03 / 2012 medaille d`or pour l`azerbaïdjan 08 / 2012

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03 / 2012 medaille d`or pour l`azerbaïdjan 08 / 2012
CULTURE | Entreprises | Affaires publiques
MEDAILLE D’OR POUR L’AZERBAÏDJAN
Également dans ce numéro:
Incendie au Centre Heydar Aliyev
‘Elections’ dans le Haut-Karabagh largement condamnées
La question du Haut-Karabagh débattue à l’assemblée parlementaire de l’OSCE
SOCAR poursuit son expansion en Suisse
Publication de la liste des prix du concours de photographie de TEAS ‘l’Azerbaïdjan à travers la
lentille’
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08 / 2012
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Août 2012
(Sharif Sharafov: Photo – Associated Press)
03 / 2012
Bienvenue au Cercle Européen d’Azerbaïdjan
Le Cercle Européen d’Azerbaïdjan (TEAS) est une organisation pan-européenne dont le but est de promouvoir les entreprises, les affaires
publiques et la culture azerbaïdjanaise, à échelle internationale. TEAS est également activement impliqué dans le développement d’un
sentiment communautaire parmi les Azerbaïdjanais expatriés.
TEAS a été créé en Novembre 2008, et a pris la succession de la Société londonienne d’Azerbaïdjan, qui avait été établie quatre ans plus
tôt. L’organisation a maintenant des bureaux au Royaume-Uni, en Belgique, en France et en Allemagne, ainsi qu’un bureau de représentation
en Azerbaïdjan.
Les opérations de TEAS ont trois pôles principaux:
• La culture - TEAS sensibilise un public mondial à la culture riche et vibrante de l’Azerbaïdjan en organisant des manifestations culturelles
et en servant de centre de réseau.
• Les entreprises - TEAS soutient les entreprises européennes et azerbaïdjanaises qui sont membres du Cercle. Il sert de plate-forme aux
organisations qui désirent établir des liens et renforcer leurs relations d’affaires par le biais d’un programme de réseautage dans toute la région.
• Les affaires publiques - TEAS vise aussi à sensibiliser à l’Azerbaïdjan, les personnes qui influencent l’opinion publique, les décideurs et
bien d’autres acteurs clés de la société politique, universitaire et civile.
TEAS se concentre sur la réalisation des objectifs suivants:
• La mise en place de liens forts entre l’Azerbaïdjan et certains intervenants européens clés, contribuant ainsi à l’intégration de l’Azerbaïdjan
dans le groupe des nations européennes.
• Le renforcement des liens entre l’Azerbaïdjan et certaines structures économiques et politiques clés en Europe.
• La promotion de l’Azerbaïdjan en tant que pays moderne, laïque et tourné vers l’Ouest, avec d’énormes possibilités économiques et un
solide patrimoine culturel.
• La création d’un esprit de communauté parmi les Azerbaïdjanais expatriés en Europe.
• L’accroissement de la sensibilisation au conflit actuel du Haut-Karabagh et au sort des 875 000 réfugiés et personnes déplacées internes (PDI).
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TEAS vous apporte toujours les dernières nouvelles, des points vues et des interviews sur tous
les aspects de l’Azerbaïdjan, et lance maintenant une lettre d’information électronique bimensuelle
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Evènements azerbaïdjanais à venir
Le 25 septembre
Le Royal Philharmonic Orchestra présentera Amirov et Stravinsky
Cadogan Hall, 5 Sloane Terrace, Londres, SW1X 9DQ
19h30 (18h15 film: ‘Les montagnes de Gabala’)
Ce concert historique qui va commémorer le 90e anniversaire de la naissance du compositeur azerbaïdjanais Amirov Fikret (1922-1984)
comprendra son ‘Capriccio d’Azerbaïdjan’ et son ‘Concerto pour piano sur des thèmes arabes’. Farhad Badalbeyli, célèbre compositeur,
chef d’orchestre et directeur de l’Académie musicale de Bakou, sera le soliste du concerto pour piano. L’orchestre sera dirigé par Dmitry
Yablonsky, qui est cette année co-directeur du festival International de Musique de Gabala avec M. Babalbeyli, qui a été résident auprès
du Royal Philharmonic Orchestra. Les amis de TEAS peuvent acheter les meilleurs billets disponibles au moment de la réservation pour
seulement £15 (normalement de 15 à 45 livres). Téléphonez au +44 (0) 20 7730 4500 et mentionnez ‘Le Cercle Européen d’Azerbaïdjan’.
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Août 2012
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Nouvelles Politiques
le médaillé
d’or olympique
Toghrul
Asgarov
célèbre sa
victoire
(Photo: PTI)
Des succès olympiques
pour l’Azerbaïdjan
Avec 53 athlètes envoyés aux Jeux
olympiques de Londres, l’Azerbaïdjan a
remporté, le 11 août, l’or à deux reprises.
C’était l’avant-dernier jour des jeux et
les deux médailles ont été remportées en
lutte. Commençons par Toghrul Asgarov
qui a obtenu la victoire en finale de la lutte
libre en catégorie 60 kg. Il lança un assaut
glissant qui balaya le russe Besik Kudukhov,
champion du monde 2011 et médaille de
bronze à Pékin en 2008. Asgarov n’a laissé
échapper aucun point et a confortablement
remporté les deux premières manches
d’un combat en trois manches. Il a déclaré
: « J’ai tout fait pour devenir champion
olympique. C’était mon destin de gagner et
j’ai maintenant obtenu cette médaille. »
Une heure après la victoire d’Asgarov,
l’Azerbaïdjan a obtenu sa deuxième
médaille d’or lorsque Sharif Sharifov a battu
son concurrent portoricain Jaime Yusept
Espinal dans la catégorie des 84 kg en finale
de la lutte libre. Sharifov était favori, car il
avait remporté le Championnat du monde
l’année précédente et malgré une lutte
vigoureuse de la part de son adversaire,
il a obtenu une victoire par 6-1, 2-0. Les
faiblesses dans la défense du Portoricain
ont permis à Sharifov de le projeter deux
fois au cours de la première période et de
conforter son score sans risque lors de la
deuxième période.
Ces médailles d’or sont arrivées dans la
foulée d’autres succès qui ont précédé
dans la semaine. L’Azerbaïdjan a remporté
sa première médaille lorsque Valentin
Christov a obtenu le bronze en haltérophilie
chez les hommes dans la catégorie des
56 kg. Christov a fait un bon départ dans
la compétition en réalisant un arraché
de 123 kg, dès la première tentative. Il a
ensuite monté la charge à 127 kg pour sa
deuxième tentative et a réussi son essai.
Cependant Christov a échoué lors de sa
troisième tentative, en essayant d’effectuer
un arraché à 130 kg, et il s’est retrouvé
en quatrième place à ce stade de la
compétition. Dans la catégorie de l’épauléjeté, l’Azerbaïdjanais a commencé avec un
essai à 154 kg suivis d’un second essai
infructueux à 158 kg, cependant lors de sa
troisième tentative Christov a soulevé 159
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kg, ce qui lui a permis d’obtenir la médaille
de bronze après avoir atteint un total de 286
points.
En lutte féminine, dans la catégorie des 48
kg, Mariya Stadnik a remporté une médaille
d’argent, après avoir été vaincu par la
japonaise Khitomi Obarela, la septuple
championne du monde. Bien qu’elle ait
remporté la première manche sur un score
de 4-0, Stadnik a perdu la seconde manche
sur le score de 0-1. Obare a ensuite gagné
le troisième tour, sur le score de 0-2. Stadnik
avait déjà remporté une médaille de bronze
lors des Jeux olympiques de Pékin en 2008.
Khetag Gazyumov s’est avéré être un des
athlètes les plus courageux. Lutteur dans
la catégorie des 96 kg, il a été transporté
à l’hôpital lorsque son cœur s’est emballé
après une défaite en quart de finale. Malgré
cela, il est revenu le dernier jour des jeux
pour remporter une médaille de bronze
dans un combat contre le tadjik, Rustam
Iskandari. Il a déclaré aux journalistes : «
J’ai serré les poings et j’ai décidé de faire
du mieux que je pouvais pour mon pays.
C’est étrange mais c’est le sport. »
Une autre lutteuse, Yulia Ratkevich a
également remporté le bronze dans
la catégorie des 55 kg, en remportant
la victoire contre l’américaine Calsey
Campbell (4:0, 1:0) et la russe Valeria
Zholobova (6:0, 2:1). Les lutteurs Rovshan
Bayramov et Emin Ahmadov ont également
obtenu des médailles d’argent et de bronze,
respectivement dans les catégories des 55
kg et 74 kg.
Comme prévu, les boxeurs azerbaïdjanais
ont su démontrer leurs capacités. Ainsi
Magomedrasul Majidov (91 + kg) a remporté
une médaille de bronze après un match
contre l’Italien Roberto Cammarelle. Après
avoir gagné 6-4 lors du premier round, son
adversaire a remporté les deux rounds
suivants avec 6-4 et 3-2. Teymur Mammadov
a lui aussi perdu dans la catégorie des 91 kg
lors d’une demi-finale contre un autre italien
Clemente Russo, obtenant néanmoins
le bronze. Mammadov a remporté deux
rounds consécutifs (3-2, 6-4), mais Russo
a réussi à gagner le troisième round sur un
score de 9-4, obtenant finalement un score
total de 15-13.
Le dialogue américanoazerbaïdjanais sur la
sécurité se révèle positif
Le département d’État américain a
organisé une réunion à Washington
DC avec le vice-ministre des Affaires
étrangères d’Azerbaïdjan Araz Azimov et
d’autres représentants du gouvernement
azerbaïdjanais
pour
des
entretiens
03
américano-azéris portants sur la sécurité.
Andrew Shapiro sous-secrétaire d’État
aux affaires politico-militaires, a dirigé la
délégation des États-Unis, qui comprenait
Eric Rubin, secrétaire d’État adjoint pour
les affaires européennes et eurasiennes,
Celeste Wallander, sous-secrétaire adjoint à
la Défense, William Bryan, secrétaire adjoint
à l’Énergie, et d’autres hauts fonctionnaires
du gouvernement des États-Unis.
S’appuyant sur le succès de la réunion
précédente, qui s’est tenue l’an dernier
à Bakou, les responsables ont axé leurs
discussions sur un grand nombre de
questions politiques et militaires, y compris
la coopération dans la sécurité maritime,
la lutte contre le terrorisme, la sécurité des
frontières et la lutte contre trafic de matières
nucléaires ainsi que les autres aspects liés
à la non-prolifération. Ils ont également
discuté des contributions de l’Azerbaïdjan
au Réseau de Distribution du Nord ainsi que
des autres initiatives appuyant les efforts de
sécurité internationale en Afghanistan.
Araz Azimov,
vice-ministre
des Affaires
étrangères
d’Azerbaïdjan
Le Mexique et l’Espagne
vont
ouvrir
des
ambassades à Bakou
Lors d’une visite à Bakou, le sénateur
Francisco Arroyo Vieyra a indiqué que le
Mexique ouvrira prochainement un poste
diplomatique en Azerbaïdjan. Il a affirmé
: « L’Azerbaïdjan est un état important
dans la région. Nous ferons de notre mieux
pour ouvrir notre ambassade le plus tôt
possible. Le Mexique est intéressé par une
coopération avec l’Azerbaïdjan portant sur
différents domaines, en particulier dans les
domaines de l’éducation, de la culture, du
pétrole et du gaz. »
Dans le même temps, Gonzalo de Benito
Secades, le Secrétaire d’État aux Affaires
étrangères espagnol, a déclaré que
l’Espagne va ouvrir une ambassade à
Bakou. Il a expliqué : « Nous œuvrons
pour l’ouverture rapide d’une ambassade
d’Espagne en Azerbaïdjan, à la suite de
discussions lors d’une série de réunions
à Bakou. » Il a également déclaré que
l’Espagne allait fermer des ambassades
dans certains pays africains et européens.
