une strategie de communication : le marketing social en matiere de

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une strategie de communication : le marketing social en matiere de
 UNIVERSITE D’ANTANANARIVO FACULTE DE DROIT, DE GESTION, D’ECONOMIE ET DE SOCIOLOGIE ***************************************************** FORMATION PROFESSIONNALISANTE EN
TRAVAIL SOCIAL ET DEVELOPPEMENT
MEMOIRE POUR L’OBTENTION DE LA LICENCE
PROFESSIONNELLE EN TRAVAIL SOCIAL ET DEVELOPPEMENT
« UNE STRATEGIE DE
COMMUNICATION : LE MARKETING
SOCIAL EN MATIERE DE SANTE DE LA
REPRODUCTION. L’EXEMPLE DE
POPULATION SERVICE INTERNATIONAL
(PSI) MADAGASCAR » Soutenu par : MademoiselleRAKOTONANDRASANA Berry Ruth Tatiana Arisoa
Membres du jury
Président du jury : Docteur ETIENNE Stefano Raherimalala
Juge : Monsieur RAKOTOARISON Paul Ghislain
Encadreur pédagogique : Monsieur ANDRIANASOLO Ratsimatahotrarivo Laurent
Année Universitaire : 2012-2013
Date de soutenance :24 Octobre 2013
« UNE STRATEGIE DE
COMMUNICATION : LE
MARKETING SOCIAL EN MATIERE
DE SANTE DE LA
REPRODUCTION.L’EXEMPLE
DEPOPULATION SERVICE
INTERNATIONAL (PSI)
MADAGASCAR »
REMERCIEMENTS
Ce serait indigne de ma part si je ne remercie pas toutes les personnes qui ont contribué
à l’élaboration de ce rapport de stage pour la préparation du mémoire de fin d’études.
Plus particulièrement à :
‐ Toute ma famille pour leur soutien sur le plan moral,affectif et financier mais aussi et
surtout pour leur encouragement afin que je puisse finir jusqu’à la fin mes études
universitaires.
‐
Monsieur SOLOFOMIARANA Rapanoel Bruno Allain, Directeur de la Formation
Professionnalisante en Travail Social et Développement, ainsi que tous les professeurs
chercheurs de la formation pour avoir partagé leurs connaissances et savoirs durant ces
trois années de cursus.
‐
Docteur ETIENNE Stefano Raherimalala et Monsieur RAKOTOARISON Paul
Ghislain du jury de cette soutenance.
‐
Monsieur ANDRIANASOLO Ratsimatahotrarivo Laurent, Encadreur Pédagogique,
qui a prêté attention à la lecture et à la correction de ce mémoire pour qu’il soit
soutenable.
‐
Monsieur RAHARIJAONA Ando, Superviseur du département UCOM à PSI
Madagascar, qui était en même temps mon encadreur professionnel et qui a bien
validé mon stage et accomplir ce mémoire de fin d’études.
‐
Tout le personnel de PSI MADAGASCAR Ampefiloha et le responsable de
documentation à l’INSTAT pour les documents utiles et complémentaires à cet
ouvrage.
‐
Un grand merci pour mes collègues pour le soutien et la collaboration durant le stage,
l’entraide est nécessaire pour obtenir plus d’idées et de réflexions à la conception de
ce mémoire.
‐
Mes remerciements s’adressent également à tous ceux qui ont contribué, de près ou de
loin, à sa finalisation.
Merci à tous !!!!
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : MONOGRAPHIE
DE TERRAIN ET APPROCHE THEORIQUE
CHAPITRE I : GENERALITES SUR PSI
CHAPITRE II : APPROCHE DE LA COMMUNICATION
DEUXIEME PARTIE : RESULTAT ET ANALYSE
CHAPITRE III :FONCTIONNEMENT DU MARKETING SOCIAL AUSEIN
DE PSI MADAGASCAR
CHAPITRE V : DOMAINE D’ACTIVITE DE PSI MADAGASCAR
CHAPITRE V : ESSAI D’ANALYSES
TROISIEME PARTIE : APPROCHES PROSPECTIVES CHAPITRE VI : PROJET DE PSI MADAGASCAR
CHAPITRE VII : REFLEXIONS PROSPECTIVES
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ACRONYMES
AC
ASOS
AVCI
CAPCP
CERS
CCC
CPM
DDM
DIU
ENT
EMP
EMB
FAR
FISA
FMI
GND
IDH
IEC
INSTAT
IST
IRA
MAMA
MJF
MINESEB
MIP
N/C
NTIC
OMS
ONG
PAS
PCI
PERForM
PEV
PF
PHAGECOM
PIB
PNUD
PPA
PSI
PTME
RH
SIDA
SRA
SR
TDS
TRaC
Agent Communautaire
Action Socio-sanitaire OrganisationSecours
Années de Vies Corrigées en Incapacité
Connaissances-Attitudes-Croyances-Pratiques
Centred’Étude et de Recherche en Sociologie
Communication pour le Changement de Comportement
Coût Pour Mille
Dépôt De Médicaments
Dispositif Intra-Utérin
Entreprise
Établissement Médical Privé
Établissement Médical Public
Femme en Age de Reproduction
FianakavianaSambatra
Fonds Monétaire International
Grossesse Non Désirée
Indicateur de DéveloppementHumain
Information EducationCommunication
Institut National de la Statistique
Infections Sexuellement Transmissibles
Infections Respiratoires Aiguës
Méthode de l’Allaitement Maternel et de l’Aménorrhée
Méthode des Jours Fixes
Ministère de l’Enseignement Scolaire et de l’Éducation de Base
MaladieInflammatoirePelvienne
Non Compris
Nouvelles Technologies, de l’Information et de la Communication
Organisation Mondiale de la Santé
Organisation Non Gouvernementale
Programme d’Ajustement Structurel
Pharmacie
Cadre Conceptuel de Performance en Marketing Social
Programme Élargi de Vaccinations
Planification Familiale
Pharmacie à Gestion Communautaire
Produit Intérieur Brut
Programme des Nations Unies pour les Développement
Parité du Pouvoir d’Achat
Population Service Internationale
Prévention de la Transmission Mère-Enfant
Ressources Humaines
Syndrome d’Immunodéficience Acquise
Santé de la Reproduction des Adolescents
Santé de la Reproduction
Travailleuse De Sexe
Tracking Result Continousty
USAID
UNICEF
VIH
United States Agency for International Development
(Agence Américaine pour le Développement International)
(United Nation International Children’s Emergency Fund)
Organisation des Nations Unies pour l’Enfance
Virus de l’Immunodéficience Humaine
[1] INTRODUCTION GENERALE
Contexte
La douzaine d’années incluse dans le troisième millénaire, période dans une ère très
évoluée, se caractérise par une intense circulation de personnes, de culture, de langue et
d’information. Ces échanges qui prennent les formes de transnationalisation sont interprétés
en termes de mondialisation.
La population mondiale est estimée à 7 milliards dont la majorité réside dans les pays
moins développés, elle augmente très rapidement et celle des pays développés semble stagner
(Mineseb, 2000).
Madagascar, classé comme pays en voie de développement, comporte environ21
millions habitants (INSTAT, 2012). Les Malgaches ne tardent pas à suivre le rythme des pays
étrangers dans tous les domaines, même si des individus n’ont ni emploi ni éducation ni
logement et sont assaillis par la faim et les maladies de toutes sortes. La pauvreté est un
obstacle à l’accès aux soins et à la scolarisation et vont engendrer des inégalités économiques.
Depuis 2009, le pays traverse une crise politique, mais cela n’empêche pas la
population malgache d’adopter les Nouvelles Technologies, de l’Information et de la
Communication (NTIC) qui favorisent toujours des échanges d’information et ont
paradoxalement pour conséquence la naissance d’un certain nationalisme.
La majorité des jeunes malgaches « grandissent » trop vite et n’ont pas le temps de
vivre leurs jeunesse en s’intégrant trop vite dans les activités génératrices de revenu. Cela a
des répercussions tant au niveau de la reproduction qu’au niveau de la santé en général.
L’exemple le plus flagrant dans ce dernier cas, étant la pratique de l’automédication,
c’est à ce niveau (la population et la santé) que l’aide des pays riches intervient.
Une Organisation Non Gouvernementale (ONG) à but non lucratif qui s’occupe de la
santé des personnes les plus vulnérables a été mise en place à Madagascar depuis 1999.
Financée par des bailleurs de fonds américains, la Population Service Internationale (PSI)
utilise des techniques de marketing et de communication pour rendre acceptables aux
bénéficiaires et abordables les produits et les services qu’elle fournisse pour leur permettre de
mener une vie saine.
Choix du terrain
En tant que travailleur social, option agent de développement, PSI Madagascar est
l’organisme idéal pour comprendre les plans d’actions à réaliser pour que des bénéficiaires
adoptent des produits et services. Le plan marketing de PSI Madagascar concerne toutes les
régions de l’Ile et c’est une opportunité à saisir pour un agent de développement d’avoir une
vision nationale d’un problème.
Choix du thème
Le présent rapport de stage est intitulé « une stratégie de communication : le marketing
social en matière de santé de la reproduction, l’exemple de Population Service International
(PSI) Madagascar ». Les services apportés par cette organisation se basent sur une
conscientisation à long terme et nécessite la participation volontaire de la population.
Tous les domaines d’activité de PSI se fondent sur le marketing social et le domaine
de la santé de la reproduction y prend une place importante.
[2] Problématique
Le succès est toujours appuyé sur une démarche de marketing. Comment PSI
Madagascar va-t-elle procéder pour concrétiser le marketing social en matière de santé de la
reproduction en tenant compte de la diversité des régions de l’Ile ?
Objectif général
L’objectif principal de ce rapport de stage est de déterminer les stratégies
d’interventions de PSI dans le domaine d’activité en santé de la reproduction et qui donnent
satisfaction aux bénéficiaires.
Objectif spécifique
Pour atteindre cet objectif, il faut voir la situation démographique de la population
cible mais aussi les circonstances dans lesquelles celle-ci se trouve afin qu’elle bénéficie des
services par l’intermédiaire d’un marketing social.
Hypothèses
Pour que l’intervention de cette organisation réussisse PSI élabore un plan stratégique
pour chaque projet. :
- Le caractère international du PSI l’amène à adopter des solutions universelles, fondées
sur leurs expériences précédentes dans d’autres pays.
- Les citadins(es) scolarisés(es) adoptent plus volontiers les conseils et les
recommandations ainsi que les produits du PSI.
Instrument d’analyse
Par définition un travailleur social est celui qui a pu acquérir des connaissances, des
techniques et des méthodes qui puissent le guider dans la réalisation de la transformation
sociale. C’est pourquoi la sociologie de la communication prend une place importante dans ce
mémoire, où l’objectif est le changement social. La sociologie peut être définie comme la
branche des sciences humaines qui cherche à comprendre et à expliquer l’impact du social
(façon de penser et façon d’agir). Il s’agit ici d’un échange social entre acteur et cible dans
une situation donnée, il est donc nécessaire de parler de communication ; Le fait d’être en
relation avec autrui c’est se communiquer où toutes formes de communication sont étudiées
pour voir l’impact sur la population. Comme Daniel Bougnoux constate « Nulle part ni pour
personne n’existe la communication » d’où même si ne pas communiquer c’est déjà
communiquer. Afin de promouvoir un produit, la communication prend une grande place
importante, à l’exemple par le biais du marketing social.
Méthodologie :
- Documentation
La première étape à toute démarche de recherche s’est faite à partir d’une exploitation
d’ouvrages généraux. Cela s’est effectué dans les Centres comme le Centre d’Étude et de
Recherche en Sociologie (CERS).
Par la suite, les ouvrages spécifiques, pour la formulation de l’identité du terrain, de la
problématique surtout pour la détermination de l’objectif et la conception d’hypothèse. Ces
données sont obtenues à PSI Madagascar, à l’INSTAT dans son centre de documentation et
dans les archives du Ministère de la Santé et du Planning Familial.
[3] Les documents officiels, les textes législatifs comme la loi constitutionnelle malgache
et le préambule des droits de l’homme et des articles de presse ont été consultés. Ces
documents sont utiles pour constater à titre de preuve et de vérification des faits existants du
contenu du mémoire.
La consultation de quelques sites web celui de PSI Madagascar, de la PNUD ou
encore du Ministère de la Santé et du Planning Familial avaient permis de cerner les contours
du sujet.
Techniques
Par observation simple : c’est une observation directe par le simple usage de la relation des
organes de sens, s’est faite dès le premier jour de stage à PSI Madagascar, avec la constatation
de la répartition de personnel dans chaque département.
Par technique d’échantillonnage : l’échantillonnage représente la totalité de la population
d’enquête à la fois une sélection d’éléments représentatifs de PSI Madagascar et de
l’INSTAT.
- le personnel permanent à PSI Madagascar composé d’un Coordinateur du département
de communication, d’un Coordinateurs du département des Ressources Humaines
(RH) et d’un Superviseur département de communication.
- le personnel permanent à l’INSTAT: un Responsable de documentation et un Analyste
- le personnel consultant composé d’un Responsable de recherche suivi et évaluation,
d’un Responsable de vente et d’un Chef de projet
Pour cette technique, la méthode probabiliste a été utilisée car la méthode de choix
était au hasard c’est-à-dire que ces personnels étaient disponibles à répondre aux
questionnaires utiles pour compléter les documents. Du fait que le stage de mémoire s’est
accompli qu’au niveau du siège social de PSI Madagascar à Ampefiloha.
Limites
Par ailleurs, aucune descente sur terrain n’est faite durant le stage, la manière de
procéder de l’activité générale de PSI par le biais du marketing social surtout pour
l’élaboration d’un plan marketing a été aperçue et comprise au fur et à mesure du stage.
Quelques documents à PSI Madagascar doivent rester confidentiels et attendent d’être
validés par la hiérarchie de chaque département avant d’être exposés ou consultés donc nous
étions obligé de chercher des informations dans d’autres organismes mais ayant toujours une
liaison logique avec le thème.
Annonce du plan
Pour comprendre les étapes de la réalisation du domaine d’activité de PSI Madagascar
il est important de connaitre dans la première partie l’approche théorique du secteur
démographique et de l’approche de la communication ainsi que le fonctionnement du
marketing social. Dans la deuxième partie l’étude du terrain sur PSI et son domaine d’activité
en santé de la reproduction et enfin dans la troisième partie l’approche prospective sur les
attributions d’un projet à venir avec les suggestions et les acquisitions professionnelles.
PREMIERE PARTIE : MONOGRAPHIE DE TERRAIN ET
APPROCHE THEORIQUE
[4] PREMIERE PARTIE : MONOGRAPHIE DE TERRAIN ET
APPROCHE THEORIQUE
CHAPITRE I : GENERALITE SUR PSI
Ce premier chapitre parle des généralités sur le site, avec ses objectifs et son plan de
travail 2010 à 2014. Pour plus de visibilité, une personne célèbre est désignée comme
ambassadrice pour représenter l’organisme dans le monde. Aussi, ce chapitre relate les
approches sur la communication dont son fonctionnement et donne quelques exemples
applicables sur la population.
SECTION 1: DEFINITIONS ET OBJECTIFS
ICE QUE PSI REPRESENTE
PSI est une organisation Non Gouvernementale (ONG) à but non lucratif, elle est
créée conformément à la loi en vigueur aux États-Unis et bénéficie d’une exonération d’impôt
définie dans la section 501 (C) (3) du code interne sur les recettes fiscales. (Code fiscal des
États-Uniens)
A vocation humanitaire, dédiée à l’amélioration de la santé des gens à faible revenu à
travers le marketing social, pour rendre acceptables et abordablesles produits et services, tant
que le besoin existe, pour permettre aux Malgaches de mener une vie saine.
Avec ses quelques 35ans d’expériences et sa présence dans plus de 70 pays, PSI est la
plus grande organisation mondiale de marketing social.
Le marketing social utilise les canaux de distribution existant du marketing
commercial pour livrer des produits de santé à prix abordable pour la population à faible
revenu.
Les communications sur le changement de comportement sont développées et
disséminées pour accompagner la distribution des produits, celles-ci incluent la communication
de masse comme la communication interpersonnelle.
Les services de distribution et de communication, PSI Madagascar disposent
également de département chargé de dispenser des formations aux :
‐ ONGs (CARE, ASOS, VOAHARY SALAMA, SAF FJKM,SALFA)
‐ Cabinets médicaux
‐ Entreprises privés
‐ Dans le secteur eau particulièrement, PSI Madagascar est membre de la plateforme
DIORANO/WASH et a par conséquent signé à la charte de DIORANO/WASH s’engageant
ainsi à contribuer à l’atteinte de ses objectifs et dans la promotion de messages clés.
‐ Mais aussi un des partenaires privilégiés du Ministère de la santé et du planning
familial.
Un vaste département de recherche tant qualitative que quantitative.Ce département est
principalement chargé de faire le suivi et l’évaluation des interventions et d’en mesurer
l’impact sanitaire.Une des forces de PSI Madagascar est aussi de disposer de quelques équipes
ciné mobiles dont la principale mission est d’améliorer les connaissances relatives à la santé.
Grâce aux divers financements de gouvernements, de bailleurs multilatéraux et de
fondations privées, par exemple l’Agence Américaine pour le Développement International
[5] (USAID). Les activités de PSI Madagascar s’étendent sur tout le territoire national,
atteignantainsi toutes les 22 régions de Madagascar. Avec plus de 200 employés, expérimentés
et formés sur la santé publique, PSI Madagascar distribue actuellement une large gamme de
produits de qualité pour la santé maternelle et infantile et pour la Santé de la reproduction (SR)
à travers les canaux de distribution commerciale ainsi qu’à travers le réseau communautaire.
PSI Madagascar gère également la franchise sociale « TOP RESAU » composée par
plus de 200 cabinets médicaux privés sur des sites urbains.
La franchise sociale utilise les techniques de la franchise commerciale pour offrir à la
population à risque des services de santé de haute qualité.La franchise sociale est un contrat
entre un franchiseur (PSI) et un franchisé un prestataire de service (top réseau).
1- Approche
PSI utilise une large gamme de stratégies et de pratiques du secteur commercial pour
augmenter la demande et la disponibilité de produits et services de santé et améliorer
l’environnement du partenariat avec le secteur privé.
2- Missions
L’objectif de PSI est d’améliorer les conditions sanitaires ainsi que la qualité de la vie
des personnes nécessiteuses au niveau mondial. Pour atteindre cet objectif, PSI accroît les
facilités d’accès aux services et produits médicaux de première nécessité.
Aussi, promet-elle l’adoption d’un comportement sain grâce au marketing social.
PSI maintient son rôle leader au sein du marketing social en essayant d’obtenir une ligne de
programme et utilise efficacement les ressources provenant des donneurs.
PSI est aussi une organisation pleine d’innovation pour mettre en valeur de nouveaux
produits, services et stratégies capables de les faire avancer vers son objectif.
‐
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II-
2.1- Les idéaux de PSI
Penchant pour l’action et ses effets
Engagement pour un progrès permanent
Individus engagés et compétents
Innovation, créativité et goût du risque
Excellence dans l’accomplissement des tâches
Ouverture à la communication et l’échange
Performance individuelle et satisfaction pour le service
PSI MADAGASCAR PLAN STRATEGIQUE 2010-2014
1- Vision
Vie plus saine pour l’épanouissement de la population Malagasy
2- Valeurs
2.1- Excellence
Intégrer la culture de la qualité et du professionnalisme dans les méthodes de travail et
à tous les niveaux pour la performance continue des interventions.
[6] 2.2- Intégrité
PSI se montre responsable et recevables envers ses bénéficiaires, ses bailleurs er
partenaires, il adopte la transparence, l’équité (droiture) etl’autocritique dans toutes les
démarches de ses prestations.
2.3- Engagement à longterme
Des solutions de santé durables et mesurables au service de la population Malagasy.
2.4- Partenariat
Collaboration efficace et efficiente entre toutes les parties prenantes pour un maximum
d’impact sanitaire.
2.5- Épanouissement
Équipe évoluant dans un contexte de convivialité, de respect des valeurs humaines et
de la diversité culturelle. (Intranet.PSI, 2012)
3- Stratégiques pour les 5ans avenir 3.1- Accroitre l’impact sur la santé de la population malagasy a- Objectif 1 : Extension de la couverture des interventions
PSI Madagascar entend étendre le réseau de prestataires offrant des services intégrés à
toutes ses cibles, étendre l’approche communautaire et la distribution commerciale et
accroitre les activités de communication pour le changement de comportement en parallèle à
l’extension de l’offre
b- Objectif 2 : Renforcement de l’intégration des interventions
PSI Madagascar s’engage à établir et à mettre en œuvre une stratégie, politique et
cadre d’intégration des activités dans les domaines de la santé de l’enfant, la planification
familiale, la prévention et le traitement des IST/VIH, le paludisme et la santé
maternelle.Ceux-ci incluent l’intégration des activités liées à l’assurance qualité des
prestations des partenaires, ainsi que l’intégration des prestations, des activités de
communication interpersonnelle et distribution.
c- Objectif 3 : Diversification des interventions sur la base des besoins clés du
Pays
Les trois interventions complémentaires prioritaires identifiées incluent l’ajout d’un
programme de nutrition, l’implication de PSI dans la prévention de l’avortement à risque et la
diversification de l’implant contraceptif.
3.2- Améliorer la visibilité financière a- Objectif 1 : Mobilisation des bailleurs de fonds pour accroitre et diversifier les
financements
PSI Madagascar pense diversifier ses sources de financement en développant sa
capacité de levée de fonds, en renforçant ses relations publiques et en augmentant ses revenus
de marketing social pour accroitre sa capacité de financement.
[7] b- Objectif 2 : Amélioration du système de gestion financière
La mise en place de tableaux de bord, de plans de travail et de budgets annuels par
département ainsi que l’utilisation de nouveaux systèmes de gestion financière sont les
priorités de PSI Madagascar pour améliorer la gestion de ses ressources.
c- Objectif 3 : Maintien des efforts en vue d’améliorer le ratio coût/efficacité des
interventions
PSI Madagascar envisage d’approfondir l’analyse coût/efficacité dans l’élaboration de
ses budgets, d’améliorer la coordination de ses activités sur le terrain et d’influencer certains
coefficients dans le monde de calcul des Années de Vies Corrigée en Incapacité (AVCI)
3.3- Renforcement de la capacité organisationnelle a- Object Objectif 1 : Amélioration des systèmes de gestion administrative
Pour augmenter sa capacité organisationnelle, PSI Madagascar va revoir son statut et
renforcer la décentralisation de sa gestion tout en rationnalisant son système de planification, de
suivi-évaluation et rapportage.
Le renforcement de la communication interne et de la gestion des contrats sont des
défis spécifiques à relever.
b- Objectif 2 : Renforcement des capacités internes et des partenaires
Pour renforcer son efficacité, PSI Madagascar prévoit de développer ses capacités,
notamment en matière de levée de fonds, de plaidoyer et d’audit interne. Par ailleurs, il
s’engage à accompagner et à renforcer les capacités de gestion de ses partenaires récipiendaires.
c- Objectif 3 : Maintien d’un environnement de travail motivant
PSI Madagascar se veut être un organisme où il est bon et bien de travailler. Pour cela,
l’adéquation des postes sera systématisée, la satisfaction des employés sera régulièrement
mesurée et des outils de développement personnel et d’équipe seront continuellement mis en
place.
III-
OBJECTIF COMMUN
Renforcer l’autonomie des personnes à faible revenu à mener une vie saine grâce à
l’utilisation éclairée des produits de santé et des services essentiels, qui sont accessibles et
abordables pour eux.
En plus de créer la demande pour les produits et services de santé à travers le
marketing traditionnel et les techniques de publicité, PSI a également créé un office distribution
des produits sur les marchés locaux et les points de consommation, et la fourniture de service à
des endroits où la population à risque pourra facilement accéder.
PSI gère des programmes de santé dans 70 pays. En tant qu’organisation à but non
lucratif, PSI travaille en partenariat avec les gouvernements locaux, le ministère de la santé et
les organisations locales à mettre en œuvre des solutions durables.
Une des caractéristiques de l’approche de PSI est un engagement à mettre en place des
campagnes de communication de grande envergure et de créer des canaux de distribution qui
offrent une meilleure santé aux communautés difficiles à atteindre.
[8] IV-
UNE AMBASSADRICE DE PSI
Comme PSI est une organisation à vocation humanitaire, elle est représentée par une
actrice américaine célèbre : Mandy Moore, elle a commencée à servir à titre d’ambassadrice
pour les PSI depuis 2009, après un voyage au Sud du Soudan où elle a vu les programmes de
prévention du paludisme de PSI mis en pratique.
Depuis lors, elle a voyagé à la République centrafricaine, le Cameroun et Washington,
pour galvaniser le soutien politique et financier aux programmes de santé.
« Sans la solide base d’une bonne santé, l’avenir de chaque enfant, de chaque famille,
de chaque école, et de chaque économie serait en danger » a avouée Mandy Moore.
« PSI et la communauté de la santé mondiale ont fait d’énormes progrès au cours des quatre
dernières décennies pour renverser la vapeur contre les épidémies évitables comme le VIH, le
paludisme et la pneumonie. Je prête ma voix pour poursuivre cette lancée. »Washington, 23
Avril 2012, Mandy Moore, la voix de « Raiponce » dans le film nominé aux Oscars Disney.
« Raiponce », prête sa voix à un autre projet de film d’animation. En tant qu’ambassadeur pour
la santé de la population mondiale de PSI.
Moore intervient dans une vidéo dans laquelle elle raconte l’histoire d’une mère et sa fille qui
s’engage sur le chemin pour une meilleure santé.
En cours de route, elles trouvent de nombreux endroits où PSI offre une approche pour prévenir
le paludisme et le VIH/SIDA, la PF pour les femmes et les couples, et aborde les premières
causes de mortalité des enfants dans le monde en développement.
« PSI est le secret le mieux gardé dans la santé mondiale et le développement » a
déclaré Mandy Moore. « Depuis plus de 40 ans, PSI a fourni aux millions de familles des
informations, produits et services dont ils ont besoin pour répondre à leurs besoins de santé
individuels. Avec cette vidéo, je suis fier de partager l’histoire de PSI avec le monde. Et
d’encourager les autres à en apprendre davantage sur la façon dont les programmes de santé
sont de transformer des vies et de créer des opportunités ». (Intranet, PSI, 2012)
V-
SIEGE SOCIAL
Le siège social se trouve à WASHINGTON situé au cœur du centre-ville, à proximité
des universités dans la région, des organismes gouvernementaux et des organisations
multilatérales.La proximité de ces institutions, ainsi que d’autres organismes sans but lucratif et
sociétés internationales de conseil.
Le siège a l’énergie et le rythme d’une entreprise en pleine croissance multinationale.
En se promenant dans les couloirs, les échantillons de créations originales d’art-PSI (les
employés eux-mêmes font leur propre création) annoncent autour des cas dans le monde et
d’affichage avec leurs échantillons de produits. Toutes les notices sont marquées en version
française, russe, malgache et anglais.
[9] CHAPITRE II : APPROCHE DE LA COMMUNICATION
Ce second chapitre porte sur le fonctionnement de la communication. Ainsi que les
exemples de communication utilisable pour la population, qui sont appliqués par PSI
Madagascar pour sensibiliser leur cible.
SECTION 1 : FONCTIONNEMENT DE LA COMMUNICATION
ICOMMUNICATION INSTITUTIONNELLE
Les différents outils mobilisables pour la communication institutionnelle qui s’appuie
sur les différents vecteurs afin de transmettre ses messages :
‐ La publicité
‐ L’identité visuelle ou design corporate
‐ L’édition : magazine de la marque
‐ Le web : forum de consommateurs
‐ Les études ou audits
‐ Les relations avec lapresse : interview, opinions
‐ L’évènementiel : tour des plages
‐ Le sponsoring
‐ Le mécénat (sponsoring sans mention de marque)
II-
DEFINITION
La communication institutionnelle peut être définie comme une communication
englobant reposant sur deux niveaux :
‐ Interne (actionnaires, salariés, dirigeants)
‐ Externe (clients, fournisseurs, pouvoir public, médias)
Elle passe par la promotion publicitaire mais ne peut se résumer à cela et se joint à
toutes les actions de l’organisation. Elle s’applique tout autant aux entreprises privées qu’aux
institutions publiques.
