Bulletin, Vol. 14, No. 5 - January

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Bulletin, Vol. 14, No. 5 - January
Institut
Canadien des
Actuaires
BULLETIN
Mot du président € Réunion de l’AAI à Berlin € Assemblée générale à Orlando€ Colloque sur les investissements € Annonces classées €
Vol. 14, no5
Présentation des applications de
l’économie financière aux régimes de
retraite
Janvier 2004
par Doug Andrews
L
es hypothèses et méthodes traditionnelles servant à évaluer les régimes de retraite ont suscité
bien des critiques. Les actuaires férus d’économie financière ont sonné la charge et bien des
journalistes en ont fait leurs choux gras. Ce bref
article a pour but de fournir des renseignements
sur quelques-uns des principaux arguments
qu’avancent les tenants de l’approche axée sur l’économie financière. Il porte sur quatre aspects principaux :
Š L’évaluation à la valeur du marché
Š Le point de vue des employés et des actionnaires
Š La non-actualisation des rendements prévus
Š Les coûts de délégation
Pour plus de précisions, prière de se reporter au
document Choix des taux d’intérêt d’évaluation pour
l’évaluation du niveau de provisionnement des régimes
de retraite – Approche actuarielle traditionnelle c. approche axée sur l’économie financière, présenté par
Jim Paterson dans le cadre de l’assemblée annuelle
de l’ICA de juin 2003 (<www.actuaries.ca/publications/2003/203044.pdf>). Ce document renferme une
excellente comparaison de ces deux approches. On
peut également consulter la série de documents préparés en prévision du colloque tenu en juin 2003 à
Vancouver par la Society of Actuaries et intitulée The
Great Controversy: Current Actuarial Practice in Light
of Financial Economics Symposium. Ces documents
ont été rédigés par quelques-uns des actuaires les
plus éminents et prolifiques de la planète sur la question de l’économie financière.
L’évaluation à la valeur du marché
www.actuaires.ca
Le point de départ réside dans la suprématie du
marché. Toutes les opérations doivent être établies à
la valeur du marché. Ainsi, les méthodes d’évaluation
fondées sur le lissage de l’actif doivent être éliminées
et remplacées par la méthode de la valeur marchande.
De même, le passif des régimes de retraite à prestations déterminées doit être établi à l’aide des taux
d’actualisation tenant compte de la valeur du marché.
Pour déterminer le taux du marché à utiliser pour
évaluer le passif, il faut considérer la nature du passif.
Un régime à prestations déterminées constitue un
engagement à effectuer des versements périodiques à
compter d’une certaine date. À cet égard, il comporte
des caractéristiques s’apparentant aux obligations. En
conséquence, il convient de tracer la courbe de rendement des obligations, et s’il n’existe aucune courbe à
cet effet, par exemple au-delà de 30 ans, il faut tracer
une courbe de rendement hypothétique. La question
à savoir si la courbe de rendement à appliquer devrait
être celle des obligations du gouvernement (canadien), qui représentent des titres de créance très sûrs,
ou si elle devrait porter sur des titres de moindre
valeur pour constater le degré de solvabilité du promoteur du régime, suscite encore bien des débats.
En outre, les prestations soumises à évaluation
sont les droits à retraite. À cet égard, les salaires ne
seraient pas projetés aux fins de l’évaluation des prestations fondées sur la moyenne des derniers salaires
et les prestations ne seraient pas évaluées avant qu’elles ne soient acquises.
Le point de vue des employés et des actionnaires
L’analyse effectuée par les tenants de l’approche
axée sur l’économie financière a été centrée sur la
situation d’une société cotée en bourse et qui a établi
un régime de retraite à l’intention de ses employés.
Dans ce contexte, les principaux intervenants sont les ®
Institut Canadien des
Actuaires
Énoncé de vision
Que les actuaires soient reconnus
comme chefs de file en ce qui concerne
l’établissement de modèles financiers
et la gestion de risques et
d’éventualités.
Président
Mike Lombardi
Président désigné
Brian A.P. FitzGerald
Président sortant
A. David Pelletier
Secrétaire-trésorière
Geoffrey I. Guy
Directeur de la rédaction
Randall J. Dutka
Réviseur technique, version
française
Marc-André Brunet
Directeur général
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Collaborateurs spéciaux
Doug Andrews
Gordon Grant
Jean-Louis Massé
Mike Mills
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Rédactrice
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Adjointe
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Conception graphique et montage
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Secrétariat
800-150, rue Metcalfe
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Tél. : (613) 236-8196
Télec. : (613) 233-4552
Courriel : <[email protected]>
Site web : <www.actuaires.ca>
Le Bulletin est une publication officielle de
l’Institut Canadien des Actuaires, et est
publié mensuellement sauf en juillet et août.
L’abonnement est inclus dans la cotisation
annuelle de l’ICA. Vos commentaires et
lettres sont les bienvenus. Les opinions
exprimées sont celles de l’auteur et ne sont
pas nécessairement celles de l’Institut. Toute
collaboration est sujette aux critères de la
rédaction. Le générique masculin est utilisé
sans aucune discrimination de sexe.
© Tous droits réservés 2004
ISSN 1180-3681
Document 204001
2 BULLETIN Janvier 2004
¬ actionnaires de la société et les employés
visés par le régime de retraite. Les actionnaires veulent que les actions de la société
soient bien classées et que la direction garde
un intérêt et une attention soutenus à cet
égard. Les employés veulent que les prestations promises soient convenablement
protégées et qu’elles leur soient versées.
Les tenants de l’approche axée sur l’économie financière s’élèvent contre ce qu’ils
estiment une approche actuarielle traditionnelle malavisée au sujet de la société et du
régime de retraite. En vertu de l’approche
traditionnelle, le régime de retraite est envisagé sur le très long terme et est donc
davantage en mesure de soutenir les gains
et pertes à court terme qu’un particulier.
Les tenants de l’approche axée sur l’économie financière soutiennent que ce n’est pas
le régime de retraite qui assume les risques,
mais plutôt les actionnaires et les employés
participants.
Nous avons déjà mentionné que les
prestations déterminées promises aux participants s’apparentent à des obligations.
Par conséquent, des placements dans des
obligations ou des obligations coupons détachés, à l’aide d’obligations du gouvernement (canadien) dont le paiement s’accompagne d’un montant et d’un calendrier
correspondant exactement à celui des prestations promises, offriraient aux participants
un niveau de sécurité très élevé.
Non seulement les participants préfèrent-ils cette approche, mais on soutient
également que les actionnaires la préconisent.
Si l’actif et le passif du régime de retraite sont convenablement appariés, les
actionnaires n’assument aucun « risque
supplémentaire » puisque les valeurs de l’actif et du passif fluctuent en même temps.
En outre, la direction doit insister sur les
fonctions de base. Pour ce qui est du régime de retraite, elle doit s’en tenir à assurer
l’appariement de l’actif et du passif.
Enfin, en plaçant l’actif du régime dans
des actifs non appariés au passif, la société
prend des décisions de placement au nom
de l’actionnaire. Il est plus facile pour ce
dernier d’atteindre le niveau de participation souhaitée dans ses portefeuilles en
investissant directement dans des titres
boursiers. Le ratio d’endettement souhaité
peut être atteint en empruntant et(ou) en
vendant ou en achetant des actions. Si l’actif et le passif d’un régime de retraite ne
sont pas appariés, il peut s’avérer difficile
de déterminer l’exposition réelle « indirecte » de l’actionnaire au risque boursier à
l’égard du régime de retraite.
La non-actualisation des rendements prévus
D’après la description fournie jusqu’à
présent, il est possible de déterminer que le
taux d’actualisation approprié, selon les
actuaires qui préconisent l’approche axée
sur l’économie financière, correspond au
taux calculé à partir de la courbe de rendement tenant compte du calendrier de
versements des prestations promises. Ce
point de vue contraste vivement avec les
taux d’intérêt d’évaluation utilisés pour
déterminer les valeurs du passif aux fins de
provisionnement dans le cadre des méthodes traditionnelles.
