guide de vinification du sauvignon
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guide de vinification du sauvignon
Projet Sauvignon Blanc de Loire L’AOC Touraine et les Vins de Pays du Val de Loire se sont associés pour porter ensemble le projet « Sauvignon blanc de Loire ». Soutenus par InterLoire, l’ANIVIT et la région Centre, le projet Sauvignon blanc de Loire poursuit quatre objectifs : - Répondre aux besoins des marchés en termes de produits Améliorer la notoriété du «Sauvignon Blanc de Loire » à l’export Augmenter les prix de vente des Sauvignons blanc de Loire et partager la valorisation sur l’ensemble de la chaîne Accroître les volumes de ventes, notamment à l’export. Afin de répondre à ces objectifs plusieurs actions ont été menées aussi bien d’un point de vue technique qu’au niveau de la communication. Ces initiatives sont répertoriées dans le livret de synthèse suivant notamment : - Le guide de vinification 2010 Le guide de préparation des échantillons Le guide des pratiques viticoles pour 2011 La synthèse des actions techniques et de communications depuis 2009. Contact: Amandine Lumineau FAV 41- Chargée du projet «Sauvignon Blanc de Loire», 11 place du Château, 41 000 Blois Tel: 06 59 96 40 42 [email protected] 1 Guide de vinification 2010 Depuis juin 2008, une équipe de techniciens du Val de Loire accompagnée d’un consultant international en vin : Sam Harrop, ont participé à l’élaboration d’un guide de vinification afin d’aider les viticulteurs à produire des Sauvignon Blancs plus «adaptés au marché britannique». Pour cela deux grands types de vins ont été identifiés comme «objectifs produits» : -Profil 1 : « fruité, mûr, tropical » correspondant à une maturité plus avancée -Profil 2 : «frais, acidulé, végétal, agrume» (maturité beaucoup moins avancée) mais à ne pas confondre avec un profil «herbacé» qui lui ne correspondant pas au marché britannique. Que vous soyez ou non présent à l’export, ce guide a pour vocation de vous aider tout au long de vos vinifications. Il a été remis à jour pour la campagne 2010. 1- LES FONDAMENTAUX : L’HYGIENE ET LA PROTECTION CONTRE L’OXYGENE L’HYGIENE Afin de limiter tout problème de déviation organoleptique, une hygiène IRREPROCHABLE de la cave et du matériel est indispensable. de l’oxygène. Cette protection sans faille A TOUT MOMENT est une des clés du succès ! - Inertage des bennes AVANT remplissage au champ - Inertage des cuves AVANT remplissage Les procédures de nettoyage et désinfection doivent être mises à jour dès à présent pour être appliquées pendant toute la durée des vinifications. - Limiter les déplacements de vins au nécessaire. Tout le matériel doit être lavé et désinfecté régulièrement : machine à vendanger, bennes, tuyaux, sols, … Il faut éviter l’utilisation de produits chlorés qui peuvent être à l’origine de déviations organoleptiques. Limiter les doses de soude caustique et utiliser de préférence des produits non chlorés comme le Peroxyde d’hydrogène ou bien l’Acide peracétique. A retenir ! Pour conserver les qualités organoleptiques du sauvignon, protéger votre raisin, moût et vin de l’oxygène => en un mot : INERTER. LA PROTECTION CONTRE L’OXYGENE Afin de conserver les précurseurs aromatiques puis les arômes, les raisins puis les moûts et les vins doivent être protégés - Inerter avec du CO2 ou de l’azote lors de toutes les étapes lors desquelles le moût ou le vin peut être en contact avec l’oxygène. Principe de l’inertage sur cuve: Incorporer AVANT remplissage un gaz protecteur de l’oxygène Exemple d’inertage à l’aide d’un tromblon CO2 CO2 CO2 CO2 2- LA DATE DE RECOLTE : COMPROMIS ENTRE MATURITE ET ETAT SANITAIRE 2 Pour évaluer la bonne maturité, trois points clés sont à prendre en compte : bon équilibre. Pas trop tôt, mais pas trop tard». 1. Un état sanitaire irréprochable : c’est le facteur majeur pour l’obtention d’un Sauvignon Blanc sans défaut. 2. Des contrôles de maturité (degré potentiel, acidité totale, pH pour les analyses principales, voir éventuellement acide tartrique et acide malique) 3. Dégustation des baies. L’objectif recherché sera différent en fonction du produit visé : typé encore végétal pour le premier profil (buis, bourgeon de cassis); disparition complète des arômes végétaux pour le second profil et apparition d’arômes type « muscatés ». Il est possible de complexer le profil aromatique avec des arômes secondaires intéressants par une gestion spécifique de la fermentation alcoolique. Cependant si la qualité des arômes primaires du fruit n’est pas présente, le vin manquera d’intensité, d’équilibre et de stabilité des arômes en bouteille. La maturité n’est pas homogène au sein d’un même vignoble. Il faut raisonner la date de récolte à la parcelle selon le sol, la vigueur,… « Traditionnellement, trop de producteurs de