Avrillé - 5 Sens Editions

Transcription

Avrillé - 5 Sens Editions
Grand anGers
Avrillé
Le Courrier de l’Ouest
Abonnements et portage : 02 41 808 880 (non surtaxé)
Rédaction d’Avrillé :
4, boulevard Albert-Blanchoin
BP 10728 - 49007 Angers cedex 01
Tél : 02 41 68 86 34 - Fax : 02 41 87 75 03
[email protected]
Annonces légales : Tél. : 02 99 26 42 00
Fax : 0 820 309 009 (0,12€ mn)
[email protected]
Petites Annonces : Tél. : 0 820 000 010 (0,12€ mn)
f Associatif. La galette de l’UTRA
partagée par 210 membres
A rEtENir
Photo archives CO - Josselin CLAIR.
LONgUENéE-EN-ANJOU
aidants
La pause-café des proches
aidant au quotidien une
personne âgée aura lieu jeudi
12 janvier, de 14 h 30 à
16 h 30, résidence Le Square
des âges, 4, bd AdrienneBolland. Tutelle et curatelle :
une façon de se protéger et de
protéger son proche. Par
Karine Roget de Cité Justice
citoyen. Gratuit. Réservation :
02 41 05 11 08, clic.
[email protected]
Et si tous les
habitants venaient
Jean-Pierre Hébé, maire de Longuenée-en-Anjou, ainsi que Philippe Retailleau, Claude Guérin, Hervé Racat,
Daniel Raverdy, maires des communes déléguées, et l’ensemble du
Conseil municipal, convient tous les
habitants de Longuenée-en-Anjou à
la cérémonie des vœux qui se déroulera le vendredi 13 janvier prochain,
à 20 heures, à l’Espace Longuenée.
Pour des raisons de logistique, on
espère que les 6 290 habitants de
la commune ne répondront pas tous
présents à l’invitation !
De l’entreprise au Sirop de la rue
L’Avrillais Régis de Soulaines publie un premier ouvrage, sensible. Une autobiographie de sa jeunesse,
de Saint-Léonard à Verneau, en passant par Soulaines-sur-Aubance. Un revival plaisant des sixties.
Bruno JeOFFrOY
[email protected]
L
Les membres de l’UTRA ont clôturé l’après-midi galette en dansant.
Les membres de l’Union des travailleurs retraités d’Avrillé (UTRA)
ont célébré la nouvelle année en
partageant la galette, salle VictorHugo, jeudi 5 janvier, dans une
ambiance conviviale. À cette occasion, les adhérents ont renouvelé
leur inscription et de nouveaux
retraités ont souhaité rejoindre
l’association. Celle-ci doit faire
face actuellement à une forte demande. Elle compte déjà près de
300 adhérents.
Lors de la remise à jour des cotisations, les membres ont reçu le programme de l’année riche en activités et sorties. Les permanences
des mercredis et vendredis, de
14 heures à 18 heures, se déroulent dans la salle Victor-Hugo,
tandis que les journées loisirs et
concours de belote se tiennent à
la salle du Chêne-Fournier.
Alain Delêtre, conseiller délégué
aux ressources humaines et aux
affaires générales, a assuré que
« le maire et les élus vont s’atteler
à trouver des solutions » pour parer
l’absence de salle à la suite de la
destruction par incendie de l’Espace Lino-Ventura où se tenaient
les activités de l’association.
Les quelque 210 personnes ayant
assisté à la galette ont terminé
l’après-midi joyeusement au cours
d’un bal dansant.
f La Membrolle-sur-Longuenée.
65 Membrollais ont donné leur sang
Jeudi 5 janvier, 65 Membrollais
se sont déplacés pour donner leur
sang. « La nouvelle équipe organisatrice du don du sang est heureuse de
cette mobilisation, déclare Christian
Godeau, président du comité des
fêtes. Et je remercie les quatre bénévoles qui ont accepté de poursuivre
le travail de l’ancienne équipe :
Marcel Rétif, François Mombru,
Jean-Raymond Gabillard et MarieThérèse Gascoin. Le comité remercie également Marylène Thomas et
Monique Marais qui ont su assurer
durant de nombreuses années les
succès des dons du sang. »
L’assemblée générale du comité
des fêtes aura lieu le vendredi
20 janvier, à 20 h 30, à la salle
Jean-Luc-Gaboriau.
Marie-Thérèse Gascoin, François
Mombrun et Marcel Rétif, bénévoles.
COMMUNES EXPRESS
f Avrillé
Aujourd’hui. Mairie : de 9 heures
à 12 h 30 et de 13 h 30 à
17 h 30. Tél. : 02 41 37 41 00.