Août 2012
04
Nouvelles Politiques
Fort
heureusement,
l’incendie n’a
causé que des
dommages
mineurs
au nouveau
centre
emblématique
Heydar Aliyev.
Le feu frappe le centre
Heydar Aliyev à Bakou
Selon le ministère azerbaïdjanais des
Situations d’urgence, dix brigades de
pompiers ont lutté contre un incendie au
centre Heydar Aliyev, qui est en cours de
construction dans le quartier Narimanov
de Bakou. Les architectes britanniques de
Zaha Hadid ont conçu ce bâtiment ondulé
innovant. Avec un coût de construction de
250 millions de dollars (£159.6 millions) ce
superbe édifice se caractérise par des lignes
fluides et plusieurs dizaines de milliers de
mètres carrés de verre ainsi qu’un habillage
extérieur entièrement blanc, revêtu de fibre
de verre renforcée et de tuiles de plastique.
Beaucoup de ces tuiles ont été détruites par
l’incendie.
Trois travailleurs ont été arrêtés dans le cadre
de violations de la législation sur la sécurité
Igor Luksic,
le premier
ministre
monténégrin,
insiste sur
la nécessité
d’une
coopération
économique
bilatérale entre
l’Azerbaïdjan
et son pays.
incendie ; il s’agit de Khaya Ihsan Umit, Omar
Sharif Omar Karahan et Vedat Halit Shimshek.
De plus, divers accessoires et équipements
de soudure ont été saisis pour examen. On a
affirmé que Karahan a entrepris des travaux
de soudure sur le bâtiment, alors qu’Umit
et Shimshek ont omis de s’assurer que les
précautions adéquates avaient été mises en
œuvre.
Les échanges entre
l’Azerbaïdjan
et
le
Monténégro
se
développent
Le vice-premier ministre azerbaïdjanais Yagub
Eyyubov a rencontré le premier ministre
monténégrin Igor Luksic, à Bakou. Lors de
la réunion, Eyyubov a expliqué que cette
visite donnerait une plus grande impulsion au
développement des relations économiques
entre les deux pays. Il a souligné que : «
L’année dernière, les échanges de produits
de base entre les deux États se sont élevés
à 4 millions de dollars (2,6 millions de livres).
Et une commission intergouvernementale sur
Août 2012
l’économie, dont les travaux commenceront
prochainement, a été mise en place. »
Luksic a poursuivi en soulignant le rôle de
l’Azerbaïdjan dans un projet touristique au
Monténégro, qui sera construit sur un ancien
site militaire. Il a également fait l’éloge du rôle
continu du groupe d’amitié interparlementaire
azéri-monténégrin. À son tour, Eyyubov a
commenté le rôle positif du vote monténégrin
lors d’une élection qui a permis l’élection
de l’Azerbaïdjan en tant que membre non
David Harris,
directeur
exécutif
de l’AJC, a
reconnu le
développement
et le
dynamisme de
l’Azerbaïdjan.
permanent du Conseil de sécurité de l’ONU.
Luksic a également souligné les avantages
de la coopération économique entre les deux
pays, comme la suppression de la double
imposition. Des documents ont été signés
pour faciliter la mise en œuvre d’un système
douanier qui va jouer un rôle important dans
le développement des relations économiques
La BERD offre
des subventions
aux entrepreneurs
azerbaïdjanais
Selon le ministère azerbaïdjanais du
Développement Economique, le Service
Consultatif aux Entreprises (BAS) qui est
un département de la Banque Européenne
pour la Reconstruction et le Développement
(BERD)
offre
des
subventions
aux
entrepreneurs en Azerbaïdjan. Le BAS offre
des subventions pouvant atteindre 10 000
d’euros (7 848 de livres), allant de 25 à 75
pour cent des coûts totaux des projets. Les
critères de prêt spécifient qu’il doit y avoir 250
employés ou plus dans chaque entreprise,
les investisseurs étrangers doivent être
inclus parmi les détenteurs de parts et un
gestionnaire professionnel doit être employé.
Les subventions sont accordées pour
diverses activités, y compris les activités de
planification, ainsi que la reconstruction et la
réhabilitation des entreprises, conjointement
avec
des
conditions
d’efficacité
environnementale et énergétique.
Les
investissements
Des
représentants directs dans le pétrole
du
Comité
Juif- d’Azerbaïdjan
ont
Américain rencontrent progressé de 28 pour cent
Les derniers chiffres du Comité National des
Statistiques d’Azerbaïdjan (SSC) indiquent
le président Aliyev
Une délégation du Comité Juif-Américain
(AJC) a achevé une visite de deux jours à
Bakou. Il s’agissait de la troisième visite de
l’AJC depuis 2008 et la quatrième réunion
avec le Président Aliyev. En plus de la
réunion d’une heure avec le président dans
sa datcha, la délégation a aussi été reçue par
Elmar Mammadyarov, ministre azerbaïdjanais
des Affaires étrangères. Etaient entre autres
présents: Nazim Ibrahimov, président du
Comité d’État d’Azerbaïdjan aux Affaires
de la Diaspora; Michael Lavon Lotem,
ambassadeur d’Israël en Azerbaïdjan, Adam
Sterling, chargé d’affaires de l’Ambassade
américaine à Bakou et le lieutenant-général
Vahid Aliev, conseillé militaire en chef auprès
du président azerbaïdjanais.
David Harris, directeur exécutif de l’AJC, s’est
exprimé ainsi : « Tant que vous n’aurez pas
visité l’Azerbaïdjan et bien examiné ce pays,
vous ne pourrez pas imaginer la complexité et
l’importance stratégique de cette nation pour
les États-Unis, l’Europe, et évidemment, l’État
d’Israël. Pris en sandwich durant une grande
partie de son histoire, entre les empires
ottoman, russe et persan, l’indépendance, le
développement et le dynamisme dont nous
avons été témoins à Bakou sont vraiment des
choses à voir. »
qu’en juin, les investissements directs
dans le secteur du pétrole azerbaïdjanais
représentaient 20,3 pour cent de tous les
investissements dans le pays. Au cours
des six premiers mois de 2012 le secteur
pétrolier a atteint 28,6 pour cent de tous les
investissements. En 2011, ils représentaient
23,2 pour cent de tous les investissements
de capitaux.
La SSC a signalé qu’entre janvier et juin
1,7 milliards de manats (1,4 milliard de
livres) ont été investis dans le secteur
pétrolier, ce qui correspond à une hausse
de 28,3 pour cent par rapport aux chiffres
de 2011. Les investissements globaux dans
le secteur de l’extraction ont totalisé 1,7
milliards de manats pendant cette même
période, ce qui équivaut à 30,6 pour cent
d’augmentation sur la même période en
2011. Les opérations immobilières ont été
un autre domaine de croissance ; elles
ont atteint 615,6 millions de manats (500,1
millions de livres) durant cette période, ce
qui équivaut à une progression de 42,2
pour cent, y compris les investissements
de construction et de logements, qui ont
augmenté de 610 millions de manats (496
millions de livres), soit une augmentation de
43,7 pour cent
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TEAS EN EUROPE : ALLEMAGNE
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(Photo:Henrick Jordan)
Au cours des trois dernières années, TEAS
a ouvert des succursales à Bakou, Berlin,
Bruxelles et Paris. Chacune d’entre elles
a des objectifs stratégiques différents et
connaît des défis qui sont spécifiques à leur
environnement politique. Cet entretien porte
un regard sur TEAS en Allemagne, Shahin
Namati y est interrogée par le magazine de
TEAS :
Pourquoi était-il si important pour TEAS
d’ouvrir un bureau à Berlin ?
L’Allemagne continue de jouer un rôle
essentiel dans les orientations de la politique
étrangère de l’UE. Les relations commerciales
germano-azerbaïdjanaises sont également
très importantes, non seulement au niveau
de l’industrie pétrolière et gazière, mais
également dans des domaines tels que
les équipements de production d’énergie
alternative. L’Allemagne montre la voie en
matière de développement et de fabrication
de ces types d’équipements, et a été un
fournisseur de l’Azerbaïdjan durant les
deux dernières années. L’industrie lourde
allemande a également joué un rôle
essentiel dans le développement récent de
l’Azerbaïdjan.
Bien que l’Allemagne ne soit pas l’un des
pays coprésidents du Groupe de Minsk de
l’OSCE, les politiciens allemands sont très
attentifs à développer leurs connaissances
au sujet du conflit du Haut-Karabagh et
leur compréhension des perspectives
azerbaïdjanaises. Ils sont capables de former
leurs propres opinions et d’agir de façon
indépendante en fonction du problème.
En outre, l’importante diaspora turque en
Allemagne a donné lieu à l’émergence de
nombreux hommes politiques qui accueillent
positivement notre message.
Quels sont les principaux objectifs de
votre bureau ?
Naturellement, nos objectifs politiques
sont essentiels, car nous tenons à ce que
la question du Haut-Karabagh atteigne le
niveau le plus élevé possible dans l’agenda
allemand des Affaires Etrangères. TEAS doit
obtenir le soutien de sa cause et mieux faire
comprendre l’importance de l’Azerbaïdjan
en Allemagne et en Europe occidentale. Cet
objectif sera atteint par le développement
de la conscience du rôle de l’Azerbaïdjan
en tant que fournisseur d’énergie à l’Europe
pour l’avenir. À l’heure actuelle, l’Allemagne
est largement tributaire de la société russe
Gazprom pour ses ressources en gaz, ce
qui la place en situation de vulnérabilité.
Deux des principaux acteurs du consortium
Nabucco sont l’allemand RWE et E.ON.
Joschka Fischer, l’ancien ministre allemand
des Affaires Etrangères, était un ardent
partisan du projet Nabucco. Par conséquent,
le rôle potentiel de l’Azerbaïdjan dans
l’approvisionnement
futur
en
énergie
de l’Allemagne est bien connu chez les
politiciens. Il s’agit d’un sujet important, qui
nous donne l’occasion de faire le lien entre
ce phénomène et la résolution rapide de la
question du Haut-Karabagh. Les concepts
principaux sont de mieux en mieux compris
et donnent aux politiciens allemands une
perspective supplémentaire sur la question.
Quels sont les défis à surmonter en
Allemagne ?
Hélas, les reportages des médias allemands
sur l’Azerbaïdjan sont souvent négatifs, car
ils se concentrent de façon trop partiale
sur les questions liées à la position de
l’Azerbaïdjan en tant que démocratie en
évolution. TEAS s’efforce de convaincre les
médias allemands de rendre compte de la
situation des 875 000 personnes déplacées
internes (PDI) et réfugiés, qui sont victimes
du conflit du Haut-Karabagh.
Toutefois, la situation est assez différente
avec les politiciens allemands, car ils
comprennent les enjeux. TEAS Allemagne
devra les persuader de devenir des partisans
plus engagés de la cause azerbaïdjanaise
au sein de l’Union européenne (UE), du
Conseil de l’Europe et d’autres institutions.