Sauvignon blanc de Loire vendangent trop tôt quand le fruit n’est pas à son optimum physiologique et à maturité aromatique. Assurez-vous de vendanger lorsque les sucres, les arômes, le pH et l’acidité sont au Il est plus facile de corriger un degré ou une acidité que de corriger un profil aromatique. Enfin il est important de toujours se tenir prêt pour pouvoir vendanger rapidement et dès que c’est nécessaire : machine prête, cave prête. A retenir ! La date de récolte se détermine selon : -le profil aromatique recherché (typé variétal, typé mûr) -l’état sanitaire (sans défaut) -les analyses laboratoires (sucre, pH, acidité au bon équilibre) -la parcelle (sol, vigueur de la plante) 3- LA RECOLTE : PROTECTION PRECOCE CONTRE L’OXYGENE ET TEMPERATURE FRAICHE. LE REGLAGE DE LA MACHINE A VENDANGER Le but de ce réglage est d’avoir des raisins non triturés ; il faut par conséquent ménager l’intégrité de la baie. Toute vendange triturée est en contact privilégié avec l’oxygène et entraine une perte d’arômes irrémédiable par oxydation. Le réglage de la machine doit être revu à chaque parcelle et concerne notamment les points suivants : - l’aspirateur afin d’avoir une vendange propre - les secoueurs à régler en fonction de la maturité. La douceur doit être privilégiée par rapport à la vitesse et à la rapidité. A retenir ! Rentrer des vendanges : Propres (pas d’apport de notes végétales exogènes) 3 Intègres (limitation de l’oxydation des précurseurs d’arômes par contact avec l’oxygène) Régler sa machine selon le millésime, l’état sanitaire, la maturité des raisins et la parcelle LES VENDANGES Raisonner les apports de SO2 afin de ne pas durcir les vins et limiter l’amertume (3 à 4 g/hl maxi dans la benne). L’acide ascorbique associé au SO2 est une alternative intéressante au tout SO2. Penser à préparer votre bidon de mélange avant (4 à 5 g/hL ac. ascorbique + 3g/hL SO2 ). Deux maîtres mots : 1. ne pas triturer les raisins, limiter le contact avec l’oxygène 2. aller le plus vite possible de la parcelle au pressoir. C’est le pressoir qui doit dicter son rythme et non la machine à vendanger. Une organisation rationnelle du chantier de vendange permet de répondre à ces deux principes. A retenir ! Travailler la nuit, ne pas triturer la vendange, inerter les bennes AVANT remplissage Pour favoriser les arômes, vendanger au frais, la nuit entre 3h et 7h, pas après 11h. Rentrer des raisins dont la température est < 20°C. La chaleur qui ne sera pas emmagasinée dans la vendange à la récolte sera autant de degrés en moins à perdre par la suite. Si un réinvestissement dans les bennes et le matériel est prévu, favoriser la gravité (notamment pour remplir les pressoirs), éviter la trituration, éviter les bennes sur prise de force. Garder comme objectif ne pas triturer la vendange. Si elle arrive intacte dans le pressoir, ses qualités seront mieux préservées ; elle aura été mieux protégée de l’oxydation. Inerter les bennes (carboflash, Tromblon ®) juste avant chaque remplissage. Le bâchage des bennes est un plus. Une attention particulière sera portée sur l’état du matériel afin notamment de limiter tout risque de contamination de la vendange par le fer (repeindre le matériel avec de la peinture alimentaire). 4- LA MACERATION PELLICULAIRE POUR LES PROFILS MURS ET FRUITES La macération pelliculaire vendange égrappée et saine. se fait sur Un sulfitage léger et modéré à la benne sera réalisé afin de ne pas extraire de caractères herbacés de mauvaise qualité des rafles et pépins. Il est indispensable que la vendange soit parfaitement saine sans aucune trace de Botrytis. Cette pratique se met en œuvre sur une vendange bien mûre, correspondant au second type de vin exposé au début de ce document. La macération pelliculaire permettra d’extraire notamment les composés aromatiques et les composés participant à la rondeur et à l’aptitude au vieillissement des vins situés dans les pellicules. Les baies ainsi égrappées sont maintenues dans un univers inerté à une température < 15°C pendant 4 à 12h. Il est indispensable que la vendange soit parfaitement protégée de l’oxygène. Un contrôle régulier par dégustation est indispensable. Pour mettre en œuvre cette technique, prenez conseil auprès de votre œnologue. 