III- TISSER DES LIENS DE PROXIMITE AVEC LE CITOYEN
1- Salons et foires
Ils ont pour but de développer et de fidéliser la clientèle, présenter les produits et services,
connaitre les concurrents et renforcer l’image de l’entreprise.
2- Commentaires rédactionnels complaisants
Ce sont des commentaires généraux d’un journaliste sur un nouveau produit dans une
rubrique « nouveauté », avec une publicité de ce même produit à peine quelques pages plus
loin. Ces formes de communication sont souvent présentées comme un moyen bénéfique de
mieux décrire les caractéristiques d’un produit, par rapport à une publicité classique.
3- Partenariat d’organismes publics ou privés
Ces associations avec des organismes ou instituts officiels prestigieux sont le plus
souvent des aides financières déguisées :
[10] La contrepartie étant la présence plus ou moins discrète de l’entreprise ou de ses
produits lors de l’édition de documents de présentations de travaux, d’éducation civile
(brochure, catalogues).
4- Relations publiques évènementielles
Il s’agit ici d’organiser un évènement ludique et/ou festif. Ce secteur est en
augmentation constante. Il peut s’adresser aussi bien à des prescripteurs, des leaders d’opinions
(journalistes) qu’au grand public.
La communication par l’évènement a de multiples vertus : elle réunit, elle fédère, elle
procure des émotions pour faire passer des messages dans la joie et la bonne humeur (hors
magasin).
5- Incarner les marques dans les lieux publics
La marque doit dorénavant transmettre et matérialiser ses valeurs. Mais qu’on ne s’y
trompe pas. Le vrai but est double : faire oublier la corvée des courses et inciter le
consommateur à dépenser « sans douleur ».
6- Magazines de consommateurs
Ils représentent sans doute le chef d’œuvre « furtif » le plus abouti : l’entreprise crée
son propre magazine.
La seule différence réside dans leur crédibilité : peut-on donner des conseils
désintéressés sur un produit et le vendre discrètement ?
Cette question est d’autant plus préoccupante que leur nature commerciale n’est pas
toujours clairement affichée et que certains sont même vendus en kiosque comme les « vrais
magazines ».
7- Parrainage
C’est un soutien financier et/ou matériel apporté par une entreprise commanditaire
(sponsor) à un individu ou à un évènement.
Dans l’objectif de développer l’image de marque et la notoriété en associant la marque
à une réussite, un exploit, prouver la qualité des produits, motiver et animer le réseau de vente.
IVELABORATION D’UNE STRATEGIE DE COMMUNICATION
1- Les composantes d’un plan de communication
Le questionnement qui précède toute stratégie de communication est le suivant :
‐ QUOI : quel produit, service, action, que veut-on promouvoir ?
‐ POURQUOI : quels sont les objectifs ? (Type d’objectifs : de notoriété, d’image, de
comportement, d’information)
‐ A QUI : auprès de quelles cibles ? (Définition des cibles, et de leurs freins et
motivations)
‐ COMBIEN : Quel budget est-il alloué ?
‐ COMMENT : par quels moyens, adaptés à chaque cible, et en fonction du budget
‐ QUAND : selon le planning
‐ DE QUI : qui est leporte parole de messages de l’organisation ?
[11] 2- Les différentes étapes de la stratégie de communication ‐ Analyse marketing de l’entreprise (sa culture, ses valeurs, sa place sur le marché) et du
produit, de la marque, du contexte concurrentiel, des besoins exprimés ou à susciter,
des méthodes de fabrication… aboutit à un positionnement du produit.
‐ Élaboration des différentes actions de création en fonction des cibles retenues et du
positionnement : axe et thèmes des messages, visuels, symboles, cartes graphiques…
‐ Choix des moyens de communication (communication externe : média et support ;
marketing direct, promotion des ventes, relation presse, relation publique, site
internet… Communication interne : intranet, presse d’entreprise…).
‐ Contrôle des résultats et, le cas échéant, réajustement des objectifs, moyens ou
supports.
SECTION 2 : EXEMPLE DE COMMUNICATIONS APPLICABLES
IINFORMATION, EDUCATION, COMMUNICATION (IEC)
1- Définition
‐ Information : Production et diffusion des informations, des faits c’est-à-dire
questions générales (à sens unique) en d’autre terme qui répond à une seule destination
ceux qui prennent le signal.
‐ Éducation : Facilitation de l’apprentissage
‐ Communication : Mise en commun des connaissances, des attitudes et des pratiques
(à double sens) en d’autre terme information qui est transmise et qui la reçoit en
retour.
En IEC il s’agit en premier lieu d’énumérer brièvement les problèmes de population qui
pourront être abordés par le biais de la stratégie d’IEC. Il faudra ensuite identifier les groupes
de population et les acteurs clés qui doivent changer et définir les changements souhaités.
Analyser brièvement les obstacles à ces changements et les chances qu’ils se produisent.
Indiquer les lignes d’action possibles et l’intervention choisie en vue d’aborder des problèmes
particuliers et de réaliser des objectifs généraux.
Il importe de bien choisir le lieu d’intervention et de décider si des activités spécifiques
seront menées simultanément ou par étapes. Mise en relation de ces trois éléments d’IEC pour
planifier un processus de changement de comportement.
2- Objectifs
‐ Sensibiliser
‐ Convaincre
‐ Motiver
‐ Encourager à adopter de nouvelles attitudes ou comportements bénéfiques.
3- Public
‐ Individus ou groupe d’individus
4- Résultats attendus
‐ Changement dans le Connaissances-Attitudes-Croyances-Pratiques (CAPCP)
[12] II‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
METHODE DE CONCEPTION D’UNE STRATEGIE
Objectif : Identifier par ordre de priorité les objectifs d’IEC du programme ou du
projet.
Cible : Sélectionner des groupes d’auditoires, par ordre de priorité, choisir des
groupes cibles à atteindre.
Comportementsouhaité : Identifier les changements souhaités (au niveau des
connaissances, des comportements et des attitudes) pour chaque auditoire ciblé et pour
les institutions : formuler des objectifs d’IEC et les indicateurs de succès
correspondants.
Facteurs : Identifier grâce à une analyse d’auditoire les facteurs du milieu et les
influences socioculturelles qui faciliteront ou qui empêcheront les changements
souhaités au sein de chaque auditoire c’est-à-dire décrire quelles caractéristiques ou
quels facteurs jouent un rôle sur leur participation ou non- participation, selon les
données disponibles sur eux.
Type et méthode : Déterminer les types d’activités d’IEC nécessaires pour amener les
changements souhaités (recherche, information, éducation ou motivation, formation).
Message : Exposer les grandes lignes de messages clés appropriés et des stratégies de
message donc résumé les messages.
Moyen à mettre en œuvre : Déterminer la gamme des canaux de communication, y
compris les réseaux formels et informels, qui sont particulièrement désignés pour
susciter ces changements.
Gestion du temps : Prévoir des délais réalistes et une phase critique des actions à
mener, ainsi que leur chronologie.
III-
COMMUNICATION POUR LE CHANGEMENT DE COMPORTEMENT
(CCC)
1- Catégories d’éléments du changement de comportement
‐ Physique
‐ Rationnel
‐ Pratique
‐ Émotionnel
‐ Interpersonnel
‐ Structurel
2‐
‐
‐
‐
‐
Étapes de changement de comportement
Reconnaitre le problème
Obtenir des informations
Essayer le nouveau comportement
Adopter le nouveau comportement
Partager les expériences et motiver les autres à adopter le nouveau comportement
[13] 3- Déroulement de la communication
Schéma 1 : schéma général de la communication
Bruit
Émetteur
‐
‐
‐
‐
‐
‐
Message
(Canal)
Récepteur
Rétroaction
Feed- back
(Canal)
Source: Recherche personnelle (Janv 2011)
Émetteur : C’est celui qui transmet le message dans le but d’informer, de sensibiliser,
de motiver et de donner des conseils
Message : Contenu de l’information à passer.
Canal : Moyen ou méthode utilisée pour transmettre le message.
Récepteur : C’est celui qui reçoit le message ; une personne ou un groupe à qui le
message est destiné.
Rétroaction : La réponse du récepteur à l’émetteur
Bruit : Tout ce qui peut déranger la communication
4- Conditions du fonctionnement de la communication
4.1- Caractéristiques des éléments contribuant à la réussite du processus de
communication
‐ Source (Émetteur) : Comprendre ce qui est important pour la cible, avoir toutes les
connaissances sur le sujet, clair, crédible, mettre en confiance, expert en la matière et
s’identifier au groupe cible.
‐ Message : Applicable au groupe cible, dans un langage clair, compréhensible,
approprié et spécifique.
‐ Moyen : Adéquat et approprié.
‐ Destinataire : Attentif, pas distrait, coopérant, en bonne santé, à l’aise, prêt à
apprendre.
‐ Réactions : L’information (verbale ou non) qui va du client à l’émetteur. Deux
réactions facultatives réagissent au moment où on pose une question soit une réaction
étonnée (grimaces) ou un sourire au visage (la question est comprise)
4.2- Obstacles à la communication a- Transmettre de message
‐ Attitude du transmetteur de message (complexe de supériorité ou d’infériorité, manque
de respect pour les coutumes locales, impatience, manque de crédibilité…)
‐ Différence de statut socio-économique très évidente (par les bijoux, les habits)
‐ Échec à comprendre le groupe ciblé
[14] ‐
‐
‐
‐
Expérience différente
Langue différente ou même langue que le groupe ciblé mais trop de termes techniques
et compliqués
Compréhension très faible du sujet
Valeurs religieuses…
‐
‐
‐
‐
‐
b- Message
Les termes dont trop difficiles ou techniques
Message trop long
Trop de messages, trop d’informations en même temps
Message confus, pas compris
Message ne correspondant pas aux besoins du destinataire
‐
‐
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c- Moyen
Choix inadéquat de moyen
Le groupe ciblé n’a pas de moyen de transmission
Le moyen de transmission est trop chargé, trop complexe
‐
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‐
‐
‐
d- Destinataire
Trop anxieux, préoccupé par d’autres choses
Attitude du destinataire (complexe de supériorité ou d’infériorité)
Manque d’intérêt pour le message
Ne se sent pas concerné par le message
Manque de confiance au transmetteur du message
IV-
COMMUNICATION INTERPERSONNELLE
Tout matériel de communication doit refléter le point de vue du consommateur et
répondre à ses aspirations et à ses besoins. Il est nécessaire de faire des études, le processus
créatif d’élaboration des messages peut commencer.
‐ Attire l’attention
‐ Utilise un message simple et clair
‐ Décrit l’avantage principal du « produit »
‐ Est cohérent et intègre avec d’autres matériels concernant le même « produit »
‐ Fait appel à la fois au cœur et à la raison
‐ Inspire la confiance
‐ Incite à l’action
1‐
‐
‐
‐
Émetteur
Ce que j’ai à dire (100%)
Ce que je pense dire (90%)
Ce que je sais dire (80%)
Ce que j’ai dit effectivement (70%)
[15] 2‐
‐
‐
Message
Bref
Clair
Précis
3‐
‐
‐
‐
‐
Récepteur
Ce qu’il entend (60%)
Ce qu’il écoute (50%)
Ce qu’il admet (40%)
Ce qu’il retient (20%)
Ce qu’il dira ou répétera (10%)
4‐
‐
‐
Émetteur et récepteur
Principe de cohérence
Principe d’échange permanent
Principe de perception globale
V-
PUBLICITE
1- Communication média
Les méthodes marketing prennent leur essor dans les marchés de produits de grande
consommation. La publicité est alors l’outil dominant, voire unique de la communication
marketing. Le développement de la télévision et son utilisation pour la publicité de marque font
exploser le marché publicitaire, en raison d’une concurrence de plus en plus vive.
En effet, une marque forte a de la valeur pour le consommateur et peut avoir une
valeur financière considérable pour l’entreprise.La publicité particulièrement adaptée à la
communication de marque retrouve alors un nouvel élan et on assiste au développement et à la
diversification rapide des outils de communication.Chaque moyen de communication présente
des caractéristiques pour l’annonceur, plus ou moins adaptées à l’effet recherché.
‐
‐
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‐
1.1- Avantages
Toucher des audiences de masse
Efficacité pour valoriser la marque
Effet rapide sur la notoriété et les ventes
Capitalisation des effets
Communication contrôlée par l’entreprise : intégrité du message respectée par les
médias
Impressionne la distribution
La plus polyvalente des moyens de communication
Sous-traitée à des agences, elle demande un moindre effort de la part de l’annonceur.
1.2- Inconvénients
‐ Déperdition souvent forte car elle cible assez mal
‐ « Ticket d’entrée » élevé
[16] ‐
Fort encombrement publicitaire des meilleurs supports, d’où un phénomène de
saturation
‐ Message réducteur
‐ Coût de l’espace en progression : diminution de la rentabilité
‐ Réactivité faible : temps nécessaire à la réalisation d’une campagne
‐ Moins efficace pour les produits en phase de maturité et déclin que pour les produits
nouveaux
‐ Moins efficace pour fidéliser que pour recruter de nouveaux consommateurs
‐ Action qui, par définition, ne peut être cachée à la concurrence
‐ Risque de surenchère publicitaire.
La publicité média se joue aussi dans la presse, télévision, cinéma ou radio, avec selon
les cas : coupons-réponses ou un numéro vert. Les bannières sur internet, sur lesquelles on
peut cliquer pour aller sur un site marchand, en sont une forme.
2- Objectifs publicitaires
Il s’agit, en outre, d’inscrire ces objectifs dans la durée et d’avoir une approche globale
de la communication, c’est-à-dire, de veiller à la complémentarité des programmes d’actions
qui constituent le mix de communication.
‐ Les objectifs cognitifs (faire connaitre) : ils touchent la notoriété, l’information sur
l’entreprise, la collectivité ou l’entité qui communique (annonceur)
‐ Les objectifs affectifs : ils touchent l’image de l’annonceur. On les appelle aussi
« objectifs d’images». Leur finalité est de « faire aimer » un produit, un service, ou
autre, de le rendre attractif.
‐ Les objectifs conatifs : ce sont les objectifs comportementaux. Comment faire
déplacer dans un centre commercial, comment inciter à la consommation. Ils sont en
rapport direct avec le vécu personnel du consommateur.
3- Objectifs commerciaux
Le R (marqué souvent sur les produits) de retour comme retour sur investissement. Ce
que certains nomment « objectifs conatifs », mais complétés par la prise en compte des
différents cibles (action vers les réseaux de vente pour qu’ils soient à la fois acheteurs et
prescripteurs du produits).
4‐
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‐
‐
Missions
Définir le caractère unique de l’identité de l’entreprise ou de l’industrie
Développer son image auprès de ses différents publics
Défendre la réputation de l’organisation lorsqu’elle est attaquée
Déployer ses stratégies relationnelles auprès de l’ensemble de ses parties prenantes
5‐
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‐
Cibles
Clients/ Sociétaires/ Administrés
Actionnaires/ Investisseurs/ Analystes financiers
Collaborateurs actuels et potentiels
Partenaires sociaux
[17] ‐
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‐
Experts et relais d’opinion
Medias
Institutionnels
Pouvoir public
Acteurs associatifs et mouvements citoyens
Selon la vue de certaines, les modes, les habitudes de consommation et même les
cultures sont clairement façonnés dans un but mercantile.
6- Moyens et supports utilisés
6.1- Individuel
‐ Visites à domicile
‐ Visites de bureaux
‐ Lettres personnelles
‐ Manuels techniques
‐ Leçons particulières
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6.2- En groupe
Réunions
Voyages à but éducatif
Jeux de rôle
Discussions de groupes
Diapositives à grand format
Diapositifs
Tableaux de feutre
Modèles
Tableaux noirs
Planches murales
‐
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6.3- Par les médias Brochures
Affiches
Bulletins
Radio
Film
Autocollants
Timbres
Journaux
Pièces de monnaie
Panneaux d’affichages
Slogans
Livrets
Conclusion partielle
Ainsi PSI Madagascar, une ONG qui à pour but de mener une vie saine pour tous les
malgaches, plusieurs formes de communication sont alors appliqués à ces cibles dont l’IEC, la
CCC, la communication interpersonnelle voir la publicité.
Quant est-il du fonctionnement du marketing social dans le domaine d’activité de PSI
Madagascar qu’est la santé de la reproduction ainsi que l’essai d’analyse de cette activité.
DEUXIEME PARTIE
RESULTAT ET ANALYSE
[18] DEUXIEME PARTIE : RESULTAT ET ANALYSE
CHAPITRE III : FONCTIONNEMENT DU MARKETING SOCIAL AU SEIN DE PSI
MADAGASCAR
Ce troisième chapitre relate le fonctionnement du marketing social au sein de PSI
Madagascar, il donne sa définition avec ses caractéristiques. Aussi la façon d’élaborer un plan
marketing et montre la stratégie ainsi que le plan d’un marketing social. Mais aussi la
méthode pour le marketing social dont les fonctions d’un plan marketing avec sa suite logique
et le modèle de changement de comportement.
SECTION 1 : MARKETING SOCIAL
IDEFINITION
Le marketing social est l’application de concepts et de techniques marketing en vue
d’influencer le comportement d’un groupe cible pour leur bénéfice et celui de la société.Le
comportement peut nécessiter l’utilisation d’un produit ou d’un service.Le marketing social est
basé sur la collecte et l’analyse systématique de données sur un groupe cible, qui permettent
d’orienter :
‐ La conception
‐ La mise en œuvre
‐ Le suivi et l’évaluation de chaque projet
II‐
‐
CARACTERISTIQUES
Le marketing social présente plusieurs caractéristiques clés :
Il est centré sur le groupe cible : Comme le souligne Alan ANDREASEN dans
« Marketing Social Change », les membres du groupe cible ne sont pas des ennemis,
qui ont de mauvaises habitudes et de mauvaises idées. Ils ont certains besoins et désirs
auxquels PSI doit s’adapter. Si un programme n’atteint pas ses objectifs, le
responsable de marketing social ne doit pas reporter la faute sur le groupe cible. Il sait
que cela vient du programme et doit essayer de mieux comprendre le groupe cible
pour pouvoir adapter le programme.
Le marketing social reconnait qu’influencer les comportements implique un échange.
La plupart des gens sont assez satisfaits de leurs comportements actuels, même si ces
comportements les rendent vulnérables. Ces comportements leurs apportent des
avantages, sinon ils ne les adopteraient pas. Cesser et rejeter l’un de ces
comportements malgré la tentation de continuer à le pratiquer ou en adopter un
nouveau implique un échange, une transaction dans laquelle les bénéfices du
changement doivent être supérieurs aux coûts (inconvénients) et plus intéressants. A la
lumière du premier principe mentionné plus haut, il faut donc comprendre la
perception des coûts et des bénéfices que les consommateurs ont d’un comportement
par rapport à un autre. Contrairement à l’éducation à la santé qui consiste à enseigner
les avantages d’un comportement donné sur la santé, le marketing social fait appel à
l’analyse des perceptions individuelles pour identifier les facteurs qui influencent les
choix comportementaux des individus, et ainsi proposer des « échanges » plus
[19] ‐
‐
satisfaisants (en offrant plus de bénéfices supérieurs aux coûts) que ceux que
présentent les comportements à risque.
Le marketing social s’appuie sur la recherche pour concevoir, mettre en œuvre et
faire le suivi des programmes, de manière à :
• Identifier les groupes cibles prioritaires dont il faudra influencer le
comportement et qui présentent des caractéristiques uniques (comme les
personnes les plus à risque ou celles qui sont plus ouvertes au changement)
• Comprendre les déterminants de comportement qui influencent le
comportement du groupe cible comme les coûts et bénéfices perçus de
l’adoption du comportement désiré comme mentionné précédemment,
comprendre si le groupe cible a ou non l’opportunité d’accéder aux produits et
services, et les compétences, la capacité et la motivation de les utiliser.
• Tester les nouvelles idées ou les nouveaux messages pour évaluer leur
pertinence, leur chance d’être acceptée et leur capacité à encourager l’action.
• Pré-tester et/ou mener des tests pilotes des différentes « exécutions » possibles
du concept choisi pour confirmer qu’elles encouragent à l’action.
• Suivre et évaluer les activités pour corriger et ajuster les plans marketing à miparcours en fonction du changement des variables du marché.
Le marketing social utilise tous les « P » du’’ marketing mix’’, et pas seulement celui
de la promotion. En d’autres termes, le marketing social utilise les données de
recherche pour également développer les stratégies de produit, de prix et de place
(distribution) dans le but de contribuer à influencer le changement de comportement à
travers chaque P du marketing mix.
• Le P-produit concerne un produit ou un service existant ou un comportement
qui ne nécessite pas forcément un produit ou un service.
• Le P-Prix va au-delà des considérations monétaires car il comprend aussi les
bénéfices et les barrières psychologiques que doivent surmonter les membres
du groupe cible pour pratiquer le comportement désiré.
• Le P-place (distribution) fait référence au lieu où le client peut pratiquer ou
considérer le comportement désiré ou acheter le produit et le service promu, et
aux intermédiaires et partenaires qui lui permettent de faciliter cet échange.
• Le P-Promotion attire les clients à acheter les produits c’est une technique de
vente.
Les déterminants qui influencent le comportement étant souvent des facteurs hors du
contrôle des individus, comme la disponibilité d’un produit ou d’un service, il est important
de mettre à profit les 4P du marketing mix pour contribuer au changement d’un
comportement.
‐ Le marketing social segmente son groupe cible en groupes les plus homogènes
possibles, de manière à ce que le marketing mix puisse satisfaire au mieux leurs
besoins spécifiques et que les stratégies développées soient les plus efficaces
possibles. Toutes les personnes d’un groupe cible ne sont pas forcément à risque, car
certaines personnes pratiquent déjà le comportement promu. Identifier les personnes
[20] ‐
qui sont « le plus à risque » au sein d’un groupe cible est primordial. En plus, toutes
les personnes à risque ne sont pas prêtes au changement. Parmi celles qui ne pratiquent
pas le comportement désiré, certaines personnes prédisposées peuvent être plus
facilesà convaincre que d’autres qui n’ont peut-être jamais entendu parler ou envisagé
pratiquer le comportement en question. Identifier et cibler les personnes qui sont les
plus ouvertes au changement est donc logique aussi bien d’un point de vue théorique
que d’un point de vue pratique. Un concept lié à la segmentation est celui qu’il existe
d’autres groupes cibles en dehors du groupe cible principal. Il s’agit des groupes
d’influence. On pense souvent aux leaders politiques, culturels et religieux mais il y en
a d’autres. Eux aussi doivent faire partie des groupes cible car, à travers leurs actions,
ils peuvent contribuer à offrir un environnement favorable au changement de
comportement.
Le marketing social suit et évalue la performance des programmes pour en mesurer la
réalisation des objectifs. Les changements de comportement ou de déterminants de
comportement sont corrélés à l’exposition des activités pour permettre de déterminer
si PSI est responsable de ces changements ou non, ou si d’autres facteurs ont contribué
aux changements. Ces informations permettent non seulement de mesurer l’impact des
activités de PSI sur les changements observés mais aussi et surtout, de mieux informer
les décisions à venir.
III- ELABORATION D’UN PLAN MARKETING
1- Création du plan projet
Pour cette étape, on rédige une offre technique à soumettre à un bailleur de fonds.
Chez PSI, chaque projet doit se baser sur PERForM (Cadre conceptuel de performance en
marketing social).
Ce modèle se traduit à travers le cadre logique du projet qui décrit comment elle sera
conçue, mise en œuvre, suivie et évaluée.
PERForM est le fondement logique qui constitue l’assise de tout projet.
2- Procéder à une première analyse de segmentation
Les responsables marketing utilisent un processus appelé « segmentation » pour
diviser de grands groupes de populations hétérogènes en sous-groupes plus homogènes, à partir
des caractéristiques qui influent sur la manière dont ils réagissent aux interventions marketing.
Scinder une population cible en groupe homogène facilite le travail d’identification des besoins
et l’élaboration d’un plan marketing conçu spécialement pour eux. Bien que le plan marketing
ciblera un segment relativement précis, cette première étape de segmentation vise à identifier le
groupe cible élargi. Cette étape est nécessaire pour s’assurer que les premières études et
recherches soient réalisées auprès des bonnes personnes.
3- Concevoir un plan marketing
Le plan marketing traite d’une composante spécifique d’un projet plus large. Chaque
plan expose la manière dont le programme va encourager un comportement spécifique auprès
d’un segment de la population cible et ce, pendant une période relativement courte (12 mois)
d’un projet qui dure généralement plusieurs années.
[21] 4- Mettre en œuvre et suivre le plan marketing
C’est la phase « action » du processus, lorsque les activités sont mises en œuvre et
ajustées de manière continue à partir des informations rassemblées au fur et à mesure du
projet.
5- Évaluer la mise en œuvre du plan marketing
Cette activité évalue si les changements observés durant la mise en œuvre peuvent être
attribués aux efforts marketing de PSI ou non.
IV-
STRATEGIES MARKETING
La stratégie marketing ou stratégie mercatique, est une démarche d’étude et de
réflexion dont le but est de s’approcher au plus près de l’adéquation offre-demande.
Cette démarche s’inscrit au sein de la stratégie de l’entreprise. Il s’agit d’un travail qui vise à
augmenter le chiffre d’affaires, les parts de marché et la permanence des clients par
différenciation, motivation ou adaptation de l’offre solvable augmentant ainsi les économies
d’échelle.
La stratégie marketing a pour objet d’assurer sur le long terme le développement des
ventes rentables et de couvrir les frais fixes de l’entreprise permettant ainsi de générer des
économies d’échelle.Cette stratégie fondamentale pour l’entreprise s’insère aussi dans la
politique générale de l’entreprise qui prend aussi en compte :
‐ L’organisation (gestion de la qualité)
‐ La logistique (gestion des ressources humaines)
La stratégie marketing sera appliquée par le plan marketing (tactique de moyen terme
du marketing opérationnel)
1- Produits
Le concept de « Produit » contient trois niveaux chez PSI:
‐ C’est le bénéfice principal perçu par le consommateur en adoptant un comportement
encouragé, comme le fait de ne plus s’inquiéter.
‐ C’est celui du comportement encouragé, comme l’utilisation du produit en question
‐ Il peut exister ou non selon la situation. Ce sont les produits ou les services nécessaires
et essentiels pour adopter les comportements encouragés.
2- Place
« Place » c’est l’endroit où le consommateur accède au produit ou au service (les
détaillants et cliniques). PSI fait en général appel aux systèmes de distribution du secteur privé
pour accroitre l’accès aux produits de santé. Le placement comprend aussi les intermédiaires ou
la « force de vente » qui amènent le produit chez les détaillants.
3- Prix
« Prix » c’est l’effort et/ou les incitatifs du consommateur à pratiquer un
comportement encouragé (et adopter les produits ou services associés). Ce « prix » peut se
[22] traduire de manière monétaire ou non. Donc valeur monétaire (coût), compliment, besoin et
reconnaissance (incitatif).
4- Promotion
« Promotion » se réfère aux moyens de communication utilisés pour promouvoir le
comportement désiré (et les éventuels produits ou services associés). Chez PSI, il existe trois
grandes catégories de moyens de communication :
‐ Les médias (télévision ou radio)
‐ La communication interpersonnelle (conseil individuel chez un médecin)
‐ Les activités communautaires (rencontre de groupe en communauté)
V-
PARTIE D’UN PLAN MARKETING
En général, un plan marketing répond à quatre questions clés. Les réponses à ces
questions renvoient aux quatre principales sections d’un plan marketing.