Dans les méthodes traditionnelles, l’actuaire peut examiner le rendement prévu
du portefeuille d’actifs afin de sélectionner
le taux d’actualisation à appliquer pour
déterminer la valeur du passif. Par exemple, si l’on appliquait l’approche proposée
par les tenants de l’économie financière, il
pourrait en découler un taux d’actualisation composite de 5 % par année, disons.
Cependant, l’actuaire appliquant des méthodes traditionnelles pourrait déclarer, par
exemple, les actifs qui sont véritablement
placés à 50 % dans des obligations et 50 %
dans des actions, et la prime prévue pour
actions est de 4 %, de sorte qu’il est acceptable de fixer le taux d’actualisation du
passif à 7 % par année.
Les tenants de l’approche axée sur l’économie financière critiquent vertement cette
approche. Ils soutiennent qu’il n’existe
qu’une seule valeur correcte à accorder au
passif d’après la nature des rentes promises, du calendrier de paiement et de la
courbe de rendement. Le choix d’un autre
taux d’actualisation de l’intérêt ne modifie
nullement la valeur du passif, mais est susceptible d’induire les gens en erreur au sujet
de la valeur du passif. En fait, les actuaires
qui ont recours à la méthode traditionnelle
sont critiqués parce qu’ils effectuent un
swap de type Bader. Par exemple, disons
que l’actuaire établit à 10 millions de dollars le passif d’un régime dont l’actif est
entièrement placé dans des obligations. Si ®
¬ l’actif est remplacé par un portefeuille en-
tièrement composé de titres boursiers,
l’actuaire utilise un taux d’actualisation qui
prévoit une prime boursière anticipée et
déclare que la valeur du passif ne dépasse
pas 8,5 millions de dollars. Il autorise la
caisse à « échanger » 10 millions de dollars
d’obligations contre 8,5 millions de dollars
de titres boursiers et crée un « gain » illusoire de 1,5 million de dollars. Cette
approche n’est pas acceptable. C’est le marché qui fixe la valeur du passif. Cette valeur
ne peut être modifiée par un rendement
présumé du portefeuille d’actifs ou en vertu
des hypothèses retenues par l’actuaire.
À cet égard, les tenants de l’approche
axée sur l’économie financière critiquent à
l’unanimité l’anticipation d’une prime pour
risque sur actions. Certains soutiennent
qu’une telle prime verra le jour au fil du
temps et qu’elle constituerait une contrepartie convenable à l’égard du risque
assumé. Le point de vue le plus radical
veut qu’il n’existe pas de prime pour risque
sur actions. De toute manière, il est inconvenant d’anticiper une telle prime.
Les coûts de délégation
Nous avons vu comment les tenants de
l’approche axée sur l’économie financière
en viennent à penser que les intérêts des
actionnaires et des participants sont dûment pris en compte en appliquant une
politique d’appariement de l’actif et du passif. La direction est le mandataire des
actionnaires. Les intérêts de la direction
sont-ils bien servis en vertu d’une telle politique? Pas nécessairement.
Selon le régime de rémunération de la
direction, cette dernière peut s’être fixée
certains objectifs, au niveau de la société
ou à titre personnel, en vue de réduire les
flux monétaires des régimes de retraite,
d’optimaliser le bénéfice de la société à court
terme en maximisant le revenu du régime,
d’atténuer l’incidence du régime de retraite
sur le bénéfice déclaré, etc. De tels objectifs
peuvent amener la direction à prendre des
décisions et des mesures qui font en sorte
que les fonds du régime sont investis et
évalués d’une manière qui ne soit pas tout
à fait conforme aux intérêts des actionnaires. De telles mesures entraînent des coûts
de délégation de sorte que des coûts accessoires sont associés aux frais directs de
prestation des services obligatoires reliés
au recours à des agents. D’aucuns prétendraient que les actuaires et d’autres
conseillers créent également des coûts de
délégation en conseillant le recours à des
méthodes traditionnelles plutôt qu’à celles
qui sont conformes à l’économie financière.
Conclusion
Le présent article a été préparé pour
expliquer – et non commenter – quelquesuns des arguments formulés par les tenants
de l’approche axée sur l’économie financière au plan des régimes de retraite.
L’auteur porte intérêt aux arguments des
tenants de cette approche, mais perçoit à
certains égards des faiblesses au chapitre
de l’analyse. D’ailleurs, je vous saurais gré
de me faire parvenir vos critiques relatives
aux enjeux à l’égard desquels je n’aurais
pas correctement décrit le point de vue des
tenants de l’approche axée sur l’économie
financière, ou celui des tenants des méthodes traditionnelles.
Doug Andrews, FICA.
L’AIAC et l’AAI vous invitent en Australie
par Mike Mills
In Memoriam
CHESTER BEATTY
FSA 1958, FICA 1965, MAAA 1967
JOHN B. PATTERSON
FSA 1952, FICA 1965, FCA 1970
F. EUGENE SMITH
FSA 1952, FICA 1965, MAAA 1968
P
lusieurs sont d’avis que le XXIe siècle
sera le siècle de l’Asie. Venez profiter
du merveilleux climat de l’Australie
et joignez-vous à des collègues de toutes les régions du globe pour connaître le
point de vue d’éminents conférenciers de
la Chine et d’autres pays asiatiques sur la
façon dont les actuaires-conseils peuvent
s’y prendre pour établir une clientèle dans
cette région fascinante. Ce congrès d’une
semaine, organisé conjointement par l’Association Internationale des Actuaires-Conseils (AIAC) et la Section sur les pensions
de l’Association Actuarielle Internationale
(AAI), débutera le dimanche 31 octobre 2004 et réunira une pléiade de conférenciers qui traiteront de sujets aussi multiples que variés. Les séances présentées
par l’AIAC porteront essentiellement sur
les possibilités qui s’offrent aux actuairesconseils et les défis qu’ils auront à relever.
Tous y trouveront leur compte puisqu’il
sera aussi question d’investissements, d’assurance et de gestion de risques et des nouveaux domaines de pratique. Les séances
présentées par la Section des pensions de
l’AAI mettront quant à elles l’accent sur les
enjeux démographiques et les questions de
sécurité sociale. On pourra également profiter de l’occasion pour se divertir et socialiser (le 1er novembre étant journée de fête
en Australie alors que se déroule la célèbre
course de chevaux de Melbourne), sans
oublier la possibilité de déguster de bons
vins australiens!
Ne manquez pas d’y assister! Pour plus de
détails, cliquez sur le lien ci-dessous :
<www.actuaries.org/members/en/IACA/
conferences/Sydney/Announcement.pdf>
Mike Mills, FICA, est le secrétaire-trésorier de
l’Association Internationale des Actuaires-Conseils
(AIAC).
Janvier 2004 BULLETIN 3
Le mot du président
Sortir des sentiers battus (Partie 1 de 2)
par Mike Lombardi
L
e Bulletin de janvier coïncidant avec
la moitié de mon
mandat à titre de
président, j’en profite pour amorcer
une réflexion. L’une
des choses dont tout
président se rend
compte tôt ou tard est qu’il est impossible
d’accomplir tout ce que l’on souhaiterait
accomplir en l’espace d’un an.
De constater tout le temps que le président consacre à des tâches routinières et à
des fonctions officielles m’a fait réfléchir.
Parmi les tâches routinières, mentionnons
les réunions du Conseil d’administration
ou des Directions, les rencontres avec les
organismes de réglementation du Canada
ou avec des groupes professionnels sectoriels, les réunions avec d’autres organismes
actuariels et avec des fournisseurs de services, et les allocutions devant des clubs
locaux. Au titre des fonctions officielles,
citons les séances d’affaires générales, la
présentation de conférenciers invités et d’invités aux tables d’honneur, l’accueil de
dignitaires d’autres pays et la remise de
diplômes aux nouveaux FICA.
Cela laisse peu de temps pour entreprendre de nouvelles initiatives ou mettre
en œuvre d’importantes réformes. En outre,
un changement important doit se faire conformément au processus officiel de l’ICA.