4 5- LE PRESSURAGE Le pressurage est étape importante à ne pas négliger afin de préserver la qualité des jus. Dans tous les cas: séparer les jus de goutte et les presses. Cette étape est d’autant plus importante sur les moûts typé 1 (variétal), les presses sont en effet plus «dures, vertes». Elles pourront être retravaillées par la suite grâce à un collage adapté. Attention, les premiers jus d’égouttage sont souvent les plus oxydés ! Inertage de la cuve de réception AVANT remplissage pour préserver un maximum d’arômes. Penser à maintenir le tuyau au fond de la cuve pour éviter les contacts entre le moût et l’oxygène (cf. dessin). Pratiquer un sulfitage (3 à 5 g/hL en fonction du pH et de l’état sanitaire de la vendange) au fur et à mesure du remplissage de la cuve. Vérifier le niveau de SO2 par analyse. Attention des teneurs excessives en SO2 peuvent conduire à la formation de mercaptan par la suite. Afin de protéger votre moût pressuré : 1. INERTER la cuve avant remplissage (cf dessin page 1 2. PLONGER le tuyau au fond de la cuve (cf. ci-contre) Oxygène Oxygène CO2 L’appréciation de la protection du moût se fait entre autres par le jugement de la couleur des jus (plus le moût est brun plus il est oxydé). CO2 Moût pressuré Moût protégé 6- DETECTER TOUTE DEVIATION PAR UNE DEGUSTATION SYSTEMATIQUE DES MOUTS Cette étape est indispensable pour détecter tout mauvais goût. L’aptitude naturelle de chacun à détecter un faux goût diffère ; entourez-vous d’avis extérieurs. Si un mauvais goût est détecté, un traitement s’impose. A retenir ! Dans le doute, mieux vaut traiter le moût plutôt que de traiter le vin. Les pertes qualitatives sont alors plus importantes. Si besoin le traitement peut être fractionné pour obtenir un moût sans aucun problème organoleptique. Dans tous les cas, contactez votre œnologue conseil. 7- LA STABULATION A FROID, VERS UNE SYSTEMATISATION Préalable: disposer d’un moût net et sans faux goût. Plutôt pour le profil frais et acidulé. Le but est d’extraire les précurseurs aromatiques des bourbes. Faire un premier débourbage pour retirer les grosses bourbes et viser 500 NTU. Le seuil est à adapter notamment en fonction de la qualité du pressurage et du niveau de trituration. Attention, une stabulation à froid sans débourbage grossier au préalable peut entraîner des faux goûts ! La température doit être maintenue entre 5 et 8°C maximum pendant minimum 3 jours et généralement une dizaine de jours. La durée de stabulation est à adapter à la température. Surveillance par dégustation rapprochée pour guetter tout signe de démarrage de fermentation (au moins 3 fois par jour). Surveillance analytique : SO2 et acidité volatile. Les bourbes seront remises en suspension sans apport d’O2. 5 ensemencement levurien de la cave et groupe de froid disponible ). Le délai entre la fin se la stabulation et le lancement de la fermentation alcoolique doit être le plus court possible (3 jours max). Ceci implique un réchauffement rapide la cuve en évitant des stagnations de températures entre 10 et 15°C. On prévient ainsi, des risques d’acidité volatile et de développements microbiologiques non maîtrisés. Si les conditions extérieures sont froides, on peut envisager un réchauffement forcé de la cuve. Si les capacités en froid sont limitées, mieux vaut privilégier une bonne régulation de la température en fermentation alcoolique et au débourbage que de faire une stabulation à froid. A retenir ! Stabulation à froid pour vins frais et acidulés - débourbage grossier avant la stabulation - 5°C<T°C< 8°C de 3 à 10 jours - Surveillance +++ dégustation et analyses - Lancement en FA rapide Il est plus facile de réaliser une stabulation à froid sur les premières cuves (faible 8- LA TURBIDITE, LE BON OUTIL POUR UNE MEILLEURE GESTION DU DEBOURBAGE Un enzymage, avec enzyme pectolytique, à la sortie du pressoir est indispensable sur vendange mécanique. et vous obtiendrez notamment meilleure expression des thiols Le débourbage se fait à une température entre 10°C et 15°C. Viser une turbidité aux alentours de 150 NTU (entre 150 et 200). Une turbidité de cet ordre (autour de 150NTU) favorisera la révélation des arômes SI présence de Botrytis, débourber plus serré : atteindre une turbidité < 50NTU. une L’appréciation de la turbidité se fait par une mesure précise au laboratoire. Attention à la qualité et la représentativité du prélèvement. 6 En profiter pour réaliser les analyses suivantes : TAVP, AT, pH, N assimilable, ainsi qu’acide malique, acide tartrique et 9- FERMENTATION ALCOOLIQUE potassium les années acides afin de pouvoir désacidifier si besoin. Si vous filtrez les bourbes, vinifiez-les séparément. RAPIDE Le but est d’obtenir une fermentation rapide, linéaire et sans arrêt. Un contrôle quotidien de la densité et de la température est nécessaire. La diminution de la densité pendant la FA doit être franche ; la fin de FA doit elle aussi être franche sinon il y a une déperdition d’arômes. LA COMPLEMENTATION AZOTEE Ne pas hésiter à faire analyser la quantité d’azote assimilable de vos moûts avant fermentation, cela permet d’ajuster au mieux l’apport d’azote. Les moûts devront être complémentés à partir de 120 à 150 mg/L d’azote assimilable, demi-dose au levurage puis le reste à «Densité départ -30 points». La complémentation prendra en compte le degré potentiel du moût. Favoriser les