Le Pere Porcher - Le site francophone non officiel de Terry Pratchett

Transcription

Le Pere Porcher - Le site francophone non officiel de Terry Pratchett
ANNOTATIONS SUR PRATCHETT EN FRANÇAIS
Le Père Porcher — Hogfather
Quand Le Père Porcher était en cours d'écriture, Terry répondait à la question de savoir de
quoi ce tome parlait :
« Voyons voir, maintenant… dans Le Père Porcher, il y a de nombreuses morts brutales,
quelqu'un est tué par un homme-ciseaux, un autre par le noir, et un autre est simplement
assassiné par une garde-robe.
« C'est un livre qui parle de la magie de l'enfance. On pourrait dire.»
# [dédicace] Au patron de la librairie indépendante, connu des amis sous l'abréviation
« ppint »[…]
La librairie en question est Interstellar Master Traders à Lancaster. ppint est un contributeur
de longue date de alt.fan.pratchett, connu pour, entre biens d'autres choses, maintenir de
nombreux documents de FAQ de ce groupe.
# [dédicace] […] la question que pose Suzanne dans le présent ouvrage.
Pas mal de personnes ont eu des difficultés à déterminer quelle est cette question. Peut-être
parce que l'oh bon dieu (Oh God of Hangovers) la pose le premier, p. 213–153, avant que
Suzanne ne se tourne vers la Mort aux Rats et lui transmette la question : “C'est vrai, ça… où
est-ce qu'elles [les fées des dents] emportent les dents ?”
# [p. 9–7] Tout commence quelque part, quoi qu'en pensent beaucoup de physiciens.
La majorité des (astro-)physiciens pensent que l'univers a commencé par un “big bang”. La
théorie opposée consiste en un système “stable”, ce qui devient de plus en plus difficile de
concilier avec les éléments disponibles. Voir aussi l'annotation pour p. 8–8/8 de La Huitième
Couleur.
- [p. 11–8] […] le gnome Verrue Plantaire (Verruca Gnome) tarde pas à s'radiner […]
A verruca is a large wart that appears on the sole of the foot, also called a plantar wart.
Apparently the word is not commonly used in America.
# [p. 18–13] «[…] un alcool bien tassé avant d'aller au lit remplace avantageusement le
marchand de sable.»
Le Marchand de Sable est supposé endormir les enfants en leur jetant du sable dans les yeux,
bien que, comme nous l'avons déjà vu (dans Les Accrocs du Rock), sur le Disque-Monde, il ne
prend pas forcément la peine de sortir le sable du sac avant.
# [p. 18–13] « Et, vu que je ne chante pas trop mal, je ne risque pas d'attirer l'attention
du père la Tuile, à mon avis.(Old Man Trouble)»
Un personnage de la chanson de Gershwin I've Got Rhythm. Voir aussi l'annotation pour p.
120–86 de Pieds d'Argile.
# [p. 22–16] « Appelons-le « le Gros » »
Le surnom, au moins celui de la VO, Fat Man, a une histoire honorable si on remonte au film
de 1941, Le Faucon maltais. C'était aussi le nom de code de la seconde (et, jusqu'à
maintenant, dernière) bombe atomique, celle de Nagasaki en août 1945.
# [p. 34–24] Elle avait fait découvrir à Gauvain (Gawain) les campagnes militaires du
général Tacticus,[…]
Nous en apprendrons plus sur ce personnage Tacticus dans Va t'en Guerre. Son nom est une
compression de tactique et de l'historien romain Tacitus.
# [p. 35–25] […] le jour où elle se retrouverait à danser sur les toits avec des
ramoneurs,[…]
Une fameuse scène du film Mary Poppins (1964). Mary Poppins utilise son ombrelle comme
une espèce de baguette magique pour réaliser des vœux pour les enfants dont elle a la charge.
Voir aussi l'annotation pour p. 78–56.
# [p. 35–26] […] l'espoir qu'un dieu ou un autre emporterait leur âme si jamais ils
mourraient pendant leur sommeil […]
Susan pense à une prière du XVIIIe, encore courante dans plusieurs régions d'Amérique :
Now I lay me down to sleep,
I pray the Lord my soul to keep.
If I should die before I wake,
I pray the Lord my soul to take.
- [p. 36–26] «[…] oui, Twyla : le père Porcher existe (there *is* a Hogfather).»
Susan's response to Twyla's question loosely parodies a delightfully sentimental editorial that
first appeared in The New York Sun in December 1897. The editorial Yes, Virginia, There Is a
Santa Claus, appropriately enough, uses the ideas of “deeper truths” and “values” to
demonstrate that Santa must exist.
# [p. 37–28] Moyen David (Medium Dave) et Banjo Blandelys (Banjo Lilywhite).
Issu d'une chanson traditionnelle Green grow the rushes, O : “Two, two the Lilywhite boys,
clothed all in green, O.”
# [p. 47–34] La destination de la Mort était une légère élévation au fond de la tranchée.
L'environnement que la Mort visite est dénommé “Fumées/fumeurs (?) Noires”. Un
écosystème qui n'utilise absolument pas la photosynthèse.
# [p. 48–35] On parle souvent de la vision toute-puissante de diverse entités fabuleuses.
On les dit capables de voir la chute du moindre moineau.
Matthieu 10:29, par exemple : “Ne vend-on pas deux passereaux pour un as ? Et pas un
d'entre eux ne tombera au sol à l'insu de votre Père ?”
# [p. 55–39] « Oh, il se peut qu'il y ait quelques inconvénients temporaires aujourd'hui,
mon bon monsieur, mais revenez dans cinquante mille ans.»
