Télécharger

Transcription

Télécharger

FORMATION INITIALE
PROFESSIONNELLE
DES ENSEIGNANT(E)S
DES ECOLES SECONDAIRES I ET II
________________________________________________________________________________
DOSSIER DE LECTURE APPROFONDIE
POUR LE SECONDAIRE I
DE JOSEPH JOFFO
Editions Le livre de poche, 1973
Véronique Zufferey
Rte du Rawyl 25
3960 Sierre
Brunella Palumbo
Rue des Grands-Prés 20 B
1964 Conthey
ANNEE 2006-2007
Titre : UN SAC DE BILLES
Prénom : __________________
Auteur : Joseph Joffo
Nom : ____________________
Editeur : Le livre de poche
Classe : ___________________
TABLE DES MATIERES
FICHE DE PREMIERE DECOUVERTE .......................................................................................................... 3
FICHE D’ITINERAIRE RAPIDE – 1A, 1B, 1C ET 1D – : LIRE L’ESSENTIEL .............................................. 4
FICHE D’AIDE (A CONSULTER AVANT OU PENDANT TA LECTURE !)
Aide – 1 – : vocabulaire ...................................................................................................................... 8
Aide – 2 – : l’auteur........................................................................................................................... 17
Aide – 3 – : Joseph et sa famille ...................................................................................................... 18
Aide – 4a et 4b – : l’itinéraire de Maurice et de Joseph .............................................................. 19
Aide – 5a, 5b, 5c et 5d – : la France pendant la Seconde Guerre Mondiale............................. 21
FICHES D’APPROFONDISSEMENT
Fiche – 1 –
Les registres de langues (après lecture complète) ................................................................... 25
Fiche – 2a et 2b –
Les liens familiaux – écrire une lettre à sa famille (après lecture jusqu’à la page 80) ......... 26
Fiche – 3a –
L’antisémitisme (après lecture complète)................................................................................ 28
Fiche – 3b, 3c et 3d –
L’étoile juive (après lecture complète) .................................................................................... 29
Fiche – 4a, 4b et 4c –
Affiche de la 2ème Guerre mondiale (après lecture complète).............................................. 32
Deux regards : l’enfant et l’adulte (après lecture complète) .................................................. 35
Fiche – 6 –
Le mensonge (après lecture complète) .................................................................................... 37
Fiche – 7 –
Les héros et leurs relations (après lecture complète) .............................................................. 38
La guerre en chanson(en cours de lecture) .............................................................................. 39
FICHE D’AUTOEVALUATION – 1A, 1B ET 1C– : A TON TOUR DE JOUER ! ........................................... 41
FICHE DE PROLONGEMENT – 1A, 1B ET 1C – : AU-DELA DU LIVRE .................................................... 44
FICHES D’APPROFONDISSEMENT – CORRIGES – ........................................................................ 47 à 54
EVALUATION FINALE – CORRIGE – ............................................................................................... 55 à 56
BONNE LECTURE ET BON VOYAGE AVEC
JOSEPH ET MAURICE
2
Prénom : ___________________
Nom : _____________________
Classe : ____________________
Pour découvrir le livre…
1. Relève le titre du livre et le nom de son auteur.
2.
Première découverte
A qui l’auteur dédie-t-il son roman ?
..........................................................................................................................................................
OBSERVE BIEN CE DOCUMENT
3. Ce garçon s’appelle Joseph et il a dix ans. Qu’y-a-t-il de
particulier de cousu sur sa veste ?
...............................................................................................
Sur ce symbole, tu peux lire le mot « juif ». Ce signe t’indique que
l’histoire se déroule au cours de la Seconde Guerre mondiale.
4. Ce petit garçon a-t-il l’air triste ou heureux ? A ton avis,
pourquoi ?
...............................................................................................
...............................................................................................
5. Lis le prologue écrit par l’auteur à la page 7. De qui et de quoi
parle le livre ?
..................................................................................................
...........................................................................................................................................................
6. Lis la page 33 (de « A présent… » à « … acquiescent ensemble »). Après avoir lu ce passage, mets une
croix dans la bonne case.
VRAI
a.
b.
c.
d.
e.
FAUX
Les enfants vont être accompagnés par leur père durant leur voyage
Les enfants doivent rejoindre la France libre.
Les enfants vont retrouver leur mère.
Les enfants n’ont pas un sou en poche pour ce voyage.
Les enfants ne doivent jamais avouer qu’ils sont juifs.
7. Veux-tu découvrir…
… si les enfants s’en sortent au cours de leur aventure ?
… l’histoire de deux enfants plongés dans un univers d’adulte ?
… les souvenirs d’un rescapé de la Seconde Guerre mondiale ?
3
SI OUI,
LANCE-TOI
DANS LA LECTURE
!
Prénom : ___________________
Nom : _____________________
Classe : ____________________
Lire l’essentiel
Itinéraire rapide – 1a –
Pour t’aider à aller jusqu’au bout du livre, voici un itinéraire rapide qui t’indique les pages que tu
dois obligatoirement lire et les passages qui te sont résumés. Chaque fois que tu as lu ce qu’on te
propose, colorie la main qui signifie OK.
CHAPITRE 1
A LIRE INTEGRALEMENT

CHAPITRE 2
Les S.S. se font couper les cheveux dans le salon du père de Joseph sans se
rendre compte qu’ils se trouvent dans un établissement tenu par des Juifs. L’un
deux prétend même que la Seconde Guerre a été provoquée par ces derniers.
Après avoir coiffé les deux soldats, M. Joffo leur avoue que tous les gens
présents en ces lieux sont Juifs. L’un des deux S.S. lui répond alors qu’en fait, il
accuse les Juifs riches d’être les seuls à l’origine de la guerre.
Le soir venu, Joseph et son frère attendent avec impatience la suite des récits
quotidiens de « papa » dont le héros est leur grand-père. En effet, ce dernier a
parcouru l’Europe en échappant à de terribles massacres pour se retrouver, un
beau jour, en France, pays de la « Liberté – Egalité – Fraternité ».
En ces temps difficiles, la mère des enfants est inquiète et se demande si la
famille va rencontrer des ennuis en raison de la montée en puissance de Hitler.
Le père, quant à lui, est persuadé qu’il n’y aura jamais aucun problème en
France. Pourtant, des affiches ont été posées sur les magasins juifs, qui
précisent l’origine des gens qui y travaillent. Ces faits ébranlent leur confiance.

CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
Les deux garçons continuent leur chemin en bus et arrivent à
Hagetmau, près de la ligne de démarcation entre la France
occupée et la France libre. Ils ont faim et se rendent dans un
De la page 47 café-restaurant où l’accueil est très convivial.
(« Le car s’est Après leur repas, les enfants se mettent à la recherche d’un
arrêté…) à la
passeur qui leur permette de franchir la frontière entre les deux
page 60 (« …
zones. C’est alors qu’ils rencontrent Raymond, un jeune livreur
avec un
qui se propose pour cette mission en échange d’une somme de
soupir de
bûcheron. ») cinq cents francs par personne. En plus de cette somme, Joseph
et Maurice devront effectuer sa livraison du jour.
Le soir venu, Raymond fait passer les enfants en zone libre. Un
homme les recueille et leur propose de dormir dans sa remise.
4



Prénom : ___________________
Nom : _____________________
Classe : ____________________
Lire l’essentiel
De la page 60 (« Je ne dormirai pas longtemps… »)
à la page 73 (« … il fut le dernier rejeton. »)
CHAPITRE 5
(SUITE)
CHAPITRE 6
Itinéraire rapide – 1b –
De la page 73
(« Bleue,
blanche et
rose… » à la
page 85 (« … Il
a de bonnes
raisons pour
cela. »
CHAPITRE 6
(SUITE)
Après avoir pris le train jusqu’à Marseille, admiré la mer et fait
un tour en bateau, Joseph et Maurice se rendent dans un
cinéma. Lors de cette séance, Joseph se met à penser à ses
parents. Il aimerait leur dire qu’ils vont bien.
Une fois le film terminé, les enfants se hâtent à la gare pour
prendre leur train. Alors que Maurice est assis sur un banc,
Joseph se rend aux toilettes. En sortant, il rencontre deux
gendarmes qui lui demandent ses papiers. En désignant un
homme au loin, Joseph ment et explique qu’il est avec son père
et que c’est lui qui les a les papiers. Il leur précise également
que son père est propriétaire du cinéma et qu’ils habitent à
Marseille. Les gendarmes le croient et le laissent partir.
Cependant, Joseph et Maurice sont de plus en plus inquiets à
cause des multiples contrôles effectués dans la gare.
De la page 85 (« J’ai entendu des gens parler… »)
à la page 114 (« … au bord de la mer bleue. »)
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
De la page 132
(« Il est six
heures.» à la
page 140
(« alors en
route, pas
gymnastique,
direction
sortie. »)
La Gestapo s’est installée à Nice et plusieurs arrestations de
Juifs ont eu lieu. Albert et Henri, qui ont coiffé des Allemands,
apprennent aux autres membres de la famille que ces derniers
vont arrêter tous les Juifs, lesquels seront emmenés pendant la
nuit dans des camps allemands. Une nouvelle séparation est
ainsi inévitable. Un plan est alors mis en place. Albert et Henri
partiront pour la Savoie et rejoindront Aix-les-Bains où
quelqu’un les cachera, tandis que Joseph et Maurice s’en iront
pour leur sécurité à Golfe-Juan, dans un camp appelé
« Moisson Nouvelle ». Ils pourront soit s’occuper de la vie
intérieure du camp, soit aider les maraîchers, soit fabriquer de
la poterie pour en revendre les produits.
5





Prénom : ___________________
Nom : _____________________
Classe : ____________________
Lire l’essentiel
CHAPITRE 8
(SUITE)
CHAPITRE 9
CHAPITRE 9
(SUITE)
Itinéraire rapide – 1c –
De la page 140 (« Nous partons en petites foulées…»
à la page 155 (« Le siège de la Gestapo niçoise.»)
De la page 155
(« Un monde
fou dans le
hall…» à la
page 162 (« Das
ist chirurgical
gemacht.»)
Deux S.S. font l’appel. Dès que les personnes sont nommées,
elles sortent par une porte latérale, jusqu’à ce que le hall se
vide. Il reste uniquement Joseph, Maurice, Ferdinand ainsi
que deux femmes. Chacun sera interrogé à l’étage où des
Français leur serviront d’interprètes. Les deux femmes entrent
dans le bureau, présentent leurs papiers et ressortent en
pleurant. C’est au tour de Ferdinand ainsi qu’à celui des deux
frères Joffo. Après avoir été menacé, Ferdinand finit par
avouer qu’il est juif, tandis que Joseph et Maurice le nient
durant tout l’interrogatoire. Pour qu’ils puissent être innocentés, un médecin devra vérifier s’ils sont circoncis. Après
examen, il précisera aux S.S. qu’il s’agit d’une opération
chirurgicale et non pas d’une circoncision.
De la page 162 (« Nous avons été conduits dans une des chambres…»
à la page 166 (« Peut-être »)



Joseph et Maurice sont détenus depuis six jours. Leur dossier
est toujours en instance. Ils seront soit libérés soit embarqués
pour la déportation. Le sergent leur a trouvé une nouvelle
tâche : éplucher des légumes et laver les plats de cuisine ;
c’est pourquoi, Joseph est très fatigué et souffre de migraines
De la page 166 constantes.
CHAPITRE 9
(SUITE)
(« Six jours.» à
la page 174
(« Maurice et
Joseph Joffo,
interrogatoire»)
Les deux frères rencontrent dans le hall Jean Masso, du camp
des Compagnons, qui leur apprend que les S.S. ont bouclé le
camp et embarqué tous les enfants circoncis. Jean Masso fera
finalement partie du convoi.

Joseph n’arrive plus à manger et finit par vomir. Il fait un
cauchemar la nuit et on le retrouve le lendemain inanimé dans
le couloir. Il s’agit d’un début de méningite. Une jeune fille,
Mlle Hauser, s’occupe de lui. Après sa convalescence, il
retrouve Maurice. Un nouvel interrogatoire les attend.
CHAPITRE 9
(SUITE)
De la page 174 (« Notre dossier était ouvert sur le bureau….»
à la page 183 (« Derrière nous, accoudé au parapet, Subinagui nous regarde.»)
6

Prénom : ___________________
Nom : _____________________
Classe : ____________________
Lire l’essentiel
CHAPITRE 9
(SUITE)
De
la
page
183
(« Gérard apparaît à la
porte de la cuisine.» à la
page 185 (« Je l’ai peutêtre toujours su.»)
CHAPITRE
11
Joseph et Maurice sont retournés à « Moisson
Nouvelle », après qu’on leur a signé l’acte de libération. Leur père téléphone au camp et parle avec
Joseph. Il est soulagé que leurs enfants aillent bien.
Durant la nuit, Subinagui les réveille : ils doivent
reprendre la route.
10
CHAPITRE
Itinéraire rapide – 1d –
De la page 199 («Le
plus difficile, c’est de ne
pas déchirer le papier
et surtout d’épargner la
couleur sous le chiffre»
à la page 210 («Je
m’entoure du couvrelit, et en avant, au
travail, lentement, pour
ne pas déchirer le
papier..»)