Le Conseil d’administration se réunit quatre fois l’an, dont deux qui coïncident avec
l’entrée en fonction et la fin de mandat du
président; par conséquent, il ne reste plus
que deux autres occasions prévues pendant toute l’année pour discuter et
approuver des dossiers importants au sein
du Conseil d’administration. De plus, lorsqu’il nous faut consulter les membres,
modifier des statuts administratifs ou les
faire ratifier par les membres, l’on constate
que la plupart des changements au sein de
l’ICA sont de nature évolutive plutôt que
4 BULLETIN Janvier 2004
révolutionnaire. (En effet, il m’arrive de me
demander si un mandat d’un an représente
une solution délibérée qu’ont concoctée nos
sages prédécesseurs pour limiter la quantité de changements radicaux ou de
« dommages » qu’un nouveau dirigeant
pourrait être tenté d’infliger!)
Je crois néanmoins que nous sommes
confrontés à toute une série d’enjeux
stratégiques à plus long terme qui sont
importants et que la profession se doit
d’aborder. La réussite future de la
profession actuarielle exige une planification stratégique en vue d’une utilisation judicieuse des ressources de l’Institut.
Nous avons pris d’importantes mesures
au cours des dernières années pour
améliorer la structure, les activités et
l’orientation de l’ICA, et nous sommes
maintenant en mesure de tirer parti de ces
réalisations.
Toutefois, il reste beaucoup à faire pour
atteindre nos objectifs, compte tenu surtout de nos ambitions et des ressources
dont nous aurons besoins pour les réaliser.
Il importe donc plus que jamais que nous
examinions notre façon de faire et trouvions
le moyen de mieux exploiter les ressources
dont nous disposons.
L’une de mes citations préférées provient de Robert F. Kennedy, qui disait :
« Certains voient les choses comme elles
sont et se demandent pourquoi. Moi j’imagine des choses qui n’ont jamais existé et je
me dis pourquoi pas. » [TRADUCTION]
Je crois que cette citation nous pousse tous
à réfléchir de façon créatrice.
Ne pas élargir ses horizons, c’est faire
preuve d’étroitesse d’esprit et s’en tenir au
statu quo. Par exemple, le directeur du Bureau des brevets des États-Unis,
Charles H. Duell, a déclaré en 1899 : « Tout
ce qu’il y avait à inventer a déjà été inventé. » [TRADUCTION] Il ne pouvait
évidemment pas imaginer tout ce que l’on
pouvait inventer puisque selon lui tout avait
déjà été inventé. Plus tard vers le milieu du
siècle dernier, au moment où les ordinateurs n’étaient utilisés que par les
scientifiques et les ingénieurs du gouvernement, le patron d’IBM, un certain Watson,
a déclaré en 1953 qu’il n’existait pas de
véritable marché pour les ordinateurs parce
qu’il ne faudrait au total que cinq ordinateurs à l’échelle mondiale.
Les penseurs conservateurs ont de la
difficulté à sortir de leur zone de confort
usuelle et à reconnaître la qualité d’une
idée. Ils sont aussi passés maîtres dans l’art
de tuer les idées. Ce sont des spécialistes de
l’anti-créativité, du genre « ça ne fonctionnera jamais » ou « personne n’aimerait ça »
ou « nous avons déjà essayé quelque chose
du genre ». Même les plus créatifs peuvent
devenir des penseurs conservateurs lorsqu’ils cessent d’essayer. L’apathie et
l’indifférence peuvent transformer un innovateur en un penseur conservateur.
La pensée créatrice requiert, entre
autres, une volonté d’envisager le travail
quotidien d’une autre façon, une ouverture
à diverses notions et à des méthodes de
travail différentes, l’insistance sur la valeur
de nouvelles idées et leur application. Il est
très difficile d’amener les gens à envisager
le changement et à « sortir des sentiers battus ». Nous devons envisager notre
situation avec un regard neuf et favoriser
les changements nécessaires. Non seulement le changement est-il inévitable, mais
il est nécessaire pour connaître le succès à
long terme. Les personnes qui osent sortir
des sentiers battus savent que l’on doit cultiver et encourager les nouvelles idées. Elles
savent également qu’il est bon d’avoir une
idée, mais qu’il est encore plus important
d’y donner suite. Ce sont les résultats qui
comptent.
En ce qui concerne l’ICA, il s’agit là
d’une façon très utile de sortir des sentiers
battus; nous devons prendre du recul face
à l’Institut et l’envisager d’une nouvelle façon. Et pendant que nous songeons à de
nouveaux enjeux et à des solutions possi- ®
Le mot du président
¬ bles, il est utile d’examiner les diverses so-
lutions que d’autres organismes actuariels
ou professions ont appliqué à des problèmes semblables, et nous demander :
« Pourquoi ne pas en faire autant? ». Ces
solutions ne sont pas toutes sensées, mais
elles constituent le point de départ d’un
processus valable d’auto-évaluation qui révèle une ouverture à de nouvelles
perspectives qui peuvent devenir le fondement de la solution recherchée.
Examinons maintenant quelques secteurs d’intervention qui influent sur notre
efficacité globale ou sur notre réussite à
long terme.
Gouvernance
La gouvernance n’est peut-être pas un
sujet très intéressant, mais le leadership et
la prise de décisions nécessitent un cadre
approprié; c’est pourquoi une saine
gouvernance constitue un élément clé de
l’atteinte d’objectifs stratégiques. Nous
avons récemment procédé à une restructuration et nous avons établi un Conseil
d’administration et trois Directions : Direction de l’admissibilité et de la formation
(DAF), Direction des services aux membres (DSM) et Direction des normes de
pratique (DNP). Les présidents des Directions sont nommés par le Conseil
d’administration. Le poste de président désigné a été maintenu.
Š Structure – Pourquoi avoir constitué ces
trois Directions et avoir implanté trois
grandes fonctions? Pourquoi ne pas plutôt
avoir établi des Directions par secteurs
d’activités (assurance-vie, assurances IARD,
régimes de retraite, etc.) en y ajoutant
quelques Directions chargées d’étudier des
questions plus générales (p. ex.
professionnalisme)? Pourquoi ou pourquoi
pas? Que dire de la démarche de la SOA, qui
a mis sur pied des sections semi-autonomes
chargées d’examiner des questions
spécifiques, notamment la mise au point de
produits, la réassurance ou les placements?
Ces structures seraient-elles efficaces dans
notre cas? Devrions-nous préconiser ce
type de structure, ou une combinaison de
participation verticale serait-elle trop
difficile à appliquer dans la pratique? À cet
égard, il est intéressant de noter que la SOA
en est venue à la conclusion qu’à l’avenir sa
principale structure serait une structure
ascendante axée sur les domaines de
pratique.
Š Représentation au Conseil d’administration –
À l’occasion des élections annuelles, nous
recommandons une représentation
régionale ou par secteur de pratique au sein
du Conseil d’administration, sans toutefois
imposer de contingents rigoureux. Les
candidats bien connus des membres dans
les secteurs de pratique plus importants ou
dans des régions populeuses jouissent
habituellement d’un avantage sur les
personnes qui ne sont connues que dans
des domaines de pratique très restreints ou
dans des régions moins densément
peuplées. Les tenants d’élections libres sont
davantage disposés à prendre le risque de
ne pas être représentés que ceux qui
estiment qu’une représentation suffisante
est plus importante que les classements de
popularité rigoureux.
Š Représentation des associés– Nous
n’autorisons pas nos associés à voter et à
faire officiellement valoir leur point de vue
aux réunions du Conseil d’administration.
Certains associés cotisants estiment que ce
traitement est injuste et qu’il constitue une
forme « d’impôt sans représentation ».
D’autres sont d’avis que cette démarche est
justifiée, car les associés sont des apprentis
qui ne sont pas encore membres à part
entière. L’an dernier, une initiative de la
SOA pour permettre à ces associés de voter
aux élections a été rejetée par une faible
marge par les membres ayant droit de vote.
Par ailleurs, l’Actuarial Society of South Africa
est tout à fait à l’aise avec la notion qui
consiste à réserver un siège de représentant
des étudiants au sein du Conseil
d’administration. Cela est-il justifié?