Il y a souvent un parallèle évident entre la magie du Disque-Monde et l'énergie nucléaire de
notre monde. C'est à peu près le temps que met un déchet de plutonium pour devenir
“inoffensif”. Étant donné le passé de Terry dans l'industrie nucléaire et ses commentaires
précédents, ces parallèles sont sans aucun doute intentionnelles.
# [p. 58–42] Donnez-moi un garçon de moins de sept ans, et il m'appartient à vie.
Maxime jésuite. Voir l'annotation pour p. 14–12/10 des Petits Dieux.
# [p. 61–44] La veille du Porcher. Douce nuit, sainte nuit. […] une petite souris sort de
son trou. (All through the house……one creature stirred. It was a mouse).
Dans le poème de Clement Clarke Moore The Night Before Christmas (voyez L'Étrange Noël
de Mr Jack pour la VF), “not a creature was stirring, not even a mouse.”
# [p. 65–47] […] la suggestion du philosophe quirmien Ventre, lequel disait : « Peut-être
les dieux existent-ils, et peut-être pas. Alors pourquoi ne pas y croire à tout hasard ?
S'ils existent, un séjour idyllique nous attend à notre mort, et sinon on a rien perdu, pas
vrai ?»
C'est une paraphrase d'une Pensée (233 ou 318) de Pascal : “Pesons le gain et la perte en
prenant le parti de croire que Dieu est. Si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous
ne perdez rien. Pariez donc qu'il est sans hésiter.”
Pour un peu plus : “Common Arguments” de alt.atheism, http
://www.infidels.org/news/atheism/arguments.html#pascal).
- [p. 66–47] «— Vous devriez essayer “Allez les gorets, allez, allez, allez ! (Pig-hooey!)”»
In P.G. Wodehouse's Blandings Castle, this cry was recommended to Clarence, Earl of
Emsworth, as an all-purpose call to food, and used in the enforced absence of his pig man to
get the mighty Empress back to the trough. As such it is perhaps not surprising that Gouger,
Rooter, Tusker and Snouter did not accelerate away at the sound — they were presumably
waiting for Albert to produce the nosebags.
# [p. 67–48] « Tiens, prends les rouges-gorges. (Look at robins, now.[…] all they got to
do is go bob-bob-bobbing along) […]»
De la chanson When the red, red robin comes bob-bob-bobbing along….
# [p. 68–49] Les Bières […] offrait un avantage de taille. Personne n'y prêtait attention à
son voisin.
Le bar “Cheers”, de la série TV de même nom, est souvent parodié sous le nom de “Beers”.
Voir aussi l'annotation pour p. 118–84 de Pieds d'Argile.
+ [p. 69–50] «— Mollo, Shlimazel.»
“Shlimazel” est un mot Yiddish qualifiant quelqu'un qui n'a jamais de chance, dont la bonne
étoile s'est éteinte le jour de sa naissance. (De l'allemand “schlimm” signifiant “mauvais”, et
de l'hébreu “mazal”, “chance” — ou “constellation”, comme dans “ill-starred”.)
- [p. 74 –54] «Voilà. Voilà, dit Albert. Paul Lagoutte (James Riddle), huit ans.»
Jimmy Riddle is rhyming slang for “piddle”.
# [p. 75–54] «— Vous avez vérifié la liste ? — OUI. DEUX FOIS. TU EST SÛR QUE ÇA
SUFFIT ?»
C'est la première des nombreuses références à la chanson Santa Claus is coming to town :
He's making a list,
he's checking it twice,
he's gonna find out who's naughty or nice…
D'autres références p. 83–60 et p. 116–84.
# [p. 78–56] la fenêtre donnait sur les branches d'un cerisier.
Probable autre écho à Mary Poppins (voir l'annotation pour p. 35–25), qui loge au 10 Cherry
Tree Road/rue du Cerisier. Le corbeau ronchonnant sur les rouges-gorges fait aussi allusion à
ce film.
# [p. 83–60] « D'après le rat, t'aurais intérêt d'ouvrir l'œil…»
La chanson Santa Claus is coming to town, en particulier “you'd better watch out” ici, prend
un tout autre sens sur le Disque-monde. Voir aussi l'annotation pour p. 74–69/52 des Accrocs
du Rock.
# [p. 91–66] Elle n'avait jamais cherché d'œufs le jour du canard du gâteau de l'âme.
Le Soul Cake Duck est l'équivalent de notre Lapin de Pâques.
# [p. 93–67] « Il se trouve que j'aime les fougères », répliqua froidement Bonhomme
Hiver (Jack Frost).
A la Tom Swiftie, suivie d'une autre page suivante : “I don't sleep, said Frost icily,/Je ne dors
pas, répliqua Hiver d'un ton glacial […]”. Voir l'annotation pour p. 33–26/26 du Huitième
Sortilège.
# [p.100 –73] Dans les grandes lignes, du moins. Mais sous réserve d'un accord parental
plus que souhaitable.
Dans la VO, Terry utilise le terme de PG : Parental Guidance, la classification de la Motion
Picture Association of America (MPAA) signifiant que “des images/idées ne conviennent pas
aux enfants”.
# [p. 102–74] Entre chaque instant rationnel, il y en avait un milliard d'irrationnels.
En mathématiques, entre chaque nombre rationnel, il existe une infinité de nombres
irrationnels. Un nombre rationnel est un nombre qui peut s'écrire dans la forme p/q où p et q
sont des nombres entiers. Les irrationnels ne peuvent pas (ce ne sont pas des résultats de
divisions de nombres entiers), comme π ou la racine carrée de 2.
# [p. 107–77] On peut passer son existence à scruter la vie intime de particules
élémentaires puis découvrir qui on est, voire où on est, mais pas les deux.