Le tableau ci-dessous décrit les tâches à mettre en œuvre pour produire chacune des parties
d’un plan marketing. Il guide dans la réalisation de chacune des tâches correspondantes.
Tableau 1: Tâches à mettre en œuvre pour les parties d’un plan marketing
SECTIONS
PARTIES DU PLAN
MARKETING
Contexte et historique
Où sommes-nous ?
Profit du groupe cible
Positionnement
Où allons-nous ?
Objectifs marketing
Comment y aller ?
Stratégies marketing (4P)
Plan de recherche
Comment procéder ?
TACHES
-Concevoir le cadre logique du projet et
l’aligner sur les objectifs du plan marketing
-Évaluer les facteurs internes et externes qui
affectent le plan marketing
-Définir le profil du groupe cible à l’aide des
données existantes
-Identifier les manques d’information sur le
groupe cible et commencer à nourrir le plan
de recherche pour combler ces manques
-Énoncer le positionnement du produit,
du service ou du comportement promu
par le plan marketing
-Raffiner les objectifs marketing en
fonction
des
déterminants
de
comportements prioritaires identifiés par
l’enquête ‘‘TrackingResultContinousty’’
(TRaC) (méthodologie consiste à mener
de façon périodique et continue)
-Mettre en place des stratégies de
Produit, de Prix, de Place et de
Promotion (et de Personne pour la
promotion d’un service)
-Identifier les manques de capacité
auxquelles il faut répondre pour pouvoir
mettre en place les stratégies marketing
-Élaborer un plan de recherche pour combler
les manques d’informations et un plan de
suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des
activités
-Mettre en place un plan de mise en œuvre et
combler les manques d’informations et un
plan de suivi et d’évaluation de la mise en
œuvre des activités et élaborer un budget
Plan d’action et budget
Source : Recherche personnelle, 2012
[23] SECTION 2 : METHODE POUR LE MARKETING SOCIAL
ILES PRATICIENS DU MARKETING
Ils ont une vision radicalement différente de l’articulation entre stratégie et opérations
de marketing. Ils recherchent la valorisation de leur offre et non sa différenciation, de manière à
conserver et/ou à accroitre leur part de préférences.
Ils considèrent comme stratégique toute technique, action ou manœuvre qui permet de
transgresser les manières de penser, les règles ou les principes sur lesquels s’appuient la
manière de se battre de son ou de ses adversaires.
II-
LES TYPOLOGIES DE CONSEIL STRATEGIQUE
Le conseil en stratégie est une activité économique visant à fournir aux dirigeants
d’entreprise souvent de grande taille des conseils spécialisés pour la définition d’une stratégie
d’entreprise.Les entreprises font appel à des sociétés de conseil, qui envoient alors des
consultants dans l’entreprise cliente.
Actuellement, de très nombreux acteurs réalisent du conseil en stratégie d’entreprise.
D’après le site (cabinet de conseil) dédié au conseil en stratégie ‘’Consultor’’; on peut les
classer en quatre catégories :
1- Les gros cabinets internationaux de conseil en stratégie
Ils sont généralistes, c’est-à-dire qu’ils réalisent tout type de mission de la stratégie
pure à la stratégie industrielle, stratégie marketing, stratégie financière…
2- Les boutiques, cabinets très spécialisés dans la stratégie dite pure
Ces cabinets sont de plus en plus de petite taille, mais ont la particularité de faire peu
ou pas de mission d’organisation, ou d’amélioration des processus, qui peuvent représenter une
part assez importante pour d’autres de conseil en stratégie.
3- Les généralistes, grandes sociétés de conseil ou audit
Elles ont parfois une partie de leur activité dédiée à la stratégie. Ce positionnement en
stratégie répond souvent à la volonté de ces groupes de monter en compétence afin de pouvoir
s’adresser à des directions générales.
4- Les challengers, cabinets dont les activités stratégiques ne sont pas encore assez
reconnues
Il s’agit :
‐ Soit de sociétés de conseil de petite taille travaillant essentiellement grâce au bouche à
oreille avec de belles réussites
‐ Soit de cabinets qui ne parviennent pas à générer un chiffre d’affaire assez conséquent,
avec des causes diverses dont un manque de notoriété et/ou d’un mauvais
positionnement stratégique.
[24] III-
FONCTIONS D’UN PLAN MARKETING
Un plan marketing a plusieurs fonctions. En général, il combine la compréhension
d’un problème spécifique et de ceux qui en sont affectés, avec un plan d’intervention pour
atteindre des objectifs spécifiques qui amélioreront leur bien-être. Le plan comprend des
informations venant de plusieurs sources et de perspectives différentes :
‐ Épidémiologie de la maladie
‐ Contexte dans lequel les interventions sont prévues
‐ Forces et compétences de l’organisation
‐ Capacités des partenaires
‐ Facteurs déterminants du comportement
‐ Compréhension du groupe cible
En conséquence, le plan marketing est à la fois un outil de planning stratégique et un
outil opérationnel :
‐ C’est un outil de planning stratégique dans la mesure où il spécifie des stratégies
marketing en lien avec une stratégie de positionnement unique et une compréhension
approfondie du groupe cible
Les deux cas, sont d’une importance primordiale et se présentent sous forme de
sections spécifiques dans le plan marketing.
‐ C’est un outil opérationnel du fait qu’il précise la manière dont les ressources
financières seront allouées et qu’il fournit un plan d’action des activités qui aident les
managers à allouer leurs ressources humaines et autres.
Le plan d’action permet aussi de suivre et de contrôler la durée de la mise en œuvre.La
manière dont un plan marketing est rédigéest aussi importante que son contenu, il doit être en
particulier :
‐ Très logique, il doit permettre aux lecteurs non informés de comprendre la cause de
chaque décision.
• Doit introduire de manière logique la section qui suit et avoir un lien très clair
• Doit offrir des hypothèses explicatives plutôt qu’indicatives
• Doit résumer les conclusions de l’auteur et les traduire en implication clé pour
les stratégies du plan
• Doit identifier les manques de données pour informer les besoins de recherche
et contribuer à décider du planning des recherches/études à mener.
‐ Précis, mais succinct. Un bon plan marketing présente des données pertinentes de la
manière la plus possible.
‐ Mis à jour fréquemment, au fur et à mesure que de nouveaux résultats, issus des
études/recherches ou de l’expérience sur le terrain sont disponibles. Il est rarement
nécessaire de réécrire tout un plan marketing du début à la fin. Certaines parties
comme celles du « profil du groupecible » et du positionnement resteront en général
toujours les mêmes. Par contre, d’une année à l’autre, il peut être nécessaire que
l’équipe doive mettre à jour d’autres parties ou tirer de nouvelles conclusions à mesure
qu’apparaissent de nouvelles idées ou lorsque les conditions changent.
[25] IV-
LOGIQUE DES PLANS MARKETING
Les plans marketing de PSI sont basés sur un cadre conceptuel de travail,
« PERForM ». Ce modèle est cadre conceptuel adapté spécialement à l’approche du marketing
social de PSI. Il traduit le cadre logique des projets de PSI.
PERForM comprend des composantes importantes et ces quatre niveaux sont :
1- Niveau but
Il correspond à la situation sanitaire et qualité de vie sur lesquels le projet espère avoir
un impact.
De nombreux facteurs influenceront la capacité du projet à atteindre ce but. PSI ne
s’attend pas à être acteur responsable, mais le niveau « but » fournit une direction importante
dans l’ensemble du projet.
2- Niveau objectif
Il fait référence au comportement désiré. Le comportement désiré peut être la plus
grande utilisation d’un produit, la plus grande utilisation d’un service ou la réduction d’un
comportement à risque. La logique de PERForM veut que si un comportement désiré a été
réalisé, alors des progrès ont été accomplis pour atteindre l’objectif sanitaire « but »
3- Niveau résultats
Il renvoie au modèle de changement de comportement dans lequel on retrouve les
déterminants de comportement qui, pour le responsable de marketing social, peuvent avoir un
impact positif sur le comportement désiré (niveau objectif)
Autrement dit, si les indicateurs de niveau des « résultats » sont atteints, la logique de
PERForM veut que les indicateurs du niveau « objectif » le soient aussi.
4- Niveau activités
Les activités programmatiques que PSI va mettre en œuvre dans le cadre de son
intervention. Ce sont des activités menées par PSI ou sur lesquelles PSI a un impact direct.
PERForM suppose que si ces activités sont bien menées, cela affectera les déterminants de
comportements et les indicateurs du niveau « résultats » seront atteints.
Ces activités sont conçues à travers le ‘’marketing mix’’ (4P). Ce sont des activités qui
visent à mettre en valeur les attributs et bénéfices du comportement, du produit ou du service
promu (P-Produit), qui visent à en réduire les coûts (P-Prix), à les rendre accessible (P-Place) et
à les promouvoir (P-Promo) pour encourager les changements de comportement.
PSI met en œuvre le plan marketing au niveau des « activités » de PERForM, puis il
doit ensuite le conduire à atteindre les indicateurs du niveau « résultats », qui sont les
déterminants de comportement spécifique et qui apparaissent dans le plan marketing sous forme
d’objectif marketing. Tous ces indicateurs doivent à leur tour permettre de réaliser les
indicateurs de comportement au niveau « objectif », qui sont aussi des objectifs du plan
marketing et qui doivent contribuer à la réalisation de l’impact sur la santé au niveau « but ».
[26] V-
MODELE DE CHANGEMENT DE COMPORTEMENT
C’est le fondement théorique de toute intervention. Il se trouve, dans le modèle
PERForM, au niveau « résultats » et explique pourquoi une intervention donnée résulte en tel
ou tel changement souhaité de comportement.Le modèle du changement de comportement
synthétise les facilitateurs et inhibiteurs du changement de comportement, qui sont les
« déterminants de comportement » (Les « Bulles » dans le jargon de PSI)ils se jouent en trois
catégories.
1- Opportunité
Ce sont les facteurs institutionnels ou structurels qui influencent la probabilité d’un
individu à adopter un comportement promu. Ces facteurs sont hors du contrôle d’un individu et
peuvent être mesuré de manière objective et subjective. Ces « bulles » sont :
‐ La disponibilité : présence du produit ou du service promu dans un endroit prédéfini
‐ Les normes sociales : standard perçu de comportement accepté comme pratique
usuelle au sein d’une communauté.
‐ L’attrait de la marque :mesure dans laquelle la marque (nom, design, slogan) se
détache de ses concurrents.
‐ Les attributs de la marque : mesure avec laquelle les composants physiques d’une
marque sont faciles à utiliser.
‐ La qualité du soin : mesure selon laquelle le service promu est perçu de haute qualité.
2- Capacité
Ce sont les compétences ou les capacités dont un individu a besoin pour pratiquer un
comportement encouragé. Elles sont contrôlables par l’individu, se démontrent de manière
tangible par l’action et sont observables de l’extérieur.
‐ Les connaissances : informations accumulées à travers l’apprentissage.
‐ L’auto-efficacité : perception qu’un individu a de sa capacité à réaliser efficacement
un comportement promu, comme celle de négocier des rapports sexuels mieux
protégés.
‐ Le soutien social :assistance qu’un individu donne ou reçoit. Il peut se diviser en trois
types :
• Émotionnel : soutien par lequel un individu se sent aimé et soutenu
• Matériel :soutien donné ou reçu à travers une aide tangible
• Informatif : soutien donné ou reçu à travers de l’information
3- Motivation C’est le désir d’un individu d’adopter un comportement promu, désir qui est
entièrement sous son contrôle. Il n’est pas démontrable et ne peut être mesuré que de manière
subjective. La motivation se traduit par :
‐ L’origine du point de contrôle : origine du contrôle de la vie d’un individu. Cette
origine du contrôle peut être externe ou interne.
‐ Les attitudes : évaluation ou appréciation d’un comportement promu.
‐ Les croyances : perception, vraie ou fausse, du comportement promu
[27] ‐
‐
‐
‐
‐
Les intentions :disposition d’un individu à réaliser un comportement promu dans le
futur.
Les résultats attendus :croyance qu’un produit, un service ou un comportement est
efficace s’il atteint son objectif.
Les normes subjectives : pression perçue pour satisfaire ce qu’un individu croit que
d’autres membres du groupe social croient à propos du comportement promu.
La menace : perception de la sévérité d’un problème pouvant porter atteinte à un
individu (comprend le degré des méfaits physiques, psychologiques ou économiques).
La menace comprend deux aspects :
• Gravité : gravité perçue d’un problème de santé publique
• Vulnérabilité : degré perçu de vulnérabilité à un problème de santé publique
par un individu
La volonté de payer : théoriquement estimé en argent qu’un individu serait prêt à
payer pour un service ou un produit promu.
[28] CHAPITRE IV : DOMAINE D’ACTIVITE DE PSI MADAGASCAR
Le quatrième chapitre relate du domaine d’activité de PSI Madagascar, sur la santé de
la reproduction, où la stratégie de marketing social en santé de la reproduction y prend une
place importante. Qui sont généralement le planning familial, la maternité sans risque pour les
jeunes mères, le VIH/SIDA (prévention et traitement) ou encore les conseils.
SECTION 1 : STRATEGIE DE MARKETING SOCIAL EN SANTE DE LA
REPRODUCTION SELON PSI à MADAGASCAR
ISANTE DE LA REPRODUCTION
1- Définition
La santé définie comme un état complet dynamique de bien-être physique, mental et
social constitue le but ultime de toute action de développement.
Une population en bonne santé et disposant d’un bon niveau d’éducation est un facteur
fondamental dans le développement d’un pays. Donc la santé de la reproduction : C’est le
bien-être général, tant physique que mental et social, de la personne humaine, pour ce qui
concerne l’Appareil génital, ses fonctions et son fonctionnement et non pas seulement
l’absence de maladies ou d’infirmité (CIPD, 94).
L’élaboration de stratégies rigoureuses pour la protection de la santé de la population,
notamment des groupes vulnérables s’avère nécessaire pour soutenir ce développement.
A Madagascar, le département de la santé a toujours impliqué dans la mise en œuvre
de ses activités, les partenaires des secteurs privés, publics, confessionnels, nationaux et
internationaux.La satisfaction des besoins des populations cibles passant par la coordination
efficace et une synergie des activités, il est indispensable de disposer d’un document auquel
tous les intervenants pourront se référer.
2- Cible
‐ De l’Adolescent : l’adolescence englobe le groupe d’âge de 10 à 19 ans. Il est
considéré comme étant une période de transition entre l’enfance et l’âge adulte,
‐ Des Jeunes : les personnes âgées de 15 à 24 ans
‐ La jeunesse recouvre les individus âgés de 10 à 24 ans.
3- Domaine d’application
‐ L’information et éducation sur la sexualité et parenté responsable
‐ La Planification Familiale (PF)
‐ La maternité sans risque pour les jeunes mères
‐ La prévention et traitement des IST/SIDA
‐ Les conseils
4- Importance de la santé
‐ Concerne tout le monde
‐ Implique des aspects essentiels de la vie
‐ Se répercute d’une génération à une autre
[29] 5- Problèmes de la santé de la reproduction
‐ Grossesse Non Désirée (GND) : 80 millions par an
‐ Couple sans accès à la PF : 120 millions par an
‐ Personne vivante avec le VIH/SIDA : 36,1 millions par an
(www.psi.org/worldhealthpartners/html).
II-
PRINCIPALES ACTIVITES EN SANTE DE LA REPRODUCTION (SR)
Pour l’opérationnalisation du concept de la SR, on distingue cinq principales fonctions
sous-entendues par des activités spécifiques.
1‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
Fonction préventive
La consultation prénatale
La consultation post-natale
La vaccination
La nutrition
La prévention du cancer du col utérin
La prévention des grossesses inopportunes et non désirées
La prévention et le dépistage des IST/SIDA
La prévention des violences domestiques et sexuelles
2‐
‐
‐
‐
‐
‐
Fonction curative
Les soins prénatals
La prise en charge des IST
La prise en charge des cas référés
La prise en charge des cancers du col diagnostiqués
La prise en charge des cas de violence sexuelle et de violence domestique
La prise en charge des cas d’infertilité
3‐
‐
‐
Fonction de formation
La formation des agents de santé
Les supervisions formatives
La formation des agents/partenaires communautaires
4- Fonction de promotion
La fonction de promotion consiste en la sensibilisation de la communauté sur la SR et
a pour objectif de responsabiliser la communauté sur la prise en charge de sa santé y compris la
SR. Elle est entreprise dans le cadre d’une collaboration multi sectorielle.
5‐
‐
‐
‐
Fonction de gestion La gestion des ressources humaines
La gestion des ressources financières
La gestion des ressources matérielles
La gestion du programme SR proprement dit
[30] SECTION 2 : SATISFACTION DES BESOINS ESSENTIELS
Parler du concept de dimension et/ou taille de famille revient à considérer le nombre
d’individus qui la composent.
Créer ou agrandir une famille représente une source de joie et de fierté pour les
parents ; cependant, cela implique aussi de lourdes responsabilités auxquelles il n’est pas
possible de faire face de nos jours. C’est d’abord et avant tout dans le cadre familial que les
individus, les membres d’une famille expérimentent le niveau de satisfaction de leurs besoins
essentiels :
‐ Santé
‐ Alimentation
‐ Éducation
‐ Logement
‐ Habillement
‐ Transport
‐ Emploi
‐ Loisirs
Toutefois, le concept de besoins essentiels ou fondamentaux ne se réduit pas à la seule
satisfaction des besoins matériels, mais aussi à la satisfaction des besoins affectifs favorisant
l’épanouissement de la personnalité et de l’intégrité sociale.
I-
CAUSES ET CONSEQUENCES DU MARIAGE PRECOCE
Le mariage pour les malgaches, se définit par l’union de la femme et de l’homme pour
assurer leur descendance, « Nyanambadian-kiterahana ». Cela revient à dire qu’après le
mariage, survient la cohabitation normale, avec des rapports sexuels réguliers, suivie d’une
grossesse, en l’absence de toute pratique à visée contraceptive.
Si le cas contraire se présente (aucune grossesse), si le couple ou l’un des partenaires
est stérile, cela briserais le mariage, jusqu’à répudier la femme.
Le mariage précoce constitue un phénomène courant dans la société malagasy.
Cependant, la modernisation et l’urbanisation, le relâchement des us et coutumes concernant la
sexualité et la fécondité, ont entrainé des problèmes plus flagrants au niveau des adolescents et
adolescentes.(RAVAOMALALA,A.H, 2011)
Ceci arrive plus fréquemment dans les milieux ruraux où les femmes se marient sans
atteindre la maturité physiologique de la procréation, accélérant ainsi la croissance
démographique.
A cet effet, il importe que ces jeunes adolescents et adolescentes soient informés sur
les diverses conséquences du mariage précoce comme :
‐ Le déséquilibre entre la croissance démographique et la croissance économique
‐ Les risques d’ordre sanitaire auxquels s’exposent la jeune mère et son futur enfant
pouvant être classés en deux étapes : pendant la grossesse et pendant l’accouchement :
• La grossesse peut être compliquée d’hypertension artérielle pouvant s’exprimer
par des hémorragies graves ou des crises convulsives, des affections plus graves
peuvent survenir, telles que le paludisme neurologique souvent mortel…
[31] •
L’accouchement de l’adolescente peut souvent être compliqué du fait du non
maturité physique de son corps, d’où le recours à des opérations césariennes
fréquentes.
• Après l’accouchement, l’infection et l’hémorragie peuvent avoir des
conséquences pouvant entrainer la stérilité chez la jeune mère.
• La conjugaison de ces risques pendant la grossesse, pendant et après
l’accouchement peut provoquer la mort.
Tous ces problèmes sont plus fréquents et ont des conséquences plus graves chez les
adolescentes que chez les femmes adultes car en plus de la jeune mère, la vie du bébé qui
s’apprête à venir au monde est menacée.
1- Age idéal pour le mariage
Il se situe à 18 ans pour les femmes et à 25ans pour les hommes, pour la raison qu’à ce
stade, le développement biophysiologique s’achève et ils ont une certaine maturité physique,
émotive et affective, intellectuelle et professionnelle (appréciation subjective).
En effet, l’école devrait être le lieu privilégié pour l’action visant à parvenir et enrayer
le phénomène du mariage précoce. Dans cette perspective, l’accent sera mis sur l’information et
l’éducation en vue de la responsabilisation des parents et des éducateurs, des jeunes filles et des
garçons.
Désormais, l’importance capitale de l’éducation et de la formation est reconnue, face à
ce problème, comme étant primordiale pour le développement économique, social et sanitaire à
Madagascar.
II-
BASES MATERIELLES ET AFFECTIVES POUR CONSTRUIRE UNE
FAMILLE
1- Définition
Le dictionnaire Robert définit le mariage comme « l’union légitime d’un homme et
d’une femme pour fonder une famille »
Le mariage entraine des obligations pour les contractants :
‐ Celle de s’aimer et de s’entraider
‐ Celle de pourvoir aux besoins des enfants
Il permet en outre de situer les droits de chacun en cas de divorce ou de décès (pension
alimentaire, droit à l’héritage…).
C’est pourquoi, le mariage est nécessaire car aux yeux de l’administration, seuls les
écrits restent.
Il importe d’insister que construire et fonder une famille est une décision très
importante dans la vie d’une personne. C’est une décision qui demande de la part de ceux qui la
prennent une maturité physique, émotive et affective, intellectuelle et professionnelle.
En d’autres termes, il faut qu’il y ait des bases matérielles comme le travail pour se
nourrir, se vêtir, veiller à la santé et à l’éducation des enfants, au logement, mais aussi des bases
affectives car c’est au sein de la famille que s’apprennent le respect mutuel, l’égalité à l’égard
des autres membres. C’est auprès de leurs parents que les enfants trouvent l’appui affectif et la
sécurité dont ils ont besoin.
[32] Bref, la famille est un tout indissoluble et qu’il n’est rien de plus important que
l’amour qui unit tous les membres qui la composent. Pour bâtir une vie à deux, il est nécessaire
de prendre conscience que dans la relation de couple, la satisfaction des besoins affectifs est
aussi indispensable que celle des besoins matériels.
2- Mariage traditionnel
Pour les malgaches, il y a mariage à partir du moment où les rites traditionnels sont
accomplis :
‐ Présentation de la femme à la famille de l’homme. Lors de cette présentation, on
devrait énumérer les noms et provenances des ancêtres des deux familles.
‐ Un long discours s’ensuit à propos des devoirs et obligations des époux ; l’une et des
deux familles avec les divers conseils sur le mariage même.
‐ Pour aboutir au « Vodiondry » donné par la famille du jeune homme (ou à la donation
de zébu dans d’autres régions de l’île).
‐ À la fin, il y aura le « Tso-drano » de l’aïeul de chaque famille (du jeune homme et de
la femme)
A partir de ce moment-là, la femme est désormais intégrée dans la famille de son mari.
La venue d’un enfant renforce cette intégration, surtout si le premier enfant est un garçon. Dans
le temps, si elle n’avait pas d’enfant au bout d’un certain temps, elle était renvoyée chez ses
parents.
Dans la société Sakalava, à 12ans, on construit une case pour les filles dans laquelle
elle fait entrer son partenaire, pour vérifier si la fille est capable d’avoir des enfants.
Tandis que la société Antemoro, c’est le cas contraire, la jeune fille devrait arriver
vierge au mariage.
Dans les sociétés Tsimihety et Sakalava, le mariage n’est pas un contrat définitif. On
peut se remarier, avoir d’autres enfants, la famille s’élargit.
Tout ceci donc pour dire que le mariage traditionnel est légitime pour la société
traditionnelle malgache, et pour la famille en général, à partir du moment où le « vodiondry »
ou la donation de zébus est accompli, avec consentement des parents.(RAVAOMALALA,A.H,
2011).
3- Mariage civil
Actuellement surtout dans les milieux urbains, la société et la famille sont plutôt
réticentes à la cohabitation d’un couple marié selon les traditions. La famille arrive toujours à
persuader directement ou indirectement le couple (par la suite) à contracter un mariage civil.
Le mariage civil est donc le mariage légitime de la société moderne. La cérémonie se
passe à la mairie devant le maire, l’officier d’état civil, en présence de tous les parents et
amis…
Le secrétaire du maire lit les copies d’état civil appartenant aux deux jeunes gens ;
déclare qu’ils se sont choisis librement pour mari et femme avec le consentement des parents ;
déclare quel est le régime des biens communs, séparation des biens ou le
« kitayteloandalana »… convenu d’avance ; demande si quelqu’un dans la salle ne trouve
aucune objection au mariage…
[33] Le maire donne ensuite quelques conseils sur le mariage, sur la famille qu’ils vont
fonder, sur l’importance de cette famille pour la nation.
Les deux jeunes gens passent à la signature du registre d’état civil si aucune objection
n’intervient. Deux témoins venant des deux mariées signent également. Le maire donne le
« livret de famille » où seront inscrits tous les renseignements sur l’état civil de leurs futurs
enfants. Les deux jeunes gens sont appelés désormais « mari et femme ». Ils sont mariés
légitimement et officiellement.
III- COMPORTEMENTS PROCRATURES RESPONSABLES
1- Naissance du premier enfant, motivation et choix de la taille de la famille
Pour les jeunes, la procréation est comme un jeu. Or, la maternité et la paternité ne le
sont pas. Les enfants ne sont pas non plus des objets d’obligation même si leur naissance est
très émouvante et apporte beaucoup de joie et de fierté. En tant qu’individu, ces enfants ont
droits à des soins, à des supports pour leur épanouissement complet. Ce qui exige d’ailleurs la
pleine responsabilité des parents.
Cependant, ces jeunes grandissent et vivent souvent avec de fausses idées, de préjugés
et de superstitions en ce qui concerne la maternité et la paternité :
‐ Croire que les enfants constituent une assurance vieillesse (valim-babena).
‐ Penser que les enfants constituent des bras pour les travaux domestiques et les travaux
de champs
‐ Croire que les enfants sont sources de richesses, de fierté, de prestige.
‐ Estimer que la vie sans enfants (stérilité) n’a pas de sens et est considéré comme un
châtiment ou comportement antisocial.
En fait, les enfants ont besoin de soins, d’appui, de développement de la part des
parents qui doivent leur consacrer du temps. Bref, ils ont besoin de parents responsables pour
assurer leur autonomie progressive et leur avenir.
Avoir des enfants n’est pas seulement un « droit » qui va de soi, c’est également une
lourde responsabilité. Avoir des enfants est une « obligation sociale » qui exige une obligation
majeure de prendre soin de ceux à qui on donne la vie. Le fait de négliger les enfants devient un
problème préoccupant dans de nombreux pays et aussi à Madagascar.
‐ Avoir un enfant signifie devoir assumer un engagement très sérieux ;
‐ Un couple qui décide d’avoir un enfant devrait avoir un âge et des conditions
matérielles et émotionnelles suffisants ;
‐ Plus le couple est disposé à établir un dialogue et à prendre des décisions ensemble,
plus il favorise un climat de bonne entente de sa famille ;
‐ Le couple peut et devrait décider ensemble combien d’enfants il veut avoir.
Aussi, le concept taille de famille varie avec le temps, les valeurs inculquées pendant
l’enfance et la situation dans laquelle se trouve le couple au moment où il prend la décision de
procréer. La taille de la famille peut être présentée comme nécessitant aussi une décision et un
choix qu’il faudra prendre en considération des besoins matériels et affectifs dont a besoin
chaque membre de la famille. Bref, les comportements procréateurs responsables demandent
des comportements et attitudes de respect, de conscience et de responsabilité que les parents
doivent acquérir.
[34] 2- Rôles et fonctions de la famille
Puisque la famille a la responsabilité d’assurer la survie de l’espèce humaine, elle
accomplit les fonctions essentielles suivantes :
‐ Procréer les enfants et leur inculquer progressivement les vertus socioculturelles
correspondant à leurs conditions d’homme ou de femme.