CCAS : de 9 heures à 12 h 30
et de 13 h 30 à 17 h 30. Tél. :
02 41 37 41 28. Centre local
d’information et de coordination
gérontologique : de 13 h 30 à
17 h 30. Tél. : 02 41 05 11 08.
Centre culturel Georges-Brassens : de 14 heures à 21 heures.
Tél. : 02 41 31 11 30. Médiathèque : fermée. MJC : fermée.
Espace jeunes : fermé. Piscine :
de midi à 14 heures.
Théâtre. « Regardez mais ne
touchez pas ». Le cheval de la
reine d’Espagne s’est emballé. Il
faut la sauver. Mais tout homme
qui touche à la reine est puni
de mort. Dans ce pastiche du
drame romantique, l’auteur du
« Capitaine Fracasse » ajoute de
la folie au théâtre lyrique de son
époque. Vendredi 13 janvier à
20 h 30, centre Georges-Brassens. Tarif : de 8 à 16 €. Réservation : 02 41 31 11 30.
f Montreuil-Juigné
Services municipaux. Aujourd’hui : mairie, de 8 h 45 à
12 h et de 14 h 30 à 17 h 30 ;
centre social, de 10 h 30 à 12 h
et de 14 h à 17 h 30 ; service
des sports, de 9 h à 12 h et de
14 h 30 à 17 h 30 ; bibliothèque,
de 16 h à 18 h 30 ; crèche, de
7 h 30 à 18 h 30 ; halte-garderie,
de 9 h à 17 h 30.
Paroisse Saint-Jean-XXIII. Mardi
10 janvier, de 9 h 30 à 11 h 30,
à la Maison du parc, rencontre
du Mouvement chrétien des
retraités.
f Pruillé
Mairie. Le secrétariat de mairie
sera fermé mercredi 11 janvier,
de 16 h 30 à 17 h 45.
es dix-huit premières années de
ma vie, je les ai passées en mode
navigateur solitaire. Il m’a fallu
affronter des océans d’injustice, braver les vagues de l’incompréhension,
envoyer des messages de détresse…
Je me suis décidé à chasser les fantômes de ma jeunesse en racontant
cette traversée… La relecture de ma
propre histoire m’a bouleversé…
C’est sur cette confession de son auteur que s’ouvre la préface du livre
« Le Sirop de la rue ».
Réhabiliter le quartier
du Verneau de ma jeunesse
Régis de Soulaines - pseudonyme a attendu de lâcher son entreprise à
l’heure de la retraite, pour raconter
une histoire sur pages blanches. Son
histoire. Celle d’un gamin pas désiré, qui va vivre les faubourgs d’Angers dans les années cinquante et
soixante, élevé au « Sirop de la rue ».
L’ouvrage, à l’écriture ciselée, s’ouvre
en 1956, l’auteur a 5 ans. Il s’achève
en juillet 1969. À cette époque, sa
mère avait posé la petite valise de
Régis sur le pas de la porte, invitant
avec autorité le garçon à quitter le
domicile familial. Il avait tout juste
18 ans.
L’homme, la soixantaine fringante et
dynamique, possède une carrure de
rugbyman. Pour autant, le verni enlevé laisse transparaître une humanité non feinte sous ce cuir durci par
les épreuves. Après lecture, on comprend mieux sa soif de réussite, son
engagement associatif, son besoin
de prendre du temps pour emmener ses petits-enfants voir du foot en
Angleterre, son envie de partager au
point de chaperonner ses employés
pour qu’ils reprennent en douceur
l’entreprise qu’il avait créée.
« J’avais envie d’écrire, seulement
pour laisser une trace à mes enfants
et petits-enfants. Pour me faire plaisir, j’imaginais faire imprimer uniquement quelques exemplaires pour eux. »
À la lecture d’un premier jet manuscrit, la sœur de Régis lui conseille
de persévérer. « Fonce et on publie à
plus grande échelle », lui lance-t-elle
comme un défi. Il se pique au jeu.
Le résultat très plaisant mérite cette
confrontation aux lecteurs. « Surprenant ! j’ai l’écriture facile, la mémoire
me revient chronologiquement. »
Le lecteur oscille entre un texte
Pour ne pas froisser certaines personnes qui pourraient se reconnaître dans cet ouvrage, c’est sous le pseudonyme
de Régis de Soulaines que l’auteur avrillais publie son autobiographie.
violent et la bonhomie des souvenirs qui remontent comme les petites madeleines de Proust. Cette
odeur du savon de Marseille lors de
la « grande toilette » du dimanche,
le cul dans la bassine en zinc avec
l’eau que l’on va chercher sur le palier avant de la faire chauffer sur le
poêle à charbon. Plus tard, le bruit de
pétarade que fait le vélo alors que le
chenapan a coincé un bout de carton dans les rayons avec une pince
à linge. L’émerveillement devant la
télé, pour la première fois, chez les
parents d’un copain de la rue Yvette.