Š Élection du président – Le président est
désigné par les membres. Pourquoi le
président est-il élu plutôt que d’être nommé
par le Conseil d’administration? Les
présidents sont nommés dans le cas de
l’American Academy of Actuaries, de l’Institute
of Actuaries et de l’Actuarial Society of South
Africa. Les tenants de la nomination du
président soulignent que les membres du
Conseil d’administration sont davantage
susceptibles que le reste des membres de
connaître les défis organisationnels et le
type de chef de file qui est requis. Grâce à
l’observation directe, les membres du
Conseil d’administration sont également
susceptibles d’en savoir davantage sur le
potentiel des divers candidats en matière
de leadership. En outre, puisque les
membres du Conseil sont également élus,
on note un meilleur équilibre au niveau de
la représentation régionale et une meilleure
efficacité en matière de leadership. Les
opposants à une telle démarche ne sont
pas à l’aise avec cette approche et ils
se préoccupent de détails bureaucratiques
à répétition, et préfèrent l’approche
démocratique directe, même si moins
du tiers des membres exercent leur droit
de vote. Devons-nous réexaminer cette
question?
Š Tâche du président – La tâche du président
a augmenté au cours des dernières années
en raison de l’insistance accrue sur les
activités internationales et la nécessité de
tenir compte d’un contexte actuariel plus
complexe. Par ailleurs, les employeurs sont
devenus plus exigeants à l’endroit de leur
personnel et sont beaucoup moins
enthousiastes au sujet du bénévolat. Nous
devons sérieusement nous demander si les
voyages et le temps que cela exige en valent
la peine. En viendrons-nous bientôt au
point où la plupart des actuaires actifs ne
pourront plus se permettre de poser leur
candidature à la présidence? Cette fonction
deviendra-t-elle l’apanage des actuaires ®
Janvier 2004 BULLETIN 5
¬ retraités? Est-ce nécessairement une
mauvaise solution? D’une part, l’expérience
et l’engagement doivent être bien accueillis;
d’autre part, qu’adviendrait-il si l’actuaire
retraité n’avait pas pratiqué à titre d’actuaire
pendant un certain nombre d’années? Si
nous désirons attirer des candidats à partir
d’un plus vaste cercle d’actuaires actifs, que
devons-nous modifier pour réduire la
charge? Par exemple, le directeur général
devrait-il être un actuaire et rencontrer des
organismes de réglementation, des groupes
de l’industrie ou des membres d’autres
professions, à la place du président? Au
sein de la Casualty Actuarial Society, le
président sortant, et non le président, est
celui qui organise et dirige les réunions du
Conseil d’administration. Si le poste de
président du Conseil d’administration était
dissocié de celui de président de l’Institut,
les voyages et la charge de travail s’en
trouveraient-ils sensiblement réduits?
Je crois que ces exemples donnent un
bon aperçu de situations favorisant le statu
quo : nous devons nous interroger à leur
sujet et nous demander de quelle façon les
modèles proposés par d’autres organismes
peuvent élargir nos perspectives. Dans la
deuxième partie de l’article, je passerai en
revue d’autres enjeux de gouvernance et je
terminerai par quelques questions concernant le financement de nos activités.
Le point sur les commissions et groupes de travail
Conseil d’administration
Š Les membres de la Commission des élections pour 2003-2004 sont les suivants :
Jean-Louis Massé (président), Dave Pelletier (vice-président), Charles Cossette, JeanLouis Gauvin, Anna Kristjanson, Minaz H. Lalani et Harry M. Satanove.
Direction des services aux membres
Š Anthony Benjamin a été nommé vice-président de la Commission de liaison en
matière de régimes de retraire et de sécurité sociale.
Š Scott McGaire a été nommé président de la Sous-commission vie individuelle.
Reçus pour fins d’impôts
L
es reçus pour fins d’impôts des cotisations annuelles 2003 seront envoyés par la poste d’ici
le 31 janvier 2004. Vous devriez en avoir reçu un si vous étiez membre au 31 décembre
2003 et avez payé votre cotisation par chèque ou par carte de crédit personnels.
Si vous n’avez pas obtenu un reçu pour fins d’impôts d’ici le 11 février 2004, communiquez avec Anne Lamarche à notre service de la comptabilité au (613) 236-8196, poste
102 ou par courriel à <[email protected]>.
We provide a full range of Actuarial Services including:
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6 BULLETIN Janvier 2004
Réunions
Réunions des comités de l’AAI à Berlin
par Jean-Louis Massé
Q
uelles sont les plus récentes nouvelles sur la scène internationale à la
suite des réunions des divers comités de l’Association Actuarielle Internationale (AAI), qui ont eu lieu à
Berlin en novembre? Voici quelques points
saillants des sujets abordés.
Comptabilité d’assurance
Š Des exposés-sondages sont prévus au sujet
des normes et directives actuarielles
internationales, suivis peu après de
l’adoption de l’exposé-sondage 5 par le
Conseil international de la normalisation
de la comptabilité (CINC), au printemps.
Des précisions à ce sujet sont fournies dans
l’excellent article de David Congram, dans
l’édition d’octobre 2003 du Bulletin. Une
mise à jour à cet effet sera effectuée dans le
Bulletin, au printemps.
Š Création d’une sous-commission sur la
modélisation stochastique des méthodes
d’investissement et de non-investissement.
L’ICA espère trouver un représentant
canadien qui siégera à cette souscommission.
Sécurité sociale
Nous demandons le concours de l’Association internationale de la sécurité
sociale (AISS) et d’organismes nationaux
membres pour promouvoir les lignes directrices adoptées l’an dernier. Les
discussions se poursuivent au sujet de la
création d’un site web renfermant des renseignements de « haut niveau » sur les
systèmes de sécurité sociale de divers pays.
Pensions et avantages sociaux
Š Un exposé-sondage sur la NCI 19 devrait
paraître bientôt.
Š Les discussions viennent tout juste de
s’amorcer au sein de l’AAI au sujet de
l’élaboration de normes internationales.
Š L’Organisation de coopération et de
développement économiques (OCDE)
prépare des documents sur les régimes de
retraite privés, plus particulièrement sur la
gouvernance, les bénéficiaires et le
provisionnement. L’AAI a été priée de
fournir des commentaires concernant les
placements et le provisionnement.
Š Le Groupe Consultatif Actuariel Européen
a préparé des sondages (voir son site web à
<www.gcactuaries.org/>) sur les transferts
entre régimes, les régimes à cotisations
déterminées, les normes et le mécanisme de
solvabilité, les hypothèses et les méthodes.
Éducation
Les discussions se poursuivent au sujet
de questions tels les besoins en éducation
pour les membres d’organismes actuariels
nationaux, et l’harmonisation de ces exigences au sein de tous les organismes.
Relations supranationales
Le comité a l’intention d’établir des rapports avec des organisations telles la Banque
asiatique de développement, la Banque
mondiale et la Banque des Règlements Internationaux.
Risques financiers
Un comité redynamisé prévoit tenir
deux colloques en 2004. Les sujets à l’étude
seraient l’économie financière, la modélisation de l’actif et du passif, et le risque de
longévité.
Accréditation
Les discussions se poursuivent au sujet
de l’obligation imposée à chaque membre
de l’AAI d’adhérer à une association membre (comme l’ICA) ou à une section de
l’AAI. La mesure a pour objet d’assujettir
ces membres à un code de déontologie et
de discipline.
Réglementation d’assurance
L’AICA sollicite des commentaires sur
divers sujets, notamment le contrôle des
réassureurs, les principes de base en assu-
D’anciens présidents,
en l’occurrence Stuart
Wason (ci-dessus) et
Jean-Louis Massé, ont
présidé
certains
réunions de l’AAI à
Berlin.
rance, la quantification et l’évaluation du
passif d’assurance, la titrisation de l’assurance, la divulgation de données sur la
performance technique et les tests de sensibilité. Les discussions se poursuivent avec
l’AICA au sujet de la définition du terme
« actuaire ». Le dernier rapport du Groupe
de travail sur l’évaluation de la solvabilité a
été très bien accueilli par le Comité de la
réglementation d’assurance.
