Le Grand Orient de France

Transcription

Le Grand Orient de France
2011
GRAND ORIENT DE FRANCE
DOSSIER
DE PRESSE
« Abdelkader,
Musulman et Franc-maçon »
Colloque public
Samedi 14 mai 2011 à Vendôme
Le Grand Orient de France
Colloque Public
Adbelkader
Musulman et
Franc-maçon
Abdelkader,
150 ans déjà, qu’en reste-t-il ?
Il y a aujourd’hui 150 ans, l’Émir Abdelkader, philosophe,
descendant du prophète Mahomet et figure historique de la
lutte algérienne contre la colonisation, demandait son
initiation au Grand Orient de France.
Pour célébrer cet événement et en tirer les conséquences
actuelles qui s’imposent,
Guy Arcizet,
Grand Maitre du Grand Orient de France
et
Le Docteur Dalil Boubakeur,
Recteur de la Grande Mosquée de Paris,
évoqueront la mémoire et les enseignements
de l’Émir Abdelkader lors d’un Colloque public intitulé :
« ABDELKADER,
Musulman et Franc-Maçon »
Grand Orient de France
16, rue Cadet - 75009 Paris
www.godf.org
Samedi 14 mai 2011
à partir de 14 heures
avec la participation :
de Madame Catherine Lockhart,
Maire de Vendôme,
de Monsieur Pascal Brindeau,
Député du Loir-et-Cher,
et de Monsieur François Bonneau,
Président du Conseil Régional du Centre.
Le Minotaure - Rue César de Vendôme - 41100 VENDÔME
Contact organisateur
Jean-Jacques SAUVAITRE
Président du Cercle Philosophique de la Vallée du Loir
[email protected]
Tél. : 02 43 35 55 68 ou 06 76 25 92 36
(L’entrée est gratuite)
Ce colloque est susceptible d’être filmé et diffusé sur
www.godf.tv
Le Grand Orient de France
ABDELKADER
Musulman et Franc-maçon du Grand Orient de France.
Abdelkader ben Muhieddine, plus connu sous le nom de l'Émir Abdelkader,
né le 6 septembre 1808 près de Mascara, Algérie, mort le 26 mai 1883 à
Damas, Syrie, est un homme politique, chef militaire et « ifrenide » qui
résista quinze ans (1832-1847) au corps expéditionnaire des Troupes
d'Afrique lors de la conquête de l'Algérie par la France. Il fut également
écrivain, poète, philosophe et théologien soufi. Considéré, en Algérie,
comme étant à l'origine de la nation algérienne, il est le symbole de la
résistance algérienne contre le colonialisme et l'oppression française.
Il fut Grand-croix de la Légion d'honneur et titulaire de l'Ordre de « Pie IX ».
Après sa reddition des mains du Marechal Bugeaud, l’Émir est assigné a
résidence en France en dépit des accords passés ; il y séjournera 6 ans
d’abord à Toulon puis à Pau et enfin 4 ans dans le château d’Amboise où il
tiendra une petite cour.
En Octobre 1852, au retour d'une tournée en France, le futur Empereur des Français, Napoléon III vient annoncer
solennellement sa remise en liberté à l'Émir. Après avoir fait serment de ne plus perturber les opérations françaises en
Algérie, Abdelkader part pour Brousse puis Damas.
Il y enseigne la théologie à la mosquée des Omeyyades.
En juillet 1860, les troubles confessionnels du Mont-Liban se sont étendus à Damas. Des musulmans et des druzes attaquent
les quartiers chrétiens, tuant plus de trois mille habitants.
L'émir intervient pour arrêter le massacre et protège au péril de sa vie la communauté des quinze mille chrétiens de Damas
et les Européens qui y vivaient, grâce à son influence auprès des dignitaires de la ville et aux membres de sa suite qui l'ont
suivi dans son exil.
Abdelkader doit même s'interposer par la force, avec les membres de sa suite, pour protéger les familles chrétiennes
venues se réfugier en nombre dans le quartier des Algériens. Il fait tuer certains pillards. Suite à ces évènements et le calme
revenu, il se retire plusieurs jours pour prier, méditer et jeûner.