‐ Fournir les ressources pour satisfaire les besoins essentiels des membres de famille :
abri, nourriture, vêtements, éducation, santé…
‐ Offrir aux membres de la famille, amour, protection, sécurité.
‐ Transmettre à ses enfants : les valeurs, les attitudes, les normes, les coutumes et les
modèles culturels de la société.
De ce qui précède, on peut considérer quatre catégories de fonctions :
2.1- Fonction de reproduction C’est par la famille qu’une société augmente ses effectifs et renouvelle ses forces
vives.Cette fonction implique une suite d’événements importants, propres à la relation
biologique et affective du couple tels :
‐ Le rapport sexuel
‐ La fécondation
‐ La grossesse et
‐ L’accouchement
Cette fonction vitale s’accomplit durant la plus grande partie de la vie et de son
accomplissement dépend la taille de la famille, et d’une certaine manière, la stabilité du groupe
familial.Du point de vue sexuel, il convient d’établir une distinction entre la reproduction
animale et la reproduction humaine.Dans le premier cas, le coït ou acte sexuel obéit à un
instinct qui est éveillé chez le mâle quand la femelle est en chaleur dégageant une odeur qui
alerte le mâle.Cette période correspond à sa période fertile, facilitant ainsi la fécondation et
partant, la reproduction.
Dans le deuxième cas chez l’homme, la réalisation du rapport sexuel n’est pas fonction
du moment spécifique de la vie physiologique de la femme. Elle peut être réalisée à tout
moment, dans la limite du possible.
Dans la reproduction humaine, le coït se fonde principalement sur la raison et l’amour,
sans nier pour autant les facteurs biologiques et psychologiques qui attirent le couple l’un vers
l’autre.
Cela veut dire que l’homme, de par ses facultés mentales, est capable de rationaliser
l’acte sexuel, il s’ensuit que l’être humain est capable de décider du nombre d’enfants qu’il
mettra au monde. La reproduction humaine implique donc les principes de paternité
responsable, une décision réfléchie du couple.
2.2- Fonction économique Cette fonction consiste à fournir les biens et l’argent nécessaires pour satisfaire les
besoins des membres de la famille. De par cette fonction, la famille est une institution
productrice et consommatrice, présentant des revenus et des dépenses. La production
économique se réalise par le travail de tous les membres de la famille, dépendant de leur âge,
de leur sexe et de leur compétence. De par ses revenus et ses choix, la famille règlemente la
[35] consommation, jouant ainsi un rôle effectif dans l’évolution des cycles économiques. C’est
également le comportement de la famille, face à la relation besoins et dépenses, qui oriente
l’épargne et l’investissement, deux facteurs déterminant de l’économie.
2.3- Fonction de protection et de sécurité
La protection et la sécurité, tout comme l’amour, sont aussi fondamentales pour
l’individu. La famille protège l’individu contre tout danger réel ou imaginaire. Elle offre une
protection d’ordre physique contre les maladies, la violence et tout autre problème et agression
extérieure et une protection d’ordre psychique contre diverses peurs et anxiétés. Au sein de la
famille, l’amour est la meilleure source de protection et de sécurité. Elle se manifeste par des
gestes concrets de pardon, de consolation, d’aide, de conseils…
2.4- Fonction de socialisation
La survie d’une société ne rélève pas seulement de la reproduction qui remplace les
individus qui meurent, mais aussi, de la socialisation qui les habitue à l’exercice des diverses
activités que la société devrait réaliser.
La socialisation est un processus long, complexe, graduel, au moyen duquel tout
individu apprend les normes de conduite, les valeurs, les rôles et les coutumes d’une société ou
d’un groupe social, en vue d’assumer son intégration.Puisque la socialisation est une fonction
qui commence dans la famille, tout enfant qui naît va découvrir progressivement :
‐ Certaines normes de conduites acceptées par le groupe qu’il devrait apprendre à
respecter ;
‐ Certaines valeurs et idéaux qu’il devrait adopter pour son propre perfectionnement tels
que : honneur, sincérité, responsabilité, loyauté, respect, collaboration, amour de la
patrie… ;
‐ Les divers rangs des membres qu’il convient de respecter et d’occuper avec dignité ;
‐ Les rôles et fonctions exercés par les membres de la famille selon leur rang qu’il
convient d’accepter et d’exercer avec dignité.
‐ Quelques interrelations entre les membres de la famille qu’il est nécessaire d’établir et
d’accepter pour le bien du groupe. Et certaines pratiques de savoir-vivre, acceptées par
le milieu social, qui facilitent les rapports de la famille avec les structures de la
communauté et du pays.
La socialisation exercée par la famille cherche à former la personnalité de l’enfant et à
encourager le développement de sa propre identité.
IV-
RELATIONS ENTRE LES MEMBRES DE LA FAMILLE
Les attitudes qui facilitent la communication interpersonnelle : le sens de la solidarité
familiale et de la justice sociale.
A rappeler que tout individu appartient à une famille. Enfant, ses parents lui assuraient
les soins multiples indispensables pour sa survie et son développement : nourriture, vêtements,
logement,…
Devenu adulte, l’individu fonde sa propre famille, afin de donner et de recevoir amour
et affection des autres personnes et partager avec elles les joies et les peines de tous les jours.
[36] 1- Définition de la famille La famille c’est unité de base fondamentale de l’organisation sociale et un groupe
organisé de personnes vivant sous le même toit ayant des activités communes et qui sont unies
par l’amour, soit légalement (mariage civil ou religieux) ; soit simplement par consentement
mutuel (l’union libre).
Les membres de la famille étant unis par l’amour : amour entre époux, amour entre
parents et enfants, et entre les autres membres de la parenté ; le foyer constitue ainsi un
sanctuaire d’amour assurant le bonheur de ses membres et les rendant forts, face aux problèmes
quotidiens de la vie.
2- Types de famille
Différents types de relation se nouent au sein de la famille : entre époux, entre parents
et enfants, entre grands-parents.
Il ressort par exemple, des rapports qui s’établissent entre les conjoints, le mari et la femme,
deux types de relations conjugales 2.1- Relations de type horizontal
H
F : Lorsque les principes qui dominent sont : l’égalité des droits, le respect de la liberté
et de la personnalité de l’autre, équité dans la prise de décision… ce sont les relations les plus
saines, les plus positives pour l’harmonie du couple.
2.1- Relations de type vertical
H F
H F
Dans ce cas, il s’agit de l’époux qui cherche à réduire l’épouse au rôle de femme de
ménage, s’occupant de son linge et de sa nourriture.Dans l’autre cas, il s’agit d’un époux qui se
limite à une attitude passive vis-à-vis de ce que décide sa femme.
Comme on peut s’en douter, les préjudices résultant de ces deux situations sont très
graves et conduisent généralement à plus ou moins brève échéance, selon la société, à la
séparation ou au divorce.
Avec l’arrivée du second enfant, du troisième enfant et plus, et la présence des grandsparents, les relations familiales s’élargissent. Entre les enfants s’établissent des relations dites
fraternelles.
Les relations de type vertical sont souvent nuisibles pour l’harmonie de la vie familiale.
H
F
H= Homme
F
H
F=Femme
E
E
E=Enfant
Du fait que l’homme se communique avec sa femme pour avoir une relation avec son
enfant ou la femme se communique avec son mari pour avoir une relation avec son autre
enfant. Donc il n’y a presque pas de dialogue entre les deux enfants.
[37] 3- Conditions pour des relations familiales harmonieuses Le bien-être de la famille dépend en grande partie du climat de bonne entente qui
règne entre tous ses membres.
‐ Dans la famille, il n’y a pas de membres devant être plus privilégiés que d’autres ;
‐ Il devrait exister le même respect et la même considération pour tous ;
‐ La famille devrait être un groupement de soutien dans lequel tous ses membres sont
aimés et respectés, qu’il soit enfant ou vieillard, homme et femme ;
Le manque de communication, l’indifférence ou le manque de temps pour la
cohabitation, le manque d’amour et d’affection, l’autoritarisme, la violence, la discrimination,
le manque de ressources matérielles et économiques et la mauvaise gestion de ces dernières, le
manque de respect et de considération de certains membres de la famille, constituent des
obstacles à l’harmonie familiale.
Or, il est nécessaire de surmonter ces obstacles pour réussir et modifier les
comportements ou attitudes inadéquats aux relations intrafamiliales.
SECTION 3 : PLANNING FAMILIAL
À Madagascar, une Politique Nationale de Santé a été élaborée en novembre 2005,
dont l’un des axes stratégiques est la survie de la mère et de l’enfant et la planification familiale
l’un des quatre grands domaines d’activités. Par la réalisation des deux objectifs principaux que
sont l’augmentation de la prévalence contraceptive de deux points par an et l’amélioration de
l’accès des utilisatrices de la contraception aux méthodes de leur choix, le but du programme de
planification familiale est, avant tout, d’améliorer le bien-être des familles malagasy.
La prévalence contraceptive est un indicateur qui permet de mesurer l’impact du
programme de planification familiale dans la population. Il se définit comme le pourcentage de
femmes en union en âge de procréer qui utilisent actuellement une méthode contraceptive.
(www.santé.gov.mg/2012).
I-
PRESENTATION GLOBALE
1- Définition de la planification familiale
La planification familiale est définie comme étant l’accès à la maîtrise de la fonction
de la reproduction et le droit de tout individu d’avoir le nombre d’enfants qu’il juge idéal.
2- Définition de la contraception
La contraception est un moyen réversible pour arrêter la conception pendant une durée
déterminé, suivant le besoin du couple.
3- Méthodes contraceptives 3.1- Méthodes modernes
‐ La pilule, la pilule du lendemain
‐ Les injectables : les implants, le Dispositif Intra-Utérin (DIU)
‐ Le condom ou préservatif masculin, le condom féminin
‐ La stérilisation féminine, la stérilisation masculine
‐ La Méthode des Jours Fixes/du collier (MJF)
[38] 3.1- Méthodes Traditionnelles La continence périodique, le retrait et autres méthodes populaires :
‐ La Méthode de l’Allaitement Maternel et de l’Aménorrhée (MAMA)
‐ Comptage du cycle menstruel
4- Avantages de la planification 4.1- But
Repousser, espacer et/ou limiter la naissance en vue de promouvoir la santé familiale
‐
‐
‐
‐
‐
4.1- Avantages
Prévention contre les grossesses non désirées et les avortements illicites.
Protection contre les IST- SIDA par les préservatifs.
Prévention contre certaines pathologies surtout par les méthodes hormonales.
Protection de la santé maternelle et infantile par l’espacement et/ou la limitation des
naissances.
Amélioration du statut économique et social de la famille et de la nation.
4.1- Opportunités d’information sur la planification
Parmi les femmes qui n’utilisent pas de méthode contraceptive :
‐ 7 % ont reçu la visite d’un agent de terrain qui a parlé de planification familiale
‐ 13 % ont visité un établissement de santé et ont parlé de planification familiale
‐ 83 % des femmes n’ont parlé de planification familiale ni avec un agent de terrain ni
dans un centre de santé (INSTAT, 2011).
II-
MARKETING SOCIAL EN MATIERE DE PLANNING FAMILIAL (PF)
1- Produits distribués dans les officines par PSI en matière de PF 1.1- Pilplan a- Présentation du produit
Photo 1 : Présentation du produit Pilplan
[39] Source : PSI Madagascar, 2012
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Boîte de 28 comprimés sous blister :
21 comprimés blancs (EthinylOestradiol, Norgestrel)
7 comprimés bruns (75mg de Fumarate de Fer/ comprimé)
b- Mode d’emploi
Première prise : Premier jour des règles (au plus tard le 5ème jour)
Avaler un comprimé blanc par jour (presque la même heure pendant 21 jours
consécutifs)
Ensuite continuer par un comprimé brun par jour à la même heure
Reprendre une nouvelle plaquette dès le lendemain de la prise du dernier comprimé
brun et suivre le même mode d’emploi
c- Indication
Femme désirant une méthode contraceptive par voie orale très efficace
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d- Avantages
Prévention d’une Grossesse Non Désiré (GND)
Régularisation du cycle menstruel
Méthode sûre
Efficace à 97% (Gautier A,2004)
Coût abordable car prix subventionné
Réversible et pratique
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e- Effets non souhaités
Ils sont transitoires et passagers (maximum pendant les trois premiers mois)
Nausée
Vertige, céphalées banales
Prise de poids (ne dépassent pas 2kg en 1mois)
Irritabilité
Saignements génitaux de faible abondance
Absence des règles
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f- Contre-indications
Grossesse
Maladies cardio-vasculaires (hypertension artérielle, accidents vasco-cérébrales,
varices…)
Affections hépatiques sévères ou récentes : cirrhose, hépatite Ictères
Saignements génitaux anormaux non diagnostiqués
Tuméfaction mammaire
Cancers (hypophyse, seins, utérus)
Tabagisme et âge de plus de 35 ans
Migraine chronique
[40] ‐
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Allaitement d’un bébé de moins de 6mois
g- Suivi
Rythme de suivi 1 mois après la première plaquette
Ensuite tous les 3 mois
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h- Interactions médicamenteuses
La prise d’autres médicaments peut diminuer l’efficacité de Pilplan :
Rifampicine
Anti convulsif
Griseofulvine
i- Précautions d’emploi
‐ Interrompre la prise de Pilplan 1 mois avant en cas de :
• Intervention chirurgicale
• Immobilisation prolongée
‐ Si vomissements ou diarrhées prolongés :
Continuer les prises comme d’habitude, utiliser un préservatif ou éviter toute relation
sexuelle pendant 7 jours consécutifs après guérison.
1.2- Confiance a- Présentation du produit
Photo 2 : Présentation du produit Confiance
Source : PSI Madagascar, 2012
‐ Un flacon de 1ml de Médroxyprogestérone acétate 150 mg
‐ Une seringue autobloquante et une aiguille à usage unique par boîte
‐ Notice illustrée en malgache
‐ Prospectus avec schéma d’utilisation de la seringue autobloquante
[41] b- Mode d’emploi
Photo 3 : Mode d’emploi du produit Confiance (1)
Source : PSI Madagascar, 2012
Injection intra – musculaire profonde d’un flacon toutes les 12 semaines
‐ Première injection :
• Au début du cycle entre le premier et le cinquième jour des règles
• Dans la 6ème semaine si la femme allaite
Photo 4 : Mode d’emploi du produit Confiance (2)
Source : PSI Madagascar, 2012
[42] ‐
‐
c- Indication
Contraception hormonale de courte durée (12 semaines) pour :
Les femmes en âge de procréer
Les femmes qui allaitent
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d- Avantages
Protection contre certaines maladies comme :
Tumeurs bénignes du sein
Certains cancers (endomètre, ovaire)
Grossesse extra-utérine
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e- Contre-indications
Allergie à la Médroxyprogestérone
Grossesse
Allaitement d’un bébé de moins de 16 semaines
Hémorragies génitales non diagnostiquées
Affections hépatiques sévères ou récentes
Cancer du sein
Hypertension artérielle sévère
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f- Effets non souhaités
Troubles du cycle menstruel :
• Absence des règles
• Saignements génitaux
• Cycles irréguliers
Légère prise de poids (ne dépassant pas 2kg par an)
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g- Suivi
Nécessité d’un suivi médical tous les 3 mois, avant l’injection d’une nouvelle dose
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1.3- Dispositif Intra-utérin (DIU) a- Présentation du produit
Photo 5 : Présentation du produit DIU
Source : PSI Madagascar, 2012
[43] ‐
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Le DIU au cuivre est en forme de « T » flexible avec des cuivres sur les branches et
sur la tige.
Les deux files blanches sont attachées au bout de la tige.
La présence de cuivre augmente son efficacité.
une méthode contraceptive très efficace avec un taux d’échec faible de 0,6% ou moins
dans la première année d’utilisation.
b- Indication
Le DIU au cuivre (TCu-380A) doté d’un effet contraceptif, peut aider à protéger
contre le cancer de l’endomètre.
c- Insertion
Le DIU sont faciles à insérer et ne nécessitent pas beaucoup de temps
‐ L’acte de l’insertion du DIU est rapide.
‐ L’insertion du DIU nécessite juste une seule visite, il n’y a pas besoin d’attendre les
menstruations (mais les prestataires doivent exclure la grossesse avant l’insertion).
‐ Après la formation, les cliniciens n’ayant aucune expérience préalable en DIU ont
99,5% de réussite après la première ou la deuxième tentative et 92% du taux
d’insertion sont déclarés comme «facile» par les cliniciens.
Sur le long terme, on gagne du temps lorsqu’une cliente choisit une méthode qui satisfait ses
besoins par rapport aux visites de contrôle suite aux plaintes concernant la méthode ou la
défaillance de la méthode due à une mauvaise observation. Cela signifie que le prestataire
peut passer plus de temps aux problèmes de santé liés à d’autres causes aux membres de sa
famille ou aux amis qu’elle réfère chez le prestataire grâce aux services de qualité qu’elle y a
reçus de cette cliente. (PDSS, 2007).
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d- Mode d’utilisation
Femmes avec ou sans enfants : En plus d’offrir une protection fiable contre la
grossesse, certaines des raisons fréquemment invoquées par les femmes pour le choix
du DIU sont qu’il est très pratique et simple à utiliser, il est immédiatement réversible,
il peut durer aussi longtemps que nécessaire pour un maximum de 12 ans, et il est la
seule méthode de planification familiale sans hormone avec un tel taux élevé
d’efficacité.
Insertion à n’importe quel moment du cycle quand c’est raisonnablement sure que la
femme n’est pas enceinte, par un prestataire spécialement formé
Il est prudent de pratiquer l’insertion :
Dans les cinq premiers jours du cycle
Immédiatement après un avortement ou une fausse couche en absence d’infection
Quatre semaines après accouchement normal
En post partum immédiat et à réaliser par un prestataire ayant bénéficié d’une
formation spéciale
[44] e- Mécanique d’action
Photo 6 : La procédure d’action du DIU
Source : PSI Madagascar, 2012
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Le DIU est inséré dans l’utérus où il reste jusqu’à son retrait. S’il est correctement
inséré, il ne bougera pas.
La recherche montre que le DIU prévient la grossesse principalement en empêchant la
fécondation. Plusieurs études ont montré que le DIU réduit le nombre de
spermatozoïdes viables qui atteignent les trompes de Fallope où la fécondation est
censée avoir lieu. C’est parce que la réaction du corps stérile étranger dans la cavité
utérine provoque des changements à la fois cellulaires et biochimiques qui sont
toxiques pour les spermatozoïdes.
Aussi, il est supposé que les ions “cuivre”, trouvés à travers les fluides dans l’utérus et
les trompes de Fallope d’utilisatrice, modifient l’environnement sensible nécessaire à
la fécondation.
f- Efficacité
Moins d’une grossesse pour 100 femmes en utilisant un DIU pendant la première
année
Une fois que le DIU est inséré, il agit immédiatement et continue à être efficace aussi
longtemps que la cliente en a besoin jusqu’à 12 ans.
Pas besoin de réinsertion continue.
Pas besoin de se rappeler quoi que ce soit (par exemple de prendre des pilules ou des
rendez-vous pour faire des injections).
Lorsque la cliente est prête à tomber enceinte, il suffit de le faire enlever.
Retour à la fertilité immédiate après retrait du DIU
Protection très efficace contre la grossesse (99,4% d’efficacité)
Parce qu’il n’y rien à se rappeler pour la femme une fois qu’il est inséré, il n’y a pas
de taux d’échec en raison des faibles observations que chez les clientes qui doivent
[45] suivre comme il peut y avoir avec certaines d’autres méthodes (c’est-à-dire les pilules
manquées ou injections) où l’efficacité dépend plus de l’utilisatrice. (PDSS, 2007).
g- Effets secondaires
Lors de l’insertion, les femmes peuvent ressentir un inconfort ou des crampes. Cela ne
dure qu’un court instant et se résout rapidement :
‐ Les effets secondaires les plus fréquents associés aux DIU sont des saignements
prolongés et abondants, la dysménorrhée et les crampes pendant les premiers cycles
après l’insertion.
‐ Ces effets secondaires diminuent généralement au fil du temps et sont moins fréquents
chez les utilisatrices plus âgées.
‐ Des crampes et des saignements abondants ou prolongés peuvent être traités avec des
anti-inflammatoires non stéroïdiens comme l’ibuprofène.
‐ L’expérience montre que lorsque les clientes reçoivent des conseils personnalisés sur
les effets secondaires et les options de traitement, elles sont beaucoup plus désireuses
et capables de les tolérer et moins susceptibles de cesser d’utiliser le DIU.
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h- Complications rares
La fausse couche, naissance prématurée ou infection dans des rares cas où la femme
tombe enceinte alors qu’elle porte un DIU
La rareté de la perforation de l’utérus pendant l’insertion a été démontrée, avec moins
de 1,5 perforation pour 1000 insertions de DIU survenant dans les grands essais
cliniques.
La compétence et l’expérience du prestataire sont les facteurs les plus importantes qui
minimisent le risque de perforation.
L’expulsion du DIU est rare :
La compétence et l’expérience du prestataire sont les facteurs les plus importantes qui
minimisent le risque d’expulsion.
Les taux d’expulsion cumulatifs aussi bas que 2.4, 3.4, et 4.4% à un, deux et trois ans
d’utilisation, respectivement, ont été signalés parmi les utilisatrices de DIU en cuivre.
L’expérience clinique montre que les femmes sont généralement conscientes quand
elles ont expulsé leur DIU. Une telle expulsion n’est pas dangereuse pour l’utilisatrice.
Cependant, les femmes ne sont plus protégées contre une grossesse.
Bien que les taux d’expulsion aient tendance à être légèrement plus élevés pour les
femmes nullipares (par rapport aux femmes multipares) et pour les insertions postpartum (par rapport aux insertions internes), le guide de l’OMS permet l’utilisation du
DIU pour les femmes avec une de ces conditions (OMS, 1961).
i- Mises en garde
Le DIU ne protège ni contre les IST ni contre le SIDA
Lorsque la Maladie Inflammatoire Pelvienne (MIP) chez une utilisatrice de DIU se
produit, ce qui est rare, elle est le résultat d’une IST préexistante avec la chlamydia
trachomatis ou gonocoque (agent qui cause la gonorrhée), non pas à cause du DIU luimême.
S’il y a une IST active au moment de l’insertion, il y a une grande chance que
l’infection provoque une MIP pendant le premier mois après l’insertion.
Même avec un risque accru pendant le premier mois, le taux de MIP est seulement
environ un sur 1000.
[46] ‐
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Le risque d’IST menant à une MIP après l’insertion du DIU décroît exponentiellement
après le premier mois, à des niveaux qui ne sont pas différents pour toutes les femmes,
même celles qui n’utilisent aucune méthode de contraception.
Si pendant l’insertion, une IST active est exclue, il n’y a pas de risque accru de
développer une MIP. Aussi, il est important de bien sélectionner les clientes.
Les femmes qui sont à risques de contracter une IST dans l’avenir devraient être
conseillées d’utiliser des préservatifs comme méthode de sauvegarde.
Faible probabilité de cas de grossesse ectopique chez les utilisatrices du DIU :
Les DIU protègent bien contre une grossesse ectopique, parce qu’ils sont si efficaces
dans la prévention de la grossesse.
Selon une analyse de 42 essais randomisés publiés entre 1970 et 1990, les femmes qui
utilisent le DIU en cuivre de deuxième génération, tels que le DIU ont 91% de chance
de ne pas avoir de grossesse extra-utérine que les femmes n’utilisant aucune
contraception. Le cas d’une grossesse extra utérine chez une utilisatrice de DIU est
moindre (0.005), par rapport à une grossesse chez une non-utilisatrice environ (0.06)
(OMS, 1961)
L’utilisation du DIU ne cause pas l’infertilité :
Une revue des études faites n’a trouvé aucun risque d’infertilité chez les femmes qui
ont utilisé le DIU, y compris les femmes jeunes et les femmes nullipares.
Une revue des essais contrôlés randomisés de la performance des différents DIU et des
séries de cas chez les femmes qui ont enlevé leur DIU ont montré que le taux de
grossesse après le retrait du DIU est similaire au taux chez la population générale.
Une IST non traitée et une MIP peuvent entraîner la stérilité, pas le DIU. Dans une
étude examinant les relations entre l’infertilité,
Une utilisation du DIU, et les bactéries sexuellement transmissibles, le risque
d’infertilité due à des lésions tubaires n’a pas été associée à l’utilisation du DIU
auparavant, mais plutôt à une exposition passée au Chlamydia trachomatis. Que ce soit
ou non une femme portant un DIU, si elle se développe une MIP et elle n’est pas
traitée, il y a des chances qu’elle devienne infertile.
La réduction du taux de fécondité est associée à l’âge, donc si une femme utilise le
DIU longtemps, elle peut être moins fertile au moment de l’enlèvement par rapport au
temps de l’insertion, mais pas à cause du DIU
j- Vérification de l’emplacement
Le DIU au cuivre peut sortir de l’utérus sans qu’on se rende compte. Ceci peut
survenir le plus souvent pendant ou après les règles.
Il faut alors vérifier chaque fois après les règles que les files sont bien en place à l’orifice du
col.
k- Précautions
La surveillance médicale s’effectue en un mois, six mois et tous les ans après la pose.
Cela permettra au médecin de vérifier que le DIU au cuivre est en place.
‐
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l- Contre-indications
DIU n’est pas indiqué pendant la grossesse
Saignements vaginaux d’origine inconnue
Cancer du col
[47] ‐
‐
Malformations anatomiques
Douleur utérine
1.4- ROJO a- Présentation du produit
Rojo est basé sur une méthode naturelle de PF appelée la Méthode des Jours Fixes
(MJF). Les recherches indiquent que la méthode est efficace à plus de 95% pour prévenir la
grossesse si elle est utilisée correctement.
b- Composition
Rojo est un collier de perles de couleur qui représentent chaque jour du cycle
menstruel de la femme. Il peut aider à savoir quand la femme peut tomber enceinte à la suite
des rapports sexuels non protégés.
‐
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c- Indication
Les femmes ayant un cycle menstruel compris entre 26 et 32 jours
Les couples qui peuvent éviter des rapports sexuels non protégés entre les jours 8 et 19
du cycle menstruel
Les couples qui n’ont pas de risque de contracter des IST
d- Mode d’emploi
Les couleurs du collier aident à mieux suivre le cycle menstruel de la femme. Chaque
perle constitue un seul jour du cycle.
Photo 7: Mode d’emploi du Rojo Méthode de jours Fixes
Source : PSI Madagascar, 2012
[48] 2- Place
Photo 8 : Circuit d’approvisionnement de produit en PF
CENTRAL PSI
SALAMA DISTRICT POINT D’APPRO
PhaGDis CDs
PhaGeCom CSB COMMUNE FOKONTANY AGENT COMMUNAUTAIRE Source : PSI Madagascar, 2012
L’Approvisionnement des produits se fait tous les deux mois dans les communes et
districts.
‐
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‐
Le responsable d’approvisionnement des communes envoie tous les deux mois « un
bon de commande » avec le « coût » correspondant au responsable
d’approvisionnement au niveau du District ou directement au PSI.
Pour les communes accessibles le responsable d’approvisionnement au niveau des
Districts reçoit « ce bon de commande » et envoie tous les deux mois un bon de
commande avec le coût correspondant aux produits commandés à PSI.
Le responsable de distribution de PSI reçoit les « bons de commande » des Districts et
des Communes accessibles avec la somme d’argent correspondante et honore ces
commandes.
[49] Photo 9 : Système de réapprovisionnement communautaire de produit en PF
PSI
POINT D’APPRO
CDS
Source : PSI Madagascar
AC
‐
‐
L’image suivant montre la quantité de stock minimum de 1 mois à chaque niveau
Pour un stock de deux mois :
Le responsable de Distribution de PSI ne passe qu’une fois tous les deux mois au plus
au niveau d’un district.