Une amusante allusion au Principe d'incertitude d'Heisenberg (voir l'annotation pour p. 228–
178/171 de Pyramides). Plaisante aussi avec le stéréotype du vieux scientifique isolé dans son
monde.
# [p. 109–79] « L'archichancellier Ciredutemps ne s'en est servi qu'une seule fois […]»
L'archichancelier Ciredutemps dirigeait l'UI à l'époque du Huitième Sortilège, qui se
déroulerait (d'après de forts tortueux calculs) environ 25 ans avant Le Père Porcher. Voir
aussi l'annotation pour p. 8–8/8 du Huitième Sortilège.
* [p. 114–82] Old Faithful
“Old Faithful” est le nom du fameux grand geyser très régulier du parc du Yellowstone. No
wonder Ridcully feels “clean”.
- [p. 114–83] « Le deuxième mois d'l'année, que donn'rai-je à ma belle ?… Euh, deux
tourtes aux airelles, j'crois bien, parfaites et belles, une perdriole qui va, qui vient, qui vole,
qui vole dans ces bois…(*On the second day of Hogswatch I…sent my true love back A
nasty little letter, hah, yes, indeed, and a partridge in a pear tree.*)»
Clearly the Discworld version of “The twelve days of Christmas” is rather less, umm,
unilateral.
# [p. 115–83] «… le lever du soleil et la course du cerf…»
La chanson dont est issu “the rising of the sun, and the running of the deer” est The Holly and
the Ivy :
The Holly and the Ivy, when they are both full grown,
Of all the trees that are in the wood, the holly bears the crown.
Oh, the rising of the sun, and the running of the deer,
The playing of the merry organ, sweet singing in the choir.
The Holly bears a berry, as red as any blood,
And Mary bore sweet Jesus Christ to do poor sinners good…
+ [p. 116–84] JE SAIS QUAND ON M'ÉPIE, ajouta fièrement la Mort.
Encore un rappel de Santa Claus is coming to town : “He sees you when you're peeping.”
Voir les annotations pour p. 75–54 et p. 83–60.
# [p. 119–86] « J'veux dire, les fées des dents, la p'tite souris, oui, et aussi les p'tits cons
qui vivent dans les fleurs,[…]»
Les fées des fleurs (Flower fairies) sont une invention victorienne, souvent illustrées dans de
mignonnes images écœurantes et toujours populaires en Amérique. Voir aussi Mécomptes de
Fées.
+ [p. 120–86] Et l'argent rentrait. Oh oui, il rentrait à flots (Oh, how the money was
coming in).
Il y a eu des tentatives pour relier ce passage à une parodie de la chanson My Bonnie lies over
the ocean :
My father makes counterfeit money,
my mother brews synthetic gin,
my sister makes loves to the sailors :
my God, how the money rolls in !
- [p. 127–92] Beaucoup de gens ont conscience des deux principes anthropiques, le faible
et le fort. (Many people are aware of the Weak and Strong Anthropic Principles).
Physicists have discovered that there are a large number of “coincidences” inherent in the
fundamental laws and constants of nature, seemingly designed or “tuned” to lead to the
development of intelligent life. Every one of these coincidences or specific relationships
between fundamental physical parameters is needed, or the evolution of life and
consciousness as we know it could not have happened. This set of coincidences is known
collectively as the “Anthropic Principle.”
The “Weak Anthropic Principle” states, roughly, that “since we are here, the universe must
have the properties that make it possible for us to exist, so the coincidences are not
surprising.”
The “Strong Anthropic Principle” says that “the universe can only exist at all because it has
these properties — it would be impossible for it to develop any other way.”
In some quarters, the idea has re-ignited the old “argument-from-design” for the existence of
God.
# [p. 130–94] « De la magie suffisamment avancée.»
Inversion d'un dicton d'Arthur C. Clarke : “Any sufficiently advanced technology is
indistinguishable from magic./ Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de
la magie.”
# [p. 130–94] «— Intéressant. Comme ça, les gars, vous avez plus besoin de passer votre
temps à percer des trous dans des bouts de carton et taper sur des touches, alors…»
Des trous dans des cartes (perforées, donc) étaient utilisés pour rentrer le programme et les
données dans les ordinateurs jusqu'au début des années 70, moment où les claviers sont
devenus standards.
# [p. 131–95] +++ Pourquoi Vous Considérez-vous Comme une Vraie Colle ? +++
La conversion entre Sort et l'économe est une réminiscence du programme Eliza.
Eliza est un programme écrit dans les âges sombres de l'informatique par Joseph Weizenbaum
pour simuler plus ou moins un psychiatre. Il fonctionne en transformant tout ce que vient de
dire le “cobaye” en une question grâce à quelques règles très simples. À son grand dam,
Weizenbaum s'aperçut que les gens prenaient son simple programme pour une personne réelle
et demandaient à ce qu'on les laisse pour pouvoir “converser” avec lui.
# [p. 132–95] […] l'étiquette « matériel fourni avec accessoires » de Sort […]
L'autocollant est plus simple dans la VO, “Anthill inside” (fourmilière), à comparer avec
“Intel inside”.
Pour ceux que cela intéresse, cet autocollant date des années 1990, quand Intel, bien que
leader du marché des processeurs pour ordinateurs personnels, était de plus en plus
concurrencé, et ne pouvait pas légalement interdire à ses rivaux de produire des processeurs
techniquement identiques ou, assez souvent, meilleurs et moins chers. La parade d'Intel est le
lancement de l'étiquette “Intel Inside”, à attacher sur le boîtier dans l'espoir de persuader le
consommateur final que cela améliore son PC.