apports d’azote sous formes complexes (acides aminés, …) et non pas uniquement du phosphate diammonique. Les levures auront ainsi une «nourriture» plus complète et fermenteront plus régulièrement sur une durée plus longue. ET A TEMPERATURE REGULEE Une température <16°C sera plutôt appliquée pour des vins du profil fruité / mûr avec une recherche d’esters plus marquée. A partir de 1020/1010, laisser la température remonter afin de favoriser une dégradation complète des sucres. Il est cependant possible de laisser des sucres résiduels et d’arrêter la fermentation avant dégradation complète (voir paragraphe « les sucres résiduels »). LE LEVURAGE Levurage après remontée en température. La souche de levures choisie est adaptée : 1. Au profil aromatique souhaité 2. A la température de fermentation. Pour des températures <18°C, favoriser les levures cryophiles. 3. La quantité d’azote assimilable présente dans le moût. Pour vous aider dans cette étape des fiches techniques sont à votre disposition : www.techniloire.com dans la rubrique «fiches techniques » http://www.vignevin.com/outils-en-ligne/ficheslevures.html LA TEMPERATURE DE FA La température de fermentation obligatoirement < 20°C. sera Une température de fermentation entre 16°C et 18°C favorisera la révélation d’arômes thiols et est donc préférable pour les vins plutôt frais et acidulé. L’APPORT D’OXYGENE L’apport d’oxygène pour les levures est indispensable et ne pose pas de problèmes d’oxydation du fait de la protection exercée par le CO2 dégagé pendant la fermentation. Cette intervention est d’autant plus importante sur le profil végétal, qui aura plus de risque de réduction par la suite. Dans ce 7 cas, il vaut mieux intervenir pendant la FA pour diminuer les interventions d’aération pendant l’élevage. Les apports d’oxygène quantifiés et maitrisés (par le biais d’un cliqueur) sont plus intéressants qualitativement parlant. A partir de 1020/1010, ne plus apporter d’oxygène. Penser à goûter les vins en FA. FINS DE FA DIFFICILES possible, arrêter la FA en sulfitant et en stockant au froid. Il ne faut pas laisser les FA traîner car la perte d’arômes est alors très importante. A retenir ! 1- Avant FA : faire analyser la teneur en N assimilable 2- Si besoin, apport d’azote (sous forme complexe)en 2 temps: au départ + à mi FA 3- Gestion de la T°C selon le profil souhaité 4- Souche de levure adaptée 5- Apport d’oxygène sans risque jusqu’à 1020 Si la perte de densité ralentit et si l’assemblage avec d’autres cuves est 10- SOUTIRAGE DE FIN FA En fin de FA : - Faire le plein des cuves (tuyau au fond de la cuve) ou les inerter (avec du CO2 ou de l’azote). - Baisser la température (<15°C). Soutirer à l’abri de l’oxygène 48h minimum après fin FA puis sulfiter. Plus le vin sera qualitatif et aromatique, plus on prolongera son contact avec les lies. Pour raisonner votre sulfitage, demandez conseil à votre œnologue. La stabilisation protéique peut être réalisée soit pendant soit après FA. 11- ELEVAGE SUR LIES FINES Un élevage sur lies fines avec batonnage régulier apportera du gras par l’extraction de mannoprotéines et conservera la fraicheur au vin. Pour mettre en place cette pratique il est indispensable que les lies soient de très bonnes qualités. Une dégustation s’impose. Ensuite un suivi régulier est à mettre en place : 1. Dégustation pour s’assurer de l’absence de réduction 2. Analytique pour s’assurer de la bonne conservation du vin. Si une réduction apparaît, il faut alors soutirer et différer le sulfitage d’un jour ou deux. Dans ce cas ou si les lies sont de mauvaise qualité, les lies peuvent être remplacées par des écorces de levures. Le choix de celles-ci doit être fonction de la durée de contact avec le vin. Plus les écorces auront été préparées à haute température plus elles relargueront facilement leurs composants; la durée de contact sera alors plus courte (de 2 à 3 mois). 12- GESTION DE L’ACIDITE Un bilan acide fin FA est nécessaire pour envisager une désacidification. Deux méthodes sont possibles : 1. Désacidification chimique (avec essais préalables) est la plus courante et la plus aisée à mettre en œuvre. Si elle est réalisée avec précaution et modération, cette pratique donne de bons résultats. 2. Utilisation de la fermentation malolactique en assemblage. A favoriser les années à faible maturité, la FML apportera alors du gras et de la rondeur tout en diminuant l’acidité. 8 En cas de très forte acidité, prévoir la désacidification lors de la FA. Cette solution demande une parfaite maitrise du process de vinification qui doit être adapté dès le début (notamment adaptation du sulfitage). La FML par coinoculation est possible mais reste très délicate car risque de volatile si la FA ralentit ou s’arrête, prenez contact avec votre conseiller. Si vous optez pour cette solution, faites attention aux déviations aromatiques. 