement mises en place au
niveau de Moret Industr ies G roup, qui a r r ivaient à
échéance en 2016 ;
- Diversifier nos outils et sources de financement en nous
ouvrant à de nouveaux partenaires financiers ;
- Augmenter la flexibilité de nos moyens de financement.
La réussite de cette opération complexe, dans un délai
court et malgré un contexte difficile, confi rme la confiance
des partenaires financiers à notre égard et leur volonté de
nous accompagner sur le moyen terme dans le
financement de notre stratégie et de nos investissements.
Elle témoigne de la reconnaissance et de la légitimité que
nous avons à nous présenter vis-à-vis de l’extérieur comme
un groupe actif au travers de ses pôles sur des marchés et
des cycles économiques complémentaires.
Pour ce faire, nous avons mené les étapes suivantes :
- Renforcement des fonds propres du groupe avec un
investissement au capital de Moret Industries Group de la
SRIW (Société Régionale d’Investissement de Wallonie) et
d’Unigrains à hauteur de 15 millions d'euros ;
- Mise en place d'un crédit syndiqué de 55 millions d'euros
sur 6 ans, conclu auprès d’un pool de sept banques ;
- Emission d’un emprunt obligataire de 21 millions d'euros
remboursable en 2021, majoritairement souscrit par des
compagnies d’assurance françaises et belges ;
- Souscription de financements complémentaires moyen
et long terme (échéances 2021 et 2024) pour 6 millions
d'euros auprès de la BPI.
Moret Industries Group s’est engagé, dans le cadre de la
mise en place de ces financements, à ce que certains ratios
financiers soient sous contrôle ; il s’agit des ratios suivants :
- le ratio de « levier » mesure notre capacité à rembourser
nos dettes à par ti r de notre exploitation : (a) dettes
financières nettes consolidées sur (b) EBITDA consolidé ;
Nous devons naturellement nous montrer dignes de la
confiance et de la crédibilité qui nous sont accordées et
porter nos efforts sur notre capacité à rembourser notre
dette, dans une logique de rentabilité pérenne.
A ce titre, nous avons notamment mis l’accent sur la
professionnalisation de la fonction de gestion de trésorerie,
avec le recrutement de Sylvie Zemmes au poste de
Trésorière Groupe, le déploiement en cours d’un logiciel
de gestion de trésorerie et la mise en place d’une centrale
de trésorerie.
Cette opération financière et juridique complexe a été
saluée dans différents séminaires réalisés par des
investisseurs et par la profession financière dans son
ensemble, avec une nomination au Trophée des Leaders
de la Finance de la Direction Financière du groupe parmi
les huit meilleures de l'année dans le secteur Industrie.
Un grand merci à l’ensemble des équipes Finance, qui
s’investissent au jour le jour dans la nécessaire structuration
du groupe et l’accompagnement des pôles dans leurs
opérations !
FINANCE
In itiative 9
Les Bioplastiques à partir de sucres
Loulia DE SAN et Wolfgang RANFFT
De Smet Engineers & Contractrors (DSEC)
Les bioplastiques, que sont-ils en réalité ?
Les bioplastiques regroupent un ensemble de matériaux aux propriétés diverses, aux applications variées et sont soit
biosourcés, soit biodégradables, voire les deux.
•"Biosourcé " signifie que le produit est issu (partiellement ou totalement) de la biomasse (ex. céréales, canne à sucre
ou cellulose).
•"Biodégradable " signifie que le produit peut se décomposer via un processus chimique naturel, au cours duquel les microorganismes présents dans l’environnement convertissent la matière en composantes naturelles telles que l’eau, le dioxyde
de carbone et le compost.
Les bioplastiques les plus connus peuvent être regroupés comme suit :
SOURCE BIO
Bioplastiques
ex. PR biosourcé,
PET, PA, PTT
Bioplastiques
PUR, Polyamide
biosourcé
ex. PLA, PHA, PBS,
mix d'amidon
NON BIODÉGRADABLE
BIODÉGRADABLE
Plastiques
conventionnels
ex. PE, PET, PA, PTT
Bioplastiques
ex. PBAT, PCL
PA : Polyamide
PBS : Polybutylene succinate
PBAT : Polybutyrate adipate terephthalate
PCL : Polycaprolactone
PE : Polyethylene
PET : Polyethylene terephthalate
PLA : Polylactic acid
PHA : Polyhydroxyalkanoates
PTT : Polytrimethylene terephthalate
PUR : Polyurethane
SOURCE FOSSILE
La majorité de ces bioplastiques proviennent de la fermentation de sucres ou d’autres procédés chimiques.
Les bioplastiques face aux plastiques d’origine fossile.
Il est désormais acquis que les bioplastiques représentent une alternative
sérieuse aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux actuels.
Pourquoi ? Parce que d’un point de vue technique, quasi tous les produits
industriels d’origine fossile peuvent être remplacés par leurs équivalents
biosourcés. Historiquement, les producteurs de produits chimiques
biosourcés ont ciblé des niches de marché à haute valeur ajoutée, ce qui
leur a permis de produire de manière compétitive et ce, malgré les prix
bas du pétrole.