Joseph et Maurice arrivent à R. (Rumilly), après avoir
passé deux jours à Aix-les-Bains en compagnie de
leurs frères Albert et Henri. Leur mère les a rejoints.
La famille décide de se séparer, car il est trop
dangereux d’être ensemble. Maurice a été embauché à
R. où un ami d’Albert tient l’hôtel du Commerce,
tandis que Joseph travaille comme coursier auprès de
la librairie Mancelier : il distribue le journal, est
nourri et logé et doit participer à l’office religieux
tous les dimanches matins. Il fréquente ainsi la
famille Mancelier, dont le père, qui a participé à la
Première Guerre Mondiale, idolâtre Philippe Pétain et
déteste les Juifs.

Joseph s’éprend de Françoise Mancelier, leur fille de
14 ans. C’est Noël 1943 et il est tout seul.
11
De la page 210 (« Ca fait le troisième que je rencontre qui rigole derrière mon
dos.» à la page 229 («C’est vrai, j’ai grandi...»)
(SUITE)
CHAPITRE
EPILOGUE
BRAVO ! TU ES ARRIVE AU BOUT DU LIVRE !
7


Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
Vocabulaire
Aide -1-
Ci-dessous, quelques mots de vocabulaire te sont expliqués. Si un mot ne figure pas dans cette liste,
consulte ton dictionnaire.
Les mots sont définis dans leur contexte.
Chapitre I
p. 9 : aspérité (n. f.)
pogrome (n. m.)
p. 10 : serge (n. f.)
p. 11 : youpin (n. m.)
p. 12 : porche (n. m.)
dédale (n. m.)
moire (n. f.)
: défaut, inégalité d’une surface
: soulèvement violent allant jusqu’au massacre et organisé contre une
communauté juive
: étoffe très fine
: surnom, voire injure raciste pour désigner un Juif
: construction abritant une porte d’entrée
: ensemble de rues où l’on risque de se perdre
: aspect chatoyant d’un tissu, avec des zébrures mates et brillantes
Chapitre II
p. 13 : « Yiddish Gescheft »
se gondoler (v.)
p. 14 : brosse (n. f.)
aubaine (n. f.)
estafilade (n. f.)
dérouillée (n. f.)
p. 15 : confins (n. m. plur.)
:
:
:
:
:
:
:
casher (adj.)
jurer en charretier
feindre (v.)
daguerréotype (n. m.)
gigogne (adj.)
:
:
:
:
:
isba (n. f.)
à ramages
moujik (n. m.)
cavalcade (n. f.)
beuverie (n. f.)
:
:
:
:
:
p. 17
p. 18
boutique pour les juifs
se tordre de rire
coupe de cheveux
profit, gain inespéré
coupure, entaille
volée de coups
parties d’un territoire formant la limite extrême où commence un
autre territoire (on dit souvent : « aux confins de… »
conforme aux rituels juifs
jurer grossièrement
faire semblant
image, sorte de photographie
qui se compose de plusieurs éléments qui peuvent s’emboîter les uns
dans les autres
maison en bois de sapin
avec des feuilles, des fleurs ou des arabesques imprimées
paysan russe
course bruyante et animée
fait de boire avec excès
8
p. 19 tarabiscoté (adj.)
steppe (n. f.)
cohorte (n. f.)
« la laïque » (sousentendu « l’école
laïque)
incommensurable (adj.)
p. 20 sceller (v.)
:
:
:
:
chargé d’ornements, très garni
vaste espace presque désertique
groupe de personnes liées par un esprit commun
école qui n’appartient à aucun ordre religieux
: qui ne peut être mesuré
: confirmer définitivement
Chapitre III
p. 21 estampillé (adj.)
galoche (n. f.)
cavaler (v.)
p. 22 bitume (n. m.)
culotte (n. f.)
p. 23
p. 24
p. 25
p. 26
p. 27
p. 28
passe-montagne (n. m.)
engoncé (adj.)
pèlerine (n. f.)
préau (n. m.)
louvoyer (v.)
renflement (n. m.)
taloche (n. f.)
canasson (n. m.)
tarin (n. m.)
lippu (adj.)
cimeterre (n. m.)
dadais (n. m.)
bulle (n. f.)
turlupiner (v.)
porte-plume (n. m.)
tomber en couperet
ardoise (n. f.)
horde (n. f.)
patronage (n. m.)
chaparder (v.)
éloquent (adj.)
s’extirper
à fond de train
famélique (adj.)
civet (n. m.)
gazogène (n. m.)
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
marqué
chaussure à dessus de cuir et semelle de bois
courir précipitamment
revêtement de la rue
vêtement de dessus qui couvre de la ceinture aux genoux et porté
généralement par l’homme
sorte de cagoule qui ne laisse que le visage découvert
qui paraît enfoncé dans les épaules
manteau ample, sans manches, généralement muni d’un capuchon
espace couvert d’une cour d’école
marcher en zigzaguant
bosse, bombement
coup donné avec le plat de la main
vieux cheval
nez
avec une lèvre inférieure plus grosse
sabre oriental
jeune homme un peu bête
note zéro
agacer, tourmenter
tige au bout de laquelle on fixait une plume à écrire
tomber comme une masse lourde et tranchante
tablette sur laquelle écrivent les écoliers
tribu, groupe de personnes
organisation destinée à recevoir des enfants durant leurs loisirs
commettre de petits vols
qui impressionne vivement, convaincant, persuasif
s’arracher en se forçant
à toute vitesse
très maigre
ragoût de gibier cuit au vin rouge
moteur fonctionnant au gaz
9
p. 29 opiniâtre (adj.)
astreint (adj.)
congru (adj.)
décade (n. f.)
potard (n. m.)
baratiner (v.)
furibond (adj.)
sevré (adj.)
p. 30 démarcation (n. f.)
p. 31 émissaire (n. m.)
p. 32 quignon (n. m.)
recensement (n. m.)
p. 33 acquiescer (v.)
p. 34 nier (v.)
ténu (adj.)
p. 35 musette (n. f.)
paré (adj.)
s’esclaffer (v.)
immémorial (adj.)
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
persévérant
obligé
de quantité à peine suffisante
période de dix jours
pharmacien
raconter des mensonges
furieux, en colère
privé de quelque chose
séparation entre deux lieux
agent chargé d’une mission secrète
gros morceau de pain
inventaire
répondre par l’affirmative
dire que l’on ne croit pas en l’existence de quelque chose
à peine perceptible
sac de toile souvent porté en bandoulière
prêt
rire bruyamment
dont on ne se souvient pas
p. 35 cohue (n. f.)
p. 36 flanc (n. m.)
franco (adv.)
p. 37 amoncellement (n. m.)
conglomérat (n. m.)
interstice (n. m.)
p. 38 sans heurt
ballast (n. m.)
:
:
:
:
:
:
:
:
p. 39 cabas (n. m.)
timbale (n. f.)
osciller (v.)
bribe (n. f.)
p. 40 soutane (n. f.)
zouave (n. m.)
héler (v.)
p. 41 boire à la régalade
:
:
:
:
:
:
:
:
convulsivement (adv.)
p. 42 patro (n. m.)
:
:
vriller (v.)
p. 43 culasse (n. f.)
:
:
assemblée nombreuse et tumultueuse
côté du corps
franchement, carrément
entassement
groupe de personnes
petit espace
sans problème, sans obstacle
mélange de charbon et de gravier qui maintient les lignes des voies
ferrées
panier à provision
gobelet
se déplacer avec un mouvement de va-et-vient
petit morceau
longue robe que portent les prêtres
soldat algérien
appeler d’une voix forte
boire la tête en arrière en tenant la bouteille éloignée des lèvres et de
façon à ce que le jet de boisson tombe directement dans la bouche
de façon agitée
diminutif de « patronage » = organisation destinée à recevoir des
enfants durant leurs loisirs
percer
partie du canon d’une arme à feu où a lieu l’allumage de la poudre
pour la propulsion du projectile
Chapitre IV
10
p. 44 opiner (v.)
pichenette (n. f.)
hilare (adj.)
torgnole (n. f.)
p. 45 funéraire (adj.)
saccharine (n. f.)
interloqué (adj.)
dénégation (n. f.)
étamé (adj.)
p. 46 ersatz (n. m.)
pieux (adj.)
p. 47 protubérant (adj.)
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
exprimer son accord face à une proposition
coup léger
joyeux, gai
coup violent appliqué en général sur la figure
qui évoque l’ambiance d’un enterrement
substance synthétique qui remplace le sucre (voir « ersatz » p. 46)
surpris, stupéfait
action de nier formellement, de ne pas admettre quelque chose
recouvert d’une mince couche d’étain
produit alimentaire de remplacement, de qualité inférieure
qui révèle un attachement profond à Dieu
qui dépasse de quelque chose
p. 48 tréfonds (n. m.)
sente (n. f.)
p. 49 inanition (n. f.)
percolateur (n. m.)
faïence (n. f.)
échevelé (adj.)
convive (n. m.)
p. 50 frisé (n. m.)
rougeaud (adj.)
filandreux (adj.)
chicorée (n. f.)
p. 51 commis (n. m.)
p. 52 collet (n. m.)
Parigot (n. m.)
relent (n. m.)
p. 53 réquisitionner (v.)
stalle (n. f.)
capote (n. f.)
molletière (adj.)
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
piler (v.)
dubitatif (adj.)
pilonner (v.)
diaphragme (n. m.)
guérite (n. f.)
mirador (n. m.)
amertume (n. f.)
moiré (adj.)
canadienne (n. f.)
gond (n. m.)
inexorable (adj.)
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
ce qu’il y a de plus profond
petit chemin, sentier
état de quelqu’un qui a très faim
appareil servant à faire du café en grande quantité
poterie de terre émaillée ou vernissée
dont les cheveux sont en désordre
invité qui participe à un repas
synonyme de « fritz » = soldat allemand
très rouge, en parlant du visage
qui est rempli de fibres longues et dures
ersatz de café
celui qui est chargé, par un autre, d’une mission
cordon utilisé pour prendre des oiseaux ou d’autres animaux
Parisien
mauvaise odeur persistante
exiger un bien
dans une écurie, emplacement isolé par des cloisons
manteau à capuchon tombant jusqu’aux pieds
dans l’expression « bande molletière », qui recouvre la jambe du
pied jusqu’en haut du mollet
s’arrêter de façon brutale
qui exprime le doute
frapper le sol du talon
muscle qui sépare le thorax de l’abdomen
baraque destinée à abriter un poste de surveillance
tour servant de poste d’observation
sentiment mêlé de découragement et de rancœur
chatoyant, avec des reflets ondoyants
longue veste doublée de fourrure
pièce de métal servant de pivot à une porte
auquel on ne peut se soustraire, qu’on ne peut éviter
Chapitre V
p. 55
p. 56
p. 58
p. 59
p. 60
11
p. 61
p. 63
p. 64
p. 66
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
muscle en forme d’anneau servant à contrôler l’urètre
à peine perceptible
enchevêtrement de buissons serrés et touffus
raide, qui peut à peine bouger
zone de jonction entre la lèvre inférieure et la lèvre supérieure
couteau à lame unique
partie restante d’un membre
voiture tirée par un cheval et conduite par un cocher
mauvais cheval maigre
ressortir un objet inutilisé, ici, une calèche
sans parler
discourir longuement, avec prétention
Allemand
p. 73 fadasse (adj.)
léthargie (n. f.)
p. 75 spadassin (n. m.)
pont transbordeur (n.
m.)
flottille (n. f.)
p. 76 caban (n. m.)
topinambour (n. m.)
p. 77 flibustier (n. m.)
rigole (n. f.)
p. 78 fada (n. m.)
p. 80 pachydermique (adj.)
ruade (n. f.)
sournois (adj.)
propagande (n. m.)
:
:
:
:
p. 81
p. 82
p. 83
p. 84
p. 85
:
:
:
:
:
:
assez fade, qui manque de goût
assoupissement
homme d’épée habile
pont constitué par une passerelle suspendue à des câbles et qui va
d’un bord de quai à l’autre
ensemble de bateaux
manteau d’étoffe épaisse, à capuchon
tubercule utilisé pendant la guerre comme aliment de remplacement
membre d’une association de pirates des mers d’Amérique
petit conduit, ici creusé dans la pierre, construit pour diriger l’eau
idiot, imbécile
qui a la lourdeur d’un éléphant
coup de pied
qui dissimule ses intentions véritables
action qui met en œuvre tous les moyens d’information pour créer
un mouvement d’opinion
dispute vive et soudaine avec quelqu’un
dont la manière d’être est spontanée, irréfléchie, impulsive
gendarme
qui se moque avec malice
arrestation massive opérée par la police, à l’improviste
affluence subite d’un grand nombre de personne au même moment
et au même endroit
petit chemin de fer secondaire roulant à vitesse réduite, faisant de
nombreux détours et effectuant de nombreux arrêts
injure
passer son temps à des choses sans importance
passé de mode
p. 67
p. 68
p. 69
p. 71
p. 72
sphincter (n. m.)
ténu (adj.)
hallier (n. m.)
ankylosé (adj.)
commissure (n. f.)
eustache (n. m.)
moignon (n. m.)
fiacre (n. m.)
haridelle (n. f.)
exhumer (v.)
sans piper mot
pérorer (v.)
Teuton (n. m.)
Chapitre VI
algarade (n. f.)
primesautier (adj.)
pandore (n. m.)
narquois (adj.)
rafle (n. f.)
rush (n. m.)
p. 86 tortillard (n. m.)
imprécation (n. f.)
baguenauder (v.)
désuet (adj.)
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
12
p. 87 daigner (v.)
p. 88 bonhomie (n. f.)
p. 89 perplexe (adj.)
sacerdotal (adj.)
orthodoxe (adj.)
p. 90 s’invectiver (v.)
p. 91 parapet (n. m.)
p. 92 reliquat (n. m.)
p. 93 parpaing (n. m.)
p. 94 incongruité (n. f.)
reps (n. m.)
damassé (adj.)
p. 95 sarcler (v.)
prédilection (n. f.)
p. 96 juché (adj.)
écouvillon (n. m.)
connivence (n. f.)
sempiternel (adj.)
malséant (adj.)
trivial (adj.)
p. 98 péquenot (n. m.)
ausweiss (mot
allemand)
assigner (v.)
p. 100 palabre (n. f.)
tergiversation (n. f.)
toiser (v.)
subodorer (v.)
insubordination (n. f.)
notoire (adj.)
p. 101 livrée (n. f.)
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
avoir la bonté de
qualité de celui qui est bon
qui ne sait quel jugement former, incertain
propre au prêtre
qui appartient aux Eglises chrétiennes d’Orient
s’insulter, s’injurier
mur à hauteur d’appui destiné à servir de garde-fou
ce qui reste de quelque chose
bloc de mortier, de ciment
caractère de ce qui est surprenant, inattendu
étoffe de soie
