PROGRAMME - de 14h à 18h 1, rue Cabanis / 75014 Paris

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PROGRAMME - de 14h à 18h 1, rue Cabanis / 75014 Paris
Visites commentées
1/ Découverte de l’hôpital, de son histoire et de ses jardins :
Visites commentées séances à : 14h00 - 15h30 - 17h00
Samedi : Docteur Pascal Martin, Psychiatre des hôpitaux, Praticien
hospitalier, Hôpital Paul Brousse APHP, Madame Carine Franceschi,
Chargée de communication au CHSA
Dimanche : Docteur Michel Caire, Psychiatre, Chef de service du DIM
à l’Etablissement Public de Santé Maison-Blanche, Madame Carine
Franceschi, Chargée de communication au CHSA
Départ des visites : accueil de la rue Cabanis
2/ Visite en imagerie fonctionnelle : « Voir le cerveau penser »,
visite de l’IRM 3 Teslas (20 places par séances)
Visites commentées séances à : 16h00 - 17h00
Samedi : Docteur Charles Mellerio, Praticien hospitalier au Service
d’Imagerie Morphologique et Fonctionnelle du CHSA
Dimanche : Docteur Charles Mellerio, Praticien hospitalier au Service
d’Imagerie Morphologique et Fonctionnelle du CHSA
Inscriptions et départ des visites : accueil de la rue Cabanis
Conférences (78 places par séances)
3/ « Les interventions numériques en psychiatrie, patrimoine
du XXIème siècle »
De 15h30 à 16h30, Amphithéâtre Morel
Samedi : Professeur Roland Dardennes, Centre de Psychothérapie,
Clinique des Maladies Mentales et de l’Encéphale du CHSA, Université
Paris Descartes
Inscriptions : accueil de la rue Cabanis
Le
musée de la psychiatrie
et des neurosciences
L’
association des amis du musée et du centre historique de Sainte-Anne gère toute
la collection de documents et d’objets qui appartiennent au patrimoine scientifique
et historique du Centre hospitalier. Madame Pierrette Ribière, ancienne anesthésiste
en neurochirurgie veille sur cette collection et accueille les visiteurs sur rendez-vous. Y
sont présentées les principales étapes de l’histoire de l’hôpital depuis l’inauguration de
l’Asile Clinique en 1867. Dans le musée, se trouvent les traces de toutes les disciplines
médicales exercées autour de la psychiatrie et des maladies du cerveau. Sont ainsi
présentées les différentes étapes de la recherche et des mouvements qui ont constitué
les bases de la psychiatrie moderne et de la chirurgie d’avant-garde sur le cerveau. Les
documents et objets témoignent de l’histoire de la psychiatrie, des neurosciences et de
la psychotechnique, notamment de la découverte des premiers neuroleptiques en 1952
grâce aux travaux des médecins de Sainte-Anne.
Parmi les documents et objets qui font date dans l’histoire de la médecine, l’on peut
admirer :
• des instruments illustrant la recherche en électroencéphalographie (enregistrement
de l’activité cérébrale) effectuée en laboratoire dès 1941 et les nouvelles méthodes
d’investigation et d’intervention sur le cerveau,
• la maquette d’exploration des zones cérébrales dans les 3 plans de l’espace de Jean
Talairach, et d’autres maquettes anatomiques, certains datant du 19ème siècle, qui
constituent des sortes d’atlas des différentes zones et activités cérébrales.
Autant de recherches qui ont donné naissance à la stéréotaxie neuro-chirurgicale (procédé
de repérage rigoureux des structures cérébrales profondes),
• des appareils psychotechniques créés et utilisés vers 1920 dans les laboratoires de
psychologie.
Ces appareils de recherche et de mesure des aptitudes des adultes ou des enfants
(attention, coordination, rapidité d’exécution, adaptation à de nouvelles tâches etc…) ont
fourni la base des épreuves de sélection professionnelle encore utilisée de nos jours.
• les premiers appareils d’électrochoc.