13- LES SUCRES RESIDUELS Il est possible de laisser des sucres résiduels mais il faut alors faire attention à l’équilibre sucre/acide en relation avec le profil aromatique. Pensez à vérifier les normes analytiques à respecter, en fonction de l’appellation déclarée. Dans ce cas, la stabilisation est alors un point critique ; une bonne gestion du SO2 est primordiale pour ne pas trop durcir les vins. En cas de mutage, mettre en œuvre des pratiques permettant de diminuer le SO2 (froid, filtration tangentielle). Pendant l’élevage, les vins à sucres résiduels sont plus fragiles, les risques de dérives microbiologiques plus élevés. Il faut être plus prudent : mettre plus de SO2, avoir plus de froid et filtrer plus fin. 14- DEGUSTATION, SUIVI ET PROTECTION CONTRE L’OXYGENE PENDANT L’ELEVAGE de fin FA est : l’oxygène et (<12°C) afin de organoleptiques de juger de l’évolution de la réduction et de l’équilibre. Si une réduction apparaît, raisonner les apports d’oxygène en fonction du niveau de réduction observé et de la date de mise en bouteille. En absence de réduction en fin de FA, vous pourrez prolonger le contact avec les lies fines (voir paragraphe). Si des réductions apparaissent, il faut impérativement soutirer rapidement, et différer d’un jour ou deux le sulfitage. Le SO2 sera réajusté au cas par cas en fonction des résultats d’analyse et de la dégustation. Pour économiser le SO2, il faut absolument maîtriser les apports d’oxygène pendant l’élevage (éviter les filtrations ou les soutirages à froid, plus dommageables). Le maître mot à partir PROTECTION contre CONSERVATION au froid garder les caractères obtenus pendant la FA. Bien suivre le niveau de SO2 et déguster régulièrement les vins, cela vous permettra 9 Après une intervention «à risque», notamment sur du vin froid, vous pouvez mesurer l’oxygène dissous et corriger si besoin par désoxygénation à l’azote. (ne pas dépasser les 1 mg/L d’oxygène) Précaution pour la prise d’échantillon: plonger une bouteille au centre de la cuve, la remplir «à raz bord » et boucher aussitôt. Faites analyser l’oxygène dissous au laboratoire. Si vous soutirez (sans problème de réduction), faites attention aux apports d’oxygène. Il est conseillé de travailler à l’abri de l’air, par la vanne du bas, en inertant les cuves. Les vins sont alors conservés tels quels jusqu’à la mise en bouteille à température stable et fraîche. La dégustation est un outil indispensable pour gérer au mieux les équilibres : sucre/acide ↔arômes. Des ajustements sont toujours possibles. 15- LES ASSEMBLAGES Ne réalisez pas seul vos assemblages. Faites appel à d’autres personnes et entourez- vous d’avis extérieurs. C’est l’occasion d’échanger avec conseillers et d’autres opérateurs. des 16- PREPARATION A LA MISE EN BOUTEILLES ET MISE EN BOUTEILLES Tout doit être mis en œuvre pour préserver la qualité du produit et notamment il faudra veiller à ne pas apporter d’oxygène lors de ces dernières étapes. Pour ce faire l’utilisation d’un gaz inerte(CO2, azote) peut être recommandée pour «pousser» le vin lors des étapes de filtration et de mise en bouteille. LA FILTRATION Une filtration fine est à favoriser afin de limiter les risques microbiologiques ultérieurs et de limiter les doses de SO2 lors de la mise en bouteilles. LA MISE EN BOUTEILLES Au préalable ajuster la dose de SO2 libre selon les résultats d’analyse et la dégustation, et le CO2 (à limiter pour des vins très acides). Pour ajuster au mieux le C02, prendre contact avec son laboratoire qui pourra mesurer la quantité d’oxygène dissous. VINS DESTINES A L’EXPORT Les marchés export sont très exigeants face à la qualité du produit, la filtration doit être très fine de l’ordre de 0,45 microns. L’utilisation de capsules à vis est à encourager pour le marché export notamment pour des raisons marketing. Limiter cependant les doses de SO2 pour ce type de bouchage car le milieu est beaucoup plus réducteur. Consultez votre œnologue. 10 Guide de préparation des échantillons 2010 Dégustés par des acheteurs ou bien lors de concours, des vins encore bruts sont refusés ou bien mal jugés pour des notes de réduction et par manque d’ouverture au nez. La préparation des échantillons est souvent mise en cause, cette étape reste pourtant capitale et surtout à ne pas négliger ! Les vins échantillonnés ne sont en effet pas dégustés dans l’immédiat et doivent répondre à deux critères principaux stabilité et ouverture. Ce protocole, réalisé en collaboration avec les chambres d’agriculture 37 et 41, le LEPA d’Amboise, l’IFV Pôle Val de Loire-Centre, la FAV 41 et le Syndicat Touraine a pour objectif de vous donner les bases afin de mieux maîtriser cette étape. «La préparation d’échantillon ne s’improvise pas et nécessite plusieurs jours » 1- LE PRELEVEMENT Prélever l’échantillon au cœur de la cuve (ni trop en haut, ni trop en bas). Bien nettoyer, rincer et aviner le contenant avant d’y prélever 10 à 20 litres de vin. Utiliser le robinet dégustateur. Il est impératif de le nettoyer et de le purger. Laisser couler environ 1 litre avant chaque prélèvement. 