orné de dessins satinés formés par le tissage
arracher une plante à la main ou à l’aide d’un outil
préférence marquée
perché sur quelque chose
petite brosse cylindrique qui sert à nettoyer
entente secrète entre des personnes
qui dure toujours
qui choque, qui va à l’encontre de la morale
vulgaire, grossier
paysan
papier qui sert à déterminer son identité, passeport.
:
:
:
:
:
:
:
:
infamie (n. f.)
p. 102 truster (v.)
tractation (n. f.)
purge (n. f.)
p. 103 de guingois
houille blanche (n. f.)
:
:
:
:
:
:
p. 104 tord-boyaux (n. m.)
p. 105 cancrelat (n. m.)
p. 106 quémander (v.)
déchu (adj.)
vergogne (n. f.)
p. 107 garde-chiourme (n. m.)
anicroche (n. f.)
:
:
:
:
:
:
:
forcer quelqu’un à résider à un endroit déterminé
discussion longue et difficile en vue d’un résultat précis
moyen mis en œuvre pour retarder une décision ou une réponse
examiner quelqu’un avec attention
sentir par intuition quelque chose qui est caché
attitude se caractérisant par un refus
connu ou constaté
habit d’un modèle particulier que portent les personnes d’un même
établissement
tout ce qui cause de la répugnance par sa laideur
s’emparer de
marchandage difficile
médicament, remède qui sert à nettoyer les intestins
de travers
énergie fournie par les chutes d’eau et utilisée pour la production du
courant électrique
eau-de-vie très forte et de mauvaise qualité
insecte
demander quelque chose avec insistance
privé
modestie, pudeur
surveillant des prisonniers
obstacle, difficulté
13
p. 108 maugréer (v.)
acerbe (adj.)
p. 109 déchéance (n. f.)
p. 110 tomette (n. f.)
p. 112 quolibet (n. m.)
:
:
:
:
:
montrer sa mauvaise humeur, son mécontentement, son impatience
désagréable
perte légale d’un droit
brique plate, très dure, servant au carrelage
parole moqueuse ou injurieuses
p. 114 olivettes (n. f.)
p. 115 fardeau (n.m.)
luisant (adj.)
parmesan (adj.)
l’intendance militaire
(n.f.)
p. 116 récrimination (n. f.)
sempiternelle (adj.)
s’aboucher (v.)
maraîcher (n.m.)
ristourne (n.f.)
somptueuse (adj.)
bambino (n.m.)
fourrager (v.)
p. 117 ma (prép.)
va bene (expression)
que lucevan le stelle
restriction (n. f.)
quincaillier (n.m.)
:
:
:
:
:
espadrille (n.f.)
ne pas faire long feu
p. 118 rutilant (adj.)
bariolé (adj.)
Panzer (n.m.)
chenillette (n.f.)
:
:
:
:
:
:
p. 119 blockhaus (n.m.)
croix gammée
:
:
platane (n.m.)
p. 120 prétention (n.f.)
coquard (n.m.)
vadrouille (n.f.)
rétorquer (v.)
transbahuter (v.)
désoeuvré (adj.)
ressemelage (n.f.)
:
:
:
:
:
:
:
:
tomates allongées
charge pesante qu’il faut lever ou transporter
qui brille
qui vient de Parme, ville d’Italie
service chargé de pourvoir aux besoins des militaires (alimentation,
habillement etc.) et à l’administration de l’armée
reproche, critique amère
répété indéfiniment au point de fatiguer
se mettre en rapport (avec)
producteur de légumes
rabais
magnifique
enfant (en italien)
farfouiller
mais (en italien)
c’est en ordre (en italien)
que les étoiles brillent
réduction
marchand ou fabricant de quincaillerie (objets, ustensiles en métal
etc.)
chaussure
ne pas durer longtemps
qui brille d’un vif éclat
recouvert de bandes de couleurs vives
engin blindé allemand, pendant la Seconde Guerre mondiale
petit véhicule avec des bandes sans fin, faites de patins articulés,
interposées entre le sol et les roues d’un véhicule, lui permettant de
se déplacer sur tous les terrains
ouvrage fortifié ou blindé, pour la défense
croix dont les quatre branches se terminent en forme de gamma
majuscule (= symbole du parti nazi en Allemagne)
arbre planté le long des avenues ou des routes
sentiment d’orgueil
trace de coup à l’oeil
promenade sans but défini
répondre vivement, répliquer
transporter
qui n’a pas d’activité
action de mettre une semelle neuve à une chaussure
Chapitre VII
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
14
p. 121 mandoline (n.f.)
p. 122 sternum (n.m.)
harmonium (n.m.)
couiné (adj.)
invétéré (adj.)
soprano (n.m.)
p. 123 éphéméride (n. f.)
hippocampe (n.m.)
p. 124 expédient (n.m)
étriqué (adj.)
chanceler (v.)
approbation (n.m.)
bella (adj.)
Giuseppe
corné (adj.)
bourrade (n.f.)
niente
molto lires
capito (adj.)
penaud (adj.)
corsage (n.f.)
p. 125 kouglof (n.m.)
entrebâillé (adj.)
démêlé (n.m.)
p. 126 planisphère (n.m.)
p. 127 astiqué (adj.)
p. 128 immondice (n.m.)
Mussolini
p. 130 débâcle (n.f.)
Calabre
hostilité
laborieux (adj.)
p. 131 Badoglio
vareuse (n.f.)
déserteur (n.m.)
las (adj.)
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
instrument de musique
os plat auquel sont reliées les sept premières côtes de l’homme
instrument de musique à clavier et à soufflerie comme l’orgue
aigu
fortifié par le temps
voix de femme ou de jeune garçon, la plus élevée des voix
calendrier dont on retire chaque jour une feuille
poisson marin dont la tête rappelle celle d’un cheval
moyen ingénieux et rapide d’arriver à ses fins
étroit, petit
perdre l’équilibre
accord
belle (en italien)
Joseph (en italien)
plié
coup donné pour pousser quelqu’un ou comme marque d’amitié
rien (en italien)
beaucoup de lires (ancienne monnaie italienne, remplacée par l’euro)
compris
confus, embarrassé
vêtement féminin qui recouvre le buste
gâteau alsacien fait d’une pâte levée, en forme de couronne
ouvert légèrement
désaccord entre deux parties qui ont des idées opposées
carte représentant les deux hémisphères terrestres ou célestes
qui brille après avoir été frotté
déchet de la vie humaine ou animale
dictateur italien pendant la Seconde Guerre mondiale
déroute
région au Sud de l’Italie
sentiment d’opposition
qui travaille beaucoup
président du Conseil après la chute de Mussolini
veste assez ample
militaire qui a déserté, abandonné un lieu
fatigué
Chapitre VIII
p. 132 charançon (n.m.)
p. 133 souricière (n.f.)
p. 137 fallacieux (adj.)
exemption (n.f.)
p. 138 saugrenu (adj.)
: insecte nuisible aux graines
: piège tendu par la police en un lieu précis où des malfaiteurs ou des
suspects doivent se rendre
: trompeur
: privilège qui dispense d’une obligation
: absurde
15
p. 139 tertre (n.m.)
crissement (n.m.)
p. 140 exhortation (n.f.)
p. 141 perplexe (adj.)
p. 145 troufion (n.m.)
p. 147 becquetance (n.f.)
p. 148 cahotement (n.m.)
p. 150 s’irradier (v.)
p. 152 ripoliné (adj.)
p. 155 obturer (v.)
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
élévation de terre
grincement aigu
encouragement
indécis
simple soldat
nourriture
secousse que fait éprouver une voiture
se propager
peint au ripolin, peinture laquée très brillante
boucher
Chapitre IX
p. 156 remous (n.m.)
p. 160 circoncis (adj.)
p. 161 phimosis (n.m)
p. 163 dubitatif (adj.)
p. 166 grouillement (n.m.)
clerc (n.m.)
p. 167 névralgie (n.f.)
p. 170 proximité (n.f.)
carnage (n.m.)
p. 176 encaustique (n.f.)
p. 179 protubérance (n.f.)
p. 180 factionnaire (n.f.)
p. 185 pagode (n.m.)
p. 189 ululer (v.)
p. 192 apitoyé (adj.)
p. 193 cahoter (v.)
p. 196 fichu (n.m.)
pérorer (v.)
p. 203 prémices (n.f. pl.)
p. 204 consciencieusement
(adv.)
génuflexion (n.m.)
ingénu (adj.)
p. 205 frénétique (adj.)
hennissement (n.m.)
p. 206 péremptoire (adj.)
p. 207 faciès (n.m.)
p. 208 magnanime (adj.)
p. 209 altercation (n.f.)
p. 210 componction (n.f.)
p. 214 algarade (n.f.)
: agitation
: qui a subi la circoncision, c’est-à-dire une coupure rituelle du
prépuce, chez les Juifs, les Musulmans et divers peuples
: étroitesse du prépuce
: qui doute
: bruit
: moine
: douleur vive ressentie sur le trajet d’un nerf, d’où mal de tête
: voisinage immédiat
: massacre sanglant
: produit à base de cire pour faire briller le bois
: saillie
: militaire qui surveille
: édifice religieux bouddhique
: pousser un cri en parlant d’un rapace
: ému
: être secoué
: triangle d’étoffe, dont les femmes se couvrent les épaules ou la tête
: parler longuement
: commencement
: fidèlement
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
flexion du genou en signe d’adoration, de respect
simple
exalté
cri du cheval
à quoi l’on ne peut rien répliquer
aspect général du visage
bienveillant
dispute
air de gravité affectée
brusque querelle
16
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
L’auteur
Aide – 2 –
Joseph JOFFO : sa vie et son œuvre
Joseph Joffo, écrivain français, est né à Paris, en 1931, dans le XVIIIe
arrondissement où son père, Juif exilé, tenait un salon de coiffure. Sa
mère, née dans un village russe, aux temps des tsars, avant la révolution
de 1917, a connu les pogroms, explosions de haine contre les Juifs et a
donc vécu, à peu près, la même aventure que son fils.
Son enfance sera marquée par la Deuxième Guerre mondiale. En effet,
lorsque les Allemands ont vaincu les Français, il a dû s’enfuir avec son
frère âgé de dix ans, pour échapper aux persécutions nazies. En 1945,
après avoir fréquenté l'école communale et obtenu le certificat d'études
(son seul diplôme), il deviendra coiffeur comme son père ainsi que ses
frères. Il dit encore avec fierté et malice : « Chacun sait que l'accumulation des 'peaux d'âne' n'a jamais donné de talent à qui n'en a pas ».
En 1971, il est immobilisé par un accident de ski et commence à mettre sur papier ses souvenirs
d’enfance qui reflètent la situation des Juifs ayant dû fuir la guerre. C’est ainsi qu’en 1973, il publie
« Un sac de billes », un livre autobiographique. Il sera rapidement un best-seller, traduit en dix-huit
langues. Joffo découvre ainsi son talent caché pour la littérature. De plus, il précise qu’il ne s’agit
pas d’une œuvre d’un historien, mais de souvenirs d’enfant de dix ans ayant vécu au temps de
l’occupation.
17
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
Joseph et sa famille
LA
FAMILL E
3. Le père
7. Rosette
2. Maurice
Aide – 3 –
JOFFO
4. La mère
1. Joseph
5. Henri
6 Albert
1. Joseph : c’est le héros de l’histoire. Il est âgé de dix ans et c’est lui le narrateur.
2. Maurice : c’est le frère aîné de Joseph. Il a douze ans et grâce à ses astuces, Joseph et lui arriveront en
de nombreuses occasions à se sortir de leurs ennuis.
3. Le père : c’est le père des enfants. Il décide de leur faire quitter Paris. Peu de temps après, il s’en ira à
son tour pour fuir l’occupation allemande.
4. La mère : Madame Joffo accompagne son mari lors de la fuite. Elle est de nature très inquiète.
5. Henri :
il exerce la profession de coiffeur et il a déjà quitté Paris lorsque l’histoire débute.
6. Albert :
il est aussi coiffeur et il accompagne Henri.
7. Rosette : c’est la sœur aînée de la famille. Les enfants tenteront de se réfugier chez elle durant
l’aventure, à Ainay-le-Vieil, où elle habite avec son mari.
La famille Joffo se déplace toujours par deux : Joseph et Maurice, Henri et Albert, le père et la mère.
C’est d’ailleurs la meilleure solution pour le père : « Nous allons d’abord rester fidèle à une méthode
qui nous a toujours réussi : nous partons deux par deux. » (p. 134). Au contraire, Rosette vit seule.
Au cours de ta lecture, tu rencontreras d’autres personnages qui viendront en aide aux petits frères
Joffo ou, au contraire, qui leur causeront de nombreux ennuis. Tu pourras les découvrir plus
particulièrement dans la fiche d’approfondissement sur les héros et leurs relations.
18
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
L’itinéraire de Maurice
et de Joseph
Aide – 4a –
Sur la fiche 4b, tu trouveras une carte géographique de la France. Tu pourras ainsi visualiser
l’itinéraire approximatif de Maurice et de Joseph à l’aide des flèches et des numéros indiqués,
qui représentent les étapes suivantes :
1. Paris – Les Landes
2. Les Landes – Le Sud-Est
3. Le Sud-Est – L’Allier
4. L’Allier – La Savoie et la Haute-Savoie
5. Le retour à Paris
1. Les garçons partent tout d’abord de PARIS, ville occupée par les nazis, pour aller à DAX, dans
les Landes, où ils devront franchir la ligne de démarcation, sans papiers. Ils prennent le train.
Ensuite, ils rejoignent en car le village de HAGETMAU où quelqu’un les aidera à regagner la
France libre. Ils font leur trajet à pied, puis en calèche et vont à AIRE-SUR-L’ADOUR.
2. Ils prennent le train direction MARSEILLE, puis CANNES, MENTON (dans les AlpesMaritimes) et NICE. Ils gagnent ensuite GOLFE-JUAN à pied, dans un camp appelé « Moisson
Nouvelle », puis VALLAURIS, près de Golfe-Juan, dans un atelier de poterie.
Ensuite, Maurice et Joseph reviennent à GOLFE-JUAN pour repartir à NICE, en camionnette
avec Ferdinand. Ils y seront prisonniers de la Gestapo, puis relâchés. Subinagui vient les
rechercher.
A nouveau, ils retournent à GOLFE-JUAN, mais doivent partir durant la nuit, à pied jusqu’à
CANNES.
3. Ils prennent le train direction MONTLUCON (chef-lieu de l’Allier). Près de cette ville, se
trouve le hameau où habite leur sœur Rosette : AINAY-LE-VIEIL.