Le responsable d’approvisionnement des communes ont l’occasion de monter au
niveau du district (tous les 2 mois)
3- Prix
Tableau 2: Prix en Ariary des produits en PF selon les détaillants (PCI, DDM, EMP, EBM, ENT)
PRIX
PRODUITS
CONDITIONNEMENT
PRIX AUX
DETAILLANTS(PCI,
CONSEILLES
DDM, EMP, EBM, ENT)
PILPLAN
CONFIANCE
DIU
Présentoir (20 boites)
Boite (1 cycle)
Présentoir (10 boites)
Boite (1 Dose injectable)
Unité
4 320Ar
6 000Ar
216Ar
300Ar
4 320Ar
6 000Ar
432Ar
600Ar
500Ar
N/C
Source : PSI Madagascar, 2012
Le Tableau 4 montre que pour un Pilplan le prix aux détaillants dans les Pharmacie
(PCI) et Entreprise (ENT) d’un présentoir de 20 boites est de 4 320ar si le prix conseillés est
de 6000ar, soit une boite, se vend à 210ar dans PCI et ENT soit 300ar pour le prix conseillé.
De même pour le produit Confiance un présentoir de 10 boites pour 4320Ar et une boite
600ar pour les détaillants dans les Pharmacie (PCI) et Entreprise (ENT), au prix conseillé de
6000ar pour un présentoir de 10 boites et une boite coûte seulement 600ar et le prix d’un DIU
est de 500ar.
[50] Tableau 3 : Prix des produits en PF selon les détaillants ONG (SAF FJKM, SALFA, OSTIE, FISA)
PRODUITS
CONDITIONNEMENT
PRIX AUX
PRIX
DETAILLANTS
CONSEILLES
(SAF
FJKM, SALFA,
OSTIE, FISA)
PILPLAN
Présentoir (20 boites)
Boite (1 cycle)
Présentoir (10 boites)
Boite (1 Dose injectable)
2 800Ar
4 000Ar
140Ar
200Ar
CONFIANCE
2 800Ar
4 000Ar
280Ar
400Ar
Source : PSI Madagascar, 2012
Dans le Tableau 5, pour un Pilplan le prix aux détaillants dans les ONG (SAF FJKM,
SALFA, OSTIE et FISA) d’un présentoir de 20 boites est de 2800Ar si le prix conseillés est
de 4000ar, soit une boite, se vend à 200ar dans ces ONG. Par contre, pour le produit
Confiance, un présentoir de 10 boites coûte 2800Ar et une boite 280ar dans ces ONG (Prix
détaillants) soit au prix conseillé de 4000ar pour un présentoir de 10 boites et une boite coûte
seulement 400ar.
Tableau 4 : Prix des produits en PF communautaire
PRODUITS
PILPLAN
CONFIANCE
ROJO
CONDITIONNE
MENT
Présentoir
(20 boites)
Boite (1 cycle)
Présentoir (10
boites)
Boite (1 Dose
injectable)
Unité
PRIX AU
NIVEAU DES
DISTRICT
PRIX AUX AGENTS
COMMUNAUTAIRES
PRIX AUX
CONSOMMATEURS
400Ar
1 000Ar
2 000Ar
20Ar
400Ar
50Ar
1 000Ar
100Ar
3 000Ar
40Ar
100Ar
300Ar
250Ar
300Ar
500Ar
Source : PSI Madagascar, 2012
Le tableau suivant montre les prix du produit dans les centres communautaires, pour
un présentoir de 20 boites de Pilplan le prix au niveau des districts est de 400ar, pour les
Agents Communautaires (AC) 1000ar et pour les consommateurs 2000Ar donc pour une boite
de Pilplan le montant est de 5% d’un présentoir. De même pour les produits Confiance que
5% par rapport à un présentoir de 10 boites soit 400ar dans les districts, 1000ar aux AC et
3000ar aux consommateurs. Et l’unité du produit Rojo est de 250Ar au niveau des districts, se
vend à 300ar aux AC et 500ar aux consommateurs.
4- Promotion
L’utilisation des médias est un moyen indispensable pour l’information et la
sensibilisation en matière de contraception.
Elle permet aussi la vulgarisation et le développement de la pratique contraceptive.
[51] Photo 10 : Affiche publicitaire
Source : PSI Madagascar, 2012
SECTION 4 : MATERNITE SANS RISQUE POUR LES JEUNES MERES
IGROSSESSE
1- Risque de grossesse À la suite d’un accouchement, les femmes ne sont pas exposées, pendant un certain
temps, au risque de grossesse. Ce temps est déterminé, entre autres facteurs, par la durée de
l’aménorrhée post-partum, qui va de l’accouchement au retour de l’ovulation, et par le temps
pendant lequel la femme s’abstient de relations sexuelles (ou abstinence post-partum). La
combinaison de ces facteurs permet d’identifier les femmes non susceptibles d’être exposées au
risque de grossesse et de mesurer la durée de cette modification. Cette durée se définit ainsi
comme le temps pendant lequel une femme n’est pratiquement pas soumise au risque de
concevoir. Une femme non susceptible d’être exposée au risque de grossesse est celle qui est
temporairement protégée parce qu’elle n’a pas repris les rapports sexuels depuis son dernier
accouchement (abstinence post-partum) et/ou qui est en aménorrhée post-partum.
Dans ce dernier cas, ses risques de grossesse sont négligeables même si elle reprend
les relations sexuelles sans protection contraceptive.
2- Grossesses précoces La fréquence des grossesses précoces ne se résume pas à une question de connaissance
de la contraception. La plupart des jeunes filles, entrées ou non en vie sexuelle, connaissent des
méthodes contraceptives. En parallèle à ces niveaux de connaissance élevés, l’utilisation de la
contraception par les jeunes filles est très faible, que ce soit pour les méthodes naturelles ou
pour les méthodes modernes.
Le désir de grossesse est généralement très fort chez les jeunes filles, notamment
celles peu ou pas scolarisées.
Les grossesses précoces sont très étroitement liées à la nécessité d’entrer en union. Le célibat
n’a pas sa place au sein de la société à Madagascar, et ce quelle que soit la province. Entre 15 et
19 ans, la grande majorité des jeunes filles est en union, que ce soit dans le cadre d’une
cohabitation, d’un mariage, ou d’une simple fréquentation.
Pour une part importante de jeunes filles, tomber enceinte est le meilleur moyen de
trouver un conjoint ou d’assurer un mariage avec le partenaire actuel.
De plus cohabiter avec son conjoint et avoir un enfant sont souvent les évènements qui
permettent à la jeune fille de devenir autonome vis-à-vis de ses parents et d’entrer en vie
[52] d’adulte.Les grossesses précoces s’expliquent donc en partie par le système de normes et de
valeurs relatifs à l’entrée en vie adulte mais aussi par l’absence d’opportunités sociales et
économiques réservées aux adolescentes. Les jeunes filles qui peuvent être scolarisées au-delà
du primaire et qui ensuite peuvent obtenir un emploi formel expriment leur souhait de retarder
l’entrée en vie féconde et leur mariage.L’accession à un emploi après une longue scolarisation
est un moyen d’entrée en vie adulte autre que par le mariage ou la maternité.
3- Avortement La pratique d’avortement provoqué et clandestin est un marqueur de ce nombre
important de Grossesse Non Désiré (GND). Les femmes qui ont subi un avortement montrent
que cela concerne deux types de population. Il s’agit d’une part de jeunes filles célibataires,
encore scolarisées, pour qui une grossesse signifie la fin de leurs études et le
mariage.L’avortement est un moyen pour elles de retarder l’arrivée du premier enfant et donc
l’entrée en vie conjugale, d’autre part, l’avortement est aussi subi par des femmes mariées, déjà
mères de plusieurs enfants, qui souhaitent retarder l’arrivée d’un enfant supplémentaire ou qui
ne souhaitent plus d’enfants.Parmi ces femmes, la moitié a eu recours plusieurs fois à
l’avortement.
Les questions se posent : Pourquoi ces femmes prennent-elles le risque de tomber
enceinte alors qu’elles ne le souhaitent pas ?
Pourquoi n’utilisent-elles pas de contraception au risque de devoir avorter et donc de mettre en
danger leur santé ?
II-
SANTE DE LA MERE
1- Soins prénatals Le suivi des femmes enceintes au cours des consultations prénatales permet de
prévenir les risques et les complications lors de l’accouchement. Pour être efficace, les soins
prénatals doivent être effectués à un stade précoce de la grossesse et surtout, ils doivent se
poursuivre avec une certaine régularité jusqu’à l’accouchement.
L’organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande, au moins, quatre visites
prénatales, à intervalles réguliers tout au long de la grossesse. (OMS,2004).
2- Vaccination anti tétanique La vaccination antitétanique pendant la grossesse fait partie des interventions
essentielles, recommandées par les programmes de santé maternelle et infantile, afin
d’améliorer les chances de survie des femmes et de leurs nouveau-nés. Le tétanos néonatal est
une cause importante de décès des nouveau-nés dans la plupart des pays en développement. Ses
facteurs de risques sont connus : il s’agit entre autres, de l’accouchement à domicile dans un
environnement insalubre et de l’utilisation d’instruments non appropriés et/ou non désinfectés
pour couper le cordon ombilical. Le tétanos néonatal survient généralement dans la première ou
deuxième semaine après la naissance et il est fatal dans 70 à 90 % des cas. C’est cependant une
maladie évitable.
On considère qu’un enfant est complètement protégé si la mère a reçu deux injections
de vaccin antitétanique au cours de la grossesse de sa dernière naissance ou au moins deux
injections, la dernière ayant été effectuée au cours des trois années ayant précédé la dernière
naissance, ou, au moins, trois injections, la dernière ayant été effectuée au cours des cinq
années ayant précédé la dernière naissance, ou, au moins, quatre injections, la dernière ayant été
effectuée au cours des dix années ayant précédé la dernière naissance, ou, au moins, cinq
injections avant la dernière naissance.
[53] 3- Soins postnatals Une proportion importante de décès maternels et de décès de nouveau-nés qui
surviennent dans la période néonatale se produisent dans les 48 heures qui suivent
l’accouchement. Pour cette raison, il est recommandé que toutes les femmes effectuent une
visite postnatale dans les deux jours qui suivent l’accouchement.
III- SANTE DE L’ENFANT
1- Enfants complètements vaccinés A Madagascar, le secteur de la santé a mis en œuvre depuis un certain nombre
d’années unProgramme Élargi de Vaccinations (PEV). Conformément aux recommandations de
l’OMS suivies par ce programme, un enfant est complètement vacciné lorsqu’il a reçu le BCG
(protection contre la tuberculose), trois doses de vaccin contre la polio et trois doses de DTCoq
(Diphtérie, Tétanos etCoqueluche), et le vaccin contre la rougeole.
Un enfant est considéré comme complètement vacciné lorsqu’il a reçu:
‐ Le BCG (protection contre la tuberculose)
‐ Le vaccincontre la rougeole
‐ 3 doses de DTCoq
‐ 3 doses de polio (non compris polio 0)
D’après le calendrier vaccinal, tous ces vaccins doivent être administrés avant l’âge de 12 mois.
2- Maladies des enfants ‐ Les infections respiratoires aiguës (IRA) : et particulièrement la pneumonie,
constituent l’une des premières causes de mortalité des enfants dans les pays en
développement.
‐ La fièvre : la fièvre est un symptôme fréquent chez les enfants
‐ La diarrhée : Les maladies diarrhéiques, de par leurs conséquences (déshydratation et
malnutrition), constituent, directement ou indirectement, une des principales causes de
décès des jeunes enfants dans les pays en développement. L’Organisation Mondiale de
la Santé (OMS) recommande, pour lutter contre les effets de la déshydratation, la
généralisation du traitement de réhydratation par voie orale , en conseillant
l’utilisation soit d’une solution préparée à partir du contenu de sachets de sels de
réhydratation par voie orale ou encore Hydrazinc, soit d’une solution préparée à la
maison avec de l’eau, du sucre et du sel.
SECTION 5 : VIH/SIDA
Le premier cas de sida a été détecté à Madagascar en 1987. Malgré l’évolution à la
hausse de l’épidémie, Madagascar figure aujourd’hui parmi les pays en situation d’épidémie
peu active selon la définition de l’OMS/ SIDA. Le niveau de la prévalence demeure faible, soit
moins de 1 % dans tous les groupes de la population, même dans ceux qui sont considérés
comme étant particulièrement exposés au risque d’infection (0,5 % parmi les Travailleuses De
Sexe (TDS) et 0,28 % parmi les patients des services d’IST en 2007). Les dernières estimations
fournissent une prévalence du VIH de 0,13 % dans la population adulte de 15 à 49 ans pour
l’année 2007.
Pour maintenir ce niveau, le gouvernement a placé la lutte contre le VIH/SIDA parmi
les priorités nationales et il s’est engagé à ce que « D’ici 2015, Madagascar sera un pays où
[54] tous les Malagasy et, en particulier les jeunes, seront conscients des risques personnels,
s’impliqueront activement avec l’engagement des leaders dans la lutte contre le VIH et le
SIDA. Chaque individu accèdera facilement aux méthodes de prévention appropriées et les
utilisera de façon responsable. Individu, famille et communauté apporteront soins et soutien
aux personnes infectées et affectées par le VIH. » (MAP, 2006).
1- Produits PSI a des programmes de VIH dans plus de 60 pays à travers le monde. Toujours en
application du marketing social. De ce fait PSI distribue des préservatifs pour hommes et
femmes.
1.1- Protector plus a‐ Présentation du produit Le préservatif masculin en latex est une méthode de barrière qui, lorsqu’il est utilisé
correctement et systématiquement lors du rapport sexuel, contribue à réduire le risque
d’Infections Sexuellement Transmissibles (IST), y compris le VIH, et les GND.
Photo 11 : Présentation du produit Protector plus
Source : PSI Madagascar 2012
Une pochette comprend trois préservatifs et un présentoir présente 8 pochettes avec
logo, PSI utilise des stratégies de commercialisation du secteur privé pour accroitre la demande
et l’accès à prix abordable des préservatifs masculins de haute qualité.
b‐ Mode d’emploi L’utilisation du préservatif masculin se fait comme suit :
‐ Prendre le produit
‐ Déchirer
‐ Faire sortir le produit en latex, à appuyer sur le bout pour évacuer l’air
‐ Mettre sur le pénis en érection et avant tout contact vaginal
‐ Puis jeter dans les poubelles après utilisation
Le préservatif est destiné à un seul usage, il faut toujours en disposer d’une réserve.
[55] Photo12 : Mode d’emploi Protector plus en image
Source : PSI Madagascar, 2012
1.2- Feeling a- Présentation du produit Le préservatif féminin est une méthode de barrière qui lorsqu’il est utilisé
correctement et systématiquement, fournit une protection contre le VIH, les IST et les GND.Le
préservatif féminin peut être inséré jusqu’à huit heures avant le rapport sexuel et il est
actuellement la seule méthode initiée par la femme de prévention du VIH.
b- Mode d’emploi Photo 13 : Mode d’emploi Feeling en image
Source : PSI Madagascar, 2012
[56] Un peu avant le rapport sexuel, le préservatif doit être posé dans le vagin dont
l’extrémité fermée comportant un anneau flexible amovible doit être profondément enfouie,
l’autre anneau flexible plus large, à l’extrémité ouverte du préservatif reste à l’extérieur du
vagin (destiné à un seul usage, ne pas mettre d’autre lubrifiant)
PSI collabore avec FemaleHealthCompany, qui produit le préservatif féminin, ainsi
que des groupes tels que le FNUAP. Pour l’ouverture des marchés et à accroitre l’accès au
préservatif féminin dans les pays en développement. PSI a également utilisé des stratégies
innovantes pour commercialiser des préservatifs féminins à des hommes ayant des rapports
sexuels avec des hommes.
1.1- Lubrifiant
L’utilisation de l’eau du lubrifiant de préservatif en latex peuvent réduire le risque
d’IST et de la transmission du VIH en réduisant la probabilité de rupture du condom.
PSI distribue et commercialise principalement d’eau lubrifiant avec les préservatifs masculins
et féminins en tant que produit complémentaire de prévention du VIH.
Les recherches menées par PSI au Laos et en Thaïlande ont constaté que les hommes
ayant des rapports sexuels avec des hommes qui sont des utilisateurs réguliers du préservatif et
les non-utilisateurs étaient plus susceptibles d’utiliser des préservatifs.
2- Prix Ces préservatifs de haute qualité, pour hommes et femmes ont des prix subventionnés
dans la plupart des pays et libres coûts (chacun à son prix sur le marché) dans certains pays.
Photo14 : Prix unitaire du préservatif masculin sur le marché
Source : PSI Madagascar, 2012
Pour une boite de préservatif à trois pochettes se vend sur le marché à 200ar déjà
marquée sur l’emballage.
[57] 3- Place Vente traditionnelle chez les pharmacies ou encore les cliniques de santé et non
traditionnelle telle que les épiceries, les magasins d’alcool, les hôtels, les maisons closes, les
kiosques ou les salons.
PSI atteint les populations qui ne peuvent pas avoir accès et ou être en mesure de
s’offrir des préservatifs distribués dans le commerce.
4- Promotion PSI encourage et diffuse également des pré-emballés soins de base et les Kits (T-shirt,
porte-clés, chapeau, cartable…) de prévention pour les personnes vivant avec le VIH/SIDA,
par des publicités promotionnelles (affiche, banderole, autocollant).
PSI génère la demande en favorisant le changement de comportement à travers les
médias culturellement appropriés et des campagnes de communication interpersonnelles.
Photo 15 : Publicité du préservatif Protector plus
Autocollant
Affiche
Banderole
Source : PSI Madagascar, 2012
[58] SECTION 6 : PREVENTION ET TRAITEMENT DU VIH
ITRAITEMENT DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLE
(IST)
L’expérience montre que les IST, en particulier ulcéreuse IST peut faciliter la
transmission du VIH. L’accès à un traitement approprié et efficace pour les IST est limité dans
de nombreux pays en développement en raison du coût élevé des soins médicaux, le manque de
personnel clinique formé, les perceptions des services de faible qualité des soins de santé, et la
stigmatisation qui peut être associée à la visite d’une clinique.
PSI utilise le marketing social pour promouvoir le traitement syndromique des IST en
utilisant des traitements standards.
Le contenu d’un kit IST comprend généralement :
‐ Des médicaments antimicrobiens
‐ Des préservatifs masculins
‐ Des cartes de référence des partenaires
‐ Et des informations sur l’IST elle-même
II-
SERVICE DU VIH
PSI fournit toute une gamme de services de santé afin de réduire l’incidence du VIH et
à améliorer l’accès aux soins et traitement du VIH dans le monde entier.
Les services liés au VIH comprennent :
‐ Le conseil et dépistage du VIH
‐ La circoncision masculine
‐ La prévention de la transmission de mère à l’enfant
‐ La transmission et la PF par rapport au VIH
1- Counseling et dépistage du VIH PSI fournit des services VIH à travers des réseaux, directement et indirectement gérés
ou franchisés (Top Réseau).
Les modèles de prestation de services au sein de ces réseaux de franchise sociaux
autonomes, mobiles et intégrés (dans les établissements de santé publics et privés)
PSI fournit un standard de formation, les protocoles et l’assurance qualité à tous les sites
au sein des réseaux.
PSI a été l’un des premières ONG internationales à mettre en œuvre le VIH en
marketing social et de franchisage.
2- PF/VIH Intégration Intégrer la PF et les programmes du VIH s’appuie sur une synergie naturelle pour
renforcer les efforts visant à prévenir les infections sexuellement transmissibles comme le VIH
et les GND.
PF/VIH intégration optimise les ressources puisque les services et les campagnes de
communication visent généralement les mêmes populations, ce qui augmente la couverture et
finalement améliore l’absorption des deux services de PF et le VIH.
L’intégration peut aussi réduire la transmission mère-enfant, la transmission du VIH et
améliorer les résultats de santé chez les femmes VIH-positives grâce à la prévention des GND.
[59] 3- Prévention de la transmission Mère à l’enfant Les interventions visant à prévenir la transmission mère-enfant de transmission
comprennent :
‐ Le conseil et dépistage du VIH pour les femmes enceintes et leurs partenaires et les
enfants
‐ La fourniture d’une thérapie antirétrovirale (en fonction de protocoles de traitement
nationaux)
‐ Les conseils sur l’alimentation du nourrisson et la PF
L’approche de marketing social de PSI à la Prévention de la Transmission MèreEnfant (PTME) consiste à améliorer la prestation des services grâce à des campagnes de
formation et de communication sur l’importance du conseil et dépistage du VIH pour les
femmes enceintes.
PSI collabore également avec des prestataires du secteur public et privé pour accroitre l’accès
à la demande de haute qualité ; services complets de PTME à travers les réseaux franchisés de
prestataires de services et les installations existantes de soins prénatals, la gestion attentive
des produits et la logistique d’approvisionnement.
4- Lutte contre le SIDA La lutte contre le sida est basée actuellement sur un plan stratégique Il accorde les
priorités sur l’intensification de la mise en œuvre des interventions - maintenant relativement
bien définies pour une amélioration tangible dans la réalisation des objectifs nationaux de
contrôle de l’infection. Les actions définies dans ce plan sont axées principalement sur :
‐ La mise en place d’un cadre juridique, politique et opérationnel pour une réponse aux
IST/SIDA multisectorielle, intégrée, efficace et protégeant les droits des personnes.
‐ L’amélioration de l’accès à l’information et à des services cliniques de prévention de
qualité des IST, du VIH et du sida ;
‐ La réduction de l’impact du sida sur les personnes infectées et affectées par l’épidémie
‐ Le renforcement de la gestion de la réponse nationale.
‐ La prise en charge
Photo 16: Article journal sur la santé
Source : Documentation à INSTAT Midi Madagascar
P.7 N°7223 Mercredi 9 Mai 2007
[60] Le journal quotidien Midi Madagascar, du Mercredi 9 Mai 2007, fait preuve que la
connaissance du statut sérologique de la femme enceinte constitue maintenant l’une des armes
les plus efficaces pour préserver le nouveau-né.
5- Connaissance des moyens de prévention du VIH La connaissance par la population des moyens de prévention est indispensable si l’on
veut lutter efficacement contre la propagation du virus qui cause le sida. La limitation des
rapports sexuels à un(e) seul(e) partenaire fidèle et non infecté(e) ainsi que l’utilisation du
condom demeurent les principaux moyens de prévention de l’infection par le VIH.La
connaissance de ces deux moyens de prévention varie en fonction des différentes
caractéristiques sociodémographiques. C’est en milieu urbain, parmi les plus instruits et les plus
riches que les proportions de femmes et d’hommes qui connaissent ces deux moyens de
prévention du VIH sont les plus élevées (plus de 80 % de femmes et d’hommes).
6- Stigmatisation envers les personnes vivant avec le VIH Le comportement que les gens adopteraient dans différentes situations face à des
personnesvivant avec le VIH/sida est révélateur, entre autres, du niveau de perception du risque
de transmission qui peut se traduire, dans la vie courante, par une stigmatisation à l’égard des
personnes malades.
Il a été défini alors un indicateur combiné qui évalue le niveau global de tolérance
envers les personnes vivant avec le VIH.
7- 0pinions sur la prévention des IST/SIDA 7.1- Négociation de rapports sexuels protégés avec le conjoint La promotion de comportements sexuels sans risque fait partie des mesures destinées à
contrôler l’épidémie. De plus, étant donné que les femmes sont plus vulnérables au VIH que les
hommes, il est important de savoir si elles sont en mesure de refuser des rapports sexuels à
risque avec leur mari/partenaire.
7.2- Enseignement de l’utilisation du préservatif aux jeunes de 12 à 14ans Les proportions de femmes et d’hommes de 18-49 ans qui pensent que l’on devrait
enseigner l’utilisation du condom, en tant que moyen de prévention du VIH, aux jeunes de 1214 ans.Les hommes sont proportionnellement plus favorables que les femmes à l’enseignement
de l’utilisation du condom aux jeunes de 12-14 ans (62% contre 57%).
[61] Photo 17: Article journal
Source : Documentation à l’INSTAT
Midi Madagascar du Vendredi 30 Novembre
2007 N°7393 (2)
Chez les femmes, on ne note pas de variations significatives en fonction de l’âge; chez
les hommes, les jeunes de 20-24 ans et surtout ceux de 18-19 ans sont légèrement moins
favorable à cet enseignement que les hommes plus âgés.Ce sont les femmes et les hommes du
milieu rural, celles et ceux sans instruction et celles et ceux des ménages les plus pauvres qui
sont les moins favorables à cette mesure de prévention.
SECTION 7: CONSEILS
Pour avoir des conseils sur la santé, mieux vaut demander l’avis d’un médecin ou aller
directement dans un centre de santé. Mais pour les malgaches, consulter un médecin par
rapport à ces maladies infectieuses font encore honte et préfèrent l’automédication.
Par ailleurs, chez PSI il existe des pairs éducateurs, qui ont pour rôle de conseiller, de
sensibiliser les jeunes dans les établissements scolaires ou dans les événements culturels. Afin
que les jeunes comprennent le danger d’une grossesse précoce ou la transmission d’une
maladie avant de prendre le risque. Un traitement préventif peut éventuellement être instauré
pour ces jeunes. Toutefois, les examens médicaux permettent de repérer les lésions.
1- Des symptômes à ne pas négliger Tout symptôme génital doit être pris aux sérieux, toute anomalie visible comme les
boutons, l’érosion ou l’ulcération doit être considérée, a priori comme un signe de maladie
sexuellement transmissible et conduit à consulter un médecin.
2- Attention aux partenaires Il est aussi important que les partenaires des infectés aient un dépistage et, le cas
échéant, un traitement, pour éviter que d’autres personnes ne soient contaminées, surtout
empêcher que l’infection ne devienne chronique. Il est donc fondamental de diagnostiquer et
de traiter très tôt pour éviter les séquelles.
[62] CHAPITRE V : ESSAI D’ANALYSE
Ce chapitre cinq relate sur l’essai d’analyse sur la santé de la reproduction dont les
informations relatives aux méthodes contraceptives, sur les lieux d’accouchements et la
connaissance des signes et symptômes d’IST.
SECTION 1 : ESSAI D’ANALYSE SUR LA SANTE DE LA REPRODUCTION
IINFORMATIONS RELATIVES AUX MÉTHODES CONTRACEPTIVES
1- Femme ayant déjà utilisée la méthode contraceptive
L’utilisation de la contraception pour la première fois peut, en fonction de la parité
atteinte, répondre à des objectifs différents :
‐ Retard de la première naissance si l’utilisation commence lorsque la femme n’a pas
encore d’enfant
‐ Espacement des naissances;
‐ Contraception d’arrêt, c’est-à-dire lorsque le nombre d’enfants désiré est déjà atteint
La répartition des femmes de 15-49 ans selon le nombre d’enfants vivants qu’elles
avaient au moment où elles ont utilisé la contraception pour la première fois. On constate que
dans 12 % des cas, les femmes ont commencé à utiliser une méthode contraceptive alors
qu’elles n’avaient pas d’enfant, c’est-à-dire pour retarder la venue de la première naissance et
que dans 27 % des cas, elles ont commencé alors qu’elles étaient à des parités relativement
faibles (1 à 3 enfants). Dans 11 % des cas, la pratique contraceptive a commencé à des parités
élevées (4 enfants et plus), cela certainement pour limiter la descendance.