- [p. 137–99] « Tu sais ça qu'y a des gens dans les montagnes du Bélier qui tuent un
roitelet le soir du Porcher et font le tour des maisons en chantant une chanson sur leur
chasse ?(You know there's some people up on the Ramtops who kill a wren at
Hogswatch and walk around from house to house singing about it ?)»
There is a folksong about the hunting of the wren :
Oh where are you going, says Milder to Maulder
Oh we may not tell you, says Festle to Fose
We're off to the woods, says John the red nose
We're off to the woods, says John the red nose
And what will you do there…
We'll hunt the cutty wren…
En Irlande, encore récemment, la chasse aux the wren à la St Stephen — 26 décembre — était
une tradition bien ancrée. Les gens tuaient un wren et le pendaient à la branche d'un arbre
sacré, le promenant de maison en maison, un peu dans le style des enfants à la recherche de
friandises la nuit d'Hallowe'en.
# [p. 138–100] Io l'Aveugle, le dieu du tonnerre, avait de ces oiseaux myffiques qui
volaient partout et lui racontaient tout ce qui se passait.
Le plus grand dieu viking, Odin, bien que n'étant pas un dieu du tonnerre, possède deux
corbeaux, Hugin et Munin, qui font de même. Odin aussi n'a qu'un œil.
# [p. 139–100] «[…] il irait au château des Ossements.»
On dit que le roi Arthur visita ce lieu d'horreur (Castle of Bones en VO) avec un groupe (24,
49 ou 144 ?) de ses preux chevaliers et n'en ressortit qu'avec sept d'entre eux encore vivants.
Pas un ne raconta ce qu'ils y croisèrent. Je pense qu'il s'agissait d'un château magique (faerie
castle).
# [p. 144–104] L'Aurora Corealis
Voir l'annotation pour p. 93–85/69 de Mortimer.
# [p. 163–118] EH OUI, BONJOUR, MA PETITE QUI T'APPELLES VERRUE
GRUMELEUZE, QUEL JOLI NOM,[…]
Ce qui confirme la remarque de Ridculle p. 119–86 que Verrue peut être un prénom, Verruca
Lumpy pour la VO.
# [p. 165–119] «— Écorce de saule », dit l'économe.
qui contient de l'aspirine naturelle.
# [p. 168–121] «[…] cette boisson, vous savez, avec un ver dans la bouteille…»
Mescal. Voir aussi l'annotation pour p. 274–252/190 des Accrocs du Rock.
- [p. 167–121] «[…] entouré de ménades à poil (maenads).»
Maenads are from Greek mythology and were tied up with Dionysus, God of Wine. They
were beautiful, nude and indeed maniacal, possessed of an unfortunate tendency to tear apart
anyone they met, especially if it was male.
- [p. 171–123] PLING. PLANG. PSCHIIIT. (TINKLE. TINKLE. *FIZZ*).
An old advertising campaign for Alka-Seltzer (a medicine often used as a hangover cure),
used the line “Plop, plop, fizz, fizz” to describe the sound of the pills dropping into water and
dissolving.
# [p. 175–126] «— J'ai vu ça dans Arcs et Cibles !»
Voir l'annotation pour p. 326–328/236 de Nobliaux et Sorcières.
# [p. 183–132] L'expérience nous montre peut-être que le chemin de l'Enfer est pavé de
bonnes intentions,[…]
Ce qui est confirmé par les deux témoins oculaires Rincevent et Éric (dans Éric).
# [p. 187–134] «— Sarah, la petite marchande d'allumettes,[…]»
La petite vendeuse d'allumette mourant d'hypothermie la nuit de Noël est un conte
traditionnel, la version la plus connue étant celle de Hans Christian Andersen.
+ [p. 187–135] « Vous travaillez toute l'année, pas seulement pour la fête du Porcher […]
La vie continue, maître.»
De manière un peu moins évidente que la VO, Albert parodie un viel avertissement pour
décourager de donner des cadeaux de Noël sans penser aux conséqences sur le reste de la vie.
Voyez la devise du Sunshine Sanctuary for Sick Dragons de Lady Sybil : “Remember, A
Dragon is For Life, Not Just for Hogswatchnight.”
- [p. 194–139] Sort inquiétait Cogite Stibon.
The present incarnation of Hex has a lot of in-jokes about modern (mid-90s) personal
computers.
The computer business is littered with TLAs (three-letter abbreviations), such as CPU, RAM,
VDU, FTP ; Hex has its CWL (clothes wringer from the laundry), FTB (fluffy teddy bear),
GBL (great big lever). “Small religious pictures” are icons, and they are used with a mouse.
Ram skulls are an echo of RAM (random-access memory).
The beehive long-term storage is a little more obscure, but in the 1980s some mainframes had
a mass storage system that involved data stored on tapes wound onto cylinders. The cylinders
of tape were stored in a set of hexagonal pigeon holes, and retrieved automatically by the
computer as needed ; systems diagrams always depicted this part of the computer as a
honeycomb pattern. And then there's of course the fact that “beehive” rhymes with “B-drive”,
which is how one usually refers to the secondary floppy drive in a personal computer.
Interestingly, Douglas R. Hofstader's Goedel, Escher, Bach : an Eternal Golden Braid
contains a chapter in which one of the characters (the Anteater) describes how an anthill can
be viewed as a brain, in which the movements of ants are the thoughts of the heap.
# [p. 196–141] +++ Erreur d'Adresse : 14, rue de la Mélassière (Treacle Mine Road),
Ankh-Morpork +++
Un message d'erreur commun sur plusieurs types d'ordinateurs indique qu'il y a une erreur à
une certaine adresse mémoire, exprimée comme un nombre. Cette information n'est
absolument utile pour personne, excepté un programmeur, et encore.
