en pièce jointe - Administration Moderne
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PERFORMANCES Editorial La lettre de l'encadrement supérieur de la fonction publique • Juin 2015 - n°35 Depuis 2012, dans un cadre constitutionnel et législatif rénové, les employeurs publics se sont fixés un devoir d’exemplarité en matière d’égalité professionnelle et notamment en ce qui concerne les nominations aux emplois dirigeants et supérieurs. L’ensemble des administrations sont mobilisées pour lutter contre les effets du fameux « plafond de verre » et promouvoir une égalité réelle entre les femmes et les hommes. La loi du 12 mars 2012 fixe des objectifs chiffrés et progressifs de nominations de personnes de chaque sexe aux emplois supérieurs et dirigeants des trois versants de la fonction publique assortis de sanctions financières en cas de non-respect. Ce dispositif s’est récemment illustré en remportant le deuxième prix d’Excellence des Nations Unies pour le Service public pour l’année 2015, qui récompense la capacité des administrations à répondre de manière innovante aux enjeux de la société et aux attentes des citoyens. Si on le compare aux actions plus incitatives mises en place dans la grande majorité des autres pays européens, le dispositif des nominations équilibrées est relativement contraignant. Ce n’est toutefois pas tant la sanction financière, faible et donc peu dissuasive si on la rapporte à la dépense de rémunération des employeurs concernés, que le suivi régulier, et rendu public, des efforts respectifs des ministères qui contribue à l’efficacité de ces objectifs chiffrés. En outre et alors même qu’il ne porte que sur un volume d’emploi limité, ce dispositif exerce d’ores et déjà un effet de « levier » sur les pratiques de gestion de l’encadrement supérieur et dirigeant : il amène les autorités de nomination à mettre en place une politique plus active et plus décloisonnée d’identification des «hauts potentiels» et à revisiter les « standards » des parcours professionnels des cadres. Pour attirer des candidatures féminines, les employeurs sont incités à revoir également certains processus de gestion et en particulier les obligations de mobilité géographique, les durées d’occupation des fonctions etc. Enfin, la mise en œuvre de cette réforme concourt à la banalisation de l’image de la « femme dirigeante » et contribue donc de manière notable à faire évoluer les stéréotypes de genre encore présents tant dans l’esprit des hommes que dans celui des femmes elles-mêmes. La promotion des femmes aux emplois de la haute fonction publique n’est ainsi qu’un élément de la politique d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes qui s’inscrit dans une approche intégrée plus large, désormais placée au cœur du dialogue social et fondée sur la transparence. C’est notamment que ce promeut le premier accord sur l’égalité professionnelle dans la fonction publique signé à l’unanimité par les organisations syndicales le 8 mars 2013. Cette dimension est désormais prise systématiquement en compte dans l’ensemble des négociations ou réformes qui sont engagées dans la fonction publique. L’ensemble de ces mesures, contraignantes ou incitatives, est de nature à modifier assez profondément la donne. Une dynamique est lancée, les outils sont en place, le portage politique est réel et l’engagement de la plupart des ministères (dont certains avaient d’ailleurs largement anticipé cette priorité) est très encourageant. En 2013, première année d’application du dispositif, les femmes représentaient 33 % des 886 cadres supérieurs nouvellement nommés dans des emplois de l’encadrement supérieur et dirigeant dans l’ensemble de la fonction publique, dépassant ainsi largement l’objectif de 20 % fixé par la loi. Il faut désormais « transformer l’essai » en faisant preuve d’exigence mais aussi d’imagination et d’innovation dans la mise en œuvre concrète de ces nouvelles orientations. Marie-Anne LÉVÊQUE Directrice générale de l’administration et de la fonction publique –1– MINISTÈRE DE LA DÉCENTRALISATION, ET DE LA FONCTION PUBLIQUE PERFORMANCES La lettre de l'encadrement supérieur de la fonction publique • Juin 2015 - N°35 Les nominations équilibrées entre les femmes et les hommes dans la fonction publique : 1er bilan et 1ères évolutions Le premier bilan du dispositif des nominations équilibrées entre les femmes et les hommes dans les emplois supérieurs et dirigeants de la fonction publique, portant sur l’année 2013, a été présenté par Marisol TOURAINE, ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, Marylise LEBRANCHU, ministre de la décentralisation et de la fonction publique, et Pascale BOISTARD, secrétaire d’Etat aux droits des femmes, à la fin du mois d’octobre 2014. En 2013, un tiers des primo-nominations dans les emplois supérieurs et dirigeants de la fonction publique concernaient des femmes, dépassant l’objectif de 20 % fixé par la loi. Ces résultats encourageants devront être confirmés dans la durée pour consolider cette évolution et rendre visible le changement. Afin de