une strategie de communication : le marketing social en matiere de
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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO FACULTE DE DROIT, DE GESTION, D’ECONOMIE ET DE SOCIOLOGIE ***************************************************** FORMATION PROFESSIONNALISANTE EN TRAVAIL SOCIAL ET DEVELOPPEMENT MEMOIRE POUR L’OBTENTION DE LA LICENCE PROFESSIONNELLE EN TRAVAIL SOCIAL ET DEVELOPPEMENT « UNE STRATEGIE DE COMMUNICATION : LE MARKETING SOCIAL EN MATIERE DE SANTE DE LA REPRODUCTION. L’EXEMPLE DE POPULATION SERVICE INTERNATIONAL (PSI) MADAGASCAR » Soutenu par : MademoiselleRAKOTONANDRASANA Berry Ruth Tatiana Arisoa Membres du jury Président du jury : Docteur ETIENNE Stefano Raherimalala Juge : Monsieur RAKOTOARISON Paul Ghislain Encadreur pédagogique : Monsieur ANDRIANASOLO Ratsimatahotrarivo Laurent Année Universitaire : 2012-2013 Date de soutenance :24 Octobre 2013 « UNE STRATEGIE DE COMMUNICATION : LE MARKETING SOCIAL EN MATIERE DE SANTE DE LA REPRODUCTION.L’EXEMPLE DEPOPULATION SERVICE INTERNATIONAL (PSI) MADAGASCAR » REMERCIEMENTS Ce serait indigne de ma part si je ne remercie pas toutes les personnes qui ont contribué à l’élaboration de ce rapport de stage pour la préparation du mémoire de fin d’études. Plus particulièrement à : ‐ Toute ma famille pour leur soutien sur le plan moral,affectif et financier mais aussi et surtout pour leur encouragement afin que je puisse finir jusqu’à la fin mes études universitaires. ‐ Monsieur SOLOFOMIARANA Rapanoel Bruno Allain, Directeur de la Formation Professionnalisante en Travail Social et Développement, ainsi que tous les professeurs chercheurs de la formation pour avoir partagé leurs connaissances et savoirs durant ces trois années de cursus. ‐ Docteur ETIENNE Stefano Raherimalala et Monsieur RAKOTOARISON Paul Ghislain du jury de cette soutenance. ‐ Monsieur ANDRIANASOLO Ratsimatahotrarivo Laurent, Encadreur Pédagogique, qui a prêté attention à la lecture et à la correction de ce mémoire pour qu’il soit soutenable. ‐ Monsieur RAHARIJAONA Ando, Superviseur du département UCOM à PSI Madagascar, qui était en même temps mon encadreur professionnel et qui a bien validé mon stage et accomplir ce mémoire de fin d’études. ‐ Tout le personnel de PSI MADAGASCAR Ampefiloha et le responsable de documentation à l’INSTAT pour les documents utiles et complémentaires à cet ouvrage. ‐ Un grand merci pour mes collègues pour le soutien et la collaboration durant le stage, l’entraide est nécessaire pour obtenir plus d’idées et de réflexions à la conception de ce mémoire. ‐ Mes remerciements s’adressent également à tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin, à sa finalisation. Merci à tous !!!! SOMMAIRE INTRODUCTION GENERALE PREMIERE PARTIE : MONOGRAPHIE DE TERRAIN ET APPROCHE THEORIQUE CHAPITRE I : GENERALITES SUR PSI CHAPITRE II : APPROCHE DE LA COMMUNICATION DEUXIEME PARTIE : RESULTAT ET ANALYSE CHAPITRE III :FONCTIONNEMENT DU MARKETING SOCIAL AUSEIN DE PSI MADAGASCAR CHAPITRE V : DOMAINE D’ACTIVITE DE PSI MADAGASCAR CHAPITRE V : ESSAI D’ANALYSES TROISIEME PARTIE : APPROCHES PROSPECTIVES CHAPITRE VI : PROJET DE PSI MADAGASCAR CHAPITRE VII : REFLEXIONS PROSPECTIVES CONCLUSION GENERALE BIBLIOGRAPHIE ACRONYMES AC ASOS AVCI CAPCP CERS CCC CPM DDM DIU ENT EMP EMB FAR FISA FMI GND IDH IEC INSTAT IST IRA MAMA MJF MINESEB MIP N/C NTIC OMS ONG PAS PCI PERForM PEV PF PHAGECOM PIB PNUD PPA PSI PTME RH SIDA SRA SR TDS TRaC Agent Communautaire Action Socio-sanitaire OrganisationSecours Années de Vies Corrigées en Incapacité Connaissances-Attitudes-Croyances-Pratiques Centred’Étude et de Recherche en Sociologie Communication pour le Changement de Comportement Coût Pour Mille Dépôt De Médicaments Dispositif Intra-Utérin Entreprise Établissement Médical Privé Établissement Médical Public Femme en Age de Reproduction FianakavianaSambatra Fonds Monétaire International Grossesse Non Désirée Indicateur de DéveloppementHumain Information EducationCommunication Institut National de la Statistique Infections Sexuellement Transmissibles Infections Respiratoires Aiguës Méthode de l’Allaitement Maternel et de l’Aménorrhée Méthode des Jours Fixes Ministère de l’Enseignement Scolaire et de l’Éducation de Base MaladieInflammatoirePelvienne Non Compris Nouvelles Technologies, de l’Information et de la Communication Organisation Mondiale de la Santé Organisation Non Gouvernementale Programme d’Ajustement Structurel Pharmacie Cadre Conceptuel de Performance en Marketing Social Programme Élargi de Vaccinations Planification Familiale Pharmacie à Gestion Communautaire Produit Intérieur Brut Programme des Nations Unies pour les Développement Parité du Pouvoir d’Achat Population Service Internationale Prévention de la Transmission Mère-Enfant Ressources Humaines Syndrome d’Immunodéficience Acquise Santé de la Reproduction des Adolescents Santé de la Reproduction Travailleuse De Sexe Tracking Result Continousty USAID UNICEF VIH United States Agency for International Development (Agence Américaine pour le Développement International) (United Nation International Children’s Emergency Fund) Organisation des Nations Unies pour l’Enfance Virus de l’Immunodéficience Humaine [1] INTRODUCTION GENERALE Contexte La douzaine d’années incluse dans le troisième millénaire, période dans une ère très évoluée, se caractérise par une intense circulation de personnes, de culture, de langue et d’information. Ces échanges qui prennent les formes de transnationalisation sont interprétés en termes de mondialisation. La population mondiale est estimée à 7 milliards dont la majorité réside dans les pays moins développés, elle augmente très rapidement et celle des pays développés semble stagner (Mineseb, 2000). Madagascar, classé comme pays en voie de développement, comporte environ21 millions habitants (INSTAT, 2012). Les Malgaches ne tardent pas à suivre le rythme des pays étrangers dans tous les domaines, même si des individus n’ont ni emploi ni éducation ni logement et sont assaillis par la faim et les maladies de toutes sortes. La pauvreté est un obstacle à l’accès aux soins et à la scolarisation et vont engendrer des inégalités économiques. Depuis 2009, le pays traverse une crise politique, mais cela n’empêche pas la population malgache d’adopter les Nouvelles Technologies, de l’Information et de la Communication (NTIC) qui favorisent toujours des échanges d’information et ont paradoxalement pour conséquence la naissance d’un certain nationalisme. La majorité des jeunes malgaches « grandissent » trop vite et n’ont pas le temps de vivre leurs jeunesse en s’intégrant trop vite dans les activités génératrices de revenu. Cela a des répercussions tant au niveau de la reproduction qu’au niveau de la santé en général. L’exemple le plus flagrant dans ce dernier cas, étant la pratique de l’automédication, c’est à ce niveau (la population et la santé) que l’aide des pays riches intervient. Une Organisation Non Gouvernementale (ONG) à but non lucratif qui s’occupe de la santé des personnes les plus vulnérables a été mise en place à Madagascar depuis 1999. Financée par des bailleurs de fonds américains, la Population Service Internationale (PSI) utilise des techniques de marketing et de communication pour rendre acceptables aux bénéficiaires et abordables les produits et les services qu’elle fournisse pour leur permettre de mener une vie saine. Choix du terrain En tant que travailleur social, option agent de développement, PSI Madagascar est l’organisme idéal pour comprendre les plans d’actions à réaliser pour que des bénéficiaires adoptent des produits et services. Le plan marketing de PSI Madagascar concerne toutes les régions de l’Ile et c’est une opportunité à saisir pour un agent de développement d’avoir une vision nationale d’un problème. Choix du thème Le présent rapport de stage est intitulé « une stratégie de communication : le marketing social en matière de santé de la reproduction, l’exemple de Population Service International (PSI) Madagascar ». Les services apportés par cette organisation se basent sur une conscientisation à long terme et nécessite la participation volontaire de la population. Tous les domaines d’activité de PSI se fondent sur le marketing social et le domaine de la santé de la reproduction y prend une place importante. [2] Problématique Le succès est toujours appuyé sur une démarche de marketing. Comment PSI Madagascar va-t-elle procéder pour concrétiser le marketing social en matière de santé de la reproduction en tenant compte de la diversité des régions de l’Ile ? Objectif général L’objectif principal de ce rapport de stage est de déterminer les stratégies d’interventions de PSI dans le domaine d’activité en santé de la reproduction et qui donnent satisfaction aux bénéficiaires. Objectif spécifique Pour atteindre cet objectif, il faut voir la situation démographique de la population cible mais aussi les circonstances dans lesquelles celle-ci se trouve afin qu’elle bénéficie des services par l’intermédiaire d’un marketing social. Hypothèses Pour que l’intervention de cette organisation réussisse PSI élabore un plan stratégique pour chaque projet. : - Le caractère international du PSI l’amène à adopter des solutions universelles, fondées sur leurs expériences précédentes dans d’autres pays. - Les citadins(es) scolarisés(es) adoptent plus volontiers les conseils et les recommandations ainsi que les produits du PSI. Instrument d’analyse Par définition un travailleur social est celui qui a pu acquérir des connaissances, des techniques et des méthodes qui puissent le guider dans la réalisation de la transformation sociale. C’est pourquoi la sociologie de la communication prend une place importante dans ce mémoire, où l’objectif est le changement social. La sociologie peut être définie comme la branche des sciences humaines qui cherche à comprendre et à expliquer l’impact du social (façon de penser et façon d’agir). Il s’agit ici d’un échange social entre acteur et cible dans une situation donnée, il est donc nécessaire de parler de communication ; Le fait d’être en relation avec autrui c’est se communiquer où toutes formes de communication sont étudiées pour voir l’impact sur la population. Comme Daniel Bougnoux constate « Nulle part ni pour personne n’existe la communication » d’où même si ne pas communiquer c’est déjà communiquer. Afin de promouvoir un produit, la communication prend une grande place importante, à l’exemple par le biais du marketing social. Méthodologie : - Documentation La première étape à toute démarche de recherche s’est faite à partir d’une exploitation d’ouvrages généraux. Cela s’est effectué dans les Centres comme le Centre d’Étude et de Recherche en Sociologie (CERS). Par la suite, les ouvrages spécifiques, pour la formulation de l’identité du terrain, de la problématique surtout pour la détermination de l’objectif et la conception d’hypothèse. Ces données sont obtenues à PSI Madagascar, à l’INSTAT dans son centre de documentation et dans les archives du Ministère de la Santé et du Planning Familial. [3] Les documents officiels, les textes législatifs comme la loi constitutionnelle malgache et le préambule des droits de l’homme et des articles de presse ont été consultés. Ces documents sont utiles pour constater à titre de preuve et de vérification des faits existants du contenu du mémoire. La consultation de quelques sites web celui de PSI Madagascar, de la PNUD ou encore du Ministère de la Santé et du Planning Familial avaient permis de cerner les contours du sujet. Techniques Par observation simple : c’est une observation directe par le simple usage de la relation des organes de sens, s’est faite dès le premier jour de stage à PSI Madagascar, avec la constatation de la répartition de personnel dans chaque département. Par technique d’échantillonnage : l’échantillonnage représente la totalité de la population d’enquête à la fois une sélection d’éléments représentatifs de PSI Madagascar et de l’INSTAT. - le personnel permanent à PSI Madagascar composé d’un Coordinateur du département de communication, d’un Coordinateurs du département des Ressources Humaines (RH) et d’un Superviseur département de communication. - le personnel permanent à l’INSTAT: un Responsable de documentation et un Analyste - le personnel consultant composé d’un Responsable de recherche suivi et évaluation, d’un Responsable de vente et d’un Chef de projet Pour cette technique, la méthode probabiliste a été utilisée car la méthode de choix était au hasard c’est-à-dire que ces personnels étaient disponibles à répondre aux questionnaires utiles pour compléter les documents. Du fait que le stage de mémoire s’est accompli qu’au niveau du siège social de PSI Madagascar à Ampefiloha. Limites Par ailleurs, aucune descente sur terrain n’est faite durant le stage, la manière de procéder de l’activité générale de PSI par le biais du marketing social surtout pour l’élaboration d’un plan marketing a été aperçue et comprise au fur et à mesure du stage. Quelques documents à PSI Madagascar doivent rester confidentiels et attendent d’être validés par la hiérarchie de chaque département avant d’être exposés ou consultés donc nous étions obligé de chercher des informations dans d’autres organismes mais ayant toujours une liaison logique avec le thème. Annonce du plan Pour comprendre les étapes de la réalisation du domaine d’activité de PSI Madagascar il est important de connaitre dans la première partie l’approche théorique du secteur démographique et de l’approche de la communication ainsi que le fonctionnement du marketing social. Dans la deuxième partie l’étude du terrain sur PSI et son domaine d’activité en santé de la reproduction et enfin dans la troisième partie l’approche prospective sur les attributions d’un projet à venir avec les suggestions et les acquisitions professionnelles. PREMIERE PARTIE : MONOGRAPHIE DE TERRAIN ET APPROCHE THEORIQUE [4] PREMIERE PARTIE : MONOGRAPHIE DE TERRAIN ET APPROCHE THEORIQUE CHAPITRE I : GENERALITE SUR PSI Ce premier chapitre parle des généralités sur le site, avec ses objectifs et son plan de travail 2010 à 2014. Pour plus de visibilité, une personne célèbre est désignée comme ambassadrice pour représenter l’organisme dans le monde. Aussi, ce chapitre relate les approches sur la communication dont son fonctionnement et donne quelques exemples applicables sur la population. SECTION 1: DEFINITIONS ET OBJECTIFS ICE QUE PSI REPRESENTE PSI est une organisation Non Gouvernementale (ONG) à but non lucratif, elle est créée conformément à la loi en vigueur aux États-Unis et bénéficie d’une exonération d’impôt définie dans la section 501 (C) (3) du code interne sur les recettes fiscales. (Code fiscal des États-Uniens) A vocation humanitaire, dédiée à l’amélioration de la santé des gens à faible revenu à travers le marketing social, pour rendre acceptables et abordablesles produits et services, tant que le besoin existe, pour permettre aux Malgaches de mener une vie saine. Avec ses quelques 35ans d’expériences et sa présence dans plus de 70 pays, PSI est la plus grande organisation mondiale de marketing social. Le marketing social utilise les canaux de distribution existant du marketing commercial pour livrer des produits de santé à prix abordable pour la population à faible revenu. Les communications sur le changement de comportement sont développées et disséminées pour accompagner la distribution des produits, celles-ci incluent la communication de masse comme la communication interpersonnelle. Les services de distribution et de communication, PSI Madagascar disposent également de département chargé de dispenser des formations aux : ‐ ONGs (CARE, ASOS, VOAHARY SALAMA, SAF FJKM,SALFA) ‐ Cabinets médicaux ‐ Entreprises privés ‐ Dans le secteur eau particulièrement, PSI Madagascar est membre de la plateforme DIORANO/WASH et a par conséquent signé à la charte de DIORANO/WASH s’engageant ainsi à contribuer à l’atteinte de ses objectifs et dans la promotion de messages clés. ‐ Mais aussi un des partenaires privilégiés du Ministère de la santé et du planning familial. Un vaste département de recherche tant qualitative que quantitative.Ce département est principalement chargé de faire le suivi et l’évaluation des interventions et d’en mesurer l’impact sanitaire.Une des forces de PSI Madagascar est aussi de disposer de quelques équipes ciné mobiles dont la principale mission est d’améliorer les connaissances relatives à la santé. Grâce aux divers financements de gouvernements, de bailleurs multilatéraux et de fondations privées, par exemple l’Agence Américaine pour le Développement International [5] (USAID). Les activités de PSI Madagascar s’étendent sur tout le territoire national, atteignantainsi toutes les 22 régions de Madagascar. Avec plus de 200 employés, expérimentés et formés sur la santé publique, PSI Madagascar distribue actuellement une large gamme de produits de qualité pour la santé maternelle et infantile et pour la Santé de la reproduction (SR) à travers les canaux de distribution commerciale ainsi qu’à travers le réseau communautaire. PSI Madagascar gère également la franchise sociale « TOP RESAU » composée par plus de 200 cabinets médicaux privés sur des sites urbains. La franchise sociale utilise les techniques de la franchise commerciale pour offrir à la population à risque des services de santé de haute qualité.La franchise sociale est un contrat entre un franchiseur (PSI) et un franchisé un prestataire de service (top réseau). 1- Approche PSI utilise une large gamme de stratégies et de pratiques du secteur commercial pour augmenter la demande et la disponibilité de produits et services de santé et améliorer l’environnement du partenariat avec le secteur privé. 2- Missions L’objectif de PSI est d’améliorer les conditions sanitaires ainsi que la qualité de la vie des personnes nécessiteuses au niveau mondial. Pour atteindre cet objectif, PSI accroît les facilités d’accès aux services et produits médicaux de première nécessité. Aussi, promet-elle l’adoption d’un comportement sain grâce au marketing social. PSI maintient son rôle leader au sein du marketing social en essayant d’obtenir une ligne de programme et utilise efficacement les ressources provenant des donneurs. PSI est aussi une organisation pleine d’innovation pour mettre en valeur de nouveaux produits, services et stratégies capables de les faire avancer vers son objectif. ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ II- 2.1- Les idéaux de PSI Penchant pour l’action et ses effets Engagement pour un progrès permanent Individus engagés et compétents Innovation, créativité et goût du risque Excellence dans l’accomplissement des tâches Ouverture à la communication et l’échange Performance individuelle et satisfaction pour le service PSI MADAGASCAR PLAN STRATEGIQUE 2010-2014 1- Vision Vie plus saine pour l’épanouissement de la population Malagasy 2- Valeurs 2.1- Excellence Intégrer la culture de la qualité et du professionnalisme dans les méthodes de travail et à tous les niveaux pour la performance continue des interventions. [6] 2.2- Intégrité PSI se montre responsable et recevables envers ses bénéficiaires, ses bailleurs er partenaires, il adopte la transparence, l’équité (droiture) etl’autocritique dans toutes les démarches de ses prestations. 2.3- Engagement à longterme Des solutions de santé durables et mesurables au service de la population Malagasy. 2.4- Partenariat Collaboration efficace et efficiente entre toutes les parties prenantes pour un maximum d’impact sanitaire. 2.5- Épanouissement Équipe évoluant dans un contexte de convivialité, de respect des valeurs humaines et de la diversité culturelle. (Intranet.PSI, 2012) 3- Stratégiques pour les 5ans avenir 3.1- Accroitre l’impact sur la santé de la population malagasy a- Objectif 1 : Extension de la couverture des interventions PSI Madagascar entend étendre le réseau de prestataires offrant des services intégrés à toutes ses cibles, étendre l’approche communautaire et la distribution commerciale et accroitre les activités de communication pour le changement de comportement en parallèle à l’extension de l’offre b- Objectif 2 : Renforcement de l’intégration des interventions PSI Madagascar s’engage à établir et à mettre en œuvre une stratégie, politique et cadre d’intégration des activités dans les domaines de la santé de l’enfant, la planification familiale, la prévention et le traitement des IST/VIH, le paludisme et la santé maternelle.Ceux-ci incluent l’intégration des activités liées à l’assurance qualité des prestations des partenaires, ainsi que l’intégration des prestations, des activités de communication interpersonnelle et distribution. c- Objectif 3 : Diversification des interventions sur la base des besoins clés du Pays Les trois interventions complémentaires prioritaires identifiées incluent l’ajout d’un programme de nutrition, l’implication de PSI dans la prévention de l’avortement à risque et la diversification de l’implant contraceptif. 3.2- Améliorer la visibilité financière a- Objectif 1 : Mobilisation des bailleurs de fonds pour accroitre et diversifier les financements PSI Madagascar pense diversifier ses sources de financement en développant sa capacité de levée de fonds, en renforçant ses relations publiques et en augmentant ses revenus de marketing social pour accroitre sa capacité de financement. [7] b- Objectif 2 : Amélioration du système de gestion financière La mise en place de tableaux de bord, de plans de travail et de budgets annuels par département ainsi que l’utilisation de nouveaux systèmes de gestion financière sont les priorités de PSI Madagascar pour améliorer la gestion de ses ressources. c- Objectif 3 : Maintien des efforts en vue d’améliorer le ratio coût/efficacité des interventions PSI Madagascar envisage d’approfondir l’analyse coût/efficacité dans l’élaboration de ses budgets, d’améliorer la coordination de ses activités sur le terrain et d’influencer certains coefficients dans le monde de calcul des Années de Vies Corrigée en Incapacité (AVCI) 3.3- Renforcement de la capacité organisationnelle a- Object Objectif 1 : Amélioration des systèmes de gestion administrative Pour augmenter sa capacité organisationnelle, PSI Madagascar va revoir son statut et renforcer la décentralisation de sa gestion tout en rationnalisant son système de planification, de suivi-évaluation et rapportage. Le renforcement de la communication interne et de la gestion des contrats sont des défis spécifiques à relever. b- Objectif 2 : Renforcement des capacités internes et des partenaires Pour renforcer son efficacité, PSI Madagascar prévoit de développer ses capacités, notamment en matière de levée de fonds, de plaidoyer et d’audit interne. Par ailleurs, il s’engage à accompagner et à renforcer les capacités de gestion de ses partenaires récipiendaires. c- Objectif 3 : Maintien d’un environnement de travail motivant PSI Madagascar se veut être un organisme où il est bon et bien de travailler. Pour cela, l’adéquation des postes sera systématisée, la satisfaction des employés sera régulièrement mesurée et des outils de développement personnel et d’équipe seront continuellement mis en place. III- OBJECTIF COMMUN Renforcer l’autonomie des personnes à faible revenu à mener une vie saine grâce à l’utilisation éclairée des produits de santé et des services essentiels, qui sont accessibles et abordables pour eux. En plus de créer la demande pour les produits et services de santé à travers le marketing traditionnel et les techniques de publicité, PSI a également créé un office distribution des produits sur les marchés locaux et les points de consommation, et la fourniture de service à des endroits où la population à risque pourra facilement accéder. PSI gère des programmes de santé dans 70 pays. En tant qu’organisation à but non lucratif, PSI travaille en partenariat avec les gouvernements locaux, le ministère de la santé et les organisations locales à mettre en œuvre des solutions durables. Une des caractéristiques de l’approche de PSI est un engagement à mettre en place des campagnes de communication de grande envergure et de créer des canaux de distribution qui offrent une meilleure santé aux communautés difficiles à atteindre. [8] IV- UNE AMBASSADRICE DE PSI Comme PSI est une organisation à vocation humanitaire, elle est représentée par une actrice américaine célèbre : Mandy Moore, elle a commencée à servir à titre d’ambassadrice pour les PSI depuis 2009, après un voyage au Sud du Soudan où elle a vu les programmes de prévention du paludisme de PSI mis en pratique. Depuis lors, elle a voyagé à la République centrafricaine, le Cameroun et Washington, pour galvaniser le soutien politique et financier aux programmes de santé. « Sans la solide base d’une bonne santé, l’avenir de chaque enfant, de chaque famille, de chaque école, et de chaque économie serait en danger » a avouée Mandy Moore. « PSI et la communauté de la santé mondiale ont fait d’énormes progrès au cours des quatre dernières décennies pour renverser la vapeur contre les épidémies évitables comme le VIH, le paludisme et la pneumonie. Je prête ma voix pour poursuivre cette lancée. »Washington, 23 Avril 2012, Mandy Moore, la voix de « Raiponce » dans le film nominé aux Oscars Disney. « Raiponce », prête sa voix à un autre projet de film d’animation. En tant qu’ambassadeur pour la santé de la population mondiale de PSI. Moore intervient dans une vidéo dans laquelle elle raconte l’histoire d’une mère et sa fille qui s’engage sur le chemin pour une meilleure santé. En cours de route, elles trouvent de nombreux endroits où PSI offre une approche pour prévenir le paludisme et le VIH/SIDA, la PF pour les femmes et les couples, et aborde les premières causes de mortalité des enfants dans le monde en développement. « PSI est le secret le mieux gardé dans la santé mondiale et le développement » a déclaré Mandy Moore. « Depuis plus de 40 ans, PSI a fourni aux millions de familles des informations, produits et services dont ils ont besoin pour répondre à leurs besoins de santé individuels. Avec cette vidéo, je suis fier de partager l’histoire de PSI avec le monde. Et d’encourager les autres à en apprendre davantage sur la façon dont les programmes de santé sont de transformer des vies et de créer des opportunités ». (Intranet, PSI, 2012) V- SIEGE SOCIAL Le siège social se trouve à WASHINGTON situé au cœur du centre-ville, à proximité des universités dans la région, des organismes gouvernementaux et des organisations multilatérales.La proximité de ces institutions, ainsi que d’autres organismes sans but lucratif et sociétés internationales de conseil. Le siège a l’énergie et le rythme d’une entreprise en pleine croissance multinationale. En se promenant dans les couloirs, les échantillons de créations originales d’art-PSI (les employés eux-mêmes font leur propre création) annoncent autour des cas dans le monde et d’affichage avec leurs échantillons de produits. Toutes les notices sont marquées en version française, russe, malgache et anglais. [9] CHAPITRE II : APPROCHE DE LA COMMUNICATION Ce second chapitre porte sur le fonctionnement de la communication. Ainsi que les exemples de communication utilisable pour la population, qui sont appliqués par PSI Madagascar pour sensibiliser leur cible. SECTION 1 : FONCTIONNEMENT DE LA COMMUNICATION ICOMMUNICATION INSTITUTIONNELLE Les différents outils mobilisables pour la communication institutionnelle qui s’appuie sur les différents vecteurs afin de transmettre ses messages : ‐ La publicité ‐ L’identité visuelle ou design corporate ‐ L’édition : magazine de la marque ‐ Le web : forum de consommateurs ‐ Les études ou audits ‐ Les relations avec lapresse : interview, opinions ‐ L’évènementiel : tour des plages ‐ Le sponsoring ‐ Le mécénat (sponsoring sans mention de marque) II- DEFINITION La communication institutionnelle peut être définie comme une communication englobant reposant sur deux niveaux : ‐ Interne (actionnaires, salariés, dirigeants) ‐ Externe (clients, fournisseurs, pouvoir public, médias) Elle passe par la promotion publicitaire mais ne peut se résumer à cela et se joint à toutes les actions de l’organisation. Elle s’applique tout autant aux entreprises privées qu’aux institutions publiques. III- TISSER DES LIENS DE PROXIMITE AVEC LE CITOYEN 1- Salons et foires Ils ont pour but de développer et de fidéliser la clientèle, présenter les produits et services, connaitre les concurrents et renforcer l’image de l’entreprise. 2- Commentaires rédactionnels complaisants Ce sont des commentaires généraux d’un journaliste sur un nouveau produit dans une rubrique « nouveauté », avec une publicité de ce même produit à peine quelques pages plus loin. Ces formes de communication sont souvent présentées comme un moyen bénéfique de mieux décrire les caractéristiques d’un produit, par rapport à une publicité classique. 3- Partenariat d’organismes publics ou privés Ces associations avec des organismes ou instituts officiels prestigieux sont le plus souvent des aides financières déguisées : [10] La contrepartie étant la présence plus ou moins discrète de l’entreprise ou de ses produits lors de l’édition de documents de présentations de travaux, d’éducation civile (brochure, catalogues). 4- Relations publiques évènementielles Il s’agit ici d’organiser un évènement ludique et/ou festif. Ce secteur est en augmentation constante. Il peut s’adresser aussi bien à des prescripteurs, des leaders d’opinions (journalistes) qu’au grand public. La communication par l’évènement a de multiples vertus : elle réunit, elle fédère, elle procure des émotions pour faire passer des messages dans la joie et la bonne humeur (hors magasin). 