En examinant le plan The Streets of Ankh-Morpork, on a suggéré qu'il s'agit peut-être l'adresse
de l'entrepôt de Planteur JMTLG (CMOT Dibbler), mentionné dans Le Faucheur.
# [p. 196–141] «— Je sais que ça paraît idiot, archichancelier, mais on croit qu'il a peutêtre récupéré quelque chose de l'économe.»
Il est possible que Sort ait chopé un virus. Sur le Disque-Monde, il n'existe aucune raison pour
qu'un virus ne puisse pas se transmettre d'un ordinateur à un humain, et vice-versa.
Au début des années 1970, une espèce de proto-virus, Cookie Monster, s'était installé sur pas
mal d'ordinateurs (principalement des machines utilisant Multics). C'est alors que d'innocents
utilisateurs se virent demander des cookies par leurs terminaux, et ne purent rien faire tant
qu'ils ne tapaient pas “COOKIE”. De la même façon, Sort est débloqué en tapant
“DRYDFRORGPILLS”.
Pour plus de détail, se reporter à http ://www.lilli.com/cookie.html.
# [p. 199–143] «— Vous n'êtes pas obligé de crier, archichancelier », dit cogite.
Lors des conversations “en ligne”, une erreur courante des nouveaux arrivants est de tout
composer en lettres capitales, ce qui est reconnue par la “communauté” par le fait de “crier”.
Ceci produit divers niveaux d'irritation chez les lecteurs. Il existe aussi quelques personnes
avec des problèmes de visions qui utilisent un programme qui produit à dessein des lettres
capitales pour une meilleure lisibilité, mais heureusement, ce programme s'améliore.
* [p. 198–143] Qui écrivit alors : +++ Bonsoir, Archichancelier. Je Suis Complètement
Rétabli et Impatient de me mettre au Travail +++
La manière de parler de Sort, excessivement polie, parodie celle du fameux HAL, l'ordinateur
du film 2001 : L'odyssée de l'Espace de Stanley Kubrick et Arthur C. Clarke (et la suite
2010), qui dit des choses comme “Good afternoon, gentlemen. I am a HAL 9000 computer” et
“I am completely operational and all my systems are functioning perfectly.”
# [p. 200–144] «— Qu'est-ce que ça veut dire, “division par concombre” ? — Oh, Sort
écrit ça quand il obtient une réponse et sait qu'elle ne peut pas être vraie.»
La version dans le monde réel de l'erreur “Division par Zéro”. La division par zéro est une
opération non permise par les règles mathématiques, et les ordinateurs génèrent une erreur
quand ils rencontrent ce cas.
- [p. 209–150] «[…] je peux PARLER COMME CI et marcher comme ça (I can TALK
THAT TALK and stalk that stalk) […]»
The usual phrase is, of course, “talk the talk and walk the walk”, meaning to both say and do
the right thing. If anyone can definitively point to the origin of this phrase, I'd be interested to
know it — possibly from the U.S. civil rights movement of the 1960s.
It's been mentioned more than once that the Stanley Kubrick movie Full Metal Jacket, the
character Joker bandies words with a marine called Animal Mother, who answers “You talk
the talk but do you walk the walk ?” This encounter may be significant purely because
Animal Mother's helmet bears the text “I AM BECOME DEATH”.
+ [p. 214–154] Il y a ceux qui croient […] qu'il existait un age d'or […] où les pierres
s'ajustaient si précisément qu'on arrivait à peine à insérer entre elles la lame d'un
couteau, vous savez, et ils avaient à l'évidence des machines volantes, parfaitement, pour
la simple raison qu'on ne peut voir leurs ouvrages de terre que d'en haut […]
Cette spéculation a été avancée pour, par exemple, les pyramides au Pérou, où les pierres
s'ajustent réellement presque parfaitement et où the Kuta Lines ne sont visibles que de très
haut.
Apparemment, la zone du Pérou habitée par les Incas est assez sujette aux tremblements de
terre, et puisqu'ils ne voulaient pas que leurs pierres si ajustées tombent et se fracassent en
petits morceaux chaque fois que la terre bouge, les Incas ont construit tous leurs principaux
bâtiments avec les murs inclinés vers l'intérieur. Beaucoup de bâtiments Incas sont encore
debout (à un ou deux toits près, bien sûr), violent contraste avec la Californie, où les
bâtiments modernes s'effondrent avec une régularité désespérante.
L'Angleterre a des choses appelées leylines — sites anciens placés de manière à tracer une
parfaite ligne droite sur une carte, avec une précision considérée comme impossible sans les
techniques modernes de cartographie.
Pour l'une des plus fantastiques extrapolations de cette croyance, lisez Chariots of the Gods
de Erich von Daniken, qui proclame que non seulement les extra-terrestres ont visité la terre
dans les anciens temps, mais qu'ils sont à l'origine de la civilisation humaine.
La note de bas de page relie entre eux divers mythes modernes sur les extra-terrestres, et finit
par “The truth may be out there…/la vérité est peut-être ailleurs”, la devise de la série TV des
années 90 X-Files.
- [p. 215–155] «— Les lares et les pénates ? Ils devenaient quoi quand ils étaient chez
eux ?» répliqua Ridculle.
Ce sont les dieux romains du foyer.
There are many beautiful shrines to them — there was at least one in every well-to-do ancient
Roman house. The god that saw to it “that the bread rose” was called Priapus, a god of
fertility, who was conventionally represented by or with a huge phallus.
* [p. 216–155] « Les paroles en l'air, ça crée la vie !»
Un poster de propagande lors de la Première Guerre mondiale affichaient le slogan “Careless
talk costs lives” pour inciter les gens à ne pas dire n'importe quoi à n'importe qui, à propos,
par exemple, des endroits où servaient leurs proches, au cas où un espion écoutait. dans le
même esprit : loose lips sink ships.