renforcer cette action volontariste, le Gouvernement a, dans la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, avancé la date d’entrée en vigueur de l’obligation de nommer au moins 40% de personnes du sexe le moins représenté du 1er janvier 2018 au 1er janvier 2017. ministériel pour la fonction publique de l’Etat ou d’une même collectivité territoriale pour la fonction publique territoriale. La liste des emplois entrant dans le champ du dispositif est détaillée à l’annexe du décret n°2012-601 du 30 avril 2012 relatif aux modalités de nominations équilibrées dans l’encadrement supérieur de la fonction publique. En cas de non-respect de cette obligation, les employeurs publics doivent s’acquitter d’une contribution financière. Le premier bilan du dispositif a été présenté en Conseil commun de la fonction publique le 4 novembre 2014. Dans l’ensemble de la fonction publique, en 2013, 1801 agents ont été nommés dans les emplois de l’encadrement supérieur et dirigeant. Parmi ces agents, 886 ont été primo-nommés, parmi lesquels près de 33% de femmes. L’objectif de 20% de primo-nominations de personnes du sexe le moins représenté sur les emplois entrant dans le champ du dispositif fixé par la loi pour l’année 2013 a donc été atteint, et le plus souvent, dépassé par les départements ministériels de la fonction publique de l’Etat (FPE) et dans les emplois concernés de la fonction publique hospitalière (FPH). Dans la fonction publique territoriale (FPT), l’objectif chiffré de nominations de personnes de chaque sexe s’établit sur un cycle de cinq primo-nominations successives et peut être ainsi pluriannuel. Pour ce versant de la fonction publique, seuls la ville de Paris et le département des Hauts-de-Seine ont ainsi achevé ce cycle en 2013, et dépassent tous deux l’objectif de 20% (57% de femmes ont été primo-nommées dans les emplois concernés de la ville de Paris et 28,5% pour le département des Hauts-de-Seine). Aucun employeur public n’a par conséquent été dans l’obligation de verser la contribution financière due en cas de non-respect des objectifs de nominations équilibrées fixés par la loi. Le bilan 2013 du dispositif des nominations équilibrées, disponible sur le portail de la fonction publique (www.fonction-publique.gouv.fr) présente ces résultats dans les trois versants de la fonction publique : Un tiers de femmes primonommées en 2013 aux emplois supérieurs et dirigeants de la fonction publique Depuis le 1er janvier 2013, date de l’entrée en vigueur du dispositif des nominations équilibrées dans les emplois supérieurs et dirigeants de la fonction publique (voir Performances n°30, juillet 2012), les employeurs publics doivent respecter une proportion minimale de personnes de chaque sexe lors des primonominations dans les emplois de l’encadrement supérieur et dirigeant des trois versants de la fonction publique. Les primo-nominations sont les nominations hors renouvellement sur un même emploi ou nomination sur un même type d’emploi au sein d’un même département –2– MINISTÈRE DE LA DÉCENTRALISATION, ET DE LA FONCTION PUBLIQUE PERFORMANCES La lettre de l'encadrement supérieur de la fonction publique • Juin 2015 - N°35 Ce premier bilan est très encourageant même s’il existe encore des disparités importantes entre les employeurs publics qui sont invités à s’appuyer sur l’analyse de ces résultats pour préparer les futures échéances : l’objectif de primo-nominations de personnes du sexe le moins représenté augmentera en effet dès 2015 pour atteindre 30%. femmes et les hommes. L’objectif pérenne de 40% de femmes primo-nommées chaque année s’appliquera à compter du 1er janvier 2017 alors que le dispositif législatif initial prévoyait 2018. De plus, la loi étend le dispositif des nominations équilibrées aux emplois de directeurs généraux des agences régionales de santé à compter du 1er janvier 2015. Une ambition portée par la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes Le décret du 30 décembre 2014 a modifié le décret du 30 avril 2012 relatif aux modalités de nominations équilibrées dans l’encadrement supérieur de la fonction publique pour intégrer ces modifications. Il prévoit en outre que les déclarations annuelles des employeurs, permettant d’apprécier la mixité des nominations seront complétées, à compter de la déclaration Le dispositif des nominations équilibrées issu de la loi du 12 mars 2012 a été modifié par la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les établie au titre de l’année 2015, des données genrées concernant les agents occupant les emplois entrant dans le champ du dispositif, même s’ils n’ont pas été nommés dans l’année. Ces informations permettront d’affiner l’analyse de la féminisation de l’encadrement supérieur et dirigeant de la fonction publique. Une circulaire précisant les conditions d’application des changements apportés au dispositif sera prochainement publiée. Le cadre législatif et réglementaire mis en place en 2012 n’est pas figé. Il continuera à évoluer parallèlement au développement de processus RH concourant