Agrainage illicite des sangliers
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Agrainage illicite des sangliers
Agrainage illicite des sangliers : 1 an de retrait du permis de chasser ! Un propriétaire de Marcilly en Villette a été condamné le 28 janvier 2014 par le tribunal de proximité d’Orléans à 500 euros d’amende et à 1 an de retrait de son permis de chasser pour de l’agrainage illicite des sangliers sur sa propriété. En France, les populations de sangliers ont significativement augmenté ces dernières décennies entrainant la mise en place d’un plan national de maitrise du sanglier. L’objectif de cette mesure est notamment de lutter contre la prolifération des dégâts agricoles, l’augmentation du nombre de collisions sur les axes routiers et ferroviaires, mais aussi de limiter les risques d’épizooties. Dans le département du Loiret, les modalités de l’agrainage du grand gibier, et notamment du sanglier, sont définies par le Schéma Départemental de Gestion Cynégétique, validé par arrêté préfectoral. Il impose aux responsables de chasse désireux d’agrainer le grand gibier, de passer une convention avec la Fédération Départementale des Chasseurs afin d’encadrer notamment l’apport de nourriture. A ce titre, les Inspecteurs de l’Environnement du service départemental de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage du Loiret opèrent des contrôles réguliers sur les propriétés à vocation cynégétique. Ces contrôles ont conduit à verbaliser à deux reprises en 2011 un propriétaire solognot de Marcilly en Villette pour des infractions liées au non respect des conditions d’agrainage du grand gibier. Une enquête ouverte en 2012 a permis d’établir que ce même propriétaire continuait de nourrir les sangliers sans avoir de convention avec la Fédération Départementale des Chasseurs. Il détournait également l’utilisation d’agrainoirs vendus dans le commerce pour le petit gibier. L’enquête a également révélé que cette personne avait acheté plusieurs dizaines de tonnes de maïs à une coopérative agricole locale lors de l’année 2012. Le tribunal a voulu délivrer un message fort en condamnant l’intéressé à 500 euros d’amende et à un an de retrait du permis de chasser. Le mis en cause a fait appel de cette décision et devra donc repasser devant la justice. Le 24 septembre 2013, un autre propriétaire avait été précédemment condamné à, outre une amende, un retrait de son permis de chasser de 3 mois avec sursis.