5- Incarner les marques dans les lieux publics La marque doit dorénavant transmettre et matérialiser ses valeurs. Mais qu’on ne s’y trompe pas. Le vrai but est double : faire oublier la corvée des courses et inciter le consommateur à dépenser « sans douleur ». 6- Magazines de consommateurs Ils représentent sans doute le chef d’œuvre « furtif » le plus abouti : l’entreprise crée son propre magazine. La seule différence réside dans leur crédibilité : peut-on donner des conseils désintéressés sur un produit et le vendre discrètement ? Cette question est d’autant plus préoccupante que leur nature commerciale n’est pas toujours clairement affichée et que certains sont même vendus en kiosque comme les « vrais magazines ». 7- Parrainage C’est un soutien financier et/ou matériel apporté par une entreprise commanditaire (sponsor) à un individu ou à un évènement. Dans l’objectif de développer l’image de marque et la notoriété en associant la marque à une réussite, un exploit, prouver la qualité des produits, motiver et animer le réseau de vente. IVELABORATION D’UNE STRATEGIE DE COMMUNICATION 1- Les composantes d’un plan de communication Le questionnement qui précède toute stratégie de communication est le suivant : ‐ QUOI : quel produit, service, action, que veut-on promouvoir ? ‐ POURQUOI : quels sont les objectifs ? (Type d’objectifs : de notoriété, d’image, de comportement, d’information) ‐ A QUI : auprès de quelles cibles ? (Définition des cibles, et de leurs freins et motivations) ‐ COMBIEN : Quel budget est-il alloué ? ‐ COMMENT : par quels moyens, adaptés à chaque cible, et en fonction du budget ‐ QUAND : selon le planning ‐ DE QUI : qui est leporte parole de messages de l’organisation ? [11] 2- Les différentes étapes de la stratégie de communication ‐ Analyse marketing de l’entreprise (sa culture, ses valeurs, sa place sur le marché) et du produit, de la marque, du contexte concurrentiel, des besoins exprimés ou à susciter, des méthodes de fabrication… aboutit à un positionnement du produit. ‐ Élaboration des différentes actions de création en fonction des cibles retenues et du positionnement : axe et thèmes des messages, visuels, symboles, cartes graphiques… ‐ Choix des moyens de communication (communication externe : média et support ; marketing direct, promotion des ventes, relation presse, relation publique, site internet… Communication interne : intranet, presse d’entreprise…). ‐ Contrôle des résultats et, le cas échéant, réajustement des objectifs, moyens ou supports. SECTION 2 : EXEMPLE DE COMMUNICATIONS APPLICABLES IINFORMATION, EDUCATION, COMMUNICATION (IEC) 1- Définition ‐ Information : Production et diffusion des informations, des faits c’est-à-dire questions générales (à sens unique) en d’autre terme qui répond à une seule destination ceux qui prennent le signal. ‐ Éducation : Facilitation de l’apprentissage ‐ Communication : Mise en commun des connaissances, des attitudes et des pratiques (à double sens) en d’autre terme information qui est transmise et qui la reçoit en retour. En IEC il s’agit en premier lieu d’énumérer brièvement les problèmes de population qui pourront être abordés par le biais de la stratégie d’IEC. Il faudra ensuite identifier les groupes de population et les acteurs clés qui doivent changer et définir les changements souhaités. Analyser brièvement les obstacles à ces changements et les chances qu’ils se produisent. Indiquer les lignes d’action possibles et l’intervention choisie en vue d’aborder des problèmes particuliers et de réaliser des objectifs généraux. Il importe de bien choisir le lieu d’intervention et de décider si des activités spécifiques seront menées simultanément ou par étapes. Mise en relation de ces trois éléments d’IEC pour planifier un processus de changement de comportement. 2- Objectifs ‐ Sensibiliser ‐ Convaincre ‐ Motiver ‐ Encourager à adopter de nouvelles attitudes ou comportements bénéfiques. 3- Public ‐ Individus ou groupe d’individus 4- Résultats attendus ‐ Changement dans le Connaissances-Attitudes-Croyances-Pratiques (CAPCP) [12] II‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ METHODE DE CONCEPTION D’UNE STRATEGIE Objectif : Identifier par ordre de priorité les objectifs d’IEC du programme ou du projet. Cible : Sélectionner des groupes d’auditoires, par ordre de priorité, choisir des groupes cibles à atteindre. Comportementsouhaité : Identifier les changements souhaités (au niveau des connaissances, des comportements et des attitudes) pour chaque auditoire ciblé et pour les institutions : formuler des objectifs d’IEC et les indicateurs de succès correspondants. Facteurs : Identifier grâce à une analyse d’auditoire les facteurs du milieu et les influences socioculturelles qui faciliteront ou qui empêcheront les changements souhaités au sein de chaque auditoire c’est-à-dire décrire quelles caractéristiques ou quels facteurs jouent un rôle sur leur participation ou non- participation, selon les données disponibles sur eux. Type et méthode : Déterminer les types d’activités d’IEC nécessaires pour amener les changements souhaités (recherche, information, éducation ou motivation, formation). Message : Exposer les grandes lignes de messages clés appropriés et des stratégies de message donc résumé les messages. Moyen à mettre en œuvre : Déterminer la gamme des canaux de communication, y compris les réseaux formels et informels, qui sont particulièrement désignés pour susciter ces changements. Gestion du temps : Prévoir des délais réalistes et une phase critique des actions à mener, ainsi que leur chronologie. III- COMMUNICATION POUR LE CHANGEMENT DE COMPORTEMENT (CCC) 1- Catégories d’éléments du changement de comportement ‐ Physique ‐ Rationnel ‐ Pratique ‐ Émotionnel ‐ Interpersonnel ‐ Structurel 2‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Étapes de changement de comportement Reconnaitre le problème Obtenir des informations Essayer le nouveau comportement Adopter le nouveau comportement Partager les expériences et motiver les autres à adopter le nouveau comportement [13] 3- Déroulement de la communication Schéma 1 : schéma général de la communication Bruit Émetteur ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Message (Canal) Récepteur Rétroaction Feed- back (Canal) Source: Recherche personnelle (Janv 2011) Émetteur : C’est celui qui transmet le message dans le but d’informer, de sensibiliser, de motiver et de donner des conseils Message : Contenu de l’information à passer. Canal : Moyen ou méthode utilisée pour transmettre le message. Récepteur : C’est celui qui reçoit le message ; une personne ou un groupe à qui le message est destiné. Rétroaction : La réponse du récepteur à l’émetteur Bruit : Tout ce qui peut déranger la communication 4- Conditions du fonctionnement de la communication 4.1- Caractéristiques des éléments contribuant à la réussite du processus de communication ‐ Source (Émetteur) : Comprendre ce qui est important pour la cible, avoir toutes les connaissances sur le sujet, clair, crédible, mettre en confiance, expert en la matière et s’identifier au groupe cible. ‐ Message : Applicable au groupe cible, dans un langage clair, compréhensible, approprié et spécifique. ‐ Moyen : Adéquat et approprié. ‐ Destinataire : Attentif, pas distrait, coopérant, en bonne santé, à l’aise, prêt à apprendre. ‐ Réactions : L’information (verbale ou non) qui va du client à l’émetteur. Deux réactions facultatives réagissent au moment où on pose une question soit une réaction étonnée (grimaces) ou un sourire au visage (la question est comprise) 4.2- Obstacles à la communication a- Transmettre de message ‐ Attitude du transmetteur de message (complexe de supériorité ou d’infériorité, manque de respect pour les coutumes locales, impatience, manque de crédibilité…) ‐ Différence de statut socio-économique très évidente (par les bijoux, les habits) ‐ Échec à comprendre le groupe ciblé [14] ‐ ‐ ‐ ‐ Expérience différente Langue différente ou même langue que le groupe ciblé mais trop de termes techniques et compliqués Compréhension très faible du sujet Valeurs religieuses… ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ b- Message Les termes dont trop difficiles ou techniques Message trop long Trop de messages, trop d’informations en même temps Message confus, pas compris Message ne correspondant pas aux besoins du destinataire ‐ ‐ ‐ c- Moyen Choix inadéquat de moyen Le groupe ciblé n’a pas de moyen de transmission Le moyen de transmission est trop chargé, trop complexe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ d- Destinataire Trop anxieux, préoccupé par d’autres choses Attitude du destinataire (complexe de supériorité ou d’infériorité) Manque d’intérêt pour le message Ne se sent pas concerné par le message Manque de confiance au transmetteur du message IV- COMMUNICATION INTERPERSONNELLE Tout matériel de communication doit refléter le point de vue du consommateur et répondre à ses aspirations et à ses besoins. Il est nécessaire de faire des études, le processus créatif d’élaboration des messages peut commencer. ‐ Attire l’attention ‐ Utilise un message simple et clair ‐ Décrit l’avantage principal du « produit » ‐ Est cohérent et intègre avec d’autres matériels concernant le même « produit » ‐ Fait appel à la fois au cœur et à la raison ‐ Inspire la confiance ‐ Incite à l’action 1‐ ‐ ‐ ‐ Émetteur Ce que j’ai à dire (100%) Ce que je pense dire (90%) Ce que je sais dire (80%) Ce que j’ai dit effectivement (70%) [15] 2‐ ‐ ‐ Message Bref Clair Précis 3‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Récepteur Ce qu’il entend (60%) Ce qu’il écoute (50%) Ce qu’il admet (40%) Ce qu’il retient (20%) Ce qu’il dira ou répétera (10%) 4‐ ‐ ‐ Émetteur et récepteur Principe de cohérence Principe d’échange permanent Principe de perception globale V- PUBLICITE 1- Communication média Les méthodes marketing prennent leur essor dans les marchés de produits de grande consommation. La publicité est alors l’outil dominant, voire unique de la communication marketing. Le développement de la télévision et son utilisation pour la publicité de marque font exploser le marché publicitaire, en raison d’une concurrence de plus en plus vive. En effet, une marque forte a de la valeur pour le consommateur et peut avoir une valeur financière considérable pour l’entreprise.La publicité particulièrement adaptée à la communication de marque retrouve alors un nouvel élan et on assiste au développement et à la diversification rapide des outils de communication.Chaque moyen de communication présente des caractéristiques pour l’annonceur, plus ou moins adaptées à l’effet recherché. ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 1.1- Avantages Toucher des audiences de masse Efficacité pour valoriser la marque Effet rapide sur la notoriété et les ventes Capitalisation des effets Communication contrôlée par l’entreprise : intégrité du message respectée par les médias Impressionne la distribution La plus polyvalente des moyens de communication Sous-traitée à des agences, elle demande un moindre effort de la part de l’annonceur. 1.2- Inconvénients ‐ Déperdition souvent forte car elle cible assez mal ‐ « Ticket d’entrée » élevé [16] ‐ Fort encombrement publicitaire des meilleurs supports, d’où un phénomène de saturation ‐ Message réducteur ‐ Coût de l’espace en progression : diminution de la rentabilité ‐ Réactivité faible : temps nécessaire à la réalisation d’une campagne ‐ Moins efficace pour les produits en phase de maturité et déclin que pour les produits nouveaux ‐ Moins efficace pour fidéliser que pour recruter de nouveaux consommateurs ‐ Action qui, par définition, ne peut être cachée à la concurrence ‐ Risque de surenchère publicitaire. La publicité média se joue aussi dans la presse, télévision, cinéma ou radio, avec selon les cas : coupons-réponses ou un numéro vert. Les bannières sur internet, sur lesquelles on peut cliquer pour aller sur un site marchand, en sont une forme. 2- Objectifs publicitaires Il s’agit, en outre, d’inscrire ces objectifs dans la durée et d’avoir une approche globale de la communication, c’est-à-dire, de veiller à la complémentarité des programmes d’actions qui constituent le mix de communication. ‐ Les objectifs cognitifs (faire connaitre) : ils touchent la notoriété, l’information sur l’entreprise, la collectivité ou l’entité qui communique (annonceur) ‐ Les objectifs affectifs : ils touchent l’image de l’annonceur. On les appelle aussi « objectifs d’images». Leur finalité est de « faire aimer » un produit, un service, ou autre, de le rendre attractif. ‐ Les objectifs conatifs : ce sont les objectifs comportementaux. Comment faire déplacer dans un centre commercial, comment inciter à la consommation. Ils sont en rapport direct avec le vécu personnel du consommateur. 3- Objectifs commerciaux Le R (marqué souvent sur les produits) de retour comme retour sur investissement. Ce que certains nomment « objectifs conatifs », mais complétés par la prise en compte des différents cibles (action vers les réseaux de vente pour qu’ils soient à la fois acheteurs et prescripteurs du produits). 4‐ ‐ ‐ ‐ Missions Définir le caractère unique de l’identité de l’entreprise ou de l’industrie Développer son image auprès de ses différents publics Défendre la réputation de l’organisation lorsqu’elle est attaquée Déployer ses stratégies relationnelles auprès de l’ensemble de ses parties prenantes 5‐ ‐ ‐ ‐ Cibles Clients/ Sociétaires/ Administrés Actionnaires/ Investisseurs/ Analystes financiers Collaborateurs actuels et potentiels Partenaires sociaux [17] ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Experts et relais d’opinion Medias Institutionnels Pouvoir public Acteurs associatifs et mouvements citoyens Selon la vue de certaines, les modes, les habitudes de consommation et même les cultures sont clairement façonnés dans un but mercantile. 6- Moyens et supports utilisés 6.1- Individuel ‐ Visites à domicile ‐ Visites de bureaux ‐ Lettres personnelles ‐ Manuels techniques ‐ Leçons particulières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 6.2- En groupe Réunions Voyages à but éducatif Jeux de rôle Discussions de groupes Diapositives à grand format Diapositifs Tableaux de feutre Modèles Tableaux noirs Planches murales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 6.3- Par les médias Brochures Affiches Bulletins Radio Film Autocollants Timbres Journaux Pièces de monnaie Panneaux d’affichages Slogans Livrets Conclusion partielle Ainsi PSI Madagascar, une ONG qui à pour but de mener une vie saine pour tous les malgaches, plusieurs formes de communication sont alors appliqués à ces cibles dont l’IEC, la CCC, la communication interpersonnelle voir la publicité. Quant est-il du fonctionnement du marketing social dans le domaine d’activité de PSI Madagascar qu’est la santé de la reproduction ainsi que l’essai d’analyse de cette activité. DEUXIEME PARTIE RESULTAT ET ANALYSE [18] DEUXIEME PARTIE : RESULTAT ET ANALYSE CHAPITRE III : FONCTIONNEMENT DU MARKETING SOCIAL AU SEIN DE PSI MADAGASCAR Ce troisième chapitre relate le fonctionnement du marketing social au sein de PSI Madagascar, il donne sa définition avec ses caractéristiques. Aussi la façon d’élaborer un plan marketing et montre la stratégie ainsi que le plan d’un marketing social. Mais aussi la méthode pour le marketing social dont les fonctions d’un plan marketing avec sa suite logique et le modèle de changement de comportement. SECTION 1 : MARKETING SOCIAL IDEFINITION Le marketing social est l’application de concepts et de techniques marketing en vue d’influencer le comportement d’un groupe cible pour leur bénéfice et celui de la société.Le comportement peut nécessiter l’utilisation d’un produit ou d’un service.Le marketing social est basé sur la collecte et l’analyse systématique de données sur un groupe cible, qui permettent d’orienter : ‐ La conception ‐ La mise en œuvre ‐ Le suivi et l’évaluation de chaque projet II‐ ‐ CARACTERISTIQUES Le marketing social présente plusieurs caractéristiques clés : Il est centré sur le groupe cible : Comme le souligne Alan ANDREASEN dans « Marketing Social Change », les membres du groupe cible ne sont pas des ennemis, qui ont de mauvaises habitudes et de mauvaises idées. Ils ont certains besoins et désirs auxquels PSI doit s’adapter. Si un programme n’atteint pas ses objectifs, le responsable de marketing social ne doit pas reporter la faute sur le groupe cible. Il sait que cela vient du programme et doit essayer de mieux comprendre le groupe cible pour pouvoir adapter le programme. Le marketing social reconnait qu’influencer les comportements implique un échange. La plupart des gens sont assez satisfaits de leurs comportements actuels, même si ces comportements les rendent vulnérables. Ces comportements leurs apportent des avantages, sinon ils ne les adopteraient pas. Cesser et rejeter l’un de ces comportements malgré la tentation de continuer à le pratiquer ou en adopter un nouveau implique un échange, une transaction dans laquelle les bénéfices du changement doivent être supérieurs aux coûts (inconvénients) et plus intéressants. A la lumière du premier principe mentionné plus haut, il faut donc comprendre la perception des coûts et des bénéfices que les consommateurs ont d’un comportement par rapport à un autre. Contrairement à l’éducation à la santé qui consiste à enseigner les avantages d’un comportement donné sur la santé, le marketing social fait appel à l’analyse des perceptions individuelles pour identifier les facteurs qui influencent les choix comportementaux des individus, et ainsi proposer des « échanges » plus [19] ‐ ‐ satisfaisants (en offrant plus de bénéfices supérieurs aux coûts) que ceux que présentent les comportements à risque. Le marketing social s’appuie sur la recherche pour concevoir, mettre en œuvre et faire le suivi des programmes, de manière à : • Identifier les groupes cibles prioritaires dont il faudra influencer le comportement et qui présentent des caractéristiques uniques (comme les personnes les plus à risque ou celles qui sont plus ouvertes au changement) • Comprendre les déterminants de comportement qui influencent le comportement du groupe cible comme les coûts et bénéfices perçus de l’adoption du comportement désiré comme mentionné précédemment, comprendre si le groupe cible a ou non l’opportunité d’accéder aux produits et services, et les compétences, la capacité et la motivation de les utiliser. • Tester les nouvelles idées ou les nouveaux messages pour évaluer leur pertinence, leur chance d’être acceptée et leur capacité à encourager l’action. • Pré-tester et/ou mener des tests pilotes des différentes « exécutions » possibles du concept choisi pour confirmer qu’elles encouragent à l’action. • Suivre et évaluer les activités pour corriger et ajuster les plans marketing à miparcours en fonction du changement des variables du marché. Le marketing social utilise tous les « P » du’’ marketing mix’’, et pas seulement celui de la promotion. En d’autres termes, le marketing social utilise les données de recherche pour également développer les stratégies de produit, de prix et de place (distribution) dans le but de contribuer à influencer le changement de comportement à travers chaque P du marketing mix. • Le P-produit concerne un produit ou un service existant ou un comportement qui ne nécessite pas forcément un produit ou un service. • Le P-Prix va au-delà des considérations monétaires car il comprend aussi les bénéfices et les barrières psychologiques que doivent surmonter les membres du groupe cible pour pratiquer le comportement désiré. • Le P-place (distribution) fait référence au lieu où le client peut pratiquer ou considérer le comportement désiré ou acheter le produit et le service promu, et aux intermédiaires et partenaires qui lui permettent de faciliter cet échange. • Le P-Promotion attire les clients à acheter les produits c’est une technique de vente. Les déterminants qui influencent le comportement étant souvent des facteurs hors du contrôle des individus, comme la disponibilité d’un produit ou d’un service, il est important de mettre à profit les 4P du marketing mix pour contribuer au changement d’un comportement. ‐ Le marketing social segmente son groupe cible en groupes les plus homogènes possibles, de manière à ce que le marketing mix puisse satisfaire au mieux leurs besoins spécifiques et que les stratégies développées soient les plus efficaces possibles. Toutes les personnes d’un groupe cible ne sont pas forcément à risque, car certaines personnes pratiquent déjà le comportement promu. Identifier les personnes [20] ‐ qui sont « le plus à risque » au sein d’un groupe cible est primordial. En plus, toutes les personnes à risque ne sont pas prêtes au changement. Parmi celles qui ne pratiquent pas le comportement désiré, certaines personnes prédisposées peuvent être plus facilesà convaincre que d’autres qui n’ont peut-être jamais entendu parler ou envisagé pratiquer le comportement en question. Identifier et cibler les personnes qui sont les plus ouvertes au changement est donc logique aussi bien d’un point de vue théorique que d’un point de vue pratique. Un concept lié à la segmentation est celui qu’il existe d’autres groupes cibles en dehors du groupe cible principal. Il s’agit des groupes d’influence. On pense souvent aux leaders politiques, culturels et religieux mais il y en a d’autres. Eux aussi doivent faire partie des groupes cible car, à travers leurs actions, ils peuvent contribuer à offrir un environnement favorable au changement de comportement. Le marketing social suit et évalue la performance des programmes pour en mesurer la réalisation des objectifs. Les changements de comportement ou de déterminants de comportement sont corrélés à l’exposition des activités pour permettre de déterminer si PSI est responsable de ces changements ou non, ou si d’autres facteurs ont contribué aux changements. Ces informations permettent non seulement de mesurer l’impact des activités de PSI sur les changements observés mais aussi et surtout, de mieux informer les décisions à venir. III- ELABORATION D’UN PLAN MARKETING 1- Création du plan projet Pour cette étape, on rédige une offre technique à soumettre à un bailleur de fonds. Chez PSI, chaque projet doit se baser sur PERForM (Cadre conceptuel de performance en marketing social). Ce modèle se traduit à travers le cadre logique du projet qui décrit comment elle sera conçue, mise en œuvre, suivie et évaluée. PERForM est le fondement logique qui constitue l’assise de tout projet. 2- Procéder à une première analyse de segmentation Les responsables marketing utilisent un processus appelé « segmentation » pour diviser de grands groupes de populations hétérogènes en sous-groupes plus homogènes, à partir des caractéristiques qui influent sur la manière dont ils réagissent aux interventions marketing. Scinder une population cible en groupe homogène facilite le travail d’identification des besoins et l’élaboration d’un plan marketing conçu spécialement pour eux. Bien que le plan marketing ciblera un segment relativement précis, cette première étape de segmentation vise à identifier le groupe cible élargi. Cette étape est nécessaire pour s’assurer que les premières études et recherches soient réalisées auprès des bonnes personnes. 3- Concevoir un plan marketing Le plan marketing traite d’une composante spécifique d’un projet plus large. Chaque plan expose la manière dont le programme va encourager un comportement spécifique auprès d’un segment de la population cible et ce, pendant une période relativement courte (12 mois) d’un projet qui dure généralement plusieurs années. [21] 4- Mettre en œuvre et suivre le plan marketing C’est la phase « action » du processus, lorsque les activités sont mises en œuvre et ajustées de manière continue à partir des informations rassemblées au fur et à mesure du projet. 5- Évaluer la mise en œuvre du plan marketing Cette activité évalue si les changements observés durant la mise en œuvre peuvent être attribués aux efforts marketing de PSI ou non. IV- STRATEGIES MARKETING La stratégie marketing ou stratégie mercatique, est une démarche d’étude et de réflexion dont le but est de s’approcher au plus près de l’adéquation offre-demande. Cette démarche s’inscrit au sein de la stratégie de l’entreprise. Il s’agit d’un travail qui vise à augmenter le chiffre d’affaires, les parts de marché et la permanence des clients par différenciation, motivation ou adaptation de l’offre solvable augmentant ainsi les économies d’échelle. La stratégie marketing a pour objet d’assurer sur le long terme le développement des ventes rentables et de couvrir les frais fixes de l’entreprise permettant ainsi de générer des économies d’échelle.Cette stratégie fondamentale pour l’entreprise s’insère aussi dans la politique générale de l’entreprise qui prend aussi en compte : ‐ L’organisation (gestion de la qualité) ‐ La logistique (gestion des ressources humaines) La stratégie marketing sera appliquée par le plan marketing (tactique de moyen terme du marketing opérationnel) 1- Produits Le concept de « Produit » contient trois niveaux chez PSI: ‐ C’est le bénéfice principal perçu par le consommateur en adoptant un comportement encouragé, comme le fait de ne plus s’inquiéter. ‐ C’est celui du comportement encouragé, comme l’utilisation du produit en question ‐ Il peut exister ou non selon la situation. Ce sont les produits ou les services nécessaires et essentiels pour adopter les comportements encouragés. 2- Place « Place » c’est l’endroit où le consommateur accède au produit ou au service (les détaillants et cliniques). PSI fait en général appel aux systèmes de distribution du secteur privé pour accroitre l’accès aux produits de santé. Le placement comprend aussi les intermédiaires ou la « force de vente » qui amènent le produit chez les détaillants. 3- Prix « Prix » c’est l’effort et/ou les incitatifs du consommateur à pratiquer un comportement encouragé (et adopter les produits ou services associés). Ce « prix » peut se [22] traduire de manière monétaire ou non. Donc valeur monétaire (coût), compliment, besoin et reconnaissance (incitatif). 4- Promotion « Promotion » se réfère aux moyens de communication utilisés pour promouvoir le comportement désiré (et les éventuels produits ou services associés). Chez PSI, il existe trois grandes catégories de moyens de communication : ‐ Les médias (télévision ou radio) ‐ La communication interpersonnelle (conseil individuel chez un médecin) ‐ Les activités communautaires (rencontre de groupe en communauté) V- PARTIE D’UN PLAN MARKETING En général, un plan marketing répond à quatre questions clés. Les réponses à ces questions renvoient aux quatre principales sections d’un plan marketing. Le tableau ci-dessous décrit les tâches à mettre en œuvre pour produire chacune des parties d’un plan marketing. Il guide dans la réalisation de chacune des tâches correspondantes. Tableau 1: Tâches à mettre en œuvre pour les parties d’un plan marketing SECTIONS PARTIES DU PLAN MARKETING Contexte et historique Où sommes-nous ? Profit du groupe cible Positionnement Où allons-nous ? Objectifs marketing Comment y aller ? Stratégies marketing (4P) Plan de recherche Comment procéder ? TACHES -Concevoir le cadre logique du projet et l’aligner sur les objectifs du plan marketing -Évaluer les facteurs internes et externes qui affectent le plan marketing -Définir le profil du groupe cible à l’aide des données existantes -Identifier les manques d’information sur le groupe cible et commencer à nourrir le plan de recherche pour combler ces manques -Énoncer le positionnement du produit, du service ou du comportement promu par le plan marketing -Raffiner les objectifs marketing en fonction des déterminants de comportements prioritaires identifiés par l’enquête ‘‘TrackingResultContinousty’’ (TRaC) (méthodologie consiste à mener de façon périodique et continue) -Mettre en place des stratégies de Produit, de Prix, de Place et de Promotion (et de Personne pour la promotion d’un service) -Identifier les manques de capacité auxquelles il faut répondre pour pouvoir mettre en place les stratégies marketing -Élaborer un plan de recherche pour combler les manques d’informations et un plan de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des activités -Mettre en place un plan de mise en œuvre et combler les manques d’informations et un plan de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des activités et élaborer un budget Plan d’action et budget Source : Recherche personnelle, 2012 [23] SECTION 2 : METHODE POUR LE MARKETING SOCIAL ILES PRATICIENS DU MARKETING Ils ont une vision radicalement différente de l’articulation entre stratégie et opérations de marketing. Ils recherchent la valorisation de leur offre et non sa différenciation, de manière à conserver et/ou à accroitre leur part de préférences. Ils considèrent comme stratégique toute technique, action ou manœuvre qui permet de transgresser les manières de penser, les règles ou les principes sur lesquels s’appuient la manière de se battre de son ou de ses adversaires. II- LES TYPOLOGIES DE CONSEIL STRATEGIQUE Le conseil en stratégie est une activité économique visant à fournir aux dirigeants d’entreprise souvent de grande taille des conseils spécialisés pour la définition d’une stratégie d’entreprise.Les entreprises font appel à des sociétés de conseil, qui envoient alors des consultants dans l’entreprise cliente. Actuellement, de très nombreux acteurs réalisent du conseil en stratégie d’entreprise. D’après le site (cabinet de conseil) dédié au conseil en stratégie ‘’Consultor’’; on peut les classer en quatre catégories : 1- Les gros cabinets internationaux de conseil en stratégie Ils sont généralistes, c’est-à-dire qu’ils réalisent tout type de mission de la stratégie pure à la stratégie industrielle, stratégie marketing, stratégie financière… 2- Les boutiques, cabinets très spécialisés dans la stratégie dite pure Ces cabinets sont de plus en plus de petite taille, mais ont la particularité de faire peu ou pas de mission d’organisation, ou d’amélioration des processus, qui peuvent représenter une part assez importante pour d’autres de conseil en stratégie. 