Visites libres de 14h00 à 18h00
4/ La bibliothèque médicale Henri Ey, Pavillon de l’Horloge : la
découverte de collections patrimoniales numériques, 1er étage, entrée
à droite du bâtiment, Madame Catherine Lavielle, Responsable de la
Bibliothèque Médicale du CHSA
5/ Le musée d’Histoire de la Psychiatrie et des Neurosciences,
Bâtiment L, 2ème étage, Madame Pierrette Ribière, Assistante du
Conservateur du Musée
6/ « Psilocybine, quand la psychiatrie explore la création,
les années 60 à Sainte-Anne » Exposition du Centre d’Etude de
l’Expression, Musée Singer-Polignac, de 14h00 à 19h00.
Commissariat : Docteur Anne-Marie Dubois, Secrétaire Générale
du Centre d’Etude de l’Expression, Coordination : Eric Bolzan
7/ Visite des jardins de l’hôpital et de son parcours arboré
(guide du parcours arboré).
et son histoire
L
e Centre hospitalier Sainte-Anne a été édifié dans un quartier dont la vocation
hospitalière est ancienne, de la Maison de la Santé de Marguerite de Provence, épouse
de Saint-Louis au XIIIème siècle, au Sanitat du XVème siècle destiné à héberger les pestiférés et
situé faubourg Saint-Marcel. Vers 1650, Anne d’Autriche fait procéder au déménagement
du Sanitat plus au sud, dans un nouvel hôpital auquel sera donné le nom de Sainte-Anne.
L’établissement, peu utilisé, fut transformé en une ferme où venaient travailler les aliénés
de l’hospice de Bicêtre.
Cette « ferme Sainte-Anne » connut pendant trente ans une importante activité. C’est sur son
emplacement que Napoléon III décide en 1861 de la création d’un « Asile d’aliénés », baptisé
« Asile Clinique » car destiné à être un lieu de traitement, de recherche et d’enseignement
des maladies mentales. Haussmann, préfet de la Seine, confie cette opération au docteur
Girard de Cailleux et à l’architecte Charles Auguste Questel.
Pour l’ensemble du département de la Seine, le programme prévoyait l’édification de cet
« Asile Clinique » auquel était annexé un Bureau central « d’admission, d’examen et de
répartition » où tous les aliénés du département doivent être conduits pour une période
d’observation, et de dix asiles périphériques.
L’asile parisien dispose à l’origine de six cents lits répartis en deux divisions selon le sexe
et six pavillons pour cinquante malades. L’idée novatrice du programme réside dans le
classement des aliénés en fonction de leur symptomatologie, conforme au principe de
Parchappe : « C’est par le perfectionnement successif du classement des aliénés et de
l’appropriation des quartiers de classement que s’exprime et se mesure le progrès ».
Pour son implantation, l’architecte justifie le parti adopté par l’existence de deux contraintes :
- la pente du terrain d’Est en Ouest, avec une différence de niveau de quatorze mètres
détermine la direction de l’axe principal.
- la nécessité de garder l’ancienne entrée de la ferme afin de rapprocher l’entrée de l’asile
du boulevard Saint Jacques.
L’allée principale plantée de marronniers sépare le Bureau d’admission, à l’Est, de l’asile
proprement-dit avec le bâtiment des services généraux, surmonté d’un belvédère
permettant la surveillance du quadrilatère psychiatrique.
Les matériaux de construction proviennent des immeubles de Paris démolis pour percer,
selon le plan haussmannien, les nouvelles artères de la capitale. Le terrain étant situé sur
des carrières qui rendent le sol fragile, de délicates opérations de consolidation doivent
être préalablement effectuées. Un soin minutieux est apporté à la construction de l’asile
dont le prix de l’ensemble s’élève à cinq millions et demi de francs : pour Garnier, architecte
de l’Opéra de Paris, Questel, malgré les contraintes, a satisfait à toutes les exigences que
comportait ce projet.