Un
certain
nombre
d’organisations
azerbaïdjanaises avec lesquelles TEAS a
des liens étroits sont actives en Allemagne. Il
s’agit notamment du centre de coordination
à Berlin de la diaspora d’Azerbaïdjan en
Allemagne (KAD); du Forum germano-azéri
(DAF) et de la Société pour la promotion des
relations germano-azéri (GEFDAB).
Quels types d’événements organisezvous pour modifier les visions actuelles
de l’Azerbaïdjan ?
TEAS Allemagne a été l’hôte de nombreuses
manifestations, concernant des aspects
différents du pays. Les événements de jazz
à Berlin, mettant en vedette le jeune pianiste
azerbaïdjanais Isfar Sarabsky, lauréat du
prix de Piano Jazz lors du Festival de Jazz
de Montreux en 2009, se sont avérées très
populaires et se tiennent maintenant à la fois
en été et en hiver. Plus récemment, TEAS
Allemagne a collaboré avec EDSOR Berlin,
la maison de couture établie de longue date,
pour développer la gamme d’accessoires
Karabakh-Azerbaïdjan
composée
de
cravates, de pochettes et de foulards.
Les motifs des cravates et des pochettes
ressemblent à ceux des tapis de l’école
de du Karabakh, alors que sur les foulards
ce sont les chevaux du Karabakh qui
sont représentés. Les accessoires de
mode ont été lancés lors d’une importante
manifestation à l’Hôtel de Rome de Berlin,
en présence de plus de 500 personnes,
comprenant
des
représentants
des
médias
allemands
et
azerbaïdjanais.
TEAS Allemagne est actuellement en train
d’organiser une exposition photographique
à Berlin, représentant le sort des personnes
05
Le lancement
de la collection
KarabakhAzerbaïdjan,
une gamme
d’accessoires
pour homme
d’EDSOR
Berlin, a réuni
environ 500
personnes.
déplacées et des réfugiés, qui
comportera des œuvres récentes émanant
de reporters photographes européens. Des
tables rondes politiques sont régulièrement
organisées afin que les politiciens allemands
puissent poser des questions concernant
l’Azerbaïdjan. TEAS Allemagne a également
organisé à grande échelle des événements
concernant la diaspora et des événements
politiques.
À quel point les réalités du conflit du
Haut-Karabagh sont-elles bien comprises
dans votre pays ?
Je le répète, les politiciens en Allemagne
sont beaucoup plus réceptifs à notre
position que ceux des pays coprésidents
du Groupe de Minsk de l’OSCE. Cependant,
comme l’Allemagne n’est pas un pays
coprésident, il lui est plus difficile d’avoir
un impact politique. Les politiciens du pays
doivent s’impliquer plus activement dans la
sensibilisation des institutions européennes.
Les médias allemands n’ont pas aidé dans
ce domaine, car ils ont fait très peu de
reportages sur les effets de l’occupation
illégale. L’image de l’Azerbaïdjan dans
les médias allemands doit être modifiée et
l’importance de l’Azerbaïdjan pour l’Europe,
à travers la sécurité énergétique, doit être
largement soulignée. Le peuple allemand a
besoin de comprendre qu’il est nécessaire
de résoudre le conflit dans le respect du
droit international.
Quelle influence a la diaspora arménienne
sur le Parlement de votre pays ?
Il y a quelques membres du Bundestag qui
sont anti azerbaïdjanais, mais ils n’ont pas
été influencés par la diaspora arménienne
et leur position est due à l’impact des
informations négatives sur le pays dans les
médias allemands. Très peu de politiciens
allemands ont un point de vue excessivement
pro-arménien et aucun n’est intransigeant.
La raison probable de leur position est
leur méconnaissance des perspectives de
l’Azerbaïdjan.
Comment voyez-vous évoluer les relations
Germano-azéri à l’avenir ?
Les perspectives sont très positives et TEAS
Allemagne a accompli un énorme travail, au
cours des deux dernières années, qui a eu
un impact au plus haut niveau de la politique
allemande. À mon avis, l’Allemagne va
commencer à jouer un rôle important dans
la transmission du message azéri au cours
des quatre à cinq prochaines années. Il n’est
pas réaliste de penser que le pays puisse
devenir un pays coprésident du Groupe de
Minsk, mais il va certainement accroitre son
influence.
Août 2012
Haut-Karabagh
06
Bako Sahakian
va contrôler
le régime
d’occupation
non reconnu,
pour cinq ans
de plus
Des ‘élections’ se sont
tenues dans le HautKarabagh, provoquant
un grand nombre de
condamnations
Des ‘élections présidentielles’ non reconnues,
organisées par les forces d’occupation dans
le Haut-Karabagh, ont abouti à la réélection
de Bako Sahakyan pour un second mandat
de cinq ans. Les résultats indiquent qu’il
a reçu plus de 66 pour cent des votes. Son
plus proche rival était Vitaly Balasanyan,
adjoint au Conseil national, qui a obtenu 32,5
pour cent des voix. Les experts ont réagi en
soulignant une nouveauté dans ces ‘élections’,
qui est que l’écart entre les votes pour le
gagnant et ceux de son principal adversaire
a considérablement diminué. En 2007,
Sahakyan a obtenu la victoire remporté contre
son principal adversaire Masis Mailyan avec
85,1 pour cent des voix, contre 12,5 pour cent
des voix à son adversaire.
Environ 80 observateurs arméniens ainsi que
d’autres pays de la CEI et de pays occidentaux,
ont observé le vote. Les observateurs non
arméniens représentaient des ONG ou ont agi
en leur nom propre, la région n’ayant pas été
officiellement reconnue par la communauté
internationale. Le Parlement européen a
également envoyé deux observateurs, même
si elle ne valide pas le contexte dans lequel le
vote a eu lieu.
Le ministère azerbaïdjanais des Affaires
étrangères a condamné le scrutin le
considérant « illégitime » et a menacé de
déclarer les étrangers venus observer le
vote ‘persona non grata’. Il a commenté
dans un communiqué : « Ces soi-disant
élections générales se sont tenues dans le
but de dissimuler la politique d’annexion des
territoires de l’Azerbaïdjan, qui sont occupés
par l’Arménie. » Elman Abdullayev, porteparole du ministère des Affaires étrangères
d’Azerbaïdjan, a affirmé : « Ceci est totalement
contraire aux efforts de l’Azerbaïdjan et des
organisations internationales visant à la
résolution pacifique du conflit. »
La
baronne
Août 2012
Catherine
Ashton,
Haute
Représentante de l’UE pour les affaires
étrangères et la politique de sécurité et viceprésidente de la Commission européenne,
a condamné les élections : « Le 19 juillet,
un ‘scrutin présidentiel’ aura lieu dans le
Haut-Karabagh. Je tiens à rappeler que l’UE
ne reconnaît pas le cadre constitutionnel
et juridique dans lequel il sera tenu. Ces
‘élections’ ne doivent pas porter atteinte
à la détermination du futur statut du HautKarabagh qui sera négocié dans le cadre
général d’un règlement pacifique du conflit. »
La baronne Ashton a réaffirmé la nécessité
pour l’UE de soutenir le Groupe de Minsk de
l’OSCE, que coprésidents les États-Unis, la
France et la Russie : « J’appelle les parties
à intensifier leurs efforts pour trouver une
solution négociée au conflit sur la base des
Principes de Madrid, ce qui permettrait des
progrès au-delà du statu quo. Je réaffirme
la volonté de l’UE de fournir davantage de
soutien aux efforts déployés dans ce sens. »
Leon Cook, Directeur de la Communication
chez TEAS, s’est félicité de « cette
importante déclaration sur la position de
l’UE » qui correspond à une reconnaissance
internationale du fait que la région occupée
est un territoire azerbaïdjanais. Il a également
salué l’attention accrue, que portent la baronne
Ashton et les institutions de l’UE, sur le conflit,
qui a augmenté ces derniers mois. Cook a
souligné qu’il soutient le redoublement d’effort
de l’UE en vue de la résolution de ce conflit, qui
menace la stabilité régionale, ajoutant : « Nous
demeurons résolus à coopérer de manière
constructive avec les institutions européennes
afin d’atteindre cet objectif. »
Il a souligné l’appui de la baronne Ashton
pour les efforts des coprésidents du Groupe
de Minsk de l’OSCE mais il a déclaré : «
Malheureusement, le Groupe de Minsk de
l’OSCE n’a pas encore obtenu de succès dans
ses efforts en vue d’un règlement de ce conflit
qui continue à déstabiliser toute la région.
Nous croyons fermement que la résolution
pacifique des conflits est la seule garantie
pour la stabilité économique et sociale du
Caucase du Sud. »
Les coprésidents du Groupe de Minsk
de l’OSCE ont également condamné les
mouvements de provocation, indiquant qu’ils
ont : « pris note des rapports sur la tenue des
‘élections’ qui ont eu lieu hier dans le HautKarabagh », mais ont souligné « qu’aucun
de leurs trois pays, ni aucun autre pays ne
reconnaît le Haut-Karabagh comme un État
indépendant et souverain. »
Les ‘élections’ ont attiré des condamnations
dans le monde entier. Alexander Lukashevich,
porte-parole du Ministère des Affaires
étrangères de Russie, a déclaré : « Nous,
tout comme les autres pays du monde, ne
reconnaissons pas le Haut-Karabagh comme
un État indépendant. Nous ne considérons
pas ces soi-disant ‘élections’ comme étant
déterminantes de l’évolution future du
processus de paix pour le Haut-Karabagh.
» Le ministère des Affaires étrangères turc
l’a réaffirmé, en disant : « La Turquie ne
reconnaîtra pas les résultats de cette ‘élection’
dite présidentielle, qu’elle considère comme
illégitime et invalide au regard du droit
international. Le conflit du Haut-Karabagh
continue à être le plus grand obstacle avant
l’établissement de la paix, de la stabilité et
de la coopération dans le Caucase du Sud.
En outre, elle empêche l’établissement d’un
climat pouvant mener à des liens de bon
voisinage et à la coopération entre les pays du
Caucase du Sud. »
Philipp Missfelder, député allemand et
porte-parole de la politique étrangère
du groupe parlementaire CDU/CSU et
membre de la Commission allemande
des affaires étrangères, a déclaré : « La
communauté internationale considère le HautKarabagh comme une partie inséparable
de l’Azerbaïdjan, conformément au droit
international. La position de l’Allemagne et
de l’Union est que la solution du conflit du
Haut-Karabagh ne peut être résolue que de
manière pacifique. Ni l’Allemagne ni l’Union
européenne ne reconnaissent les élections qui
se sont tenues dans le Haut-Karabagh. »
NOUVELLES DE BRUXELLES
Le 20 juillet, TEAS a salué les grandes lignes
d’un communiqué des coprésidents du
Groupe de Minsk de l’OSCE sur les élections
présidentielles dans le Haut-Karabagh.