4. Ils vont ensuite à AIX-LES BAINS (en Savoie), rejoindre Henri et Albert, puis repartent à R.
(RUMILLY, en Haute-Savoie).
5. Ils prennent finalement la route pour PARIS.
19
6.
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
L’itinéraire de Maurice
Aide – 4b –
et de Joseph
Carte de l’itinéraire de Maurice et Joseph
5
1
4
3
2
20
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
La France pendant
la Seconde Guerre Mondiale
Aide – 5a –
L’histoire de « Un sac de billes » se déroule en pleine Seconde Guerre
mondiale. Au cours de ta lecture, tu retrouveras de nombreuses références à
ce triste événement. Ces fiches d’aide vont t’apporter des informations utiles
pour la compréhension du texte en t’expliquant la situation de la France
durant cette période et le sort des Juifs.
La Seconde Guerre mondiale
La Seconde Guerre mondiale débute en septembre 1939, lorsque l’Allemagne hitlérienne envahit la
Pologne. Le conflit oppose deux camps : les Alliés (Royaume-Uni, Union Soviétique, France, EtatsUnis et Chine) à l’Axe (Allemagne, Italie, Japon).
La France entre en guerre
Le 3 septembre 1939, la France déclare la guerre à l’Allemagne après l’invasion de la Pologne par
les soldats d’Adolf Hitler. Cependant, les Allemands vont poursuivre leurs attaques et envahir les
Pays-Bas, le Luxembourg et la Belgique. Voyant l’ennemi approcher à grands pas, de nombreux
Français vont abandonner leur domicile et rejoindre le sud du pays.
Sous l’occupation allemande, les Français souffrent du manque de nourriture. C’est pourquoi, des
cartes et des tickets d’alimentation sont instaurés afin que chacun puisse les échanger contre du pain,
de la viande ou d’autres vivres de première nécessité. Les produits comme le sucre ou le café sont
remplacés par des « ersatz ». Même le savon doit être économisé.
Durant l’occupation, des centaines de milliers de travailleurs français doivent partir vers l’Allemagne pour effectuer le Service de Travail Obligatoire (STO). Henri et Albert échapperont à ce
service en quittant Menton.
21
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
La France pendant
Aide – 5b -
La France divisée : zone occupée et zone « libre »
Après les défaites militaires de juin 1940, la France réclame l’armistice (suspension des hostilités
entre deux armées). C’est d’ailleurs durant cette période que le général De Gaulle, partisan de la
poursuite de la guerre, rejoint Londres et lance son célèbre appel à la résistance. Cependant, cela
n’empêche pas les Allemands d’occuper la partie nord de la France.
Hitler fait le choix de laisser une zone non-occupée sous certaines conditions. Le pays est donc
divisé en deux zones : la zone occupée par les Allemands au nord et la zone dite « libre » au sud,
dirigée par le régime collaborationniste de Vichy. Une ligne de démarcation les sépare. C’est le
maréchal Pétain qui commande le régime de Vichy. Celui-ci collabore avec les Nazis et cela donnera
lieu à des rafles de Juifs dans la zone « libre ». Sous ce gouvernement, de nombreux Juifs vont être
déportés vers les camps d’extermination. En novembre 1942, les Allemands envahissent la zone
libre.
Voici une carte de
la France qui te
montre la ligne de
démarcation entre la
zone occupée et la
zone « libre ». Tu
peux
remarquer
qu’au
sud-est
trouve
une
occupée
Italiens
1943.
se
zone
par les
jusqu’en
Joseph
et
Maurice vivront une
partie
de
leurs
aventures dans cette
zone.
22
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
La France pendant
Aide – 5c -
L’Allemagne impose la terreur
La Schutzstaffel - dite la S.S. - est une organisation militaire
du parti nazi en Allemagne. Ses partisans sont appelés les S.S.
Ils participent activement à la déportation et à l’extermination
des Juifs.
La Gestapo (Geheime Staatspolizei) est la police politique de
l’Allemagne d’Hitler. Elle se charge d’enquêter, d’interroger et
même d’utiliser la torture pour arracher des informations ou
des aveux aux prisonniers (Juifs, résistants, etc.).
Vérification des papiers à la ligne de
démarcation
Le sort des Juifs en France
En 1940, les Juifs sont environ 300'000 à vivre sur le sol français. Peu à peu, ils vont perdre leur
liberté et devront obéir aux ordres des occupants.
Tout d’abord, le 3 octobre 1940, ceux qui exercent une fonction publique, enseignants, journalistes,
soldats, etc. doivent la quitter. Dès le 2 juin 1941, tous les Juifs doivent se faire recenser (contrôler et
dénombrer) en zone libre. Dès 1942, ils devront faire face à la mise en œuvre de la « Solution
finale », autrement dit l’extermination massive des Juifs d’Europe par les Nazis. Les Juifs sont
déportés vers les camps d’extermination situés en Pologne, dont le tristement célèbre Auschwitz.
La Résistance
De nombreuses personnes tels que des prêtres, des villageois, etc. aident les Juifs en leur fournissant
des cachettes ou des faux papiers. Ces hommes et ces femmes sont appelés « Les Justes parmi les
Nations ».
De plus, des groupes de Résistance se développent afin de lutter notamment contre les arrestations
massives et les déportations. Ces groupes sabotent également des missions militaires allemandes.
Toutes les organisations résistantes (Armée secrète, Organisation de résistance de l’armée, etc.) sont
appelées « Les Forces françaises de l’intérieur » (FFI).
23
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
La France pendant
Aide – 5d -
L’Italie change de camp
Le 10 juin 1940, l’Italie se joint à l’Allemagne et déclare la guerre à la France. Les Italiens occupent
de 1940 à 1943 la zone Sud-est de la France.
Mais en 1943, lorsque les Alliés envahissent l’Italie, Mussolini est chassé et le pays rejoint les
Alliés. Les soldats italiens quittent alors cette zone pour rentrer au pays.
La fin de la guerre
La France est libérée des Allemands en août 1944 après le débarquement en Normandie.
La Seconde Guerre mondiale fut la plus grande guerre qu’ait connue l’humanité, puisqu’elle a
mobilisé plus de 60 pays et a été la cause de 62 millions de morts.
24
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
Les registres de langue
Approfondissement – 1 –
Au cours de ta lecture, tu as sans doute remarqué que certains mots ou expressions
appartenaient au langage familier. Cela permet à l’auteur de retranscrire avec plus de fidélité
les paroles des enfants. Les phrases ci-dessous proviennent d’Un sac de billes. Réécris-les dans
un langage plus soutenu.
1.
« Bon Dieu, murmure-t-il, t’as vachement du pot, ça fait chouette. » (p. 22)
..........................................................................................................................................................
2. « T’es tout con, toi, c’est la faute à Jo si il y a la guerre ?
– Parfaitement, faut les virer, les youds.» (p. 23)
..........................................................................................................................................................
3. « Par ici, dégrouille-toi ! » (p. 35)
..........................................................................................................................................................
4. « Je peux pas lui laisser, faut que j’y aille. » (p. 78)
..........................................................................................................................................................
5. « Et alors, c’est ma faute peut-être si elle me l’a fauché, la vieille ? T’avais qu’à aller le
rechercher, toi qui causes bien. » (p. 81)
..........................................................................................................................................................
6. Grouille-toi, je t’attends en bas, grouille. » (p. 128)
..........................................................................................................................................................
7. « D’où ils peuvent venir ces flingots ? » (p. 129)
..........................................................................................................................................................
Cite les trois registres de langue habituels :
..........................................
...........................................
25
..........................................
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
Les liens familiaux :
écrire une lettre à sa famille
Approfondissement – 2a -
A l’époque de ces événements, les gens n’avaient pas les moyens de communication que tu
connais aujourd’hui, comme Internet ou le téléphone portable. Aussi écrivaient-ils souvent
des lettres pour communiquer avec leur famille.
Lorsque Joseph et Maurice sont au cinéma, Joseph pense à ses parents et se dit : « … j’aurais
tant aimé leur faire savoir que tout se passait bien, que demain, cette nuit, même, nous serions
arrivés sains et saufs. » (p. 79)
Mets-toi dans la peau de Joseph et imagine qu’il écrive une lettre à ses parents pour leur
expliquer qu’il est bien arrivé à Menton avec Maurice. Tout d’abord, relis les pages 86
(« Quatre mois à Menton… ») à 91 (« … un peu d’argent ? »). Ensuite, complète la lettre cidessous à l’aide des indications que tu auras trouvées dans ces pages (Parfois, tu peux remplir
la lettre avec tes propres mots, sans recopier forcément mot à mot les phrases que tu trouves
dans les pages du livre).
Menton, juillet 1941
Chère Maman, Cher papa,
Il y a quelques jours, nous sommes arrivés à ________________________ où nous avons retrouvé
_________________ et ________________. Le voyage fut long, mais nous avons réussi à franchir
la ________________________________________________. Au cours de notre trajet, nous avons
été aidés par des gens très gentils comme un __________________ qui nous a pris sous son aile
pour que nous ne soyons pas capturés par les soldats allemands dans le train.
Henri et Albert vont bien et leur salon de coiffure est assez beau. Ils travaillent toute la journée. Ils
ont été heureux de nous retrouver et n’ont pas manqué de nous offrir de la ___________________
____________, du __________________ et du ___________________________ dès notre arrivée.
Nous avons enfin pu poser nos _______________________ et prendre un bon ______________.
26
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
Les liens familiaux – écrire une
lettre à sa famille
Approfondissement – 2b –
Ici, tout le monde connaît Henri et Albert. Les deux frangins se débrouillent vraiment bien pour
obtenir de bonnes choses à manger. Le soir de notre arrivée, nous avons______________________
______________________ et j’étais tellement fatigué que je me suis endormi sur la table. J’ai
dormi _________________________ d’un coup !!!
Désormais, plus ___________________, nos journées sont bien différentes d’avant. Nous nous
levons à __________________________ et nous partons faire ____________________________
______________________________. Ensuite, nous faisons les courses pour le dîner. L’après-midi,
nous partons _____________________________________________. Le soir, nous____________
_______________________ et régulièrement nous rangeons l’appartement.
En tout cas, tout va bien pour nous, nous sommes heureux et Maurice et moi allons sans doute
chercher _______________________________ pour aider Henri et Albert à payer la nourriture.
Maurice, Henri et Albert vous embrassent bien fort. Je pense bien à vous et j’espère que tout va
bien pour vous à Paris.
__________________
27
Prénom : __________________
Nom :_____________________
Classe : ___________________
L’antisémitisme
Approfondissement – 3a –
Dans l’œuvre Un sac de billes, il est question d’antisémitisme. Il s’agit d’une attitude d’hostilité à
l’égard des Juifs. Il peut s’agit soit d’une aversion individuelle, soit de persécutions idéologiques.
Durant la Seconde Guerre mondiale, l’antisémitisme est arrivé au plus haut point avec le génocide
nazi de plus de 5 millions de Juifs, ce qui équivaut au tiers de la population juive du monde. Pour
les différencier visuellement, il fut décidé de les affubler d’une étoile jaune, en Allemagne et en
Europe occupée comme tu peux le voir sur la première de couverture.
On peut distinguer des formes d’hostilité et de persécutions qui s’adressent à la religion juive ainsi
qu’aux individus la pratiquant. Dans ce cas, on parle d’antijudaïsme. Les hostilités et les persécutions peuvent s’adresser à un groupe distingué comme une « race ». Cette idéologie raciste vise les
Juifs comme un groupe différent au sein de la société, les Juifs ayant une mentalité, une culture et
une religion diverses de celles des autres populations.


