p 83 - Caroline CHABOT
Transcription
p 83 - Caroline CHABOT
Moreana 94 page 83-96 Raymond Wilson CHAMBERS (continued from Moreana n° 93, p. 69-82) Caroline Chabot Résumé Publié en 1935, le Thomas More de Chambers recueille, dans le monde entier, l’approbation quasi-unanime de ses nombreux lecteurs. Seuls quelques critiques essaient, sans succès, de controverser cette biographie. Les éloges pleuvent sur Chambers, qui garde simplicité et sens de l’humour face à la gloire. Il effectue son deuxième voyage d’études aux Etats-Unis, en compagnie de sa sœur et du Dr. A.W. Reed, son joyeux collègue à l’Université de Londres, spécialiste chevronné de l’époque Tudor. Déjà, en 1933, il avait fait une tournée de conférences à Baltimore sur la « continuité de la prose anglaise », thème qu’il défend de manière remarquable. Ses études sur Shakespeare ne passent pas non plus inaperçues et sont approuvées sans réserves par C.S. Lewis. La somptueuse carrière universitaire de Chambers est couronnée par la parution, en 1939, de Man’s Unconquerable Mind. Cet hommage à « l’indomptable esprit humain » est accueilli très favorablement par une Angleterre qu’effraient le triomphe du fascisme et la menace de la deuxième guerre mondiale. Avec lui, Chambers semble avoir accompli sa tâche dans ce monde ; il meurt en 1942, au Pays de Galles, sans avoir cessé d’enseigner. Il est resté fervent anglo-catholique, décevant en cela les espoirs de son ami, le converti J.R.R. Tolkien, qui aurait aimé le voir le rejoindre dans l’Eglise de Rome.