Abdelkader reçut la grand-croix de la Légion d'honneur et d'autres marques de reconnaissance venant du monde entier
(notamment du Pape, du Tsar de Russie, etc) en remerciement de cet acte de protection des chrétiens de Damas. En 1869,
il participa aux festivités de l'inauguration du canal de Suez aux côtés de l'Impératrice Eugénie.
Son action, qui eut un grand retentissement en France, entrainera les félicitations et remerciements de nombreuses Loges.
La Loge Henri IV, en accord avec le Grand Maître, propose alors, dans une longue et habile lettre, à Abdelkader de
recevoir la lumière. L’émir répondra favorablement en Février 1861 et la Loge décidera de lui faire parvenir les grades par
correspondance.
Après bien des péripéties, c’est la Loge sœur de Henri IV, « Les Pyramides » à l’Orient d’Alexandrie qui aura l’honneur
d’initier l’émir, lors du retour de son pèlerinage à la Mecque.
Une réception manquée le 26 Août 1865 durant sa visite en France fait grand bruit et ce n’est finalement que le 30 Août,
qu’Abdelkader siégera à l’Orient lors d’une Tenue Solennelle de la Loge « Henri IV ».
Sa fidélité à la France et aux idéaux maçonniques lui feront refuser l’offre du Kaiser de retourner diriger l’Algérie après la
défaite de Sedan en 1870.
Le Grand Orient de France
Les intervenants du Colloque
Guy ARCIZET
Ancien externe des Hôpitaux de Paris, Guy ARCIZET a exercé de 1965 à 2005 comme médecin de quartier à
Bagnolet, dans le 9-3. Père de deux enfants, amateur de cinéma, de musique classique et de littérature, il cite
régulièrement Montaigne, René Char ou Camus. Vivant encore dans une cité de banlieue défavorisée, il est un
citoyen socialement engagé.
Son engagement en Franc-maçonnerie et au Grand Orient de France est total depuis 25 ans. Il a été Vénérable
de sa Loge et président du Congrès des Loges de la Région Ile-de-France. Il a toujours milité pour une Francmaçonnerie résolument républicaine et laïque.
Au sein du Conseil de l’Ordre (qui représente le pouvoir exécutif du Grand Orient de France), Guy ARCIZET a
occupé la fonction de Grand Secrétaire aux Affaires Intérieures. Elu en septembre dernier Grand Maître et
Président du Conseil de l’Ordre du Grand Orient de France, il souhaite orienter la principale Obédience
maçonnique française vers un intérêt sur les questions sociétales.
Dalil BOUBAKEUR
Fils de Si Hamza Boubakeur, ancien recteur de la Grande Mosquée de Paris, il naît en Algérie française où il
passe son enfance avant de rejoindre la France avec sa famille en 1957 lors de la guerre d’Algérie. Il poursuit
des études de médecine et devient médecin, rattaché à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Par la suite, il est chargé
d'enseignement aux Facultés de médecine de Paris-Créteil, du Kremlin-Bicêtre et de la Pitié-Salpêtrière. Il est
membre du Conseil de l’Ordre des médecins de Paris depuis 1977.
En 1985, il devient président de la Société des habous et lieux saints de l’islam puis vice-président de 1987 à
1992. Il est ensuite nommé en 1992 recteur de l’Institut Musulman de la Grande Mosquée de Paris à la suite
des deux recteurs ayant succédé à son père entre 1982 et 1992 (Cheikh Abbas et Tidjani Haddam).
TITRES :
• Docteur en Médecine – Paris
• Ancien Vice-président de l’Ordre des Médecins – Paris
• Universitaire – Chargé de cours (hôpitaux de Paris), Attaché à la
Salpêtrière
• Président de la Société des Habous et des Lieux Saints de l’Islam
• Recteur de l'Institut Musulman de la Mosquée de Paris
• Président de la Fondation pour le dialogue Chrétiens-Juifs-Musulmans
(Luxembourg)
• Membre de la Commission Consultative des Droits de l’Homme
• Président de l’Union Musulmane Internationale
• Président d’honneur de l’Association des Médecins Musulmans de
France.
• Membre de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer (Paris)
• Ancien Président du Conseil Français du Culte Musulman (deux
mandats : 2003/2005, 2005/2008)
• Président de la Fondation des Œuvres de l’Islam de France (F.O.I F)