Graphique 1 : Pourcentage de femmes qui ont déjà utilisé la contraception par nombre
d’enfants vivants lors de la première utilisation
0 enfant
12%
1 enfant
13%
2 enfants
8%
3 enfants
5%
4+ enfants Source : OMS, 2004
11%
N’a jamais utilisé
50%
[63] 2- Raisons de non utilisation de la contraception
Tableau 5: Raisons pour lesquelles les femmes n'ont pas l'intention d'utiliser la contraception
RAISONS
REPARTITION (%)
Raisons liées à la fécondité
Rapports sexuel peu fréquents
3,9
Pas de rapports sexuels
Ménopause
10,9
Inféconde
11,2
Veut autant d’enfant que possible
18,7
Opposition à l’utilisation
Enquêtée opposée
9,7
Mari/Partenaire opposé
4,2
Autres opposés
0,8
Interdits religieux
1,2
Manque de connaissance
Ne connait pas de méthode
3,8
Ne connait pas de source
1,6
Raisons liées à la méthode
Problème de santé
10,2
Crainte d’effets secondaires
17,5
Difficulté d’accès ou trop loin
0,6
Coûte trop cher
0,2
Pas pratique à utiliser
1,2
Interfère avec le fonctionnement du corps
1,9
Autres
0,2
Ne sais pas
1,9
Manquant
0,3
total
100,0
Effectif
2 914
Source : INSTAT, 2011
La fécondité été une des raisons données par les femmes pour expliquer leur intention
à utiliser la contraception dans le futur (45 %). Parmi ces raisons, le désir d’avoir des enfants a
été cité dans 19 % des cas et environ une femme sur dix (11 %) a déclaré qu’elle était
inféconde.
Le refus du mari/partenaire dans 4 % des cas et l’opposition pour des motifs religieux
a été citée dans seulement 1 % des cas. Les raisons relatives à la méconnaissance des méthodes
contraceptives ou des sources d’approvisionnement ont été avancées par 5 % des femmes.
Enfin, 32 % des femmes ont avancé des raisons liées à la méthode. Ce sont surtout la crainte
des effets secondaires (18 %) et les problèmes de santé (10 %) qui ont été cités.
[64] II-
LIEUX D’ACCOUCHEMENTS
1- Accouchement 1.1- Lieux d’accouchements
La majorité des accouchements n’a pas lieu en milieu médical
Graphique 2 : Lieu d’accouchement
Madagascar
Capitale
Urbain
Rural
67
64
49
40
33
37
31
40
23
12
3
Secteur médical public
2
Secteur médical privé
Maison/Autre
Source : INSTAT 2011
Parmi les naissances survenues, un peu plus d’un tiers se sont déroulées en
établissement de santé (35 %), principalement dans le secteur public(33 % contre 3 % pour le
secteur privé). À l’opposé, dans 64 % des cas, les femmes ont accouché à domicile. On constate
que la proportion de femmes qui ont accouché à domicile augmente avec le rang de naissance
de l’enfant : de 56 % pour le rang 1, la proportion augmente régulièrement pour atteindre 71 %
pour le rang 6 ou plus. Les résultats montrent aussi que les femmes du milieu rural accouchent
plus fréquemment à domicile que celles du milieu urbain (67 % contre 39).
1.2- Assistance à l’accouchements
Graphique 3 : Assistance à l’accouchement
Accoucheuse traditionnelle
49%
Parent/Autre
7%
Personne
1%
Source : OMS, 2004
Infirmière/
Sage‐femme/
Assistant médical
29%
Médecin
15%
Source :OMS, 2004
[65] 44 % des naissances se sont déroulées avec l’assistance de personnel de santé formé,
soit une proportion plus élevée que celle des femmes qui ont accouché dans un établissement de
santé (35%). Bien évidemment, la quasi-totalité des femmes qui ont accouché dans un
établissement de santé ont bénéficié d’une assistance par du personnel formé.
III- CONNAISSANCE DES SIGNES ET SYMPTOMES D’IST
Tableau 6: Symptômes spécifiques d’IST
SIGNES OU SYMPTOMES CHEZ LA
FEMME
SIGNES OU SYMPTOMES CHEZ
L’HOMME
Douleur abdominale
Douleur abdominale
Pertes vaginales
Écoulement du pénis
Pertes malodorantes
Écoulement malodorant
Brûlure en urinant
Brûlure en urinant
Rougeur/inflammation dans la
zone génitale
Gonflement de la zone génitale
Rougeur/inflammation dans les
parties génitales
Gonflement de la zone génitale
Plaie/ulcère génital
Plaie/ulcère génital
Verrues génitales
Verrues génitales
Démangeaisons génitales
Démangeaisons génitales
Sang dans les urines
Sang dans les urines
Difficulté pour tomber enceinte/
avoir un enfant
Perte de poids
Impuissance
Perte de poids
Source : recherche personnelle, 2012
Le tableau suivant montre les signes et symptômes vu chez l’homme et la femme qui
présente l’IST. Les IST pouvant favorisé la transmission du virus du sida, la prévention et la
lutte contre ces infections constituent une priorité, d’autant plus que Madagascar se caractérise
par une prévalence élevée d’IST.
[66] Photo 18: Article journal
Source : Documentation à l’INSTAT Midi Madagascar du
Vendredi 30 Novembre 2007 N°7393
Le Journal quotidien Midi Madagascar du Vendredi 30 Novembre 2007 N°7393
montre encore que 33% des jeunes de 15- 24ans (cible de la santé de la reproduction) ne
connaissent aucun symptôme d’IST.
Conclusion partielle
Pour mesurer le taux d’accès aux soins, il faut toujours estimer la proportion de ceux
qui ont été malades et ceux qui ont fait une consultation. D’après EPM, 2010, 32,7% de la
population seulement ont fait une consultation soit 64,1% font de l’automédication. La
population habitant dans les zones urbaines a plus tendance à rechercher des soins que les
ruraux, la principale cause est l’inégalité économique.
D’après cette constatation, les produits et services qu’offrent PSI Madagascar ne sont
pas adaptés à la totalité de la population malgache. Ils sont plutôt adressés à des utilisateurs
dans les milieux urbains et la population qui se trouve au seuil de la pauvreté n’est pas tout à
fait concernée que lors des prestataires médiatiques du produit. De ce fait, les citadins
scolarisés sont les majoritaires bénéficiaires des offres de services de l’organisme, justifié par
les images publicitaires.
Après avoir déterminé les missions et objectifs de PSI pour Madagascar. PSI a
démontré son domaine d’activité en matière de santé de la reproduction par le biais de
marketing social, cet organisme ne reste pas là mais prévoit encore d’autres projet toujours aux
mêmes objectifs de mener une vie saine à la population malgache, de quel projet s’agit-il ? Et
voyant en fin de chapitre les propositions de suggestions et les acquisitions professionnelles.
TROISIEME PARTIE
APPROCHES PROSPECTIVES
[67] TROISIEME PARTIE : APPROCHES PROSPECTIVES
CHAPITRE VI : PROJET DE PSI MADAGASCAR
Le sixième chapitre parle de ce que PSI Madagascar projette, à partir du dernier bilan
exercé, cet organisme continu à faire des études formatives sur la contraception d’urgence.
Ainsi, les suggestions et les acquisitions professionnelles sont proposées par le stagiaire.
I-
ETUDE FORMATIVE SUR LA CONTRACEPTION D’URGENCE
1- Justification de l’étude
Aucune idée n’est disponible pour mettre en œuvre le plan de communication du
nouveau produit contraceptif d’urgence. Ainsi, dans le but de mieux cibler les interventions, la
recherche d’informations complémentaires s’avère très importante.
Pour élargir le choix et améliorer l’accès aux produits contraceptifs modernes par le
biais du marketing social, PSI Madagascar projette d’introduire une nouvelle méthode
contraceptive pour prévenir les GND dite « contraceptive d’urgence ».
Ce nouveau produit ciblera les femmes présentant un risque de GND :
‐ Un rapport sexuel non protégé
‐ Méthode contraceptive mal utilisée
‐ Ou cas de viol
Le contraceptif d’urgence est une contraception de « dernier recours » qui répond de
manière exceptionnelle au besoin des femmes/couples en vue de les sensibiliser pour être des
utilisateurs de méthode contraceptive moderne.
2- But de la recherche
Cette étude sera utilisée pour développer le concept du produit contraceptif d’urgence
incluant à la fois la marque, l’emballage, la stratégie 4P et d’effectuer le lancement en
considération des réactions des groupes cibles.Cette étude touchera trois groupes distincts :
‐ Les principaux bénéficiaires du nouveau produit
‐ Les prestataires (médecins en tant que prescripteurs du produit)
‐ Les distributeurs (pharmaciens, pour les stratégies de vente)
3- Objectif généraux
Aider le programme à avoir les informations de base pour la conception du nouveau
produit de contraception d’urgence, des campagnes de communication y afférents ainsi que les
stratégies de distribution à adopter.
4- Objectifs spécifiques
De manière spécifique, l’étude cherchera :
4.1- Auprès des cibles
‐ Déterminer les profils types des cibles de la contraception d’urgence
‐ Connaissances sur les contraceptions d’urgence
• Identifier les perceptions des utilisatrices et non utilisatrices sur la
contraception d’urgence
[68] •
Connaître les besoins et les aspirations/attentes des utilisatrices et non
utilisatrices en matière de contraception d’urgence
• Connaître les raisons du non recours au Planning familial classique plutôt que
de la contraception d’urgence
• Identifier les risques encourus avec la contraception d’urgence
• Pratique/comportements sur la contraception d’urgence (y compris les
pratiques traditionnelles)
• Identifier les avantages de l’utilisation de la contraception d’urgence/pratiques
traditionnelles
• Soulever les inconvénients de l’utilisation de la contraception
d’urgence/pratiques traditionnelles
• Dégager les effets secondaires de l’utilisation de la contraception
d’urgence/pratiques traditionnelles
Déterminer l’acceptation de la nouvelle pilule contraceptive d’urgence (agissant dans
72h)
Connaître l’acceptation du nouveau produit
Déterminer le nouveau prix du nouveau produit
Relever les canaux de communication suggérés par les cibles pour véhiculer les
messages sur la méthode contraceptive d’urgence
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
4.2- Auprès des prestataires
Connaître les expériences/habitudes des prestataires sur la contraception d’urgence
Savoir les différents produits proposés aux cibles
Mesurer les fréquences et les types de méthodes offertes aux cibles
Identifier les besoins des cibles constatés par les prestataires
Relever les canaux de communication suggérés par les cibles pour véhiculer les
messages sur la méthode contraceptive d’urgence
Identifier les avantages et inconvénients de chaque méthode contraceptive d’urgence
et traditionnelle
Déterminer le nouveau prix du nouveau produit
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
4.3- Auprès des pharmacies
Connaître leurs expériences/habitudes en matière de distribution de la contraception
d’urgence
Déterminer les divers produits ainsi que leurs prix respectifs, existants sur le marché
Explorer les situations de vente de la contraception d’urgences sur le marché
Identifier les besoins des cibles constatés par les prestataires
Relever les canaux de communication suggérés par les cibles pour véhiculer les
messages sur la méthode contraceptive d’urgence
Identifier les avantages et inconvénients de chaque méthode contraceptive d’urgence
et traditionnelle
Déterminer le nouveau prix du nouveau produit
5- Groupe cible de l’étude
L’étude sera menée auprès de :
‐ Femmes sexuellement actives utilisatrices de la contraception d’urgence, âgées de 18 à
49ans
[69] ‐
‐
‐
Femmes sexuellement actives non utilisatrices de la contraception d’urgence, âgées de
18 à 49ans
Prestataires (médecins privés)
Pharmaciens
II-
SUGGESTIONS
1- Suggestions pour l’appellation de la contraception d’urgence en malgache ‐ « Avotr’Aizana » : ce nom évoque le recours à la pilule pour prévenir la GND
‐ « Fiaromalaky » : ce nom exprime que la pilule est une méthode rapide pour prévenir
la GND
‐ « Izaymaikatsymanahy » : cette expression signifie que le fait de se précipiter à faire le
rapport sexuel peut être protégé par l’utilisation de la pilule d’urgence pour prévenir la
GND
‐ « Fanabeazanaaizanavonjymaika » : la contraception d’urgence est un planning
familial d’urgence
‐ « Vonjytaitra » : la signification est d’urgence
‐ « Fintandremana tsy ho bevohoka » : cette expression signifie que le produit est
destiné à protéger contre la GND
‐ « Manalasarotra » : Ce nom signifie que la prise de pilule d’urgence empêche les
difficultés
‐ « Fanadiovanatsyhipetraka » : l’expression exprime l’idée de curetage de l’utérus
contre la GND
‐ « Fanalazaza » : cette expression évoque l’idée d’avortement
2- Recommandations des chercheurs ‐ Orienter les messages pour jeunes dans les bénéfices du produit sur la réussite de vie
professionnelle et vie amoureuse
‐ Centraliser les messages pour les mères de famille sur les avantages de la vie familiale
suite à l’utilisation des contraceptives régulières moderne
‐ Renforcer la communication sur les connaissances et normes sociales des méthodes de
longue durée.
3- Recommandations du stagiaire ‐ Faire une campagne promotionnelle dès la vente du produit sur le marché
‐ Offrir une carte qui prouve que la patiente utilise la contraception d’urgence (en cas
d’accident)
‐ Prendre en charge gratuitement les utilisateurs de contraception d’urgence
‐ Faire des statistiques de décès pour cause d’utilisations de la contraception
[70] CHAPITRE VII :REFLEXIONS PROSPECTIVES
Ce dernier chapitre relate les propositions de suggestions du stagiaire sur le marketing
social, sur les collaboration avec les partenaires mais aussi des acquisitions professionnelles
dont le développement personnel que le stagiaire a pu acquérir et ses habitudes a réussir une
action ainsi que son comportement face aux collègues.
I-
PROPOSTION DE SUGGESTIONS
1- Suggestions en marketing social
1.1- Produit
‐ Il faut faire un choix attentif des médicaments et des autres produits suivant les
recommandations de PSI à Washington s’ils sont bien adaptés à la population
malgache.
‐
Il faut que la date de péremption des produits corresponde à la durée de conservation
au dépôt de PSI à Tanjombato suivant une bonne condition de stockage.
1.2- Prix
‐ Le prix doit être standard car il s’agit de Marketing social, à bas prix selon les moyens
de la population vulnérable, il ne faut pas en prendre profit.
‐
Il faut souvent faire un inventaire tous les mois au lieu d’attendre la fin d’un projet de
5 ans donc contrôler le stockage et le mouvement de stock pour éviter toute rupture et
détournements ou utilisé de manière abusive.
1.3- Place
‐ Tous les produits doivent être disponible dans les lieux uniquement agrées par PSI et
ne doivent pas être vendus dans les locales commerciales illégales, l’organisme doit
sévèrement sanctionner la vente de ces marchandises.
‐
Il faut éviter les ruptures de stock chez les partenaires commerciaux
1.4- Promotion
‐ Il faut faire beaucoup de publicité télévisée pour que les cibles sachent les produits de
PSI.
‐
Dans ces publicités il faut souvent garantir l’efficacité des produits et montrer
d’avantages ces vertus (emballage et étiquette).
‐
Il faut faire souvent une campagne de dépistage gratuit suivie d’un conseil médical
dans chaque Fokontany, cela pourrait constituer une importante voie d’accès aux
soins, au traitement, au soutien et à la prévention. Peu de gens savent qu’ils sont
séropositifs ou non, ce qui impliquera qu’ils attendent que les symptômes deviennent
gênant pour se soigner. De ce fait, il faut absolument renforcer le dépistage, le conseil
et les autres composantes liées à la SR.
‐
Disponibilité permanente et gratuité des intrants de santé prioritaires notamment pour
la survie de la mère et de l’enfant et la prise en charge des maladies fréquents des
enfants.
[71] 2- Collaboration avec les partenaires
2.1- Cibles
‐ La participation active des cibles sur la SR pourra favoriser une coopération étroite
avec les agents de santé et permettra de connaitre réellement les besoins jeunes (1524ans)
‐
Les jeunes ayant eu une formation de sensibilisation doivent à leur retour intervenir
comme formateurs auprès de leurs entourages pour que les devoirs des agents de santé
lors des IEC soient concrets au niveau de la société.
‐
Les cibles doivent exiger un traitement sans interruption et être activement surveillé
tout au long du traitement, s’ils ont choisi la PF.
2.2- ONG, civile et Etat
‐ Le Ministère de la Santé et du Planning Familial doit identifier les fabricants
d’origines des produits proposés par les pays intervenants, surtout vérifier le contenu
du médicament dont la consistance de la production et le respect des délais de
livraison avant d’être consommé par la population malgache.
‐
PSI Madagascar doit collaborer de près avec le Ministère de l’éduction, dans le but de
leur convaincre à inclure la sensibilisation en IEC dans le programme scolaire.
‐
Il faut créer un nouveau partenariat avec les guérisseurs traditionnels, les cibles ainsi
que ses entourages pour encourager la participation active de tout le monde.
‐
La participation et la mobilisation des partenaires doit intervenir à tous les régions de
Madagascar et non pas seulement à un fokontany partiel.
‐
Il faut maintenir un équilibre entre des intérêts divergents qui doivent tous tendre vers
le même objectif qui est de soutenir des personnes vulnérables à faible revenu.
2.3- Financement
‐ Il faut bien définir une analyse de situation voire détaillé pour que le financement ne
soit pas limité ou retardé.
‐
Il faut continuer les projets lancés par les anciens hommes d’Etat comme le MAP, cela
fait partie des activités en SR, il faut donc un financement continu pour l’atteinte
finale des objectifs d’ici 2015.
2.4- Formations
‐ La formation doit être initiale que permanente, les agents de santé doivent disposer
d’informations exactes et récentes. Les différents types de formation devront être liés
les uns aux autres. Le contenu et la pertinence des formations doit être basés sur des
protocoles thérapeutiques ainsi que la manière de les mettre en œuvre pour les
formateurs devront dépendre de leurs volets et responsabilités respectifs ou en
fonction de l’approche choisie.
[72] 2.5- Etablissement médical
‐ Il faut remettre les établissements médicaux à niveau et ouvrir les centres de santé
fermés (réhabilitation, équipements, personnel) surtout étendre les services sanitaires
en SR.
‐
Il faut renforcer les laboratoires afin de permettre un suivi complet surtout les
infrastructures logistiques et les transports.
II-
ACQUISITIONS PROFESSIONNELLES
1- Développement personnel
‐ Être en capacité d’apprendre au plus vite le métier en santé de la reproduction quand il
s’agit de conseils (IEC)
‐
‐
Parmi les stagiaires ayant la compétence et la performance d’appliquer sur terrain les
activités que PSI mène.
Ayant des attitudespersonnelles : comme être à l’écoute des personnes ciblées ou des
collègues, avoir une bonne présentation (Comportement et éthique)
2- Habitudes pour réussir une action
‐ Étant très active, le fait de savoir aller dès le départ avait permis de donner la priorité
aux priorités (importants)
‐
Avoir une pensée gagnant-gagnant c’est-à-dire avoir transmis une bonne information
et que la cible ait bien reçu le message et le pratiquer.
‐
Chercher d’abord à comprendre ensuite à être compris
3- Comportement face aux autres collègues ‐ Être en bon terme avec tout le monde c’est-à-dire avoir une bonne communication
verbale
‐
Être ponctuelle et avoir su respecter les disciplines de PSI durant les stages (Tenu
vestimentaire, physique, position de communication)
‐
Être capables d’utiliserles outils accessoires de PSI, en apprenant très vite à les
manipuler
Conclusion partielle
Pour une vision plus élargie, l’organisme doit faire un projet, ainsi ce que PSI prévoit
très prochainement « une méthode de contraception d’urgence ». Leur agents sont en cours
d’une étude formative. La période du stage avait amené à donner quelques suggestions et des
acquisitions professionnelles.
[73] CONCLUSION GENERALE
Généralement, il se trouve qu’à Madagascar, parler de la sexualité en famille est tabou.
Pourtant, il faut privilégier le dialogue entre parents et enfants, si on veut que les jeunes
sachent assurer leur sexualité.
Plusieurs raisons montrent que l’objectif principal de ce rapport de stage a été atteint :
La santé de la reproduction (SR) est l’un des grands domaines d’activité de PSI Madagascar,
l’entrée à la vie sexuelle se fait plus fréquemment dans le cadre d’une fréquentation avec un
projet de mariage précoce donc les plus ciblé sont les jeunes de 15 à 24ans. Cependant, PSI
intervient pour que ces jeunes bénéficient de l’accès à la planification familiale (PF) ou à la
méthode barrière d’une grossesse non désirée (GND) ceci à travers le marketing social. Ainsi
la communication sur le changement de comportements est développée et disséminée pour
accompagner la distribution des produits.
Pour concrétiser le marketing social en matière de santé de la reproduction, PSI
Madagascar étend ses activités sur tout le territoire national, atteignant toutes les 22 régions
de Madagascar. Comme le « P » Promotion dans le marketing social la communication de
masse comme la publicité, l’Information, l’Éducation et la Communication (IEC) ou encore la
communication interpersonnelle prennent une place importante pour convaincre les cibles à
consommer le produit, à bas prix mais surtout accessible dans les réseaux de partenariat de
PSI Madagascar. De même, le journal l’Express de Madagascar du 03 Septembre 2013
affirme « Ainsi, plus de 600 ONG humanitaires sont présents à Madagascar, ce qui fait de la
grande Ile, le pays le plus aidés du monde » alors que dans le même article, « Madagascar est
classé parmi les 12 pays les plus pauvres du monde et que 80% de la population est en
dessous du seuil de la pauvreté » (Dossier rédigé par F. Nganga et R. Fénélon)
Comme PSI est une organisation internationale à but non lucratif, normalement tous
ses produits doivent être gratuits mais l’achat donne plus de valeur aux produits pour que les
bénéficiaires eux-mêmes aient la volonté de les utilisés. PSI obéit a des normes
internationales dont les plans d’actions sont imposées par les administrateurs hiérarchiques à
Washington et sont en application universellement dans les pays ayant l’organisme PSI. Pour
Madagascar en particulier, ce plan d’action n’est pas adapté à la majorité de la population, il
est plutôt réservé aux bénéficiaires citadins et scolarisés. Faute d’éloignement des centres de
santé ou des infrastructures routières les habitants du milieu rural se font rares par rapport aux
habitants urbains.
Par ailleurs, le fait que la société accepte que les jeunes aient la possibilité de profiter
des sensibilisations en santé de la reproduction par toutes formes de communication, ne
conditionne pas seulement un accès à la contraception mais aussi et surtout une attraction à
essayer d’avoir une vie sexuelle bien mesurée. Bien que, plusieurs cibles ne connaissent pas
les méfaits d’avoir une sexualité précoce et les signes et symptômes d’une maladie
sexuellement transmissible.
Malgré tout, PSI Madagascar ne cesse de prévenir ces maladies avec les mêmes
objectifs universels, il élabore un nouveau projet toujours pour limiter la naissance par une
contraception d’urgence surtout pour les femmes. Nous avions dit dans les « limites » de notre
travail (Méthodologie) que les résultats des actions de la PSI restent confidentiels. PSI est
[74] établi à Madagascar depuis 1999, soit 15ans de présence en 2014 et les statistiques données
par l’EPM, et l’EDSM de l’INSTAT ne connaissent pas d’évolution justificative quant à la
sensibilisation à la consultation médicale, au mariage précoce, par exemple. Il y a plusieurs
causes qui peuvent expliquer cela, mais les questions suivantes se posent :
‐
PSI en tant qu’ONG internationale issue des États-Unis d’Amérique ne participe-t-il
pas à une politique générale, concertée ou non, de « libération » avec le FMI et la
Banque Mondiale, et c’est pour cela qu’il préconise des solutions universelles
déclinées en langue locale, et c’est pour cela que seuls les citadins et les scolarisés en
comprennent la nécessité ?
‐
Et le marketing social véhicule en fin de compte des valeurs « universelles », qui
entrent en contradiction avec les valeurs locales, car le modèle neutre présente,
contient des hypothèses implicites, présupposés qui récitent des points de vue
particuliers, une certaine vision du monde.
[75] BIBLIOGRAPHIE
I-
OUVRAGES GENERAUX
1- A. ANDREASEN,“Marketing social Change”Ed. Callback.
2- B LAUTIER, 1998, « Jusqu’où va la pauvreté », Coll. Découverte
3- GAUTIER A, 2004, « Les politiques de la planification Familiale ». Les collections
du Ceped.
4- LAGARDE, 2011, « Marketing social et santé publique », France
5- P.A TAGUIEFF, 1987, « La Force du préjugé. Essai sur le racisme et ses double »s,
Paris.
