Les Algonquiens

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Les Algonquiens
AUZOU
DOCU
Je découvre et je comprends
Parution
15 avril 2016
Les Algonquiens
Conseiller culturel : Michel Noël Rédacteurs : Jean-Louis Fontaine / Josée Laflamme
Illustratrice : Célia Nilès
La collection : À travers des textes documentés et ludiques, la collection étudie à chaque ouvrage un
des peuples autochtones du Canada. Ces livres documentaires, riches en photographies et illustrations,
s’adressent aux enfants de 8-10 ans, curieux de connaître l’histoire des communautés de leur pays.
L’ouvrage : Un enfant part à la recherche de ses racines algonquines. L’occasion de tout décou-
vrir sur les Algonquins : leurs données historiques, patrimoniales, culturelles ; leur contribution au
monde actuel ; leur sagesse (philosophie et spiritualité) ; leurs jeux, leurs objets de vie quotidienne,
etc. Le livre est richement illustré de motifs traditionnels et de belles photographies.
Le conseiller culturel : Michel Noël est un
romancier, conteur, poète et dramaturge québécois. Né de parents d’origine algonquines et
élevé près des communautés autochotones, il est
le témoin des activités quotidiennes et saisonnières de ces communautés. Par sa production
littéraire, ses rencontres avec les jeunes et les
communautés autochtones, sa participation à
des événements internationaux, Michel Noël a
transmis l’amour de l’histoire, la fierté du patrimoine et des traditions.
Rédacteurs : Jean-Louis Fontaine (Innu) et
Josée Laflamme sont deux ethnologues, titulaires d’un Doctorat. Ils sont tous deux spécialisés dans les peuples autochtones du Canada.
Thèmes : Autochtones / Algonquiens
Points forts :
• Un livre documentaire précis et documenté,
géré par un grand spécialiste
• Un contenu à la fois pédagogique et ludique
• En réponse à une demande importante,
soumis à peu de concurrence
Âge : 8-10 ans
Format :
• 270 (hauteur) x 220 (largueur)
• Couverture cartonnée / jaquette poster
• 32 pages + gardes
ISBN : 978-2-7338-4006-1
Prix :
21,95$
AUZOU
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Je découvre et je comprends
Les Algonquiens
La jacquette poster
Parution
15 avril 2016
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Je découvre et je comprends
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Parution
15 avril 2016
Les Algonquiens
4 grands chapitres
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© Volodymyr Goinyk / Shutterstock.com
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ISLANDAIS
Vers l’an 1000, le VIKING
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© Sylvie Roberge
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© Vibrant Image Studio / Shutterstock.com
© Sylvie Roberge
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De nos jours
© Richard Cavalleri / Shutterstock.com
© Vlad G. / Shutterstock.com
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La vie de nomade
Ces nomades* sont forts, endurants,
courageux. Leur cœur est rempli d’espoir.
La nuit venue, ils se reposent enfin et
rêvent à une terre accueillante, un sol
généreux, un ciel calme. Au matin, la soif
de découvrir un territoire sans glace les
incite à se relever malgré l’inquiétude,
la fatigue, la maladie. Ils foncent droit
ne
La vie quotidien
Des montagnes Rocheuses à
l’Atlantique, en passant par la baie
d’Hudson, les premiers arrivants
parcourent le Canada. Le paysage est
très différent de celui d’aujourd’hui.
Le réchauffement climatique* a
entraîné la fonte des glaciers. Ceux-ci
inondent les basses-terres et créent
de vastes étendues d’eau salée. Dans
la vallée actuelle du Saint-Laurent,
la mer de Champlain barre la route aux
intrépides explorateurs. Elle s’étend
jusqu’au Saguenay-Lac-Saint-Jean
et occupe une partie de la vallée
de l’Outaouais.
La famille
Chez les Algonquiens, la famille
se compose des grands-parents,
du père, de la mère et de leurs
enfants naturels et adoptés.
