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News letter TENA 10-06.qxd 23/02/07 14:14 Page 2 mieux vivre l’incontinence Je suis âgé, incontinent. Dois-je me faire opérer ? De quel traitement puis-je bénéficier ? 3eme Conférence-débat de l’Institut TENA, Mulhouse L’incontinence urinaire est une affection très fréquente chez la personne âgée. Elle concerne plus de 80% des personnes âgées en institution et près de 30% des personnes de plus de 65ans. S’il existe des thérapies efficaces pour guérir une incontinence urinaire chez l’adulte jeune, la prise en charge du sujet âgé est délicate et nécessite une grande prudence en raison de la fragilité de ces patients. La conférence-débat réunissant urologues, chirurgiens et professionnels de la santé a permis de faire un bilan complet des moyens de prise en charge de l’incontinence urinaire en gériatrie et de répondre à de nombreuses questions. • Pourquoi la personne âgée devient-elle incontinente ? • De quel type d’incontinence la personne âgée souffre-t-elle et comment le diagnostiquer ? • Quel médicament utiliser chez le sujet âgé pour traiter une incontinence? • Quelles sont les thérapies comportementales ? Qui peut en bénéficier ? • Quand faut-il opérer une incontinence urinaire chez la personne âgée ? • Quelle chirurgie pour quel type d’incontinence ? Les Drs Yves Passadori, François-Nicolas Turpin-Wendling, Michèle Stoffel et Jean-Pierre Ansieau ont fait un point précis sur ces questions. ❚ Vieillissement du système urinaire et incontinence DR YVES PASSADORI, GÉRIATRE, MULHOUSE MODÉRATEUR : DR JEAN-PIERRE ANSIEAU Chez le sujet âgé, les caractéristiques d’une miction normale décrites par sa fréquence, son volume, sa facilité d’arrêt, son déroulement sans douleur et l’absence de tout besoin résiduel, sont déficitaires et peuvent conduire à une incontinence urinaire. L’incontinence urinaire engendre des problèmes sociaux et hygiéniques importants. C’est un motif d’institutionnalisation. Qui est concerné ? Ce sont essentiellement les femmes, isolées socialement, ayant des pathologies de dépendance et une mauvaise santé. Les difficultés de locomotion, de manipulation, de communication, les troubles neuropsychiques, l’hystérectomie et la ménopause sont également associés à une incontinence. Pourquoi la personne âgée devient incontinente ? Quelques rappels de physiologie… • Le contrôle nerveux De se retenir… ON DÉCIDE… d’uriner • Le sympathique s’active • Le sympathique se met au repos • Le parasympathique se met au repos • Le parasympathique s’active • Les sphincters sont contractés • Les sphincters se relâchent • Le col de la vessie est fermé • Le col de la vessie s’ouvre • La vessie se relâche • La vessie se contracte • La progression du besoin RCS B 475 581 948 Disparaît avec l’âge B1 Vague sensation 150 ml B2 Besoin normal 250 ml B3 Besoin urgent 350 ml B4 Besoin impérieux 450 ml Chez la personne âgée, le stade B1 diminue jusqu’à disparaître, le besoin est alors moins ressenti et entraîne la fuite des urines si le besoin n’est pas satisfait à temps. Le vieillissement de l’appareil vésico-sphinctérien se fait à plusieurs niveaux : ❚ Vieillissement vésical Avec l’âge, l’appareil vésical subit de nombreuses modifications. La capacité vésicale se réduit, le taux de collagène augmente et les fibres musculaires diminuent. Il apparaît des phénomènes de dépolarisation en tache d’huile favorisant l’hyperactivité vésicale. De plus, une réduction de l’élasticité vésicale provoque souvent l’apparition d’un résidu post-mictionnel. Chez le sujet âgé, les modifications neurologiques sont très fréquentes, on observe une diminution voire une disparition de B1 ayant pour conséquence un volume de sécurité diminué entre le premier besoin et le besoin urgent B3. ❚ Vieillissement urétral Le vieillissement urétral se traduit par une diminution de calibre et de longueur de l’urètre avec un enfouissement du méat. Chez la femme âgée, la carence hormonale est responsable d’un affaiblissement de la musculature striée pelvienne entraînant ainsi une insuffisance sphinctérienne