II-
OUVRAGES SPECIFIQUES
6- Andriamboavonjy H. Ravaomalala, « Hasin-Kabary», Vol 1, 1er Décembre 2011
7- Annuaire Statistiques du secteur de santé de Madagascar, 2011, INSTAT
8- Bulletin d’information sur la population de Madagascar, 2005,« santé de la
reproduction « Numéro 11
9- Enquête Démographique et de Santé, 2008-2009, INSTAT
10- Madagascar Enquête Démographique et de Santé 2008-2009
11- MAP, Madagascar Action Plan, Engagement 5 Santé, Planning Familial et lutte contre
le VIH/SIDA Novembre 2006
12- Ministère d’État Chargé de l’économie et de l’industrie, Enquête Périodique auprès
des Ménages, 2010
13- Ministère de l’enseignement secondaire et de l’éducation de Base, Documents
d’accompagnement au Dossier de Formation en Techniques de Communication, 2003
14- Ministère de l’enseignement secondaire et de l’éducation de base, EmP : Guide
didactique, Unité d’étude et de la recherche Pédagogique (2000) Volume II
15- Ministères de la Santé et du Planning Familial, Plan de Développement Secteur Santé,
2007-2011, 28Mars 2007 B
16- Organisation Mondiale de la Santé,1961, Manuel pour l’établissement des
programmes d’éradication du SIDA, Genève, Suisse,
17- Organisation Mondiale de la Santé, 2004, Rapport de la mission d’appui technique à
Madagascar,
18- PNUD, « Rapport mondial sur le développement humain 2009 ». Migration
19- Rapport économique et financier 2010-2011
III-
PRESSES
20- Midi Madagascar du Vendredi 30 Novembre 2007 N°7393
21- Midi Madagascar P.7 N°7223 Mercredi 9 Mai 2007
IV-
TEXTES OFFICIELS
22- Livret d’accueil des employés de PSI Madagascar
23- Loi Constitutionnelle N°2007 – 001 du 27 Avril 2007
24- Préambule de la Déclaration universelle des Droits de l’homme
V-
SITES WEBS
25- http://hdr.undp.org/fr/pays/profil/MDG (Rapports nationaux sur le Développement
humain pour Madagascar 2011)
26- Intranet.psi.mg (PSI Madagascar Plan Stratégique 2010-2014)
27- www.psi.org (Accueil, projets de développement, pays résidants)
28- www.sante.gov.mg (accueil, activités)
[76] TABLE DES MATIERES PREMIERE PARTIE : MONOGRAPHIE DE TERRAIN ET
APPROCHE THEORIQUE
INTRODUCTION GENERALE ......................................................................................... 01
CHAPITRE I : GENERALITE SUR PSI ..................................................................... 04
SECTION 1: DEFINITIONS ET OBJECTIFS ......................................................................... 04 ICE QUE PSI REPRESENTE ................................................................................................ 04 1- Approche ................................................................................................................................. 05 2- Missions ................................................................................................................................... 05 2.1- Les idéaux de PSI .......................................................................................................... 05 IIPSI MADAGASCAR PLAN STRATEGIQUE 2010-2014 ................................................. 05 1- Vision ....................................................................................................................................... 05 2- Valeurs ..................................................................................................................................... 05 2.1- Excellence....................................................................................................................... 06 2.2- Intégrité .......................................................................................................................... 06 2.3- Engagement à long terme ............................................................................................. 06 2.4- Partenariat ..................................................................................................................... 06 2.5- Épanouissement ............................................................................................................. 06 3- Stratégiques pour les 5ans avenir ......................................................................................... 06 3.1- Accroitre l’impact sur la santé de la population malagasy ..................................... 06 a- Objectif 1 : Extension de la couverture des interventions ........................................ 06
b- Objectif 2 : Renforcement de l’intégration des interventions .................................. 06
c- Objectif 3 : Diversification des interventions sur la base des besoins clés du
pays .................................................................................................................................. 06
3.2- Améliorer la visibilité financière ................................................................................ 06 a- Objectif 1 : Mobilisation des bailleurs de fonds pour accroitre et diversifier les
financements ................................................................................................................... 06
b- Objectif 2 : Amélioration du système de gestion financière ..................................... 07
c- Objectif 3 : Maintien des efforts en vue d’améliorer le ratio coût/efficacité des
interventions .................................................................................................................... 07
3.3- Renforcement de la capacité organisationnelle ......................................................... 07 a- Object Objectif 1 : Amélioration des systèmes de gestion administrative .............. 07
b- Objectif 2 : Renforcement des capacités internes et des partenaires ...................... 07
c- Objectif 3 : Maintien d’un environnement de travail motivant ................................ 07
III- OBJECTIF COMMUN .......................................................................................................... 07
IVUNE AMBASSADRICE DE PSI .......................................................................................... 08
VSIEGE SOCIAL ..................................................................................................................... 08
CHAPITRE II : APPROCHE DE LA COMMUNICATION ............................. 09 SECTION 1 : FONCTIONNEMENT DE LA COMMUNICATION .................................. 09 ICOMMUNICATION INSTITUTIONNELLE .................................................................... 09 [77] IIIII-
1231234IV-
12-
DEFINITION .......................................................................................................................... 09 TISSER DES LIENS DE PROXIMITE AVEC LE CITOYEN ......................................... 09 Salons et foires ........................................................................................................................ 09 Commentaires rédactionnels complaisants ......................................................................... 09 Partenariat d’organismes publics ou privés ........................................................................ 09 Relations publiques évènementielles ................................................................................... 10 Incarner les marques dans les lieux publics ........................................................................ 10 Magazines de consommateurs .............................................................................................. 10 Parrainage ................................................................................................................................ 10 ELABORATION D’UNE STRATEGIE DE COMMUNICATION .................................. 10 Les composantes d’un plan de communication .................................................................. 11 Les différentes étapes de la stratégie de communication .................................................. 11 SECTION 2 : EXEMPLE DE COMMUNICATIONS APPLICABLES ............................. 11 IINFORMATION, EDUCATION, COMMUNICATION (IEC) ........................................ 11 1- Définition ................................................................................................................................. 11
2- Objectifs ................................................................................................................................... 11
3- Public ....................................................................................................................................... 11
4- Résultats attendus ................................................................................................................... 11
IIMETHODE DE CONCEPTION D’UNE STRATEGIE .................................................... 12 IIICOMMUNICATION POUR LE CHANGEMENT DE COMPORTEMENT (CCC) ..... 12 1- Catégories d’éléments du changement de comportement ................................................. 12
2- Étapes de changement de comportement ............................................................................ 12
3- Déroulement de la communication ...................................................................................... 13
4- Conditions du fonctionnement de la communication ........................................................ 13
4.1- Caractéristiques des éléments contribuant à la réussite du processus de
communication .......................................................................................................................... 13 4.2- Obstacles à la communication ..................................................................................... 13 a- Transmettre de message ................................................................................................ 13
b- Message ........................................................................................................................... 14
c- Moyen .............................................................................................................................. 14
d- Destinataire ..................................................................................................................... 14
IVCOMMUNICATION INTERPERSONNELLE .................................................................. 14 1- Émetteur ................................................................................................................................... 14
2- Message ................................................................................................................................... 15
3- Récepteur ................................................................................................................................. 15
4- Émetteur et récepteur ............................................................................................................. 15
VPUBLICITE ........................................................................................................................... 15 1- Communication média ........................................................................................................... 15
1.1- Avantages ....................................................................................................................... 15 1.2- Inconvénients ................................................................................................................. 15 2- Objectifs publicitaires ............................................................................................................ 16
3- Objectifs commerciaux .......................................................................................................... 16
4- Missions ................................................................................................................................... 16
[78] 5- Cibles ....................................................................................................................................... 16
6- Moyens et supports utilisés ................................................................................................... 17
6.1- Individuel ........................................................................................................................ 17 6.2- En groupe ....................................................................................................................... 17 6.3- Par les médias ............................................................................................................... 17 DEUXIEME PARTIE : RESULTAT ET ANALYSE
CHAPITRE III : FONCTIONNEMENT DU MARKETING SOCIAL AU
SEIN DE PSI MADAGASCAR .......................................................................................... 18 SECTION 1 : MARKETING SOCIAL ....................................................................................... 18 IDEFINITION .......................................................................................................................... 18 IICARACTERISTIQUES ........................................................................................................ 18 IIIELABORATION D’UN PLAN MARKETING ................................................................... 20 1- Création du plan projet .......................................................................................................... 20 2- Procéder à une première analyse de segmentation ............................................................. 20 3- Concevoir un plan marketing ................................................................................................ 20 4- Mettre en œuvre et suivre le plan marketing ...................................................................... 21 5- Évaluer la mise en œuvre du plan marketing ...................................................................... 21 IVSTRATEGIES MARKETING .............................................................................................. 21 1- Produits .................................................................................................................................... 21 2- Place ......................................................................................................................................... 21 3- Prix ........................................................................................................................................... 21 4- Promotion ................................................................................................................................ 22 VPARTIE D’UN PLAN MARKETING ................................................................................. 22 SECTION 2 : METHODE POUR LE MARKETING SOCIAL ........................................... 23 ILES PRATICIENS DU MARKETING ............................................................................... 23 IILES TYPOLOGIES DE CONSEIL STRATEGIQUE ....................................................... 23 1- Les gros cabinets internationaux de conseil en stratégie ................................................... 23 2- Les boutiques, cabinets très spécialisés dans la stratégie dite pure ................................. 23 3- Les généralistes, grandes sociétés de conseil ou audit ...................................................... 23 4- Les challengers, cabinets dont les activités stratégiques ne sont pas encore assez
reconnues ................................................................................................................................. 23 IIIFONCTIONS D’UN PLAN MARKETING ......................................................................... 24 IVLOGIQUE DES PLANS MARKETING ............................................................................. 25 1- Niveau but ............................................................................................................................... 25 2- Niveau objectif ........................................................................................................................ 25 3- Niveau résultats ...................................................................................................................... 25 4- Niveau activités ...................................................................................................................... 25 VMODELE DE CHANGEMENT DE COMPORTEMENT ................................................ 26 1- Opportunité.............................................................................................................................. 26 2- Capacité ................................................................................................................................... 26 [79] 3- Motivation ............................................................................................................................... 26 CHAPITRE V : DOMAINE D’ACTIVITE DE PSI MADAGASCAR .......... 28 SECTION 1 : STRATEGIE DE MARKETING SOCIAL EN SANTE DE LA
REPRODUCTION SELON PSI à MADAGASCAR ............................................................... 28 ISANTE DE LA REPRODUCTION ...................................................................................... 28 1- Définition ................................................................................................................................. 28 2- Cible ......................................................................................................................................... 28 3- Domaine d’application ........................................................................................................... 28 4- Importance de la santé ........................................................................................................... 28 5- Problèmes de la santé de la reproduction ........................................................................... 29 IIPRINCIPALES ACTIVITES EN SANTE DE LA REPRODUCTION (SR) .................. 29 1- Fonction préventive ................................................................................................................ 29 2- Fonction curative .................................................................................................................... 29 3- Fonction de formation ............................................................................................................ 29 4- Fonction de promotion ........................................................................................................... 29 5- Fonction de gestion ................................................................................................................ 29 SECTION 2 : SATISFACTION DES BESOINS ESSENTIELS ........................................... 30 ICAUSES ET CONSEQUENCES DU MARIAGE PRECOCE ................................ 30 1- Age idéal pour le mariage ....................................................................................................... 31 IIBASES MATERIELLES ET AFFECTIVES POUR CONSTRUIRE UNE
FAMILLE.............................................................................................................................. 31 1- Définition ................................................................................................................................. 31 2- Mariage traditionnel ............................................................................................................... 32 3- Mariage civil ........................................................................................................................... 32 III- COMPORTEMENTS PROCRATURES RESPONSABLES ................................... 33 1- Naissance du premier enfant, motivation et choix de la taille de la famille ................... 33 2- Rôles et fonctions de la famille ............................................................................................ 34 2.1- Fonction de reproduction ............................................................................................ 34 2.2- Fonction économique ................................................................................................... 34 2.3- Fonction de protection et de sécurité ......................................................................... 35 2.4- Fonction de socialisation ............................................................................................. 35 IVRELATIONS ENTRE LES MEMBRES DE LA FAMILLE .................................... 35 1- Définition de la famille ......................................................................................................... 36 2- Types de famille ..................................................................................................................... 36 2.1- Relations de type horizontal ........................................................................................ 36 2.1- Relations de type vertical ............................................................................................. 36 3- Conditions pour des relations familiales harmonieuses .................................................... 37 SECTION 3 : PLANNING FAMILIAL ..................................................................................... 37 IPRESENTATION GLOBALE .............................................................................................. 37 1- Définition de la planification familiale ................................................................................ 37 [80] 2- Définition de la contraception .............................................................................................. 37 3- Méthodes contraceptives ....................................................................................................... 37 3.1- Méthodes modernes ...................................................................................................... 37 3.1- Méthodes Traditionnelles ............................................................................................ 38 4- Avantages de la planification ................................................................................................ 38 4.1- But ................................................................................................................................... 38 4.1- Avantages ....................................................................................................................... 38 4.1- Opportunités d’information sur la planification ....................................................... 38 IIMARKETING SOCIAL EN MATIERE DE PLANNING FAMILIAL (PF) ............... 38 1- Produits distribués dans les officines par PSI en matière de PF ...................................... 38 1.1- Pilplan ............................................................................................................................. 38 a- Présentation du produit ................................................................................................. 38
b- Mode d’emploi ................................................................................................................ 39
c- Indication ........................................................................................................................ 39
d- Avantages ........................................................................................................................ 39
e- Effets non souhaités ....................................................................................................... 39
f- Contre-indications ......................................................................................................... 39
g- Suivi .................................................................................................................................. 40
h- Interactions médicamenteuses ...................................................................................... 40
i- Précautions d’emploi ..................................................................................................... 40
1.2- Confiance ....................................................................................................................... 40 a- Présentation du produit ................................................................................................. 40
b- Mode d’emploi ................................................................................................................ 41
c- Indication ........................................................................................................................ 42
d- Avantages ........................................................................................................................ 42
e- Contre-indications ......................................................................................................... 42
f- Effets non souhaités ....................................................................................................... 42
g- Suivi .................................................................................................................................. 42
1.3- Dispositif Intra-utérin (DIU) ....................................................................................... 42 a- Présentation du produit ................................................................................................. 42
b- Indication ........................................................................................................................ 43
c- Insertion .......................................................................................................................... 43
d- Mode d’utilisation ......................................................................................................... 43
e- Mécanique d’action ....................................................................................................... 44
f- Efficacité .......................................................................................................................... 44
g- Effets secondaires ........................................................................................................... 45
h- Complications rares ....................................................................................................... 45
i- Mises en garde ............................................................................................................... 45
j- Vérification de l’emplacement ..................................................................................... 46
k- Précautions ..................................................................................................................... 46
l- Contre-indications ......................................................................................................... 46
1.4- ROJO .............................................................................................................................. 47 a- Présentation du produit ................................................................................................. 47
b- Composition .................................................................................................................... 47
[81] c- Indication ....................................................................................................................... 47
d- Mode d’emploi ............................................................................................................... 47
2- Place ........................................................................................................................................ 48
3- Prix ........................................................................................................................................... 49
4- Promotion ............................................................................................................................... 50
SECTION 4 : MATERNITE SANS RISQUE POUR LES JEUNES MERES ................... 51 IGROSSESSE ........................................................................................................................... 51 1- Risque de grossesse ............................................................................................................... 51 2- Grossesses précoces ............................................................................................................... 51 3- Avortement .............................................................................................................................. 52 IISANTE DE LA MERE .......................................................................................................... 52 1- Soins prénatals ........................................................................................................................ 52 2- Vaccination anti tétanique ..................................................................................................... 52 3- Soins postnatals ...................................................................................................................... 53 IIISANTE DE L’ENFANT ......................................................................................................... 53 1- Enfants complètements vaccinés .......................................................................................... 53 2- Maladies des enfants .............................................................................................................. 53 SECTION 5 : VIH/SIDA ................................................................................................................. 53 1- Produits .................................................................................................................................... 54 1.1- Protector plus ................................................................................................................ 54 a‐ Présentation du produit ................................................................................................. 54 b‐ Mode d’emploi ................................................................................................................ 54 1.2- Feeling ............................................................................................................................ 55 a- Présentation du produit ................................................................................................. 55 b- Mode d’emploi ................................................................................................................ 55 1.3- Lubrifiant ........................................................................................................................ 56 2- Prix ........................................................................................................................................... 56 3- Place ......................................................................................................................................... 57 4- Promotion ................................................................................................................................ 57 SECTION 6 : PREVENTION ET TRAITEMENT DU VIH ................................................ 58 ITRAITEMENT DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLE (IST) ...... 58 1- Connaissance des signes et symptômes d’IST ................................................................... 58 IISERVICE DU VIH ................................................................................................................ 58 1- Counseling et dépistage du VIH .......................................................................................... 58 2- PF/VIH Intégration ................................................................................................................. 58 3- Prévention de la transmission Mère à l’enfant ................................................................... 59 4- Lutte contre le SIDA ............................................................................................................. 59 5- Connaissance des moyens de prévention du VIH .............................................................. 60 6- Stigmatisation envers les personnes vivant avec le VIH .................................................. 60 7- 0pinions sur la prévention des IST/SIDA ........................................................................... 60 [82] 7.1- Négociation de rapports sexuels protégés avec le conjoint .................................... 60 7.2- Enseignement de l’utilisation du préservatif aux jeunes de 12 à 14ans ................ 60
SECTION 7: CONSEILS ............................................................................................................... 61 1- Des symptômes à ne pas négliger ........................................................................................ 61 2- Attention aux partenaires ....................................................................................................... 61 CHAPITRE V : ESSAI D’ANALYSES ......................................................................... 62 SECTION 1 : ESSAI D’ANALYSE SUR LA SANTE DE LA REPRODUCTION ......... 62
IINFORMATIONS RELATIVES AUX MÉTHODES CONTRACEPTIVES ................. 62
1- Raisons de non utilisation de la contraception ................................................................... 62
2- Femme ayant déjà utilisée la méthode contraceptive ........................................................ 63
IILIEUX D’ACCOUCHEMENTS ........................................................................................... 64
1- Accouchement ....................................................................................................................... 64 1.1- Lieux d’accouchements ................................................................................................ 64 1.2- Assistance à l’accouchements....................................................................................... 64 IIICONNAISSANCE DES SIGNES ET SYMPTOMES D’IST ............................................. 65
TROISIEME PARTIE : APPROCHES PROSPECTIVES CHAPITRE VI : PROJET DE PSI MADAGASCAR ............................................ 67 ETUDE FORMATIVE SUR LA CONTRACEPTION D’URGENCE ............................. 67 1- Justification de l’étude ........................................................................................................... 67 2- But de la recherche ................................................................................................................. 67 3- Objectif généraux ................................................................................................................... 67 4- Objectifs spécifiques .............................................................................................................. 67 4.1- Auprès des cibles ........................................................................................................... 67 4.2- Auprès des prestataires ................................................................................................ 68 4.3- Auprès des pharmacies ................................................................................................. 68 5- Groupe cible de l’étude .......................................................................................................... 68 IISUGGESTIONS ..................................................................................................................... 69 1- Suggestions pour l’appellation de la contraception d’urgence en malgache ................. 69 2- Recommandations des chercheurs ...................................................................................... 69 3- Recommandations du stagiaire ............................................................................................. 69 I-
CHAPITRE VII : REFLEXIONS PROSPECTIVES .............................................. 70 I-
PROPOSTION DE SUGGESTIONS .................................................................................. 70
1- Suggestions en marketing social .......................................................................................... 70
1.1- Produit ............................................................................................................................ 70 1.2- Prix .................................................................................................................................. 70 1.3- Place ............................................................................................................................... 70
1.4- Promotion ....................................................................................................................... 70 2- Collaboration avec les partenaires ....................................................................................... 71
[83] 2.1- Cibles .............................................................................................................................. 71 2.2- ONG, civile et Etat ........................................................................................................ 71 2.3- Financement ................................................................................................................... 71
2.4- Formations ..................................................................................................................... 71
2.5- Etablissement médical .................................................................................................. 72 IIACQUISITIONS PROFESSIONNELLES .......................................................................... 72 1- Développement personnel ..................................................................................................... 72
2- Habitudes pour réussir une action ........................................................................................ 72 3- Comportement face aux autres collègues ............................................................................ 72 CONCLUSION GENERALE ............................................................................................... 73
BIBLIOGRAPHIE ..................................................................................................................... 75
TABLE DES MATIERES ...................................................................................................... 76
ANNEXES
RESUME
LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Tâches à mettre en œuvre pour les parties d’un plan marketing ............................ 22
Tableau 2 : Prix en Ariary des produits en PF selon les détaillants (PCI, DDM, EMP, EBM, ENT) .... 49
Tableau 3 : Prix des produits en PF selon les détaillants ONG (SAF FJKM, SALFA, OSTIE,
FISA) ...................................................................................................................................................... 50
Tableau 4 : Prix des produits en PF communautaire .................................................................... 50
Tableau 5 : Raisons pour lesquelles les femmes n'ont pas l'intention d'utiliser la
Contraception ...................................................................................................................................... 63
Tableau 6 : Symptômes spécifiques d’IST .................................................................................... 65
LISTE DES PHOTOS
Photo 1 : Présentation du produit Pilplan ....................................................................................... 38
Photo 2 : Présentation du produit Confiance .................................................................................. 40
Photo 3 : Mode d’emploi du produit Confiance (1) ...................................................................... 41
Photo 4 : Mode d’emploi du produit Confiance (2) ...................................................................... 41
Photo 5 : Présentation du produit DIU ............................................................................................ 42
Photo 6 : La procédure d’action du DIU ........................................................................................ 44
Photo 7: Mode d’emploi du Rojo Méthode de jours Fixes .......................................................... 47
Photo 8 : Circuit d’approvisionnement de produit en PF ............................................................. 48
Photo 9 : Système de réapprovisionnement communautaire de produit en PF ......................... 49
Photo 10 : Affiche publicitaire ......................................................................................................... 51
Photo 11 : Présentation du produit Protector plus ......................................................................... 54
Photo 12 : Mode d’emploi Protector plus en image ...................................................................... 55
Photo 13 : Mode d’emploi Feeling en image ................................................................................. 55
Photo 14 : Prix unitaire du préservatif masculin dans le marché ................................................ 56
Photo 15 : Publicité du préservatif Protector plus ........................................................................ 57
Photo 16 : Article journal ................................................................................................................. 59
Photo 17: Article journal sur la santé .............................................................................................. 61 Photo 18: Article journal................................................................................................................... 68
LISTE DES GRAPHIQUES
Graphique 1 : Pourcentage de femmes qui ont déjà utilisé la contraception par nombre
d’enfants vivants lors de la première utilisation ............................................................................. 62
Graphique 2 : Lieu d’accouchement .............................................................................................. 64
Graphique 3 : Assistance à l’accouchement ................................................................................. 64
ANNEXES
LISTE DES ANNEXES
ANNEXE 1 : QUESTIONNAIRES
ANNEXE 2 : MANIFESTATION ANNUELLE SELON OMS
ANNEXE 3 : OUTILS DE GESTION
ANNEXE 4 : PAYS RESIDENTS
ANNEXE 5 : APPROCHE PARTENARIAT
ANNEXE 6 : ETUDE FORMATIVE SUR LA CONTRACEPTION D’URGENCE
[I] ANNEXE 1 : QUESTIONNAIRES
1- Inona ny afaka ambara mahakasika ny PSI Madagascar ?
Que pouvez-vous dire de PSI ?
2- Inona avy ny voka-tsoa entiny PSI ho an’i Madagasikara ?
Quelles sont les vertus de PSI pour Madagascar ?
3- Inona avy ny tanjon’i PSI izay ho tratrarina ao anatin’ny dimy taoana ho avy ?
Est-ce que PSI a des objectifs à atteindre pour les cinq ans à venir ?
ANNEXE 2 : MANIFESTATION ANNUELLE SELON OMS
I-
REUNIONS ET CONSULTATIONS
Tableau 1: Consultations en matière de santé
CONSULATATIONS
Consultations technique du réseau mondial de
recherche à l’appui de la stratégie des NationsUnies pour la santé de la femme et de l’enfant
Consultation technique de l’OMS sur la
contraception hormonale et le VIH
Consultation préliminaire sur les problèmes liés à la
recherche sur le virus H5N1
1er congrès mondial sur le vieillissement en bonne
santé
15ème conférence mondiale sur le tabac ou la santé
1er Conférence européenne sur l’autonomisation des
patients
Campagne mondiale annuelle de l’OMS pour
l’hygiène des mains
XIXème Conférence internationale du sida
DATES MARQUANTES
12 – 13 Janvier
31 Janvier – 1er Février
16 – 17 Février
19 -22 Mars
20 – 24 Mars
11 – 12 Avril
5 Mai
22 – 27 Juillet
Source : PSI Madagascar, 2012
Tableau 2 : Réunions des organes de gouvernance de l’OMS
REUNIONS
DATES MARQUANTES
ème
65 Assemblée mondiale de la santé
21 – 26 Mai
130ème session du Conseil Exécutif
16- 23 Janvier
Comités régionaux de l’OMS
27 Aout – 4 Octobre
Source : PSI Madagascar, 2012
[II] II-
MANIFESTATIONS ANNUELLES
Tableau 3 : Manifestations annuelles
JOURNEES MONDIALES
Journée mondiale contre le cancer
Journée internationale de tolérance zéro face
aux mutilations sexuelles féminines
Journée internationale de la femme
Journée mondiale de l’eau
Journée mondiale de lutte contre la
tuberculose
Journée mondiale de la santé
Journée mondiale de la lutte contre le
paludisme
Semaine mondiale de la vaccination
Journée mondiale sans tabac
Journée mondiale du donneur de sang
Journée mondiale contre l’hépatite
Semaine mondiale de l’allaitement maternel
Journée mondiale de l’aide humanitaire
Journée mondiale de prévention du suicide
Journée mondiale de la rage
Journée mondiale du cœur
Journée mondiale de la santé mentale
Journée mondiale de la vue
Journée mondiale du diabète
Journée mondiale de la pneumonie
Journée
mondiale
de
la
bronchopneumopathie chronique obstructive
Journée mondiale du souvenir des victimes
de la route
Journée internationale pour l’élimination de
la violence à l’égard des femmes
Journée mondiale du SIDA
Journée internationale des personnes
handicapées
DATES MARQUANTES
4 Février
6 Février
8 Mars
22 Mars
24 Mars
7 Avril
25 Avril
21-28 Avril
31 Mai
14 Juin
28 Juillet
1-7 Aout
19 Aout
10 Septembre
28 Septembre
29 Septembre
10 Octobre
11 Octobre
12 Novembre
14 novembre
16 Novembre
20 Novembre
25 Novembre
1 Décembre
3 Décembre
Source : PSI Madagascar, 2012
ANNEXE 3 : OUTILS DE GESTION
I-
FICHE DE VENTE
Les outils de gestion au niveau des Grossiste Communautaire comprennent :
[III] 1- Fiche de stock
Image 1 : Présentation d’une fiche de stock
FICHE DE STOCK
FISY TAHIRY
Point d'approvisionnement :
(Tobyfamatsianafanafody)
District (Distrika):
Magasinier:
(Mpitahiryfanafody)
Commune (Kaominina):
Produit :
(Fanafody na fitaovana)
STOCK INITIAL
(TAHIRY
VOALOHANY)
Date
(Daty)
Unité :
(Singa)
ENTREE
(MIDITRA)
SORTIE
(MIVOAKA)
Mois-Année :
(Volana/Taona)
STOCK FINAL
(TAHIRY FARANY)
OBSERVATION
(FANAMARIHANA)
REPORT :
(ISA FARANY)
TOTAL A REPORTER :
(TOTALY)
STOCK FIN DU MOIS :
(TAHIRY FARAN'NY VOLANA)
Signature du Magasinier
(Sonian'nympitahiryfanafody)
Source : PSI Madagascar, 2012
La fiche de stock permet de vérifier le mouvement de stock effectué par le responsable
d’approvisionnement (entrée et sortie), présentée sous forme de carnet contenant 2 pages X 50
autocopiantes.
Cette fiche de stock sera remplie chaque fois qu’il y a approvisionnement en produits
ou une vente des produits. Respecter la norme Première Entrée Première Sortie (PEPS).
La première page de la fiche de stock sera donnée soit au responsable de distribution
de PSI Madagascar pour le point d’approvisionnement du district, soit au responsable technique
des ONG pour le point d’approvisionnement des communes, tous les deux mois.
La fiche de stock permet aux responsables d’approvisionnement de prendre des
décisions (commande ou non) en fonction de la quantité de stock disponible par le produit.
[IV] I est à noteer qu’une ficche de stockk équivaut à un produitt.
Il
2- Bon
n de livraisoon/Facture
Image 2 : Présentaation d’un bon de livraiison/Facturee
FACTURE - BO
F
ON DE LIVRAIS
SON
(FAKTIORA//FAMATSIANA)
Point d'ap
pprovisionnemen
nt :
(Tobyfamaatsianafanafody)
Vendeur :
(Mpivarotrra)
Date (Datyy) :
District (D
Distrika) :
N°
/
/
Communee (Kaominina) :
CODE AC
C/CDS : (FAMAN
NTARANA NY MPANENTANA/CD
MP
DS)
Nom du cllient :
(Anaran'nyympividy)
Adresse :
(Adiresy)
Fokontanyy :
Communee :
(Kaomininna)
Téléphonee :
(Telefaoninna)
District (D
Distrika) :
PRODUIT
TS
(Fanafodyy na fitaovana)
UNITÉ
a)
(Singa)
QUANTITÉ
(isany)
PRIX UNITAIRE (Ariaryy)
(Vidin'nyirray)
MONTA
ANT (Ariary)
(Vidiny))
TOTAL A PAYER (Ariarry) VOLA ALOA
A (Ariary)
Arrêté à la somme de :
Soratana litera nyvidiny
Mode de paiement
p
: (Fombanandoavana voola)
Signature du cllient :
(Sonian'nympivvidy)
Espèces (Lelaavola)
Chèques :
*Banque (Banky)
(B
:
*N°
Signature
S
du ven
ndeur :
(Sonian'nympivaarotra)
[V] *Date (Daaty) :
Sourrce : PSI M
Madagascar, 2012
L bon de livraison/Fa
Le
l
acture permet aux respo
onsables d’approvisionnnement de facturer
les prodduits achetéés par ses clients.
c
Le bon de livrraison/factuure est préseenté sous forme
f
de
carnet en
e 3 pages autocopiante
a
es X 50 : laa première page
p
est l’orriginal et seera donnée au
a client
après reemplissage et signaturee ; la deuxièème page seera donnée au responsable de disttribution
de PSI ou
o au responnsable technnique des ONG
O
tous lees deux mois.