Professionnalisme
Les travaux se poursuivent dans certains dossiers, notamment :
Š la réponse à l’Organisation mondiale du
commerce au sujet du libre-échange
appliqué aux professionnels;
Š les décisions disciplinaires communes au
sein de la profession à l’échelle mondiale;
Š la réévaluation du processus de diligence
en vigueur aux fins de l’établissement de
normes.
La conférence de Berlin a remporté un
vif succès et fut la plus réussie des réunions
de l’AAI. Les réunions de comités ont été très
productives, mais il reste encore beaucoup à
faire. La Commission des relations internationales vous tiendra au courant de
l’évolution de ses nombreux projets.
Jean-Louis Massé, FICA, en plus d’être le président
de la Commission des relations internationales de
l’ICA, est un ancien président de l’ICA (2001-2002).
Janvier 2004 BULLETIN 7
Réunions
Assemblée générale de 2003 à Orlando
par Gordon Grant
L
’ICA a tenu son assemblée générale
de 2003 aux hôtels Walt Disney World
Swan et Dolphin, en octobre, à Orlando (Floride). C’était la première
fois que l’ICA tenait cette assemblée à
l’extérieur du Canada et je pense que
l’on peut affirmer sans se tromper que
les participants ont grandement apprécié le
décor et la température.
En fait, cette assemblée en regroupait
deux. Le premier jour, le mercredi 29 octobre, a été consacré à une assemblée mixte
de l’ICA, de la Society of Actuaries (SOA),
de l’American Academy of Actuaries (AAA),
qui a débuté le
Les personnages de Disney et les actuaires
ont fait bon ménage à la dernière assemblée
générale de l’ICA.
jour où prenait fin l’assemblée conjointe de
la SOA et de l’AAA. L’assemblée générale
ordinaire de deux jours de l’ICA a suivi
cette journée.
L’assemblée mixte avait pour thème le
professionnalisme. La conférencière d’honneur, Lynn Brewer, est un ancien cadre
8 BULLETIN Janvier 2004
d’Enron. Elle a parlé de son expérience au
sein de cette société et de l’organisme voué
au professionnalisme qu’elle a mis sur pied
pour tenter d’éviter le genre d’abus qui a
rendu Enron si tristement célèbre.
Les séances conjointes ont porté sur
divers aspects du rôle de l’actuaire; les conférenciers, tant du Canada que des
États-Unis, ont pour la plupart traité de
cette question du point de vue nord-américain, alors que d’autres l’ont examinée d’un
point de vue plus international. Au cours
d’une séance, les présidents de trois organismes ont présenté leurs points de vue sur
le professionnalisme et sur son incidence
sur le travail et les responsabilités des actuaires. Au déjeuner, le conférencier invité,
Brian Little, qui est professeur en sciences
de la personnalité à l’université Harvard, a
abordé certains aspects complexes du fait
d’être un actuaire et indiqué de quelles
façons les actuaires expriment leur « liberté de caractère ».
Le nombre de participants à l’assemblée générale était moins élevé que
d’habitude; en effet, environ 175 membres se sont déplacés pour profiter du
soleil de la Floride. Je suppose que
Mickey Mouse et ses amis n’attirent
pas autant les actuaires que les Canadiens en général. Par contre, ceux
qui ont fait le voyage ont assisté à des
séances intéressantes, ont rencontré des
conférenciers compétents et divertissants, ont profité de la belle température
et ont bien mangé.
La séance d’affaires du jeudi matin,
où l’on a fait le point sur les activités de
l’ICA et où les participants ont approuvé
plusieurs modifications aux Statuts administratifs, a été suivie d’un exposé de
Jeffrey Simpson, chroniqueur au Globe and
Mail, sur la politique canadienne. Un nouveau premier ministre prêt à assumer sa
charge, un nouveau maire à élire sous peu
à Toronto et un certain nombre de premiers ministres provinciaux nouvellement
élus ou à élire sont autant de facteurs qui
allaient susciter de nombreux changements
au cours des mois suivant l’assemblée.
Les actuaires sont habituellement considérés comme d’excellents techniciens,
mais ils sont peut-être un peu moins doués
pour la communication. À titre de conférencière invitée au déjeuner, Lorraine
Behnan, une experte en communications, a
Le chroniqueur Jeffrey Simpson a
prononcé une allocution sur la
politique canadienne à titre de
conférencier invité.
fourni
des
détails
qui
nous
permettront de mieux comprendre les
divers éléments d’une communication
efficace. Elle a par la suite animé deux
autres séances visant une discussion plus
informelle à ce sujet.
Des ateliers tenus les jeudi et vendredi
ont porté sur toute la gamme des travaux
actuariels, y compris des comptes rendus
sur bon nombre de sujets, notamment les
régimes de retraite, les normes comptables
internationales et l’assurance collective. À
la suite de la chute des indices boursiers
entre 2001 et 2003, le travail actuariel a
radicalement changé de voie pour passer
du traitement des excédents de régimes de ®
Réunions
Notre président sortant Dave
Pelletier a ébloui l’auditoire par ses
talents de chanteur.
retraite aux préoccupations posées par les
déficits actuariels.
Les activités sociales ont tourné autour
de la réception offerte près de la piscine de
l’hôtel Dolphin. Ce fut une réception merveilleuse où se sont succédés mets raffinés,
échassiers, maîtres ballonniers et orchestre
des Antilles! Et que dire de la prestation de
Dave Pelletier, notre ancien président, qui
a interprété « Under the Boardwalk », à la
suite d’intenses pressions exercées par notre président actuel, Mike Lombardi. Mais
le succès a un prix : nous attendons de voir
ce que l’avenir réserve à Mike lorsqu’il deviendra président sortant!
La prochaine assemblée aura lieu les 16
et 17 juin au TELUS Convention Centre de
Calgary. Nous comptons offrir une gamme
de séances des plus intéressantes présentées par d’éminents conférenciers. Alors
inscrivez ces dates à vos calendriers et joignez-vous à nous! (Pour les actuaires
spécialisés en assurances IARD, veuillez
noter que nous organiserons l’an prochain
une assemblée mixte avec la Casualty
Actuarial Society, en novembre à Montréal;
le programme usuel sur les assurances IARD
sera donc présenté à cette assemblée.)
Si vous souhaitez que certains sujets
soient abordés à Calgary, veuillez communiquer avec moi, Gordon Grant, à l’adresse
<[email protected]>, ou avec l’un
des membres de la Commission des
congrès.
Gordon Grant, FICA, est le président de la Commission des congrès.
Calendrier des rencontres
Évènement
Date
Lieu
Site
* Global Conference of
Actuaries
Colloque sur les régimes de
retraite
Assemblée annuelle
18-19 février 2004
New Delhi
Federation House
16 avril 2004
Montréal
16-17 juin 2004
Calgary
Hôtel Hilton Montréal
Bonaventure
Telus Convention Centre
Expertise devant les
tribunaux
Colloque pour l’actuaire
désigné
* 21st Century Risks &
Rewards for Actuaries
10-11 septembre 2004
Toronto
Hôtel Hilton Airport
20-21 septembre 2004
Montréal
À annoncer
31 octobre - 5 novembre Sydney
2004
Shangri-La Hotel
Assemblée conjointe avec la
CAS
17 novembre 2004
Hôtel Fairmont Le Reine
Elizabeth
Montréal
Contact
Liyaquat Khan
[email protected]
Joanne St-Pierre
(613) 236-8196 poste 106
Joanne St-Pierre
(613) 236-8196 poste 106
Sheila Richard
(613) 236-8196 poste 104
Joanne St-Pierre
(613) 236-8196 poste 106
Clare Zuber
[email protected]
Info-e
www.actuariesindia.org
www.actuaries.ca/meetings/
pension_f.html
www.actuaries.ca/meetings/
annual_f.html
www.actuaries.ca/meetings/
aea_f.html
www.actuaries.ca/meetings/
aa_f.html
www.actuaries.org/members/en/
IACA/conferences/Sydney/
announcement.pdf
www.actuaries.ca/meetings/
Joanne St-Pierre
(613) 236-8196 poste 106 general_f.html
* Pas un évènement de l’ICA.
