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Autour du spectacle Débat « avant/après» Conçu et animé par Eric Vautrin, dramaturge du Théâtre de Vidy. Mercredi 7 octobre à 19h puis à l’issue de la représentation Entrée libre Une heure avant la représentation, nous vous proposons de nous retrouver pour une introduction de trente minutes au spectacle Répétition de Pascal Rambert. A l’issue, place à une discussion ouverte sur les enjeux soulevés par l’oeuvre au regard des différents spectacles du cycle « Face à l’autre, face à soi » : une façon de À venir clore ensemble cette première séquence de créations qui rapprochaient, chacune à leur manière, la confrontation avec l’autre et la découverte de nous-mêmes. Rencontre avec les artistes Jeudi 8 octobre à l’issue de la représentation Profitez d’une conversation avec l’équipe artistique, au bord du plateau. L’occasion d’une discussion à chaud sur le spectacle, ses thèmes, sa fabrication, les questions qu’il soulève. danse et musique au théâtre Les arts se croisent et s’enrichissent les uns les autres à Vidy. Cet automne, trois artistes font résonner la musique sur la scène du théâtre et la font dialoguer avec la danse, la chanson et la vidéo. Anne Teresa de Keersmaeker Yan Duyvendak Verklärte Nacht les 12 et 13 octobre Sound of Music du 27 au 31 octobre Danse/Musique Théâtre/Danse/Musique « Une réussite totale qui laisse le public aussi bouleversé et essoufflé que les danseurs. » Le Soir « Le stimulant mariage des plaies et des paillettes. » Le Temps Fase, Four Movements to the Music of Steve Reich les 9 et 10 décembre Danse/Musique « Une sorte de transe. » Le Figaro Olivia Pedroli Uncertain clarity le 5 novembre Musique/Vidéo « Des chansons inspirant le rêve. » L’Express Pascal Rambert Répétition Intimité déflorée d’une séance de répétition durant laquelle s’ouvrent des gouffres, des abysses, des abîmes où nous basculons, chavirés d’une réalité à une autre. Du 6 au 9 octobre 2015 Salle Charles Apothéloz Mar. 6.10 Mer. 7.10 Jeu. 8.10 Ven. 9.10 19h00 20h00 19h00 20h00 Durée : 2h15 Théâtre « Laissez-vous relever par les mots les mots relèvent les mots permettent de soulever les corps nous allons nous relever nous allons nous tenir debout et nous allons recommencer répéter répéter répéter. » Pascal Rambert, répétition (extrait), 2014 Texte, mise en scène et chorégraphie : Pascal Rambert Scénographie : Daniel Jeanneteau Lumière : Yves Godin Musique : Alexandre Meyer Costumes : Raoul Fernandez Pascal Rambert Assistanat à la mise en scène : Thomas Bouvet Régie générale : Martine Staerk Régie lumière : Arnaud Godest Régie son : Théo Jonval Régie plateau : Stéphane Rouaud Guillaume Rollinde de Beaumont Avec : Emmanuelle Béart Audrey Bonnet Stanislas Nordey Denis Podalydès – Sociétaire de la Comédie-Française Et Claire Zeller Production et diffusion : Pauline Roussille Production déléguée : T2G-Théâtre de Gennevilliers, centre dramatique national de création contemporaine Coproduction : Festival d’Automne à Paris Célestins Théâtre de Lyon Théâtre de Vidy TAP - scène nationale de Poitiers Théâtre National de Strasbourg La Comédie de ClermontFerrand scène nationale CDN Orléans/Loiret/Centre, CNCDC de Châteauvallon Le phénix scène nationale Valenciennes Pascal Rambert Texte, mise en scène et chorégraphie Pascal Rambert, né en 1962, est pascal rambert Répétition auteur, metteur en scène, réalisateur et chorégraphe. En 1989, il est le plus jeune metteur en scène d’Avignon avec Les Parisiens. Depuis 2007, il est directeur du T2G-Théâtre de Gennevilliers, qu’il a transformé en centre dramatique national de création contemporaine, exclusivement consacré aux artistes vivants. Ses pièces chorégraphiques – dont la dernière, Memento Mori, créée en 2013 en collaboration avec l’éclairagiste L’Académie française a décerné son Prix annuel de littérature et de philosophie, Prix Émile Augier, médaille de bronze, à Pascal Rambert pour Répétition. Le texte de Répétition est publié aux éditions « Les Solitaires Intempestifs » Création le 12 décembre 2014 au T2G-Théâtre de Gennevilliers, centre dramatique national de création contemporaine, en coréalisation avec le Festival d’Automne à Paris. Yves Godin – sont présentées dans les principaux lieux dédiés à la danse contemporaine. Pascal Rambert a mis en scène plusieurs opéras en France et aux États-Unis. Il est le réalisateur de courts métrages sélectionnés et primés dans de nombreux festivals. Sa pièce Clôture de l’amour, créée au Festival d’Avignon en 2011 et jouée plus de 140 fois avec Audrey Bonnet et Stanislas Nordey, connaît un succès mondial. Il crée des adaptations de cette pièce en neuf langues, notamment en russe au Théâtre d’Art de Moscou et en allemand au Thalia Theater de Hambourg. Il crée le texte Avignon à vie, lu par Avec les équipes de technique, de production, de communication et d’administration du Théâtre de Vidy Dans la foulée de Clôture de l’amour, basculant du duo au quatuor, Pascal Rambert poursuit son exploration d’une parole dynamique mettant en jeu le corps et défiant le silence pour révéler à la surface visible de l’ordinaire le flux de pensées enchâssées les unes dans les autres. Audrey (Bonnet) lance la première salve, activant une machine implacable où fusent les phrases d’Emmanuelle (Béart), les mots de Denis (Podalydès) et le monologue de Stanislas (Nordey). Denis Podalydès, dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes pour le Festival d’Avignon 2013. En 2014, il met en scène Répétition, écrit pour Emmanuelle Béart, Audrey Bonnet, Stanislas Nordey et Denis Podalydès au T2G-Théâtre de Gennevilliers, dans le cadre du Festival d’Automne à Paris. La nouvelle création de Pascal Rambert, Argument, écrite pour Laurent Poitrenaux et Marie-Sophie Ferdane, sera présentée en janvier 2016 au CDN Orléans/ Loiret/Centre. Intimité déflorée d’une séance de répétition durant laquelle s’ouvrent des gouffres, des abysses, des abîmes où nous basculons, chavirés d’une réalité à une autre. Du temps présent au temps passé, du réel au fictif, du possible au fantasme, de l’ici vers l’ailleurs, la déroute est totale. Perdus dans la forêt des mots qui troublent ce que l’on croit tenir pour vrai, menés en laisse par leur impitoyable flux, rebondissant de phrases en phrases, nous dérivons, soumis par ce dire impérieux, au gré des confidences, hypothèses, supputations, souvenirs, agressions, vérités et fictions. Et lorsque l’interprète finit par se taire, une fois épuisées les raisons de sa volubilité, une fois récurée sa nécessité de langage, alors il s’effondre au sol, vaincu. A croire que ces mots, expulsés par sa bouche étaient le sang même qui coule dans ses veines. C’est alors et alors seulement qu’entre en scène la danseuse.