Le passage d’une économie basée sur le carbone fossile vers une économie
utilisant le carbone renouvelable est motivé par plusieurs facteurs : la
dépendance des pays vis-à-vis des importations de pétrole, les prévisions
d’épuisement progressif des ressources naturelles telles que pétrole, gaz,
charbon, phosphore qui vont provoquer une augmentation inéluctable
de leur coût dans un futur plus au moins proche, les problématiques
climatiques mondiales qui entraînent la réduction d’émissions des gaz
à effet de serre, ainsi que la nécessité de dynamiser le développement
régional et rural.
Les bioplastiques jouent un rôle primordial dans ce contexte, étant donné
l’étendue du marché potentiel ainsi que la perception positive qu’en a le
consommateur quant à ses applications dans le domaine de l’emballage
de denrées alimentaires ou de produits destinés aux soins pour bébés. Ils
sont également utilisés comme matériau d’embouteillage de produits non
alcoolisés, de produits laitiers, ou encore dans la fabrication des pailles,
couverts en plastiques, etc.
Il faut savoir que le marché mondial du bioplastique atteignait plus de
1,5 million de tonnes en 2014 et les prévisions de croissance le portent
au-delà des 6 millions en 2018 !
Loulia DE SAN & Wolfgang RANFFT,
une équipe spécialisée dans les bioplastiques
Global production capacities of bioplastics
7,000
6,731
6,000
1,126
5,000
4,000
3,613
3,000
1,060
2,000
1,000
0
10
In itiative
2,039
759
862
1,028
1,177
1,177
2014
2015
2016
1,670
571
610
643
921
1,011
2013
1,492
2012
Biodegradable
DOSSIER
1,936
1,622
Biobased/non-biodegradable
Forecast
5,605
2,553
2017
2018
Total capacity
Source : European Bioplastics, Institute for Bioplastics and Biocomposites, nova-Institute (2014)
More information : www.bio-based.eu/markets and www.downloads.ifbb-hannover.de
De la fermentation de sucres aux bioplastiques, pour en savoir plus…
Pratiquement 50% de la production actuelle des bioplastiques est
représentée par les bio-PE/PET (non biodégradables) qui sont produits
partiellement à partir d’éthanol, lui-même produit intermédiaire issu de
la fermentation de sucres.
Les bioplastiques dégradables totalisent plus de 35% de la production
mondiale et se répartissent à peu près de manière égale entre le PLA,
les mix d’amidon (qui ont été les précurseurs du développement des
polymères biosourcés), et les polyesters biodégradables (PBAT, PBS, PCL).
Pour tous ces produits, le sucre est à nouveau le substrat de base de la
fermentation.
Le PLA (acide polylactique) par exemple, est le produit d’une polymérisation
(réaction chimique) d’un monomère (substance organique) appelé acide
lactique, lui-même issu de la fermentation de sucres.
L’acide lactique peut être produit par la fermentation anaérobique de
substrats carbonés soit purs tels que le glucose ou le lactose, soit non purs
comme l’amidon ou la mélasse via des microorganismes tels que les
bactéries ou certains champignons.
Deux procédés ont été développés pour convertir l’acide lactique en
polymère : une voie “indirecte” via le lactide (acide lactique chauffé
en présence d’un catalyseur) qui générera le polylactide, et une voie
“directe“ de polymérisation via une polycondensation produisant alors de
l’acide polylactique. Les deux produits sont communément appelés PLA.
Il est intéressant de constater que le PLA représente une alternative
naturelle au polyéthylène (d’origine fossile) et que son recyclage est facile :
l’incinération est neutre en termes d’émission globale de CO2 et il peut être
dégradé industriellement en moins de 3 mois.
Global production capacities of bioplastics 2013 (by material)
Other (biobased/
non-biodegradable) 1,4 %
11,4 % PLA
Bio-PA 4,9 %
11,3 % Biodegradable
starch blends
PTT 6,8 %
Bio-PE 12,3 %
Total :
1,62 million
tonnes
10,8 % Biodegradable
polyesters
Bio-PER30 37 %
2,1 % PHA
1,7 % Regenerated cellulose
0,3 % Other (biodegradable)
Biobased/non-biodegradable 62,4 %
Biodegradable 37,6 %
Source : European Bioplastics, Institute for Bioplastics and Biocomposites, nova-Institute (2014)
More information : www.bio-based.eu/markets and www.downloads.ifbb-hannover.de
Production du PLA
BIOMASSE
Matières premières
Mashing
Liquéfaction
Saccharification
Filtration
GLUCOSE
Fermentation
Recyclage
Biomasse
Purification
ACIDE LACTIQUE
ACIDE POLYLACTIQUE
Extrusion ou
Polycondensation
Purification
LACTIDE
Depolymérisation
Polycondensation
Evaporation/
Rectification
Les bioplastiques et leurs perspectives…
Le cycle de vie du PLA Biodégradable et renouvelable
ACIDE
LACTIQUE
DÉHYDRATATION
OLIGOMÈRES
D'ACIDE
POLYLACT.