Leon Cook, Directeur de la Communication
pour TEAS, a déclaré : « Comme les
coprésidents le soulignent à juste titre, le
Haut-Karabagh n’existe pas en tant qu’entité
légitime et souveraine. Cela étant, il serait
illogique et improductif pour les coprésidents
d’accepter « l’organisation par les ‘autorités
de facto’ d’une activité démocratique pour
leur population. » Tout soutien - quelque
en soit l’intention - donné aux occupants
illégaux du sol azerbaïdjanais, a pour
effet de ralentir la très lente progression
vers un règlement négocié et cause des
retards supplémentaires au rapatriement
dans leurs foyers et leurs terres, des 875
000 azerbaïdjanais réfugiés et personnes
déplacées internes (PDI) Les coprésidents
ont également souligné que les soi-disant
‘élections présidentielles’ qui se sont tenues
hier « ne préjugent en rien du statut juridique
final du Haut-Karabagh ou du résultat de
la mission de négociations en cours pour
apporter une résolution pacifique au conflit
du Haut-Karabagh. »
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Haut-Karabagh
OSCE Minsk Group CoChairs
demonstrate
concern
Les coprésidents du Groupe de Minsk de
l’OSCE, les ambassadeurs Robert Bradtke
(États-Unis), Igor Popov (Fédération de
Russie) et Jacques Faure (France), en
collaboration avec l’Ambassadeur Andrzej
Kasprzyk (Représentant personnel du
Président de l’OSCE en exercice), se sont
rendus à Bakou, au Haut-Karabagh et à
Erevan du 10 au 13 juillet.
Les
coprésidents
ont
rencontré
le
président azerbaïdjanais Ilham Aliyev et
le ministre azerbaïdjanais des Affaires
étrangères Elmar Mammadyarov à Bakou.
Ensuite, dans le Haut-Karabagh ils ont eu
des discussions avec les autorités au sujet
de la force d’occupation présente dans la
république non reconnue et à Erevan ils
ont discuté avec le président arménien
Serge Sarkissian, Édouard Nalbandian
ministre arménien des Affaires étrangères
et Seyran Ohanian ministre arménien de
la Défense. Le 11 juillet, ils ont traversé la
‘ligne de contact’ à pied et le lendemain ils
ont voyagé du Haut-Karabagh à Erevan en
passant par Kelbadjar. Cette visite était la
première qu’ils aient faite dans cette région
depuis octobre 2010. Les coprésidents
ont réaffirmé l’engagement de leur pays
pour un règlement pacifique du conflit du
Haut-Karabagh, comme l’ont souligné les
présidents des trois pays qui coprésident
le groupe de Minsk, dans leur déclaration
de Los Cabos le 18 juin au Mexique.
Les coprésidents du Groupe Minsk de
l’OSCE ont également poursuivi les
discussions commencées lors de leur
réunion à Paris avec les ministres arménien
et azerbaïdjanais des Affaires étrangères.
Ils ont exprimé leur préoccupation au
sujet de récents incidents le long de la
‘ligne de contact’, et ont réaffirmé que la
volonté politique de chacune des parties
quant à la réalisation de la paix doit être
démontrée par le respect des accords de
cessez-le-feu de 1994 et par l’abstinence
de rhétorique publique hostile.
En ce qui concerne les rapports relatifs à la
future ouverture controversée d’un aéroport
dans le Haut-Karabagh les coprésidents du
Groupe de Minsk ont reçu des assurances
renouvelées des deux côtés qu’il n’y aura
pas de menace ou d’usage de la force
contre les aéronefs civils et que l’affaire
se règlera par voie diplomatique en
s’abstenant de politiser la question. Ils ont
réaffirmé que l’exploitation de cet aéroport
ne signifiera pas un changement dans le
statut du Haut-Karabagh et ils ont exhorté
les parties à agir en conformité avec le
droit international et avec les législations
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en vigueur concernant les vols au-dessus
de leur territoire. Les coprésidents doivent
rencontrer les ministres des Affaires
étrangères azerbaïdjanais et arménien
séparément afin de préparer une réunion
conjointe des ministres en septembre.
Le cas du HautKarabagh examiné
lors de la réunion
de l’Assemblée
parlementaire de
l’OSCE
Le rapport intitulé ‘l’OSCE : une région en
mutation’, par Vilija Aleknaite député lituanien,
a été discuté à l’Assemblée parlementaire de
l’OSCE. Azay Guliyev député azerbaïdjanais,
a déclaré : « La nature non résolue du conflit
du Haut-Karabagh continuera à créer des
tensions le long de la ligne de contact. »
Dans son allocution, Guliyev a convenu que
le rapporteur avait bien évoqué les conflits
actuels en suspens et de longues durées
dans l’OSCE. Il a expliqué : « En tant que
première étape importante, Mme Vilija
Aleknaite suggère que les snipers soient
retirés afin de pouvoir maintenir l’accord de
cessez-le-feu. Elle a également demandé
à ce que des recherches approfondies
soient menées au sujet des incidents le
long de la ‘ligne de contact’. L’Azerbaïdjan
est d’accord avec l’établissement d’un tel
mécanisme. Cependant, ce mécanisme ne
peut logiquement avoir lieu qu’après le retrait
des troupes arméniennes de nos territoires.
Si cela se produit, il n’y aura plus besoin de
tireurs d’élite. »
Guliyev a demandé que le député
informe l’Arménie qu’il n’acceptera pas
la continuation du statu quo actuel et la
légalisation de l’occupation. Il a déclaré
: « L’Arménie viole gravement toutes les
conventions internationales et les normes
juridiques en tenant des zones azéries sous
son occupation. Nous voulons un règlement
pacifique du conflit du Haut-Karabagh dans
le cadre des normes internationales et nous
attendons que la même attitude se manifeste
du côté opposé. »
Le forum de Vienne à
Bakou se concentre
sur le Haut-Karabagh
Le forum de Vienne pour les étudiants
azerbaïdjanais qui étudient dans l’UE mettra
l’accent sur le conflit du Haut-Karabagh, à
l’occasion d’une conférence à Bakou les
26 et 27 octobre. L’événement est organisé
par le ministère azerbaïdjanais des Affaires
étrangères, le Ministère de la Jeunesse et
07
des Sports, le Centre d’études stratégiques
auprès du Président azerbaïdjanais (SAM),
l’Ambassade d’Azerbaïdjan en Autriche,
le Fonds pour la jeunesse du ministère
azerbaïdjanais de la Jeunesse et des
Sports, l’Union publique de la Communauté
azerbaïdjanaise du Haut-Karabagh, les
étudiants azerbaïdjanais et le Forum
international AlumniI (ASAIF).
Au cours du forum, des responsables
azerbaïdjanais et des experts entreprendront
des discussions relatives aux aspects
historiques du conflit du Haut-Karabagh
et aux aspects juridiques, humanitaires et
autres aspects du processus de négociation.
Les étudiants azerbaïdjanais qui étudient
dans l’UE à tous les niveaux peuvent faire
une demande de participation en visitant
http://bit.ly/ViennaForum.
Un livre sur le conflit
du
Haut-Karabagh
publié à Paris
L’Harmattan, basé à Paris, a publié une
version anglaise du livre ‘Le conflit du
Haut-Karabagh : paix juste ou guerre
imminente ?’ du Professeur Fazil Zeynalov,
de l’Université d’État de Bakou. Le livre
met en lumière les racines historiques
du conflit du Haut-Karabagh et l’auteur
souligne que des milliers d’Iranien et
d’Arméniens de Turquie furent réinstallés
dans la région du Haut-Karabagh, dans le
Nakhitchevan et dans d’autres territoires
par l’Empire tsariste de Russie, suite à la
signature du Traité de Turkmenchay entre
les Empires russe et perse en 1828.
De
nombreuses
sources
françaises,
anglaises,
russes,
turques
et
azerbaïdjanaises ont été utilisées durant
la rédaction de l’ouvrage qui couvre la
base historique, géopolitique et juridique
du conflit. Le professeur Zeynalov décrit
d’abord les sources historiques de
l’époque de l’Albanie du Caucase et du
Moyen Age, puis il parle du travail des
orientalistes russes des 19e et 20e siècles
et il décrit les découvertes d’éminents
historiens azerbaïdjanais.
L’auteur aborde également le régime
du Haut-Karabagh qui a été imposé
par l’Arménie, suite à la reconquête de
l’indépendance de l’Azerbaïdjan en 1991.
Le livre se concentre principalement sur
la réalisation par la négociation d’une
résolution pacifique du conflit, basée sur
le droit international et suivant l’accord
mutuel des deux parties.
Août 2012
08
Personnalités
les
performances
d’Ulvi Azizov
dans Le
Corsaire ont
démontré son
athlétisme
Ulvi Azizov – Un
représentant gracieux
de la danse classique
Ulvi Azizov est le premier danseur de l’Opéra
national de Prague. Il est né à Bakou en 1985,
et a commencé sa carrière en 2003 lorsqu’il
a été diplômé de l’École chorégraphique de
Bakou. Il a reçu de nombreux prix pour sa
contribution indéniable au développement du
ballet en tant que forme artistique. Il a participé
au 16e Festival international de ballet de Rudolf
Noureïev en 2004 et au gala du ‘World Ballet
Stars’ à l’Opéra national de Hongrie. Ulvi a
dansé dans de nombreux pays, notamment
en Finlande, France, Grèce, Hongrie, Italie,
Lettonie, Russie, Slovaquie et Ukraine. TEAS a
rencontré Ulvi à Prague pour en savoir plus sur
sa vie et sa carrière :
Qu’est-ce qui, au départ a stimulé votre
intérêt pour le ballet ?
Mes parents ont certainement été les catalyseurs
de ma passion pour le ballet. Quand j’étais
enfant, j’étais particulièrement intéressé par le
sport et j’avais des loisirs nombreux et variés,
comprenant le chant, le karaté et le football.
J’étais extrêmement énergique et actif et mes
parents ont décidé de canaliser cette énergie
dans une direction : le ballet.
Vos parents étaient impliqués dans la danse ?
Oui, mon père était un célèbre danseur
folklorique et il a reçu la récompense d’Artiste
du peuple d’Azerbaïdjan. Il pouvait toujours
me fournir de précieux conseils et me montrer
comment faire des mouvements beaux et
élégants. Ma mère est médecin et soutient
fortement ma carrière de danseur. Elle connait
beaucoup de choses sur le ballet et elle l’adore.
Combien de temps avez-vous étudié à l’École
chorégraphique de Bakou ? Quel était le but
de vos études ?
J’ai étudié à l’École chorégraphique de Bakou
durant 12 ans et ma classe était à bien des
égards une classe expérimentale. L’une des
principales différences de ma classe, c’est
que précédemment l’ensemble des élèves
étaient acceptées dans l’école à partir de
la troisième année, alors que ma classe a
démarré en première année. Nous avons étudié
des matières telles que la danse classique, la
danse folklorique et la musique. Grâce à cela,
j’ai appris à jouer du piano.
Où avez-vous donné à votre première
représentation ? Quel rôle avez-vous joué ?
Ma toute première représentation a été une
étape très difficile - J’ai effectué la danse
traditionnelle azerbaïdjanaise ‘Gaytagi’ au Hall
Philarmonique d’Etat Muslim Magomaev. Mon
premier spectacle de danse classique était un
rôle de premier plan dans le ballet ‘Francesca
da Rimini’, sur de la musique de Tchaïkovski,
au théâtre académique d’État de l’opéra et du
ballet en Azerbaïdjan. J’ai tellement aimé le
danser !
Dans quelles compagnies et dans quels
pays avez-vous dansé ?
J’ai participé à des galas de danse, des
festivals et des spectacles, en tant qu’artiste
invité, en France, en Italie, en Grèce,
en Hongrie, en République tchèque, en
Slovaquie, en Russie, en Ukraine, en Lettonie
et en Finlande, entre autres.
Avez-vous dansé seulement dans les ballets
classiques ou avez-vous également dansé
dans les ballets modernes ?