3/ « Histoire de la collection Sainte-Anne »
De 17h00 à 17h30, Amphithéâtre Morel
Samedi : Docteur Anne-Marie Dubois, Praticien hospitalier à la
Clinique des Maladies Mentales et de l’Encéphale du CHSA
Inscriptions : accueil de la rue Cabanis
3/ « De la peau hyper-étirable aux fibres du cerveau, la maladie
d’EHLERS-DANLOS revisitée par l’imagerie médicale »
Séances : 14h30 et 16h, Amphithéâtre Morel
Dimanche : Professeur Daniel Fredy, Professeur Emérite de
l’université René Descartes
Inscriptions : accueil de la rue Cabanis
Sainte-Anne
Tout est spacieux, aéré et lumineux, meublé avec goût : tables aux dessus de marbre, buffets
en chêne... Un certain nombre d’éléments nouveaux sont introduits : chauffage central des
pavillons par des calorifères à air chaud pulsé, galeries extérieures couvertes permettant
la circulation des malades et du personnel en toutes circonstances, installations modernes
d’hydrothérapie.
La Bibliothèque Henri EY
« La découverte de collections patrimoniales numériques »
La bibliothèque est par ailleurs ouverte à tout public en semaine du mardi au vendredi de 10h00 à 18h00
La chapelle est le chef-d’œuvre de Questel. Elle est disposée en forme de croix à branches
inégales. Une coupole octogonale, supportée par quatre grands axes doubleaux et des
trompes en couronne, le centre occupé par le chœur et le sanctuaire. Cette coupole s’accuse,
au-dehors, par une surélévation et est éclairée par huit fenêtres géminées. Au-dessus de la
sacristie, se trouvait la tribune des chanteurs et de l’orgue, un grand instrument de CavailléColl à seize combinaisons.
Inauguré le 1er janvier 1867, l’Asile reçoit son premier malade le 1er mai de la même année.
En 1869, deux nouveaux bâtiments sont édifiés dans la partie sud-est de l’asile prévus pour
devenir un pensionnat pour malades payants, et un quartier de sûreté pour les malades
difficiles et criminels. Mais ces pavillons seront dévolus à la « Clinique des Maladies Mentales
et de l’Encéphale» à la suite de la création de la chaire de psychiatrie en 1877.
Avec Sainte-Anne, la construction hospitalière a rompu avec les modèles de l’Ancien Régime
comme l’asile pur, l’échiquier méthodique de Charenton. Car au XIXème siècle, l’asile veut
être autant un instrument de guérison que le lieu d’un traitement médical. Les architectes,
inspirés par les progrès des sciences, projettent les lieux nouveaux médicalisés, ce qui a
permis de décrire l’asile comme « un temple de la raison architecturale dont la forme est
absolument tributaire de la fonction thérapeutique ».
Pendant de nombreuses années, Sainte-Anne va remplir son rôle de protection du malade
mental, de son traitement avec les moyens thérapeutiques de l’époque. Une importante
recherche médicale s’y développe, souvent masquée par les préjugés qui se heurtent aux
murs de l’établissement. L’asile se dote de consultations externes – gratuites, dans le but de
réduire les internements – d’un service de soins dentaires en 1892 et d’un pavillon central de
chirurgie générale destiné au traitement chirurgical des malades des asiles du département.
Ce bâtiment, très moderne pour l’époque, fut construit d’octobre 1899 à octobre 1900 dans
la partie sud de l’asile par Edouard Perronne, et comportait, dans des parties septiques et
aseptiques nettement séparées, des salles d’hospitalisation, une section obstétricale, des
laboratoires de radiologie, de microphotographie et de biologie. Les façades en briques du
même ton sont édifiées sur un soubassement en meulière pour éviter tout effet polychrome.
Le caractère sérieux de l’édifice autant que le mouvement des lignes produits par la
silhouette du plan, par le jeu des pignons à gradins et des lucarnes dispensaient l’auteur de
toute recherche d’effets mosaïques. Ce pavillon était désigné à Sainte-Anne sous le nom de
« pavillon hollandais ».