C’est le père qui établit le lien de
parenté. Il est le chef de la famille
et s’assure qu’elle ne manque
pas de nourriture en chassant,
trappant* et pêchant. Les hommes
pratiquent le commerce avec les
autres nations. Ils s’occupent
de la politique et font la guerre.
devant et finissent par atteindre la
toundra*, où poussent de l’herbe et des
petits buissons. Cette végétation attire
aussi les gigantesques mammouths
laineux, les hardes de chevaux sauvages
et les imposants bisons. La poussière se
soulève au passage de ces géants qui font
trembler la terre. Rassemblant tout leur
courage, les chasseurs les poursuivent et
développent des stratégies ingénieuses
pour les piéger et les abattre.
Une organisation en clan
Les familles qui descendent du même ancêtre
se regroupent en clan. À la tête de chaque clan,
un chef ouvre la voie et sert de guide. Il est secondé
par quelques personnes qui se distinguent par
l’étendue de leur savoir et la sagesse de leur
jugement. Le clan offre à chacun de ses membres
protection, entraide, encouragement et affection.
La solidarité est sa plus grande force, car elle
permet d’affronter les difficultés qui abondent.
8
Les ancêtres des Algonquiens
donné
Le nom « Canada » a été
Cartier
par l’explorateur Jacques
ien
à partir du mot amérind
« Kanata ».
Les Algonquiens utilisent la peau et la fourrure des
animaux qu’ils chassent comme le castor, l’écureuil
noir, la loutre, l’orignal, le chevreuil, le caribou, l’ours
et le renard pour confectionner des couvertures et
des vêtements : tuniques, pagnes, capes, jambières*,
mocassins et mitaines. Ils sont pratiques, chauds
et durables. Pour se protéger du froid, on porte par
exemple un long manteau fabriqué à partir de sept
ou huit peaux de castor. Les vêtements portés par
les hommes et les femmes sont très semblables.
Les Algonquiens aiment se les échanger entre eux.
vie quotidienne
Chez les Algonquiens, la
a sa place
est bien règlementée. Chacun définies.
sont
dans la famille et les tâches
© Sylvie Roberge
Les premiers Canadiens
Il faudra 2 500 ans avant que les eaux se
retirent, et plusieurs centaines d’années
pour que le fleuve Saint-Laurent creuse
le lit qu’il occupe présentement. Sur les
terres asséchées, la végétation apparaît
progressivement. Des animaux viennent s’y
nourrir et les premiers clans de chasseurscueilleurs s’installent eux aussi. Les
découvertes archéologiques permettent
d’affirmer que ces peuples sont les
ancêtres des Algonquiens et qu’ils ont été
les premiers, il y a 9 000 ans, à occuper ce
territoire dont une grande partie deviendra
un jour le Québec.
© Ronnie Chua / Shutterstock.com
tion fixe.
errants ; ils n’ont pas d’habita
Les premiers peuples sont
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On les appelle les « nomade
© Martin Cloutier / Shutterstock.com
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Les vêtements du quotidien
Le rôle des femmes
La confection des vêtements
Pour que les vêtements soient robustes,
les peaux doivent être nettoyées et
dégraissées. Cette tâche appartient aux
femmes. Elles s’occupent de tanner*
les peaux avant de les coudre ensemble
à l’aide de tendons d’orignal et de caribou.
Elles utilisent des outils fabriqués à partir
de pierre et d’os comme des grattoirs,
des couteaux et des poinçons.
Les vêtements de fête
Lors des fêtes, des rencontres et des échanges,
chacun porte fièrement ses vêtements ornés de
bijoux et autres ornements faits d’os, de bois,
de dents, de griffes d’animaux, de coquillages,
d’argile, de pierre et de cuivre.
Les femmes jouent un rôle très important
dans la communauté. Considérées comme
étant égales aux hommes, elles construisent
les habitations, s’occupent du campement,
prennent soin des enfants et les éduquent.
Ce sont les femmes qui chassent le petit
gibier, cueillent les fruits sauvages tels que
les bleuets, les framboises et les mûres. Elles
sont également responsables de la cueillette
des noix, de l’ail des bois, des quenouilles,
du riz sauvage et des plantes médicinales.
Lors des déplacements, elles transportent
les bagages des hommes pour leur permettre
de chasser plus rapidement.
Des milliers d’années plus tard, deux autres
familles les rejoindront : les Inuits, dans le
Nord, et les Iroquoiens, venant de ce qui
correspond à l’actuel État de New York.
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