3- Les généralistes, grandes sociétés de conseil ou audit Elles ont parfois une partie de leur activité dédiée à la stratégie. Ce positionnement en stratégie répond souvent à la volonté de ces groupes de monter en compétence afin de pouvoir s’adresser à des directions générales. 4- Les challengers, cabinets dont les activités stratégiques ne sont pas encore assez reconnues Il s’agit : ‐ Soit de sociétés de conseil de petite taille travaillant essentiellement grâce au bouche à oreille avec de belles réussites ‐ Soit de cabinets qui ne parviennent pas à générer un chiffre d’affaire assez conséquent, avec des causes diverses dont un manque de notoriété et/ou d’un mauvais positionnement stratégique. [24] III- FONCTIONS D’UN PLAN MARKETING Un plan marketing a plusieurs fonctions. En général, il combine la compréhension d’un problème spécifique et de ceux qui en sont affectés, avec un plan d’intervention pour atteindre des objectifs spécifiques qui amélioreront leur bien-être. Le plan comprend des informations venant de plusieurs sources et de perspectives différentes : ‐ Épidémiologie de la maladie ‐ Contexte dans lequel les interventions sont prévues ‐ Forces et compétences de l’organisation ‐ Capacités des partenaires ‐ Facteurs déterminants du comportement ‐ Compréhension du groupe cible En conséquence, le plan marketing est à la fois un outil de planning stratégique et un outil opérationnel : ‐ C’est un outil de planning stratégique dans la mesure où il spécifie des stratégies marketing en lien avec une stratégie de positionnement unique et une compréhension approfondie du groupe cible Les deux cas, sont d’une importance primordiale et se présentent sous forme de sections spécifiques dans le plan marketing. ‐ C’est un outil opérationnel du fait qu’il précise la manière dont les ressources financières seront allouées et qu’il fournit un plan d’action des activités qui aident les managers à allouer leurs ressources humaines et autres. Le plan d’action permet aussi de suivre et de contrôler la durée de la mise en œuvre.La manière dont un plan marketing est rédigéest aussi importante que son contenu, il doit être en particulier : ‐ Très logique, il doit permettre aux lecteurs non informés de comprendre la cause de chaque décision. • Doit introduire de manière logique la section qui suit et avoir un lien très clair • Doit offrir des hypothèses explicatives plutôt qu’indicatives • Doit résumer les conclusions de l’auteur et les traduire en implication clé pour les stratégies du plan • Doit identifier les manques de données pour informer les besoins de recherche et contribuer à décider du planning des recherches/études à mener. ‐ Précis, mais succinct. Un bon plan marketing présente des données pertinentes de la manière la plus possible. ‐ Mis à jour fréquemment, au fur et à mesure que de nouveaux résultats, issus des études/recherches ou de l’expérience sur le terrain sont disponibles. Il est rarement nécessaire de réécrire tout un plan marketing du début à la fin. Certaines parties comme celles du « profil du groupecible » et du positionnement resteront en général toujours les mêmes. Par contre, d’une année à l’autre, il peut être nécessaire que l’équipe doive mettre à jour d’autres parties ou tirer de nouvelles conclusions à mesure qu’apparaissent de nouvelles idées ou lorsque les conditions changent. [25] IV- LOGIQUE DES PLANS MARKETING Les plans marketing de PSI sont basés sur un cadre conceptuel de travail, « PERForM ». Ce modèle est cadre conceptuel adapté spécialement à l’approche du marketing social de PSI. Il traduit le cadre logique des projets de PSI. PERForM comprend des composantes importantes et ces quatre niveaux sont : 1- Niveau but Il correspond à la situation sanitaire et qualité de vie sur lesquels le projet espère avoir un impact. De nombreux facteurs influenceront la capacité du projet à atteindre ce but. PSI ne s’attend pas à être acteur responsable, mais le niveau « but » fournit une direction importante dans l’ensemble du projet. 2- Niveau objectif Il fait référence au comportement désiré. Le comportement désiré peut être la plus grande utilisation d’un produit, la plus grande utilisation d’un service ou la réduction d’un comportement à risque. La logique de PERForM veut que si un comportement désiré a été réalisé, alors des progrès ont été accomplis pour atteindre l’objectif sanitaire « but » 3- Niveau résultats Il renvoie au modèle de changement de comportement dans lequel on retrouve les déterminants de comportement qui, pour le responsable de marketing social, peuvent avoir un impact positif sur le comportement désiré (niveau objectif) Autrement dit, si les indicateurs de niveau des « résultats » sont atteints, la logique de PERForM veut que les indicateurs du niveau « objectif » le soient aussi. 4- Niveau activités Les activités programmatiques que PSI va mettre en œuvre dans le cadre de son intervention. Ce sont des activités menées par PSI ou sur lesquelles PSI a un impact direct. PERForM suppose que si ces activités sont bien menées, cela affectera les déterminants de comportements et les indicateurs du niveau « résultats » seront atteints. Ces activités sont conçues à travers le ‘’marketing mix’’ (4P). Ce sont des activités qui visent à mettre en valeur les attributs et bénéfices du comportement, du produit ou du service promu (P-Produit), qui visent à en réduire les coûts (P-Prix), à les rendre accessible (P-Place) et à les promouvoir (P-Promo) pour encourager les changements de comportement. PSI met en œuvre le plan marketing au niveau des « activités » de PERForM, puis il doit ensuite le conduire à atteindre les indicateurs du niveau « résultats », qui sont les déterminants de comportement spécifique et qui apparaissent dans le plan marketing sous forme d’objectif marketing. Tous ces indicateurs doivent à leur tour permettre de réaliser les indicateurs de comportement au niveau « objectif », qui sont aussi des objectifs du plan marketing et qui doivent contribuer à la réalisation de l’impact sur la santé au niveau « but ». [26] V- MODELE DE CHANGEMENT DE COMPORTEMENT C’est le fondement théorique de toute intervention. Il se trouve, dans le modèle PERForM, au niveau « résultats » et explique pourquoi une intervention donnée résulte en tel ou tel changement souhaité de comportement.Le modèle du changement de comportement synthétise les facilitateurs et inhibiteurs du changement de comportement, qui sont les « déterminants de comportement » (Les « Bulles » dans le jargon de PSI)ils se jouent en trois catégories. 1- Opportunité Ce sont les facteurs institutionnels ou structurels qui influencent la probabilité d’un individu à adopter un comportement promu. Ces facteurs sont hors du contrôle d’un individu et peuvent être mesuré de manière objective et subjective. Ces « bulles » sont : ‐ La disponibilité : présence du produit ou du service promu dans un endroit prédéfini ‐ Les normes sociales : standard perçu de comportement accepté comme pratique usuelle au sein d’une communauté. ‐ L’attrait de la marque :mesure dans laquelle la marque (nom, design, slogan) se détache de ses concurrents. ‐ Les attributs de la marque : mesure avec laquelle les composants physiques d’une marque sont faciles à utiliser. ‐ La qualité du soin : mesure selon laquelle le service promu est perçu de haute qualité. 2- Capacité Ce sont les compétences ou les capacités dont un individu a besoin pour pratiquer un comportement encouragé. Elles sont contrôlables par l’individu, se démontrent de manière tangible par l’action et sont observables de l’extérieur. ‐ Les connaissances : informations accumulées à travers l’apprentissage. ‐ L’auto-efficacité : perception qu’un individu a de sa capacité à réaliser efficacement un comportement promu, comme celle de négocier des rapports sexuels mieux protégés. ‐ Le soutien social :assistance qu’un individu donne ou reçoit. Il peut se diviser en trois types : • Émotionnel : soutien par lequel un individu se sent aimé et soutenu • Matériel :soutien donné ou reçu à travers une aide tangible • Informatif : soutien donné ou reçu à travers de l’information 3- Motivation C’est le désir d’un individu d’adopter un comportement promu, désir qui est entièrement sous son contrôle. Il n’est pas démontrable et ne peut être mesuré que de manière subjective. La motivation se traduit par : ‐ L’origine du point de contrôle : origine du contrôle de la vie d’un individu. Cette origine du contrôle peut être externe ou interne. ‐ Les attitudes : évaluation ou appréciation d’un comportement promu. ‐ Les croyances : perception, vraie ou fausse, du comportement promu [27] ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Les intentions :disposition d’un individu à réaliser un comportement promu dans le futur. Les résultats attendus :croyance qu’un produit, un service ou un comportement est efficace s’il atteint son objectif. Les normes subjectives : pression perçue pour satisfaire ce qu’un individu croit que d’autres membres du groupe social croient à propos du comportement promu. La menace : perception de la sévérité d’un problème pouvant porter atteinte à un individu (comprend le degré des méfaits physiques, psychologiques ou économiques). La menace comprend deux aspects : • Gravité : gravité perçue d’un problème de santé publique • Vulnérabilité : degré perçu de vulnérabilité à un problème de santé publique par un individu La volonté de payer : théoriquement estimé en argent qu’un individu serait prêt à payer pour un service ou un produit promu. [28] CHAPITRE IV : DOMAINE D’ACTIVITE DE PSI MADAGASCAR Le quatrième chapitre relate du domaine d’activité de PSI Madagascar, sur la santé de la reproduction, où la stratégie de marketing social en santé de la reproduction y prend une place importante. Qui sont généralement le planning familial, la maternité sans risque pour les jeunes mères, le VIH/SIDA (prévention et traitement) ou encore les conseils. SECTION 1 : STRATEGIE DE MARKETING SOCIAL EN SANTE DE LA REPRODUCTION SELON PSI à MADAGASCAR ISANTE DE LA REPRODUCTION 1- Définition La santé définie comme un état complet dynamique de bien-être physique, mental et social constitue le but ultime de toute action de développement. Une population en bonne santé et disposant d’un bon niveau d’éducation est un facteur fondamental dans le développement d’un pays. Donc la santé de la reproduction : C’est le bien-être général, tant physique que mental et social, de la personne humaine, pour ce qui concerne l’Appareil génital, ses fonctions et son fonctionnement et non pas seulement l’absence de maladies ou d’infirmité (CIPD, 94). L’élaboration de stratégies rigoureuses pour la protection de la santé de la population, notamment des groupes vulnérables s’avère nécessaire pour soutenir ce développement. A Madagascar, le département de la santé a toujours impliqué dans la mise en œuvre de ses activités, les partenaires des secteurs privés, publics, confessionnels, nationaux et internationaux.La satisfaction des besoins des populations cibles passant par la coordination efficace et une synergie des activités, il est indispensable de disposer d’un document auquel tous les intervenants pourront se référer. 2- Cible ‐ De l’Adolescent : l’adolescence englobe le groupe d’âge de 10 à 19 ans. Il est considéré comme étant une période de transition entre l’enfance et l’âge adulte, ‐ Des Jeunes : les personnes âgées de 15 à 24 ans ‐ La jeunesse recouvre les individus âgés de 10 à 24 ans. 3- Domaine d’application ‐ L’information et éducation sur la sexualité et parenté responsable ‐ La Planification Familiale (PF) ‐ La maternité sans risque pour les jeunes mères ‐ La prévention et traitement des IST/SIDA ‐ Les conseils 4- Importance de la santé ‐ Concerne tout le monde ‐ Implique des aspects essentiels de la vie ‐ Se répercute d’une génération à une autre [29] 5- Problèmes de la santé de la reproduction ‐ Grossesse Non Désirée (GND) : 80 millions par an ‐ Couple sans accès à la PF : 120 millions par an ‐ Personne vivante avec le VIH/SIDA : 36,1 millions par an (www.psi.org/worldhealthpartners/html). II- PRINCIPALES ACTIVITES EN SANTE DE LA REPRODUCTION (SR) Pour l’opérationnalisation du concept de la SR, on distingue cinq principales fonctions sous-entendues par des activités spécifiques. 1‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Fonction préventive La consultation prénatale La consultation post-natale La vaccination La nutrition La prévention du cancer du col utérin La prévention des grossesses inopportunes et non désirées La prévention et le dépistage des IST/SIDA La prévention des violences domestiques et sexuelles 2‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Fonction curative Les soins prénatals La prise en charge des IST La prise en charge des cas référés La prise en charge des cancers du col diagnostiqués La prise en charge des cas de violence sexuelle et de violence domestique La prise en charge des cas d’infertilité 3‐ ‐ ‐ Fonction de formation La formation des agents de santé Les supervisions formatives La formation des agents/partenaires communautaires 4- Fonction de promotion La fonction de promotion consiste en la sensibilisation de la communauté sur la SR et a pour objectif de responsabiliser la communauté sur la prise en charge de sa santé y compris la SR. Elle est entreprise dans le cadre d’une collaboration multi sectorielle. 5‐ ‐ ‐ ‐ Fonction de gestion La gestion des ressources humaines La gestion des ressources financières La gestion des ressources matérielles La gestion du programme SR proprement dit [30] SECTION 2 : SATISFACTION DES BESOINS ESSENTIELS Parler du concept de dimension et/ou taille de famille revient à considérer le nombre d’individus qui la composent. Créer ou agrandir une famille représente une source de joie et de fierté pour les parents ; cependant, cela implique aussi de lourdes responsabilités auxquelles il n’est pas possible de faire face de nos jours. C’est d’abord et avant tout dans le cadre familial que les individus, les membres d’une famille expérimentent le niveau de satisfaction de leurs besoins essentiels : ‐ Santé ‐ Alimentation ‐ Éducation ‐ Logement ‐ Habillement ‐ Transport ‐ Emploi ‐ Loisirs Toutefois, le concept de besoins essentiels ou fondamentaux ne se réduit pas à la seule satisfaction des besoins matériels, mais aussi à la satisfaction des besoins affectifs favorisant l’épanouissement de la personnalité et de l’intégrité sociale. I- CAUSES ET CONSEQUENCES DU MARIAGE PRECOCE Le mariage pour les malgaches, se définit par l’union de la femme et de l’homme pour assurer leur descendance, « Nyanambadian-kiterahana ». Cela revient à dire qu’après le mariage, survient la cohabitation normale, avec des rapports sexuels réguliers, suivie d’une grossesse, en l’absence de toute pratique à visée contraceptive. Si le cas contraire se présente (aucune grossesse), si le couple ou l’un des partenaires est stérile, cela briserais le mariage, jusqu’à répudier la femme. Le mariage précoce constitue un phénomène courant dans la société malagasy. Cependant, la modernisation et l’urbanisation, le relâchement des us et coutumes concernant la sexualité et la fécondité, ont entrainé des problèmes plus flagrants au niveau des adolescents et adolescentes.(RAVAOMALALA,A.H, 2011) Ceci arrive plus fréquemment dans les milieux ruraux où les femmes se marient sans atteindre la maturité physiologique de la procréation, accélérant ainsi la croissance démographique. A cet effet, il importe que ces jeunes adolescents et adolescentes soient informés sur les diverses conséquences du mariage précoce comme : ‐ Le déséquilibre entre la croissance démographique et la croissance économique ‐ Les risques d’ordre sanitaire auxquels s’exposent la jeune mère et son futur enfant pouvant être classés en deux étapes : pendant la grossesse et pendant l’accouchement : • La grossesse peut être compliquée d’hypertension artérielle pouvant s’exprimer par des hémorragies graves ou des crises convulsives, des affections plus graves peuvent survenir, telles que le paludisme neurologique souvent mortel… [31] • L’accouchement de l’adolescente peut souvent être compliqué du fait du non maturité physique de son corps, d’où le recours à des opérations césariennes fréquentes. • Après l’accouchement, l’infection et l’hémorragie peuvent avoir des conséquences pouvant entrainer la stérilité chez la jeune mère. • La conjugaison de ces risques pendant la grossesse, pendant et après l’accouchement peut provoquer la mort. Tous ces problèmes sont plus fréquents et ont des conséquences plus graves chez les adolescentes que chez les femmes adultes car en plus de la jeune mère, la vie du bébé qui s’apprête à venir au monde est menacée. 1- Age idéal pour le mariage Il se situe à 18 ans pour les femmes et à 25ans pour les hommes, pour la raison qu’à ce stade, le développement biophysiologique s’achève et ils ont une certaine maturité physique, émotive et affective, intellectuelle et professionnelle (appréciation subjective). En effet, l’école devrait être le lieu privilégié pour l’action visant à parvenir et enrayer le phénomène du mariage précoce. Dans cette perspective, l’accent sera mis sur l’information et l’éducation en vue de la responsabilisation des parents et des éducateurs, des jeunes filles et des garçons. Désormais, l’importance capitale de l’éducation et de la formation est reconnue, face à ce problème, comme étant primordiale pour le développement économique, social et sanitaire à Madagascar. II- BASES MATERIELLES ET AFFECTIVES POUR CONSTRUIRE UNE FAMILLE 1- Définition Le dictionnaire Robert définit le mariage comme « l’union légitime d’un homme et d’une femme pour fonder une famille » Le mariage entraine des obligations pour les contractants : ‐ Celle de s’aimer et de s’entraider ‐ Celle de pourvoir aux besoins des enfants Il permet en outre de situer les droits de chacun en cas de divorce ou de décès (pension alimentaire, droit à l’héritage…). C’est pourquoi, le mariage est nécessaire car aux yeux de l’administration, seuls les écrits restent. Il importe d’insister que construire et fonder une famille est une décision très importante dans la vie d’une personne. C’est une décision qui demande de la part de ceux qui la prennent une maturité physique, émotive et affective, intellectuelle et professionnelle. En d’autres termes, il faut qu’il y ait des bases matérielles comme le travail pour se nourrir, se vêtir, veiller à la santé et à l’éducation des enfants, au logement, mais aussi des bases affectives car c’est au sein de la famille que s’apprennent le respect mutuel, l’égalité à l’égard des autres membres. C’est auprès de leurs parents que les enfants trouvent l’appui affectif et la sécurité dont ils ont besoin. [32] Bref, la famille est un tout indissoluble et qu’il n’est rien de plus important que l’amour qui unit tous les membres qui la composent. Pour bâtir une vie à deux, il est nécessaire de prendre conscience que dans la relation de couple, la satisfaction des besoins affectifs est aussi indispensable que celle des besoins matériels. 2- Mariage traditionnel Pour les malgaches, il y a mariage à partir du moment où les rites traditionnels sont accomplis : ‐ Présentation de la femme à la famille de l’homme. Lors de cette présentation, on devrait énumérer les noms et provenances des ancêtres des deux familles. ‐ Un long discours s’ensuit à propos des devoirs et obligations des époux ; l’une et des deux familles avec les divers conseils sur le mariage même. ‐ Pour aboutir au « Vodiondry » donné par la famille du jeune homme (ou à la donation de zébu dans d’autres régions de l’île). ‐ À la fin, il y aura le « Tso-drano » de l’aïeul de chaque famille (du jeune homme et de la femme) A partir de ce moment-là, la femme est désormais intégrée dans la famille de son mari. La venue d’un enfant renforce cette intégration, surtout si le premier enfant est un garçon. Dans le temps, si elle n’avait pas d’enfant au bout d’un certain temps, elle était renvoyée chez ses parents. Dans la société Sakalava, à 12ans, on construit une case pour les filles dans laquelle elle fait entrer son partenaire, pour vérifier si la fille est capable d’avoir des enfants. Tandis que la société Antemoro, c’est le cas contraire, la jeune fille devrait arriver vierge au mariage. Dans les sociétés Tsimihety et Sakalava, le mariage n’est pas un contrat définitif. On peut se remarier, avoir d’autres enfants, la famille s’élargit. Tout ceci donc pour dire que le mariage traditionnel est légitime pour la société traditionnelle malgache, et pour la famille en général, à partir du moment où le « vodiondry » ou la donation de zébus est accompli, avec consentement des parents.(RAVAOMALALA,A.H, 2011). 3- Mariage civil Actuellement surtout dans les milieux urbains, la société et la famille sont plutôt réticentes à la cohabitation d’un couple marié selon les traditions. La famille arrive toujours à persuader directement ou indirectement le couple (par la suite) à contracter un mariage civil. Le mariage civil est donc le mariage légitime de la société moderne. La cérémonie se passe à la mairie devant le maire, l’officier d’état civil, en présence de tous les parents et amis… Le secrétaire du maire lit les copies d’état civil appartenant aux deux jeunes gens ; déclare qu’ils se sont choisis librement pour mari et femme avec le consentement des parents ; déclare quel est le régime des biens communs, séparation des biens ou le « kitayteloandalana »… convenu d’avance ; demande si quelqu’un dans la salle ne trouve aucune objection au mariage… [33] Le maire donne ensuite quelques conseils sur le mariage, sur la famille qu’ils vont fonder, sur l’importance de cette famille pour la nation. Les deux jeunes gens passent à la signature du registre d’état civil si aucune objection n’intervient. Deux témoins venant des deux mariées signent également. Le maire donne le « livret de famille » où seront inscrits tous les renseignements sur l’état civil de leurs futurs enfants. Les deux jeunes gens sont appelés désormais « mari et femme ». Ils sont mariés légitimement et officiellement. III- COMPORTEMENTS PROCRATURES RESPONSABLES 1- Naissance du premier enfant, motivation et choix de la taille de la famille Pour les jeunes, la procréation est comme un jeu. Or, la maternité et la paternité ne le sont pas. Les enfants ne sont pas non plus des objets d’obligation même si leur naissance est très émouvante et apporte beaucoup de joie et de fierté. En tant qu’individu, ces enfants ont droits à des soins, à des supports pour leur épanouissement complet. Ce qui exige d’ailleurs la pleine responsabilité des parents. Cependant, ces jeunes grandissent et vivent souvent avec de fausses idées, de préjugés et de superstitions en ce qui concerne la maternité et la paternité : ‐ Croire que les enfants constituent une assurance vieillesse (valim-babena). ‐ Penser que les enfants constituent des bras pour les travaux domestiques et les travaux de champs ‐ Croire que les enfants sont sources de richesses, de fierté, de prestige. ‐ Estimer que la vie sans enfants (stérilité) n’a pas de sens et est considéré comme un châtiment ou comportement antisocial. En fait, les enfants ont besoin de soins, d’appui, de développement de la part des parents qui doivent leur consacrer du temps. Bref, ils ont besoin de parents responsables pour assurer leur autonomie progressive et leur avenir. Avoir des enfants n’est pas seulement un « droit » qui va de soi, c’est également une lourde responsabilité. Avoir des enfants est une « obligation sociale » qui exige une obligation majeure de prendre soin de ceux à qui on donne la vie. Le fait de négliger les enfants devient un problème préoccupant dans de nombreux pays et aussi à Madagascar. ‐ Avoir un enfant signifie devoir assumer un engagement très sérieux ; ‐ Un couple qui décide d’avoir un enfant devrait avoir un âge et des conditions matérielles et émotionnelles suffisants ; ‐ Plus le couple est disposé à établir un dialogue et à prendre des décisions ensemble, plus il favorise un climat de bonne entente de sa famille ; ‐ Le couple peut et devrait décider ensemble combien d’enfants il veut avoir. Aussi, le concept taille de famille varie avec le temps, les valeurs inculquées pendant l’enfance et la situation dans laquelle se trouve le couple au moment où il prend la décision de procréer. La taille de la famille peut être présentée comme nécessitant aussi une décision et un choix qu’il faudra prendre en considération des besoins matériels et affectifs dont a besoin chaque membre de la famille. Bref, les comportements procréateurs responsables demandent des comportements et attitudes de respect, de conscience et de responsabilité que les parents doivent acquérir. [34] 2- Rôles et fonctions de la famille Puisque la famille a la responsabilité d’assurer la survie de l’espèce humaine, elle accomplit les fonctions essentielles suivantes : ‐ Procréer les enfants et leur inculquer progressivement les vertus socioculturelles correspondant à leurs conditions d’homme ou de femme. ‐ Fournir les ressources pour satisfaire les besoins essentiels des membres de famille : abri, nourriture, vêtements, éducation, santé… ‐ Offrir aux membres de la famille, amour, protection, sécurité. ‐ Transmettre à ses enfants : les valeurs, les attitudes, les normes, les coutumes et les modèles culturels de la société. De ce qui précède, on peut considérer quatre catégories de fonctions : 2.1- Fonction de reproduction C’est par la famille qu’une société augmente ses effectifs et renouvelle ses forces vives.Cette fonction implique une suite d’événements importants, propres à la relation biologique et affective du couple tels : ‐ Le rapport sexuel ‐ La fécondation ‐ La grossesse et ‐ L’accouchement Cette fonction vitale s’accomplit durant la plus grande partie de la vie et de son accomplissement dépend la taille de la famille, et d’une certaine manière, la stabilité du groupe familial.Du point de vue sexuel, il convient d’établir une distinction entre la reproduction animale et la reproduction humaine.Dans le premier cas, le coït ou acte sexuel obéit à un instinct qui est éveillé chez le mâle quand la femelle est en chaleur dégageant une odeur qui alerte le mâle.Cette période correspond à sa période fertile, facilitant ainsi la fécondation et partant, la reproduction. Dans le deuxième cas chez l’homme, la réalisation du rapport sexuel n’est pas fonction du moment spécifique de la vie physiologique de la femme. Elle peut être réalisée à tout moment, dans la limite du possible. Dans la reproduction humaine, le coït se fonde principalement sur la raison et l’amour, sans nier pour autant les facteurs biologiques et psychologiques qui attirent le couple l’un vers l’autre. Cela veut dire que l’homme, de par ses facultés mentales, est capable de rationaliser l’acte sexuel, il s’ensuit que l’être humain est capable de décider du nombre d’enfants qu’il mettra au monde. La reproduction humaine implique donc les principes de paternité responsable, une décision réfléchie du couple. 2.2- Fonction économique Cette fonction consiste à fournir les biens et l’argent nécessaires pour satisfaire les besoins des membres de la famille. De par cette fonction, la famille est une institution productrice et consommatrice, présentant des revenus et des dépenses. La production économique se réalise par le travail de tous les membres de la famille, dépendant de leur âge, de leur sexe et de leur compétence. De par ses revenus et ses choix, la famille règlemente la [35] consommation, jouant ainsi un rôle effectif dans l’évolution des cycles économiques. C’est également le comportement de la famille, face à la relation besoins et dépenses, qui oriente l’épargne et l’investissement, deux facteurs déterminant de l’économie. 