2- LA PREPARATION Effectuer une analyse de S02 libre, C02 et de turbidité du vin prélevé. • Pour les blancs, rosés : ajuster le S02 libre à 20-25 mg/L H2S04 (à adapter selon le pH, sucres et alcool). Le C02 doit avoir une teneur comprise entre 600 et 900 mg/L (dégazer si nécessaire). • Pour les rouges : S02 libre à 20 mg/L H2S04, C02 entre 400 et 500 mg/L Attendre 1 à 2 jours, puis déguster votre vin prélevé. S’il n’est pas ouvert, aromatique ou s’il présente des notes de réduction, des goûts de lies prenez contact avec votre laboratoire oenologique pour un éventuel conseil/essai sur un ajout de produit à base de cuivre. Attention, le vin doit être suffisamment “clair” et pas trop chargé afin d’éviter les problèmes de réduction ou de vin fermé. Pour définir une filtration optimale et adaptée, prenez contact avec votre laboratoire. 11 3- LA MISE EN BOUTEILLE La température du vin doit se situer aux alentours des 20°C. millilitres de vin du siphon hors de la bouteille (ce sont les plus oxydés !). La bouteille doit être propre, rincée à l’eau et avinée. L’inertage de la bouteille est un plus ! Utiliser un bouchon garanti sans goût de bouchon. Utiliser un siphon propre et aviné (entonnoir déconseillé). Laisser couler les premiers Stocker les bouteilles jusqu’à expédition dans de bonnes conditions (température, position et lieu approprié). 12 Guide des pratiques viticoles 2011 D’un point de vue «vigne», un groupe de travail, formé de techniciens, s’est attaché aux pratiques viticoles pouvant influer sur le cépage Sauvignon. Ces facteurs viticoles ont été classés par ordre d’importance. Cinq catégories ont été créées : - ++++: très important pour la thématique Sauvignon blanc +/-: peu important pour la thématique Sauvignon blanc Importance ++++ Importance +++ Importance ++ Importance + Importance +/- Rendement Date de récolte Fertilisation annuelle Vigueur Sensibilité à la sécheresse (au stress hydrique) Hauteur de feuillage-Surface foliaire Type de sol Protection anti-botrytis Situation paysagère Sensibilité à l’excès d’humidité Densité de plantation Effeuillage Protection sanitaire du vignoble (sauf anti-botrytis) Type de taille Ebourgeonnage Entretien du sol Type de palissage (palissage ou non) 13 Importance ++++ 1- LE RENDEMENT Le rendement est tout comme la date de récolte un élément clé pour la maturation et donc le profil aromatique. Les plus faibles rendements favoriseront la concentration et l’obtention d’une maturité plus avancée : - 55 hL/ha : profil fruité/mûr 70 hL/ha : profil frais, acidulé - Attention, cette règle n’est pas applicable pour tous les millésimes et peut varier selon la précocité (Exemple : un millésime très précoce et donc avec une bonne maturité, pourra s’orienter vers un «profil mûr» même avec un rendement de 65 hL/ha). LA DATE DE RECOLTE La date de vendange est capitale dans la détermination du profil aromatique : - Une vendange plus précoce, donnera des vins présentant une certaine fraîcheur et dont l’expression variétale sera plus importante et portée sur les agrumes. - Une vendange tardive engendrera plus facilement des vins ronds, avec des nuances aromatiques plus mûres et fruitées. Trois points clé sont à considérer : 1. Un état sanitaire irréprochable 2. Des contrôles de maturité (degré potentiel, acidité totale, pH pour les analyses principales, voir éventuellement acide tartrique et acide malique) 3. La dégustation des baies. La dégustation des baies est un outil supplémentaire intéressant pour déterminer la date de récolte aussi bien en termes de couleur, texture et goût (pulpe, pellicule, pépins). L’objectif sera différent selon le produit visé : - Profil frais : encore un peu de végétal - Profil fruité/mûr : disparition des arômes végétaux, apparition de notes muscatées Pour être un indicateur fiable et intéressant le suivi de la maturité par dégustation des baies doit se faire une à deux fois par semaine sur plusieurs semaines en commençant suffisamment tôt. Vous pouvez vous reporter à la fiche technique «Dégustation des baies» réalisée par la Chambre d’Agriculture du Loir-et-Cher et l’IFV de Tours. 