Les mots soulignés dans le texte ci-dessus ont une connotation violente. Le vocabulaire
relatif à la guerre est donc très agressif. Relie chaque mot suivant à sa propre définition :
Aversion
□
□
Racisme
□
□
Persécution
□
□
Génocide
Extermination
□
□
□
□
Hostilité
□
□
Xénophobie
□
□
Action d’opprimer par des mesures tyranniques et
cruelles
Action de massacrer, de faire périr entièrement ou
en grand nombre
Hostilité envers les étrangers
Sentiment d’opposition
Attitude d’hostilité systématique à l’égard d’une
catégorie déterminée de personnes
Extermination systématique d’un groupe humain,
national, ethnique ou religieux
Répugnance extrême, répulsion
Plusieurs mots commencent par le préfixe « anti ». Essaie de donner une définition des
termes suivants. Utilise un dictionnaire si tu rencontres des difficultés.
a.
antisocial :......................................................................................................................
b.
antinazi : ........................................................................................................................
c.
antiaméricain :................................................................................................................
d.
antigrève : ......................................................................................................................
e.
antipatriotique : ..............................................................................................................
f.
antiétatique :...................................................................................................................
28
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
L’étoile juive
La mère de Maurice et de Joseph doit coudre une étoile jaune au revers de leur veston avant leur
départ pour l’école. Il s’agit de l’étoile de David ou le « Maguen David », bouclier de David,
symbole du judaïsme. Elle est composée de deux triangles, l’un dirigé vers le haut, l’autre vers le
bas.
Si au Moyen Age, en France, en Espagne et en Italie, la loi obligeait les Juifs à porter sur la poitrine
la « rouelle », un rond jaune, au XXème siècle, le symbole change. En effet, dès 1939, les nazis
occupent la Pologne et obligent tous les Juifs à porter sur la manche droite de leur vêtement un
brassard sur lequel est cousue la fameuse étoile. Tous le Juifs qui transgressent cette obligation sont
punis de prison.
A Cracovie, en janvier 1941, le dernier wagon du tramway est le seul autorisé aux Juifs. La pancarte
« FUR JUDEN » le démontre. Les personnes qui montent portent le brassard au bras droit.
29
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
L’étoile juive
Approfondissement – 3c –
En Allemagne, dès 1941, les Juifs sont obligés de porter, sur le côté gauche de la poitrine, l’étoile
jaune aux contours noirs, avec l’inscription « Jude ».
En France, le port de l’étoile est organisé par Hellmuth Knochen, le concepteur de l’extermination
des Juifs dans ce pays. Dès l’âge de six ans révolus, s’ils paraissent en public, les Juifs sont obligés
de la porter. Il s’agit de la même étoile qu’en Allemagne, mais avec l’inscription « Juif » en
français. Elle doit être cousue sur le côté gauche de la poitrine, tout comme celle qui figure sur la
veste de Maurice et de Joseph.
Pourquoi, d’après toi, les Juifs doivent-ils porter l’étoile ?
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
Pourquoi l’étoile est-elle jaune ?
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
30
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
L’étoile juive
Approfondissement – 3d –
Face au port de l’étoile jaune, différentes sont les réactions des personnages. Relève en
quelques mots les émotions, les sentiments ou les attitudes éprouvés par les individus cités. La
relecture du chapitre III pourra t’aider.
▪ La mère de Maurice et Joseph :
…………………………………………………………………………………………………………
▪ Le père de Maurice et Joseph :
…………………………………………………………………………………………………………
▪ Maurice :
…………………………………………………………………………………………………………
▪ Joseph :
…………………………………………………………………………………………………………
▪ Zérati :
…………………………………………………………………………………………………………
▪ Les camarades de Maurice et Joseph :
………………………………………………………………………………………………………..
▪ Le Père Boulier à l’égard de Joseph:
………………………………………………………………………………………………………..
Joseph enfant se demande à plusieurs reprises ce qu’est un Juif, sans pouvoir y répondre :
« Juif. Qu’est-ce que ça veut dire d’abord ? C’est quoi un Juif ? » (p. 23). Il interroge aussi
son père qui lui répond : « Eh bien, ça m’embête un peu de te le dire, Joseph, mais au fond, je
ne sais pas très bien » (p. 34). Ce n’est qu’adulte qu’il parvient à en donner une explication (p.
247) :
Je vous dirai maintenant ce que signifie pour moi être Juif, en France ou ailleurs, au vingtième siècle. Je
pense que c’est être l’héritier d’une tradition religieuse qui remonte à Abraham, père des grandes religions
monothéistes, à Moïse, le prophète des prophètes, le seul homme qui ait rencontré Dieu, qui l’ait entendu.
Que penses-tu de cette réponse ?
..........................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................
31
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
Affiche de la
2ème Guerre mondiale
Voici une affiche du graphiste Wiart. Regarde-la attentivement1.
1
Note pour l’enseignant : il est nécessaire que l’élève reçoive cette fiche en couleur
32
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
Affiche de la
2ème Guerre mondiale
1. Indique le titre de l’affiche. Quels sont les mots principaux ? Pourquoi ? Analyse-le d’un point
de vue grammatical. Que constates-tu ?
....................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................
2. Décris l’affiche (situation, action, arrière-plan) :
....................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................
3. Qui sont les personnages ? Comment sont-ils représentés ? Décris-les.
....................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................
4. Quels sont les objets qu’ils ont respectivement et que symbolisent-ils ?
....................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................
5. D’où vient la lumière ? Pourquoi ?
....................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................
6. Que cherche à montrer cette affiche d’après toi ?
....................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................
33
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
Affiche de
la 2ème Guerre mondiale
Approfondissement – 4c –
7. Joseph décrit une affiche de la rue Marcadet :
Dessus, on voyait une araignée qui rampait sur le globe terrestre, une grosse mygale velue avec une tête
d’homme, une sale gueule avec des yeux fendus, des oreilles en chou-fleur, une bouche lippue et un nez
terrible en lame de cimeterre. En bas c’était écrit quelque chose du genre : « Le Juif cherchant à
posséder le monde. » (p. 23-24)
Compare physiquement le personnage de l’affiche décrite par Joseph et l’homme en noir de
l’affiche de Wiart ? Que constates-tu ?
....................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................
8. Joseph est Juif. Comment est-il physiquement ? Représente-t-il le personnage décrit dans les
deux affiches ? Aide-toi de la page 24.
....................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................
34
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
Deux regards : l’enfant et l’adulte
Un sac de billes, c’est l’histoire d’un adulte qui raconte des moments difficiles de son enfance.
Ainsi as-tu peut-être remarqué que, pour retranscrire les paroles de Joseph enfant, le
narrateur utilise souvent le discours familier (voir fiche d’approfondissement 1). Le narrateur
commente également certains passages de son enfance, ce qui montre qu’il a un regard
différent de celui de l’enfant.
Tu peux trouver dans le livre deux types de regards : celui de l’enfant (en 1941) et celui de
l’adulte (en 1973), donc deux types de « je ».
Précise à côté des parties de textes ci-dessous si c’est l’enfant qui parle ou le narrateur adulte.
Au besoin, relis le passage pour en déterminer le contexte.
PARTIES DE TEXTE
REPONSES
1. « Quant à mes parents, ils étaient restés en haut. J’ai su plus tard, lorsque
tout fut fini, que mon père était resté debout, se balançant doucement, les
yeux fermés, berçant une douleur immémoriale. » (p. 35)
…………………….
2. « C’en était fait de l’enfance. » (p. 35)
…………………….
3. « Je rouvre les yeux brusquement et ma main n’a pas besoin de tâter la
place à côté de moi : je sais déjà que mon frère n’est plus là. » (p. 61)
…………………….
4. « Cet argent qu’il [Maurice] a gagné, au péril de sa vie même, et qui va
nous permettre de continuer la route, l’argent que vient de me tendre un
enfant épuisé. » (p. 65)
…………………….
5. « Un court instant, perdus dans ce cinéma marseillais, nous revîmes notre
quartier et cela me rappela brusquement que je n’avais presque pas pensé
à papa ni à maman depuis notre départ. » (p. 79)
…………………….
35
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
Deux regards : l’enfant et l’adulte
PARTIES DE TEXTE
REPONSES
6. « J’en ai vu des films depuis ce temps, de très laids, de très beaux, des
ridicules, des émouvants, mais je n’ai jamais retrouvé cette sensation
d’émerveillement que j’éprouvai ce matin-là. » (p. 80)
…………………….
7. « Nous étions bien reposés mais j’avais une faim de loup... » (p. 80)
…………………….
8. « Mon cœur s’arrête de battre. J’aurais dû me douter que ces deux salauds
n’allaient pas laisser les choses en suspens, moi qui étais si fier de leur
avoir raconté des salades ! » (p. 84)
…………………….
9. « J’étais jeune, très jeune, mais je crois que même plus jeune que je ne
l’étais, j’aurais compris que ces deux vieux se regardaient comme des gens
qui ont vécu ensemble toute leur vie et qui savent que l’on va les séparer et
que sans doute ils feront seuls, chacun de leur côté, le bout de chemin qui
reste à faire. » (p. 156)
…………………….
10. « Je commence à la décrire, je prends la Canebière pour modèle : les cafés,
les cinémas, les grands magasins, dix ans plus tard je me rendrai compte
que j’ai réinventé la rue d’Isly avec plus de précision que si j’y avais
…………………….
vécu. » (p. 165)
11. « Dans l’obscurité j’enfile ma chemise. Merde, c’est à l’envers, évidemment. Je sens Maurice près de moi qui racle des semelles sur le sol. »
(p. 185)
…………………….
12. « Je me vois dans la vitrine avec ma musette. C’est vrai, j’ai grandi. » (p.
229)
…………………….
36
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
Le mensonge
Le Père Boulier avait donné des cours de morale à Joseph en lui disant : « On ne doit jamais
mentir ». « Un menteur n’est jamais cru ». Toutefois, Maurice et Joseph sont contraints
d’affronter diverses péripéties au cours de leur voyage et on remarque qu’ils doivent faire
preuve d’une certaine force de caractère et de fermeté face à chaque situation difficile. C’est
pourquoi, ils mentent à plusieurs reprises.
Parmi les différents extraits qui te sont proposés, indique si les enfants utilisent le mensonge à
des fins négatives (pour faire une bêtise par exemple) ou à des fins positives (pour de bonnes
raisons). Note « positif » ou « négatif » dans la colonne à remplir. Au besoin, relis le passage
pour en déterminer le contexte.
TYPE DE