2.3- Fonction de protection et de sécurité La protection et la sécurité, tout comme l’amour, sont aussi fondamentales pour l’individu. La famille protège l’individu contre tout danger réel ou imaginaire. Elle offre une protection d’ordre physique contre les maladies, la violence et tout autre problème et agression extérieure et une protection d’ordre psychique contre diverses peurs et anxiétés. Au sein de la famille, l’amour est la meilleure source de protection et de sécurité. Elle se manifeste par des gestes concrets de pardon, de consolation, d’aide, de conseils… 2.4- Fonction de socialisation La survie d’une société ne rélève pas seulement de la reproduction qui remplace les individus qui meurent, mais aussi, de la socialisation qui les habitue à l’exercice des diverses activités que la société devrait réaliser. La socialisation est un processus long, complexe, graduel, au moyen duquel tout individu apprend les normes de conduite, les valeurs, les rôles et les coutumes d’une société ou d’un groupe social, en vue d’assumer son intégration.Puisque la socialisation est une fonction qui commence dans la famille, tout enfant qui naît va découvrir progressivement : ‐ Certaines normes de conduites acceptées par le groupe qu’il devrait apprendre à respecter ; ‐ Certaines valeurs et idéaux qu’il devrait adopter pour son propre perfectionnement tels que : honneur, sincérité, responsabilité, loyauté, respect, collaboration, amour de la patrie… ; ‐ Les divers rangs des membres qu’il convient de respecter et d’occuper avec dignité ; ‐ Les rôles et fonctions exercés par les membres de la famille selon leur rang qu’il convient d’accepter et d’exercer avec dignité. ‐ Quelques interrelations entre les membres de la famille qu’il est nécessaire d’établir et d’accepter pour le bien du groupe. Et certaines pratiques de savoir-vivre, acceptées par le milieu social, qui facilitent les rapports de la famille avec les structures de la communauté et du pays. La socialisation exercée par la famille cherche à former la personnalité de l’enfant et à encourager le développement de sa propre identité. IV- RELATIONS ENTRE LES MEMBRES DE LA FAMILLE Les attitudes qui facilitent la communication interpersonnelle : le sens de la solidarité familiale et de la justice sociale. A rappeler que tout individu appartient à une famille. Enfant, ses parents lui assuraient les soins multiples indispensables pour sa survie et son développement : nourriture, vêtements, logement,… Devenu adulte, l’individu fonde sa propre famille, afin de donner et de recevoir amour et affection des autres personnes et partager avec elles les joies et les peines de tous les jours. [36] 1- Définition de la famille La famille c’est unité de base fondamentale de l’organisation sociale et un groupe organisé de personnes vivant sous le même toit ayant des activités communes et qui sont unies par l’amour, soit légalement (mariage civil ou religieux) ; soit simplement par consentement mutuel (l’union libre). Les membres de la famille étant unis par l’amour : amour entre époux, amour entre parents et enfants, et entre les autres membres de la parenté ; le foyer constitue ainsi un sanctuaire d’amour assurant le bonheur de ses membres et les rendant forts, face aux problèmes quotidiens de la vie. 2- Types de famille Différents types de relation se nouent au sein de la famille : entre époux, entre parents et enfants, entre grands-parents. Il ressort par exemple, des rapports qui s’établissent entre les conjoints, le mari et la femme, deux types de relations conjugales 2.1- Relations de type horizontal H F : Lorsque les principes qui dominent sont : l’égalité des droits, le respect de la liberté et de la personnalité de l’autre, équité dans la prise de décision… ce sont les relations les plus saines, les plus positives pour l’harmonie du couple. 2.1- Relations de type vertical H F H F Dans ce cas, il s’agit de l’époux qui cherche à réduire l’épouse au rôle de femme de ménage, s’occupant de son linge et de sa nourriture.Dans l’autre cas, il s’agit d’un époux qui se limite à une attitude passive vis-à-vis de ce que décide sa femme. Comme on peut s’en douter, les préjudices résultant de ces deux situations sont très graves et conduisent généralement à plus ou moins brève échéance, selon la société, à la séparation ou au divorce. Avec l’arrivée du second enfant, du troisième enfant et plus, et la présence des grandsparents, les relations familiales s’élargissent. Entre les enfants s’établissent des relations dites fraternelles. Les relations de type vertical sont souvent nuisibles pour l’harmonie de la vie familiale. H F H= Homme F H F=Femme E E E=Enfant Du fait que l’homme se communique avec sa femme pour avoir une relation avec son enfant ou la femme se communique avec son mari pour avoir une relation avec son autre enfant. Donc il n’y a presque pas de dialogue entre les deux enfants. [37] 3- Conditions pour des relations familiales harmonieuses Le bien-être de la famille dépend en grande partie du climat de bonne entente qui règne entre tous ses membres. ‐ Dans la famille, il n’y a pas de membres devant être plus privilégiés que d’autres ; ‐ Il devrait exister le même respect et la même considération pour tous ; ‐ La famille devrait être un groupement de soutien dans lequel tous ses membres sont aimés et respectés, qu’il soit enfant ou vieillard, homme et femme ; Le manque de communication, l’indifférence ou le manque de temps pour la cohabitation, le manque d’amour et d’affection, l’autoritarisme, la violence, la discrimination, le manque de ressources matérielles et économiques et la mauvaise gestion de ces dernières, le manque de respect et de considération de certains membres de la famille, constituent des obstacles à l’harmonie familiale. Or, il est nécessaire de surmonter ces obstacles pour réussir et modifier les comportements ou attitudes inadéquats aux relations intrafamiliales. SECTION 3 : PLANNING FAMILIAL À Madagascar, une Politique Nationale de Santé a été élaborée en novembre 2005, dont l’un des axes stratégiques est la survie de la mère et de l’enfant et la planification familiale l’un des quatre grands domaines d’activités. Par la réalisation des deux objectifs principaux que sont l’augmentation de la prévalence contraceptive de deux points par an et l’amélioration de l’accès des utilisatrices de la contraception aux méthodes de leur choix, le but du programme de planification familiale est, avant tout, d’améliorer le bien-être des familles malagasy. La prévalence contraceptive est un indicateur qui permet de mesurer l’impact du programme de planification familiale dans la population. Il se définit comme le pourcentage de femmes en union en âge de procréer qui utilisent actuellement une méthode contraceptive. (www.santé.gov.mg/2012). I- PRESENTATION GLOBALE 1- Définition de la planification familiale La planification familiale est définie comme étant l’accès à la maîtrise de la fonction de la reproduction et le droit de tout individu d’avoir le nombre d’enfants qu’il juge idéal. 2- Définition de la contraception La contraception est un moyen réversible pour arrêter la conception pendant une durée déterminé, suivant le besoin du couple. 3- Méthodes contraceptives 3.1- Méthodes modernes ‐ La pilule, la pilule du lendemain ‐ Les injectables : les implants, le Dispositif Intra-Utérin (DIU) ‐ Le condom ou préservatif masculin, le condom féminin ‐ La stérilisation féminine, la stérilisation masculine ‐ La Méthode des Jours Fixes/du collier (MJF) [38] 3.1- Méthodes Traditionnelles La continence périodique, le retrait et autres méthodes populaires : ‐ La Méthode de l’Allaitement Maternel et de l’Aménorrhée (MAMA) ‐ Comptage du cycle menstruel 4- Avantages de la planification 4.1- But Repousser, espacer et/ou limiter la naissance en vue de promouvoir la santé familiale ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 4.1- Avantages Prévention contre les grossesses non désirées et les avortements illicites. Protection contre les IST- SIDA par les préservatifs. Prévention contre certaines pathologies surtout par les méthodes hormonales. Protection de la santé maternelle et infantile par l’espacement et/ou la limitation des naissances. Amélioration du statut économique et social de la famille et de la nation. 4.1- Opportunités d’information sur la planification Parmi les femmes qui n’utilisent pas de méthode contraceptive : ‐ 7 % ont reçu la visite d’un agent de terrain qui a parlé de planification familiale ‐ 13 % ont visité un établissement de santé et ont parlé de planification familiale ‐ 83 % des femmes n’ont parlé de planification familiale ni avec un agent de terrain ni dans un centre de santé (INSTAT, 2011). II- MARKETING SOCIAL EN MATIERE DE PLANNING FAMILIAL (PF) 1- Produits distribués dans les officines par PSI en matière de PF 1.1- Pilplan a- Présentation du produit Photo 1 : Présentation du produit Pilplan [39] Source : PSI Madagascar, 2012 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Boîte de 28 comprimés sous blister : 21 comprimés blancs (EthinylOestradiol, Norgestrel) 7 comprimés bruns (75mg de Fumarate de Fer/ comprimé) b- Mode d’emploi Première prise : Premier jour des règles (au plus tard le 5ème jour) Avaler un comprimé blanc par jour (presque la même heure pendant 21 jours consécutifs) Ensuite continuer par un comprimé brun par jour à la même heure Reprendre une nouvelle plaquette dès le lendemain de la prise du dernier comprimé brun et suivre le même mode d’emploi c- Indication Femme désirant une méthode contraceptive par voie orale très efficace ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ d- Avantages Prévention d’une Grossesse Non Désiré (GND) Régularisation du cycle menstruel Méthode sûre Efficace à 97% (Gautier A,2004) Coût abordable car prix subventionné Réversible et pratique ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ e- Effets non souhaités Ils sont transitoires et passagers (maximum pendant les trois premiers mois) Nausée Vertige, céphalées banales Prise de poids (ne dépassent pas 2kg en 1mois) Irritabilité Saignements génitaux de faible abondance Absence des règles ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ f- Contre-indications Grossesse Maladies cardio-vasculaires (hypertension artérielle, accidents vasco-cérébrales, varices…) Affections hépatiques sévères ou récentes : cirrhose, hépatite Ictères Saignements génitaux anormaux non diagnostiqués Tuméfaction mammaire Cancers (hypophyse, seins, utérus) Tabagisme et âge de plus de 35 ans Migraine chronique [40] ‐ ‐ ‐ Allaitement d’un bébé de moins de 6mois g- Suivi Rythme de suivi 1 mois après la première plaquette Ensuite tous les 3 mois ‐ ‐ ‐ h- Interactions médicamenteuses La prise d’autres médicaments peut diminuer l’efficacité de Pilplan : Rifampicine Anti convulsif Griseofulvine i- Précautions d’emploi ‐ Interrompre la prise de Pilplan 1 mois avant en cas de : • Intervention chirurgicale • Immobilisation prolongée ‐ Si vomissements ou diarrhées prolongés : Continuer les prises comme d’habitude, utiliser un préservatif ou éviter toute relation sexuelle pendant 7 jours consécutifs après guérison. 1.2- Confiance a- Présentation du produit Photo 2 : Présentation du produit Confiance Source : PSI Madagascar, 2012 ‐ Un flacon de 1ml de Médroxyprogestérone acétate 150 mg ‐ Une seringue autobloquante et une aiguille à usage unique par boîte ‐ Notice illustrée en malgache ‐ Prospectus avec schéma d’utilisation de la seringue autobloquante [41] b- Mode d’emploi Photo 3 : Mode d’emploi du produit Confiance (1) Source : PSI Madagascar, 2012 Injection intra – musculaire profonde d’un flacon toutes les 12 semaines ‐ Première injection : • Au début du cycle entre le premier et le cinquième jour des règles • Dans la 6ème semaine si la femme allaite Photo 4 : Mode d’emploi du produit Confiance (2) Source : PSI Madagascar, 2012 [42] ‐ ‐ c- Indication Contraception hormonale de courte durée (12 semaines) pour : Les femmes en âge de procréer Les femmes qui allaitent ‐ ‐ ‐ d- Avantages Protection contre certaines maladies comme : Tumeurs bénignes du sein Certains cancers (endomètre, ovaire) Grossesse extra-utérine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ e- Contre-indications Allergie à la Médroxyprogestérone Grossesse Allaitement d’un bébé de moins de 16 semaines Hémorragies génitales non diagnostiquées Affections hépatiques sévères ou récentes Cancer du sein Hypertension artérielle sévère ‐ f- Effets non souhaités Troubles du cycle menstruel : • Absence des règles • Saignements génitaux • Cycles irréguliers Légère prise de poids (ne dépassant pas 2kg par an) ‐ g- Suivi Nécessité d’un suivi médical tous les 3 mois, avant l’injection d’une nouvelle dose ‐ 1.3- Dispositif Intra-utérin (DIU) a- Présentation du produit Photo 5 : Présentation du produit DIU Source : PSI Madagascar, 2012 [43] ‐ ‐ ‐ ‐ Le DIU au cuivre est en forme de « T » flexible avec des cuivres sur les branches et sur la tige. Les deux files blanches sont attachées au bout de la tige. La présence de cuivre augmente son efficacité. une méthode contraceptive très efficace avec un taux d’échec faible de 0,6% ou moins dans la première année d’utilisation. b- Indication Le DIU au cuivre (TCu-380A) doté d’un effet contraceptif, peut aider à protéger contre le cancer de l’endomètre. c- Insertion Le DIU sont faciles à insérer et ne nécessitent pas beaucoup de temps ‐ L’acte de l’insertion du DIU est rapide. ‐ L’insertion du DIU nécessite juste une seule visite, il n’y a pas besoin d’attendre les menstruations (mais les prestataires doivent exclure la grossesse avant l’insertion). ‐ Après la formation, les cliniciens n’ayant aucune expérience préalable en DIU ont 99,5% de réussite après la première ou la deuxième tentative et 92% du taux d’insertion sont déclarés comme «facile» par les cliniciens. Sur le long terme, on gagne du temps lorsqu’une cliente choisit une méthode qui satisfait ses besoins par rapport aux visites de contrôle suite aux plaintes concernant la méthode ou la défaillance de la méthode due à une mauvaise observation. Cela signifie que le prestataire peut passer plus de temps aux problèmes de santé liés à d’autres causes aux membres de sa famille ou aux amis qu’elle réfère chez le prestataire grâce aux services de qualité qu’elle y a reçus de cette cliente. (PDSS, 2007). ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ d- Mode d’utilisation Femmes avec ou sans enfants : En plus d’offrir une protection fiable contre la grossesse, certaines des raisons fréquemment invoquées par les femmes pour le choix du DIU sont qu’il est très pratique et simple à utiliser, il est immédiatement réversible, il peut durer aussi longtemps que nécessaire pour un maximum de 12 ans, et il est la seule méthode de planification familiale sans hormone avec un tel taux élevé d’efficacité. Insertion à n’importe quel moment du cycle quand c’est raisonnablement sure que la femme n’est pas enceinte, par un prestataire spécialement formé Il est prudent de pratiquer l’insertion : Dans les cinq premiers jours du cycle Immédiatement après un avortement ou une fausse couche en absence d’infection Quatre semaines après accouchement normal En post partum immédiat et à réaliser par un prestataire ayant bénéficié d’une formation spéciale [44] e- Mécanique d’action Photo 6 : La procédure d’action du DIU Source : PSI Madagascar, 2012 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Le DIU est inséré dans l’utérus où il reste jusqu’à son retrait. S’il est correctement inséré, il ne bougera pas. La recherche montre que le DIU prévient la grossesse principalement en empêchant la fécondation. Plusieurs études ont montré que le DIU réduit le nombre de spermatozoïdes viables qui atteignent les trompes de Fallope où la fécondation est censée avoir lieu. C’est parce que la réaction du corps stérile étranger dans la cavité utérine provoque des changements à la fois cellulaires et biochimiques qui sont toxiques pour les spermatozoïdes. Aussi, il est supposé que les ions “cuivre”, trouvés à travers les fluides dans l’utérus et les trompes de Fallope d’utilisatrice, modifient l’environnement sensible nécessaire à la fécondation. f- Efficacité Moins d’une grossesse pour 100 femmes en utilisant un DIU pendant la première année Une fois que le DIU est inséré, il agit immédiatement et continue à être efficace aussi longtemps que la cliente en a besoin jusqu’à 12 ans. Pas besoin de réinsertion continue. Pas besoin de se rappeler quoi que ce soit (par exemple de prendre des pilules ou des rendez-vous pour faire des injections). Lorsque la cliente est prête à tomber enceinte, il suffit de le faire enlever. Retour à la fertilité immédiate après retrait du DIU Protection très efficace contre la grossesse (99,4% d’efficacité) Parce qu’il n’y rien à se rappeler pour la femme une fois qu’il est inséré, il n’y a pas de taux d’échec en raison des faibles observations que chez les clientes qui doivent [45] suivre comme il peut y avoir avec certaines d’autres méthodes (c’est-à-dire les pilules manquées ou injections) où l’efficacité dépend plus de l’utilisatrice. (PDSS, 2007). g- Effets secondaires Lors de l’insertion, les femmes peuvent ressentir un inconfort ou des crampes. Cela ne dure qu’un court instant et se résout rapidement : ‐ Les effets secondaires les plus fréquents associés aux DIU sont des saignements prolongés et abondants, la dysménorrhée et les crampes pendant les premiers cycles après l’insertion. ‐ Ces effets secondaires diminuent généralement au fil du temps et sont moins fréquents chez les utilisatrices plus âgées. ‐ Des crampes et des saignements abondants ou prolongés peuvent être traités avec des anti-inflammatoires non stéroïdiens comme l’ibuprofène. ‐ L’expérience montre que lorsque les clientes reçoivent des conseils personnalisés sur les effets secondaires et les options de traitement, elles sont beaucoup plus désireuses et capables de les tolérer et moins susceptibles de cesser d’utiliser le DIU. ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ h- Complications rares La fausse couche, naissance prématurée ou infection dans des rares cas où la femme tombe enceinte alors qu’elle porte un DIU La rareté de la perforation de l’utérus pendant l’insertion a été démontrée, avec moins de 1,5 perforation pour 1000 insertions de DIU survenant dans les grands essais cliniques. La compétence et l’expérience du prestataire sont les facteurs les plus importantes qui minimisent le risque de perforation. L’expulsion du DIU est rare : La compétence et l’expérience du prestataire sont les facteurs les plus importantes qui minimisent le risque d’expulsion. Les taux d’expulsion cumulatifs aussi bas que 2.4, 3.4, et 4.4% à un, deux et trois ans d’utilisation, respectivement, ont été signalés parmi les utilisatrices de DIU en cuivre. L’expérience clinique montre que les femmes sont généralement conscientes quand elles ont expulsé leur DIU. Une telle expulsion n’est pas dangereuse pour l’utilisatrice. Cependant, les femmes ne sont plus protégées contre une grossesse. Bien que les taux d’expulsion aient tendance à être légèrement plus élevés pour les femmes nullipares (par rapport aux femmes multipares) et pour les insertions postpartum (par rapport aux insertions internes), le guide de l’OMS permet l’utilisation du DIU pour les femmes avec une de ces conditions (OMS, 1961). i- Mises en garde Le DIU ne protège ni contre les IST ni contre le SIDA Lorsque la Maladie Inflammatoire Pelvienne (MIP) chez une utilisatrice de DIU se produit, ce qui est rare, elle est le résultat d’une IST préexistante avec la chlamydia trachomatis ou gonocoque (agent qui cause la gonorrhée), non pas à cause du DIU luimême. S’il y a une IST active au moment de l’insertion, il y a une grande chance que l’infection provoque une MIP pendant le premier mois après l’insertion. Même avec un risque accru pendant le premier mois, le taux de MIP est seulement environ un sur 1000. [46] ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Le risque d’IST menant à une MIP après l’insertion du DIU décroît exponentiellement après le premier mois, à des niveaux qui ne sont pas différents pour toutes les femmes, même celles qui n’utilisent aucune méthode de contraception. Si pendant l’insertion, une IST active est exclue, il n’y a pas de risque accru de développer une MIP. Aussi, il est important de bien sélectionner les clientes. Les femmes qui sont à risques de contracter une IST dans l’avenir devraient être conseillées d’utiliser des préservatifs comme méthode de sauvegarde. Faible probabilité de cas de grossesse ectopique chez les utilisatrices du DIU : Les DIU protègent bien contre une grossesse ectopique, parce qu’ils sont si efficaces dans la prévention de la grossesse. Selon une analyse de 42 essais randomisés publiés entre 1970 et 1990, les femmes qui utilisent le DIU en cuivre de deuxième génération, tels que le DIU ont 91% de chance de ne pas avoir de grossesse extra-utérine que les femmes n’utilisant aucune contraception. Le cas d’une grossesse extra utérine chez une utilisatrice de DIU est moindre (0.005), par rapport à une grossesse chez une non-utilisatrice environ (0.06) (OMS, 1961) L’utilisation du DIU ne cause pas l’infertilité : Une revue des études faites n’a trouvé aucun risque d’infertilité chez les femmes qui ont utilisé le DIU, y compris les femmes jeunes et les femmes nullipares. Une revue des essais contrôlés randomisés de la performance des différents DIU et des séries de cas chez les femmes qui ont enlevé leur DIU ont montré que le taux de grossesse après le retrait du DIU est similaire au taux chez la population générale. Une IST non traitée et une MIP peuvent entraîner la stérilité, pas le DIU. Dans une étude examinant les relations entre l’infertilité, Une utilisation du DIU, et les bactéries sexuellement transmissibles, le risque d’infertilité due à des lésions tubaires n’a pas été associée à l’utilisation du DIU auparavant, mais plutôt à une exposition passée au Chlamydia trachomatis. Que ce soit ou non une femme portant un DIU, si elle se développe une MIP et elle n’est pas traitée, il y a des chances qu’elle devienne infertile. La réduction du taux de fécondité est associée à l’âge, donc si une femme utilise le DIU longtemps, elle peut être moins fertile au moment de l’enlèvement par rapport au temps de l’insertion, mais pas à cause du DIU j- Vérification de l’emplacement Le DIU au cuivre peut sortir de l’utérus sans qu’on se rende compte. Ceci peut survenir le plus souvent pendant ou après les règles. Il faut alors vérifier chaque fois après les règles que les files sont bien en place à l’orifice du col. k- Précautions La surveillance médicale s’effectue en un mois, six mois et tous les ans après la pose. Cela permettra au médecin de vérifier que le DIU au cuivre est en place. ‐ ‐ ‐ l- Contre-indications DIU n’est pas indiqué pendant la grossesse Saignements vaginaux d’origine inconnue Cancer du col [47] ‐ ‐ Malformations anatomiques Douleur utérine 1.4- ROJO a- Présentation du produit Rojo est basé sur une méthode naturelle de PF appelée la Méthode des Jours Fixes (MJF). Les recherches indiquent que la méthode est efficace à plus de 95% pour prévenir la grossesse si elle est utilisée correctement. b- Composition Rojo est un collier de perles de couleur qui représentent chaque jour du cycle menstruel de la femme. Il peut aider à savoir quand la femme peut tomber enceinte à la suite des rapports sexuels non protégés. ‐ ‐ ‐ c- Indication Les femmes ayant un cycle menstruel compris entre 26 et 32 jours Les couples qui peuvent éviter des rapports sexuels non protégés entre les jours 8 et 19 du cycle menstruel Les couples qui n’ont pas de risque de contracter des IST d- Mode d’emploi Les couleurs du collier aident à mieux suivre le cycle menstruel de la femme. Chaque perle constitue un seul jour du cycle. Photo 7: Mode d’emploi du Rojo Méthode de jours Fixes Source : PSI Madagascar, 2012 [48] 2- Place Photo 8 : Circuit d’approvisionnement de produit en PF CENTRAL PSI SALAMA DISTRICT POINT D’APPRO PhaGDis CDs PhaGeCom CSB COMMUNE FOKONTANY AGENT COMMUNAUTAIRE Source : PSI Madagascar, 2012 L’Approvisionnement des produits se fait tous les deux mois dans les communes et districts. ‐ ‐ ‐ Le responsable d’approvisionnement des communes envoie tous les deux mois « un bon de commande » avec le « coût » correspondant au responsable d’approvisionnement au niveau du District ou directement au PSI. Pour les communes accessibles le responsable d’approvisionnement au niveau des Districts reçoit « ce bon de commande » et envoie tous les deux mois un bon de commande avec le coût correspondant aux produits commandés à PSI. Le responsable de distribution de PSI reçoit les « bons de commande » des Districts et des Communes accessibles avec la somme d’argent correspondante et honore ces commandes. [49] Photo 9 : Système de réapprovisionnement communautaire de produit en PF PSI POINT D’APPRO CDS Source : PSI Madagascar AC ‐ ‐ L’image suivant montre la quantité de stock minimum de 1 mois à chaque niveau Pour un stock de deux mois : Le responsable de Distribution de PSI ne passe qu’une fois tous les deux mois au plus au niveau d’un district. Le responsable d’approvisionnement des communes ont l’occasion de monter au niveau du district (tous les 2 mois) 3- Prix Tableau 2: Prix en Ariary des produits en PF selon les détaillants (PCI, DDM, EMP, EBM, ENT) PRIX PRODUITS CONDITIONNEMENT PRIX AUX DETAILLANTS(PCI, CONSEILLES DDM, EMP, EBM, ENT) PILPLAN CONFIANCE DIU Présentoir (20 boites) Boite (1 cycle) Présentoir (10 boites) Boite (1 Dose injectable) Unité 4 320Ar 6 000Ar 216Ar 300Ar 4 320Ar 6 000Ar 432Ar 600Ar 500Ar N/C Source : PSI Madagascar, 2012 Le Tableau 4 montre que pour un Pilplan le prix aux détaillants dans les Pharmacie (PCI) et Entreprise (ENT) d’un présentoir de 20 boites est de 4 320ar si le prix conseillés est de 6000ar, soit une boite, se vend à 210ar dans PCI et ENT soit 300ar pour le prix conseillé. De même pour le produit Confiance un présentoir de 10 boites pour 4320Ar et une boite 600ar pour les détaillants dans les Pharmacie (PCI) et Entreprise (ENT), au prix conseillé de 6000ar pour un présentoir de 10 boites et une boite coûte seulement 600ar et le prix d’un DIU est de 500ar. [50] Tableau 3 : Prix des produits en PF selon les détaillants ONG (SAF FJKM, SALFA, OSTIE, FISA) PRODUITS CONDITIONNEMENT PRIX AUX PRIX DETAILLANTS CONSEILLES (SAF FJKM, SALFA, OSTIE, FISA) PILPLAN Présentoir (20 boites) Boite (1 cycle) Présentoir (10 boites) Boite (1 Dose injectable) 2 800Ar 4 000Ar 140Ar 200Ar CONFIANCE 2 800Ar 4 000Ar 280Ar 400Ar Source : PSI Madagascar, 2012 Dans le Tableau 5, pour un Pilplan le prix aux détaillants dans les ONG (SAF FJKM, SALFA, OSTIE et FISA) d’un présentoir de 20 boites est de 2800Ar si le prix conseillés est de 4000ar, soit une boite, se vend à 200ar dans ces ONG. Par contre, pour le produit Confiance, un présentoir de 10 boites coûte 2800Ar et une boite 280ar dans ces ONG (Prix détaillants) soit au prix conseillé de 4000ar pour un présentoir de 10 boites et une boite coûte seulement 400ar. Tableau 4 : Prix des produits en PF communautaire PRODUITS PILPLAN CONFIANCE ROJO CONDITIONNE MENT Présentoir (20 boites) Boite (1 cycle) Présentoir (10 boites) Boite (1 Dose injectable) Unité PRIX AU NIVEAU DES DISTRICT PRIX AUX AGENTS COMMUNAUTAIRES PRIX AUX CONSOMMATEURS 400Ar 1 000Ar 2 000Ar 20Ar 400Ar 50Ar 1 000Ar 100Ar 3 000Ar 40Ar 100Ar 300Ar 250Ar 300Ar 500Ar Source : PSI Madagascar, 2012 Le tableau suivant montre les prix du produit dans les centres communautaires, pour un présentoir de 20 boites de Pilplan le prix au niveau des districts est de 400ar, pour les Agents Communautaires (AC) 1000ar et pour les consommateurs 2000Ar donc pour une boite de Pilplan le montant est de 5% d’un présentoir. De même pour les produits Confiance que 5% par rapport à un présentoir de 10 boites soit 400ar dans les districts, 1000ar aux AC et 3000ar aux consommateurs. Et l’unité du produit Rojo est de 250Ar au niveau des districts, se vend à 300ar aux AC et 500ar aux consommateurs. 4- Promotion L’utilisation des médias est un moyen indispensable pour l’information et la sensibilisation en matière de contraception. Elle permet aussi la vulgarisation et le développement de la pratique contraceptive. [51] Photo 10 : Affiche publicitaire Source : PSI Madagascar, 2012 SECTION 4 : MATERNITE SANS RISQUE POUR LES JEUNES MERES IGROSSESSE 1- Risque de grossesse À la suite d’un accouchement, les femmes ne sont pas exposées, pendant un certain temps, au risque de grossesse. Ce temps est déterminé, entre autres facteurs, par la durée de l’aménorrhée post-partum, qui va de l’accouchement au retour de l’ovulation, et par le temps pendant lequel la femme s’abstient de relations sexuelles (ou abstinence post-partum). La combinaison de ces facteurs permet d’identifier les femmes non susceptibles d’être exposées au risque de grossesse et de mesurer la durée de cette modification. Cette durée se définit ainsi comme le temps pendant lequel une femme n’est pratiquement pas soumise au risque de concevoir. Une femme non susceptible d’être exposée au risque de grossesse est celle qui est temporairement protégée parce qu’elle n’a pas repris les rapports sexuels depuis son dernier accouchement (abstinence post-partum) et/ou qui est en aménorrhée post-partum. Dans ce dernier cas, ses risques de grossesse sont négligeables même si elle reprend les relations sexuelles sans protection contraceptive. 2- Grossesses précoces La fréquence des grossesses précoces ne se résume pas à une question de connaissance de la contraception. La plupart des jeunes filles, entrées ou non en vie sexuelle, connaissent des méthodes contraceptives. En parallèle à ces niveaux de connaissance élevés, l’utilisation de la contraception par les jeunes filles est très faible, que ce soit pour les méthodes naturelles ou pour les méthodes modernes. Le désir de grossesse est généralement très fort chez les jeunes filles, notamment celles peu ou pas scolarisées. Les grossesses précoces sont très étroitement liées à la nécessité d’entrer en union. Le célibat n’a pas sa place au sein de la société à Madagascar, et ce quelle que soit la province. Entre 15 et 19 ans, la grande majorité des jeunes filles est en union, que ce soit dans le cadre d’une cohabitation, d’un mariage, ou d’une simple fréquentation. Pour une part importante de jeunes filles, tomber enceinte est le meilleur moyen de trouver un conjoint ou d’assurer un mariage avec le partenaire actuel. De plus cohabiter avec son conjoint et avoir un enfant sont souvent les évènements qui permettent à la jeune fille de devenir autonome vis-à-vis de ses parents et d’entrer en vie [52] d’adulte.Les grossesses précoces s’expliquent donc en partie par le système de normes et de valeurs relatifs à l’entrée en vie adulte mais aussi par l’absence d’opportunités sociales et économiques réservées aux adolescentes. Les jeunes filles qui peuvent être scolarisées au-delà du primaire et qui ensuite peuvent obtenir un emploi formel expriment leur souhait de retarder l’entrée en vie féconde et leur mariage.L’accession à un emploi après une longue scolarisation est un moyen d’entrée en vie adulte autre que par le mariage ou la maternité. 