1 point

Transcription

1 point
Nom:
Prénom:
Classe:
40
Appréciation:
Collez cette feuille sur la première page de votre copie double. La propreté, le soin, l’orthographe peuvent
rapporter ou enlever jusqu’à deux points
I) Définissez les expressions ou termes suivants ( 8 points)
??
Union sacrée (1 point)
??
« Roulante »(1 point)
??
« Bourrage de crane » (1 point)
??
« Ange blanc » (1 point)
??
Génocide (1 point)
??
Mutin (1 point)
??
« Munitionette » (1 point)
??
Triple alliance (1 point)
II) Exploitation des documents (14 points)
1)
Pourquoi la Serbie est-elle en guerre contre les allemands et les Bulgares (doc. 1)
2)
Quelle est la situation de la Serbie (doc. 2)?
3)
Pourquoi le Kossovo est-il important aux yeux des Serbes? Quelle bataille ancienne
contre les turcs est ici évoquée? De quelle nationalité est l’auteur?
4)
Où se trouve l’armée en retraite (doc 3). Quelles différences d’état physique et moral
de l’armée serbe note l’auteur? Où ont-il embarqué? Dans quels bateaux et où vont-ils
ensuite se diriger?
5)
Clemenceau nommait avec mépris les poilus affectés au front de Salonique les
« jardiniers de Salonique » en référence aux potagers que ces derniers cultivaient pour
faire face aux difficultés d’approvisionnement en vivres frais. Qu’est-ce qui peut selon
vous être à l’origine d’un tel dédain? En quoi le document 4 fait-il écho à cette opinion?
6)
Quelles est l’origine des troupes photographiées? Pourquoi sont-elles ici présentes?
(doc4)
7)
Pourquoi selon vous cette carte illustrant des événements victorieux est-elle qualifiée
de « drame ignoré» (doc.5)
III) Exploitation d’un ensemble documentaire (18 points)
8)
A l’aide des informations contenues dans ces documents ainsi que de vos connaissances rédigez une réponse argumentée et structurée à la problématique suivante:
(A noter jeudi)
Ce dossier comporte 5 pages
1/5
Doc 1 Dardanelles orient levant, 1915-1921: ce que les combattants ont écrit , L'Harmattan, 2005
Ce dossier comporte 5 pages
2/5
Doc 2: Retraite de l’armée serbe à travers les montagnes d’Albanie et du Monténégro .
« Le malheur était que chaque pas en avant des Allemands entraînait un succès des Bulgares, qui renforçaient
toujours leur front de Macédoine, [...] .En présence de cette situation, le commandement serbe donna l'ordre
d'accélérer la retraite à partir de Krouchévats. D'autre part, l'armée de l'Est qui opérait contre les Bulgares devant, comme celle du Nord, se replier sur la plaine de Kossovo [...]
Pendant cette seconde période de la retraite, les contre-attaques de l'infanterie serbe qui, jusqu'à Krouchévats,
avaient coûté 100.000 hommes aux Allemands, devaient être abandonnées. La préoccupation principale était de
sauver autant de vivres que possible, car on allait en manquer complètement à Kossovo. Le régime turc, qui
s'était donné pour but d'exterminer les Serbes, avait fait de cette plaine fertile un immense désert inculte. Il ne
fallait donc pas compter y trouver autre chose que l'accablant souvenir de la défaite de 1389, souvenir purement
historique, mais qui, dans les circonstances présentes, devenait plus vivant que jamais.
Kossovo a toujours été le point capital dans l'éducation patriotique du peuple serbe. C'est là que la Serbie fut
anéantie par le sultan Murad pour ne se relever que cinq siècles plus tard, par ses propres forces, sous la
conduite de Kara-georges, la nationalité s'étant conservée "malgré les avanies et les massacres des Turcs. Et ce
relèvement, après une défaite aussi complète que l'a été celle de Kossovo, on l'avait toujours donné aux enfants
serbes comme un exemple de ce que peut faire un peuple quand il est résolu à tous les sacrifices pour se conseiTer. En passant par Kossovo, l'armée serbe, entourée de toutes parts des vestiges de sa gloire passée, a senti
renaître en elle l'espoir de voir la patrie se relever de nouveau.
[...] Il fallait trouver des bases de ravitaillement et rejoindre les côtes de l'Adriatique. Cette dernière phase de la
retraite, qui s'opéra par les montagnes de l'Albanie et du Monténégro, ne fut pas troublée par l'ennemi [...] Ce
fut surtout la faim que les troupes eurent à surmonter. Et, là aussi, le roi Pierre prit la route la plus difficile,
partageant la misère de son armée, restant soldat jusqu'au bout. Seul, avec un aide de camp, on le vit passer
courageusement, à pied, au milieu d'un océan de neige, par les cimes inhospitalières du Nord de l'Albanie. Et
c'est à son arrivée à Scutari que l'on apprit le retour de la flotte franco-anglaise dans l'Adriatique et l'arrivée de
bateaux de ravitaillement dans les ports qui n'en avaient pas vu depuis plusieurs mois. »
R. Martanovitch, La Dernière Campagne Serbe, Revue 'L'Illustration' no. 3802 de 15 janvier 1916
Doc 3 « L’armée serbe évacuée à Corfou remise sur pied avec l’aide de la France
« J'ai eu l'honneur d'être reçu par le prince Alexandre, régent de Serbie [...] Quand il parle des souffrances endurées par ses troupes [...] son regard redevient triste et songeur, comme s'il avait encore devant les yeux toutes
les horreurs de cette retraite dans des montagnes couvertes de neige [...]
Tandis que nous parlons d'Ipsos et de Govino (1) où sont les camps principaux et où l'on travaille ferme à réorganiser les divisions les moins éprouvées, une bande de réfugiés passe sous les jardins de l'hôtel. Il y a parmi
eux plusieurs garçons de dix ou douze ans donnant la main à leur père, vêtu du costume de paysan serbe.
— « Voyez ces petits, me dit Son Altesse Royale: ils ont fait la retraite. J'en vis un en Albanie qui avait perdu
son père et sa mère et qui errait tout seul lorsque les soldats le prirent avec eux pendant leur marche vers
l'Adriatique. Une après-midi, à Durazzo, comme j'allais assister sur le port aux opérations d'embarquement, [...]
je rencontrai un petit marin. Il avait onze ans, était habillé d'un petit costume de matelot français [...] » Il passa
près de moi et me dit gaiement « bonsoir » en serbe, d'un air de vieille connaissance. Je l'interrogeai et retrouvai l'enfant abandonné recueilli par mes soldats et que vos marins venaient d'adopter. Il était tout joyeux d'être
maintenant autant français que serbe. »
Le prince m'exprime sa certitude que cette guerre aura permis de constater les affinités profondes qui existent
entre les deux peuples: quand les Serbes, réorganisés et armés, pourront reprendre leur place aux côtés des alliés à Salonique afin d'arracher aux barbares le sol des aïeux, ils seront fiers de cette fraternité d'armes. ».
Robert Vaucher,'La Résurrection de l'Armée Serbe', Revue 'L'Illustration' no. 3810 de 11 mars 1916
1) Ile de Corfou
Ce dossier comporte 5 pages
3/5
Doc. 4
Carte postale satyrique
Doc. 5
Photographie de troupes coloniales françaises sur le front de Salonique en septembre 1918
Ce dossier comporte 5 pages
4/5
Ce dossier comporte 5 pages
Extrait de carte illustrant le front de Salonique et les progrès de l’offensive alliée de
septembre 1918
Doc. 5
5/5