Notez : Des renseignements supplémentaires sur tous les évènements de l’ICA sont disponibles à <www.actuaries.ca/meetings/calendar_f.html>.
Janvier 2004 BULLETIN 9
Réunions
Colloque sur les investissements de 2003
par Max Rudolph
C
’est sous le thème « Investir dans un
monde qui a tout vu » que fut présenté
cette année le Colloque sur les investissements. Tenu à Toronto les 10 et
11 novembre, ce colloque marque la première collaboration de l’Institut Canadien
des Actuaires et de la Society of Actuaries
dans le domaine de l’investissement. La présidence de ce colloque a été confiée à
Charles Gilbert et à Max Rudolph.
Ce colloque de deux jours comportait
quatre séances principales. L’économiste en
chef de la Banque Scotia, Warren Jestin, a
ouvert le bal en discutant de la reprise économique à l’échelle mondiale, plus
particulièrement du point de vue de l’Amérique du Nord. Au cours du déjeuner
d’ouverture, Peter Bishop, professeur à la
L’économiste Warren Jestin était l’un
des conférenciers d’honneur dans le
cadre du dernier Colloque sur les
investissements.
University of Houston à Clear Lake, a présenté aux participants la méthode Delphi
servant à étudier plusieurs variables économiques. Dans une étude Delphi, l’objectif
ne consiste pas nécessairement à dégager
un consensus, mais à procéder à une distribution stable des réponses au terme d’une
enquête à passages répétés, tout en favorisant la discussion des observations
aberrantes. Par exemple, bien que le taux
d’inflation estimatif médian au cours des
10 BULLETIN Janvier 2004
dix prochaines années ait été évalué à 3 %
tanément trois sujets distincts. La Section
par le groupe dans le cadre de l’enquête, les
de l’investissement de la SOA et la Section
réponses oscillaient entre -1 et 8 au cours
de la gestion et du perfectionnement prode la deuxième ronde après de plus granfessionnel ont organisé une série de quatre
des variations au premier tour. Les résultats
séances, qui ont été dirigées par Joe Koltisko
complets sont affichés sur le site web de
et Kelly Rendek. Les deux premières porl’ICA (<www.actuaries.ca/meetings/
taient essentiellement sur la couverture des
investment/2003/Monday_
marchés de capitaux pour les produits d’asLuncheon_Easson_
results.pdf>).
Terry Dunn,
de
Assuratech, a présenté la
troisième séance, laquelle
portait sur les systèmes
adaptatifs complexes pour
le risque d’assurance. Cette
technique a été utilisée
pour évaluer les dommages causés par des ouragans
et pour suivre la trace de
terroristes. Elle permet de
modéliser de petits groupes qui interagissent avec
d’autres petits groupes voiAu nom de la Commission des congrès, Steve Easson (à gauche) a
sins qui ne sont pas dirigés
tenu à remercier Peter Bishop, conférencier au déjeuner, pour sa
par une personne ayant
présentation sur l’étude Delphi.
une vue d’ensemble. À
titre d’exemple, mentionnons les colonies de fourmis et les parties
surance et constituaient l’assise technique
de football. Le dernier conférencier invité
des deux autres séances abordant les comfut Frank Partnoy, professeur à la Faculté
pétences en communication et en
de droit de la San Diego University et auteur
négociation. Ces séances ont été bien acde l’ouvrage intitulé Infectious Greed: How
cueillies et seront vraisemblablement
Deceit and Risk Corrupted the Financial
reprises à une prochaine assemblée.
Markets, qui décrit en détail les scandales
Plusieurs autres mini-programmes
financiers des 20 dernières années. Il a raétaient de nature plutôt informelle, notamconté des anecdotes en rapport à ses travaux
ment dans le domaine des régimes de
de recherche et a parlé principalement de
retraite. À titre d’exemple, mentionnons les
la façon dont les instruments dérivés ont
séances intitulées Revoir la répartition de
servi à contourner la réglementation, augl’actif selon la formule 60/40 et Une « temmentant ainsi le risque, tant pour le secteur
pête parfaite » secoue le secteur des régimes
manufacturier que pour les entreprises fide retraite. Ce domaine de pratique de l’acnancières.
tuariat a récemment fait l’objet de critiques
Deux réceptions ont permis de faire du
et des suggestions ont été formulées pour
réseautage. Bon nombre de présentateurs
aider l’actuaire à résoudre directement les
étaient alors présents pour discuter de faproblèmes et faire des recommandations
çon informelle de sujets plus particuliers.
utiles.
Outre les quatre séances générales, huit
L’étalonnage fut un autre sujet popuautres séances ont permis d’aborder simullaire, notamment dans le cadre de séances ®
Documents distribués
¬ portant sur le recours au prix de transfert
et sur l’impartition de la fonction d’investissement.
Pour ce qui est de la création de scénarios multiples, les sujets comprenaient la
méthode Monte Carlo, la modélisation stochastique, les produits de rentes variables
et les méthodes de couverture, ainsi que
l’utilisation des dérivés de capitaux propres pour la gestion des risques.
Trois séances portaient sur le risque de
crédit et mettaient l’accent sur la mesure,
la recherche et l’atténuation. D’autres
séances traitaient de la titrisation, de la
communication avec les analystes des
placements, du point de vue du risque
adopté par les agences de cotation, de la
réassurance des risques d’investissement,
des catégories d’actifs de remplacement et
des stratégies d’amélioration des rendements.
Le comité organisateur composé de
membres de l’ICA et de la SOA comprenait
Nancy Bennett, Bryan Boudreau, Josée
Deroy, Steve Easson, Charles Gilbert,
David Gilliland, Jay Glacy, Valentina
Isakina, Joe Koltisko, Catherine Murphy,
Kelly Rendek et Max Rudolph.
Pour obtenir tous les détails sur les conférenciers et leurs exposés, cliquez sur
<www.actuaries.ca/meetings/
archive_investment2003_f.html>. Des enregistrements portant sur bon nombre des
séances sont offerts à un faible coût.
Suite au succès remporté cette année,
nous pouvons d’ores et déjà annoncer que
le colloque de 2004 se tiendra à Boston, les
8 et 9 novembre, et qu’il sera coprésidé par
Larry Rubin et Josée Deroy. Vous pouvez
communiquer directement avec eux pour
leur faire part de vos suggestions de séances ou proposer le nom de conférenciers,
ou simplement pour offrir votre aide.
L’AFIR se joindra à la SOA et à l’ICA à titre
d’hôtes. Comme vous pouvez le constater,
il y en a pour tous les goûts. Ne manquez
pas d’assister au colloque de 2004!
Max Rudolph, FICA, était coprésident du Comité
organisateur du Colloque sur les investissements.
V
oici la liste des publications de l’ICA distribuées en décembre 2003. Si votre nom
n’était pas inscrit sur la liste pour un article donné et que vous désirez le recevoir,
ou s’il vous manque quelque chose, veuillez communiquer avec le Service des
publications du Secrétariat : (613) 236-8196, poste 115, par télécopieur : (613) 2334552 ou par courrier électronique : <[email protected]>. Si le titre est suivi d’un
numéro d’identification, veuillez donner ce numéro car il nous aide à trouver plus rapidement
le document dans les archives. On trouvera ces documents à l’adresse : <www.actuaries.ca/
publications/index_f.html>.
No d’accès
Titre du document
Destinataire
Bulletin Vol. 13 no 3 novembre 2003
203100
2
Bulletin Vol. 13 no 4 décembre 2003
203105
2
Bulletin de discipline Vol. 10 no2
203104
2
Pour mieux connaître l’ICA – Historique et
structure de l’ICA
203093
Sélection de modèles de taux d’intérêt
203106
1
Évaluation des garanties d’investissements sur
fonds distincts
203107
1
Cotisation de l’AAI, l’ASTIN, l’AFIR, l’AIAC, la SSAAI et
de la PBSS avec Note de service
3
Annuaire 2003-2004
11
12
1 = Tous; 2 = Tous, y compris les personnes exonérées de la cotisation; 3 = Fellows; 4 = Associés; 5 =
Actuaires désignés; 6 = Expertise devant les tribunaux; 7 = Assurance-vie; 8 = Régimes de retraite; 9 = IARD;
10 = Responsables de l’évaluation; 11 = Spécifique; 12 = Affiché sur l’Internet seulement.