EXTRAITS
MENSONGE
1. « Je voudrais des cigarettes à l’eucalyptus, mon grand-père est asthmatique. » (p. 29)
…………………….
2. « Si, on va les rejoindre là-bas, ils sont malades. Enfin ma mère est
malade. » (p. 38)
…………………….
3. Deux gendarmes questionnent Joseph : « Tu as des papiers ? » « Non, c’est
papa qui les a » « Où il est ton père ? » « Là-bas, il s’occupe des valises »
« Tu habites où ? » « A Marseille » « Quelle adresse ? » « La Canebière, audessus du cinéma. » (p. 83)
…………………….
4. Un S.S. et un interprète questionnent Maurice et Joseph : « Et vous êtes
Juifs ? » « Non, on est pas Juifs, on est d’Algérie. Si vous voulez je peux
vous raconter. » […] « Et vous êtes catholiques ? » « Bien sûr. » « Vous
avez été baptisé alors ? » « Oui. On a aussi fait notre communion. » (p. 159) …………………….
5. Il s’agit d’un dialogue entre
Joseph : « Vous partez en
Compagnons de France. » «
très loin, on doit changer à
Moulins. » (p. 189)
l’interprète de l’hôtel Excelsior et Maurice et
voyage ? » « Oui, dans un autre centre des
Très bien. Où ça ? » « A Roanne. Mais c’est
Marseille, Clermont-Ferrand, Saint-Etienne et
…………………….
Quel type de mensonge prévaut ? Justifie ton choix.
…………………………………………………………………………………………………………
37
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
Les héros et leurs relations
Dans Un sac de billes, Joseph et Maurice rencontrent de nombreuses personnes qui, pour la
plupart, leur viennent en aide ou leur causent des ennuis. Voici le moment de tester tes
connaissances sur ces personnages secondaires.
1. Replace les différents personnages dans la bonne colonne. Les pages où tu peux retrouver
ces personnages te sont indiquées entre parenthèses.
Le prêtre (p. 44) – Raymond, le jeune passeur (p. 51) – Marcello et les soldats italiens (p. 114) –
Virgilio (p. 102) – Zérati (p. 22) – Jean Masso (p. 139) – Le médecin (p. 161) – L’infirmière
qui soigne Joseph (p. 171) – Mgr Remond (p. 177) – Les SS (p. 13) – Subinagui (p. 135) –
Ambroise Mancelier (p. 200) – La commerçante de Montluçon (p. 192) – Ferdinand (p. 147)
Personnages qui viennent
en aide aux deux frères
Personnages qui causent
des ennuis aux deux frères
ou qui sont contre les Juifs
Autres personnages
secondaires
2. Que fait exactement le prêtre lorsqu’il rencontre les deux garçons ?
..........................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................
38
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
La guerre en chanson
Durant la Seconde Guerre mondiale, de nombreuses chansons, poèmes et autres textes ont été
écrits en l’honneur des Résistants. En voici une ci-dessous, écrite en 1944 qui parle de la
bravoure des Résistants français face à l’occupant allemand.
Joseph et sa famille ont été aidés plusieurs fois par des Résistants pour ne pas se faire
capturer par les Allemands. Ces Résistants sont surnommés « les maquis », en référence aux
forêts touffues dans lesquelles ils allaient se cacher pour fuir l’ennemi.
Ce sont ce ux du m aquis, ce ux de la R ésist ance
Paroles de M. Van MOPPES
Ligne mélodique de F. CHAGRIN
Arrangements de P. SALVY
Ils se sont enfuis dans la nuit
Pour ne pas aller en Allemagne.
Quittant leurs parents, leurs amis,
Se cachant dans la montagne,
Et pour mieux servir le pays
Ils ont pris Le Maquis.
Souffrant et luttant jour et nuit
Nos amis du Maquis.
(au Refrain)
Dès le jour du débarquement
Dès l’aurore de la victoire,
Ils ont frappé les Allemands
En plein jour, en pleine gloire
Se joignant à tous leurs amis
Nos amis du Maquis.
REFRAIN
Ce sont ceux du Maquis
Ceux de la Résistance
Combattant pour la France.
Bravant le froid, bravant la faim
Défiant l’horrible esclavage,
Bravant Laval, bravant ses chiens
Sans jamais perdre courage.
Jeunesse du Pays.
DERNIER REFRAIN
Ce sont les F.F.I.
C’est l’armée de la France.
Contre nazis et miliciens
Sans discours et sans bravades
Se battant dur, se battant bien
Des forêts aux barricades
Jeunesse du Pays.
Ils ont bravé tous les périls
Dans leur âpre lutte secrète
Sans souliers, sans pain, sans fusil
Descendant de leur retraite
39
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
La guerre en chanson
1. Quelles paroles de cette chanson pourraient raconter l’histoire de Joseph et Maurice ?
Souligne-les en couleur.
2. A ton tour, imagine une petite chanson avec un couplet
(4 lignes) et un refrain (4 lignes) qui pourrait raconter
l’histoire de Joseph et de Maurice. Seule contrainte :
utilise des rimes plates.
COUPLET
........................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................
REFRAIN
........................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................
40
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
A ton tour de jouer !
Fiche d’autoévaluation – 1a –
Les personnages secondaires
1. Mets une croix dans la réponse correcte :
a. Qu’échange Zérati avec Joseph ?
 un sac de billes contre son étoile jaune
 un sac de billes contre sa musette
 un sac de billes contre son béret
b. Quel personnage ment pour sauver les enfants ?
 Raymond, le jeune passeur
 Virgilio
 Le prêtre
c. Quel personnage fabrique de faux certificats de communion pour sauver les enfants ?
 Mgr Remond
 Jean Masso
 Ambroise Mancelier
a. Qui est le personnage tant admiré par Ambroise Mancelier ?
 Le Général de Gaulle
 Le Maréchal Pétain
 Hitler
b. Qui est juif ?
 Zérati
 La commerçante de Montluçon
 Ferdinand
Ton score : ………. / 5 pts
41
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
Fiche d’autoévaluation – 1b –
2. Remets les événements suivants dans l’ordre chronologique en les numérotant :
Maurice ment à un gendarme
en lui expliquant que son père
est propriétaire d’un cinéma à Marseille
Joseph apprend que son père est mort
Les enfants quittent Paris
M. Joffo raconte tous les soirs
des histoires aux enfants
Joseph et Maurice franchissent
la ligne de démarcation
Les enfants vont à Golfe-Juan, dans un camp
appelé « Moisson Nouvelle »
Maurice, Joseph et Ferdinand sont arrêtés
et interrogés par les S.S.
Joseph travaille comme coursier
pour Monsieur Mancellier
Avec l’aide d’un prêtre, les deux frères
évitent une arrestation
de la part des soldats allemands.
Ton score : …….. / 9 pts
Ton score total : …….. / 14 points
Si tu as plus de 12 points, tu as atteint le niveau : lecteur d’or ! Tu as retenu de nombreuses
informations après ta lecture. Tu as pris le temps de bien lire ! Félicitations !
Si tu as entre 7 et 12 points, tu as atteint le niveau : lecteur d’argent ! Ce n’est pas si mal, mais tu
dois lire avec plus d’attention !
Si tu as moins de 7 points, tu as atteint le niveau : lecteur de chocolat ! Tu es trop gourmand ! Tu
as dévoré le livre en oubliant quelques détails. Dommage !
42
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
Fiche d’autoévaluation – 1c –
3. Voici venu le temps de la réflexion…
a. Penses-tu que la mère de Maurice et de Joseph ait été irresponsable en laissant partir ses
enfants avec cinquante francs en poche ? Explique ta réponse.
...............................................................................................................................................
...............................................................................................................................................
...............................................................................................................................................
...............................................................................................................................................
b. Crois-tu que le prêtre rencontré dans le train savait que Maurice et Joseph étaient Juifs ?
Explique ta réponse.
...............................................................................................................................................
...............................................................................................................................................
...............................................................................................................................................
...............................................................................................................................................
c. Pourquoi Joseph a-t-il échangé son étoile contre un sac de billes ? Signifie-t-il renoncer à
être Juif ? Explique ta réponse.
...............................................................................................................................................
...............................................................................................................................................
...............................................................................................................................................
...............................................................................................................................................
d. Comment peux-tu qualifier la relation entre Maurice et Joseph ? Donnes-en deux adjectifs.
...............................................................................................................................................
...............................................................................................................................................
...............................................................................................................................................
...............................................................................................................................................
Discute de tes réponses avec ton enseignant !
43
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
Au-delà du livre
Fiche de prolongement – 1a –
Après le succès de Un sac de billes, Joseph Joffo commence à écrire d’autres ouvrages,
principalement des romans. Nous te proposons d’autres récits du même auteur :
-
« Anna et son orchestre », 1975, raconte l’histoire de sa mère et reçoit le premier Prix RTL
Grand Public
-
« Baby-foot », 1977, est la suite de «Un sac de billes »
-
« La Vieille Dame de Djerba », 1979
-
« Tendre Eté », 1981, mêle le réel à l’imaginaire
-
« Simon et l’enfant », 1985, raconte l’histoire, se déroulant en 1942, d’un garçon de dix ans
vivant avec sa mère et cohabitant avec un monsieur qui n’est pas son père et qu’il déteste,
notamment parce que le garçon est chrétien, tandis que le monsieur est Juif. Il deviendront
pourtant père et fils dans des circonstances bouleversantes.
-
« Abraham Lévy, curé de campagne », 1988
-
« La Jeune Fille au pair », 1993
Et trois contes pour enfants :
-
« Le Fruit aux mille saveurs »
-
« La Carpe »
-
« Le Rouge-gorge ».
44
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
Au-delà du livre
Fiche de prolongement – 1b –
▪ D’autres écrivains ont aussi traité le thème de la guerre :
ARNOTHY, Christine, « J'ai 15 ans et je ne veux pas mourir » (en Hongrie, une famille se cache dans une
cave pour échapper aux Allemands, puis aux Russes)
BIGOT, R., « Une si petite flamme », (Héléna enquête sur ses parents disparus en déportation)
BRISOU-PELLEN, Evelyne, « Un si terrible secret » (un secret qui remonte aux années terribles de
l'Occupation)
BURKO-FALCMAN, Berthe, « L'Enfant caché » (Esther, enfant juive cachée durant toute la guerre, doit