En 1922, est créé par Edouard Toulouse le Centre de prophylaxie mentale, premier service
ouvert, c’est-à-dire dans lequel les malades sont hospitalisés librement, hors du cadre de la loi
du 30 juin 1838. En 1941, est installé un des premiers laboratoires d’électroencéphalographie
de France. En 1947, est créée la section de bio-psychopathologie de l’enfant dont la vocation
est de mettre à disposition de l’enfance inadaptée et des familles un ensemble original
clinique et thérapeutique dans son double aspect affectif et cognitif.
En 1952, la psychiatrie fait une avancée spectaculaire avec la découverte par de médecins
de Sainte-Anne de l’effet anti-psychotique des premiers neuroleptiques, dont l’action
révolutionnera la thérapeutique à l’échelle mondiale.
Parallèlement, se développe la neurochirurgie avec une méthode d’investigation et
d’intervention novatrice, dite « stéréotaxique » et pratiquée aujourd’hui, avec de
nombreuses applications, dans le monde entier. La neurochirurgie de la douleur se fait
également une place importante à l’hôpital. Enfin, depuis 1970, est organisée la sectorisation
psychiatrique qui rapproche les lieux de traitement de la population avec la création de
structures extérieures, dispensaires, foyers de post-cure, hôpitaux de jour et de nuit, de
semaine, appartements thérapeutiques.
E
xceptionnelle par la richesse de son fonds, la Bibliothèque médicale Henri Ey constitue
la première bibliothèque spécialisée en psychiatrie de France. La particularité de son
fonds est notamment sa richesse en ouvrages anciens : ouvrages de Zacchia, Pinel, Fodéré,
Esquirol, pour ne citer que les plus connus. Créée en même temps que l’asile Sainte-Anne
en 1867, la bibliothèque médicale a longtemps été installée dans la salle de garde où les
livres furent mis à la disposition des médecins par le Docteur Dagonet. Vers 1908-1910,
son fils, également médecin de l’hôpital, organisa un service de prêt.
En 1931, M. Hédin, directeur de Sainte-Anne, réorganisa la bibliothèque avec le concours
des internes P. Masquin et H. Ey. En 1948, 9 000 ouvrages et revues reliées par volumes
annuels étaient inventoriés. Une nouvelle bibliothèque fut inaugurée en 1967 dans de
nouveaux locaux.
À ce jour, son fonds s’élève environ à 31 000 volumes couvrant le champ de la psychiatrie
(histoire, organisation sanitaire, clinique, thérapeutique), mais aussi de la psychanalyse,
de la psychologie, de la neurologie, de la sociologie, ou encore de la philosophie.
Réalisation maquette : Centre hospitalier Sainte-Anne / Communication - Audiovisuel ©2015
- PROGRAMME de 14h à 18h
1, rue Cabanis / 75014 Paris
La Collection Sainte-Anne
Une histoire d’avenir
ème
Le Patrimoine du XXI
E
n 1981, les organisateurs du Centre
Georges Pompidou de l’exposition
Paris-Paris proposaient de mettre en
évidence les principaux courants artistiques
et intellectuels de la première partie du
XXème siècle. Leur ambition était de réunir
les productions artistiques d’une époque,
quelles que soient les origines de celles-ci.
Quelques œuvres de la Collection SainteAnne avaient été présentées parmi d’autres.
Elles étaient exposées pour attester d’un
certain contexte historique et culturel,
pour rendre compte d’un mouvement de
pensée, d’une époque, en présentant des
témoignages d’origines très différentes.
siècle
Journées du Patrimoine 2015
samedi 19 et dimanche 20 septembre
De véritables expositions d’art, ouvertes
au grand public, ont été organisées dès
1946 au sein de L’Hôpital Sainte-Anne.
En 1950, l’Exposition internationale d’art
psychopathologique, a été visitée par un
public très nombreux et a fait l’objet de
nombreuses réactions dans la presse.
