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références
Un modèle multidisciplinaire et probabiliste
Positionnement scientifique de l’IME
Le centre de recherche en neurosciences cognitives et comportementales de l’Institut de Médecine Environnementale
(IME) a été fondé en 1987 par Jacques Fradin, qui le dirige depuis lors. Le centre de recherche présente la particularité
d’être multidisciplinaire et de puiser ses fondements dans l’interrogation des recherches et découvertes effectuées
dans plusieurs disciplines des sciences médicales, humaines, psychologiques ainsi que les sciences de la vie ou de la
régulation.
Quelle démarche scientifique sous-tend
l’approche Neurocognitive et Comportementale
(ANC) ?
L’Approche Neurocognitive et Comportementale est une
application vulgarisée de la Thérapie Neurocognitive et
Comportementale (TNC), initiée et développée par l’équipe
de recherche du Laboratoire de Psychologie et Neurosciences de l’Institut de Médecine Environnementale à Paris.
origine de la TNC
En quête d’approches permettant de mieux comprendre
notre psychologie qui soient contemporaines, accessibles,
reproductibles et scientifiques, nous avons interrogé de
nombreux modèles : biologique, immunologique, toxicologique, neurologique, neuroscientifique, comportementaliste, épidémiologique, embryologique et génétique,
cybernétique et systémique, éthologique, sociologique…
Ce travail de recherche fondamentale et d’intégration
dans un modèle cohérent, associé à une pratique clinique
de psychothérapie et de l’accompagnement, a permis de
donner naissance à de nouveaux modèles de compréhension des comportements humains, de nouvelles « grilles de
lecture », pour reprendre les termes de Henri Laborit, qui
nous a inspiré et encouragé dans notre démarche.
Pourquoi avons-nous crée
l’Institut de Médecine Environnementale ?
Comment initier, gérer, accélérer, pérenniser les profonds
changements de multiples comportements à l’échelle
mondiale ?
C’est la nécessité d’un développement durable et harmonieux de la société humaine, en rapide et difficile mutation,
qui a précipité le besoin à la fois d’une vaste synthèse théorique et d’une pratique opérationnelle.
Médecine environnementale
Selon des études épidémiologiques, 90 % des causes de maladies sont attribuées à l’environnement
(vie psychosociale et professionnelle, alimentation, rythme de vie, allergies, pollutions...) contre
10% seulement à la génétique.
Le traitement des causes étant plus performant
que celui des effets, l’analyse fine des comportements humains, objectif principal de l’IME,
permet de mieux répondre à une problématique
globale, qui prend en compte l’homme dans son
environnement réel et complexe, biologique et
relationnel, individuel et social.
Médecine du mode de vie, la Médecine Environnementale apporte un regard interdisciplinaire dont
le monde a besoin, aujourd’hui, pour comprendre et
résoudre les problématiques « continues » du réel, de la
molécule jusqu’à la santé publique, des neurosciences
jusqu’à l’efficacité économique.
Nous sommes convaincus que les formidables progrès
réalisés par la communauté scientifique sur le décodage du
fonctionnement du cerveau et de nos comportements permettent aujourd’hui d’envisager des solutions opérationnelles pour répondre aux enjeux de notre société.
Notre travail consiste à les intégrer dans un modèle cohérent et les opérationnaliser pour les rendre accessibles dans
des outils et méthodes de psychothérapie, de coaching,
de communication, de management, de prévention des
risques, de pédagogie… pour tous les acteurs de la société
qui ont besoin de comprendre et d’agir sur les comportements.
Postulat : Méthode hypothético-déductive
concilier rigueur scientifique et urgence du
besoin de changement de nos comportements
Une approche scientifique dans le domaine de
la psychologie est une approche qui respecte la
méthodologie scientifique en cherchant à valider
les hypothèses formulées à partir de faits observés.
On peut prétendre que certains concepts récents issus des
neurosciences ne relèvent pas encore de la certitude, mais
seulement de la probabilité... Ou qu’ils sont trop grossiers
et ne font que confirmer des banalités que tout le monde
connaît.