Taux d’intérêt des valeurs de transfert et de prestations de retraite en
cas de rupture du mariage
Rendements de fin de mois des obligations d’épargne*
Octobre 2003
Novembre 2003
Décembre 2003
Composé à long terme
5,33 %
5,24 %
5,14 %
Obligations à rendement réel
3,00 %
2,91 %
2,79 %
Ces rendements de fin de mois des obligations d’épargne du Canada servent à calculer les valeurs de
transfert et les valeurs des prestations de retraite en cas de rupture du mariage pour le deuxième
mois suivant. Par exemple, les rendements du mois de décembre influencent les dates des calculs en
février 2004. Les membres doivent ajouter le facteur d’équivalence applicable (0,5 % ou 0,25 %) et
convertir en taux annuel effectif, conformément aux normes de pratique. Ces données sont aussi
disponibles sur notre site web à <www.actuaires.ca/news_events/transfervalues_f.html>.
* Source : Bulletin hebdomadaire de statistiques financières, Banque du Canada, p. 8.
Janvier 2004 BULLETIN 11
Annonces
Les avis suivants ont été envoyés en décembre 2003 par l’entremise du
serveur de listes d’annonces de l’ICA. Nous les republions dans le Bulletin à
l’intention des membres qui ne sont pas abonnés au serveur de listes.
La CRD cherche à recruter de nouveaux membres
La Commission des Règles de déontologie (CRD) cherche à recruter de nouveaux membres. Le mandat de la CRD est décrit dans la
section du site de l’ICA réservée aux membres. Si vous êtes intéressés à faire du bénévolat ou à obtenir de plus amples renseignements, prière de communiquer avec Rob Stapleford, représentant
de la Direction de l’admissibilité et de la formation au sein de la
Commission des règles de déontologie, à son adresse dans l’Annuaire.
Colloque sur les risques et avantages pour les actuaires au 21e siècle
Vous trouverez ci-dessous un lien donnant accès à un premier avis
concernant un colloque conjoint de l’Association internationale
des actuaires-conseils (AIAC), la section sur les pensions, les avantages sociaux et la sécurité sociale (PBSS) et l’Institute of Actuaries
of Australia (IAAust) qui se tiendra à Sydney, en Australie, du 31
octobre au 5 novembre 2004. Ce colloque offrira une excellente
occasion de réseauter et d’échanger sur une variété de sujets pertinents concernant la pratique actuarielle et les nouveaux développements en matière de politique publique. <www.actuaries.org/
members/en/IACA/conferences/Sydney/Announcement.pdf>.
Pour mieux connaître l’ICA
L’ICA vous adresse un communiqué spécial intitulé « Pour mieux
connaître l’ICA ». Dans le but d’améliorer la communication avec
ses membres, l’Institut Canadien des Actuaires a récemment créé
une série de brèves publications qui vous amènera à mieux comprendre comment fonctionne votre Institut. Cliquez simplement
sur le lien ci-dessous pour ouvrir un court document qui ne manquera pas de vous intéresser. <www.actuaries.ca/publications/2003/
203093f.pdf>. Contact : Daniel Pellerin, vice-président de la Direction des services aux membres et président du Groupe de travail
sur les communications avec les membres à son adresse dans l’Annuaire.
Bulletin de décembre 2003
En vedette ce mois-ci dans le Bulletin, « Assurance automobile »
par David J. Oakden. Format PDF : <www.actuaries.ca/publications/2003/203105f.pdf>. Format HTML : <www.actuaries.ca/publications/2003/203105f.htm>. Contact : Brenda Warnes, rédactrice, au Secrétariat.
Note éducative : Sélection de modèles de taux d’intérêt
L’établissement d’un modèle de taux d’intérêt exige une compréhension approfondie des méthodes stochastiques et des techniques
statistiques, de même que l’utilisation de mathématiques avancées
et d’algorithmes complexes. Certains attributs d’un modèle (ou de
modèles) de taux d’intérêt sont souhaitables dans le cadre d’une
12 BULLETIN Janvier 2004
évaluation réalisée conformément aux PCGR canadiens. La note
éducative donne des conseils sur l’utilisation convenable d’un modèle de simulation de taux d’intérêt de Monte Carlo. La CRFCAV
tient à souligner que la présente note éducative est tirée de lettres
annuelles antérieures et que le texte est demeuré essentiellement
inchangé sur le fond. <www.actuaries.ca/publications/2003/
203106f.pdf>. Contact : Jacques Tremblay, président, Commission
des rapports financiers des compagnies d’assurance-vie, à son adresse
dans l’Annuaire.
Note éducative : Évaluation des garanties d’investissements sur fonds
distincts
La note éducative ci-jointe, qui est l’œuvre de la Commission des
rapports financiers des compagnies d’assurance-vie, porte sur l’évaluation du passif du fonds général associé aux garanties de fonds
distincts. La CRFCAV tient à souligner que la présente note éducative est tirée de lettres annuelles antérieures et que le texte est
demeuré essentiellement inchangé sur le fond. <www.actuaries.ca/
publications/2003/203107f.pdf>. Contact : Jacques Tremblay, président, Commission des rapports financiers des compagnies d’assurance-vie, à son adresse dans l’Annuaire.
Colloque sur les régimes de retraite de l’ICA – le 16 avril 2004
Le colloque sur les régimes de retraite de l’ICA se tiendra le 16 avril
2004 à l’hôtel Hilton Montréal Bonaventure à Montréal (Québec).
Inscrivez tout de suite cette date à votre agenda! Pour plus de
renseignements au sujet de ce colloque, ne manquez pas de consulter le site web de l’ICA à compter de février 2004. Contact : Service
des réunions, au Secrétariat.
Nouveau lien sur les initiatives bénévoles
La page d’accueil de la section du site de l’ICA réservée aux membres renferme désormais un lien sur les initiatives bénévoles (sous
la rubrique « Activités de l’ICA », dans le menu apparaissant à
gauche), lequel donne accès à des documents de grand intérêt pour
les bénévoles : Politique de l’ICA sur la gestion du bénévolat, Politique
de reconnaissance des efforts consentis par les bénévoles, Rapport
annuel sur la participation des bénévoles, la brochure « L’ICA : s’y
impliquer à fond », un Document d’information sur la gestion des
commissions et groupes de travail, ainsi que d’autres rapports produits par la Commission sur le bénévolat. La section sur les anciens
récipiendaires du prix du bénévolat de l’ICA depuis 2001 revêt un
intérêt particulier. Cette nouvelle page web permet également aux
membres de gérer leur dossier personnel en direct. Spécifiquement,
les membres peuvent visualiser et mettre à jour l’information relative à l’intérêt manifesté à l’égard des commissions ou groupes de
travail. <www.actuaries.ca/members/security/index.cfm?Lang=F>.
Contact : Robert Sharkey, président de la Commission sur le bénévolat, à son adresse dans l’Annuaire.
Délibérations du Colloque pour l’actuaire désigné 2001 (Volume 12)
Délibérations du Colloque pour l’actuaire désigné tenu en septem- ®
Annonces
¬ bre 2001 à Montréal. <www.actuaries.ca/publications/proceedings_
aa_vol12_f.html>. Contact : Contact : Brenda Warnes, rédactrice,
au Secrétariat.
Cotisation annuelle de l’Association Actuarielle Internationale
Veuillez trouver ci-dessous le lien à la formule d’adhésion à l’AAI
pour 2004. La cotisation indiquée s’applique à la période de 12
mois commencée le 1er janvier 2004. Veuillez noter que l’ICA
perçoit les cotisations au nom de l’ASTIN, de l’AFIR, de l’AIAC, de
la SSAAI et de la PBSS. Depuis la restructuration de l’AAI, tous les
Fellows de l’ICA sont membres d’office de l’AAI sans frais additionnels. Toutefois, les Fellows qui désirent adhérer à une ou plusieurs
sections de l’AAI doivent remplir cette formule et l’accompagner du
montant approprié. Si vous avez déjà payé votre cotisation à l’AIAC
pour cette année à travers une autre association, ne soumettez pas
votre paiement de nouveau. Vous pouvez contacter Lynn Blackburn (voir ci-dessous) afin de vous assurer que votre paiement a
été reçu. <www.actuaries.ca/publications/2003/IAA_dues-2004.pdf>.