Il s’agissait de présenter les œuvres
de «patients-artistes» de différents
pays du monde. L’aspect artistique et
l’émotion esthétique étaient la principale
préoccupation des organisateurs. Cette
exposition remarquable fut fondatrice de
l’histoire de la constitution de la collection
et de la genèse du Centre d’Etude de
l’Expression.
Depuis 60 ans, cette collection s’est
considérablement enrichie grâce à des
dons : de psychiatres, d’institutions ou
de patients. Cette collection est unique
par son nombre, sa diversité, sa valeur
patrimoniale historique et esthétique.
La Collection comporte actuellement deux
fonds distincts.
Paul Verlaine
EEG neuro-physio
Guillaume Apollinaire
RER
5
L
Biblio.
médicale
Camille Claudel
Franz Kafka
S16
S16
J
Henri Michaux
SSAIS
RUE BROU
S
Camille Claudel
4
S16
K
A Accueil
SMP
Pharmacie
Franz Kafka
Inter 6
I
G
C.R.C.
Inter 8
H
Hector Berlioz
Pav.
Esquirol
André Breton
Sécurité
Services administratifs,
généraux et techniques
7
Services médico-chirurgicaux
et médico-techniques
Passages sous voûte
Paul Verlaine
Services psychiatriques
6
Vincent
SHU
S14
Van Gogh
Laboratoire de
neuropathologie
Psycom et CEAPSY
1
1
98
Vincent Van Gogh
IFSI
A
Amphithéâtres
Espace verts
Laboratoire
de biologie
Vincent Van Gogh
NIS
RUE CABA
21
Glacière
1 Découverte de l’hôpital, de son histoire et de ses jardins
Centre
Garcinen
> 2 bis,
rue d’Alésia >fonctionnelle,
IRM
Admission,
Caisse,
Direction3
des
finances > allée Paul Verlaine
2 Raymond
Visite
imagerie
visite de
l’IRM
Teslas
> EchoDoppler TSA
> Radiologie
Conférences
3
EEG neuro-physio > 2 bis, rue d’Alésia
Laboratoire de biologie > rue Vincent Van Gogh
Pharmacie > rue M. Ravel
4
5
6
7
SMP (service des majeurs protégés) > allée Camille Claudel
Centre de vie > allée Paul Verlaine
- cafétéria, Relais H, coiffure, esthétique,
Maison des Usagers, bibliothèque pour tous
La bibliothèque médicale Henri Ey
Amphithéâtres
Le musée d’Histoire de la Psychiatrie
et des Neurosciences
CPOA/Urgences psychiatriques > allée P. Verlaine
SHU > 7 bis, rue Cabanis
Joseph Levy-Valensi > 100, rue de la Santé
Addictologie > entrée angle rue Broussais - rue d’Alésia
pavillon Pierre Janet
Accès
RER B > station Denfert-Rochereau
6 > station Glacière
88,62 > rue René Coty
62,21 > rue de la Glacière - rue de Tolbiac
21 > rue Daviel ou rue de la Glacière / bd Auguste Blanqui
216, 38, 68, 88 > place Denfert-Rochereau
Cette collection est continuée, comme
trace de parcours de vie et comme support
de travaux de recherche. Il s’agit d’un
patrimoine à la fois scientifique et artistique
qui a fait l’objet de travaux de restauration,
d’archivage et de recherches depuis près
de 20 ans.
Les expositions sont pour l’instant les
uniques occasions de rendre publiques ces
œuvres, dont certaines sont très connues et
inscrites dans les mouvements artistiques
de leurs époques.
S17
F
Robert Schumann
Franz Kafka
Maurice Ravel
Maurice Ravel
Maurice Ravel
Henri Michaux
Robert Schumann
Formation
Le fonds des œuvres dites contemporaines,
est beaucoup plus important et est
constitué d’œuvres réalisées depuis près
de 50 ans au sein d’ateliers thérapeutiques.