réapprendre à vivre normalement)
CORAN, Pierre, « La Nuit des Pélicans » (1944 : des écoliers veulent entrer en Résistance)
COUE, Jean, « L'Harmonica rouge » (le héros est né en 1945 d'une femme française et d'un soldat
allemand)
DAENINCKX, Didier, « La mort n'oublie personne » (1944 : résistance, déportation et torture)
ERBEN, Eva, « Oubliée » (une mère israélienne raconte son enfance de petite fille juive en Tchécoslovaque
pendant la 2ème guerre mondiale)
FRANK, Anne , « Journal » (une fillette juive, se cachant avec sa famille dans un grenier, tient un journal
intime)
FILIPOVIC, Zlata, « Le journal de Zlata » (Saraievo, 1992 : une jeune fille raconte à Mimy, son journal
intime, sa vision de la guerre.
GOLD, Alison Leslie, « Mon amie, Anne Frank » (témoignage sur Anne Frank et sa famille)
HATANO, Isoko et Ichiro, « L'enfant d'Hiroshima » (au Japon en guerre : correspondance entre un enfant
et sa mère)
HOLSTEIN, Denise, « Je ne vous oublierai jamais, mes enfants d'Auschwitz » (souvenir d'une rescapée
qui accompagnait des enfants jamais revenus)
JARDIN, Pascal, « La guerre à neuf ans » (un enfant dans la 2e guerre mondiale)
UHLMAN, Fred, « L'ami retrouvé » (en Allemagne, une amitié entre un jeune juif et un non-juif
troublée par les lois anti-juives)
45
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
Au-delà du livre
Fiche de prolongement – 1c –
▪ Il existe également des BD sur ce même sujet:
BOUTON, Alain, « Vercors : le combat des Résistants » (le maquis du Vercors)
SPIEGELMAN, Art , « Maüs » (2 volumes) (Un dessinateur juif new-yorkais fait témoigner son père,
rescapé d'Auschwitz.)
▪ Quatre films sur des enfants durant la Deuxième Guerre mondiale te sont suggérés. En voici
un bref résumé :
1. « Au revoir les Enfants » film de Louis Malle
Il s’agit d’une histoire autobiographique racontée par le réalisateur, Louis Malle, ancien élève du
petit collège Sainte-Thérèse en région parisienne. Dans ce film, il relate une amitié naissante puis
brisée par l’arrestation d’un des enfants juifs par la Gestapo.
2. « La vie est belle » film de Roberto Benigni
1938: Le protagoniste est Guido, un personnage plein de gaieté et de vitalité. Il décide de quitter la
campagne toscane afin de trouver le bonheur en ville. Malgré les soucis de l'administration fasciste,
Guido songe à ouvrir une librairie. Il s’éprend d'une maîtresse d'école, appelée Dora et va inventer
toutes sortes de rencontres fortuites dans le but de la séduire. Il finit par conquérir la jeune femme
qu’il enlève le jour de ses fiançailles. Cinq ans plus tard, Guido et Dora ont un fils, Giosuè. Cependant, les lois raciales sont entrées en vigueur en Italie. Guido est juif. Un jour, Dora rentre à la
maison et ne trouve ni son fils, ni son mari, car ils ont été déportés. Par amour, Dora monte volontairement dans le train qui les emmène en déportation. A l'intérieur du camp de concentration,
Guido souhaite sauver son enfant de l'enfer et pour ne pas le perturber, y présente la vie comme une
chasse aux trésors.
3. « Hope and glory » film de John Boorman
Un enfant de sept ans vit avec sa famille à Londres, durant la Seconde Guerre Mondiale, sous les
bombardements allemands. Face à la menace, ils partent vivre chez le grand-père à la campagne.
4. « Monsieur Batignole » film de Gérard Jugnot
Cette histoire se déroule à Paris, en juillet 1942, sous l'occupation allemande. Edmond Batignole,
charcutier de son état, essaie de survivre, comme la grande majorité des gens. Il compose ainsi avec
sa mauvaise conscience, conforté dans ses principes par son entourage, jusqu'à ce que la réalité
s’empare de lui, sous les traits de Simon, un jeune enfant juif persécuté, qu’il va tenter de sauver.
46
Prénom : __________________
Nom : ____________________
Classe : ___________________
CORRIGE
Fiches d’approfondissement
Approfondissement -1- : Les registres de langue
Réécris ces phrases dans un langage plus soutenu
1.
« Bon Dieu, murmure-t-il, t’as vachement du pot, ça fait chouette. » (p. 22)
Bon Dieu, murmure-t-il, tu as vraiment de la chance, cela te va bien.
2. « T’es tout con, toi, c’est la faute à Jo si il y a la guerre ?
– Parfaitement, faut les virer, les youds.» (p. 23)
- Tu ne comprends pas. Est-ce la faute de Joseph s’il y a la guerre ?
- Parfaitement, il faut faire partir les Juifs.
3.
« Par ici, dégrouille-toi ! » (p. 35)
Par ici, dépêche-toi !
4.
« Je peux pas lui laisser, faut que j’y aille. » (p. 78)
Je ne peux pas le lui laisser, il faut que j’y aille.
5. « Et alors, c’est ma faute peut-être si elle me l’a fauché, la vieille ? T’avais qu’à aller le
rechercher, toi qui causes bien. » (p. 81)
Et alors, est-ce de ma faute si la dame âgée me l’a volé ? Tu aurais pu aller le rechercher,
toi qui parles bien.
6. Grouille-toi, je t’attends en bas, grouille. » (p. 128)
Dépêche-toi, je t’attends en bas.
7.
« D’où ils peuvent venir ces flingots ? » (p. 129)
D’où proviennent ces fusils ?
Cite les trois registres de langue habituels : familier, courant et soutenu
47
Approfondissement - 2a et 2b - : Les liens familiaux – écrire une lettre à sa famille
Complète la lettre ci-dessous ...
Menton, juillet 1941
Chère Maman, Cher papa,
Il y a quelques jours, nous sommes arrivés à Menton où nous avons retrouvés Henri et Albert. Le
voyage fut long, mais nous avons réussi à franchir la ligne de démarcation. Au cours de notre
trajet, nous avons été aidés par des gens très gentils comme un prêtre qui nous a pris sous son aile
pour que nous ne soyons pas capturés par les soldats allemands.
Henri et Albert vont bien et leur salon de coiffure est assez beau. Ils travaillent toute la journée. Ils
ont été heureux de nous retrouver et n’ont pas manqué de nous offrir de la limonade, du pain et du
chocolat dès notre arrivée. Nous avons enfin pu poser nos musettes et prendre un bon bain.
Ici, tout le monde connaît Henri et Albert. Les deux frangins se débrouillent vraiment bien pour
obtenir de bonnes choses à manger. Le soir de notre arrivée, nous avons fait un festin et j’étais
tellement fatigué que je me suis endormi sur la table. J’ai dormi dix-sept heures d’un coup !!!
Désormais, plus d’école, nos journées sont bien différentes d’avant. Nous nous levons à neuf
heures et nous partons faire une partie de ballon sur la plage. Ensuite, nous faisons les courses
pour le dîner. L’après-midi, nous partons à la découverte de la ville. Le soir, nous mettons la
table et régulièrement nous rangeons l’appartement.
En tout cas, tout va bien pour nous, nous sommes heureux et Maurice et moi allons sans doute
chercher un peu de travail pour aider Henri et Albert à payer la nourriture.
Maurice, Henri et Albert vous embrassent bien fort. Je pense bien à vous et j’espère que tout va
bien pour vous à Paris.
Joseph
Approfondissement - 3a à 3d - : L’antisémitisme
Relie chaque mot suivant à sa propre définition
Aversion
□
□
Racisme
□
□
Persécution
Génocide
Extermination
□
□
□
□
□
□
Hostilité
□
□
Xénophobie
□
□
Action d’opprimer par des mesures tyranniques et
cruelles
Action de massacrer, de faire périr entièrement ou
en grand nombre
Hostilité envers les étrangers
Sentiment d’opposition
Attitude d’hostilité systématique à l’égard d’une
catégorie déterminée de personnes
Extermination systématique d’un groupe humain,
national, ethnique ou religieux
Répugnance extrême, répulsion
48
Plusieurs mots commencent par le préfixe « anti ». Essaie de donner une définition des termes
suivants. Utilise un dictionnaire si tu rencontres des difficultés.
a.
b.
c.
d.
e.
f.
antisocial : qui s’oppose à l’organisation de la société – contraire au progrès social
antinazi : hostile au nazisme
antiaméricain : qui s’oppose aux Etats-Unis, à leur politique
antigrève : qui s’oppose à une grève
antipatriotique : contraire aux intérêts de la patrie
antiétatique : qui s’oppose au trop grand pouvoir de l’Etat
Pourquoi, d’après toi, les Juifs doivent-ils porter l’étoile ?
Ils doivent porter l’étoile juive de sorte qu’on puisse les reconnaître facilement. Au Moyen Age,
c’était pour éviter des unions entre juifs et Chrétiens.
Pourquoi l’étoile est-elle jaune ?
Le jaune symbolise la trahison. D’ailleurs, au Moyen Age, les Juifs étaient représentés en robe
jaune. Cette couleur est aussi liée au désordre, à la folie, à Lucifer (le diable) ainsi qu’aux
traîtres. Paradoxalement, le jaune correspond aux personnes trompées, alors qu’à l’origine il
représentait le trompeur.
Face au port de l’étoile jaune, différentes sont les réactions des personnages. Relève en
quelques mots les émotions, les sentiments ou les attitudes éprouvés par les individus cités.
▪ La mère et le père de Maurice et Joseph :
La mère esquisse un sourire, dénotant son anxiété. Elle reste pensive. Le père est aussi très
inquiet, car il sait ce que signifie le port de l’étoile.
▪ Maurice :
Il aime l’étoile, car elle ressemble à une médaille, mais il sait pertinemment les réactions
agressives qu’elle pourra susciter.
▪ Joseph :
Il est préoccupé et a peur du regard des autres camarades. Il éprouve aussi de la gêne. Il est
conscient que sa liberté est considérablement limitée avec le port de l’étoile.
▪ Zérati :
Il considère l’étoile comme une décoration, comme un acte héroïque. Il échange le sac de billes
contre l’étoile juive afin que ses camarades traitent mieux Joseph.
▪ Les camarades de Maurice et Joseph :
Ils les considèrent comme des criminels et les accusent d’être responsables de la guerre. Ils ont
des préjugés sur les Juifs. Le racisme se déchaîne ainsi sur Maurice et Joseph.
▪ Le Père Boulier à l’égard de Joseph :
Il ignore totalement Joseph et éprouve de l’indifférence.
Joseph enfant se demande à plusieurs reprises ce qu’est un Juif … Ce n’est qu’adulte qu’il
parvient à en donner une explication (p. 247) :
Que penses-tu de la réponse du père de Joseph ? Libre réponse de l’élève.
49
Approfondissement - 4b - : Affiche de la 2e guerre mondiale
1. Indique le titre de l’affiche :
Le titre « LE REVEIL DU PEUPLE » est noyé dans un texte : « En 1941 comme en 1936, LE REVEIL
DU PEUPLE vous éclairera sur les agissements des réels ennemis de la France ». Les mots
principaux sont : « LE REVEIL DU PEUPLE », car ils sont écrits en majuscule. Ce sont donc des
mots-clés que l’auteur a voulu mettre en évidence. En outre, d’un point de vue grammatical, ils
représentent à la fois une phrase nominale si on la regarde comme titre uniquement, ainsi que le
sujet grammatical de la suite de la phrase.
2. Décris l’affiche (situation, action, arrière-plan) :
L’affiche représente deux hommes : celui de gauche, musclé, semble surgir en tendant vigoureusement une torche en direction de l’homme à droite, de forte corpulence, qui paraît surpris.
L’arrière-plan est figuré d’un fond rouge.
3. Qui sont les personnages ? Comment sont-ils représentés ? Décris-les.
Le personnage de gauche est un homme blond, à torse nu, représenté de profil. Il incarne
probablement le type aryen, c’est-à-dire la « race pure » d’après les doctrines racistes d’inspiration nazie. Affolé, il redoute certainement « un » danger. Par contre, l’homme situé à droite,
les yeux écarquillés et le nez aquilin, semble surpris d’avoir été repéré. Il est habillé en noir,
porte un chapeau melon, ainsi qu’un poignard dans sa main droite. Il est la caricature d’un Juif.
4. Quels sont les objets qu’ils ont respectivement et que symbolisent-ils ?