J’ai aussi dansé dans les ballets modernes
tels que ‘Der Sandmann’, chorégraphié
par Christian Spuck, d’après le roman
la force et
la grâce
d’Ulvi ont été
pleinement
mises en
valeur en
Giselle
d’Ernest Theodor Amadeus Hoffmann. En
outre, j’ai dansé dans ‘Tango+voyage’ de
Mauricio Wainrot, qui est une expérience
émotionnellement intense et exigeante. Au
total, 25 compagnies dans le monde ont mis
en scène Wainrot au cours de la dernière
décennie. Les deux types de ballets sont très
intéressants et je suis enchanté d’avoir eu
ces excellentes occasions de travailler avec
tous ces chorégraphes et d’acquérir ainsi une
expérience importante.
La plupart des ballets dans lesquels vous
avez dansé tels que Le Corsaire, La Bayadère
et Don Quichotte ont été fortement associés
à Rudolf Noureïev au cours du 20e siècle.
Est-ce que cela présente des problèmes
particuliers lorsque vous effectuez un de
ces rôles ?
Noureïev était un danseur exceptionnel. Je
pense avoir développée avec succès, mon
propre style de danse, qui ne cesse d’évoluer.
À mon sens, il est important d’être fidèle à soimême et de ne pas copier tout le monde.
Quand êtes-vous devenu danseur à l’Opéra
d’État de Prague ? Cela vous a-t-il aidé
dans le développement de votre art ?
J’ai été invité à me produire dans le ballet de
Tchaïkovski ‘Le Lac des cygnes’, dans le rôle
du prince Siegfried à l’Opéra d’État de Prague,
en tant qu’artiste invité, en 2009. Mon transfert
complet à l’Opéra d’État de Prague s’est
passé il y a un an. J’ai maintenant joué trois
rôles principaux dans les ballets ‘Le Lac des
cygnes’, ‘Don Quichotte’ et ‘Giselle’. Prague est
un lieu parfait dans le monde, car il est situé
au carrefour de l’Europe. On peut atteindre
de nombreuses capitales européennes par le
train en quelques heures. Ce positionnement
géographique est extrêmement important pour
le développement de ma carrière, tout comme
la connaissance d’un éventail complet de styles
de danse et de chorégraphies.
Participez-vous actuellement à la préparation
d’une chorégraphie ?
Au cours de la prochaine saison, il y aura
une grande première qui combinera les
chorégraphies de George Balanchine, William
Forsythe et Jerome Robbins - trois des plus
éminents chorégraphes du 20e siècle dans le
monde du ballet et des comédies musicales.
Comment voyez-vous le développement de
votre carrière ?
J’aimerais jouer dans le ballet ‘La Dame aux
Camélias’, chorégraphié par le légendaire John
Neumeier, sur la musique de Frédéric Chopin.
Ce ballet unique a été créé au théâtre Staats de
Stuttgart en 1978. J’ai également l’intention de
continuer à faire des spectacles dans le monde
entier et de poursuivre le développement de
mon art.
Pour plus d’informations sur l’activité d’Ulvi Azizov et pour voir
ses performances en vidéo, allez sur www.ulviazizov.com.
Août 2012
www.teas.eu
Profil d’entreprise –Hardy Marketing Solutions
Hardy Marketing Solutions a été lancé pour
créer des opportunités d’affaires en Europe de
l’Est. Jurate Hardy, Directeur d’Hardy Marketing
Solutions, s’est récemment rendu à Bakou pour
lancer Chuggington, une émission de télévision
pour enfants très populaire au sujet d’un train,
produite par Ludorum Plc. L’émission suit les
aventures passionnantes de trois apprentis
locos - Wilson, Brewster et Koko – lorsqu’ils
apprennent à rouler sur les rails de la ville de
Chuggington. TEAS a rencontré Jurate afin d’en
savoir plus:
En quoi se spécialise votre entreprise ?
La spécialisation d’Hardy Marketing Solutions
est de lancer en Europe de l’Est des concepts
déjà établis à l’Ouest.
Quels sont les points forts de Chuggington
et Ludorum Plc ?
Ludorum a été fondé en 2006 par un ancien
président exécutif de ‘Learning Curve
international’ et par deux anciens membres de
la direction de ‘HIT Entertainment’. Ils étaient
aussi les créateurs d’émissions pour enfants
telles que Bob le bricoleur, Barney le dinosaure
et Thomas et ses amis, qui est une autre émission
célèbre dont le sujet est une locomotive.
Chuggington est une marque populaire sur le
marché international. Elle est déjà devenue
une émission quotidienne phare de la chaîne
BBC CBeebies et semble en bonne voie pour
obtenir un succès international, y compris en
Azerbaïdjan. L’émission, qui fait partie d’une
série de CGI, est destinée aux téléspectateurs
âgés de 2 à 6 ans. C’est une émission pour les
filles tout comme pour les garçons, dont les
personnages vus dans chaque série sont des
trains féminins ainsi que masculins. L’émission
qui enseigne la moralité personnelle, sociale et
émotionnelle, de façon simple mais efficace,
peut être facilement adaptée aux différentes
cultures à travers le monde, ce qui en fait un
produit international parfait.
09
Jurate Hardy,
Directeur d’Hardy
Marketing
Solutions LLP
Avez-vous rencontré de la concurrence de
l’extérieur de l’Azerbaïdjan ?
Absolument pas. Le marché du jouet en
Azerbaïdjan est relativement peu développé.
Lorsque j’ai rendu visite à des distributeurs au
cours de mon voyage, j’ai été surpris de voir
qu’il y a de grandes lacunes dans le marché
des jouets et des séries télévisées pour enfants
en Azerbaïdjan. Chuggington, qui est un
produit déjà bien établi, offre donc de bonnes
opportunités d’investissement pour ceux qui
sont intéressés. Depuis son lancement, il y a 18
mois, plus de 15 millions de petits trains ont été
vendus dans le monde entier et Ludorum vient
d’annoncer un investissement supplémentaire
de 10 millions de dollars (6,4 millions de livres)
pour la production d’une autre série télévisée.
Pourquoi l’Azerbaïdjan ?
Le marché azerbaïdjanais est un marché
très proactif et en croissance rapide, où de
nombreuses marques de jouets anglais sont
actuellement encore inconnues. Cette raison,
ajoutée au nombre croissant d’expatriés, a
permis à Ludorum de continuer à étendre, de
manière lucrative, sa marque déjà performante.
Ayant déjà une vaste expérience du monde des
affaires dans l’Est de l’Europe et travaillant en
étroite collaboration avec la Russie, les Etats
baltes, le Kazakhstan et de nombreux autres
pays d’Europe, je me suis maintenant tourné
vers l’Azerbaïdjan.
En quoi se spécialise Hardy Marketing
Solutions ?
Hardy Marketing Solutions LLP est une entreprise
du Royaume-Uni, basée à Londres, qui se
Les produits
officiels de
Chuggington
sont populaires
à travers
l’Europe
spécialise dans la recherche de distributeurs
et de détaillants, pour les entreprises du
Royaume-Uni qui souhaitent développer leurs
activités en Azerbaïdjan et dans d’autres pays
de l’Europe de l’Est. Hardy Marketing Solutions
exerce également ses activités avec grand
succès en Russie, en Ukraine, en Pologne, en
République tchèque, dans les Etats baltes, en
Géorgie, en Hongrie et au Kazakhstan. J’ai une
connaissance approfondie de ces marchés et
du comportement de leurs consommateurs.
J’ai vécu dans le système soviétique pendant
21 ans, puis je suis allé vivre et étudier en
Australie et depuis deux ans j’habite de façon
plus permanente à Londres. Cela permet
à l’entreprise d’appliquer la philosophie
occidentale des affaires aux anciens marchés
soviétiques, ce qui n’est pas facile à réaliser.
Mon histoire personnelle me permet d’offrir un
«Pont entre l’Orient et l’Occident», en aidant
les entreprises britanniques à développer
des stratégies de vente, de marketing, de
marchandisage, de relations publiques,
de planification des médias et à faire des
lancements de produits.
Un des
nombreux
accessoires
responsables
de la réussite
internationale
de
Chuggington
Marketing Solutions Hardy recherchent des distributeurs
et une plate-forme de télévision pour Chuggington –
pouvez-vous nous aider? Désirez-vous commercialiser
un produit en Azerbaïdjan? Si oui, veuillez envoyer un
courriel à : [email protected], tél: +44 (0) 7789
462 271.
Pour plus d’informations sur Chuggington, consultez le
site www.chuggington.com ou visitez www.az-magazine.
com pour lire des articles et des mises à jour.
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Août 2012
10
Personnalités
Une grande
partie du
travail de
Günay
Mirzayeva
est inspiré
par le monde
naturel et par
ses origines
azéries.
La
carrière
de
compositeur de Günay
Mirzayeva gagne de
l’importance
Günay Mirzayeva, âgée de 27 ans, a grandi au
sein d’une famille de musiciens à Bakou, en
Azerbaïdjan. Elle a commencé ses études de
piano à l’âge de six ans et a étudié la théorie
musicale au collège de musique de Bakou tout
en faisant des études de composition à
l’académie musicale de Bakou avec le
professeur Khayyam Mirzazadeh et le
professeur Ismayil Hacibeyov. Pendant cette
période, elle a écrit de nombreuses œuvres
musicales, comprenant des variations, des
romances, des sonates et des compositions
pour quatuor à cordes
Ayant obtenu une bourse dans le cadre du
Programme présidentiel pour l’éducation
nationale des jeunes azerbaïdjanais, Günay a
étudié la composition à l’Académie nationale
de musique et des arts de la scène à Stuttgart
en Allemagne, sous la tutelle du Professeur
Caspar Johannes Walter et a obtenu son
diplôme en 2011. Elle fait actuellement un
doctorat en composition à l’académie de
musique de Karlsruhe, sous la tutelle du
compositeur Dr Wolfgang Rihm tout en
étudiant au conservatoire de Santa Cecilia à
Rome. La première de l’œuvre de Mirzayeva
‘First Symphony’ a eu lieu récemment au Hall
Philharmonique d’Etat d’Azerbaïdjan, Muslim
Magomayev. Elle est maintenant de retour à
Stuttgart.
En avril 2011 vous avez accordé une
interview au magazine de TEAS. Comment
votre style s’est-il développé depuis cette
date?
La pièce de musique la plus importante que j’ai
écrite depuis la dernière interview est ma ‘First
Symphony’, la seconde étant Subh (Aube), qui
est un concerto pour trois solistes et
orchestre qui a été joué dans le Hall
Philarmonique de Berlin. Mon style a continué
à évoluer, ce qui est évident dans le morceau
intitulé ‘Impulsions mugham’. Ce qui est le plus
L’œuvre de
Günay ‘Aus
der Ferne’ a
été écrite pour
le clarinettiste
suisse Eduard
Brunner.
important dans ce morceau c’est que le rythme
et le mode mugham, qui utilise des micro-tons,
sont synthétisés et forment un ensemble.
Peu de temps après l’entrevue, votre
nouveau travail, ‘Impulsions mugham’, a
été présenté au Congrès international de
la micro-tonalité à l’Université d’Etat de la
Musique et des Arts de la scène à Stuttgart.
Comment s’est-il inséré dans le thème
général du festival et comment a-t-il été
reçu par le public?
Je crois que la pièce de musique a
beaucoup intéressé le public. Dans la
musique contemporaine il est très rare qu’un
compositeur intègre sa musique folklorique
natale et la synthétise avec des éléments de
micro-tonalité et ensuite l’utilise en tant que
fond de sa composition.
Ensuite vous êtes allée à Rome pour étudier
au Conservatoire Santa Cecilia. Cela a-t-il
influencé votre musique?