En effet, les patients qui fréquentent les
ateliers sont propriétaires de leurs œuvres
mais ils choisissent souvent de laisser cellesci. Il appartient donc au Centre d’Etude de
l’Expression, et à l’hôpital, de les conserver
et de les protéger. Ce fonds comporte
aujourd’hui près de 70 000 œuvres qui sont
toutes numérotées et archivées.
S17
E
D
Maurice Utrillo
Paul Verlaine
Direction
100
A
IFCS
C
Henri Michaux
Henri Michaux
SANTÉ
RUE DE LA
3
Pav.
Pinel
C.P.O.A.
Urgences psychiatriques
S
Guy de Maupassant
B
Caisse Dir. des
admissions finances
21
2
Guy de Maupassant
Gérard de Nerval
Pav.
Morel
Pav. Magnan
S15
Secteur 18
Centre
de vie
Pav.
Piera
Aulagnier
S13
Joseph
LevyValensi
Consultations du
Pôle neurosciences
Pierre Janet
Centre Raymond Garcin
Franz Kafka
Antonin Artaud
Paul Verlaine
108
Pav.
Benjamin
Ball
62, 88
2 bis
Le fonds muséal : constitué des dons reçus
à l’issue de l’Exposition internationale d’art
psychopathologique de 1950, mais aussi
d’autres œuvres anciennes réalisées en
dehors d’un contexte psychothérapeutique.
Celles-ci proviennent d’hôpitaux du Brésil,
Ce fonds comporte des œuvres de factures
très diversifiées ; certaines sont maintenant
reconnues comme appartenant à la
catégorie de l’Art Brut (telles les œuvres
de Guillaume Pujolle, Aloïse Corbaz, Albino
Braz…), d’autres sont à rapprocher de celles
produites par les artistes contemporains,
d’autres enfin valent pour la profondeur de
leur expression et la qualité de l’émotion
qu’elles font naître chez le spectateur.
Amphi. Raymond Garcin > centre Raymond Garcin, sous-sol - 2 bis, rue d’Alésia
Amphi. Morel > pavillon
Morel - allée Paul Verlaine
Exposition du Centre d’Etude de l’Expression:
« Psilocybine
»
Amphi. Deniker > SHU - 7 bis, rue Cabanis
Visite des jardins de l’hôpital et de son parcours arboré
Accueil
1, rue Cabanis > entrée principale piétons
17, rue Broussais > entrée principale véhicules, poste de sécurité
Autres entrées
2 bis, rue d’Alésia > Raymond Garcin
23, rue Broussais > entrée consultation Addictologie (pav. Pierre Janet)
4 ter, rue d’Alésia > entrée consultation Pôle Neurosciences
CONCEPTION-RÉALISATION : COMMUNICATION • PHOTOS : COMMUNICATION-AUDIOVISUEL • DESIGN RIALTO •JUILLET 2014
RUE D’ALÉSIA
17
21, 62
de l’Inde, de l’Italie, de la Suisse, mais aussi
de collections personnelles de psychiatres
français et étrangers. Les plus anciennes,
datent de la fin du XIXème siècle, elles ont
été faites de façon spontanée ou avec
l’encouragement de psychiatres qui avaient
découvert chez leurs patients un talent
artistique, ou une façon de soutenir leur
intérêt.
Anonyme - souvenir
mémoire de Sainte-Anne
sans date
Inv. n°0264
« Psilocybine, quand la psychiatrie explore
la création, les années 60 à Sainte-Anne »
Exposition organisée par le Centre d’Etude de l’Expression, du 19 septembre au 29 novembre 2015
au Musée Singer-Polignac.
L’homme a toujours été à la recherche
de substances susceptibles de modifier
son humeur, son regard, sa perception
du monde que ce soit pour des raisons
rituelles, à l’occasion de cérémonies sacrées
ou pour des nécessités de recherche plus
personnelles. L’histoire de la littérature
et l’histoire de la médecine ont ceci de
commun de s’être intéressées très tôt aux
plantes pour leurs pouvoirs, que ce soit
dans un but curatif ou bien
dans l’espoir de possibles
transformations. Ainsi, les
premiers à étudier de façon
scientifique ces produits
furent-ils des médecins, des
psychiatres et des écrivains
et un peu plus tardivement
des peintres.