3- Avortement La pratique d’avortement provoqué et clandestin est un marqueur de ce nombre important de Grossesse Non Désiré (GND). Les femmes qui ont subi un avortement montrent que cela concerne deux types de population. Il s’agit d’une part de jeunes filles célibataires, encore scolarisées, pour qui une grossesse signifie la fin de leurs études et le mariage.L’avortement est un moyen pour elles de retarder l’arrivée du premier enfant et donc l’entrée en vie conjugale, d’autre part, l’avortement est aussi subi par des femmes mariées, déjà mères de plusieurs enfants, qui souhaitent retarder l’arrivée d’un enfant supplémentaire ou qui ne souhaitent plus d’enfants.Parmi ces femmes, la moitié a eu recours plusieurs fois à l’avortement. Les questions se posent : Pourquoi ces femmes prennent-elles le risque de tomber enceinte alors qu’elles ne le souhaitent pas ? Pourquoi n’utilisent-elles pas de contraception au risque de devoir avorter et donc de mettre en danger leur santé ? II- SANTE DE LA MERE 1- Soins prénatals Le suivi des femmes enceintes au cours des consultations prénatales permet de prévenir les risques et les complications lors de l’accouchement. Pour être efficace, les soins prénatals doivent être effectués à un stade précoce de la grossesse et surtout, ils doivent se poursuivre avec une certaine régularité jusqu’à l’accouchement. L’organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande, au moins, quatre visites prénatales, à intervalles réguliers tout au long de la grossesse. (OMS,2004). 2- Vaccination anti tétanique La vaccination antitétanique pendant la grossesse fait partie des interventions essentielles, recommandées par les programmes de santé maternelle et infantile, afin d’améliorer les chances de survie des femmes et de leurs nouveau-nés. Le tétanos néonatal est une cause importante de décès des nouveau-nés dans la plupart des pays en développement. Ses facteurs de risques sont connus : il s’agit entre autres, de l’accouchement à domicile dans un environnement insalubre et de l’utilisation d’instruments non appropriés et/ou non désinfectés pour couper le cordon ombilical. Le tétanos néonatal survient généralement dans la première ou deuxième semaine après la naissance et il est fatal dans 70 à 90 % des cas. C’est cependant une maladie évitable. On considère qu’un enfant est complètement protégé si la mère a reçu deux injections de vaccin antitétanique au cours de la grossesse de sa dernière naissance ou au moins deux injections, la dernière ayant été effectuée au cours des trois années ayant précédé la dernière naissance, ou, au moins, trois injections, la dernière ayant été effectuée au cours des cinq années ayant précédé la dernière naissance, ou, au moins, quatre injections, la dernière ayant été effectuée au cours des dix années ayant précédé la dernière naissance, ou, au moins, cinq injections avant la dernière naissance. [53] 3- Soins postnatals Une proportion importante de décès maternels et de décès de nouveau-nés qui surviennent dans la période néonatale se produisent dans les 48 heures qui suivent l’accouchement. Pour cette raison, il est recommandé que toutes les femmes effectuent une visite postnatale dans les deux jours qui suivent l’accouchement. III- SANTE DE L’ENFANT 1- Enfants complètements vaccinés A Madagascar, le secteur de la santé a mis en œuvre depuis un certain nombre d’années unProgramme Élargi de Vaccinations (PEV). Conformément aux recommandations de l’OMS suivies par ce programme, un enfant est complètement vacciné lorsqu’il a reçu le BCG (protection contre la tuberculose), trois doses de vaccin contre la polio et trois doses de DTCoq (Diphtérie, Tétanos etCoqueluche), et le vaccin contre la rougeole. Un enfant est considéré comme complètement vacciné lorsqu’il a reçu: ‐ Le BCG (protection contre la tuberculose) ‐ Le vaccincontre la rougeole ‐ 3 doses de DTCoq ‐ 3 doses de polio (non compris polio 0) D’après le calendrier vaccinal, tous ces vaccins doivent être administrés avant l’âge de 12 mois. 2- Maladies des enfants ‐ Les infections respiratoires aiguës (IRA) : et particulièrement la pneumonie, constituent l’une des premières causes de mortalité des enfants dans les pays en développement. ‐ La fièvre : la fièvre est un symptôme fréquent chez les enfants ‐ La diarrhée : Les maladies diarrhéiques, de par leurs conséquences (déshydratation et malnutrition), constituent, directement ou indirectement, une des principales causes de décès des jeunes enfants dans les pays en développement. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande, pour lutter contre les effets de la déshydratation, la généralisation du traitement de réhydratation par voie orale , en conseillant l’utilisation soit d’une solution préparée à partir du contenu de sachets de sels de réhydratation par voie orale ou encore Hydrazinc, soit d’une solution préparée à la maison avec de l’eau, du sucre et du sel. SECTION 5 : VIH/SIDA Le premier cas de sida a été détecté à Madagascar en 1987. Malgré l’évolution à la hausse de l’épidémie, Madagascar figure aujourd’hui parmi les pays en situation d’épidémie peu active selon la définition de l’OMS/ SIDA. Le niveau de la prévalence demeure faible, soit moins de 1 % dans tous les groupes de la population, même dans ceux qui sont considérés comme étant particulièrement exposés au risque d’infection (0,5 % parmi les Travailleuses De Sexe (TDS) et 0,28 % parmi les patients des services d’IST en 2007). Les dernières estimations fournissent une prévalence du VIH de 0,13 % dans la population adulte de 15 à 49 ans pour l’année 2007. Pour maintenir ce niveau, le gouvernement a placé la lutte contre le VIH/SIDA parmi les priorités nationales et il s’est engagé à ce que « D’ici 2015, Madagascar sera un pays où [54] tous les Malagasy et, en particulier les jeunes, seront conscients des risques personnels, s’impliqueront activement avec l’engagement des leaders dans la lutte contre le VIH et le SIDA. Chaque individu accèdera facilement aux méthodes de prévention appropriées et les utilisera de façon responsable. Individu, famille et communauté apporteront soins et soutien aux personnes infectées et affectées par le VIH. » (MAP, 2006). 1- Produits PSI a des programmes de VIH dans plus de 60 pays à travers le monde. Toujours en application du marketing social. De ce fait PSI distribue des préservatifs pour hommes et femmes. 1.1- Protector plus a‐ Présentation du produit Le préservatif masculin en latex est une méthode de barrière qui, lorsqu’il est utilisé correctement et systématiquement lors du rapport sexuel, contribue à réduire le risque d’Infections Sexuellement Transmissibles (IST), y compris le VIH, et les GND. Photo 11 : Présentation du produit Protector plus Source : PSI Madagascar 2012 Une pochette comprend trois préservatifs et un présentoir présente 8 pochettes avec logo, PSI utilise des stratégies de commercialisation du secteur privé pour accroitre la demande et l’accès à prix abordable des préservatifs masculins de haute qualité. b‐ Mode d’emploi L’utilisation du préservatif masculin se fait comme suit : ‐ Prendre le produit ‐ Déchirer ‐ Faire sortir le produit en latex, à appuyer sur le bout pour évacuer l’air ‐ Mettre sur le pénis en érection et avant tout contact vaginal ‐ Puis jeter dans les poubelles après utilisation Le préservatif est destiné à un seul usage, il faut toujours en disposer d’une réserve. [55] Photo12 : Mode d’emploi Protector plus en image Source : PSI Madagascar, 2012 1.2- Feeling a- Présentation du produit Le préservatif féminin est une méthode de barrière qui lorsqu’il est utilisé correctement et systématiquement, fournit une protection contre le VIH, les IST et les GND.Le préservatif féminin peut être inséré jusqu’à huit heures avant le rapport sexuel et il est actuellement la seule méthode initiée par la femme de prévention du VIH. b- Mode d’emploi Photo 13 : Mode d’emploi Feeling en image Source : PSI Madagascar, 2012 [56] Un peu avant le rapport sexuel, le préservatif doit être posé dans le vagin dont l’extrémité fermée comportant un anneau flexible amovible doit être profondément enfouie, l’autre anneau flexible plus large, à l’extrémité ouverte du préservatif reste à l’extérieur du vagin (destiné à un seul usage, ne pas mettre d’autre lubrifiant) PSI collabore avec FemaleHealthCompany, qui produit le préservatif féminin, ainsi que des groupes tels que le FNUAP. Pour l’ouverture des marchés et à accroitre l’accès au préservatif féminin dans les pays en développement. PSI a également utilisé des stratégies innovantes pour commercialiser des préservatifs féminins à des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. 1.1- Lubrifiant L’utilisation de l’eau du lubrifiant de préservatif en latex peuvent réduire le risque d’IST et de la transmission du VIH en réduisant la probabilité de rupture du condom. PSI distribue et commercialise principalement d’eau lubrifiant avec les préservatifs masculins et féminins en tant que produit complémentaire de prévention du VIH. Les recherches menées par PSI au Laos et en Thaïlande ont constaté que les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes qui sont des utilisateurs réguliers du préservatif et les non-utilisateurs étaient plus susceptibles d’utiliser des préservatifs. 2- Prix Ces préservatifs de haute qualité, pour hommes et femmes ont des prix subventionnés dans la plupart des pays et libres coûts (chacun à son prix sur le marché) dans certains pays. Photo14 : Prix unitaire du préservatif masculin sur le marché Source : PSI Madagascar, 2012 Pour une boite de préservatif à trois pochettes se vend sur le marché à 200ar déjà marquée sur l’emballage. [57] 3- Place Vente traditionnelle chez les pharmacies ou encore les cliniques de santé et non traditionnelle telle que les épiceries, les magasins d’alcool, les hôtels, les maisons closes, les kiosques ou les salons. PSI atteint les populations qui ne peuvent pas avoir accès et ou être en mesure de s’offrir des préservatifs distribués dans le commerce. 4- Promotion PSI encourage et diffuse également des pré-emballés soins de base et les Kits (T-shirt, porte-clés, chapeau, cartable…) de prévention pour les personnes vivant avec le VIH/SIDA, par des publicités promotionnelles (affiche, banderole, autocollant). PSI génère la demande en favorisant le changement de comportement à travers les médias culturellement appropriés et des campagnes de communication interpersonnelles. Photo 15 : Publicité du préservatif Protector plus Autocollant Affiche Banderole Source : PSI Madagascar, 2012 [58] SECTION 6 : PREVENTION ET TRAITEMENT DU VIH ITRAITEMENT DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLE (IST) L’expérience montre que les IST, en particulier ulcéreuse IST peut faciliter la transmission du VIH. L’accès à un traitement approprié et efficace pour les IST est limité dans de nombreux pays en développement en raison du coût élevé des soins médicaux, le manque de personnel clinique formé, les perceptions des services de faible qualité des soins de santé, et la stigmatisation qui peut être associée à la visite d’une clinique. PSI utilise le marketing social pour promouvoir le traitement syndromique des IST en utilisant des traitements standards. Le contenu d’un kit IST comprend généralement : ‐ Des médicaments antimicrobiens ‐ Des préservatifs masculins ‐ Des cartes de référence des partenaires ‐ Et des informations sur l’IST elle-même II- SERVICE DU VIH PSI fournit toute une gamme de services de santé afin de réduire l’incidence du VIH et à améliorer l’accès aux soins et traitement du VIH dans le monde entier. Les services liés au VIH comprennent : ‐ Le conseil et dépistage du VIH ‐ La circoncision masculine ‐ La prévention de la transmission de mère à l’enfant ‐ La transmission et la PF par rapport au VIH 1- Counseling et dépistage du VIH PSI fournit des services VIH à travers des réseaux, directement et indirectement gérés ou franchisés (Top Réseau). Les modèles de prestation de services au sein de ces réseaux de franchise sociaux autonomes, mobiles et intégrés (dans les établissements de santé publics et privés) PSI fournit un standard de formation, les protocoles et l’assurance qualité à tous les sites au sein des réseaux. PSI a été l’un des premières ONG internationales à mettre en œuvre le VIH en marketing social et de franchisage. 2- PF/VIH Intégration Intégrer la PF et les programmes du VIH s’appuie sur une synergie naturelle pour renforcer les efforts visant à prévenir les infections sexuellement transmissibles comme le VIH et les GND. PF/VIH intégration optimise les ressources puisque les services et les campagnes de communication visent généralement les mêmes populations, ce qui augmente la couverture et finalement améliore l’absorption des deux services de PF et le VIH. L’intégration peut aussi réduire la transmission mère-enfant, la transmission du VIH et améliorer les résultats de santé chez les femmes VIH-positives grâce à la prévention des GND. [59] 3- Prévention de la transmission Mère à l’enfant Les interventions visant à prévenir la transmission mère-enfant de transmission comprennent : ‐ Le conseil et dépistage du VIH pour les femmes enceintes et leurs partenaires et les enfants ‐ La fourniture d’une thérapie antirétrovirale (en fonction de protocoles de traitement nationaux) ‐ Les conseils sur l’alimentation du nourrisson et la PF L’approche de marketing social de PSI à la Prévention de la Transmission MèreEnfant (PTME) consiste à améliorer la prestation des services grâce à des campagnes de formation et de communication sur l’importance du conseil et dépistage du VIH pour les femmes enceintes. PSI collabore également avec des prestataires du secteur public et privé pour accroitre l’accès à la demande de haute qualité ; services complets de PTME à travers les réseaux franchisés de prestataires de services et les installations existantes de soins prénatals, la gestion attentive des produits et la logistique d’approvisionnement. 4- Lutte contre le SIDA La lutte contre le sida est basée actuellement sur un plan stratégique Il accorde les priorités sur l’intensification de la mise en œuvre des interventions - maintenant relativement bien définies pour une amélioration tangible dans la réalisation des objectifs nationaux de contrôle de l’infection. Les actions définies dans ce plan sont axées principalement sur : ‐ La mise en place d’un cadre juridique, politique et opérationnel pour une réponse aux IST/SIDA multisectorielle, intégrée, efficace et protégeant les droits des personnes. ‐ L’amélioration de l’accès à l’information et à des services cliniques de prévention de qualité des IST, du VIH et du sida ; ‐ La réduction de l’impact du sida sur les personnes infectées et affectées par l’épidémie ‐ Le renforcement de la gestion de la réponse nationale. ‐ La prise en charge Photo 16: Article journal sur la santé Source : Documentation à INSTAT Midi Madagascar P.7 N°7223 Mercredi 9 Mai 2007 [60] Le journal quotidien Midi Madagascar, du Mercredi 9 Mai 2007, fait preuve que la connaissance du statut sérologique de la femme enceinte constitue maintenant l’une des armes les plus efficaces pour préserver le nouveau-né. 5- Connaissance des moyens de prévention du VIH La connaissance par la population des moyens de prévention est indispensable si l’on veut lutter efficacement contre la propagation du virus qui cause le sida. La limitation des rapports sexuels à un(e) seul(e) partenaire fidèle et non infecté(e) ainsi que l’utilisation du condom demeurent les principaux moyens de prévention de l’infection par le VIH.La connaissance de ces deux moyens de prévention varie en fonction des différentes caractéristiques sociodémographiques. C’est en milieu urbain, parmi les plus instruits et les plus riches que les proportions de femmes et d’hommes qui connaissent ces deux moyens de prévention du VIH sont les plus élevées (plus de 80 % de femmes et d’hommes). 6- Stigmatisation envers les personnes vivant avec le VIH Le comportement que les gens adopteraient dans différentes situations face à des personnesvivant avec le VIH/sida est révélateur, entre autres, du niveau de perception du risque de transmission qui peut se traduire, dans la vie courante, par une stigmatisation à l’égard des personnes malades. Il a été défini alors un indicateur combiné qui évalue le niveau global de tolérance envers les personnes vivant avec le VIH. 7- 0pinions sur la prévention des IST/SIDA 7.1- Négociation de rapports sexuels protégés avec le conjoint La promotion de comportements sexuels sans risque fait partie des mesures destinées à contrôler l’épidémie. De plus, étant donné que les femmes sont plus vulnérables au VIH que les hommes, il est important de savoir si elles sont en mesure de refuser des rapports sexuels à risque avec leur mari/partenaire. 7.2- Enseignement de l’utilisation du préservatif aux jeunes de 12 à 14ans Les proportions de femmes et d’hommes de 18-49 ans qui pensent que l’on devrait enseigner l’utilisation du condom, en tant que moyen de prévention du VIH, aux jeunes de 1214 ans.Les hommes sont proportionnellement plus favorables que les femmes à l’enseignement de l’utilisation du condom aux jeunes de 12-14 ans (62% contre 57%). [61] Photo 17: Article journal Source : Documentation à l’INSTAT Midi Madagascar du Vendredi 30 Novembre 2007 N°7393 (2) Chez les femmes, on ne note pas de variations significatives en fonction de l’âge; chez les hommes, les jeunes de 20-24 ans et surtout ceux de 18-19 ans sont légèrement moins favorable à cet enseignement que les hommes plus âgés.Ce sont les femmes et les hommes du milieu rural, celles et ceux sans instruction et celles et ceux des ménages les plus pauvres qui sont les moins favorables à cette mesure de prévention. SECTION 7: CONSEILS Pour avoir des conseils sur la santé, mieux vaut demander l’avis d’un médecin ou aller directement dans un centre de santé. Mais pour les malgaches, consulter un médecin par rapport à ces maladies infectieuses font encore honte et préfèrent l’automédication. Par ailleurs, chez PSI il existe des pairs éducateurs, qui ont pour rôle de conseiller, de sensibiliser les jeunes dans les établissements scolaires ou dans les événements culturels. Afin que les jeunes comprennent le danger d’une grossesse précoce ou la transmission d’une maladie avant de prendre le risque. Un traitement préventif peut éventuellement être instauré pour ces jeunes. Toutefois, les examens médicaux permettent de repérer les lésions. 1- Des symptômes à ne pas négliger Tout symptôme génital doit être pris aux sérieux, toute anomalie visible comme les boutons, l’érosion ou l’ulcération doit être considérée, a priori comme un signe de maladie sexuellement transmissible et conduit à consulter un médecin. 2- Attention aux partenaires Il est aussi important que les partenaires des infectés aient un dépistage et, le cas échéant, un traitement, pour éviter que d’autres personnes ne soient contaminées, surtout empêcher que l’infection ne devienne chronique. Il est donc fondamental de diagnostiquer et de traiter très tôt pour éviter les séquelles. [62] CHAPITRE V : ESSAI D’ANALYSE Ce chapitre cinq relate sur l’essai d’analyse sur la santé de la reproduction dont les informations relatives aux méthodes contraceptives, sur les lieux d’accouchements et la connaissance des signes et symptômes d’IST. SECTION 1 : ESSAI D’ANALYSE SUR LA SANTE DE LA REPRODUCTION IINFORMATIONS RELATIVES AUX MÉTHODES CONTRACEPTIVES 1- Femme ayant déjà utilisée la méthode contraceptive L’utilisation de la contraception pour la première fois peut, en fonction de la parité atteinte, répondre à des objectifs différents : ‐ Retard de la première naissance si l’utilisation commence lorsque la femme n’a pas encore d’enfant ‐ Espacement des naissances; ‐ Contraception d’arrêt, c’est-à-dire lorsque le nombre d’enfants désiré est déjà atteint La répartition des femmes de 15-49 ans selon le nombre d’enfants vivants qu’elles avaient au moment où elles ont utilisé la contraception pour la première fois. On constate que dans 12 % des cas, les femmes ont commencé à utiliser une méthode contraceptive alors qu’elles n’avaient pas d’enfant, c’est-à-dire pour retarder la venue de la première naissance et que dans 27 % des cas, elles ont commencé alors qu’elles étaient à des parités relativement faibles (1 à 3 enfants). Dans 11 % des cas, la pratique contraceptive a commencé à des parités élevées (4 enfants et plus), cela certainement pour limiter la descendance. Graphique 1 : Pourcentage de femmes qui ont déjà utilisé la contraception par nombre d’enfants vivants lors de la première utilisation 0 enfant 12% 1 enfant 13% 2 enfants 8% 3 enfants 5% 4+ enfants Source : OMS, 2004 11% N’a jamais utilisé 50% [63] 2- Raisons de non utilisation de la contraception Tableau 5: Raisons pour lesquelles les femmes n'ont pas l'intention d'utiliser la contraception RAISONS REPARTITION (%) Raisons liées à la fécondité Rapports sexuel peu fréquents 3,9 Pas de rapports sexuels Ménopause 10,9 Inféconde 11,2 Veut autant d’enfant que possible 18,7 Opposition à l’utilisation Enquêtée opposée 9,7 Mari/Partenaire opposé 4,2 Autres opposés 0,8 Interdits religieux 1,2 Manque de connaissance Ne connait pas de méthode 3,8 Ne connait pas de source 1,6 Raisons liées à la méthode Problème de santé 10,2 Crainte d’effets secondaires 17,5 Difficulté d’accès ou trop loin 0,6 Coûte trop cher 0,2 Pas pratique à utiliser 1,2 Interfère avec le fonctionnement du corps 1,9 Autres 0,2 Ne sais pas 1,9 Manquant 0,3 total 100,0 Effectif 2 914 Source : INSTAT, 2011 La fécondité été une des raisons données par les femmes pour expliquer leur intention à utiliser la contraception dans le futur (45 %). Parmi ces raisons, le désir d’avoir des enfants a été cité dans 19 % des cas et environ une femme sur dix (11 %) a déclaré qu’elle était inféconde. Le refus du mari/partenaire dans 4 % des cas et l’opposition pour des motifs religieux a été citée dans seulement 1 % des cas. Les raisons relatives à la méconnaissance des méthodes contraceptives ou des sources d’approvisionnement ont été avancées par 5 % des femmes. Enfin, 32 % des femmes ont avancé des raisons liées à la méthode. Ce sont surtout la crainte des effets secondaires (18 %) et les problèmes de santé (10 %) qui ont été cités. [64] II- LIEUX D’ACCOUCHEMENTS 1- Accouchement 1.1- Lieux d’accouchements La majorité des accouchements n’a pas lieu en milieu médical Graphique 2 : Lieu d’accouchement Madagascar Capitale Urbain Rural 67 64 49 40 33 37 31 40 23 12 3 Secteur médical public 2 Secteur médical privé Maison/Autre Source : INSTAT 2011 Parmi les naissances survenues, un peu plus d’un tiers se sont déroulées en établissement de santé (35 %), principalement dans le secteur public(33 % contre 3 % pour le secteur privé). À l’opposé, dans 64 % des cas, les femmes ont accouché à domicile. On constate que la proportion de femmes qui ont accouché à domicile augmente avec le rang de naissance de l’enfant : de 56 % pour le rang 1, la proportion augmente régulièrement pour atteindre 71 % pour le rang 6 ou plus. Les résultats montrent aussi que les femmes du milieu rural accouchent plus fréquemment à domicile que celles du milieu urbain (67 % contre 39). 1.2- Assistance à l’accouchements Graphique 3 : Assistance à l’accouchement Accoucheuse traditionnelle 49% Parent/Autre 7% Personne 1% Source : OMS, 2004 Infirmière/ Sage‐femme/ Assistant médical 29% Médecin 15% Source :OMS, 2004 [65] 44 % des naissances se sont déroulées avec l’assistance de personnel de santé formé, soit une proportion plus élevée que celle des femmes qui ont accouché dans un établissement de santé (35%). Bien évidemment, la quasi-totalité des femmes qui ont accouché dans un établissement de santé ont bénéficié d’une assistance par du personnel formé. III- CONNAISSANCE DES SIGNES ET SYMPTOMES D’IST Tableau 6: Symptômes spécifiques d’IST SIGNES OU SYMPTOMES CHEZ LA FEMME SIGNES OU SYMPTOMES CHEZ L’HOMME Douleur abdominale Douleur abdominale Pertes vaginales Écoulement du pénis Pertes malodorantes Écoulement malodorant Brûlure en urinant Brûlure en urinant Rougeur/inflammation dans la zone génitale Gonflement de la zone génitale Rougeur/inflammation dans les parties génitales Gonflement de la zone génitale Plaie/ulcère génital Plaie/ulcère génital Verrues génitales Verrues génitales Démangeaisons génitales Démangeaisons génitales Sang dans les urines Sang dans les urines Difficulté pour tomber enceinte/ avoir un enfant Perte de poids Impuissance Perte de poids Source : recherche personnelle, 2012 Le tableau suivant montre les signes et symptômes vu chez l’homme et la femme qui présente l’IST. Les IST pouvant favorisé la transmission du virus du sida, la prévention et la lutte contre ces infections constituent une priorité, d’autant plus que Madagascar se caractérise par une prévalence élevée d’IST. [66] Photo 18: Article journal Source : Documentation à l’INSTAT Midi Madagascar du Vendredi 30 Novembre 2007 N°7393 Le Journal quotidien Midi Madagascar du Vendredi 30 Novembre 2007 N°7393 montre encore que 33% des jeunes de 15- 24ans (cible de la santé de la reproduction) ne connaissent aucun symptôme d’IST. Conclusion partielle Pour mesurer le taux d’accès aux soins, il faut toujours estimer la proportion de ceux qui ont été malades et ceux qui ont fait une consultation. D’après EPM, 2010, 32,7% de la population seulement ont fait une consultation soit 64,1% font de l’automédication. La population habitant dans les zones urbaines a plus tendance à rechercher des soins que les ruraux, la principale cause est l’inégalité économique. D’après cette constatation, les produits et services qu’offrent PSI Madagascar ne sont pas adaptés à la totalité de la population malgache. Ils sont plutôt adressés à des utilisateurs dans les milieux urbains et la population qui se trouve au seuil de la pauvreté n’est pas tout à fait concernée que lors des prestataires médiatiques du produit. De ce fait, les citadins scolarisés sont les majoritaires bénéficiaires des offres de services de l’organisme, justifié par les images publicitaires. Après avoir déterminé les missions et objectifs de PSI pour Madagascar. PSI a démontré son domaine d’activité en matière de santé de la reproduction par le biais de marketing social, cet organisme ne reste pas là mais prévoit encore d’autres projet toujours aux mêmes objectifs de mener une vie saine à la population malgache, de quel projet s’agit-il ? Et voyant en fin de chapitre les propositions de suggestions et les acquisitions professionnelles. TROISIEME PARTIE APPROCHES PROSPECTIVES [67] TROISIEME PARTIE : APPROCHES PROSPECTIVES CHAPITRE VI : PROJET DE PSI MADAGASCAR Le sixième chapitre parle de ce que PSI Madagascar projette, à partir du dernier bilan exercé, cet organisme continu à faire des études formatives sur la contraception d’urgence. Ainsi, les suggestions et les acquisitions professionnelles sont proposées par le stagiaire. I- ETUDE FORMATIVE SUR LA CONTRACEPTION D’URGENCE 1- Justification de l’étude Aucune idée n’est disponible pour mettre en œuvre le plan de communication du nouveau produit contraceptif d’urgence. Ainsi, dans le but de mieux cibler les interventions, la recherche d’informations complémentaires s’avère très importante. Pour élargir le choix et améliorer l’accès aux produits contraceptifs modernes par le biais du marketing social, PSI Madagascar projette d’introduire une nouvelle méthode contraceptive pour prévenir les GND dite « contraceptive d’urgence ». Ce nouveau produit ciblera les femmes présentant un risque de GND : ‐ Un rapport sexuel non protégé ‐ Méthode contraceptive mal utilisée ‐ Ou cas de viol Le contraceptif d’urgence est une contraception de « dernier recours » qui répond de manière exceptionnelle au besoin des femmes/couples en vue de les sensibiliser pour être des utilisateurs de méthode contraceptive moderne. 2- But de la recherche Cette étude sera utilisée pour développer le concept du produit contraceptif d’urgence incluant à la fois la marque, l’emballage, la stratégie 4P et d’effectuer le lancement en considération des réactions des groupes cibles.Cette étude touchera trois groupes distincts : ‐ Les principaux bénéficiaires du nouveau produit ‐ Les prestataires (médecins en tant que prescripteurs du produit) ‐ Les distributeurs (pharmaciens, pour les stratégies de vente) 3- Objectif généraux Aider le programme à avoir les informations de base pour la conception du nouveau produit de contraception d’urgence, des campagnes de communication y afférents ainsi que les stratégies de distribution à adopter. 