Bien que je sois maintenant à Rome, je
poursuis toujours mes études de doctorat
à l’université de musique de Karlsruhe. J’ai
toujours été intéressée par la musique vocale
et depuis mon arrivée au conservatoire Santa
Cecilia, j’ai composé une œuvre de romances
musicales consacrée à la ville antique de
Rome, avec une mise en texte de Giosuè
Carducci. Elle a été composée pour violon,
clarinette, ténor et violoncelle et a été jouée par
les célèbres chanteurs et musiciens italiens
Cesare Ruta Stoch (ténor), Luca Cipriano
(clarinette), Giuliano Cavaliere (violon) et Luca
Peverini (Violoncelle), sous la baguette du
chef d’orchestre Tonino Battista. Depuis lors,
j’ai composé d’autres romances en azéri, en
allemand et dans d’autres langues.
Votre œuvre ‘Aus der Ferne’ a été écrite pour
le clarinettiste suisse Eduard Brunner. Étaitce la première fois que vous aviez composé
une pièce pour un instrument spécifique?
Cela a-t-il présenté de nouveaux défis ?
J’avais déjà fait des compositions pour le
violon solo, la guitare, la flûte et le violoncelle,
mais c’est le premier morceau que j’ai
spécialement composé pour la clarinette solo.
Cette pièce de musique est très spéciale et
elle utilise toute une gamme de techniques
de concert, y compris les contrastes entre les
sons, le rythme et l’utilisation de ritardando et
accelerando. En utilisant le titre Aus der Ferne
(De loin), je voulais exprimer la nostalgie
intériorisée que je ressens lorsque je suis loin
de ma patrie. J’ai eu beaucoup de chance
qu’Eduard Brunner, le célèbre clarinettiste, ait
interprété mon œuvre.
Une de vos réalisations les plus marquantes
cette année a été la première de votre ‘First
Symphony’. Où l’avez-vous composée et
combien de temps est-ce que cela vous a
pris ? Quelle instrumentation est utilisée ?
J’ai écrit ma ‘First Symphony’ pour grand
orchestre pour mon diplôme de l’Académie
Août 2012
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Personnalités
La première de
‘First Symphony’
de Günay a eu
lieu dans le Hall
Philharmonique
d’Etat
d’Azerbaïdjan,
Muslim
Magomayev.
de musique de Bakou et j’ai été reçue avec
mention. Il m’a fallu six mois pour composer
les trois mouvements symphoniques et deux
mois de plus pour faire l’orchestration. La
symphonie a été jouée pour la première fois
en 2012 par l’orchestre symphonique Uzeyir
Hajibeyli sous la direction du jeune chef
d’orchestre Fouad Ibrahimov dans la salle
philharmonique de Bakou.
Est-ce-que votre ‘First Symphony’ incorpore
des thèmes issus de la musique mugham
ou ashiq ?
Il y a des modes Mugham dans les principaux
thèmes de tous les mouvements.
En avril, votre mise en musique du poème
‘Bahar Yagishi’ (Pluie de printemps) de
Ramiz Abdullayev a été entendue pour
la première fois au Théâtre Donizetti de
Bergame. Comment la forme et les mots de
ce poème ont-ils influencé votre musique?
Dans la composition ‘Bahar Yagishi’, le texte
et la musique sont en étroite relation avec la
nature. L’orchestration représente les gouttes
de pluie et le bruit du tonnerre. Elle a été jouée
par l’’Orchestra Sinfonica Italiana’, sous la
baguette du chef d’orchestre italien Stefano
Miceli et elle a reçu un prix du théâtre Donizetti.
Début juillet, ‘Tanz der Tulpen’ a été joué
pour la première fois à Karlsruhe-Baden.
Pouvez-vous nous parler de cette œuvre ?
La première de l’œuvre intitulée ‘Tanz der
Tulpen’ (Danse des tulipes) a eu lieu le 6
juillet au ‘Badisches Staatstheater Karlsruhe’,
jouée par l’Ensemble Badisches sous la
direction d’Ulrich Wagner, au cours du festival
Nachtklänge, qui a lieu chaque année dans
ce théâtre. Comme le festival 2012 était dédié
à Igor Stravinsky, j’ai décidé de composer
un morceau dans son style propre, mais en
utilisant un mode mugham. Ce morceau était
fascinant à composer et j’ai réussi à faire un
11
mélange de musique, de langage et de styles,
qui est assez différent du reste de mon travail.
Lesquelles de vos œuvres seront jouées au
Festival ‘EstOvest’ à Turin ?
Il y aura une première, la mise en musique
d’un texte de l’écrivain italien Guido Barbieri
pour ensemble à cordes et balaban. Elle sera
jouée par le célèbre ‘Xenia Ensemble’ d’Italie
avec Rafael Asgarov au balaban. De plus,
le compositeur Italien Francesco Maggio est
en train de composer un morceau dédié à
l’Azerbaïdjan, qui sera joué par cet ensemble
et balaban. Des ateliers de maître, soutenus
par l’ambassade d’Azerbaïdjan en Italie et par
le groupe ‘Intesa San Paolo’, seront également
organisés en marge du festival.
Est-ce-que des émissions ou des CD de vos
œuvres sont prévus ?
En mai, le clarinettiste Eduard Brunner a fait un
enregistrement de ‘Aus der Ferne’. Celui-ci va
bientôt être publié.
Est-ce-que le jazz a de l’influence sur votre
style ? Admirez-vous certains artistes de
jazz ?
Le jazz fait partie de ma vie et a certainement
influencé mon style. J’apprécie les rythmes et
les improvisations inhabituelles. J’admire de
nombreux musiciens de jazz, y compris Bill
Evans, McCoy Tyner, Chick Corea, George
Duke et Vagif Mustafazadé qui a développé
le jazz-mugham. Il y a actuellement beaucoup
d’artistes de jazz azerbaïdjanais talentueux,
mais j’aime particulièrement la musique du
pianiste Isfar Sarabsky.
Pour contacter Günay, e-mail :
[email protected]
L’Azerbaïdjan à travers la lentille – liste des prix
TEAS a annoncé le lancement d’un concours
photo ouvert aux professionnels et amateurs du
monde entier, intitulé ‘L’Azerbaïdjan à travers la
lentille’. Tous genres de photos sont acceptés
: les portraits, les paysages, l’architecture ou
les scènes d’action - le seul critère est qu’elles
doivent avoir un lien avec l’Azerbaïdjan. La
date limite de dépôt des photos est fixée au 15
Octobre 2012.
Liste des prix:
• 1er prix - Des bons de voyage d’une valeur de
£2 000 (€2 526) ou un MacBook Pro 15 pouces
• 2ème prix - Des bons de voyage d’une valeur
de £1 000 (€1 263) ou un MacBook Air 13 pouces
• 3ème prix - Des bons de voyage d’une valeur
de £500 (€631) ou un i Pad
Les photos gagnantes seront sélectionnées par
un jury d’experts internationalement reconnus.
Pour plus de renseignements et consulter les
termes et conditions, aller à :
http://teas.eu/photography-competition.
Des prix importants seront attribués aux
gagnants et leurs photos seront exposées à la
prestigieuse ‘Galleria Pall Mall’, à Londres en
Novembre 2012, où les médias internationaux
et le public seront invités. L’exposition sera
ensuite présentée dans des galeries de Paris,
Berlin, Bruxelles et d’autres villes européennes
vers la fin 2012 et le début 2013.
www.teas.eu
Août 2012
12
Monde des Affaires
Le Président
tadjik Emomalii
Rahmon a
donné le feu
vert pour
une nouvelle
joint-venture
azerbaïdjanotadjike
L’Azerbaïdjan
construire
raffineries en
Centrale
va
des
Asie
L’Azerbaïdjan a annoncé son intention
de développer ses activités pétrolières
et gazières en amont en Asie Centrale en
signant deux accords pour la construction
de raffineries de pétrole au Tadjikistan
et au Kirghizstan. Ce contrat a été signé
entre Azeraluminum et Tajik Aluminum
Co. (TALCO) au cours d’une visite d’État
du Président tadjik, Emomalii Rahmon,
à Bakou. Il permettra à Azeraluminum
de construire une raffinerie de pétrole
dans le pays. TALCO exploite déjà une
usine similaire à Tursunzade, qui est
située à 60km à l’ouest de Douchanbé, la
capitale tadjike. Cette dernière déclare
une capacité de production annuelle de
517 000 tonnes, dont 99 pour cent sont
destinés à l’exportation. Lors de sa visite
en Azerbaïdjan, le Président Rahmon s’est
rendu dans une usine proche de Bakou
qui utilise 50 tonnes d’aluminium par an
pour la production de câbles électriques et
d’autres équipements destinés au secteur
de l’électricité.
Il est prévu que la raffinerie de pétrole
sera construite dans le sud du Tadjikistan.
Sa construction fera suite à une étude de
faisabilité qui sera probablement confiée à
la société américaine Foster Wheeler, avec
laquelle la Compagnie pétrolière nationale
de l’Azerbaïdjan (SOCAR) a déjà créé une
joint-venture établie à Bakou. Plus tôt cette
année, SOCAR a accepté de construire
une raffinerie de pétrole d’une valeur de
250 millions de dollars (159,5 millions de
livres) au Kirghizstan, dotée d’une capacité
annuelle de 2 millions de tonnes par an,
ce qui équivaut à environ 40 000 barils
par jour. Cela réduirait, et pourrait même
éventuellement mettre fin à la dépendance
du Kirghizstan envers la Russie sur qui il se
repose pour des importations qui s’élèvent
à environ 1,4 millions de tonnes par an, soit
les trois quarts de sa consommation de
pétrole et de produits pétroliers.
Lorsque l’accord fut annoncé, Natiq Aliyev,
le ministre azerbaïdjanais de l’Industrie et
de l’Energie, expliqua que la construction
Août 2012
de la raffinerie serait achevée fin 2013 ou
début 2014. Cependant, sa finalisation
demeure dépendante de l’acceptation
par le Kazakhstan d’un accord d’échange
avec l’Azerbaïdjan. Les dispositions les
plus efficaces seraient que l’Azerbaïdjan
transporte le pétrole de l’autre côté de
la Mer Caspienne pour l’importer dans
le nord-ouest du Kazakhstan. Puis,
que le Kazakhstan exporte la quantité
équivalente au Kirghizstan à sa frontière
du sud-est. Cependant, étant donné que
le Kazakhstan peut également financer
de manière indépendante la construction
d’une raffinerie de ce type au Kirghizstan,
la destinée de ce projet dépend du résultat
des négociations entre le Kazakhstan et
le Kirghizstan. Des sources provenant de
Bishkek ont évoqué un volume de 3 millions
de tonnes par an, ce qui serait suffisant
pour satisfaire la demande de la Chine et
de l’Ouzbékistan, après avoir répondu à la
demande nationale.
Des activités de forage
supplémentaires
requises
dans
le
secteur azerbaïdjanais
de la Mer Caspienne
SOCAR a révélé que l’Azerbaïdjan aura
besoin de construire quatre nouvelles
plateformes flottantes modernes sur la Mer
Caspienne dans les 20 prochaines années.
Notre source a révélé que deux des
Edgar
Bachmann,
ancien de
chez Shell,
est désormais
à la tête de
la nouvelle
entreprise
SOCAR
Energy Suisse
plateformes de forage seront nécessaires
pour faciliter le développement de
gisements dans le secteur azerbaïdjanais
de la Mer Caspienne et pour entreprendre
des forages futurs sur les structures au
large des côtes azerbaïdjanaises en vue
d’exploiter de nouveaux gisements.