Au milieu du XIX° siècle, le
psychiatre Moreau de Tours
étudia systématiquement
les effets du hachisch, sur
lui-même, sur certains de
ses collègues, puis sur des
malades, dans la perspective
d’une thérapeutique de la
mélancolie. Dans le même
temps en 1944, il fonda
avec Théophile Gautier
Le Club des hachischins.
Charles Baudelaire, Eugène
Delacroix, Gérard de Nerval,
Gustave Flaubert, Honoré
de Balzac - et d’autres sans
doute - furent invités à ces
séances mensuelles qui
se tenaient à l’Hôtel de
Pimodan, sur l’île SaintLouis.
Entre 1930 et 1960, Antonin Artaud,
Henri Michaux, Jean Paulhan ont pris de
la mescaline et largement débattu de son
effet sur leur pensée et sur leur psychisme.
Du côté de la médecine, c’est le psychiatre
et écrivain, Jean Delay, chef de service
de la Clinique des Maladies Mentales et
de l’Encéphale à l’hôpital Sainte-Anne de
Paris, qui cherchait à percer l’énigme des
phénomènes psychotiques, au travers
d’expérimentations.
Delay s’intéressa aux effets des psychodysleptiques dès 1948 (mescaline puis
psilocybine). Par ailleurs, les recherches
autour de la maladie mentale se faisaient,
à ce moment-là, de plus en plus actives et
inventives. Comprendre les mécanismes de
la schizophrénie en provoquant des psychoses artificielles était alors une façon
de chercher des solutions thérapeutiques
et éventuellement chimio-thérapeutiques
nouvelles.
Des formes injectables et orales de
psilocybine ont donc été élaborées et
mises à la disposition de Delay. Pour
expérimenter de façon scientifique cette
nouvelle substance, il élabora deux
études d’envergure, entre 1958 et 1961,
consacrées aux conséquences de la prise
de psilocybine chez des sujets normaux,
chez des malades et puis dans un deuxième
temps, chez des artistes peintres.
Pendant la même période, des recherches
concernant
l’art
psychopathologique
connaissaient un important développement, sous l’impulsion de Robert Volmat.
Ce qui conduisait à des interrogations sur
les processus de création.
De façon concomitante, il y avait l’explosion
d’un mouvement artistique contestataire,
hors cadre et profondément propre à
revisiter les normes de la création, dont
Jean-Jacques Lebel et Bernard Saby, par
exemple, furent des représentants notoires.
La thèse que René Robert a soutenue sous
la direction de Delay, est le point de départ
« Les interventions numériques en pychiatrie,
patrimoine du XXIème siècle »
Conférence du Professeur Roland Dardennes
Samedi 19 septembre - Horaires : 15h30 à 16h30 - Amphithéâtre Morel
Rendez-vous à l’accueil rue Cabanis pour vous inscrire
Les recherches en psychologie expérimentale de la fin du 20ème siècle ont débouché sur
de nouveaux moyens de traiter les troubles anxieux et la dépression. La puissance des
ordinateurs permet maintenant de confronter les sujets phobiques à la source de leur
peur en les immergeant dans un monde virtuel ; la connaissance des erreurs automatiques
d’attention et d’interprétation a permis d’inventer des méthodes de « rééducation » du
cerveau anxieux ou dépressif. Ces inventions préfigurent la possibilité de traiter les troubles
émotionnels directement au niveau de leurs mécanismes.
« Histoire
Conférence
Sainte-Anne »
Anne-Marie Dubois
de la collection
du
Docteur
Samedi 19 septembre - Horaires : de 16h00 à 16h30 - Amphithéâtre Morel
Rendez-vous à l’accueil rue Cabanis pour vous inscrire
« Il s’agit de situer le Centre hospitalier Sainte-Anne dans l’histoire artistique et culturelle
du vingtième siècle. Cet hôpital parisien fut un haut lieu de rencontre entre surréalistes,
psychanalystes et écrivains. Dans ce contexte, des expositions princeps ont été organisées
en 1946 et en 1950.