avec moindre résistance à l’effort. Chez l’homme, l’hypertrophie prostatique s’accompagne souvent d’une hyperactivité vésicale ou d’une hypertonie urétrale. ❚ Vieillissement rénal Une diminution de sécrétions de l’hormone antidiurétique ainsi qu’une diminution du nombre des néphrons (conduisant à une faible concentration des urines) sont souvent responsables de la nycturie observée chez le sujet âgé. ❚ Vieillissement neurologique Chez le sujet âgé, contrairement à l’adulte jeune, on assiste à un déséquilibre des systèmes sympathique et parasympathique en faveur du système parasympathique : la vessie devient hyperactive. De même, un déficit des voies afférentes avec diminution du nombre de mécanorécepteurs vésicaux est observé. Il est également à noter que l’âge contribue à une diminution du contrôle cortical conduisant à des syndromes démentiels. Les phénomènes de rétention et /ou d’incontinence urinaire chez la personne âgée sont plurifactoriels et apparaissent lorsque l’équilibre fonctionnel de l’appareil vésico-sphinctérien est rompu. Je suis âgé, incontinent. - Institut TENA News letter TENA 10-06.qxd 23/02/07 14:14 Page 3 ❚ Quel type d’incontinence touche la personne âgée ? Comment faire le diagnostic ? D’APRÈS LA PRÉSENTATION DU DR YVES PASSADORI Hyperactivité vésicale Les étapes indispensables pour un bon diagnostic… L’hyperactivité vésicale est le type d’incontinence le plus fréquent chez le sujet âgé (> 70% des incontinences) et le plus invalidant dans la vie quotidienne. Elle est caractérisée par des contractions vésicales durant la phase de remplissage (détectables au bilan urodynamique) que le patient ne peut inhiber : les fuites sont abondantes et entraînent un réel problème d’hygiène. L’hyperactivité vésicale est souvent causée par des épines irritatives internes : infection urinaire, tumeur, calcul ou de voisinage : fécalome, affection gynécologique, infection locale (escarre), obstacle urologique. Les affections neurologiques centrales : AVC, Parkinson, paralysie supranucléaire progressive, doivent être recherchées, car elles sont souvent responsables d’une hyperactivité vésicale. La prise en charge de l’incontinence doit faire suite à une démarche d’évaluation globale et de diagnostic précis grâce à un interrogatoire de qualité. Mais la personne âgée est souvent fatiguée, confuse ou intellectuellement détériorée ; le diagnostic du type d’incontinence devient alors difficile. ❚ L’examen clinique et para-clinique doivent permettre de donner une typologie du fonctionnement vésico-sphinctérien (atrophie vulvo-vaginale, béance vulvaire, prolapsus génital, ECBU, estimation d’un résidu post-mictionnel). ❚ Un bilan urodynamique permet d'étudier l'équilibre vésico-sphinctérien, de confirmer les données apportées par la clinique, d'orienter vers le traitement le plus adapté et de prévoir le résultat de ce traitement : • La débimétrie consiste à faire uriner le patient (au minimum 150 ml) dans Incontinence urinaire fonctionnelle L’incontinence urinaire fonctionnelle est très fréquente en institution. Elle est due à un défaut de maîtrise de l’environnement, aboutissant à des mictions dans des lieux non adéquats. Une dépendance physique (état grabataire, incapacité de sonner ou d’appeler), aphasie, désorientation, apraxie, troubles de la mémoire ou dépendance psychique sont les facteurs responsables de ce type d’hyperactivité. un appareil qui enregistre le volume, la durée de la miction ainsi que le débit maximum. Une courbe plate (caractéristique d’une dysurie) peut refléter une hypoactivité vésicale ou un obstacle sous vésical. Incontinence urinaire à l’effort L’incontinence urinaire à l’effort représente environ 30% des cas d’incontinence des personnes âgées. Elle est rarement pure, généralement associée à une hyperactivité vésicale. Elle se définit comme la fuite involontaire de petites quantités d'urine lorsqu'une personne éternue, tousse, rit ou soulève des objets lourds. L’incontinence urinaire à l’effort est le plus souvent due à la perte de soutien de l'urètre et du col vésical (provoquant une hypermobilité de ces structures), mais elle peut aussi être causée par une insuffisance sphinctérienne ou des lésions neurologiques. Rétention chronique des urines • La cystomanométrie permet de mesurer l'existence éventuelle de contractions détrusoriennes anormales lors du remplissage vésical. • La profilométrie mesurant la pression de clôture de l’urètre est un des moyens d’appréciation de la fonction sphinctérienne. La profilométrie dynamique est de pratique difficile chez le sujet âgé voire impossible s'il y a dépendance. CYSTOMANOMÉTRIE Hyperactivité vésicale C’est une incontinence par regorgement, il existe un résidu post-mictionnel rompant l’équilibre miction/rétention. Il est caractérisé par un besoin tardif et une vidange incomplète. Sur le plan clinique, la vessie est palpable et percutable. La courbe débitmétrique est abaissée et indique soit l'existence d'un obstacle soit une faible contractilité du détrusor. Les médicaments, tels que certains psychotropes (antipsychotiques, anxiolytiques, antidépresseurs, neuroleptiques) ou inhibiteurs calciques provoquent très fréquemment une rétention urinaire. De plus, il est admis que l’anesthésie péridurale, la fracture du col du fémur ou la distension du détrusor sont souvent à l’origine de ce type de rétention. Mais les causes peuvent également être endogènes, par exemple un obstacle (adénome prostatique, sténose du col vésical) ou une hypoactivité du détrusor. PROFIL DE PRESSION URETRALE Tracés Incontinence d'origine psychologique Elle peut être la traduction du « laisser-aller » d'un syndrome dépressif, traduire la peur de déranger ou être un appel à attention. ❚ Traitements médicamenteux et/ou comportementaux de l’incontinence urinaire de la personne âgée. DR MICHÈLE STOFFEL, GÉRIATRE, MULHOUSE « L’incontinence de la personne âgée est pratiquement toujours d’origine multifactorielle. Sa prise en charge doit prendre en compte la personne dans son ensemble » Quel traitement médicamenteux pour quelle incontinence ? L’hyperactivité vésicale Les parasympatholytiques ou anticholinergiques, sont les molécules largement utilisées dans l’incontinence urinaire par hyperactivité vésicale. Le chlorhydrate d’oxybutinine, la toltérodine, le chlorure de trospium, la solifénacine sont les plus fréquemment utilisés. L’effet de ces molécules est obtenu en 5 à 8 semaines. Ainsi, il est conseillé d’interrompre le traitement s’il n’y a pas d’amélioration au bout de 2 mois. Une grande prudence doit être observée dans l’utilisation des anticholinergiques chez les patients présentant des déficits cognitifs ou une maladie d’Alzheimer en raison des effets secondaires centraux de ces molécules. Seul le chlorure de trospium (Céris®) ne passe pas la barrière méningée. Cette molécule étant donc dépourvue d’action centrale, elle peut être intéressante chez les personnes âgées car il n’existe pas de risque de confusion. News letter TENA 10-06.qxd 23/02/07 14:14 Page 4 Rétention chronique des urines On dispose de plusieurs moyens : Il n’existe pas de traitement spécifique de cette incontinence ; il convient de rechercher et de traiter la cause, notamment chez l’homme une cause prostatique et chez la femme un prolapsus. ❚ Reprogrammation mictionnelle : mictions imposées, en dehors des besoins, à des rythmes fixes progressivement croissants, afin d’atteindre des intervalles mictionnels plus longs. L’incontinence d’effort et/ou par insuffisance sphinctérienne ❚ Reprogrammation mictionnelle personnalisée : les horaires sont calqués sur les habitudes mictionnelles de la personne, par la suite un ajustement sera tenté vers des intervalles intermictionnels plus larges ou plus courts. Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline telle que la duloxétine est une nouvelle molécule antidépressive d’action centrale et périphérique. Elle a montré au cours de plusieurs études une amélioration de la qualité de vie et une diminution du nombre des fuites urinaires dans l’IUE, mais sa prescription ne supprime pas complètement les troubles urinaires. Thérapies comportementales et rééducation périnéale Les thérapies comportementales sont efficaces dans l’hyperactivité vésicale, les incontinences urinaires d’effort et les incontinences fonctionnelles. ❚ Une sollicitation régulière ou une miction à heure fixe sera la méthode adaptée si le sujet présente des déficits physiques ou psychiques. La rééducation périnéale est efficace pour les fuites par insuffisance sphinctérienne (incontinence d’effort) ou les fuites par hyperactivité vésicale. Elle permet d’exercer les muscles du plancher pelvien pour accroître la force de fermeture urétrale ou inhiber, par phénomène réflexe, des contractions inopinées du détrusor. La rééducation périnéale est souvent associée à un traitement comportemental et/ou médicamenteux. Le patient doit être actif dans sa rééducation, ainsi les personnes démentes sont exclues de ce type de rééducation. Différentes méthodes sont efficaces : • Le travail manuel (préférable chez le sujet âgé) • Le « biofeedback musculaire et/ou vésical » • L’électrostimulation. ❚ Quand faut-il opérer une incontinence urinaire chez la personne âgée ? DR. TURPIN-WENDLING, UROLOGUE, MULHOUSE La prise en charge chirurgicale ne peut être envisagée qu’après échec des traitements médicamenteux et/ou comportementaux et uniquement après évaluation du bénéfice. Le sujet âgé est fragile pour de multiples raisons : • Diminution de l’homéostasie • Incapacité psychique, physique et sensorielle • Affections chroniques multiples • Polymédication. Certains examens complémentaires sont nécessaires avant une prise en charge chirurgicale. Le bilan urodynamique est indispensable et pourra être complété par une échographie pelvienne et des voies urinaires. Ces examens permettent d’obtenir une image précise du fonctionnement vésico-sphinctérien de ces patients qui sont difficiles à interroger. Ce sont des techniques simples et efficaces, applicables en gériatrie. Bandelette sous-urétrale (voie rétro-pubienne type TVT®) Bandelette sous-urétrale (voie trans-obturatrice TOT®) La bandelette soutient l’urètre distal et ressort soit par voie rétro-pubienne pour le TVT, soit par voie trans-obturateur pour le TOT. La bandelette est positionnée sous l’urètre, elle n’est pas tendue. Quelle chirurgie pour quel type d’incontinence ? Les possibilités chirurgicales dépendent du type d’incontinence. Un bon diagnostic du type d’incontinence est une étape fondamentale. IUE par insuffisance sphinctérienne Pas d’hypermobilité du col IUE pure Hypermobilité du col de la vessie Le mécanisme des frondes sous-urétrales expliqué aux patients IUE par instabilité L’urètre est représenté par le tuyau. Le plancher pelvien par le sol. La pression abdominale par le pied. 1 - La patiente est continente. Sous l’effet de la pression abdominale, l’urètre s’écrase facilement contre un plancher pelvien tonique. IUE Insuffisance sphinctérienne Hypermobilité du col de la vessie 2 - La patiente est incontinente. L’urètre ne peut s’occlure, car il repose sur un plancher pelvien relaché. Risque d’efficacité partielle ou d’échec • Colpopexie rétropubienne de Burch • Fronde sous uréthrale (TVT/TOT) • Sphincter artificiel • Autres traitements 3 - La patiente n’est plus incontinente. En renforçant le plancher pelvien sous urétral, la bandelette TVT joue le rôle d’un soutien représenté par la planchette. • Neuromodulation sacrée • Agrandissement de la vessie • Toxine botulinique IU : Incontinence Urinaire IUE : Incontinence Urinaire d’Effort Incontinence urinaire à l’effort (IUE), pure avec hypermobilité du col de la vessie avec ou sans insuffisance sphinctérienne Un principe simple de soulèvement du plancher pelvien Les travaux de Lancey décrivant l’importance du hamac de soutien de l’urètre complétés par ceux de Papa Petros ont abouti au concept de bandelettes TVT (Tension Free Vaginale Tape) et TOT (Trans-Obturator Tape) consistant à soutenir (mais non comprimer) l’urètre moyen en s’aidant d’un matériel synthétique renforçant les structures tissulaires défaillantes. Je suis âgé, incontinent. - Institut TENA News letter TENA 