4- Objectifs spécifiques De manière spécifique, l’étude cherchera : 4.1- Auprès des cibles ‐ Déterminer les profils types des cibles de la contraception d’urgence ‐ Connaissances sur les contraceptions d’urgence • Identifier les perceptions des utilisatrices et non utilisatrices sur la contraception d’urgence [68] • Connaître les besoins et les aspirations/attentes des utilisatrices et non utilisatrices en matière de contraception d’urgence • Connaître les raisons du non recours au Planning familial classique plutôt que de la contraception d’urgence • Identifier les risques encourus avec la contraception d’urgence • Pratique/comportements sur la contraception d’urgence (y compris les pratiques traditionnelles) • Identifier les avantages de l’utilisation de la contraception d’urgence/pratiques traditionnelles • Soulever les inconvénients de l’utilisation de la contraception d’urgence/pratiques traditionnelles • Dégager les effets secondaires de l’utilisation de la contraception d’urgence/pratiques traditionnelles Déterminer l’acceptation de la nouvelle pilule contraceptive d’urgence (agissant dans 72h) Connaître l’acceptation du nouveau produit Déterminer le nouveau prix du nouveau produit Relever les canaux de communication suggérés par les cibles pour véhiculer les messages sur la méthode contraceptive d’urgence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 4.2- Auprès des prestataires Connaître les expériences/habitudes des prestataires sur la contraception d’urgence Savoir les différents produits proposés aux cibles Mesurer les fréquences et les types de méthodes offertes aux cibles Identifier les besoins des cibles constatés par les prestataires Relever les canaux de communication suggérés par les cibles pour véhiculer les messages sur la méthode contraceptive d’urgence Identifier les avantages et inconvénients de chaque méthode contraceptive d’urgence et traditionnelle Déterminer le nouveau prix du nouveau produit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 4.3- Auprès des pharmacies Connaître leurs expériences/habitudes en matière de distribution de la contraception d’urgence Déterminer les divers produits ainsi que leurs prix respectifs, existants sur le marché Explorer les situations de vente de la contraception d’urgences sur le marché Identifier les besoins des cibles constatés par les prestataires Relever les canaux de communication suggérés par les cibles pour véhiculer les messages sur la méthode contraceptive d’urgence Identifier les avantages et inconvénients de chaque méthode contraceptive d’urgence et traditionnelle Déterminer le nouveau prix du nouveau produit 5- Groupe cible de l’étude L’étude sera menée auprès de : ‐ Femmes sexuellement actives utilisatrices de la contraception d’urgence, âgées de 18 à 49ans [69] ‐ ‐ ‐ Femmes sexuellement actives non utilisatrices de la contraception d’urgence, âgées de 18 à 49ans Prestataires (médecins privés) Pharmaciens II- SUGGESTIONS 1- Suggestions pour l’appellation de la contraception d’urgence en malgache ‐ « Avotr’Aizana » : ce nom évoque le recours à la pilule pour prévenir la GND ‐ « Fiaromalaky » : ce nom exprime que la pilule est une méthode rapide pour prévenir la GND ‐ « Izaymaikatsymanahy » : cette expression signifie que le fait de se précipiter à faire le rapport sexuel peut être protégé par l’utilisation de la pilule d’urgence pour prévenir la GND ‐ « Fanabeazanaaizanavonjymaika » : la contraception d’urgence est un planning familial d’urgence ‐ « Vonjytaitra » : la signification est d’urgence ‐ « Fintandremana tsy ho bevohoka » : cette expression signifie que le produit est destiné à protéger contre la GND ‐ « Manalasarotra » : Ce nom signifie que la prise de pilule d’urgence empêche les difficultés ‐ « Fanadiovanatsyhipetraka » : l’expression exprime l’idée de curetage de l’utérus contre la GND ‐ « Fanalazaza » : cette expression évoque l’idée d’avortement 2- Recommandations des chercheurs ‐ Orienter les messages pour jeunes dans les bénéfices du produit sur la réussite de vie professionnelle et vie amoureuse ‐ Centraliser les messages pour les mères de famille sur les avantages de la vie familiale suite à l’utilisation des contraceptives régulières moderne ‐ Renforcer la communication sur les connaissances et normes sociales des méthodes de longue durée. 3- Recommandations du stagiaire ‐ Faire une campagne promotionnelle dès la vente du produit sur le marché ‐ Offrir une carte qui prouve que la patiente utilise la contraception d’urgence (en cas d’accident) ‐ Prendre en charge gratuitement les utilisateurs de contraception d’urgence ‐ Faire des statistiques de décès pour cause d’utilisations de la contraception [70] CHAPITRE VII :REFLEXIONS PROSPECTIVES Ce dernier chapitre relate les propositions de suggestions du stagiaire sur le marketing social, sur les collaboration avec les partenaires mais aussi des acquisitions professionnelles dont le développement personnel que le stagiaire a pu acquérir et ses habitudes a réussir une action ainsi que son comportement face aux collègues. I- PROPOSTION DE SUGGESTIONS 1- Suggestions en marketing social 1.1- Produit ‐ Il faut faire un choix attentif des médicaments et des autres produits suivant les recommandations de PSI à Washington s’ils sont bien adaptés à la population malgache. ‐ Il faut que la date de péremption des produits corresponde à la durée de conservation au dépôt de PSI à Tanjombato suivant une bonne condition de stockage. 1.2- Prix ‐ Le prix doit être standard car il s’agit de Marketing social, à bas prix selon les moyens de la population vulnérable, il ne faut pas en prendre profit. ‐ Il faut souvent faire un inventaire tous les mois au lieu d’attendre la fin d’un projet de 5 ans donc contrôler le stockage et le mouvement de stock pour éviter toute rupture et détournements ou utilisé de manière abusive. 1.3- Place ‐ Tous les produits doivent être disponible dans les lieux uniquement agrées par PSI et ne doivent pas être vendus dans les locales commerciales illégales, l’organisme doit sévèrement sanctionner la vente de ces marchandises. ‐ Il faut éviter les ruptures de stock chez les partenaires commerciaux 1.4- Promotion ‐ Il faut faire beaucoup de publicité télévisée pour que les cibles sachent les produits de PSI. ‐ Dans ces publicités il faut souvent garantir l’efficacité des produits et montrer d’avantages ces vertus (emballage et étiquette). ‐ Il faut faire souvent une campagne de dépistage gratuit suivie d’un conseil médical dans chaque Fokontany, cela pourrait constituer une importante voie d’accès aux soins, au traitement, au soutien et à la prévention. Peu de gens savent qu’ils sont séropositifs ou non, ce qui impliquera qu’ils attendent que les symptômes deviennent gênant pour se soigner. De ce fait, il faut absolument renforcer le dépistage, le conseil et les autres composantes liées à la SR. ‐ Disponibilité permanente et gratuité des intrants de santé prioritaires notamment pour la survie de la mère et de l’enfant et la prise en charge des maladies fréquents des enfants. [71] 2- Collaboration avec les partenaires 2.1- Cibles ‐ La participation active des cibles sur la SR pourra favoriser une coopération étroite avec les agents de santé et permettra de connaitre réellement les besoins jeunes (1524ans) ‐ Les jeunes ayant eu une formation de sensibilisation doivent à leur retour intervenir comme formateurs auprès de leurs entourages pour que les devoirs des agents de santé lors des IEC soient concrets au niveau de la société. ‐ Les cibles doivent exiger un traitement sans interruption et être activement surveillé tout au long du traitement, s’ils ont choisi la PF. 2.2- ONG, civile et Etat ‐ Le Ministère de la Santé et du Planning Familial doit identifier les fabricants d’origines des produits proposés par les pays intervenants, surtout vérifier le contenu du médicament dont la consistance de la production et le respect des délais de livraison avant d’être consommé par la population malgache. ‐ PSI Madagascar doit collaborer de près avec le Ministère de l’éduction, dans le but de leur convaincre à inclure la sensibilisation en IEC dans le programme scolaire. ‐ Il faut créer un nouveau partenariat avec les guérisseurs traditionnels, les cibles ainsi que ses entourages pour encourager la participation active de tout le monde. ‐ La participation et la mobilisation des partenaires doit intervenir à tous les régions de Madagascar et non pas seulement à un fokontany partiel. ‐ Il faut maintenir un équilibre entre des intérêts divergents qui doivent tous tendre vers le même objectif qui est de soutenir des personnes vulnérables à faible revenu. 2.3- Financement ‐ Il faut bien définir une analyse de situation voire détaillé pour que le financement ne soit pas limité ou retardé. ‐ Il faut continuer les projets lancés par les anciens hommes d’Etat comme le MAP, cela fait partie des activités en SR, il faut donc un financement continu pour l’atteinte finale des objectifs d’ici 2015. 2.4- Formations ‐ La formation doit être initiale que permanente, les agents de santé doivent disposer d’informations exactes et récentes. Les différents types de formation devront être liés les uns aux autres. Le contenu et la pertinence des formations doit être basés sur des protocoles thérapeutiques ainsi que la manière de les mettre en œuvre pour les formateurs devront dépendre de leurs volets et responsabilités respectifs ou en fonction de l’approche choisie. [72] 2.5- Etablissement médical ‐ Il faut remettre les établissements médicaux à niveau et ouvrir les centres de santé fermés (réhabilitation, équipements, personnel) surtout étendre les services sanitaires en SR. ‐ Il faut renforcer les laboratoires afin de permettre un suivi complet surtout les infrastructures logistiques et les transports. II- ACQUISITIONS PROFESSIONNELLES 1- Développement personnel ‐ Être en capacité d’apprendre au plus vite le métier en santé de la reproduction quand il s’agit de conseils (IEC) ‐ ‐ Parmi les stagiaires ayant la compétence et la performance d’appliquer sur terrain les activités que PSI mène. Ayant des attitudespersonnelles : comme être à l’écoute des personnes ciblées ou des collègues, avoir une bonne présentation (Comportement et éthique) 2- Habitudes pour réussir une action ‐ Étant très active, le fait de savoir aller dès le départ avait permis de donner la priorité aux priorités (importants) ‐ Avoir une pensée gagnant-gagnant c’est-à-dire avoir transmis une bonne information et que la cible ait bien reçu le message et le pratiquer. ‐ Chercher d’abord à comprendre ensuite à être compris 3- Comportement face aux autres collègues ‐ Être en bon terme avec tout le monde c’est-à-dire avoir une bonne communication verbale ‐ Être ponctuelle et avoir su respecter les disciplines de PSI durant les stages (Tenu vestimentaire, physique, position de communication) ‐ Être capables d’utiliserles outils accessoires de PSI, en apprenant très vite à les manipuler Conclusion partielle Pour une vision plus élargie, l’organisme doit faire un projet, ainsi ce que PSI prévoit très prochainement « une méthode de contraception d’urgence ». Leur agents sont en cours d’une étude formative. La période du stage avait amené à donner quelques suggestions et des acquisitions professionnelles. [73] CONCLUSION GENERALE Généralement, il se trouve qu’à Madagascar, parler de la sexualité en famille est tabou. Pourtant, il faut privilégier le dialogue entre parents et enfants, si on veut que les jeunes sachent assurer leur sexualité. Plusieurs raisons montrent que l’objectif principal de ce rapport de stage a été atteint : La santé de la reproduction (SR) est l’un des grands domaines d’activité de PSI Madagascar, l’entrée à la vie sexuelle se fait plus fréquemment dans le cadre d’une fréquentation avec un projet de mariage précoce donc les plus ciblé sont les jeunes de 15 à 24ans. Cependant, PSI intervient pour que ces jeunes bénéficient de l’accès à la planification familiale (PF) ou à la méthode barrière d’une grossesse non désirée (GND) ceci à travers le marketing social. Ainsi la communication sur le changement de comportements est développée et disséminée pour accompagner la distribution des produits. Pour concrétiser le marketing social en matière de santé de la reproduction, PSI Madagascar étend ses activités sur tout le territoire national, atteignant toutes les 22 régions de Madagascar. Comme le « P » Promotion dans le marketing social la communication de masse comme la publicité, l’Information, l’Éducation et la Communication (IEC) ou encore la communication interpersonnelle prennent une place importante pour convaincre les cibles à consommer le produit, à bas prix mais surtout accessible dans les réseaux de partenariat de PSI Madagascar. De même, le journal l’Express de Madagascar du 03 Septembre 2013 affirme « Ainsi, plus de 600 ONG humanitaires sont présents à Madagascar, ce qui fait de la grande Ile, le pays le plus aidés du monde » alors que dans le même article, « Madagascar est classé parmi les 12 pays les plus pauvres du monde et que 80% de la population est en dessous du seuil de la pauvreté » (Dossier rédigé par F. Nganga et R. Fénélon) Comme PSI est une organisation internationale à but non lucratif, normalement tous ses produits doivent être gratuits mais l’achat donne plus de valeur aux produits pour que les bénéficiaires eux-mêmes aient la volonté de les utilisés. PSI obéit a des normes internationales dont les plans d’actions sont imposées par les administrateurs hiérarchiques à Washington et sont en application universellement dans les pays ayant l’organisme PSI. Pour Madagascar en particulier, ce plan d’action n’est pas adapté à la majorité de la population, il est plutôt réservé aux bénéficiaires citadins et scolarisés. Faute d’éloignement des centres de santé ou des infrastructures routières les habitants du milieu rural se font rares par rapport aux habitants urbains. Par ailleurs, le fait que la société accepte que les jeunes aient la possibilité de profiter des sensibilisations en santé de la reproduction par toutes formes de communication, ne conditionne pas seulement un accès à la contraception mais aussi et surtout une attraction à essayer d’avoir une vie sexuelle bien mesurée. Bien que, plusieurs cibles ne connaissent pas les méfaits d’avoir une sexualité précoce et les signes et symptômes d’une maladie sexuellement transmissible. Malgré tout, PSI Madagascar ne cesse de prévenir ces maladies avec les mêmes objectifs universels, il élabore un nouveau projet toujours pour limiter la naissance par une contraception d’urgence surtout pour les femmes. Nous avions dit dans les « limites » de notre travail (Méthodologie) que les résultats des actions de la PSI restent confidentiels. PSI est [74] établi à Madagascar depuis 1999, soit 15ans de présence en 2014 et les statistiques données par l’EPM, et l’EDSM de l’INSTAT ne connaissent pas d’évolution justificative quant à la sensibilisation à la consultation médicale, au mariage précoce, par exemple. Il y a plusieurs causes qui peuvent expliquer cela, mais les questions suivantes se posent : ‐ PSI en tant qu’ONG internationale issue des États-Unis d’Amérique ne participe-t-il pas à une politique générale, concertée ou non, de « libération » avec le FMI et la Banque Mondiale, et c’est pour cela qu’il préconise des solutions universelles déclinées en langue locale, et c’est pour cela que seuls les citadins et les scolarisés en comprennent la nécessité ? ‐ Et le marketing social véhicule en fin de compte des valeurs « universelles », qui entrent en contradiction avec les valeurs locales, car le modèle neutre présente, contient des hypothèses implicites, présupposés qui récitent des points de vue particuliers, une certaine vision du monde. [75] BIBLIOGRAPHIE I- OUVRAGES GENERAUX 1- A. ANDREASEN,“Marketing social Change”Ed. Callback. 2- B LAUTIER, 1998, « Jusqu’où va la pauvreté », Coll. Découverte 3- GAUTIER A, 2004, « Les politiques de la planification Familiale ». Les collections du Ceped. 4- LAGARDE, 2011, « Marketing social et santé publique », France 5- P.A TAGUIEFF, 1987, « La Force du préjugé. Essai sur le racisme et ses double »s, Paris. II- OUVRAGES SPECIFIQUES 6- Andriamboavonjy H. Ravaomalala, « Hasin-Kabary», Vol 1, 1er Décembre 2011 7- Annuaire Statistiques du secteur de santé de Madagascar, 2011, INSTAT 8- Bulletin d’information sur la population de Madagascar, 2005,« santé de la reproduction « Numéro 11 9- Enquête Démographique et de Santé, 2008-2009, INSTAT 10- Madagascar Enquête Démographique et de Santé 2008-2009 11- MAP, Madagascar Action Plan, Engagement 5 Santé, Planning Familial et lutte contre le VIH/SIDA Novembre 2006 12- Ministère d’État Chargé de l’économie et de l’industrie, Enquête Périodique auprès des Ménages, 2010 13- Ministère de l’enseignement secondaire et de l’éducation de Base, Documents d’accompagnement au Dossier de Formation en Techniques de Communication, 2003 14- Ministère de l’enseignement secondaire et de l’éducation de base, EmP : Guide didactique, Unité d’étude et de la recherche Pédagogique (2000) Volume II 15- Ministères de la Santé et du Planning Familial, Plan de Développement Secteur Santé, 2007-2011, 28Mars 2007 B 16- Organisation Mondiale de la Santé,1961, Manuel pour l’établissement des programmes d’éradication du SIDA, Genève, Suisse, 17- Organisation Mondiale de la Santé, 2004, Rapport de la mission d’appui technique à Madagascar, 18- PNUD, « Rapport mondial sur le développement humain 2009 ». Migration 19- Rapport économique et financier 2010-2011 III- PRESSES 20- Midi Madagascar du Vendredi 30 Novembre 2007 N°7393 21- Midi Madagascar P.7 N°7223 Mercredi 9 Mai 2007 IV- TEXTES OFFICIELS 22- Livret d’accueil des employés de PSI Madagascar 23- Loi Constitutionnelle N°2007 – 001 du 27 Avril 2007 24- Préambule de la Déclaration universelle des Droits de l’homme V- SITES WEBS 25- http://hdr.undp.org/fr/pays/profil/MDG (Rapports nationaux sur le Développement humain pour Madagascar 2011) 26- Intranet.psi.mg (PSI Madagascar Plan Stratégique 2010-2014) 27- www.psi.org (Accueil, projets de développement, pays résidants) 28- www.sante.gov.mg (accueil, activités) [76] TABLE DES MATIERES PREMIERE PARTIE : MONOGRAPHIE DE TERRAIN ET APPROCHE THEORIQUE INTRODUCTION GENERALE ......................................................................................... 01 CHAPITRE I : GENERALITE SUR PSI ..................................................................... 04 SECTION 1: DEFINITIONS ET OBJECTIFS ......................................................................... 04 ICE QUE PSI REPRESENTE ................................................................................................ 04 1- Approche ................................................................................................................................. 05 2- Missions ................................................................................................................................... 05 2.1- Les idéaux de PSI .......................................................................................................... 05 IIPSI MADAGASCAR PLAN STRATEGIQUE 2010-2014 ................................................. 05 1- Vision ....................................................................................................................................... 05 2- Valeurs ..................................................................................................................................... 05 2.1- Excellence....................................................................................................................... 06 2.2- Intégrité .......................................................................................................................... 06 2.3- Engagement à long terme ............................................................................................. 06 2.4- Partenariat ..................................................................................................................... 06 2.5- Épanouissement ............................................................................................................. 06 3- Stratégiques pour les 5ans avenir ......................................................................................... 06 3.1- Accroitre l’impact sur la santé de la population malagasy ..................................... 06 a- Objectif 1 : Extension de la couverture des interventions ........................................ 06 b- Objectif 2 : Renforcement de l’intégration des interventions .................................. 06 c- Objectif 3 : Diversification des interventions sur la base des besoins clés du pays .................................................................................................................................. 06 3.2- Améliorer la visibilité financière ................................................................................ 06 a- Objectif 1 : Mobilisation des bailleurs de fonds pour accroitre et diversifier les financements ................................................................................................................... 06 b- Objectif 2 : Amélioration du système de gestion financière ..................................... 07 c- Objectif 3 : Maintien des efforts en vue d’améliorer le ratio coût/efficacité des interventions .................................................................................................................... 07 3.3- Renforcement de la capacité organisationnelle ......................................................... 07 a- Object Objectif 1 : Amélioration des systèmes de gestion administrative .............. 07 b- Objectif 2 : Renforcement des capacités internes et des partenaires ...................... 07 c- Objectif 3 : Maintien d’un environnement de travail motivant ................................ 07 III- OBJECTIF COMMUN .......................................................................................................... 07 IVUNE AMBASSADRICE DE PSI .......................................................................................... 08 VSIEGE SOCIAL ..................................................................................................................... 08 CHAPITRE II : APPROCHE DE LA COMMUNICATION ............................. 09 SECTION 1 : FONCTIONNEMENT DE LA COMMUNICATION .................................. 09 ICOMMUNICATION INSTITUTIONNELLE .................................................................... 09 [77] IIIII- 1231234IV- 12- DEFINITION .......................................................................................................................... 09 TISSER DES LIENS DE PROXIMITE AVEC LE CITOYEN ......................................... 09 Salons et foires ........................................................................................................................ 09 Commentaires rédactionnels complaisants ......................................................................... 09 Partenariat d’organismes publics ou privés ........................................................................ 09 Relations publiques évènementielles ................................................................................... 10 Incarner les marques dans les lieux publics ........................................................................ 10 Magazines de consommateurs .............................................................................................. 10 Parrainage ................................................................................................................................ 10 ELABORATION D’UNE STRATEGIE DE COMMUNICATION .................................. 10 Les composantes d’un plan de communication .................................................................. 11 Les différentes étapes de la stratégie de communication .................................................. 11 SECTION 2 : EXEMPLE DE COMMUNICATIONS APPLICABLES ............................. 11 IINFORMATION, EDUCATION, COMMUNICATION (IEC) ........................................ 11 1- Définition ................................................................................................................................. 11 2- Objectifs ................................................................................................................................... 11 3- Public ....................................................................................................................................... 11 4- Résultats attendus ................................................................................................................... 11 IIMETHODE DE CONCEPTION D’UNE STRATEGIE .................................................... 12 IIICOMMUNICATION POUR LE CHANGEMENT DE COMPORTEMENT (CCC) ..... 12 1- Catégories d’éléments du changement de comportement ................................................. 12 2- Étapes de changement de comportement ............................................................................ 12 3- Déroulement de la communication ...................................................................................... 13 4- Conditions du fonctionnement de la communication ........................................................ 13 4.1- Caractéristiques des éléments contribuant à la réussite du processus de communication .......................................................................................................................... 13 4.2- Obstacles à la communication ..................................................................................... 13 a- Transmettre de message ................................................................................................ 13 b- Message ........................................................................................................................... 14 c- Moyen .............................................................................................................................. 14 d- Destinataire ..................................................................................................................... 14 IVCOMMUNICATION INTERPERSONNELLE .................................................................. 14 1- Émetteur ................................................................................................................................... 14 2- Message ................................................................................................................................... 15 3- Récepteur ................................................................................................................................. 15 4- Émetteur et récepteur ............................................................................................................. 15 VPUBLICITE ........................................................................................................................... 15 1- Communication média ........................................................................................................... 15 1.1- Avantages ....................................................................................................................... 15 1.2- Inconvénients ................................................................................................................. 15 2- Objectifs publicitaires ............................................................................................................ 16 3- Objectifs commerciaux .......................................................................................................... 16 4- Missions ................................................................................................................................... 16 [78] 5- Cibles ....................................................................................................................................... 16 6- Moyens et supports utilisés ................................................................................................... 17 6.1- Individuel ........................................................................................................................ 17 6.2- En groupe ....................................................................................................................... 17 6.3- Par les médias ............................................................................................................... 17 DEUXIEME PARTIE : RESULTAT ET ANALYSE CHAPITRE III : FONCTIONNEMENT DU MARKETING SOCIAL AU SEIN DE PSI MADAGASCAR .......................................................................................... 18 SECTION 1 : MARKETING SOCIAL ....................................................................................... 18 IDEFINITION .......................................................................................................................... 18 IICARACTERISTIQUES ........................................................................................................ 18 IIIELABORATION D’UN PLAN MARKETING ................................................................... 20 1- Création du plan projet .......................................................................................................... 20 2- Procéder à une première analyse de segmentation ............................................................. 20 3- Concevoir un plan marketing ................................................................................................ 20 4- Mettre en œuvre et suivre le plan marketing ...................................................................... 21 5- Évaluer la mise en œuvre du plan marketing ...................................................................... 21 IVSTRATEGIES MARKETING .............................................................................................. 21 1- Produits .................................................................................................................................... 21 2- Place ......................................................................................................................................... 21 3- Prix ........................................................................................................................................... 21 4- Promotion ................................................................................................................................ 22 VPARTIE D’UN PLAN MARKETING ................................................................................. 22 SECTION 2 : METHODE POUR LE MARKETING SOCIAL ........................................... 23 ILES PRATICIENS DU MARKETING ............................................................................... 23 IILES TYPOLOGIES DE CONSEIL STRATEGIQUE ....................................................... 