3- Bon de
d comman
nde
L bon de commandee sera utiliisé chaque fois que le
Le
l responsaable de disttribution
s’approvvisionne enn produits ett sera envoyyé à leur fou
urnisseur dee produits ( PSI )Chaque 3ème
folio dee ces outils de
d gestion restent au niiveau des Grossiste
G
Com
mmunautairre pour arcchive.
mande
Image 3 : Présentaation d’un bon de comm
BON DE
E COMMANDE
(FISY KAOMANDY)
K
Point d'ap
pprovisionnemen
nt :
(Tobyfamaatsianafanafody)
Vendeur :
(Mpivarotrra)
Daty) :
Date (D
District (D
Distrika) :
N°
/
/
Communee (Kaominina) :
PRODUIT
(F
Fanafody na fitaovvana)
UNITÉ
(Singa)
QUANTIT
TÉ
(isany)
PRIX
X UNITAIRE (A
Ariary)
(Vidin'nyiray)
TOTAL
L A PAYER
VOLA ALOA
A
(Ariary)
Arrêté à la somme de :
Soratana litera nyvidiny
(Ariary)
MONTANT
T (Ariary)
(Vidinny)
[VI] Signature/cachet du responsable :
(Sonia/fitombokynytompon'andraikitra)
Source : PSI Madagascar,2012
ANNEXE 4 : PAYS RESIDENTS
1- Siège social à Madagascar
PSI/Madagascar
Immeuble- FIARO, Rue Jules RANAIVO
Escalier-D, 2ème Etage
BP 7748
Antananarivo 101 Madagascar
Téléphone : +261 20 22 629 84
+261 20 22 361 89
2- Liste des pays résidents
Tableau 3 : Consultations en matière de santé
‐ Greenstar
Social
‐ Association de Santé
‐ PSI Washington
Marketing Pakistan
Familiale Congo
‐ PSI Angola
Islamabad
‐ PSI Côte d’Ivoire
‐ PSI
Thailand
‐ Greenstar
Social
‐ PSI
PASMO/El
Foundation
Marketing Pakistan
Salvador
‐ PSI Botswana
Karachi
‐ PSI Ethiopia
‐ PSI Bénin
‐ PSI Paraguay
‐ PSI Europe
‐ PSI PASMO Belize
‐ PSI
Papouasie
‐ PASMO/Guatemala
‐ PSI Burkina Faso
Nouvelle Guinée
‐ PSI Guinée
‐ PSI
Ouagadougou
‐ PSI Panama
Burkina Faso
‐ PSI Haiti
‐ PSI Rwanda
‐ PSI Burundi
‐ PSI Honduras
‐ PSI Sénégal
‐ PSI SFH Caribbean
‐ PSI San Pedro Sula
‐ PSI Romania
‐ Association
‐ PSI MUMBAI
‐ PSI Russie
Camerounaise pour
‐ PSI New Delhi
‐ PSI Somali land
le Marketing Social
‐ PSI Kenya
‐ PSI Afrique du Sud
‐ PSI Cambodia
‐ PSI Liberia
‐ PSI Sud-Soudan
‐ Association
‐ PSI Lesotho
‐ PSI Swaziland
Centrafricaine pour
‐ PSI Laos
le Marketing Social
‐ PSI Tanzanie
‐ PSI Malawi
‐ PSI Kazakhstan
‐ PSI Thaïlande
‐ PSI Mali
‐ PSI Kyrgyzstan
‐ PSI Togo
‐ PSI Mexico
‐ PSI Tajikistan
‐ PSI Ouganda
‐ PSI Mozambique
‐ PSI China
‐ PSI Vietnam
‐ PSI Myanmar
‐ PSI PASMO/Costa
‐ PSI Zambia
‐ PSI Namibia
Rica
‐ PSI Zimbabwe
‐ PSI Nepal
PSI
‐ PSI Nicaragua
DominicanRepublic
Source : PSI Madagascar, 2012
[VII] ANNEXE 5: APPROCHE PARTENARIAT
I-
PARTENAIRE SELON LES DOMAINES D’ACTIVITES MONDIALES
‐
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1- Maladies diarrhéiques
Abt Associates-POUZN projet
American Chemistry Council
Aquaya
CDC – Programmes d’eau salubre
Centre pour la salubrité de l’eau mondiale
Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS)
EmoryUniversity Center for Water mondial pour la sécurité
Global Water Challenge
Harvard Business School
Medentech
Procter Gamble et de l’eau-enfants potable
US Coalition for Child Survival (USCCS)
USAID – le santé environnementale
USAID – Projet d’amélioration de l’hygiène (HIP)
Water Advocates
OMS – Réseau pour le traitement de l’eau à domicile
‐
2- VIH
Américan Foundation for AIDS Research (amFAR)
Caraïbes marketing social visant à prévenir le VIH/SIDA
CDC – Global AIDS Programme
Global Business Coalition sur le VIH/SIDA
MailmanSchool of Public Health de l’Université de Columbia Centre International
pour le SIDA et les Programmes de traitement de New York UniversitySchool Of
Medecine, Centre de recherche sur le SIDA.
Racheté Comité du SIDA d’action du Programme
‐
3- Contre le paludisme
Johns Hopkins (voix pour un avenir sans paludisme)
‐
‐
4- Tuberculose
Partenariat Halte à la TB
TB Alliance
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
5- Reproduction healthparteners
Bixby Centre pour la population, la santé et de la durabilité à l’Université de
Californie : Berkeley
Concept Foundation
GynuityHealthProjects
Ibis Reproductive Health
[VIII] ‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
Institut de santé de la reproduction – l’Université de Georgtown
International PlannedParenthoodFederation
Intra Health International
IPAS
JHPIEGO
Marie Stop International
Conseil de la Population
USAID – Santé maternelle et infantile Programme intégré
Stratégies de risque pour la santé et le développement
Stratégies d’entreprises Innovations
6- A Madagascar
ONGs (CARE, ASOS, VOAHARY SALAMA, SAF FJKM,SALFA)
Cabinets médicaux
Entreprises privés (SIGMA)
Secteur eau : DIORANO/WASH
Ministère de la santé et du planning familial
‐
‐
‐
‐
7- Organisations confessionnelles
All-Africa Conférence des Églises
Christian Aid
Cercle des théologies africaines
Foi FellowshipMinistries
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
8- Généraux
Abt Associates
Academy for Education Development
Africare
Americares
Comportement Works
CARE de la Fondation Clinton
CORE Group
Development Gateway
FamilyHealth Council
Centre International de recherche sur les femmes
Fédération Internationale des Croix-Rouge et du Croissant – Rouge
Intra Health
John Snow, Inc
Johns Hokins Center For Communication Programs
LogisticaHumanitaria
London School of Hyhiène and Tropical Medicine
Management Sciences for Health
PATH
Pathfinder International
[IX] ‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
Corps de la Paix
Princess InaaraFondation
Programme de recherché et de renforcement des capacités sur la santé sexuelle et
reproductive et de VIH dans les pays en développement
CQFD Group, LLC
R4D (recherche pour le développement) : Un portail pour la recherche financée par le
DFID
Faire reculer le paludisme
RTI, International
Save the Children
Les US Centers for didease Control and Prevention
Campagne des Etats-Unis le leadership mondial
Organisation des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF)
Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
9- Autres
AED liens
Centre pour les activités de développement et de la population
Craig Lefebvre
DATA-Debt, AIDS, Trade en Afrique
Développements pour le développement international
Magazine
HIV Medicine Association
Réseau international sur le SIDA économique
‐
‐
II-
PHARMACIES AGREES A MADAGASCAR
PROVINCES
ANTANANARIVO
DIEGO
TAMATAVE
FIANARANTSOA
PHARMACIES
Pharmacie des 67Ha à 67Ha Sud
Pharmacie TokyAndrefan’Ambohijanhary
Pharmacie NyAina à AndravoahangyAmbony
Pharmacie Principale Ivandry
Pharmacie Grace à GalériePacomAndranomena
Pharmacie d’Ambohibao à Ambohibao
Pharmacie d’Avaradrano à Analamahintsy
Pharmacie Métropole à Antaninarenina
Pharmacie et laboratoires d’analyses Hanitra à
Ambanidia
Pharmacie d’Amboditsiry à Amboditsiry
Pharmacie Soary à Ampasapito
Pharmacie Mahasoa
Pharmacie Espérance
Pharmacie Tsarasandry
Pharmacie Mahatsara
Pharmacie Vanona
Pharmacie Harinosy
Pharmacie Central du Sud
[X] MAHAJANGA
Pharmacie Belvederie
Pharmacie Mahabibo
Pharmacie Mahajanga Be
Source : PSI Madagascar, 2012
ANNEXE 6 : ETUDE FORMATIVE SUR LA CONTRACEPTION D’URGENCE
I- BESOINS D’INFORMATIONS
‐
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1- Auprès des cibles
Quels sont les profils des cibles ?
Quels sont les aspirations/attentes/besoins des femmes en matière de contraception
d’urgence ?
Est-ce que les femmes se sentent concernées par la GND ? Qu’est-ce qu’elles font
pour éviter la GND ?
Quelles sont les motivations et blocages des femmes à l’utilisation de la contraception
d’urgence ?
Quelles sont les croyances des femmes sur la contraception d’urgence ?
Quelles pourraient être les opinions des pairs sur la contraception d’urgence ?
Quelles sont les différentes méthodes pratiquées par les femmes qui pourraient être
considérées comme méthodes concurrentes de la contraception d’urgence ?
Quelles sont les raisons qui poussent les femmes à pratiquer le Planning familial
classique plutôt que de la contraception d’urgence ?
Quels sont les risques encourus avec la contraception d’urgence ?
Quelles sont les pratiques/comportements sur la contraception d’urgence (y compris
les pratiques traditionnelles)
Quels sont les avantages de l’utilisation des méthodes contraceptives
d’urgences/traditionnelles ?
Quels sont les inconvénients de l’utilisation de la contraception d’urgence/pratiques
traditionnelles ?
Quels sont les effets secondaires de l’utilisation de la contraception
d’urgence/pratiques traditionnelles ?
Quels sont les moyens utilisés par les femmes pour se doter de la contraception
d’urgence ?
Quelle est l’acceptabilité des cibles de la nouvelle pilule contraceptive d’urgence
(agissant dans 72h) ?
Dans quels endroits les femmes se procurent-elles de la contraception d’urgence ?
Quelles sont les suggestions pour faciliter l’acquisition de la contraception d’urgence ?
A combien les femmes dépensent-elles pour la contraception d’urgence ?
Quel devrait être le prix du nouveau produit ?
Quel est le fond du message pertinent pour sensibiliser les cibles à l’utilisation de la
contraception d’urgence ?
2- Auprès desprestataires cibles
[XI] ‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
‐
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‐
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‐
‐
Quels sont les pratiques/comportements des prestataires en matière de contraception
d’urgence ?
Quelles sont les différentes contraceptions d’urgences que les prestataires prescrivent
à leurs patientes ?
Quels sont les avantages et inconvénients de la prescription de la contraception
d’urgence ?
Quels sont les avantages et inconvénients de chaque méthode contraceptive d’urgence
et traditionnelle ?
Quel est le produit/marque le plus proposé aux cibles ?
Quels pourraient être le profil des consommateurs selon les types de produit ?
Quelles sont les fréquences de prescription de la contraception d’urgence ?
Quels sont les besoins des cibles que les prestataires ont constatées ?
Quel pourrait être le nouveau prix de cette nouvelle pilule d’urgence ?
Quels sont les besoins des prestataires en matière d’information et de formation pour
faciliter leurs rôles ?
Quels sont les canaux de communication suggérés par les prestataires pour véhiculer
les messages sur la méthode contraceptive d’urgence ?
3- Pour les distributeurs
Quels sont les canaux de communication suggérés par les prestataires pour véhiculer
les messages sur la méthode contraceptive d’urgence ?
Quels sont les pratiques/comportements des pharmaciens en matière de contraception
d’urgence ?
Quelles sont les différentes contraceptions d’urgences, ainsi que leurs prix respectifs,
existantes sur le marché ?
Quel est le produit/marque le plus convoité par les cibles sur le marché ?
Quels sont les besoins des cibles que les pharmaciens ont constatées ?
Quels sont les besoins des pharmaciens en matière d’information et de formation pour
faciliter leurs rôles ?
Quels pourraient être l’état de vente de la contraception d’urgence sur le marché ?
Quels sont les canaux de communication suggérés par les pharmaciens pour véhiculer
les messages sur la méthode contraceptive d’urgence ?
4- Groupe cible de l’étude
L’étude sera menée auprès de :
‐ Femmes sexuellement actives utilisatrices de la contraception d’urgence, âgées de 18 à
49ans
‐ Femmes sexuellement actives non utilisatrices de la contraception d’urgence, âgées de
18 à 49ans
‐ Prestataires (médecins privés)
‐ Pharmaciens
II- OUTILS DE RECHERCHE
1- Guide d’interview pour les bénéficiaires
Étude formative sur la contraception d’urgence
Jeunes femmes/femmes de 18 à 49 ans utilisatrice ou non des contraceptifs d’urgence
Tana urbain/rural
(Version française)
[XII] Interviewé(e) :
……………………………………………………………………………………………
………………………………
Interviewer :…………………………………………………………………….……
HD : ……..…………
HF: ……….……….
Salutations
« Bonjour, je m’appelle _ _ _ _ _ _ _, qui travaille pour PSI»
Nous aimerions lancer un nouveau contraceptif d’urgence sur le marché.
Avant son lancement, nous aimerions avoir votre avis et vos perceptions sur les différents types de
contraceptifs d’urgence.
Nous vous serions reconnaissants si, à cet effet, vous pouviez me consacrer un petit moment et vous
remercions d’avance de votre collaboration.
La durée de notre entretien prendra à peu près 1 heures environ.
Tout ce que vous me direz sera gardé strictement confidentiel.
Je vous remercie encore une fois de m’avoir accordé de votre temps précieux pour notre entretien.
1.1- Profil
Tableau 11 : Guide d’interview pour les bénéficiaires
AGE
Situation
Célibataire Mariée
Veuve
Séparée
matrimoniale
Nombre d’enfant
Niveau d’éducation
Occupation
Utilisatrice depuis
Source : PSI Madagascar
‐ Pourriez-vous nous parler avec qui vous vivez actuellement ?
‐ Quelles sont vos habitudes dans la journée ?
‐ Pour vous, quelles sont les choses qui ont le plus de valeur dans la vie ?
‐ Pourriez-vous nous parler de vos aspirations dans la vie ?
‐ Pourriez-vous nous parler de vos besoins dans la vie ?
‐ Pour vous, quels sont vos premiers soucis dans la vie ?
‐ Pourriez-vous nous parler des choses qui vous font peur dans la vie ?
1.2- Généralités sur la SR
Qu’est ce que vous faites pour éviter une GND ?
Sonder : Pratique de prévention de GND
Quelles sont les différentes méthodes pratiquées par les femmes pour éviter la GND ?
Sonder : Identificationdes méthodes pour prévenir la GND
[XIII] 1.3- Connaissance sur la contraception d’urgence
Selon vous que pensent les gens de la contraception d’urgence ?
Sonder : Opinions/croyances des pairs sur la contraception d’urgence
En matière de contraception d’urgence, quelles sont vos aspirations? Pourquoi ?
Sonder : Aspirations en matière de Contraception d’urgence
Quelles sont vos attentes/besoins en matière de contraception d’urgence?
Sonder : Attente/besoin en matière de Contraception d’urgence
1.4- Pratiques et perceptions des méthodes contraceptives d’urgences
Quelles sont les raisons qui vous poussent à choisir les produits contraceptifs d’urgences ?
Sonder : Motivations à la pratique de contraceptifs d’urgence
Quels sont les avantages de l’utilisation de la contraception d’urgence ?
Sonder : Avantages de la contraception d’urgence
Quels sont inconvénients de l’utilisation de la contraception d’urgence ?
Sonder : Inconvénients de d’utilisation de la contraception d’urgence
Quels sont les effets secondaires vécus lors de l’utilisation de la contraception d’urgence ?
Sonder : Effets secondaires de la contraception d’urgence
Quelles sont les différentes méthodes pratiquées par les femmes qui pourraient être considérées
comme concurrentes de la contraception d’urgence ?
Sonder : Identification des méthodes concurrentes de la contraception d’urgence
Quelles sont les raisons qui poussent les femmes à choisir la contraception d’urgence au lieu
des méthodes contraceptives classiques ?
Sonder : Raisons de préférence de la contraception d’urgence
Quels sont les risques encourus avec la contraception d’urgence ?
Sonder : Risques avec la contraception d’urgence
1.5- Source d’approvisionnement
Quels sont les moyens que vous faites pour se procurer de la contraception d’urgence ?
Sonder : Moyen ou démarche d’approvisionnement
Pourriez-vous nous donner les endroits où vous procurez de la contraception d’urgence ?
Pourquoi ?
Sonder : Lieu/Personne : Source d’approvisionnement
Quelles sont les raisons de cette fidélité à ces démarche/points de vente ? Pourquoi ?
Sonder : Raison de la fidélité sur le système d’approvisionnement
Quelles sont vos suggestions pour faciliter l’approvisionnement de la contraception d’urgence ?
Pourquoi ?
Sonder : Suggestions sur le système d’approvisionnement
1.6- Concept
Quelles sont vos opinions sur une nouvelle pilule (contraception d’urgence) ?
Sonder : Acceptabilité de la nouvelle contraception d’urgence
Quelles sont vos attentes/besoins sur ce nouveau produit contraceptif d’urgence ?
Sonder : Attentes et besoins sur la nouvelle pilule
[XIV] 1.7- Prix
A quel prix dépenserez-vous actuellement pour des méthodes contraceptives d’urgences ?
Pourquoi ?
Sonder : Dépense réelle sur les contraceptifs d’urgence/méthodes d’urgence
A quel prix estimez- vous acheter ce nouveau produit ?
Sonder : Prix estimé
A quel prix oseriez-vous acheter la nouvelle contraception d’urgence ? Pourquoi ?
Sonder : Prix osé pour la nouvelle contraception d’urgence
1.8- Stratégie de communication
Quels sont les fonds des messages que vous aimeriez transmettre sur la contraception d’urgence
pour vous encourager à la pratiquer?
Sonder : Fonds des messages à véhiculer pour sensibiliser les cibles sur les
contraceptifs d’urgence
Quels sont les canaux de communication que vous proposez pour diffuser les messages sur la
contraception d’urgence ? Pourquoi ?
Sonder : Canaux de communication pour véhiculer les messages
Selon vous, quels sont les formats à utiliser pour que les messages sur la contraception soient
convaincants ?
Sonder : Témoignages, appels téléphonique, affiche, brochures, émission radio/TV,
débats…..
Quelles vos proposition pour la diffusion à la radio/ TV des messages sur lacontraception
d’urgence ?
Sonder : Chaîne, jour, heure, périodes, langue (malagasy officiel surtout ou dialecte)
2- Guide d’interview pour les médecins
Étude formative sur la contraception d’urgence
Médecin
Tana urbain/rural
(Version française)
Interviewe(e) /Médecin:
……………………………………………………………………………………………
………………………………
Interviewer : …………………………………………………………………….……
HD : ……..…………
HF: ……….……….
Salutations
« Bonjour, je m’appelle _ _ _ _ _ _ _, qui travaille pour PSI»
Nous aimerions lancer un nouveau contraceptif d’urgence sur le marché.
Avant son lancement, nous aimerions avoir votre avis et vos perceptions sur les différents types
[XV] de contraceptions d’urgence.
Nous vous serions reconnaissants si, à cet effet, vous pouviez me consacrer un petit moment et
vous remercions d’avance de votre collaboration.
La durée de notre entretien prendra à peu près 1 heures environ.
Tout ce que vous me direz sera gardé strictement confidentiel.
Je vous remercie encore une fois de m’avoir accordé de votre temps précieux pour notre
entretien.
2.1- Réchauffement
Comment définissez-vous la contraception d’urgence à Madagascar ?
Sonder : Généralités sur la contraception d’urgence
Selon vous, quels sont les produits de contraception d’urgence existant sur le marché ?
Sonder : Différents types de contraception d’urgence
A votre connaissance, quelles sont les pratiques des femmes pour éviter la GND ?
Sonder : Pratiques des femmes pour éviter la GND
2.2- Perceptions sur la contraception d’urgence
Quelles sont vos perceptions sur la contraception d’urgence ? Pourquoi ?
Sonder : Avantages et désavantages des contraceptions d’urgence
Pourriez-vous nous parler des raisons qui vous poussent à prescrire la contraception
d’urgence ? Pourquoi ?
Sonder : Motivations à la prescription
Pourriez-vous nous parler des raisons qui vous empêchent de prescrire la contraception
d’urgence ? Pourquoi ?
Sonder : Blocage à la prescription
2.3- Pratiques
Selon votre expérience, quel type de femme vous demande le plus souvent de la contraception
d’urgence ? Pour quel type de produit ?
Sonder : profil des cibles selon type de produit
Selon vos expériences, pourriez-vous nous parler des types de produit que vous prescrivez le
plus souvent ? Pourquoi ?
Sonder : Contraceptif d’urgence le plus convoité
Est-ce que vous pouvez nous donner les prix de différentes contraceptions d’urgence que vous
prescrivez ?
Sonder : Prix osé des cibles sur les contraceptions d’urgence
Pourriez-vous nous donner les fréquences des personnes demandant de la contraception
d’urgence ?
Sonder : Nombre de personne par mois demandant la contraception d’urgence
Selon vos expériences, quels sont les besoins des cibles que vous avez constatés sur la
contraception d’urgence ?
Sonder : Besoins des cibles identifiés par les prestataires
2.4- Concept sur le nouveau produit
[XVI] A quel prix estimez-vous vendre ce nouveau produit ?
Sonder : Prix estimé
2.5- Suggestion
Selon vos suggestions, quels sont les canaux de communication adéquats pour véhiculer les
messages de sensibilisation pour la contraception d’urgence ?
Sonder : Canaux de communication
Selon vous, quelles sont vos suggestions pour aider les médecins à prescrire la contraception
d’urgence ?
Sonder : outils/ supports, formation, …
3- Guide d’interview pour les distributeurs
Étude formative sur les contraceptifs d’urgence
Distributeurs
Tana urbain/rural
(Version française)
Interviewé(e) /Pharmacie:
……………………………………………………………………………………………
………………………………
Interviewer :…………………………………………………………………….……
HD : ……..…………
HF : ……….……….
Salutations
« Bonjour, je m’appelle _ _ _ _ _ _ _, qui travaille pour PSI»
Nous aimerions lancer un nouveau contraceptif d’urgence sur le marché.
Avant son lancement, nous aimerions avoir votre avis et vos perceptions sur les différents types
de contraceptifs d’urgence.
Nous vous serions reconnaissants si, à cet effet, vous pouviez me consacrer un petit moment et
vous remercions d’avance de votre collaboration.
La durée de notre entretien prendra à peu près une heure environ.
Tout ce que vous me direz sera gardé strictement confidentiel.
Je vous remercie encore une fois de m’avoir accordé de votre temps précieux pour notre
entretien
3.1- Réchauffement
Comment définissez-vous la contraception d’urgence à Madagascar ?
Sonder : Généralités sur la contraception d’urgence
Pourriez-vous nous parler des différents contraceptifs d’urgence existant sur le marché ?
Sonder : Différents types de contraceptifs d’urgence
[XVII] 3.2- Perceptions sur la contraception d’urgence
Quelles sont vos perceptions sur les contraceptions d’urgence ? Pourquoi ?
Sonder : Avantages et désavantages des contraceptions d’urgence
Quels sont les inconvénients et risques encourus sur l’utilisation de la contraception
d’urgence ?
Sonder : Risques et inconvénients des Contraceptions d’urgence
3.3- Pratiques de vente
Selon vos expériences, pouvez-vous nous donner les profils des clients des contraceptifs
d’urgences ?
Sonder : Profil des consommateurs
Selon vos expériences, pourriez-vous nous parler des produits les plus recherchés par les cibles
en matière de contraception d’urgence ? Pourquoi ?
Sonder : Contraceptif d’urgence le plus convoité
Pourriez-vous nous parler de l’état de vente des divers contraceptifs d’urgences en général ?
Pourquoi ?
Sonder : Augmentation/baisse de vente
Est-ce que vous pouvez nous donner les prix des différents contraceptifs d’urgences existants
Sonder : Prix des contraceptifs d’urgence
A quel prix estimez-vous vendre ce nouveau produit ?
Sonder : Prix estimé
3.4- Suggestion
Selon vos suggestions, quels sont les canaux de communication adéquats pour véhiculer les
messages de sensibilisation pour la contraception d’urgence ?
Sonder : Canaux de communication
Selon vous, quelles sont vos suggestions afin d’aider les pharmaciens pour la distribution de la
contraception d’urgence ?
Sonder : Outils/ supports, formation, …
CURRICULUM VITAE
IETAT CIVIL
Nom : RAKOTONANDRASANA
Prénoms : Berry Ruth Tatiana Arisoa
Date et lieu de naissance : 09 mai 1989 à Ambohijanahary
Nationalité : Malagasy
Adresse : Ambohimiadana Bongatsara
E-mail : [email protected]
II-
FORMATIONS ET DIPLOMES
‐
2010 - 2011 : 3ème année universitaire pour la préparation de
mémoire en Formation Professionnelle en Travail Social et
Développement à l’Université d’Antananarivo
‐
2009 - 2010 : 3ème année universitaire pour la préparation de
mémoire en Formation Professionnelle en Travail Social et
Développement à l’Université d’Antananarivo
‐
2008 - 2009 : 2ème année en Formation Professionnelle en
Travail Social et Développement à l’Université d’Antananarivo
‐
2007 - 2008 : 1ère année en Formation Professionnelle en Travail
Social et Développement à l’Université d’Antananarivo
‐
2006 - 2007 : Baccalauréat de l’enseignement secondaire, série
A1 au Collège Protestant RASALAMA
RESUME
TITRE : Une stratégie de communication : le marketing social en matière de la santé de la
reproduction. L’exemple de Population Service International (PSI) Madagascar
RUBRIQUE EPISTEMOLOGIQUE : Sociologie de la communication- Sociologie de la
santé AUTEUR : Mademoiselle RAKOTONANDRASANA Berry Ruth Tatiana Arisoa ENCADREUR : Monsieur ANDRIANASOLO Ratsimatahotrarivo Laurent
DIRECTEUR DE MEMOIRE : Monsieur SOLOFOMIARANA Rapanoel Bruno Allain
NOMBRE DE PAGINATION : 83
NOMBRE DE TABLEAUX : 06
NOMBRE DE REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE :28
Ce mémoire parle généralement d’un des domaines d’activités de PSI Madagascar.
Cette organisation à vocation humanitaire met en action ses activités dont la santé de la
reproduction, par le biais de marketing social, une méthode particulièrement adaptée pour
améliorer la santé et la qualité de vie des personnes à faibles revenus. Le marketing social se
base sur le produit, se composant par des éléments qui devront être proposés à la cible visée
pour l’aider à mettre en œuvre le comportement préconisé. Le prix, qui se compose du coût
que la cible visée devra « payer » pour mettre en œuvre le comportement préconisé. La place,
le « produit » proposé devra être disponible dans un grand nombre d’endroits. Et la
promotion, le comportement préconisé doit faire l’objet de communication pour inciter à
adopter les messages diffusés dans les médias, qui doit être adopté à la population cible.
Les produits de PSI Madagascar sont distribués gratuitement en général, mais pour
valoriser les services qu’il offre pour la population malgache, ils sont à bas prix pour que
chaque individu ait leur bonne volonté de payer pour en bénéficier. La majorité de la
population malgache sont rares à adopté ces produits justifiés par les résultats de raisons de
non utilisation de la contraception. Il est vérifié que seul les citadins et scolarisés ont plus de
volonté à utiliser les produits de PSI, du fait de l’inégalité économique.
Il est important que l’Etat en partenariat avec PSI Madagascar fasse une identification
des fabricants d’origines des produits proposés par les pays intervenants. Surtout le contenu
des médicaments dont la consistance de la production et le respect des délais de livraison
avant d’être consommé par les malgaches.
Quand toute la population malgache pourra-t-elle bénéficier des aides étrangères
simultanément sans attendre une campagne ?
MOTS CLES : méthodes contraceptives, marketing social, communication, santé,
population, jeunes