A la suite de ces expositions ouvertes au grand public, une Collection de peintures s’est
constituée et continue à s’enrichir. C’est l’histoire de cette Collection et son devenir qui
sera également abordé. »
« La maladie d’ehlers-danlos revisitée par
l’imagerie médicale »
Conférence du Professeur Daniel Fredy
Dimanche 20 septembre - Horaires : 14h30 et 16h00 - Amphithéâtre Morel
Rendez-vous à l’accueil rue Cabanis pour vous inscrire
Lafitte, oeuvre réalisée pendant le protocole
de cette exposition. Ce travail pouvait
lier de façon très signifiante, recherches
des psychiatres et recherches des artistes
autour de ce psychodysleptique et des
effets que les uns et les autres pouvaient
en attendre.
Sont présentées des œuvres réalisées
au cours des expérimentations avec la
psilocybine. Celles de Sam Mandel, de
Vida, de Laffitte le sont pour la première
fois. Les souvenirs et les archives de JeanJacques Lebel – qui était l’un des artistes
participant à ces expérimentations - furent
une contribution considérable pour que ce
projet prenne forme.
Sont également rassemblées des œuvres
d’artistes qui, s’ils n’ont pas directement
participé aux expérimentations de Delay,
en sont néanmoins proches, de par leur
démarche et leur recherche personnelle
autour des substances hallucinogènes et
du processus de création, tel Bernard Saby.
Il était important de monter cette exposition
aujourd’hui en France, car les expériences
artistiques autour des psychodysleptiques
y sont restées confidentielles et les
mouvements artistiques associés furent le
privilège d’une élite artistique et littéraire,
ce qui ne fut pas le cas dans d’autres pays
comme aux USA par exemple.
Cet ensemble d’œuvres, pour la première
fois en partie reconstitué, est accompagné
par la présentation de documents d’archive
inédits.
Anne-Marie Dubois
Cette conférence a inauguré en Janvier 2015, le diplôme d’université (DU) créé à la
faculté de médecine de Créteil sous l’égide du Professeur Emérite Claude Hamonet.
Celui-ci, responsable à l’Hôtel Dieu d’une consultation spécifique de la maladie depuis de
nombreuses années en a défini l’aspect clinique et l’enseigne à de nombreux médecins
français et étrangers.
Imagerie Fonctionnelle / Visite de l’IRM 3 Teslas
Voir le cerveau penser...
Visites commentées par le Docteur Charles Mellerio
Samedi 19 et dimanche 20 septembre - Séances à 16h00 et 17h00
Servive d’Imagerie Morphologique et Fonctionnelle
Rendez-vous à l’accueil rue Cabanis pour vous inscrire
C’
est effectivement l’une des
révolutions de l’imagerie, qui
permet d’atteindre la morphologie
des organes sans scalpel, puis
même d’analyser le fonctionnement
du cerveau et d’approcher le
concept de pensée. L’imagerie a
permis un bon en avant net dans la
détection des pathologies et dans la
compréhension de certains organes,
dont le cerveau. Les journées du
patrimoine ouvrent les portes du
service d’imagerie morphologique
et fonctionnelle du Professeur JeanFrançois Meder, Centre hospitalier
Sainte-Anne, service spécialisé dans
l’analyse radiologique du cerveau et
de la moelle. Il vous sera proposé une
visite du service et notamment de ses
deux IRM dont une 3 Teslas, avec une
démonstration de la force induite par l’aimant d’une IRM. De la physique à l’image, puis
de l’image à l’imagerie fonctionnelle d’activation pour découvrir ensemble comment imager
le cerveau en activité lors de tâches comme le mouvement, la sensibilité et le langage.

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