Interestingly, the Auditors also feel that there is no difference between creating and costing
lives.
+ [p. 219–157] « Oh, vive le vent d'hiver », marmonna Albert qui se cramponnait
solidement.
Encore une fois, Terry inverse complètement le sens d'une chanson sans en changer un seul
mot (voir l'annotation pour p. 83–60). La chanson originale est Jingle Bells dont “Oh what fun
it is to ride in a one-horse open sleigh.”
# [p. 225–162] «[…] certains prétendent qu'on peut gagner des mille et des cents durant
ses loisirs […]»
Référence au phénomène nuisible d'Internet dénommé “spam”. Des messages électroniques
dont le sujet est résumé ci-dessus sont envoyés en masse à des milliers de personnes dans
l'espoir qu'une toute petite fraction tombera dans le panneau et perpétueront ce qui est, dans
son principe, une chaîne pyramidale, hautement illégale dans la plupart des pays. Cette espèce
de spam “Devenez millionnaire rapidement” se développe légèrement moins ces temps-ci,
remplacer par des publicités pour des offres de cartes de crédit trop-bonnes-pour-être-vraies,
appels téléphoniques longues-distances (trop ?) peu chers…
# [p. 230–165] […], se sentirait las de peindre de jeunes femmes nues quelque part sur
une île des tropiques.
Une référence au peintre Paul Gauguin, qui passa ses années les plus productives dans le
Pacifique sud, à cela, justement.
# [p. 231–166] Le vieux dans sa masure contempla d'un œil incertain le festin étalé
devant lui.
L'épisode du roi et du vieillard est basé sur l'histoire du Good King Wenceslas. Bien sûr, Terry
ne raconte pas tout à fait comme dans Christmas Carol.
# [p. 246–177] C'est peut-être pratique d'imaginer l'univers sous forme de feuille de
caoutchouc, mais peut-être pas.
Un moyen commun pour aider à visualiser l'effet de la gravité dans la structure de l'univers,
mais tout aussi inutile au-delà d'un certain niveau. Voir aussi l'annotation pour p. 283–
230/207 de Sourcellerie.
- [p. 247–177] « Merde alors, fait vachement frisquet (It's brass monkeys out here.)»
L'expression complète est “cold enough to freeze the balls off a brass monkey.”
The expression supposedly dates back to a time when cannon balls were stored on the decks
of ships in pyramid-shaped stacks held in place by a brass frame around the base. This frame
was called a “monkey”, and when it got very cold, the brass monkey would contract, causing
the stacks of cannon balls to collapse.
# [p. 251–181] «[…] D'AUTRES SONT SANS ABRI. C'EST ÉQUITABLE ? — Ben
évidemment, sous un réverbère…» commença Albert.
La réponse d'Albert en VO (that's the big issue) renvoie à un journal du Royaume Uni et
l'Australie, The Big Issue, vendu par les sans-abri. La VF fait référence à l'un de ses
équivalents en France, Le Réverbère.
# [p. 256–184] Un gros sablier descendit sur le ressort.
Depuis le Macintosh d'Apple, les interfaces graphiques d'ordinateurs utilisent une forme
spéciale du curseur pour indiquer qu'une opération longue est en cours. Le sablier de
Windows est la version de Microsoft de l'original montre d'Apple.
# [p. 257–185] « Vous vous rappelez la fois où une force vitale a envahi l'Université ? On
n'était même plus maître de son pantalon !»
Pour les détails auxquels se réfère Ridculle, lisez Le Faucheur.
* [p. 264–190] « Excusez-moi, madame, dit Ridculle. Mais ça serait pas un poulet que
vous avez sur l'épaule ? — C'est… euh… C'est… euh… l'Oiseau bleu du bonheur »,
répondit la fée Bonne Humeur. (“But is that a chicken on your shoulder ?”“It's, er, it's,
er, it's the Blue Bird of Happiness” said the Cheerful Fairy.)
Dans The Blue Bird de Maurice Maeterlinck, publié en Allemagne en 1909, deux enfants
entreprennent un long périple pour trouver l'Oiseau bleu du Bonheur, et apprennent
finalement qu'il est resté tout ce temps dans leur propre jardin.
There's also a Far Side cartoon wherein “Ned, the Bluebird of Happiness long absent from his
life, is visited by the Chicken of Depression.”
- [p. 268–192] « Selon moi, en fonction de la théorie du cladisme, elle est associée à
l'aiguille de mer krullienne (Krullian pipefish), monsieur, qui est aussi jaune, bien
entendu, et se déplace par bancs, comme des régimes.»
Normally, cladists are those who try to classify organisms in such a way that related species
are placed in the same family, not in a family with other species that look the same. This is
quite the opposite to Ponder's cladism. This method of classification is called “dichotomous
key classification” : unfortunately Ponder has left out the conventional first step in this kind of
identification, which is something along the lines of “can it move unassisted ?”— if so, go to
animal, if not, go to plants.
In our world, there is also some classificational confusion concerning bananas, since the socalled banana tree is technically a banana plant (its stem does not contain actual wood tissue),
which would make the banana (so the argument goes) a herb instead of a fruit. This is one
those arguments that never really gets resolved, because the “answer” can simply go either
way depending on what definitions you use in which contexts.
# [p. 269–193] Une asperge et un poireau ne sont parfois rien d'autre que des végétaux.
Freud dit, une fois, “Sometimes a cigar is just a cigar/Parfois un cigare est seulement un
cigare”, pour à peu près la même raison.