10-06.qxd 23/02/07 14:14 Page 1 Critères de sélection pour un TVT ou TOT • Les sujets candidats à un TVT ou à un TOT présentent une incontinence urinaire à l’effort avec ou sans insuffisance sphinctérienne. • L’absence d’hypermobilité représente une non indication • La reproduction de l’effet des bandelettes par la Manœuvre de Bonney (soutien du col de la vessie) ou le Test d’Ulmsten (soutien de l’urètre) doivent supprimer les fuites urinaires. Manœuvre de Bonney Incontinence urinaire par insuffisance sphinctérienne SANS hypermobilité du col de la vessie Les traitements pour ce type d’incontinence restent insatisfaisants en gériatrie. Les frondes sous-urétrales ne sont pas adaptées étant donné l’absence d’hypermobilité du col de la vessie. ❚ Toxine botulinique intra détrusorienne La technique consiste à effectuer une trentaine d’injections de Botox réparties à l’intérieur de la paroi du détrusor. Le risque de rétention provoqué par ce traitement n’est pas négligeable, nécessitant de faire des auto sondages. L’efficacité de la toxine botulinique est de courte durée (6 à 11 mois), son efficacité a été démontrée dans la vessie neurogène. L’intérêt de la toxine dans les vessies hyperactives non neurologiques est en cours d’évaluation. Son utilisation chez la personne âgée n’est pas encore validée. Le sphincter artificiel est une technique efficace chez l’adulte jeune, mais nécessite une grande dextérité manuelle et explique qu’il est rarement préconisé chez le sujet âgé. La mise en place de ballons gonflables en silicone autour du col de la vessie est également envisageable mais cette technique est encore peu utilisée en gériatrie et non validée. Les injections périurétrales de substances permettant d’augmenter la résistance à l’écoulement (teflon, graisse, collagène, Macroplastique® ou Zuidex®) ne sont efficaces que dans 39% des cas et le plus souvent temporairement. ❚ Entérocystoplastie d’agrandissement Un morceau d’intestin permet d’augmenter la capacité vésicale, mais il est parfois nécessaire, après cette intervention, d’avoir recours à des autosondages pour assurer la vidange vésicale. En dehors des « malades neurologiques », il est rare de devoir recourir à des interventions mutilantes pour des troubles mictionnels. Mais encore une fois, c’est une technique lourde en gériatrie. Incontinence par hyperactivité détrusorienne Une grande prudence doit être observée dans les ❚ Neuromodulation sacrée indications chirurgicales de la prise en charge de Elle consiste à stimuler la troisième racine sacrée (S3) par l’intermédiaire d’une électrode reliée à un boitier de stimulation implanté par voie chirurgicale. Cette stimulation S3 augmenterait le tonus du sphincter et du plancher pelvien avec un effet inhibiteur sur la vessie. Elle nécessite, préalablement à l’implantation définitive, un test de stimulation afin de s’assurer de son efficacité car il n’existe pas de facteur prédictif clinique ou paraclinique d’efficacité et que le matériel est très coûteux. Elle améliorerait environ 30% des hyperactivités vésicales rebelles à tout autre traitement. Les contraintes de cette technique limitent son utilisation chez la personne âgée. l’incontinence en gériatrie. La personne âgée est vulnérable et il n’est pas rare qu’un acte chirurgical déclenche une évolution vers la dépendance physique. Toute la difficulté réside dans l’évaluation du bénéfice de l’acte chirurgical par rapport à l’état physique et mental du patient âgé. Neuromodulation sacrée Plus d’informations sur cette conférence-débat ? Rendez vous sur notre site Internet : Test de simulation de la racine sacrée S3 Si amélioration > 50% de la symptomatologie www.institut.tena.fr Vous trouverez également : • Une actualité sur l’incontinence urinaire, • Des documents techniques, thérapeutiques, • Des fiches infos patients à télécharger, • Une aide au diagnostic et des conseils en officine… www.institut.tena.fr RCS B 475 581 948 Implantation définitive SCA Hygiene Products SA RoissyPôle - Le Dôme - Bât 7 95761 Roissy Charles de Gaulle Cedex Tél. : 01 41 84 61 98