23 1- Les gros cabinets internationaux de conseil en stratégie ................................................... 23 2- Les boutiques, cabinets très spécialisés dans la stratégie dite pure ................................. 23 3- Les généralistes, grandes sociétés de conseil ou audit ...................................................... 23 4- Les challengers, cabinets dont les activités stratégiques ne sont pas encore assez reconnues ................................................................................................................................. 23 IIIFONCTIONS D’UN PLAN MARKETING ......................................................................... 24 IVLOGIQUE DES PLANS MARKETING ............................................................................. 25 1- Niveau but ............................................................................................................................... 25 2- Niveau objectif ........................................................................................................................ 25 3- Niveau résultats ...................................................................................................................... 25 4- Niveau activités ...................................................................................................................... 25 VMODELE DE CHANGEMENT DE COMPORTEMENT ................................................ 26 1- Opportunité.............................................................................................................................. 26 2- Capacité ................................................................................................................................... 26 [79] 3- Motivation ............................................................................................................................... 26 CHAPITRE V : DOMAINE D’ACTIVITE DE PSI MADAGASCAR .......... 28 SECTION 1 : STRATEGIE DE MARKETING SOCIAL EN SANTE DE LA REPRODUCTION SELON PSI à MADAGASCAR ............................................................... 28 ISANTE DE LA REPRODUCTION ...................................................................................... 28 1- Définition ................................................................................................................................. 28 2- Cible ......................................................................................................................................... 28 3- Domaine d’application ........................................................................................................... 28 4- Importance de la santé ........................................................................................................... 28 5- Problèmes de la santé de la reproduction ........................................................................... 29 IIPRINCIPALES ACTIVITES EN SANTE DE LA REPRODUCTION (SR) .................. 29 1- Fonction préventive ................................................................................................................ 29 2- Fonction curative .................................................................................................................... 29 3- Fonction de formation ............................................................................................................ 29 4- Fonction de promotion ........................................................................................................... 29 5- Fonction de gestion ................................................................................................................ 29 SECTION 2 : SATISFACTION DES BESOINS ESSENTIELS ........................................... 30 ICAUSES ET CONSEQUENCES DU MARIAGE PRECOCE ................................ 30 1- Age idéal pour le mariage ....................................................................................................... 31 IIBASES MATERIELLES ET AFFECTIVES POUR CONSTRUIRE UNE FAMILLE.............................................................................................................................. 31 1- Définition ................................................................................................................................. 31 2- Mariage traditionnel ............................................................................................................... 32 3- Mariage civil ........................................................................................................................... 32 III- COMPORTEMENTS PROCRATURES RESPONSABLES ................................... 33 1- Naissance du premier enfant, motivation et choix de la taille de la famille ................... 33 2- Rôles et fonctions de la famille ............................................................................................ 34 2.1- Fonction de reproduction ............................................................................................ 34 2.2- Fonction économique ................................................................................................... 34 2.3- Fonction de protection et de sécurité ......................................................................... 35 2.4- Fonction de socialisation ............................................................................................. 35 IVRELATIONS ENTRE LES MEMBRES DE LA FAMILLE .................................... 35 1- Définition de la famille ......................................................................................................... 36 2- Types de famille ..................................................................................................................... 36 2.1- Relations de type horizontal ........................................................................................ 36 2.1- Relations de type vertical ............................................................................................. 36 3- Conditions pour des relations familiales harmonieuses .................................................... 37 SECTION 3 : PLANNING FAMILIAL ..................................................................................... 37 IPRESENTATION GLOBALE .............................................................................................. 37 1- Définition de la planification familiale ................................................................................ 37 [80] 2- Définition de la contraception .............................................................................................. 37 3- Méthodes contraceptives ....................................................................................................... 37 3.1- Méthodes modernes ...................................................................................................... 37 3.1- Méthodes Traditionnelles ............................................................................................ 38 4- Avantages de la planification ................................................................................................ 38 4.1- But ................................................................................................................................... 38 4.1- Avantages ....................................................................................................................... 38 4.1- Opportunités d’information sur la planification ....................................................... 38 IIMARKETING SOCIAL EN MATIERE DE PLANNING FAMILIAL (PF) ............... 38 1- Produits distribués dans les officines par PSI en matière de PF ...................................... 38 1.1- Pilplan ............................................................................................................................. 38 a- Présentation du produit ................................................................................................. 38 b- Mode d’emploi ................................................................................................................ 39 c- Indication ........................................................................................................................ 39 d- Avantages ........................................................................................................................ 39 e- Effets non souhaités ....................................................................................................... 39 f- Contre-indications ......................................................................................................... 39 g- Suivi .................................................................................................................................. 40 h- Interactions médicamenteuses ...................................................................................... 40 i- Précautions d’emploi ..................................................................................................... 40 1.2- Confiance ....................................................................................................................... 40 a- Présentation du produit ................................................................................................. 40 b- Mode d’emploi ................................................................................................................ 41 c- Indication ........................................................................................................................ 42 d- Avantages ........................................................................................................................ 42 e- Contre-indications ......................................................................................................... 42 f- Effets non souhaités ....................................................................................................... 42 g- Suivi .................................................................................................................................. 42 1.3- Dispositif Intra-utérin (DIU) ....................................................................................... 42 a- Présentation du produit ................................................................................................. 42 b- Indication ........................................................................................................................ 43 c- Insertion .......................................................................................................................... 43 d- Mode d’utilisation ......................................................................................................... 43 e- Mécanique d’action ....................................................................................................... 44 f- Efficacité .......................................................................................................................... 44 g- Effets secondaires ........................................................................................................... 45 h- Complications rares ....................................................................................................... 45 i- Mises en garde ............................................................................................................... 45 j- Vérification de l’emplacement ..................................................................................... 46 k- Précautions ..................................................................................................................... 46 l- Contre-indications ......................................................................................................... 46 1.4- ROJO .............................................................................................................................. 47 a- Présentation du produit ................................................................................................. 47 b- Composition .................................................................................................................... 47 [81] c- Indication ....................................................................................................................... 47 d- Mode d’emploi ............................................................................................................... 47 2- Place ........................................................................................................................................ 48 3- Prix ........................................................................................................................................... 49 4- Promotion ............................................................................................................................... 50 SECTION 4 : MATERNITE SANS RISQUE POUR LES JEUNES MERES ................... 51 IGROSSESSE ........................................................................................................................... 51 1- Risque de grossesse ............................................................................................................... 51 2- Grossesses précoces ............................................................................................................... 51 3- Avortement .............................................................................................................................. 52 IISANTE DE LA MERE .......................................................................................................... 52 1- Soins prénatals ........................................................................................................................ 52 2- Vaccination anti tétanique ..................................................................................................... 52 3- Soins postnatals ...................................................................................................................... 53 IIISANTE DE L’ENFANT ......................................................................................................... 53 1- Enfants complètements vaccinés .......................................................................................... 53 2- Maladies des enfants .............................................................................................................. 53 SECTION 5 : VIH/SIDA ................................................................................................................. 53 1- Produits .................................................................................................................................... 54 1.1- Protector plus ................................................................................................................ 54 a‐ Présentation du produit ................................................................................................. 54 b‐ Mode d’emploi ................................................................................................................ 54 1.2- Feeling ............................................................................................................................ 55 a- Présentation du produit ................................................................................................. 55 b- Mode d’emploi ................................................................................................................ 55 1.3- Lubrifiant ........................................................................................................................ 56 2- Prix ........................................................................................................................................... 56 3- Place ......................................................................................................................................... 57 4- Promotion ................................................................................................................................ 57 SECTION 6 : PREVENTION ET TRAITEMENT DU VIH ................................................ 58 ITRAITEMENT DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLE (IST) ...... 58 1- Connaissance des signes et symptômes d’IST ................................................................... 58 IISERVICE DU VIH ................................................................................................................ 58 1- Counseling et dépistage du VIH .......................................................................................... 58 2- PF/VIH Intégration ................................................................................................................. 58 3- Prévention de la transmission Mère à l’enfant ................................................................... 59 4- Lutte contre le SIDA ............................................................................................................. 59 5- Connaissance des moyens de prévention du VIH .............................................................. 60 6- Stigmatisation envers les personnes vivant avec le VIH .................................................. 60 7- 0pinions sur la prévention des IST/SIDA ........................................................................... 60 [82] 7.1- Négociation de rapports sexuels protégés avec le conjoint .................................... 60 7.2- Enseignement de l’utilisation du préservatif aux jeunes de 12 à 14ans ................ 60 SECTION 7: CONSEILS ............................................................................................................... 61 1- Des symptômes à ne pas négliger ........................................................................................ 61 2- Attention aux partenaires ....................................................................................................... 61 CHAPITRE V : ESSAI D’ANALYSES ......................................................................... 62 SECTION 1 : ESSAI D’ANALYSE SUR LA SANTE DE LA REPRODUCTION ......... 62 IINFORMATIONS RELATIVES AUX MÉTHODES CONTRACEPTIVES ................. 62 1- Raisons de non utilisation de la contraception ................................................................... 62 2- Femme ayant déjà utilisée la méthode contraceptive ........................................................ 63 IILIEUX D’ACCOUCHEMENTS ........................................................................................... 64 1- Accouchement ....................................................................................................................... 64 1.1- Lieux d’accouchements ................................................................................................ 64 1.2- Assistance à l’accouchements....................................................................................... 64 IIICONNAISSANCE DES SIGNES ET SYMPTOMES D’IST ............................................. 65 TROISIEME PARTIE : APPROCHES PROSPECTIVES CHAPITRE VI : PROJET DE PSI MADAGASCAR ............................................ 67 ETUDE FORMATIVE SUR LA CONTRACEPTION D’URGENCE ............................. 67 1- Justification de l’étude ........................................................................................................... 67 2- But de la recherche ................................................................................................................. 67 3- Objectif généraux ................................................................................................................... 67 4- Objectifs spécifiques .............................................................................................................. 67 4.1- Auprès des cibles ........................................................................................................... 67 4.2- Auprès des prestataires ................................................................................................ 68 4.3- Auprès des pharmacies ................................................................................................. 68 5- Groupe cible de l’étude .......................................................................................................... 68 IISUGGESTIONS ..................................................................................................................... 69 1- Suggestions pour l’appellation de la contraception d’urgence en malgache ................. 69 2- Recommandations des chercheurs ...................................................................................... 69 3- Recommandations du stagiaire ............................................................................................. 69 I- CHAPITRE VII : REFLEXIONS PROSPECTIVES .............................................. 70 I- PROPOSTION DE SUGGESTIONS .................................................................................. 70 1- Suggestions en marketing social .......................................................................................... 70 1.1- Produit ............................................................................................................................ 70 1.2- Prix .................................................................................................................................. 70 1.3- Place ............................................................................................................................... 70 1.4- Promotion ....................................................................................................................... 70 2- Collaboration avec les partenaires ....................................................................................... 71 [83] 2.1- Cibles .............................................................................................................................. 71 2.2- ONG, civile et Etat ........................................................................................................ 71 2.3- Financement ................................................................................................................... 71 2.4- Formations ..................................................................................................................... 71 2.5- Etablissement médical .................................................................................................. 72 IIACQUISITIONS PROFESSIONNELLES .......................................................................... 72 1- Développement personnel ..................................................................................................... 72 2- Habitudes pour réussir une action ........................................................................................ 72 3- Comportement face aux autres collègues ............................................................................ 72 CONCLUSION GENERALE ............................................................................................... 73 BIBLIOGRAPHIE ..................................................................................................................... 75 TABLE DES MATIERES ...................................................................................................... 76 ANNEXES RESUME LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Tâches à mettre en œuvre pour les parties d’un plan marketing ............................ 22 Tableau 2 : Prix en Ariary des produits en PF selon les détaillants (PCI, DDM, EMP, EBM, ENT) .... 49 Tableau 3 : Prix des produits en PF selon les détaillants ONG (SAF FJKM, SALFA, OSTIE, FISA) ...................................................................................................................................................... 50 Tableau 4 : Prix des produits en PF communautaire .................................................................... 50 Tableau 5 : Raisons pour lesquelles les femmes n'ont pas l'intention d'utiliser la Contraception ...................................................................................................................................... 63 Tableau 6 : Symptômes spécifiques d’IST .................................................................................... 65 LISTE DES PHOTOS Photo 1 : Présentation du produit Pilplan ....................................................................................... 38 Photo 2 : Présentation du produit Confiance .................................................................................. 40 Photo 3 : Mode d’emploi du produit Confiance (1) ...................................................................... 41 Photo 4 : Mode d’emploi du produit Confiance (2) ...................................................................... 41 Photo 5 : Présentation du produit DIU ............................................................................................ 42 Photo 6 : La procédure d’action du DIU ........................................................................................ 44 Photo 7: Mode d’emploi du Rojo Méthode de jours Fixes .......................................................... 47 Photo 8 : Circuit d’approvisionnement de produit en PF ............................................................. 48 Photo 9 : Système de réapprovisionnement communautaire de produit en PF ......................... 49 Photo 10 : Affiche publicitaire ......................................................................................................... 51 Photo 11 : Présentation du produit Protector plus ......................................................................... 54 Photo 12 : Mode d’emploi Protector plus en image ...................................................................... 55 Photo 13 : Mode d’emploi Feeling en image ................................................................................. 55 Photo 14 : Prix unitaire du préservatif masculin dans le marché ................................................ 56 Photo 15 : Publicité du préservatif Protector plus ........................................................................ 57 Photo 16 : Article journal ................................................................................................................. 59 Photo 17: Article journal sur la santé .............................................................................................. 61 Photo 18: Article journal................................................................................................................... 68 LISTE DES GRAPHIQUES Graphique 1 : Pourcentage de femmes qui ont déjà utilisé la contraception par nombre d’enfants vivants lors de la première utilisation ............................................................................. 62 Graphique 2 : Lieu d’accouchement .............................................................................................. 64 Graphique 3 : Assistance à l’accouchement ................................................................................. 64 ANNEXES LISTE DES ANNEXES ANNEXE 1 : QUESTIONNAIRES ANNEXE 2 : MANIFESTATION ANNUELLE SELON OMS ANNEXE 3 : OUTILS DE GESTION ANNEXE 4 : PAYS RESIDENTS ANNEXE 5 : APPROCHE PARTENARIAT ANNEXE 6 : ETUDE FORMATIVE SUR LA CONTRACEPTION D’URGENCE [I] ANNEXE 1 : QUESTIONNAIRES 1- Inona ny afaka ambara mahakasika ny PSI Madagascar ? Que pouvez-vous dire de PSI ? 2- Inona avy ny voka-tsoa entiny PSI ho an’i Madagasikara ? Quelles sont les vertus de PSI pour Madagascar ? 