Les femmes sous l`assommoir, une réalité cachée ? L`alcoolisme au

A l’initiative du groupe de parole APPEL, Alcoolisme, Parole, Partage Et Liberté
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Les femmes sous l’assommoir, une réalité cachée ?
L’alcoolisme au féminin
On ne naît pas tous
égaux devant
l’
alcool
Et c’
est encore plus vrai entre hommes et
femmes.
A l’
initiative du groupe de parole
APPEL
(Alcoolisme, Parole, Partage Et
Liberté)
pour personnes en difficulté avec
l’
alcool opérant à la clinique d’
Arlon
Conférence – Débat
L’
inégalité
entre
hommes
et
femmes se marque également sur
le plan physiologique puisque, pour
une
même
consommation
journalière d'alcool, les dommages
physiques et neurologiques seront,
chez la femme, à la fois plus
rapides
et
plus
importants :
cirrhose, hypertension artérielle,
ostéoporose, diminution de la
masse cérébrale et des capacités
cognitives, polynévrite, cancers (du
sein) ulcères digestifs, etc.…
On dit d’
un homme qui boit que
c'est un bon vivant ; mais quand il
s’
agit d’
une femme, celle-ci devient
une pocharde, une poivrote ou pire
encore !
Socialement
parlant,
l’
alcoolisme masculin est beaucoup
mieux accepté ; il y a une espèce
de complaisance de la société
envers cet alcoolisme qui ne dit pas
son nom.
Mais pour une femme, il en va tout
autrement. Derrière l’
image de la
féminité se profile celle de la mère
qui se doit d’
être parfaite, pour ses
enfants, pour son compagnon, pour
son ménage. Elle se doit donc
d’
être sobre. Quand une femme
boit, on l’
imagine immédiatement
débraillée, souillon ou vulgaire. Il
en découle que, chez la femme
dépendante de l’
alcool, le déni, la
honte, la solitude, la clandestinité
et la culpabilité sont bien plus
destructeurs que chez l’
homme.
Beaucoup d’
épouses d’
hommes
alcoolo-dépendants
encaissent,
passivement, les débordements de
leur conjoint, voire s’
en rendent
souvent quelque peu complice (on
appelle cela le co-alcoolisme) . Par
contre, quand c’
est la femme qui
boit, bon nombre de compagnons,
non dépendants, adoptent l’
opinion
générale de la société et réagissent
en refusant sa maladie. Leur
comportement
devient
alors
souvent violent, par des reproches,
des insultes, des propos de
dévalorisation et même des coups,
avec comme conséquence, la
séparation ou le divorce et
fréquemment la perte, pour la
mère, de la garde de ses enfants,
s’
il y en a.
Sur
le
plan
psychologique,
l'anxiété, la dépression et la
solitude
se
retrouvent
fréquemment chez les femmes
malades de l’
alcool et beaucoup
justifient leur consommation par
des problèmes affectifs.
Avec
Mme Colette Barbier
Journaliste
Et le
Docteur Raymond Gueibe
Psychiatre et alcoologue à la Clinique
St Pierre d’
Ottignies, formateur à
l’
Institut Perspective Soignante à
Paris
et auteur du livre « L’
alcoolisme au
quotidien »
~~~
Témoignage
d’
une hôtesse de l’
air
~~~
Vendredi 3 octobre 2008
à 20h00
Auditoire du Campus de
l’
Université de Liège à
Arlon
Avenue de Longwy, 185 - B-6700
Arlon
(plan au verso)
Enfin, derrière le slogan accrocheur
« Maman boit Bébé trinque » se
cache
une
autre
réalité
dramatique:
Le Syndrome d’
Alcoolisation
Fœtale.
En effet, chaque verre d’
alcool
pendant la grossesse est une prise
de risque pour l’
avenir de l’
enfant,
risques qui peuvent se traduire par
de graves et irréversibles séquelles
neurologiques et parfois physiques.
~~~~
Cette
nouvelle
conférence
organisée par le groupe APPEL et
durant laquelle témoignages et
informations
scientifiques
aborderont toutes ces questions, se
veut,
avant
tout,
être
une
ouverture vers un dialogue pour
que l’
alcoolisme au féminin soit
reconnu pour sa spécificité et non
plus caché et honteux et que sa
prise en charge, à tous niveaux,
soit mieux adaptée aux réalités de
la vie des femmes d’
aujourd’
hui.
Accréditation INAMI Rubrique 6 (Éthique et Économie) demandée
Entrée gratuite. Places limitées. Réservation obligatoire 0495 22 33 24 ou [email protected]
Avec le soutien du département de la Santé Mentale et du département des Affaires Sociales et Hospitalières de
la province de Luxembourg et des directions des Cliniques du Sud Luxembourg