Contact : Lynn Blackburn, Directrice, Services aux membres et
systèmes informatiques, au Secrétariat.
Rapport de résultats de l’enquête salariale
La Commission d’étude a mené l’été dernier une enquête salariale
dans le but d’en publier les résultats à l’automne. La commission
tient à remercier tous ceux qui ont participé au sondage. Or, le
nombre de répondants a été beaucoup plus faible que par le passé,
en dépit des efforts de la commission pour améliorer le taux de
participation. La commission a récemment avisé la Direction des
services aux membres (DSM) qu’il était impossible d’obtenir des
résultats fiables sur la base des données recueillies. La DSM a
conséquemment choisi de ne publier cette année aucun rapport de
résultats. La DSM interprète ce faible taux de participation comme
une indication à l’effet que l’enquête n’a plus beaucoup de valeur
pour une majorité de membres. La DSM a demandé à la Commission d’étude de lui transmettre ses recommandations au sujet des
futures enquêtes salariales. Pour l’aider dans ce sens et pour lui une
idée des mesures à prendre, le cas échéant, nous sollicitions vos
commentaires, que vous voudrez bien transmettre à Barry Matsui à
l’adresse indiquée dans l’Annuaire. Josephine Robinson, présidente
de la Direction des services aux membres. Contact : Barry Matsui,
président de la Commission d’étude, à son adresse dans l’Annuaire.
Serveurs de listes
Veuillez noter qu’au cours des dernières semaines, l’ICA a éprouvé
des problèmes techniques avec ses serveurs de listes. Le problème
réside dans la perte de la liste d’adresses électroniques rattachée à
l’une ou l’autre des listes du serveur et dans le fait que la liste en
cause renvoie souvent à une autre liste d’adresses. L’autre problème
est que les abonnés à la liste ne sont plus en mesure d’afficher des
messages par le biais de cette liste. Nous en sommes arrivés à la
conclusion que le problème se situait vraisemblablement au niveau
de l’outil web permettant aux membres de modifier en direct leurs
inscriptions aux listes. Pour corriger le problème, nos programmeurs s’affairent présentement à changer le coder de l’outil web.
Nous n’avons pas à ce stade-ci d’échéance précise pour ce faire.
Conséquemment, l’outil web demeurera non fonctionnel d’ici à ce
que la situation soit rectifiée, de façon à s’assurer que les listes ne
continuent de se détériorer. Toutes les modifications aux serveurs
de listes de l’ICA seront effectuées par le Secrétariat. Pour mettre à
jour vos inscriptions aux listes, prière de communiquer avec Judy
Findlay (courriel : <[email protected]>; tél. : (613) 2368196, poste 119), qui se fera un plaisir de faire ces modifications en
votre nom. Nous aviserons les membres une fois que le problème
sera résolu. Nous regrettons tout inconvénient que cette situation
a pu causer. Contact : Rick Neugebauer, directeur général de l’ICA,
au Secrétariat.
Tous en sortent gagnants!
L
’Institut Canadien des Actuaires (ICA)
a choisi Air Canada comme transporteur officiel dans le cadre des assemblées et colloques de 2004. L’ICA est
aussi heureux de s’associer à TQ3
Travel Solutions de façon à pouvoir répondre à toutes vos demandes de voyages. Au moment de faire vos réservations
auprès de votre agent de voyages ou à un
agent de TQ3, veuillez spécifier le numéro de référence CV582601 pour profi-
ter des tarifs spéciaux de congrès. De plus,
pour chaque 30 000 $ de billets vendus,
l’ICA se méritera un billet gratuit pour toute
destination nord-américaine! Ces billets
gratuits servent aux conférenciers invités
dans le cadre des colloques et assemblées.
Cela permet non seulement de réduire les
frais de déplacement de ces conférenciers,
mais peut également avoir un effet sur les
frais d’inscription.
Ne manquez pas de fournir ces ren-
seignements à votre agent de voyages ou
à votre personnel administratif ou à
l’agent de TQ3 pour vous assurer que le
numéro de référence est bien inscrit sur
chacun de vos billets et profiter des tarifs
spéciaux.
Pour plus d’information pour rejoindre
un agent de TQ3, visitez le site web de
l’ICA ou téléphonez le 1-800-456-7999.
Ensemble, nous pouvons faire la différence!
Janvier 2004 BULLETIN 13
Annonces classées
Les annonces classées ci-après apparaissent telles que fournies par les annonceurs.
Actuarial Research Analyst – Insurance Bureau of Canada is
the national trade association representing companies that insure the homes, cars and businesses of Canadians. The Actuarial Research Analyst will work with the Director, Actuarial
Research and Development in the research and analysis of
industry issues and publication of reports, identify and develop new product opportunities, create prototypes and use
data mining techniques to build business models.
The successful candidate has a degree in actuarial science,
statistics or mathematics and is completing the CAS exams.
You have three to five years experience in actuarial analysis,
preferably in the property and casualty insurance industry,
proven ability to analyze and evaluate information requirements and data, comprehensive understanding of Statistical
Plan reporting requirements and data, and detailed knowledge
of statistical exhibit products is an asset. You have a proficiency in Microsoft Office products and programming experience in SAS, APL or other languages, an understanding of
project management methodologies, data warehousing and
business intelligence tools. You have strong communication,
organization, time management and project management skills
with a demonstrated ability to work both independently and
within a team environment.
Please send your résumé and cover letter to Human Resources
at <[email protected]>.
We thank all candidates, however, only those selected for an
interview will be contacted. IBC is an equal opportunity employer.
Actuaire, tarification et rentabilité des produits – Référence 4474
La Standard Life est un chef de file mondial dans le domaine de
l’assurance vie et des services financiers. Pour nos employés, cela
signifie avoir des occasions de croître professionnellement et
individuellement dans un environnement qui valorise la satisfaction de la clientèle, la solidité financière et la croissance de ses
employés.
Nous sommes à la recherche d’un actuaire pour notre équipe de
tarification et d’analyse de rentabilité pour les produits individuels
de rentes et d’assurance à notre siège social de Montréal.
Comme titulaire de ce poste, vous établirez le coût des produits
en regard des risques pour assurer leur rentabilité. Vous
participerez au développement de la stratégie de tarification et à
la production des études pour établir les hypothèses actuarielles.
Vous prendrez également part aux analyses financières nécessaires
pour évaluer la solidité financière à long terme.
Exigences : Fellow de l’Institut Canadien des Actuaires; cinq à
sept ans d’expérience en tarification ou en actuariat corporatif;
connaissance du système Axis; autonomie et bilinguisme (français
et anglais).
Pour postuler en ligne, avant le 20 février 2004, visitez la rubrique
« Marketing et ventes, marché individuel » de la section «
Possibilités de carrière » de notre site web <www.standardlife.ca>
sous la rubrique « Actuaire, tarification et rentabilité des produits
– Référence 4474 ».
Nous appliquons rigoureusement le principe de l’équité en matière
d’emploi.
Promotion auprès de l’ICA
L’ICA offre désormais la possibilité, outre les annonces publiées dans le Bulletin, d’afficher des
offres d’emploi et des annonces publicitaires sur son site web. Nous vous invitons à jeter un coup
d’œil aux nouvelles possibilités de promotion mises à votre disposition et de communiquer avec
nous à l’ICA pour nous indiquer quels sont vos besoins à ce chapitre. Pour de plus amples détails,
veuillez cliquer sur le lien suivant : <www.actuaires.ca/classified/opportunities_f.html> ou
communiquez avec :
Jean Levasseur
Institut Canadien des Actuaires
800-150 Metcalfe, Ottawa, Ontario K2P 1P1
Téléphone : (613) 236-8196, poste 115; Téléc. : (613) 233-4552
Courriel : <[email protected]>
14 BULLETIN Janvier 2004