INC World — 81, av de Tervueren, 1040 Bruxelles, Belgique — Tél. : + 32 (0)2 737 74 80 — e-mail : [email protected] — web : www.neurocognitivism.com
INC WORLD
Av. de Tervueren 81, 1040 Bruxelles , Belgium
Tél. : + 32 (0)2 737 74 80
e-mail : [email protected]
www.neurocognitivism.com
Si notre connaissance du monde matériel et biologique
s’appuie amplement sur l’approche scientifique, ce dont
personne ne songerait à remettre en cause l’intérêt et la
justification, est-on fondé pour autant à proposer
aujourd’hui une psychologie réellement scientifique ?
Principe de précaution
L’apparente prudence de l’attentisme scientifique « pur
et dur », qui consiste à attendre des certitudes scientifiques sur le moindre paramètre expérimental, est-elle
bien raisonnable dans un domaine où les pratiques sont si
complexes ?
Compte tenu de la complexité du système nerveux
(100 milliards de neurones connectés 10 000 fois chacun)
qui sous-tend et produit nos pensées, comportements et
émotions, il peut sembler prématuré de tenter une explication cohérente et réaliste de nos mécanismes mentaux, et
donc d’en déduire quelque application concrète.
Toutefois, dans le cadre du principe de précaution,
n’oublions pas que les diverses approches subjectives et
empiriques qui occupent encore largement le terrain dans
le domaine de la psychologie (notamment en France)
présentent un risque d’erreur important. Elles laissent sans
doute bien davantage le champ libre aux artefacts, dogmatismes et dérives culturelles.
Les résultats des études contrôlées sur l’efficacité des
diverses psychothérapies montrent d’ailleurs la supériorité
des techniques les plus scientifiques (comportementales et
cognitives) sur les approches plus empiriques.
Il ne faut pas négliger les risques indirects d’une politique du
« tout ou rien » ! N’y a-t-il pas, corrélativement, un risque de
dérive idéologique ou même de menace pour nos libertés ?
Attitude probabiliste
Une attitude probabiliste consiste à adopter la démarche la
plus probable, sans attendre d’avoir toutes les certitudes,
pour agir avec efficacité.
partenariats de recherche
L’IME a développé, historiquement, des partenariats
de recherche avec des organismes publics ou
universitaires, et notamment :
• Université Catholique de Louvain – B : Unité
de Biologie Animale (SC/BANI), Laboratoire de
Biologie Cellulaire, Pr. Philippe Van den Bosch
de Aguilar.
• IMASSA – FR. Institut de Recherche Biomédicale
des Armées, Antennes IMASSA (Dpt ASOP)
• Université Paris 8 – FR, Laboratoire Cognition &
Usages, Pr. Farid El Massioui .
•OSEO-Innovation (ex-ANVAR) / CRI Paris Ile-deFrance – FR.
La validité de cette vision s’appuie sur les lois des statistiques, considérant qu’un faisceau convergent d’arguments,
ou la somme de données simplement probables, est globalement fiable et réduit le risque d’erreur qui existerait à
l’échelle de chaque paramètre isolé.
Autrement dit, de multiples clichés d’un même objet, même
incomplets et imparfaits, mais pris sous des pris sous des
angles différents, permettent de définir l’objet avec une
précision accrue (ce qui est l’objet de l’approche globale ou
systémique, rappelant le principe du scanner)
Ce sont ces visions qui ont présidé au développement
et à l’opérationnalisation des approches neurocognitives
et comportementales (ANC), dans l’objectif de contribuer à apporter à notre société des outils efficaces
pour la gestion des comportements individuels et
collectifs, dans un cadre de développement durable.
Jacques Fradin, Jean-Louis Prata
A.N.C.
La philosophie de recherche de l’IME réside dans la volonté
de transférer les résultats des recherches fondamentales
vers différents domaines d’application et notamment vers
le développement personnel, la clinique, la gestion des
ressources humaines et le management.
L’A.N.C. repose sur le modèle global d’analyse et de
compréhension des comportements de l’être humain
développé par l’IME.
Elle se focalise sur les interactions entre les processus
et réseaux cérébraux et les comportements.
Selon l’ANC, les troubles psychologiques, émotionnels
et comportementaux se manifestent à l’interface entre
les structures cérébrales (ou « modes mentaux ») et les
stimuli qui les activent (les situations, les faits sensoriels,
psychologiques ou comportementaux).