à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Le ministère de la décentralisation et de la fonction publique récompensé par le prix d’Excellence des Nations Unies pour le Service public Le dispositif des nominations équilibrées dans l’encadrement supérieur de la fonction publique remporte le deuxième prix, pour l’année 2015, dans la catégorie « promouvoir une prestation de services publics tenant compte de l’égalité des genres ». C’est la première fois, depuis la création de cette récompense en 2003, que l’administration publique française est primée. Les objectifs du prix d’Excellence des Nations Unies pour le Service public (UNPSA) sont multiples : reconnaître et promouvoir la capacité des administrations à répondre de manière innovante aux enjeux de la société et aux attentes des citoyens, faire connaître les initiatives entreprises en faveur d’un service public de qualité, stimuler la créativité et encourager la prise de risques, et rehausser l’image et la réputation de la fonction publique. L’UNPSA est la plus prestigieuse distinction internationale dans le service public. Depuis 2012, le ministère de la décentralisation et de la fonction publique pilote, en lien les autres ministères, la mise en place du dispositif des nominations équilibrées dans l’encadrement supérieur. Ce dispositif a été établi dans le but d’améliorer efficacement l’accès des femmes aux plus hauts postes de la fonction publique et de renforcer leur représentation dans les sphères de prise de décision. Désormais, les nominations de nouveaux agents aux principaux emplois de l’encadrement supérieur et dirigeant dans les trois versants de la –3– fonction publique doivent être pourvues par au moins 30% de personnes de chaque sexe (40% à partir de 2017). Ce prix vient donc récompenser une des démarches majeures engagées par l’administration publique en faveur de l’égalité professionnelle et permet de diffuser notre action à l’échelle des Nations Unies. La remise des prix aura lieu à Medellin (Colombie) la semaine du 23 juin – le 23 juin étant la journée des Nations Unies pour la fonction publique. Le ministère de la décentralisation et de la fonction publique y sera représenté. MINISTÈRE DE LA DÉCENTRALISATION, ET DE LA FONCTION PUBLIQUE PERFORMANCES La lettre de l'encadrement supérieur de la fonction publique • Juin 2015 - N°35 Interview de Kara Owen, Deputy Head of Mission, au sein de l’ambassade de Grande-Bretagne à Paris Les mesures en faveur de l’accès des femmes aux postes de cadres dirigeants dans la fonction publique britannique 1/ Le dispositif en faveur des nominations équilibrées dans l’encadrement supérieur de la fonction publique française est né du constat que les femmes étaient très minoritaires aux postes de cadres dirigeants. Qu’en les aspects qui appellent davantage d’efforts de notre part en faveur de l’égalité. Nous examinons aussi bien les conditions d’accès que la formation, l’avancement, les entretiens et le recrutement afin de dégager une vue est-il dans la fonction publique britannique ? d’ensemble. Si nous mettons à jour des inégalités, nous cherchons à en isoler les causes et nous mettons en place les politiques ou les actions de nature à faire évoluer les choses. A l’heure actuelle, 37,7% des cadres supérieurs du secteur public britannique sont des femmes. Parmi elles, 32,2% se retrouvent dans les trois grades les plus élevés et 22% de nos secrétaires généraux sont des femmes. Même s’il existe bien des similarités entre les cadres législatifs britannique et français (non-discrimination, égalité des rémunérations, congé-maternité, etc..), le Royaume-Uni n’a pas opté pour un système de quotas. Au ministère des Affaires Etrangères et du Commonwealth, les femmes sont moins représentées dans les échelons supérieurs que dans l’ensemble du secteur public – 26% parmi les cadres supérieurs et 18,5% parmi les chefs de poste. Nous restons bien décidés à faire des progrès. 2/ Les actions actuellement développées en France en faveur d’une plus grande mixité entre les femmes et les hommes dans la fonction publique concernent principalement les processus de recrutement. Quelles approches sont privilégiées en Grande-Bretagne ? Notre approche privilégie “le cycle d’emploi intégral” et repose avant tout sur l’analyse des données, ce qui nous permet de déceler Biographie Kara OWEN a pris ses fonctions de ministre plénipotentiaire à l’ambassade de GrandeBretagne à Paris en août 2012. Elle a occupé différents postes de haute responsabilité au sein du ministère britannique des affaires étrangères, en effectuant une partie de sa carrière à l’étranger (Hong-Kong, Hanoï). 