# [p. 271–195] « La nuit du Porcher s'en vient, Le cochon a fait son lard. (Hogswatch is
coming, The pig is getting fat)[…]»
Il y a une chanson qui dit :
Christmas is coming, and the goose is getting fat
Won't you put a penny in the old man's hat ?
If you haven't got a penny a ha'penny will do
And if you haven't got a ha'penny then God bless you.
- [p. 272–195] «… Comme à la maison, les god'yots c'est du vrai béton, j'ai l'estomac
comme une falaise (nobody knows how good we can live, on boots three times a day)…»
A standard children's song, once (apparently) popular at Girl Guide camps, went :
Everybody hates me, nobody loves me,
Think I'll go and eat worms.
Long thin slimy ones, short fat stubby ones,
Juicy, juicy, juicy, juicy worms.
Bite their heads off, suck their juice out,
Throw their skins away.
Nobody knows how good we can live
On worms three times a day.
- [p. 272–195] «Ah, des menthes (Humbugs)?» fit-il.
In Charles Dickens' A Christmas Carol, Scrooge has the catchphrase “Bah ! Humbug !”.
- [p. 290–208] «[…] affréter un navire pour mettre le cap sur les îles de…»
Darwin gathered much of the data for his version of evolutionary theory while in the
Galapagos Islands, which he visited on HMS Beagle.
# [p. 296–212] « Tu sais ce qui arrive aux enfants qui sucent leur pouce ? Y'a un gros
monstre avec des ciseaux par…»
Il existe un recueil de contes pour enfants, Slovenly Peter en anglais, écrites par Heinrich
Hoffman aux alentours de 1840 en Allemagne. L'une d'elles raconte l'histoire d'un hommeciseaux qui vient et coupe le pouce d'une petite fille qui refusait de cesser de sucer son pouce.
+ [p. 297–213] Mais les bâtiments plus grands au-dedans qu'au-dehors n'étonnaient pas
la jeune femme. Son grand-père n'avait jamais su maîtriser le problème des dimensions.
Dans la légendaire série TV de la BBC Dr Who, the Tardis est reconnu pour être “plus grand
au-dedans qu'au-dehors”. Quand la série débute en 1963, le Docteur est accompagné de sa
“petite fille”, Susan.
Mais avant de sauter sur les conclusions, lisez l'annotation pour p. 21–20/15 des Accrocs du
Rock.
# [p. 306–219] «— On pourrait leur faire ouvrir le portefeuille de leur père et en poster
le contenu à une adresse donnée ?»
Un présentateur de la TV américaine, Soupy Sales, s'occupait d'un programme pour enfants
en 1965, et lança, lors d'une émission en directe :
« Hé, les enfants, la nuit dernière, on célébrait New Year's Eve, et vos parents sont sûrement
partis s'amuser toute la nuit. Ils sont probablement encore en train de dormir, et ce que je
veux, c'est que vous alliez sur la pointe des pieds dans leur chambre, et regardez dans le sac
de votre maman et le pantalon de votre papa, qui sont probablement par-terre. Vous y
trouverez plein de bouts de papier vert avec des dessins de têtes barbues. Mettez-les dans une
enveloppe, et envoyez-les-moi à Soupy Sales, Channel 5, New-York, New-York. Et vous
savez ce que je vais vous envoyer ? Une carte postal de Puerto Rico !»
Que la chaîne ait reçu $80 000 par courrier semble un peu une légende, mais Soupy fut bien
suspendu pendant deux semaines.
* [p. 319–229] « j'ai commis une erreur avec le petit Billy Rubine (William Rubin) […]»
La Bilirubin se forme lorsque l'hémoglobine est détruite, il s'agit du pigment qui colore les
fèces en brun.
Dans Le Silence des Agneaux, de Thomas Harris, Hannibal Lecter dit à un moment que le
tueur “Buffalo Bill” est un former patient of his named Bill Rubin. In Harris' previous book
Red Dragon the killer Francis Dolorhyde had no teeth and was known as the Tooth Fairy.
Terry explique le nom comme suit :
« Oh, bon Dieu. Billy Rubim est une vieille blague d'étudiants de médecine…»
« Comme la plupart des blagues vraiment stupides, c'est l'une de celles que vous ne
comprenez pas tant vous n'avez pas exactement les bonnes connaissances. Others on here will
doubtless explain, but according to one of my informants, a nurse, every batch of medical
students learns it anew and Mr Rubin's name turns up in various places to general
sniggering.»
# [p. 320–229] Ils n'hésitent pas à filer pendant un mois sous forme d'un gros taureau
blanc, d'un cygne ou n'importe quoi […]
Les dieux grecs, Zeus en particulier, s'incarnent régulièrement en des animaux de ce genre,
généralement pour séduire ou ravir de jeunes femmes innocentes. Sur le Disque-Monde, Om
fait de même, lisez Les Petits Dieux pour les détails.
# [p. 323–232] «— Ça existe, les armoires magiques, fit une Violette nerveuse. Quand on
entre dedans, on en ressort dans un pays magique.»
Un pays comme Narnia. Voir l'annotation pour p. 28–22/22 de Sourcellerie.
# [p. 328–235] «— Je croyais qu'il fallait battre des mains et dire qu'on croyait en elles,
[…]— Ça, c'est pour les petites fées qui brillent,[…]»
Comme celles du Peter Pan de J.M.Barrie, Clochette en particulier, qui doivent leur bonheur
et leur vie à cela. J'ignore s'il existe des références antérieures.
# [p. 329–236] Le doyen sortit un petit cube de verre de sa poche et le passa au dessus du
cadavre.
Une scène familière à tous ceux qui ont vu au moins un épisode de Star Trek.
