Discours d`ouverture, Rome 28 octobre 2016, Fabrice Placet
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Discours d`ouverture, Rome 28 octobre 2016, Fabrice Placet
COLLOQUE INTERNATIONAL « Le français, pour aller plus loin » Discours d’ouverture, Rome 28 octobre 2016, Fabrice Placet Délégué Général de la Fondation Alliance Française en Italie Monsieur Paolo Maria Reale, recteur du Convitto Nazionale Vittorio Emanuelle II, Monsieur Christophe Musitelli, Conseiller Culturel et Directeur de l’Institut Français, Mesdames et Messieurs, les membres du comité scientifique, Mesdames et Messieurs les bénévoles qui ont participé à l’organisation du colloque international, Mesdames et Messieurs les intervenants et soyez remerciés de venir nous accompagner pour ces deux journées de partage, Mesdames et Messieurs les Présidents et directeurs d’Alliance Française, Et un salut fraternel aux enseignants qui sont au cœur de l’action. Nous sommes donc en famille …mais à vrai dire, je découvre ma nouvelle famille car je suis en poste depuis presque deux mois et veuillez m’excuser si comme tout nouveau membre qui fait ses premiers pas dans une réunion familiale, je me tourne dans ce discours en particulier vers mes proches : l’Alliance Française et l’Institut Français. Le français pour aller plus loin, mais pourquoi aller plus loin ? C’est un collègue de travail qui m’avait posé cette question « Pourquoi aller plus loin, ne vaut-t-il pas mieux se concentrer sur nos acquis ? ». Je me souvins alors du conseil de Tancredi dans le Guépard « Il faut tout changer pour que tout reste pareil ». Regardons-nous aujourd’hui ! Quel réseau ! Que de dynamiques ! Je découvre l’excellence des Esabac, le volume de nos DELF. L’amitié franco-italienne est si dense que le soir quand je lis les newsletters des Instituts et des Alliances, je m’endors fatigué ! Il y a tant de richesse et de générosité dans vos actions que « aller plus loin » nous permettra de garantir l’acquis. Et nous avons tout pour aller plus loin car comme le dit le proverbe africain « Pour aller plus loin, il faut être arbre et pirogue, ouvert au vent du large et enraciné dans un terroir nourricier » C’est donc bien nous, les alliances françaises, les Instituts français et les lycées, qui devons: - Maintenir cette chaine d’amitié entre nous les acteurs de la langue française - Aller vers demain et revendiquer notre exigence de qualité - Nous approprier les nouvelles technologies - Identifier nos problèmes pour les transformer en opportunités Ainsi pour reprendre Gérard de Nerval, nous pourrons dire « que nous avons déjà trop de passé pour qu’il n’y ait pas d’avenir ». Aller plus loin, nous le devons, nous le pouvons : mais aller où ? « Si on veut choisir les bons vents pour aller plus loin, il faut avoir un cap ». Ce cap se construit à partir de nos rêves, de nos valeurs et de notre engagement. Choisir ce cap, c’est aussi vivre avec son temps tout en interrogeant ses certitudes. Et si je me retourne vers les alliances, c’est pour que nous nous inspirions de nos pères fondateurs : Jules Verne, Pasteur, De Lesseps… Ils sont allés si loin et pour se faire ils ont bousculé leurs certitudes. Osons, partageons, créons ! Et ce, « sans oublier que ce n’est pas en améliorant la bougie que l’on a inventé l’électricité ». Innovons, entreprenons, inspirons-nous de ce colloque, de ces ateliers pour choisir le cap qui garantira l’avenir de nos Alliances. Ce cap aura une paternité collective. La Délégation générale qui aura un positionnement dynamique et une approche positive de nos contraintes proposera une feuille de route qui devra être validée par vous et par l’Ambassade de France ; l’Ambassade de France et l’Institut français qui ont toujours soutenu et accompagné notre action. Cher réseau des Alliances, n’oublions pas que de notre interdépendance découle une coresponsabilité mais aussi une culture organisationnelle qui reste à optimiser. Aller plus loin, c’est définir un passage à l’acte opérationnel. Tout ce que vous avez construit doit perdurer. Je vous remercie chers collègues pour votre travail, vous mettez à disposition de la cause qui est la nôtre vos compétences et votre esprit. Pour construire demain, il faut être idéaliste et pragmatique : nous le sommes ! Enfin pour conclure, permettez-moi de citer René Char : « Impose ta chance Serre ton bonheur Et va vers ton risque A te regarder ils s’habitueront »