SOCAR débutera la construction d’une
nouvelle plateforme en automne, puis
d’une seconde en 2013. La société a
également annoncé que les plateformes
de forage flottantes d’Istiglal et de Dada
Gorgud, qui sont actuellement utilisées
sur la Mer Caspienne, devront être
remplacées dans un futur proche. Le coût
pour la construction de chaque nouvelle
plateforme est estimé entre 700 et 800
millions de dollars (450 et 510 millions de
livres). SOCAR avait précédemment indiqué
que sa nouvelle génération de plateformes
avaient été conçues pour forer des puits
d’exploration et de développement jusqu’à
une profondeur de 8 000 - 10 000 mètres
dans des eaux d’une profondeur allant
jusqu’à 1 000 mètres.
SOCAR devient suisse
Le 1er juillet, SOCAR a racheté toutes
les actions d’Esso Schwiz d’ExxonMobil.
La marque SOCAR sera désormais
progressivement introduite en Suisse au
cours de l’année 2013. Par conséquent,
SOCAR a développé un nouveau logo et
une marque indépendante pour l’activité
relative aux stations-service et à l’énergie.
La première station-service rebaptisée
ouvrira à la fin de l’été. Le PDG d’origine
suisse de SOCAR Energy Suisse, Edgar
Bachmann, a plusieurs dizaines d’années
d’expérience sur le plan international
dont 23 années chez Shell, sera à la tête
de la nouvelle entreprise. Il a déclaré
: « Nous voulons développer en peu
de temps, une marque haut de gamme
largement acceptée. Cette marque promet
une qualité supérieure, un service client
exceptionnel, des normes de sécurité
élevées et une direction opérationnelle
exemplaire.»
En novembre dernier, SOCAR a annoncé
que les actions d’Esso Schweiz seraient
rapidement rachetées, après une période
de transition. Le travail mis en œuvre
pour finaliser ce rachat a débuté il y a
quelques mois et SOCAR Energy Suisse
est désormais entièrement responsable
de l’ex Esso Schweiz. Le siège social
se trouve à Zurich et la nouvelle division
emploie environ 900 personnes, que
ce soit en direct ou dans des filiales
contrôlées à 100 pour cent. Le rachat
n’aura pas d’effet préjudiciable sur
le nombre des employés ou sur leurs
conditions de travail. En réalité, SOCAR
créera de nouveaux emplois, étant donné
que certaines fonctions d’encadrement
qui étaient prises en charge à l’étranger
seront relocalisées en Suisse.
Ces
fonctions
d’encadrement
sont
également représentées dans une équipe
de six cadres dirigeants nouvellement
formée qui comprend du personnel de
l’industrie et de la direction précédemment
employé par Esso Schweiz. Les autres
membres de l’équipe sont Rüdi Häsler
(Services aux entreprises), Peter Hadley
(Aviation), Reto Hürlimann (Distribution),
Jabar Salamzade (Finance) et Silvan
Weiss (Commercial).
www.teas.eu
Monde des Affaires
SOCAR a annoncé qu’elle ne partagera
sa part dans le gazoduc trans-Anatolie
(TANAP) qu’avec des sociétés impliquées
dans des projets gaziers dans la zone
Caspienne. Ces propos furent exprimés
au cours d’une conférence de presse
avec Rovnag Abdullayev, le président
de SOCAR. Il expliqua qu’une décision
serait rapidement prise concernant les
sociétés qui recevraient les parts de
SOCAR, soit 80 pour cent des parts
dans le projet de gazoduc, estimées
à 7 milliards de dollars (4,5 milliards
de livres). Les 20 pour cent restants
sont détenus par BOTAS, la société
commerciale
spécialisée
dans
les
pipelines appartenant à l’État turc.
Abdullayev expliqua que des partenaires
du projet Shah Deniz, y compris BP, Total
et Statoil, avaient manifesté leur intérêt
pour TANAP. Le 26 juin, l’Azerbaïdjan
et la Turquie se sont mis d’accord
pour construire le gazoduc qui facilite
le transport du gaz azerbaïdjanais
du gisement de Shah Deniz jusqu’en
Turquie. Celle-ci effectuera alors la
liaison avec le gazoduc Nabucco Ouest
ou avec le gazoduc Trans-Adriatique
(TAP) qui livrera alors le gaz dans l’UE.
La faisabilité du projet
gazier bientôt établie
La société allemande E.ON a signé un contrat
avec la Compagnie pétrolière nationale
d’Azerbaïdjan (SOCAR) pour entreprendre la
reconstruction et la modernisation du réseau
gazier de Bakou et de la péninsule d’Absheron.
Un porte-parole de SOCAR a déclaré qu’une
étude de faisabilité avait été réalisée et envoyée
à SOCAR, contenant des commentaires et des
recommandations et que le document avait par
la suite été modifié et complété.
Il a précisé : « Les travaux arrivent à leur terme
et E.ON présentera une version révisée de
son étude de faisabilité avant la fin du mois,
après quoi elle commencera à travailler sur les
documents relatifs à la construction. Certains
travaux peuvent commencer parallèlement au
travail de conception. » SOCAR a demandé à
ce que toutes les types d’installations possibles
d’alimentation en gaz vers la capitale soient
évalués. SOCAR a précédemment révélé son
intention de construire une nouvelle usine pour
le traitement du pétrole et du gaz ainsi que pour
la production de produits pétrochimiques.
Il est prévu que les pertes de gaz seront
minimisées et que le système de distribution
www.teas.eu
(Photo: SOCAR)
SOCAR ne partagera
sa part dans TANAP
qu’avec des partenaires
du secteur gazier
13
Il est attendu que le
développement complet du
gisement de Shah Deniz
élève le rang de SOCAR
dans le classement mondial
des sociétés pétrolières
existant sera développé. La reconstruction et le
renouvellement pourront prendre en compte la
croissance de la population et le développement
durable de l’industrie, en répondant à la
demande future de gaz. Le système gazier
de Bakou et de la péninsule d’Absheron est le
système le plus important du pays, comptant
environ 650 000 clients. SOCAR a estimé
que 90 pour cent de l’infrastructure existante
devraient être reconstruits et modernisés. La
valeur estimée du projet se situe entre 800 et
900 millions d’euros (630 et 707 millions de
livres).
se sont achevées et que des protocoles ont
été signés. Le pays est en passe de signer le
protocole avec la Moldavie, qui étudie toujours
le document. Pendant ce temps, l’Azerbaïdjan
travaille pour répondre aux exigences de
l’OMC, en améliorant son régime commercial
actuel. Jusqu’à présent, environ 40 à 50 actes
législatifs ont été adoptés pour répondre à ces
exigences. L’Azerbaïdjan dispose du statut
d’’Observateur’ à l’OMC depuis 1997.
On s’attend à ce que SOCAR devienne une des
sociétés pétrolières majeures dans le monde,
comme publié dans le rapport de Forbes sur les
‘Plus grandes sociétés pétrolières du monde’
Selon les critères du rapport précédent, afin
de se qualifier, la société doit produire environ
1,4 million de barils par jour (b/j), en prenant
en compte l’extraction du gaz. En moyenne,
l’Azerbaïdjan produit moins de 900 millions
de b/j, mais une fois que la production de gaz
naturel se sera développée entre 2018 et 2022,
suite à l’arrivée de Shah Deniz 2, la production
totale d’hydrocarbures devrait être équivalente
à 1,5 million de b/j. Cependant, la proportion
qui sera contrôlée par SOCAR à cette période
doit encore être décidée.
révélé que le bénéfice provenant du budget
azerbaïdjanais consolidé a atteint 11,4
milliards de manats (9,3 milliards de livres) au
cours des six premiers mois de l’année 2012,
avec des dépenses s’élevant à 8,1 milliards de
manats (6,6 milliards de livres). Les recettes
budgétaires de l’État s’élevaient à 8,1 milliards
de manats, avec des dépenses atteignant
7,1 manats (5,8 milliards de livres), d’où un
excédent d’1 milliard de manats (812 millions
de livres).
L’excédent budgétaire
azerbaïdjanais dépasse
SOCAR devrait entrer
1,3 milliard de dollars
dans le classement
au cours de la première
des 25 plus grandes
moitié de l’année 2012
Le ministère des Finances azerbaïdjanais a
sociétés pétrolières
L’Azerbaïdjan
se
rapproche
de
l’Organisation mondiale
du Commerce (OMC)
Selon un porte-parole du gouvernement
azerbaïdjanais, l’Organisation mondiale du
Commerce (OMC) est sur le point de mener
des consultations avec le Groupe de travail de
l’OMC et des négociations bilatérales avec les
états membres de l’OMC. Notre source a noté
que les discussions bilatérales avec les ÉtatsUnis et le Canada ont été confirmées, suite à
des consultations avec les États-Unis, l’UE, la
Norvège, le Canada, l’Équateur et le Japon.
La délégation azerbaïdjanaise s’est réunie
avec plusieurs agents officiels de l’OMC et
des experts de l’ONU au cours de leur visite
à Genève.
Notre source a poursuivi en révélant que
les négociations avec la Turquie, le Sultanat
d’Oman, les Émirats Arabes Unis et la Géorgie
Les recettes budgétaires de l’État atteignaient
106,2 pour cent au cours de cette période, soit
une croissance des bénéfices de 45 pour cent
par rapport à la même période lors de l’année
précédente. Près de 55 pour cent tombaient
dans le secteur non-pétrolier, dépassant
le chiffre à la même période lors de l’année
précédente de 15,8 pour cent, pour un montant
de 222 millions de manats (180,3 millions de
livres). Les dépenses d’investissement au
cours de cette période ont été multipliées par
1,9 par rapport à la même période en 2011.
Au total, 514 millions de manats (417,5 millions
de livres) furent dépensés pour la construction
et pour la reconstruction d’infrastructures
scientifiques, d’enseignement, de santé,
sportives et dans d’autres secteurs. Environ
1,5 milliard de manats (1,2 milliard de
livres) furent utilisés pour la construction
et pour la reconstruction d’infrastructures
d’approvisionnement en eau et en gaz, parmi
lesquels environ 405 millions de manats
furent alloués aux infrastructures routières
et aux infrastructures de transport, et 150
millions de manats (121,9 millions de livres)
furent dépensés pour des travaux relatifs au
‘Programme national de développement socioéconomique des régions pour 2009-2013’.
Août 2012
14
Culture et sport
Amina Figarova chez elle,
à New York
(Photo: Zak Shelby Szyszk)
Un nouveau CD de la
pianiste Figarova rend
hommage à New York
Née et élevée à Bakou, Amina Figarova, qui
réside la majorité du temps à Rotterdam, fait
des vagues sur la scène de jazz européenne
depuis 18 ans. En collaboration avec son
mari, qui est également son partenaire
musical, le flûtiste Bart Platteau, elle a fait
beaucoup de tournées, développant un
ensemble très soudé avec une voix unique,
concentrée sur un répertoire original. En
collaborant avec de nombreux musiciens
américains et européens, le sextuor d’Amina
Figarova a triomphé sur la scène principale
du Festival de jazz de Newport. Ils ont été
invités plusieurs fois au Festival Jazz et
Héritage de la Nouvelle-Orléans, et ils ont
remporté l’approbation de la critique et
du public à Chicago, à Détroit, à Paris, à
Amsterdam et à New York. En 2010, ils se
sont déplacés dans la région du Queens
à New York, et voyage lui a inspiré la
composition de Twelve, son nouveau CD qui
se trouve être son douzième enregistrement
depuis 1994. Les compositions célèbrent
le jazz en tant que musique internationale,
ainsi que la ville de New York en tant que lieu
où les musiciens du monde entier se sentent
chez eux.
