Candidature de Joël LeFort au poste de conseiller jeunesse à la

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Candidature de Joël LeFort au poste de conseiller jeunesse à la
Candidature de Joël LeFort au poste de conseiller jeunesse à la Société nationale de l’Acadie. Biographie Je m’appelle Joël LeFort, j’ai 18 ans et je suis originaire de Louisdale, en Nouvelle-­‐
Écosse, un petit village dans la région acadienne de Richmond. Finissant de l’École Beau-­‐Port, je poursuis présentement mes études poste-­‐secondaires à l’Université de Moncton en Science Politique et en Criminologie. Après mon Baccalauréat, j’espère pouvoir poursuivre mes études en Droit pour devenir avocat. Mon parcours dans le réseau acadien a été très diversifié. J’ai été très impliqué au sein du Conseil jeunesse provincial de la Nouvelle-­‐Écosse ayant participé à presque toutes leurs activités. Au fil des années, j’ai pu prendre des rôles plus concrets au sein de l’organisation en tant qu’animateur pendant les activités. À travers de mes années d’implication dans le réseau jeunesse j’ai pu vivre des expériences en tant que participant au Grand Réveil Acadien en Louisiane, être sur l’équipe de Leadership de la Nouvelle-­‐Écosse aux Jeux de la Francophonie Canadienne, être ministre de l’Environnement au Parlement Jeunesse de l’Acadie et plein d’autres. J’ai été très impliqué sur le niveau administratif de plusieurs organismes aussi. Aillent participer aux Jeux de l’Acadie régionale de la Nouvelle-­‐Écosse pendant plusieurs années et avoir eu aussi passé à travers des programmes de l’Académie Jeunesse et de l’équipe jeunesse, j’ai fait deux mandats en tant que Représentant jeunesse au comité provincial des Jeux de l’Acadie de la Nouvelle-­‐Écosse. Je siège présentement aussi à l’Association des Juristes d’expression française de la Nouvelle-­‐Écosse en tant que représentant étudiant grâce à mes études dans le domaine de Criminologie et le fait que je veux poursuivre en Droit. Un de mes accomplissements dont je suis le plus fier à ce jour, c’est le fait que je siège présentement en tant que vice-­‐président des organismes à caractère clientèle de la Fédération acadienne de la Nouvelle-­‐Écosse. Le Conseil jeunesse provincial, le Regroupement des ainés de la Nouvelle-­‐Écosse, la Fédération des femmes acadiennes de la Nouvelle-­‐Écosse et la Fédération des parents acadiennes de la Nouvelle-­‐Écosse m’ont confié la tâche de les représenter au sein du bureau de direction de la FANE. Vision du développement de l’Acadie Née de deux parents acadiens j’ai vite été appris l’importance de mes racines an tant qu’Acadien. Avec ma mère qui est originaire de la région de Richmond et mon père, originaire de la région de Chéticamp, j’ai vu dès un jeune âge que mon identité en tant qu’Acadien n’était pas aussi noire et blanche que d’autres jeunes acadiens et acadiennes. Pour moi c’est ben facile, mes deux parents sont acadiens, tous les deux nés de deux parents acadiens eux aussi et ainsi de suite. En suivant cette logique, pour moi, je suis Acadien de sang, mais pour beaucoup de jeunes Acadiens et Acadiennes aujourd’hui, ce n’est pas le cas. De plus en plus, on voit des jeunes qui ne sont pas « traditionnellement » acadiens, mais tout comme moi, saignent bleu blanc rouge avec des petites étoiles jaunes quand ils se coupent. Familles exogames, familles avec deux parents anglophones, familles francophones immigrantes, familles acadiennes ayant perdu la langue et plusieurs autres réalités, sont vécues chez beaucoup de jeunes Acadiens et Acadiennes. Je crois que c’est sine qua non qu’on développe un fort sentiment d’appartenance envers l’Acadie chez nos jeunes. On vit dans un monde où, par le phénomène de la mondialisation, on est influencés à tous les jours par les cultures du monde; spécialement celle de notre voisin du sud. Avec de plus en plus de jeunes qui se retrouvent en état de crise identitaire, je crois que c’est le devoir de la communauté acadienne de partager notre langue, notre culture, notre histoire et notre héritage à nos jeunes afin de protéger notre Acadie pour les générations à venir. Ce phénomène par contre, n’est pas juste une réalité pour nos jeunes, c’est une réalité pour nos jeunes adultes, nos adultes et nos ainés qui eux aussi font souvent face à des crises identitaires par rapport à leurs identités en tant qu’Acadiens. Ayant fait face à des réalités comme ne pas avoir été permis de parler français à l’école, avoir des communautés assimilées par la culture anglophone et plusieurs autres situations, tous les Acadiens et Acadiennes font face quotidiennement à des défis par rapport à leurs cultures, leurs langues et leurs identités acadiennes. Pour moi, ma vision du développement de l’Acadie repose sur trois concepts principaux; le réseautage entre régions, le réseautage entre générations et le réseautage entre réalités. Je crois qu’en partageant nos réalités les uns avec les autres, qu’on pourra arriver à une meilleure compréhension de qu’est-­‐ce que c’est être un Acadien ou une Acadienne dans tous les coins de notre belle Acadie. Je crois que nos ainés ont une grande richesse et une grande histoire à partager avec nos jeunes, mais qu’en revanche nos jeunes peuvent monter la nouvelle génération d’Acadiens et Acadiennes qui prennent leur place dans notre société et nos organismes. Je pense que les gens de milieu majoritaire français ont beaucoup à partager, mais qu’il est important de connaitre les réalités de ce qui vit en milieu minoritaire. Je conçois aussi que c’est juste aussi important de savoir l’histoire des Acadiens de ta province que c’est de savoir la réalité de celles des autres provinces. Comme le dit notre devise, je crois que, pour assurer la continuité du développement de l’Acadie, on ne doit pas oublier que « l’union fait la force ». L’Acadie, celle que j’imagine pour le futur, est une Acadie ou on crée des liens entre tous les Acadiens.