14 Importance ++++ FERTILISATION (AZOTE ET MATIERE ORGANIQUE) L’analyse d’azote assimilable sur moût en année n, est un bon indicateur de pilotage de la fertilisation pour l’année n+1. - - En année n, l’analyse d’azote permet de complémenter en azote les moûts pour une meilleure fermentation (cf. «Guide conseil de vinification 2010»). En année n+1, elle permet d’adapter la fertilisation. Vous pouvez vous reporter aux fiches techniques existantes (Classeur «Guide des pratiques vitivinicoles en Val de Loire » et Fiche technique Chambre d’Agriculture 41). LA PULVERISATION D’AZOTE FOLIAIRE L’apport d’azote foliaire augmente la teneur en azote des moûts et améliore le potentiel aromatique des vins. Apporté sur le feuillage après l’arrêt de la croissance (mi-véraison), l’azote est dirigé vers le fruit. - augmentation de l’azote assimilable - teneur plus élevée en précurseurs aromatiques La dose à apporter est fonction du niveau de vigueur de la vigne et de la teneur en azote des moûts les années précédentes. En général : 10-20 U/ha/an (ne pas dépasser20U) en 2 ou 3 applications Si vos moûts ont un niveau d’azote assimilable : >120-150mg/L : pas d’apport foliaire en année n+1, <120-150mg/L : deux apports en encadrement de la véraison. Consultez la fiche technique de l’IFV : http://www.vignevin.com/fileadmin/users/ifv/publica tions/A_telecharger/AzoteFoliaire_2010.pdf Pour plus de détails, prenez contact avec votre conseiller technique. 15 Importance +++ LA VIGUEUR La vigueur peut influencer l’expression aromatique des Sauvignon. «peuvent être orientés» vers l’un ou l’autre profil produit : Une vigne vigoureuse s’orientera d’avantage vers un profil variétal. - 1 à 3 rognages par an : vigne à vigueur maitrisée, profil fruité mûr Aussi, en prenant pour référence le nombre de rognages réalisés par an, les raisins des différentes parcelles de l’exploitation - ≥ 4 rognages par an : vigne en excès de vigueur, profil frais et acidulé LA SENSIBILITE A LA SECHERESSE Le Sauvignon blanc est un cépage sensible au stress hydrique. Il ne faut donc pas lui faire subir de stress inutile. - On peut alors procéder à la mise en place de mesures palliatives : - choix de la parcelle à la plantation (se référer à l’étude terroir de Dominique BOUTIN (CA 37 et 41) mettre en place des pulvérisations d’azote foliaire (cf. paragraphe sur la fertilisation) ne pas mettre en place d’enherbement concurrentiel ou du moins le limiter sur des zones à risque (ex: supprimer 1 rang sur 2, détruire le couvert après l’hiver ou choisir une espèce peu concurrentielle en sol séchant, exemple: paturin …). LA SURFACE FOLIAIRE Une surface foliaire satisfaisante assurera une activité photosynthétique suffisante pour garantir le bon développement de la vigne et une maturité optimale du raisin. Le rapport : « Hauteur de feuillage / Ecartement entre les rangs » est un bon indicateur. - <0.6 : insuffisant, ne pas employer - = 0,6 : optimum pour l’appellation Touraine > 0,6 : pour une charge plus élevée et /ou pour 1 maturité plus avancée. Vous pouvez vous reporter aux fiches techniques existantes (Classeur « Guide des pratiques vitivinicoles en Val de Loire » et Fiche technique Chambre d’Agriculture 41). 16 Importance ++ SITUATION PAYSAGERE ET SOLS Le cépage Sauvignon est adapté à différents types de sol (hors stress hydrique) qui lui confèrent des nuances aromatiques différentes selon la topographie, pédologie, situation… En fonction de ces facteurs, les parcelles peuvent être orientées vers des profils aromatiques différents : - - Coteaux et sols superficiels : profil fruité, mûr (mais attention au stress hydrique) Plateaux et plaines (sols profonds) : profil frais et « acidulé » Une Cartographie des « Grands terroirs de Touraine » est disponible au syndicat répertoriant les différents sols. Autres points à surveiller Importance ++ Protection Anti-botrytis Importance + Sensibilité à l’excès d’humidité -Mesures prophylactiques - maîtrise de la vigueur - aération de la zone fructifère,…) -Mesure chimique : intervention au stade A ou A et C. A la plantation, éviter : - les sols hydromorphes - les terrains sur mouillères Favoriser l’écoulement de l’eau en bout de rang (curage des fossés,…). Densité de plantation Rester dans les proportions optimums (4500 à 6000 pieds/ha) Effeuillage Entre la Nouaison (stade 27) et la Fermeture de la grappe (stade 33) Sur 1 seule face : Uniquement la zone ombragée (face orientée nord ou Est) (cf. fiche technique CA 41) 17 Assurer une protection permettant de Protection sanitaire du vignoble (sauf conserver un feuillage sain notamment vis-àvis du Mildiou, et sur grappes vis-à-vis du Black anti-botrytis) Rot et de l’Oïdium. Importance +/- Mettre en œuvre des types de taille permettant de répartir les grappes sur le plan large du rang. Type de taille Ebourgeonnage Ebourgeonner la tête de souche Entretien du sol Eviter la concurrence entre souches notamment sur sols superficiels. Type de palissage (palissage ou non) Eviter le tassement de la végétation et favoriser son aération. Et pour finir… Le choix du matériel végétal Il est à adapter en fonction : - Du profil produit souhaité - Des caractéristiques de la parcelle Le choix du porte greffe est déterminant et doit être raisonné (adaptation à l’humidité, à la sécheresse, vigueur conférée, précocité,…) Pour le cépage Sauvignon, il existe une palette importante concernant le choix du matériel végétal notamment en sélection clonale (+ de 20 Clones). Vous pouvez vous reporter aux fiches techniques existantes (Classeur « Guide des pratiques vitivinicoles en Val de Loire »). 