3/ Quels ont été les résultats des politiques menées en Grande-Bretagne en faveur de la mixité sur les postes de cadres dirigeants ? Elle a occupé les fonctions de directrice pour la diversité et l’égalité au sein de ce ministère de 2009 à 2011, et a travaillé plus particulièrement sur la promotion de la Près de la moitié des membres du Conseil de gestion du ministère des Affaires étrangères et du Commonwealth sont des femmes. A cet égard, le contraste est frappant en comparaison avec la situation d’il y a cinq ans, lorsque l’on n’y comptait qu’une ou deux femmes. Le fait qu’un quart des secrétaires généraux soient désormais des femmes contribue à diversifier le type de postes de cadres dirigeants pour lesquels elles peuvent jouer le rôle de modèle pour les autres femmes. Le nombre de femmes chefs de poste a doublé en sept ans - même s’il reste trop faible. L’observation des données au fil du temps montre qu’une fois qu’un poste bien précis a été occupé pour la première fois par une femme, on peut s’attendre à ce qu’il soit ensuite plus souvent demandé et obtenu par des femmes. Par exemple, le poste de HautCommissaire en Afrique du Sud, qui est pour nous l’un des plus importants, est actuellement occupé par une femme pour la quatrième fois. –4– diversité parmi les fonctionnaires occupant des postes à responsabilité. 4/ Dans le cadre de vos anciennes fonctions de directrice pour la diversité et l’égalité, quelles actions avez-vous menées à bien ? De manière générale, quelles sont pour vous les actions les plus efficaces pour promouvoir l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ? Voici six actions dont l’expérience m’a prouvé qu’elles sont indispensables à tout progrès : -disposer de données probantes sur “le cycle d’emploi” afin de détecter les points sensibles ; MINISTÈRE DE LA DÉCENTRALISATION, ET DE LA FONCTION PUBLIQUE PERFORMANCES La lettre de l'encadrement supérieur de la fonction publique • Juin 2015 - N°35 -s’assurer que l’appréciation des résultats se fonde bien sur ce qui a été accompli et non sur le temps de présence au bureau. La flexibilité du travail est bénéfique pour tout le personnel et renforce la volonté de toujours mieux faire ; - les responsables hiérarchiques à travers toute l’organisation doivent être conscients qu’il leur incombe de détecter et de faire s’épanouir les talents à travers toute la diversité sociale. Pour nous assurer que la pratique se généralise, nous avons fait de la reconnaissance de la diversité l’un des critères d’appréciation des résultats de nos cadres dirigeants ; -s’assurer que l’intégralité des critères utilisés pour l’avancement ou les nominations soient aussi transparents que possible. Les études ont montré qu’il existe un lien direct entre l’existence decritèresobjectifsetl’avancementdesfemmes. Nous nous sommes aperçus que les femmes ont davantage de chances de réussir à l’issue d’un processus de sélection comportant un entretien plutôt que dans le cadre d’une prise de décision purement collégiale. J’ai encouragé un recours plus fréquent à l’entretien et désormais, comme dans tous les autres dépar- tements de la fonction publique britannique, nos nominations se font sur la base de jugements qui s’appuient sur des critères clairement définis ; - améliorer la qualité de nos systèmes de gestion des talents dans toutes les catégories de personnel. Nous avons rendu les critères plus transparents et nous avons obligé les directions à rechercher des talents de toutes sortes. Encourager des relations de parrainage entre des personnels prometteurs issus de catégories sociales sous-représentées, d’une part, et le Conseil de gestion et des cadres supérieurs, d’autre part, favorise une meilleure appréciation de l’étendue des potentiels individuels. Ces personnelsprometteurspourraientalorstrouver les mentors et les référents dont ils pourraient avoir besoin ; -trouver des hommes absolument convaincus que les organisations où la proportion hommes femmes est plus équilibrée au plus haut niveau sont celles qui obtiennent les meilleurs résultats. On a écrit des milliers de pages pour montrer que c’est bien ce qui se passe dans le secteur privé, pourquoi devrait-il en être autrement dans le secteur public ? Les hommes qui ont cette conviction chevillée au corps sont ceux qui font vraiment changer les choses. C’est ce qu’a voulu dire Emma Watson dans sa campagne #HeforShe (« LuipourElle ») au sein des Nations Unies. 5/ Plus personnellement, vous êtes-vous investie dans des actions visant à accompagner les talents féminins dans leur progression de carrière, telles que le mentorat ? Je crois qu’il est vraiment important que je devienne moi-même une marraine pour les plus jeunes, afin d’être mieux à même de détecter les talents et de comprendre les préoccupations qui sont les leurs. J’ai aussi organisé des “groupes d’apprentissage auprès des pairs” sur le thème de la confiance en soi, afin d’aider le personnel (souvent mais pas toujours féminin) à découvrir et à développer ses points forts et de mieux répondre à leurs besoins d’épanouissement. C’est seulement à partir du moment où l’on comprend et “assume” réellement ce pour quoi on est doué et sa valeur ajoutée que l’on peut réaliser vraiment son potentiel tout en continuant à se perfectionner. Conformément à la loi « Informatique et libertés » du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, de modification et de suppression des données qui vous concernent. 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