Après quelques années dans le quartier Saint-Léonard, la famille avait, en
effet, investit dans une petite maison
rue du Général-Lizé, où les champs
dominent encore le paysage de ce
qui va devenir le quartier Verneau.
Le baptême du quartier se fait façon
guerre de tranchée pour Régis et son
frère face aux gamins déjà implantés dans la cité HLM voisine. Mais,
rapidement, Régis va apprendre les
codes et le parler de la cité alors que
dans la maison familiale « les coups
pleuvent pour des prétextes souvent
futiles. Multiples et récurrentes, les brimades pouvaient varier selon l’humeur
du jour », écrit-il.
Pour s’évader, Régis, 11 ans, devient
un lecteur assidu de romans en tout
genre, passant en peu d’années de
Pagnol à Frédéric Dard. Plus tard, il
découvrira les yé-yé français et assistera à l’arrivée des Beatles.
Dans une écriture directe, l’auteur
prend encore et toujours le lecteur
par les sentiments, grâce au jeu des
images des sixties et de ses propres
souvenirs : le goût du coco, cette
boisson emportée dans la gourde le
jeudi au patronage Jules-Ferry, dans
la salle de l’ancien cinéma du quartier. « Mais je préférais le patronage des
curés, comme on disait autrefois. Celui
du Chêne-Fournier à Avrillé. » La 2 CV
camionnette du grand-père, puis,
beaucoup plus tard, la Simca Élysée,
première voiture de ses parents, ou
encore le voisin de la grand-mère,
Georges Bikadoroff, le gardien de
but du SCO d’Angers.
Et puis il y avait les vacances, passées
chez les grands-parents dans une
grande maison à Soulaines-sur-Aubance. Mais toujours et encore, ses
copains de la rue et les romanichels
qu’il côtoie. « Par ce livre, je veux aussi
réhabiliter le quartier du Verneau de
ma jeunesse », lance-t-il, les mains serrées sur son bouquin. Dans ce quartier, il se « frottera à toutes les peaux ».
De cet ouvrage, nous ne retiendrons
pas que la tristesse et la violence de
la vie du jeune Régis. Dans une ambiance road-movie, le lecteur suit
les chemins de traverse de l’auteur,
picorant avec délices de petits bonheurs éphémères dans des lieux
connus de tous encore aujourd’hui.
L’écriture est alerte et choisie, le
témoignage relève du reportage.
« Le Sirop de la rue »,
par Régis de Soulaines.
5 Sens Éditions. 17,10 €.
Commandes auprès de l’auteur :
[email protected]
ou sur le site de l’éditeur :
www.5senseditions.ch
Saint-Jean-de-Linières
Renforcer l’attractivité de la commune
Lors de la traditionnelle cérémonie
des vœux, le maire de Saint-Jeande-Linières Jean Chausseret s’est
d’abord réjoui de réunir « les forces
de la commune, à savoir les acteurs
de la vie sociale et économique, qui
convergent vers le même objectif de
mieux vivre ensemble, créer du lien
social et renforcer l’attractivité de la
commune ».
« Rester optimiste »
En dépit d’une période « d’incertitudes
politiques et économiques », le maire a
souligné que « 2017 doit nous offrir de
nouvelles perspectives afin d’envisager
l’avenir de façon optimiste ». Celles-ci
concernent les répercussions des réformes territoriales qui inscrivent la
commune dans deux projets. D’une
part, la fusion avec Saint-Lambertla-Potherie et Saint-Léger-des-Bois,
« l’un des grands chantiers pour les années à venir ». D’autre part, l’intégration des projets communaux au sein
de la communauté urbaine d’Angers
notamment « le nouveau Plan local
d’urbanisme intercommunal (PLUI) et
le projet d’agglomération qui déterminent l’aménagement, la circulation et les transports pour la période
2017-2027 ».
La cérémonie s’est poursuivie par un
film relatant les réalisations municipales de 2016, puis par la présentation de chaque conseiller municipal.
Elle s’est achevée par la non moins
traditionnelle galette briochée.
Lundi 9 janvier 2017
Jean Chausseret, maire, adresse ses vœux aux Liniérois.

Documents pareils