18 Actions du projet Sauvignon Blanc de Loire FORMATION D’UN GROUPE DE TRAVAIL SAUVIGNON Afin de piloter les actions techniques et de communication, un groupe de travail «Sauvignon blanc»s’est formé en 2009. Il est composé de représentant de la FAV41, de l’AOC Touraine, des Vins de pays du Loir et Cher, de l’ANIVIT mais également de techniciens et d’Interloire. Ce groupe se réunit 3-4 fois par an afin de définir les différentes actions à mener sur le Sauvignon (Exemples, en technique: essais sur la réduction du Sauvignon, édition des différents guide techniques: vinifications, pratiques viticoles, protocole de préparation des échantilllons,… mais aussi en communication: sélection des ambassadeurs, présentation à la London Fashion Week et à la London Wine Trade Fair). I RAPPEL DES ACTIONS TECHNIQUES PASSEES ET EN COURS EDITIONS DES DIFFERENTS GUIDES Remis à jour chaque année ces différents guides sont là pour vous aider tout au long de l’année et sont spécifique au Sauvignon. - guide de vinification (2008, 2009, 2010) - guide des pratiques viticoles (2009,2010) - préparation des échantillons.(2009, 2010) peut s’appliquer à d’autres vins MISE EN PLACE D’UN ESSAI SUR L’UTILISATION DU CUIVRE EN ŒNOLOGIE. (En collaboration avec le syndicat Touraine, la la CA37, la CA41, la FAV41, le LEPA d’Amboise, l’IFV de Tours et Interloire). De décembre à mars-avril, de nombreux Sauvignon sont fermés voire réduits. La préconisation de Sam Harrop est d’utiliser du cuivre systématiquement avant conditionnement ou échantillonnage. Cependant ses repères en termes de Sauvignon sont ceux de Nouvelle Zélande très riches en précurseurs aromatiques naturellement. L’intérêt de cet essai est ainsi de vérifier l’impact de quelques produits à base de cuivre sur les Sauvignon de notre région. Trois produits ont été testés : - solution simple à base de sulfate de cuivre, - sulfate de cuivre+bentonite - sulfate de cuivre+tanins. VISITE TECHNIQUE DE SAM HARROP Depuis 2008, Sam Harrop s’est déplacé diverses fois dans le vignoble du Val de Loire pour des visites techniques auprès d’opérateurs de la région. Une nouvelle visite est prévue en début de vendanges 2010 afin de découvrir le nouveau millésime. Elle se fera auprès de producteurs et coopérateurs en AOC Touraine et/ou Vin de Pays. Egalement, un échange/dégustation avec Sam Harrop est prévu courant décembre. TOUS les opérateurs en AOC Touraine/Vin de Pays seront invités à amener un ou plusieurs 19 échantillons de leurs cuvées de Sauvignon. Cette rencontre sera l’occasion, par petits groupe de vignerons accompagné de Sam Harrop d’échanger sur le millésime. RAPPEL DES ACTIONS DE COMMUNICATION PASSEES ET EN COURS SELECTION DES AMBASSADEURS La sélection des ambassadeurs a débuté en avec le millésime 2008 et a continué pour le millésime 2009. Cette sélection a pour vocation de définir quels sont les Sauvignon de Loire les plus adaptés au marché britannique. Les vins sont d’ailleurs dégustés et jugés par des prescripteurs britanniques (journalistes, acheteurs, wine master,…) Pour le millésime 2009, la sélection s’est déroulée les 17 et 18 Février 2010 à Londres. Au total, environs 110 vins ont été dégustés (80 en AOC et 30 en VDP), et 24 vins ont été sélectionnés. A la suite de cette sélection, ces vins ont été présentés dans plusieurs salon et concours à Londres en 2010: - France Under One Roof (salon dédié aux vins Français) - IWC (International Wine Challenge). - London Wine Trade Fair Suite au bilan de ces deux années, le groupe de travail Sauvignon réfléchit à une nouvelle organisation pour la prochaine sélection des Quelques grands titres de retombées presse : ambassadeurs (dépôt des échantillons, dates, jury,…). LONDONFASHION WEEK Les vins ambassadeurs 2008 ont été présentés par Sam Harrop à la London Fashion Week (semaine de la mode à Londres) en Novembre 2009. Ce cadre original a permis d’attirer de nombreux professionnels britanniques attirés par ce nouveau concept. LONDON WINE TRADE FAIR Les vins ambassadeurs 2009 ont été présentés dans le cadre de la London Wine Trade Fair (salon professionnel) les 18, 20 et 21 mai dernier. En collaboration avec les Rouges de Loire, le stand commun a attiré près de 420 professionnels qui ont pu assister aux dégustations commentées de Sam Harrop. Chaque visiteur a pu repartir avec des échantillons ambassadeurs conditionnées en tube WIT.