3- Inona avy ny tanjon’i PSI izay ho tratrarina ao anatin’ny dimy taoana ho avy ? Est-ce que PSI a des objectifs à atteindre pour les cinq ans à venir ? ANNEXE 2 : MANIFESTATION ANNUELLE SELON OMS I- REUNIONS ET CONSULTATIONS Tableau 1: Consultations en matière de santé CONSULATATIONS Consultations technique du réseau mondial de recherche à l’appui de la stratégie des NationsUnies pour la santé de la femme et de l’enfant Consultation technique de l’OMS sur la contraception hormonale et le VIH Consultation préliminaire sur les problèmes liés à la recherche sur le virus H5N1 1er congrès mondial sur le vieillissement en bonne santé 15ème conférence mondiale sur le tabac ou la santé 1er Conférence européenne sur l’autonomisation des patients Campagne mondiale annuelle de l’OMS pour l’hygiène des mains XIXème Conférence internationale du sida DATES MARQUANTES 12 – 13 Janvier 31 Janvier – 1er Février 16 – 17 Février 19 -22 Mars 20 – 24 Mars 11 – 12 Avril 5 Mai 22 – 27 Juillet Source : PSI Madagascar, 2012 Tableau 2 : Réunions des organes de gouvernance de l’OMS REUNIONS DATES MARQUANTES ème 65 Assemblée mondiale de la santé 21 – 26 Mai 130ème session du Conseil Exécutif 16- 23 Janvier Comités régionaux de l’OMS 27 Aout – 4 Octobre Source : PSI Madagascar, 2012 [II] II- MANIFESTATIONS ANNUELLES Tableau 3 : Manifestations annuelles JOURNEES MONDIALES Journée mondiale contre le cancer Journée internationale de tolérance zéro face aux mutilations sexuelles féminines Journée internationale de la femme Journée mondiale de l’eau Journée mondiale de lutte contre la tuberculose Journée mondiale de la santé Journée mondiale de la lutte contre le paludisme Semaine mondiale de la vaccination Journée mondiale sans tabac Journée mondiale du donneur de sang Journée mondiale contre l’hépatite Semaine mondiale de l’allaitement maternel Journée mondiale de l’aide humanitaire Journée mondiale de prévention du suicide Journée mondiale de la rage Journée mondiale du cœur Journée mondiale de la santé mentale Journée mondiale de la vue Journée mondiale du diabète Journée mondiale de la pneumonie Journée mondiale de la bronchopneumopathie chronique obstructive Journée mondiale du souvenir des victimes de la route Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes Journée mondiale du SIDA Journée internationale des personnes handicapées DATES MARQUANTES 4 Février 6 Février 8 Mars 22 Mars 24 Mars 7 Avril 25 Avril 21-28 Avril 31 Mai 14 Juin 28 Juillet 1-7 Aout 19 Aout 10 Septembre 28 Septembre 29 Septembre 10 Octobre 11 Octobre 12 Novembre 14 novembre 16 Novembre 20 Novembre 25 Novembre 1 Décembre 3 Décembre Source : PSI Madagascar, 2012 ANNEXE 3 : OUTILS DE GESTION I- FICHE DE VENTE Les outils de gestion au niveau des Grossiste Communautaire comprennent : [III] 1- Fiche de stock Image 1 : Présentation d’une fiche de stock FICHE DE STOCK FISY TAHIRY Point d'approvisionnement : (Tobyfamatsianafanafody) District (Distrika): Magasinier: (Mpitahiryfanafody) Commune (Kaominina): Produit : (Fanafody na fitaovana) STOCK INITIAL (TAHIRY VOALOHANY) Date (Daty) Unité : (Singa) ENTREE (MIDITRA) SORTIE (MIVOAKA) Mois-Année : (Volana/Taona) STOCK FINAL (TAHIRY FARANY) OBSERVATION (FANAMARIHANA) REPORT : (ISA FARANY) TOTAL A REPORTER : (TOTALY) STOCK FIN DU MOIS : (TAHIRY FARAN'NY VOLANA) Signature du Magasinier (Sonian'nympitahiryfanafody) Source : PSI Madagascar, 2012 La fiche de stock permet de vérifier le mouvement de stock effectué par le responsable d’approvisionnement (entrée et sortie), présentée sous forme de carnet contenant 2 pages X 50 autocopiantes. Cette fiche de stock sera remplie chaque fois qu’il y a approvisionnement en produits ou une vente des produits. Respecter la norme Première Entrée Première Sortie (PEPS). La première page de la fiche de stock sera donnée soit au responsable de distribution de PSI Madagascar pour le point d’approvisionnement du district, soit au responsable technique des ONG pour le point d’approvisionnement des communes, tous les deux mois. La fiche de stock permet aux responsables d’approvisionnement de prendre des décisions (commande ou non) en fonction de la quantité de stock disponible par le produit. [IV] I est à noteer qu’une ficche de stockk équivaut à un produitt. Il 2- Bon n de livraisoon/Facture Image 2 : Présentaation d’un bon de livraiison/Facturee FACTURE - BO F ON DE LIVRAIS SON (FAKTIORA//FAMATSIANA) Point d'ap pprovisionnemen nt : (Tobyfamaatsianafanafody) Vendeur : (Mpivarotrra) Date (Datyy) : District (D Distrika) : N° / / Communee (Kaominina) : CODE AC C/CDS : (FAMAN NTARANA NY MPANENTANA/CD MP DS) Nom du cllient : (Anaran'nyympividy) Adresse : (Adiresy) Fokontanyy : Communee : (Kaomininna) Téléphonee : (Telefaoninna) District (D Distrika) : PRODUIT TS (Fanafodyy na fitaovana) UNITÉ a) (Singa) QUANTITÉ (isany) PRIX UNITAIRE (Ariaryy) (Vidin'nyirray) MONTA ANT (Ariary) (Vidiny)) TOTAL A PAYER (Ariarry) VOLA ALOA A (Ariary) Arrêté à la somme de : Soratana litera nyvidiny Mode de paiement p : (Fombanandoavana voola) Signature du cllient : (Sonian'nympivvidy) Espèces (Lelaavola) Chèques : *Banque (Banky) (B : *N° Signature S du ven ndeur : (Sonian'nympivaarotra) [V] *Date (Daaty) : Sourrce : PSI M Madagascar, 2012 L bon de livraison/Fa Le l acture permet aux respo onsables d’approvisionnnement de facturer les prodduits achetéés par ses clients. c Le bon de livrraison/factuure est préseenté sous forme f de carnet en e 3 pages autocopiante a es X 50 : laa première page p est l’orriginal et seera donnée au a client après reemplissage et signaturee ; la deuxièème page seera donnée au responsable de disttribution de PSI ou o au responnsable technnique des ONG O tous lees deux mois. 3- Bon de d comman nde L bon de commandee sera utiliisé chaque fois que le Le l responsaable de disttribution s’approvvisionne enn produits ett sera envoyyé à leur fou urnisseur dee produits ( PSI )Chaque 3ème folio dee ces outils de d gestion restent au niiveau des Grossiste G Com mmunautairre pour arcchive. mande Image 3 : Présentaation d’un bon de comm BON DE E COMMANDE (FISY KAOMANDY) K Point d'ap pprovisionnemen nt : (Tobyfamaatsianafanafody) Vendeur : (Mpivarotrra) Daty) : Date (D District (D Distrika) : N° / / Communee (Kaominina) : PRODUIT (F Fanafody na fitaovvana) UNITÉ (Singa) QUANTIT TÉ (isany) PRIX X UNITAIRE (A Ariary) (Vidin'nyiray) TOTAL L A PAYER VOLA ALOA A (Ariary) Arrêté à la somme de : Soratana litera nyvidiny (Ariary) MONTANT T (Ariary) (Vidinny) [VI] Signature/cachet du responsable : (Sonia/fitombokynytompon'andraikitra) Source : PSI Madagascar,2012 ANNEXE 4 : PAYS RESIDENTS 1- Siège social à Madagascar PSI/Madagascar Immeuble- FIARO, Rue Jules RANAIVO Escalier-D, 2ème Etage BP 7748 Antananarivo 101 Madagascar Téléphone : +261 20 22 629 84 +261 20 22 361 89 2- Liste des pays résidents Tableau 3 : Consultations en matière de santé ‐ Greenstar Social ‐ Association de Santé ‐ PSI Washington Marketing Pakistan Familiale Congo ‐ PSI Angola Islamabad ‐ PSI Côte d’Ivoire ‐ PSI Thailand ‐ Greenstar Social ‐ PSI PASMO/El Foundation Marketing Pakistan Salvador ‐ PSI Botswana Karachi ‐ PSI Ethiopia ‐ PSI Bénin ‐ PSI Paraguay ‐ PSI Europe ‐ PSI PASMO Belize ‐ PSI Papouasie ‐ PASMO/Guatemala ‐ PSI Burkina Faso Nouvelle Guinée ‐ PSI Guinée ‐ PSI Ouagadougou ‐ PSI Panama Burkina Faso ‐ PSI Haiti ‐ PSI Rwanda ‐ PSI Burundi ‐ PSI Honduras ‐ PSI Sénégal ‐ PSI SFH Caribbean ‐ PSI San Pedro Sula ‐ PSI Romania ‐ Association ‐ PSI MUMBAI ‐ PSI Russie Camerounaise pour ‐ PSI New Delhi ‐ PSI Somali land le Marketing Social ‐ PSI Kenya ‐ PSI Afrique du Sud ‐ PSI Cambodia ‐ PSI Liberia ‐ PSI Sud-Soudan ‐ Association ‐ PSI Lesotho ‐ PSI Swaziland Centrafricaine pour ‐ PSI Laos le Marketing Social ‐ PSI Tanzanie ‐ PSI Malawi ‐ PSI Kazakhstan ‐ PSI Thaïlande ‐ PSI Mali ‐ PSI Kyrgyzstan ‐ PSI Togo ‐ PSI Mexico ‐ PSI Tajikistan ‐ PSI Ouganda ‐ PSI Mozambique ‐ PSI China ‐ PSI Vietnam ‐ PSI Myanmar ‐ PSI PASMO/Costa ‐ PSI Zambia ‐ PSI Namibia Rica ‐ PSI Zimbabwe ‐ PSI Nepal PSI ‐ PSI Nicaragua DominicanRepublic Source : PSI Madagascar, 2012 [VII] ANNEXE 5: APPROCHE PARTENARIAT I- PARTENAIRE SELON LES DOMAINES D’ACTIVITES MONDIALES ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 1- Maladies diarrhéiques Abt Associates-POUZN projet American Chemistry Council Aquaya CDC – Programmes d’eau salubre Centre pour la salubrité de l’eau mondiale Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS) EmoryUniversity Center for Water mondial pour la sécurité Global Water Challenge Harvard Business School Medentech Procter Gamble et de l’eau-enfants potable US Coalition for Child Survival (USCCS) USAID – le santé environnementale USAID – Projet d’amélioration de l’hygiène (HIP) Water Advocates OMS – Réseau pour le traitement de l’eau à domicile ‐ 2- VIH Américan Foundation for AIDS Research (amFAR) Caraïbes marketing social visant à prévenir le VIH/SIDA CDC – Global AIDS Programme Global Business Coalition sur le VIH/SIDA MailmanSchool of Public Health de l’Université de Columbia Centre International pour le SIDA et les Programmes de traitement de New York UniversitySchool Of Medecine, Centre de recherche sur le SIDA. Racheté Comité du SIDA d’action du Programme ‐ 3- Contre le paludisme Johns Hopkins (voix pour un avenir sans paludisme) ‐ ‐ 4- Tuberculose Partenariat Halte à la TB TB Alliance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 5- Reproduction healthparteners Bixby Centre pour la population, la santé et de la durabilité à l’Université de Californie : Berkeley Concept Foundation GynuityHealthProjects Ibis Reproductive Health [VIII] ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Institut de santé de la reproduction – l’Université de Georgtown International PlannedParenthoodFederation Intra Health International IPAS JHPIEGO Marie Stop International Conseil de la Population USAID – Santé maternelle et infantile Programme intégré Stratégies de risque pour la santé et le développement Stratégies d’entreprises Innovations 6- A Madagascar ONGs (CARE, ASOS, VOAHARY SALAMA, SAF FJKM,SALFA) Cabinets médicaux Entreprises privés (SIGMA) Secteur eau : DIORANO/WASH Ministère de la santé et du planning familial ‐ ‐ ‐ ‐ 7- Organisations confessionnelles All-Africa Conférence des Églises Christian Aid Cercle des théologies africaines Foi FellowshipMinistries ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 8- Généraux Abt Associates Academy for Education Development Africare Americares Comportement Works CARE de la Fondation Clinton CORE Group Development Gateway FamilyHealth Council Centre International de recherche sur les femmes Fédération Internationale des Croix-Rouge et du Croissant – Rouge Intra Health John Snow, Inc Johns Hokins Center For Communication Programs LogisticaHumanitaria London School of Hyhiène and Tropical Medicine Management Sciences for Health PATH Pathfinder International [IX] ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Corps de la Paix Princess InaaraFondation Programme de recherché et de renforcement des capacités sur la santé sexuelle et reproductive et de VIH dans les pays en développement CQFD Group, LLC R4D (recherche pour le développement) : Un portail pour la recherche financée par le DFID Faire reculer le paludisme RTI, International Save the Children Les US Centers for didease Control and Prevention Campagne des Etats-Unis le leadership mondial Organisation des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 9- Autres AED liens Centre pour les activités de développement et de la population Craig Lefebvre DATA-Debt, AIDS, Trade en Afrique Développements pour le développement international Magazine HIV Medicine Association Réseau international sur le SIDA économique ‐ ‐ II- PHARMACIES AGREES A MADAGASCAR PROVINCES ANTANANARIVO DIEGO TAMATAVE FIANARANTSOA PHARMACIES Pharmacie des 67Ha à 67Ha Sud Pharmacie TokyAndrefan’Ambohijanhary Pharmacie NyAina à AndravoahangyAmbony Pharmacie Principale Ivandry Pharmacie Grace à GalériePacomAndranomena Pharmacie d’Ambohibao à Ambohibao Pharmacie d’Avaradrano à Analamahintsy Pharmacie Métropole à Antaninarenina Pharmacie et laboratoires d’analyses Hanitra à Ambanidia Pharmacie d’Amboditsiry à Amboditsiry Pharmacie Soary à Ampasapito Pharmacie Mahasoa Pharmacie Espérance Pharmacie Tsarasandry Pharmacie Mahatsara Pharmacie Vanona Pharmacie Harinosy Pharmacie Central du Sud [X] MAHAJANGA Pharmacie Belvederie Pharmacie Mahabibo Pharmacie Mahajanga Be Source : PSI Madagascar, 2012 ANNEXE 6 : ETUDE FORMATIVE SUR LA CONTRACEPTION D’URGENCE I- BESOINS D’INFORMATIONS ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 1- Auprès des cibles Quels sont les profils des cibles ? Quels sont les aspirations/attentes/besoins des femmes en matière de contraception d’urgence ? Est-ce que les femmes se sentent concernées par la GND ? Qu’est-ce qu’elles font pour éviter la GND ? Quelles sont les motivations et blocages des femmes à l’utilisation de la contraception d’urgence ? Quelles sont les croyances des femmes sur la contraception d’urgence ? Quelles pourraient être les opinions des pairs sur la contraception d’urgence ? Quelles sont les différentes méthodes pratiquées par les femmes qui pourraient être considérées comme méthodes concurrentes de la contraception d’urgence ? Quelles sont les raisons qui poussent les femmes à pratiquer le Planning familial classique plutôt que de la contraception d’urgence ? Quels sont les risques encourus avec la contraception d’urgence ? Quelles sont les pratiques/comportements sur la contraception d’urgence (y compris les pratiques traditionnelles) Quels sont les avantages de l’utilisation des méthodes contraceptives d’urgences/traditionnelles ? Quels sont les inconvénients de l’utilisation de la contraception d’urgence/pratiques traditionnelles ? Quels sont les effets secondaires de l’utilisation de la contraception d’urgence/pratiques traditionnelles ? Quels sont les moyens utilisés par les femmes pour se doter de la contraception d’urgence ? Quelle est l’acceptabilité des cibles de la nouvelle pilule contraceptive d’urgence (agissant dans 72h) ? Dans quels endroits les femmes se procurent-elles de la contraception d’urgence ? Quelles sont les suggestions pour faciliter l’acquisition de la contraception d’urgence ? A combien les femmes dépensent-elles pour la contraception d’urgence ? Quel devrait être le prix du nouveau produit ? Quel est le fond du message pertinent pour sensibiliser les cibles à l’utilisation de la contraception d’urgence ? 2- Auprès desprestataires cibles [XI] ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quels sont les pratiques/comportements des prestataires en matière de contraception d’urgence ? Quelles sont les différentes contraceptions d’urgences que les prestataires prescrivent à leurs patientes ? Quels sont les avantages et inconvénients de la prescription de la contraception d’urgence ? Quels sont les avantages et inconvénients de chaque méthode contraceptive d’urgence et traditionnelle ? Quel est le produit/marque le plus proposé aux cibles ? Quels pourraient être le profil des consommateurs selon les types de produit ? Quelles sont les fréquences de prescription de la contraception d’urgence ? Quels sont les besoins des cibles que les prestataires ont constatées ? Quel pourrait être le nouveau prix de cette nouvelle pilule d’urgence ? Quels sont les besoins des prestataires en matière d’information et de formation pour faciliter leurs rôles ? Quels sont les canaux de communication suggérés par les prestataires pour véhiculer les messages sur la méthode contraceptive d’urgence ? 3- Pour les distributeurs Quels sont les canaux de communication suggérés par les prestataires pour véhiculer les messages sur la méthode contraceptive d’urgence ? Quels sont les pratiques/comportements des pharmaciens en matière de contraception d’urgence ? Quelles sont les différentes contraceptions d’urgences, ainsi que leurs prix respectifs, existantes sur le marché ? Quel est le produit/marque le plus convoité par les cibles sur le marché ? Quels sont les besoins des cibles que les pharmaciens ont constatées ? Quels sont les besoins des pharmaciens en matière d’information et de formation pour faciliter leurs rôles ? Quels pourraient être l’état de vente de la contraception d’urgence sur le marché ? Quels sont les canaux de communication suggérés par les pharmaciens pour véhiculer les messages sur la méthode contraceptive d’urgence ? 4- Groupe cible de l’étude L’étude sera menée auprès de : ‐ Femmes sexuellement actives utilisatrices de la contraception d’urgence, âgées de 18 à 49ans ‐ Femmes sexuellement actives non utilisatrices de la contraception d’urgence, âgées de 18 à 49ans ‐ Prestataires (médecins privés) ‐ Pharmaciens II- OUTILS DE RECHERCHE 1- Guide d’interview pour les bénéficiaires Étude formative sur la contraception d’urgence Jeunes femmes/femmes de 18 à 49 ans utilisatrice ou non des contraceptifs d’urgence Tana urbain/rural (Version française) [XII] Interviewé(e) : …………………………………………………………………………………………… ……………………………… Interviewer :…………………………………………………………………….…… HD : ……..………… HF: ……….………. Salutations « Bonjour, je m’appelle _ _ _ _ _ _ _, qui travaille pour PSI» Nous aimerions lancer un nouveau contraceptif d’urgence sur le marché. Avant son lancement, nous aimerions avoir votre avis et vos perceptions sur les différents types de contraceptifs d’urgence. Nous vous serions reconnaissants si, à cet effet, vous pouviez me consacrer un petit moment et vous remercions d’avance de votre collaboration. La durée de notre entretien prendra à peu près 1 heures environ. Tout ce que vous me direz sera gardé strictement confidentiel. Je vous remercie encore une fois de m’avoir accordé de votre temps précieux pour notre entretien. 1.1- Profil Tableau 11 : Guide d’interview pour les bénéficiaires AGE Situation Célibataire Mariée Veuve Séparée matrimoniale Nombre d’enfant Niveau d’éducation Occupation Utilisatrice depuis Source : PSI Madagascar ‐ Pourriez-vous nous parler avec qui vous vivez actuellement ? ‐ Quelles sont vos habitudes dans la journée ? ‐ Pour vous, quelles sont les choses qui ont le plus de valeur dans la vie ? ‐ Pourriez-vous nous parler de vos aspirations dans la vie ? ‐ Pourriez-vous nous parler de vos besoins dans la vie ? ‐ Pour vous, quels sont vos premiers soucis dans la vie ? ‐ Pourriez-vous nous parler des choses qui vous font peur dans la vie ? 1.2- Généralités sur la SR Qu’est ce que vous faites pour éviter une GND ? Sonder : Pratique de prévention de GND Quelles sont les différentes méthodes pratiquées par les femmes pour éviter la GND ? Sonder : Identificationdes méthodes pour prévenir la GND [XIII] 1.3- Connaissance sur la contraception d’urgence Selon vous que pensent les gens de la contraception d’urgence ? Sonder : Opinions/croyances des pairs sur la contraception d’urgence En matière de contraception d’urgence, quelles sont vos aspirations? Pourquoi ? Sonder : Aspirations en matière de Contraception d’urgence Quelles sont vos attentes/besoins en matière de contraception d’urgence? Sonder : Attente/besoin en matière de Contraception d’urgence 1.4- Pratiques et perceptions des méthodes contraceptives d’urgences Quelles sont les raisons qui vous poussent à choisir les produits contraceptifs d’urgences ? Sonder : Motivations à la pratique de contraceptifs d’urgence Quels sont les avantages de l’utilisation de la contraception d’urgence ? Sonder : Avantages de la contraception d’urgence Quels sont inconvénients de l’utilisation de la contraception d’urgence ? Sonder : Inconvénients de d’utilisation de la contraception d’urgence Quels sont les effets secondaires vécus lors de l’utilisation de la contraception d’urgence ? Sonder : Effets secondaires de la contraception d’urgence Quelles sont les différentes méthodes pratiquées par les femmes qui pourraient être considérées comme concurrentes de la contraception d’urgence ? Sonder : Identification des méthodes concurrentes de la contraception d’urgence Quelles sont les raisons qui poussent les femmes à choisir la contraception d’urgence au lieu des méthodes contraceptives classiques ? Sonder : Raisons de préférence de la contraception d’urgence Quels sont les risques encourus avec la contraception d’urgence ? Sonder : Risques avec la contraception d’urgence 1.5- Source d’approvisionnement Quels sont les moyens que vous faites pour se procurer de la contraception d’urgence ? Sonder : Moyen ou démarche d’approvisionnement Pourriez-vous nous donner les endroits où vous procurez de la contraception d’urgence ? Pourquoi ? Sonder : Lieu/Personne : Source d’approvisionnement Quelles sont les raisons de cette fidélité à ces démarche/points de vente ? Pourquoi ? Sonder : Raison de la fidélité sur le système d’approvisionnement Quelles sont vos suggestions pour faciliter l’approvisionnement de la contraception d’urgence ? Pourquoi ? Sonder : Suggestions sur le système d’approvisionnement 1.6- Concept Quelles sont vos opinions sur une nouvelle pilule (contraception d’urgence) ? Sonder : Acceptabilité de la nouvelle contraception d’urgence Quelles sont vos attentes/besoins sur ce nouveau produit contraceptif d’urgence ? Sonder : Attentes et besoins sur la nouvelle pilule [XIV] 1.7- Prix A quel prix dépenserez-vous actuellement pour des méthodes contraceptives d’urgences ? Pourquoi ? Sonder : Dépense réelle sur les contraceptifs d’urgence/méthodes d’urgence A quel prix estimez- vous acheter ce nouveau produit ? Sonder : Prix estimé A quel prix oseriez-vous acheter la nouvelle contraception d’urgence ? Pourquoi ? Sonder : Prix osé pour la nouvelle contraception d’urgence 1.8- Stratégie de communication Quels sont les fonds des messages que vous aimeriez transmettre sur la contraception d’urgence pour vous encourager à la pratiquer? Sonder : Fonds des messages à véhiculer pour sensibiliser les cibles sur les contraceptifs d’urgence Quels sont les canaux de communication que vous proposez pour diffuser les messages sur la contraception d’urgence ? Pourquoi ? Sonder : Canaux de communication pour véhiculer les messages Selon vous, quels sont les formats à utiliser pour que les messages sur la contraception soient convaincants ? Sonder : Témoignages, appels téléphonique, affiche, brochures, émission radio/TV, débats….. Quelles vos proposition pour la diffusion à la radio/ TV des messages sur lacontraception d’urgence ? Sonder : Chaîne, jour, heure, périodes, langue (malagasy officiel surtout ou dialecte) 2- Guide d’interview pour les médecins Étude formative sur la contraception d’urgence Médecin Tana urbain/rural (Version française) Interviewe(e) /Médecin: …………………………………………………………………………………………… ……………………………… Interviewer : …………………………………………………………………….…… HD : ……..………… HF: ……….………. Salutations « Bonjour, je m’appelle _ _ _ _ _ _ _, qui travaille pour PSI» Nous aimerions lancer un nouveau contraceptif d’urgence sur le marché. Avant son lancement, nous aimerions avoir votre avis et vos perceptions sur les différents types [XV] de contraceptions d’urgence. Nous vous serions reconnaissants si, à cet effet, vous pouviez me consacrer un petit moment et vous remercions d’avance de votre collaboration. La durée de notre entretien prendra à peu près 1 heures environ. Tout ce que vous me direz sera gardé strictement confidentiel. Je vous remercie encore une fois de m’avoir accordé de votre temps précieux pour notre entretien. 2.1- Réchauffement Comment définissez-vous la contraception d’urgence à Madagascar ? Sonder : Généralités sur la contraception d’urgence Selon vous, quels sont les produits de contraception d’urgence existant sur le marché ? Sonder : Différents types de contraception d’urgence A votre connaissance, quelles sont les pratiques des femmes pour éviter la GND ? Sonder : Pratiques des femmes pour éviter la GND 2.2- Perceptions sur la contraception d’urgence Quelles sont vos perceptions sur la contraception d’urgence ? Pourquoi ? Sonder : Avantages et désavantages des contraceptions d’urgence Pourriez-vous nous parler des raisons qui vous poussent à prescrire la contraception d’urgence ? Pourquoi ? Sonder : Motivations à la prescription Pourriez-vous nous parler des raisons qui vous empêchent de prescrire la contraception d’urgence ? Pourquoi ? Sonder : Blocage à la prescription 2.3- Pratiques Selon votre expérience, quel type de femme vous demande le plus souvent de la contraception d’urgence ? Pour quel type de produit ? Sonder : profil des cibles selon type de produit Selon vos expériences, pourriez-vous nous parler des types de produit que vous prescrivez le plus souvent ? Pourquoi ? Sonder : Contraceptif d’urgence le plus convoité Est-ce que vous pouvez nous donner les prix de différentes contraceptions d’urgence que vous prescrivez ? Sonder : Prix osé des cibles sur les contraceptions d’urgence Pourriez-vous nous donner les fréquences des personnes demandant de la contraception d’urgence ? Sonder : Nombre de personne par mois demandant la contraception d’urgence Selon vos expériences, quels sont les besoins des cibles que vous avez constatés sur la contraception d’urgence ? Sonder : Besoins des cibles identifiés par les prestataires 2.4- Concept sur le nouveau produit [XVI] A quel prix estimez-vous vendre ce nouveau produit ? Sonder : Prix estimé 2.5- Suggestion Selon vos suggestions, quels sont les canaux de communication adéquats pour véhiculer les messages de sensibilisation pour la contraception d’urgence ? Sonder : Canaux de communication Selon vous, quelles sont vos suggestions pour aider les médecins à prescrire la contraception d’urgence ? Sonder : outils/ supports, formation, … 3- Guide d’interview pour les distributeurs Étude formative sur les contraceptifs d’urgence Distributeurs Tana urbain/rural (Version française) Interviewé(e) /Pharmacie: …………………………………………………………………………………………… ……………………………… Interviewer :…………………………………………………………………….…… HD : ……..………… HF : ……….………. Salutations « Bonjour, je m’appelle _ _ _ _ _ _ _, qui travaille pour PSI» Nous aimerions lancer un nouveau contraceptif d’urgence sur le marché. Avant son lancement, nous aimerions avoir votre avis et vos perceptions sur les différents types de contraceptifs d’urgence. Nous vous serions reconnaissants si, à cet effet, vous pouviez me consacrer un petit moment et vous remercions d’avance de votre collaboration. La durée de notre entretien prendra à peu près une heure environ. Tout ce que vous me direz sera gardé strictement confidentiel. Je vous remercie encore une fois de m’avoir accordé de votre temps précieux pour notre entretien 3.1- Réchauffement Comment définissez-vous la contraception d’urgence à Madagascar ? Sonder : Généralités sur la contraception d’urgence Pourriez-vous nous parler des différents contraceptifs d’urgence existant sur le marché ? Sonder : Différents types de contraceptifs d’urgence [XVII] 3.2- Perceptions sur la contraception d’urgence Quelles sont vos perceptions sur les contraceptions d’urgence ? Pourquoi ? Sonder : Avantages et désavantages des contraceptions d’urgence Quels sont les inconvénients et risques encourus sur l’utilisation de la contraception d’urgence ? Sonder : Risques et inconvénients des Contraceptions d’urgence 3.3- Pratiques de vente Selon vos expériences, pouvez-vous nous donner les profils des clients des contraceptifs d’urgences ? Sonder : Profil des consommateurs Selon vos expériences, pourriez-vous nous parler des produits les plus recherchés par les cibles en matière de contraception d’urgence ? Pourquoi ? Sonder : Contraceptif d’urgence le plus convoité Pourriez-vous nous parler de l’état de vente des divers contraceptifs d’urgences en général ? Pourquoi ? Sonder : Augmentation/baisse de vente Est-ce que vous pouvez nous donner les prix des différents contraceptifs d’urgences existants Sonder : Prix des contraceptifs d’urgence A quel prix estimez-vous vendre ce nouveau produit ? Sonder : Prix estimé 3.4- Suggestion Selon vos suggestions, quels sont les canaux de communication adéquats pour véhiculer les messages de sensibilisation pour la contraception d’urgence ? Sonder : Canaux de communication Selon vous, quelles sont vos suggestions afin d’aider les pharmaciens pour la distribution de la contraception d’urgence ? Sonder : Outils/ supports, formation, … CURRICULUM VITAE IETAT CIVIL Nom : RAKOTONANDRASANA Prénoms : Berry Ruth Tatiana Arisoa Date et lieu de naissance : 09 mai 1989 à Ambohijanahary Nationalité : Malagasy Adresse : Ambohimiadana Bongatsara E-mail : [email protected] II- FORMATIONS ET DIPLOMES ‐ 2010 - 2011 : 3ème année universitaire pour la préparation de mémoire en Formation Professionnelle en Travail Social et Développement à l’Université d’Antananarivo ‐ 2009 - 2010 : 3ème année universitaire pour la préparation de mémoire en Formation Professionnelle en Travail Social et Développement à l’Université d’Antananarivo ‐ 2008 - 2009 : 2ème année en Formation Professionnelle en Travail Social et Développement à l’Université d’Antananarivo ‐ 2007 - 2008 : 1ère année en Formation Professionnelle en Travail Social et Développement à l’Université d’Antananarivo ‐ 2006 - 2007 : Baccalauréat de l’enseignement secondaire, série A1 au Collège Protestant RASALAMA RESUME TITRE : Une stratégie de communication : le marketing social en matière de la santé de la reproduction. L’exemple de Population Service International (PSI) Madagascar RUBRIQUE EPISTEMOLOGIQUE : Sociologie de la communication- Sociologie de la santé AUTEUR : Mademoiselle RAKOTONANDRASANA Berry Ruth Tatiana Arisoa ENCADREUR : Monsieur ANDRIANASOLO Ratsimatahotrarivo Laurent DIRECTEUR DE MEMOIRE : Monsieur SOLOFOMIARANA Rapanoel Bruno Allain NOMBRE DE PAGINATION : 83 NOMBRE DE TABLEAUX : 06 NOMBRE DE REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE :28 Ce mémoire parle généralement d’un des domaines d’activités de PSI Madagascar. Cette organisation à vocation humanitaire met en action ses activités dont la santé de la reproduction, par le biais de marketing social, une méthode particulièrement adaptée pour améliorer la santé et la qualité de vie des personnes à faibles revenus. Le marketing social se base sur le produit, se composant par des éléments qui devront être proposés à la cible visée pour l’aider à mettre en œuvre le comportement préconisé. Le prix, qui se compose du coût que la cible visée devra « payer » pour mettre en œuvre le comportement préconisé. La place, le « produit » proposé devra être disponible dans un grand nombre d’endroits. Et la promotion, le comportement préconisé doit faire l’objet de communication pour inciter à adopter les messages diffusés dans les médias, qui doit être adopté à la population cible. Les produits de PSI Madagascar sont distribués gratuitement en général, mais pour valoriser les services qu’il offre pour la population malgache, ils sont à bas prix pour que chaque individu ait leur bonne volonté de payer pour en bénéficier. La majorité de la population malgache sont rares à adopté ces produits justifiés par les résultats de raisons de non utilisation de la contraception. Il est vérifié que seul les citadins et scolarisés ont plus de volonté à utiliser les produits de PSI, du fait de l’inégalité économique. Il est important que l’Etat en partenariat avec PSI Madagascar fasse une identification des fabricants d’origines des produits proposés par les pays intervenants. Surtout le contenu des médicaments dont la consistance de la production et le respect des délais de livraison avant d’être consommé par les malgaches. Quand toute la population malgache pourra-t-elle bénéficier des aides étrangères simultanément sans attendre une campagne ? MOTS CLES : méthodes contraceptives, marketing social, communication, santé, population, jeunes