CRACKAGE
THERMIQUE
CYCLE DE VIE
DU PLA
DÉGRADATION
PLA
LACTIDE
POLYMÉRISATION
Depuis quelques années, la production de
polysaccharides et de PLA se fait désormais à
l’échelle industrielle, de même que celle des
polyuréthanes. Les productions de PHA et
PTT sont en cours de passage du stade démo
à l’échelle industrielle et les PBS/PBT/nylon
évoluent du stade R&D à l’échelle démo.
Ces derniers temps, nous observons néanmoins
un ralentissement du développement de
ces bioplastiques principalement dû au prix
extrêmement bas du pétrole et du gaz. Il faut
également tenir compte de certains facteurs
qui affectent fortement leur développement,
à savoir :
•Le retour d’expérience des fournisseurs de technologie qui permettra de réduire les coûts de production des bioplastiques ;
•L’adaptation de la gestion ainsi que des installations de traitement des déchets afin de tirer profit de la biodégradabilité de ces
bioplastiques ;
•Les OGM impliqués dans la fermentation qui sont sujets aux polémiques (surtout en Europe) ;
•La prise en charge par le consommateur du surcoût d’un bioplastique comparé à son homologue pétrochimique ;
•La mise en place des politiques et mesures diverses afin de promouvoir et d’intégrer les bioplastiques.
DOSSIER
In itiative 11
Sécurité informatique : attention danger !
Alexandre DARRASPEN
Moret Industries
En 2014, 80 % des PME et ETI* ont été victimes d’attaques
informatiques. Nous ne dérogeons pas à cette statistique
et subissons des attaques régulières de plus en plus sévères,
empruntant toutes les formes et tous les moyens possibles
afin de voler nos données, nos savoirs, notre argent.
Fotolia : © frank peters
Voici quelques exemples de situations à risque auxquelles
le Groupe a été confronté :
- Un employé, manipulé par email et par téléphone, a
donné l’autorisation à un tiers d’installer des logiciels
malveillants sur son ordinateur. Il s’est ainsi fait dérober
ses identifiants personnels, bancaires et professionnels,
permettant ainsi de contourner les sécurités d'accès
à notre réseau. Tous les moyens professionnels de
l’employé ont aussitôt été remplacés, compte tenu de la
dangerosité de l’attaque.
- Un employé revenant de l’étranger a connecté son propre smartphone aux solutions informatiques du Groupe.
- Immédiatement après ces deux événements, une tentative d’attaque a été détectée dans le Pôle Pompes.
L’origine de l’attaque a été identifiée sur des serveurs américains reconnus comme étant utilisés par des
organisations criminelles. Cette attaque exploitait notamment des identifiants d’employés du Groupe
et tentait de forcer les mots de passe. Elle a nécessité l’intervention des équipes DSI** de 3 Pôles,
l’analyse de tous nos moyens informatiques et la réinitialisation de tous les mots de passe du Pôle
concerné.
- Un prestataire en intervention dans une de nos fi liales à l’étranger a installé, à l’insu de tous, un logiciel
malveillant lui permettant d’ouvrir à distance une porte dérobée (backdoor) dans nos réseaux. En analysant
des flux anormaux, les équipes informatiques ont pu déceler l’intrusion et la stopper à temps, le téléchargement
de nos plans ayant juste débuté.
- Des usurpations d’identité, de numéros de téléphone, de signatures et de mails sont utilisées régulièrement,
ciblant en particulier les services financiers du Groupe, pour demander des transferts d’argent ou des
paiements. Ils démontrent la capacité de personnes externes à l’entreprise à obtenir des données
sensibles, tant sur notre personnel, que sur notre activité (références à des commandes, des contrats…).
- Une personne indélicate a tenté de partir en téléchargeant l’ensemble des plans de l’entreprise. Une alerte
a été instantanément envoyée aux équipes DSI lors de la détection du transfert de ces données
depuis le PC concerné. Les responsables hiérarchiques de cette personne ont été aussitôt informées,
stoppant net ce vol de données.
L’ensemble des équipes du Groupe, en particulier DSI, font leur maximum pour lutter contre ces risques, faire
évoluer nos moyens et pratiques de sécurité et, le cas échéant, faire face aux attaques.
Nous les en remercions, mais cela ne suffit pas.
En conséquence, nous vous demandons de respecter des principes simples :
- Ne jamais partager un mot de passe et un identifiant avec quiconque (en dehors de votre interlocuteur DSI),
- Ne jamais utiliser un matériel informatique non fourni par l’entreprise (PC, Smartphone, Tablette…) sauf
validation préalable et obligatoire de la DSI,
- Ne jamais installer un logiciel (PC, Smartphone, Tablette…) sauf validation préalable et obligatoire de la DSI,
- Les données de l’entreprise appartiennent à l’entreprise et ne sont pas la propriété de ceux qui les utilisent,
Notre sécurité est notre affaire et notre responsabilité à tous.
* ETI : Entreprises de Taille Intermédiaire - ** DSI : Direction des Systèmes d’Information
Initiative
LE SAVIEZ-VOUS
Conception : www.roseetpiment.com
- Dans le doute, demandez toujours conseil à vos équipes informatiques (notamment en cas de mails
frauduleux…).