L’homme blond porte une torche afin de mettre en lumière la vérité sur les réels ennemis de la
France, c’est-à-dire les Juifs. D’ailleurs, la lumière met en évidence les mots du titre : « LE
REVEIL DU PEUPLE » afin que ce dernier prenne conscience du « danger qui règne ». Le Juif, au
contraire, tient un poignard sanglant symbolisant la violence ; c’est pourquoi, le mot « guerre »
est mis en valeur par une tache de sang. Les deux personnages s’opposent donc physiquement
ainsi que par rapport aux valeurs véhiculées.
5. D’où vient la lumière ? Pourquoi ?
La source de lumière vient de la gauche, pour éclairer le visage surpris du Juif.
6. Que cherche à montrer cette affiche d’après toi ?
Il s’agit d’une affiche de propagande antisémite. Elle souhaite montrer les dangers qu’engendrent les Juifs, vus comme de réels ennemis.
7. Joseph décrit une affiche de la rue Marcadet :
« Dessus, on voyait une araignée qui rampait sur le globe terrestre, une grosse mygale velue avec
une tête d’homme, une sale gueule avec des yeux fendus, des oreilles en chou-fleur, une bouche
lippue et un nez terrible en lame de cimeterre. En bas c’était écrit quelque chose du genre : « Le
Juif cherchant à posséder le monde » ». (p. 23-24)
50
Compare physiquement le personnage de l’affiche décrite par Joseph et l’homme en noir de
l’affiche de Wiart ? Que constates-tu ?
Dans l’affiche dépeinte par Joseph, le Juif est comparé à un monstre, mi-mygale, mi-homme,
dont la tête est atrocement décrite et inspire le danger. Le personnage de l’affiche de Wiart est
aussi représenté comme un personnage dangereux, car il tient un poignard à la main. Les deux
Juifs symbolisent donc la menace.
8. Joseph est Juif. Comment est-il physiquement ? Représente-t-il le personnage décrit dans
les deux affiches ? Aide-toi de la page 24.
Les personnages sont très peu décrits physiquement. Toutefois, Joseph semble être blond avec les
yeux bleus. Il s’avère être à l’opposé des descriptions faites dans les deux affiches, donc un
enfant comme tous les autres.
Approfondissement - 5a et 5b : Deux regards : l’enfant et l’adulte
Précise à côté des parties de textes ci-dessous si c’est l’enfant qui parle ou le narrateur adulte.
PARTIES DE TEXTE
1. « Quant à mes parents, ils étaient restés en haut. J’ai su plus tard, lorsque
tout fut fini, que mon père était resté debout, se balançant doucement, les
yeux fermés, berçant une douleur immémoriale. » (p. 35)
2. « C’en était fait de l’enfance. » (p. 35)
REPONSES
L’enfant
Le narrateur adulte
3. « Je rouvre les yeux brusquement et ma main n’a pas besoin de tâter la
place à côté de moi : je sais déjà que mon frère n’est plus là. » (p. 61)
L’enfant
4. « Cet argent qu’il [Maurice] a gagné, au péril de sa vie même, et qui va
nous permettre de continuer la route, l’argent que vient de me tendre un
enfant épuisé. » (p. 65)
Le narrateur adulte
5. « Un court instant, perdus dans ce cinéma marseillais, nous revîmes notre
quartier et cela me rappela brusquement que je n’avais presque pas pensé à
papa ni à maman depuis notre départ. » (p. 79)
L’enfant
6. « J’en ai vu des films depuis ce temps, de très laids, de très beaux, des
ridicules, des émouvants, mais je n’ai jamais retrouvé cette sensation
d’émerveillement que j’éprouvai ce matin-là. » (p. 80)
Le narrateur adulte
7. « Nous étions bien reposés mais j’avais une faim de loup... » (p. 80)
L’enfant
8. « Mon cœur s’arrête de battre. J’aurais dû me douter que ces deux salauds
n’allaient pas laisser les choses en suspens, moi qui étais si fier de leur
avoir raconté des salades ! » (p. 84)
L’enfant
51
9. « J’étais jeune, très jeune, mais je crois que même plus jeune que je ne
l’étais, j’aurais compris que ces deux vieux se regardaient comme des gens
qui ont vécu ensemble toute leur vie et qui savent que l’on va les séparer et
que sans doute ils feront seuls, chacun de leur côté, le bout de chemin qui
reste à faire. » (p. 156)
Le narrateur adulte
10. « Je commence à la décrire, je prends la Canebière pour modèle : les
cafés, les cinémas, les grands magasins, dix ans plus tard je me rendrai
compte que j’ai réinventé la rue d’Isly avec plus de précision que si j’y
avais vécu. » (p. 165)
Le narrateur adulte
11. « Dans l’obscurité j’enfile ma chemise. Merde, c’est à l’envers, évidemment. Je sens Maurice près de moi qui racle des semelles sur le sol. »
(p. 185)
L’enfant
12. « Je me vois dans la vitrine avec ma musette. C’est vrai, j’ai grandi. » (p.
229)
L’enfant
Approfondissement - 6 - : Le mensonge
... Indique si le mensonge est utilisé à des fins positives ou négatives.
TYPE DE
EXTRAITS
MENSONGE
1. « Je voudrais des cigarettes à l’eucalyptus, mon grand-père est asthmatique » (p. 29)
négatif
2. « Si, on va les rejoindre là-bas, ils sont malades. Enfin ma mère est
malade. » (p.38)
positif
3. Deux gendarmes questionnent Joseph : « Tu as des papiers ? » « Non, c’est
papa qui les a » « Où il est ton père ? » « Là-bas, il s’occupe des valises »
« Tu habites où ? » « A Marseille » « Quelle adresse ? » « La Canebière,
au-dessus du cinéma ». (p.83)
positif
4. Un S.S. et un interprète questionnent Maurice et Joseph : « Et vous êtes
Juifs. » « Non, on est pas Juifs, on est d’Algérie. Si vous voulez je peux
vous raconter. » […] « Et vous êtes catholiques ? » « Bien sûr. » « Vous
avez été baptisé alors ? » « Oui. On a aussi fait notre communion. » (p.
159)
positif
5. Il s’agit d’un dialogue entre l’interprète de l’hôtel Excelsior et Maurice et
Joseph : « Vous partez en voyage ? » « Oui, dans un autre centre des
Compagnons de France. » « Très bien. Où ça ? » « A Roanne. Mais c’est
très loin, on doit changer à Marseille, Clermont-Ferrand, Saint-Etienne et
Moulins. » (p.189)
positif
Quel type de mensonge prévaut ? Justifie ton choix.
C’est le mensonge à des fins positives, car Maurice et Joseph mentent pour sauver leur peau et
donc par instinct de survie, sans quoi, ils risquent d’être tués. Ils le font avec beaucoup de zèle.
52
Approfondissement - 7 - : Les héros et leurs relations
1. Replace les différents personnages dans la bonne colonne.
Personnages qui viennent
en aide aux deux frères
Personnages qui causent
des ennuis aux deux frères
ou qui sont contres les Juifs
Autres personnages
secondaires
Le prêtre
Les SS
Marcello et les soldats italiens
Raymond, le jeune passeur
Ambroise Mancelier
Virgilio
Le médecin
Ferdinand
Zérati
L’infirmière qui soigne Joseph
Jean Masso
Mgr Remond
Subinagui
La commerçante de Montluçon
2. Que fait exactement le prêtre lorsqu’il rencontre les deux garçons ?
Le prêtre aide les enfants. Il va mentir aux SS en expliquant que les enfants sont avec lui. En
fait, il vient de rencontrer Joseph et Maurice dans le train.
53
Approfondissement - 8a et 8b - : La guerre en chansons
1. Quelles paroles de cette chanson pourraient raconter l’histoire de Joseph et Maurice ?
Souligne-les.
Ce sont ce ux du m aquis, ce ux de la R ésistance
Paroles de M. Van MOPPES / Ligne mélodique de F. CHAGRIN / Arrangements de P. SALVY
Ils se sont enfuis dans la nuit
Pour ne pas aller en Allemagne.
Quittant leurs parents, leurs amis,
Se cachant dans la montagne,
Et pour mieux servir le pays
Ils ont pris Le Maquis.
Nos amis du Maquis.
(au Refrain)
Dès le jour du débarquement
Dès l’aurore de la victoire,
Ils ont frappé les Allemands
En plein jour, en pleine gloire
Se joignant à tous leurs amis
Nos amis du Maquis.
REFRAIN
Combattant pour la France.
Bravant le froid, bravant la faim
Défiant l’horrible esclavage,
Bravant Laval, bravant ses chiens
Sans jamais perdre courage.
Jeunesse du Pays.
DERNIER REFRAIN
Ce sont les F.F.I.
C’est l’armée de la France.
Contre nazis et miliciens
Sans discours et sans bravades
Se battant dur, se battant bien
Des forêts aux barricades
Jeunesse du Pays
Ils ont bravé tous les périls
Dans leur âpre lutte secrète
Sans souliers, sans pain, sans fusil
Descendant de leur retraite
Souffrant et luttant jour et nuit
2. A ton tour, imagine une petite chanson ...
L’élève a le libre choix des paroles qu’il invente pour sa propre chanson sur l’histoire de Joseph
et de Maurice.
54
Prénom : __________________
Nom :_____________________
Classe : ___________________
CORRIGE
Fiche d’auto-évaluation :
A toi de jouer !
1. Mets une croix dans la réponse correcte :
a. Qu’échange Zérati avec Joseph ?
 un sac de billes contre son étoile jaune
 un sac de billes contre sa musette
 un sac de billes contre son béret
b. Quel personnage ment pour sauver les enfants ?
 Raymond, le jeune passeur
 Virgilio
 Le prêtre
c. Quel personnage fabrique de faux certificats de communion pour sauver les enfants ?
 Mgr Remond
 Jean Masso
 Ambroise Mancelier
d. Qui est le personnage tant admiré par Ambroise Mancelier ?
 Le Général de Gaulle
 Le Maréchal Pétain
 Hitler
e. Qui est juif ?
 Zérati
 La commerçante de Montluçon
 Ferdinand
55
2. Remets les événements suivants dans l’ordre chronologique en les numérotant :
Joseph apprend que son père est mort
9
.
Maurice ment à un gendarme
en lui expliquant que son père
est propriétaire d’un cinéma à Marseille
Les enfants quittent Paris
2
Joseph et Maurice franchissent
la ligne de démarcation
Maurice, Joseph et Ferdinand
sont arrêtés et interrogés
Avec l’aide d’un prêtre, les deux frères
évitent une arrestation
de la part des soldats allemands.
M. Joffo raconte tous les soirs
des histoires aux enfants
5
.
1
4
Les enfants vont à Golfe-Juan, dans un
camp qui s’appelle « Moisson Nouvelle »
6
7
.
Joseph travaille comme coursier
pour Monsieur Mancellier
8
3
3. Voici venu le temps de la réflexion…
g. Penses-tu que la mère de Maurice et de Joseph ait été irresponsable en laissant partir ses
enfants avec cinquante francs en poche ? Explique ta réponse.
Il faut se plonger dans les circonstances de l’époque pour pouvoir comprendre ce choix. Tout
d’abord, les cinquante francs d’autrefois valaient bien plus que ceux d’aujourd’hui. Ensuite,
on ne peut pas considérer que la mère de Maurice et de Joseph ait agi de façon irresponsable,
car elle savait que les Juifs allaient être persécutés. C’est donc pour les sauver qu’elle les a
laissé partir, même si elle a éprouvé beaucoup de chagrin et d’inquiétude quant au sort de ses
enfants.
h. Crois-tu que le prêtre rencontré dans le train savait que Maurice et Joseph étaient Juifs ?
On ne sait pas. Cependant, il a cherché à les protéger. Il a compris qu’ils n’avaient pas de
papiers et qu’ils allaient sans doute avoir des ennuis avec les Allemands. Il n’a donc pas
hésité à dire qu’ils étaient avec lui.
i. Pourquoi Joseph a-t-il échangé son étoile contre un sac de billes ? Ce geste signifie-t-il
renoncer à être Juif ?
Joseph a sans doute voulu sauver sa vie. Ce n’est pas en donnant l’étoile à Zérati qu’il
renonce à sa religion. L’essentiel est de rester juif dans le fond de son cœur.
j. Comment peux-tu qualifier la relation entre Maurice et Joseph ? Donnes-en trois termes.
Fraternité, complicité, courage.
56

Télécharger

Transcription

Documents pareils

Un sac de billes, Joseph Joffo

1 JOFFO Joseph - Université Paul Valéry

Joffo, Un Sac de billes

LYCEE ST-JOSEPH D`HASPARREN

RESUME DES 3 PREMIERS CHAPITRES « LA GLOIRE DE MON

Téléchargez le catalogue au format . - Éditions Sillage

Folk, puissance et simplicitéTraduire

Grands Echezeaux 2000 - Maison Joseph Drouhin

convivialite franco hongroise - association Amitiés France Hongrie

Résultats