* [p. 330–236] +++ Heure du Grand Levier Rouge (Big Red Lever Time) +++ Point
d'Interrogation +++
Les vieux gros systèmes IBM (comme, ensuite, les premiers PC d'IBM) avaient de gros
interrupteurs rouge, à l'origine de l'expression “big red switch” (abrégé en BRS) du jargon des
hackers.
Sort, en voyant la Mort entrer dans le laboratoire, demande en fait si la Mort est venue pour
lui, ce qui (a) donne un éclairage sur Hex's own feelings about his sentience, et (b) explique
pourquoi la réponse de la Mort commence par “NON.”
* [p. 330–237] +++ Oui. Je Prépare un Champs de Mémoire d'Écriture Seule (WriteOnly Memory) +++
Une “Mémoire d'Écriture Seule” est un curieux, et inutile, concept, puisque les données
stockées dedans ne pourront jamais être lues. Les ordinateurs ont un type de stockage
dénommé “Mémoire en Lecture Seule”, soit ROM (pour l'anglais “Read-Only Memory”), qui
contient des informations qui ne peuvent pas être effacées ou réécrites.
Write-Only memory has a real world precedence in a practical joke perpetrated by an
engineer working for Signetics corporation. The joke was eventually given a wider audience
in the April 1972 issue of Electronics magazine.
* [p. 334–239] « Devise de la famille : Non temetis messor»
Ce qui se traduit en anglais par Don't fear the reaper, le titre d'une chanson de Blue Oyster
Cult.
# [p. 360–258] «— Je n'ai même pas eu de mousse de saumon !»
Dans Le Sens de la Vie des Monty Python, un dîner est gâché par l'arrivée de la Mort (une
Mort pas complètement différente de celle du Disque-Monde). Cette arrivée est causée par
une boite de mousse de saumon qu'a servie l'hôtesse, et l'invitée américaine se plaint qu'elle
n'a même pas eu de mousse de saumon.
- [p. 370–265] « Qu'est-ce que vous attendez ? Le dégel ? (Hogswatch ?)»
“What are you waiting for ? Christmas ?” is a mild taunt used to encourage someone to start
doing something. It is, for instance, what Duke Nukem in the computer game Duke Nukem 3D
says after the player has been inactive for a while. Given Terry Pratchett's love of other games
in that genre (such as Doom and Tomb Raider) a familiarity with Duke Nukem may perhaps
have contributed to his use of the phrase here.
* [p. 372–267] L'homme était tatoué. Des spirales et des volutes bleues lui couvraient la
peau sous le sang.
Les celtes anciens se peignaient de telles motifs sur la peau avec les the woad plant, sans trop
savoir pourquoi, on pense qu'il s'agissait de différencier les guerriers des civils.
# [p. 375–269] « Je me souviens avoir entendu dire, fit Suzanne d'un air distant, que
l'idée du père Porcher en tenue rouge et blanc est assez récente. — NON. ON S'EN EST
SOUVENU.»
Tout le concept du Père Noël moderne est communément attribué à la publicité de CocaCola©. Cependant, l'idée est beaucoup plus ancienne. Reportez-vous au site
http://www.urbanlegends.com/ pour les détails.
L'image actuelle en rouge et blanc dérive du poème The Night Before Christmas (voir
l'annotation pour p. 61–44), publié en 1822. Coca-Cola© l'adopta comme symbole
publicitaire dans les années 1920, et c'est seulement à cette époque que les couleurs furent
“fixées”. Précisons quand même que St Nicolas était un évêque du IVe siècle, et s'habillait de
rouge et blanc.
# [p. 376–270] « À LA CONJONCTION DE L'ANGE DÉCHU ET DU SINGE
DEBOUT.»
Desmond Morris, dans The Naked Ape : “I viewed my fellow man not as a fallen angel, but as
a risen ape. / Je voyais l'homme non pas comme un ange tombé mais comme un singe se
levant” Mais Terry dit qu'il nétait pas au courant de ce précédent.
# [p. 379–272] Entre autres animaux, il s'ornait, semblait-il, de lapins en gilet.
Une allusion aux histoires pour tous-petits de Beatrix Potter et leurs illustrations, en
particulier Peter Rabbit. Les montres en or et chapeaux suggèrent le lapin blanc d'Alice aux
Pays des Merveilles.
# [p. 386–277] « ET BONNE NUIT, LES PETITS… DE PARTOUT.»
“Uncle Mac”, le présentateur du programme radio de la BBC “Children's Hour”, dans les
années 50, finissait toujours son émissions par “And goodnight, children… Everywhere.”
En France, on avait le marchand de sable et Nounours.
* [p. 392–281] Un pied donna un coup au levier « postcombustion » et l'autre fit tourner
la manette du cylindre de protoxyde d'azote.
La postcombustion est un moyen pour un avion à réaction de gagner de la vitesse en injectant
du carburant dans les tuyères d'échappement (by using exhaust gases for additional
combustion). Le protoxyde d'azote (parfois appelé gaz hilarant) est utilisé pour améliorer la
combustion dans des engins de type dragster. Le protoxyde d'azote, au contact d'eau, donne
l'acide nitrique.
Voilà qui éclaire un peu la question (oft-asked question) “Qu'est-il précisément arrivé à
Ridculle dans le bain ?”
# [p. 394–283] « comme on dit, “Mieux vaut une portion de chaussure avec l'amitié
qu'un bœuf gras avec la haine.”»
De la Bible : “Mieux vaut une portion de légumes avec l'affection qu'un bœuf gras avec la
haine.” (Proverbes 15:17).
# [p. 396–284] « Et que dieu nous bénisse, tous tant que nous sommes », fit Arnold le
Crabe (Sideways).
Il s'agit de la dernière ligne de A Christmas Carol de Dickens, dite par Tiny Tim, qui a aussi
un problème aux jambes.