Sur le CD, Amina et Bart jouent avec Marc
Mommaas (saxophones ténor/soprano),
Ernie
Hammes
(trompette),
Jeroen
Vierdag (basse) et Chris ‘Buckshot’ Strik
(percussions). Du ‘Late night groove de
Août 2012
NYCST’ à ‘Maria’s Request’, un trio bassepiano-flûte d’une intimité délicieusement
tendre, les œuvres d’Amina font appel à des
harmonies réellement magnifiques.
Certaines des idées et des images
qui inspirent l’écriture d’Amina sont
conceptuelles - comme sa vision aérienne
de la terre dans ‘Another Side of the Ocean’.
D’autres
inspirations
sont
également
tangibles comme les ‘Sneaky Seagulls’,
provenant de ses déambulations autour du
banc que son mari et elle partageaient à la
plage. Leila est le nom de sa grand-mère,
le directeur d’un institut médical, doté d’une
personnalité espiègle, bien que sévère.
Dans l’ensemble, les interprétations d’Amina
sont naturelles, gracieuses et articulées.
Amina a déclaré : « Il est toujours difficile
de garder les membres d’un groupe de jazz
soudés. Il faut de la force, de l’obstination et
des sacrifices dont certains sont financiers.
Je suis très chanceuse d’avoir cet ensemble
qui est enthousiaste pour tout ce que je
propose, parce qu’ils comprennent ma
musique, ils sont loyaux et ils se donnent
à 100 pour cent dans ce qu’ils font ». Pour
commander un exemplaire de ‘Twelve’
et pour en apprendre plus sur la grande
tournée européenne d’Amina, rendez-vous
sur www.aminafigarova. com.
La culture
azerbaïdjanaise à
Washington
Des
milliers
de
visiteurs
du
Centre
commercial national américain (US National
Mall) - l’étendue de terrain entre le Capitole
et le Washington Monument - ont découvert
la culture azerbaïdjanaise en juin et en
juillet. Au cours du Festival ‘Smithsonian
Folklife’, le Centre Smithsonian pour les
traditions populaires et l’héritage culturel, en
collaboration avec la Fondation du HautKarabagh, présentait de la nourriture, de la
musique et la culture azerbaïdjanaises.
Environ
35
personnes
d’origines
azerbaïdjanaises
et
américaines
ont
travaillé pour faire découvrir la culture
azerbaïdjanaise au monde entier. Parmi
les visiteurs, on trouvait des décideurs
politiques, des professionnels de la culture et
d’autres personnes. NBC, ABC et plusieurs
autres médias couvrirent cet évènement
culturel en plein air, à la fois prestigieux
et populaire, auquel jusqu’à un million de
visiteurs participent chaque année.
La nourriture azerbaïdjanaise a tendance à
se composer de plats comme la ‘dolma’ et
le ‘toyuq shish kabab’, arrosés de boissons
comme les ‘dyushes’ (limonade à la poire
azerbaïdjanaise) et le ‘tarkhun’ (le soda
géorgien à l’estragon). L’ambassadeur
azerbaïdjanais aux États-Unis, H.E. Elin
Suleymanov était parmi les visiteurs. Au
cours du festival, il y eut deux concerts
de mugham, par le virtuose du kamancha,
Imamyar Hasanov, et Pezhham Akhavass,
maître du tombak, un tambour à pied perse.
Chacun des spectacles, intitulés ‘Musique
de la terre de feu’, ‘Trésor inconnu’ et ‘La
kamancha de l’Azerbaïdjan’, a attiré une
foule de plusieurs centaines de personnes.
www.teas.eu
Culture et sport
Concerto pour violon
de Rzayev: prix spécial
pour les amis de TEAS
Les co-directeurs du Festival International
de Musique de Gabala, Farhad Badalbeyli
et Dmitry Yablonsky, seront sur scène le 27
Septembre au Cadogan Hall de Londres pour
célébrer le 50eme anniversaire de Yablonsky.
M. Badalbeyli est l’un des principaux
pianistes et compositeur azerbaïdjanais,
il est aussi le directeur de l’Académie de
Musique de Bakou. M. Yablonsky est un
violoncelliste et un chef d’orchestre russe
adulé, qui a fui l’Union Soviétique en 1977
pour étudier aux États-Unis.
Cet
exceptionnel
concert
en
duo
comprendra
une
interprétation
pour
violoncelle du célèbre Arioso de la Cantate’
(BWV156) de Bach; l’Adagio lyrique de
Schumann issu de ses ‘Pièces de fantaisie’,
(op.73), écrit à l’origine pour clarinette et
piano, et de la ‘Sonate pour violoncelle’
en ré mineur (Op.40) de Chostakovitch.
Toutefois, le moment le plus important de
la soirée sera la première de l’interprétation
faite par M. Yablonsky de la ‘Sonate pour
violon’ écrite en 1999 par Azer Rzayev
célèbre compositeur azerbaïdjanais (né
en 1930). Les amis de TEAS peuvent
réserver des billets aux prix forfaitaire de
£7,50. Il suffit de composer le +44 (0) 20
7730 4500, citant « Le Cercle Européen
d’Azerbaïdjan». Deux jours auparavant, M.
Badalbeyli et M. Yablonsky collaborant avec
le Royal Philharmonic Orchestra, donneront
un concert qui comprendra le ‘Capriccio’ et
‘Concerto pour piano sur Thèmes arabes’
de Fikret Amirov. Voir page 2 pour en savoir
plus sur le prix réduit des billets pour les
amis de TEAS.
Une artiste
azerbaïdjanaise
basée à Londres,
exposée à Moscou
Deux œuvres majeures de l’artiste
azerbaidjanaise basée à Londres, Ulvi
Pepinova, ont été exposées à la Maison
Centrale des Artistes de Moscou, qui est
la plus grande galerie d’art contemporain
de Russie. Ulvi se spécialise dans
la peinture sur verre, en utilisant des
pigments spéciaux et en réalisant des
effets lumineux et dramatiques. Deux
œuvres qui soulignent le dynamisme de
son travail - À propos de Stendhal et Motifs
Africains - ont été exposées aux côtés des
œuvres de 115 autres artistes dans une
exposition intitulée ‘Vertices – dans les
Mains du Ciel’. L’exposition a été organisée
par l’Organisation mondiale du Fonds
www.teas.eu
About
Stendhal:
un triptyque
sur verre
aux couleurs
vibrantes d’Ulvi
Pepinova
African Motifs:
Une peinture
remarquable
Régional du Monde du Caucase, le sponsor
principal étant le Ministère de la Culture
et des Communications pour l’Ossétie du
Nord-Alanie. Parmi les sponsors on note
l’Académie russe des beaux-arts et le
Congrès mondial Azerbaïdjanais. Etaient
présents Andrei Kovalchuk, président de
l’Union Russe des Artistes, Zurab Zereteli,
sculpteur et président de l’Académie Russe
des Arts et Victor Gluhov, président de
l’Union des artistes de Moscou.
Plusieurs autres Azerbaïdjanais ont exposé
leur travail, dont Yunan Mamedov, Asker
Mamedovand, le sculpteur Zaur Rzaev, la
graphiste Jemma Sattar et la céramiste
Garanful Gurbanova. Pour voir d’autres
œuvres d’Ulvi, aller sur www.ppaintings.com.
70e anniversaire de
Muslim
Mogamayev
célébré à Gabala
Le Festival International de Musique de
Gabala a débuté par une cérémonie pour
commémorer le 70e anniversaire de la
naissance de Muslim Mogamayev, connu
comme le Roi des Cantiques. Mogamayev,
qui est décédé en 2008, a eu un succès
phénoménal à travers l’Union soviétique
et a reçu entre autres, les prix de l’Artiste
populaire de l’Azerbaïdjan et de l’Artiste
Populaire de l’URSS.
La commémoration a débuté par la chanson
de sa propre composition ‘Azerbaïdjan’, et
le concert a mis en vedette d’autres œuvres
associées à Mogamayev. Fattah Heydarov,
membre du parlement azerbaidjanais ;
Abulfaz Garayev, ministre azerbaïdjanais
de la Culture et du Tourisme ; la chanteuse
d’opéra Tamara Sinvanskaya, veuve du
chanteur et artiste du peuple de l’URSS;
Murad
Adigozelzade,
Directeur
de
l’orchestre Philharmonique d’Azerbaïdjan;
Adalat Valiyev, vice-ministre de la Culture et
du Tourisme ; Farhad Badalbeyli, directeur
du Festival et de l’Académie de Musique
de Bakou ; ainsi que Dimitry Yablonsky,
15
violoncelliste et chef d’orchestre, ont tous
assisté à l’évènement.
L’hommage musical
à Khodjali a eu sa
première à Gabala
Cette année, le Festival International de
Musique de Gabala a présenté la première
d’un nouveau et puissant morceau du
compositeur russe Alexandre Tchaïkovski
intitulé simplement ‘Khodjali’, dédié aux 613
civils tués par les forces arméniennes et
soviétiques en février 1992. Le morceau été
joué par le Groupe de Solistes de Moscou,
dirigé par l’altiste Yuri Bashmet aux côtés du
pianiste Farhad Badalbeyli, du violoncelliste
Dimitri Yablonsky et du joueur de tar
Sahib Pashazade. Le tar était l’instrument
prédominant, les éléments mugham de la
composition permettant des improvisations
autour de thèmes traditionnels comme
le Latchine. Le morceau, qui a reçu une
ovation debout de quatre minutes, sera
bientôt enregistré.
Vogts
restera
en
Azerbaïdjan jusqu’à la
fin de son contrat
Berti Vogts, ancien sélectionneur de l’équipe
nationale allemande de football et actuel
directeur de l’équipe d’Azerbaïdjan a révélé
qu’il n’envisage pas de quitter son poste
dans l’immédiat. Des rumeurs ont circulé sur
le fait qu’il pourrait succéder à Franciszek
Smuda, qui a démissionné de son poste de
manager de l’équipe nationale polonaise, à
la suite de leur sortie de l’Euro 2012.
S’adressant aux journalistes à Bakou, il a
expliqué: « J’ai encore un contrat de deux
ans et, pour le moment, j’ai l’intention de
m’acquitter de cette charge. » Il a ajouté
cette mise en garde: « Mais dans le football,
tout peut arriver. »
La station de radio Polonaise RMF avait
déjà signalé que Grzegorz Lato, président
de la Fédération polonaise de football, avait
confirmé que le choix se ferait entre Vogts
et Waldemar Fornalik, qui gère actuellement
Ruch Chorzow, une équipe polonaise. Dans
le tournoi Euro 2012, la Pologne a terminé
dernier du groupe A, en obtenant seulement
deux points à la suite des matchs nuls avec
la Grèce et la Russie et après avoir perdu leur
match décisif contre la République tchèque.
Vogts, 65 ans, a joué pour l’Allemagne dans
l’équipe qui a gagné la Coupe du Monde en
1974, avant de conduire l’Allemagne à la
victoire au Championnat d’Europe en 1996,
leur dernière titre majeur. Avant son poste
actuel, il a géré les équipes nationales du
Koweït, d’Ecosse et du Nigeria.
Août 2012
Août 2012
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