2415 coureurs, le semi explose son record La 21e édition du semi
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2415 coureurs, le semi explose son record La 21e édition du semi
Lundi 25 Avril 2016 Spéciale semi-marathon de Thionville 1 THI 11 2415 coureurs, le semi explose son record La 21e édition du semi-marathon de Thionville a connu un nouveau record de participation. Les deux courses organisées hier matin ont rassemblé 2 415 participants. I l y avait du monde devant La Scala, dimanche matin. 1 532 personnes se sont rassemblées à 10 h 30 non pas pour découvrir le nouveau blockbuster hollywoodien, c’est n’est pas vraiment le genre de la maison de toute façon, mais pour participer au semi-marathon de Thionville. Avec 883 coureurs, à 9 h, pour les 10 km, cette 21e édition a pulvérisé son record de l’année dernière : 2 415 participants contre 1 809 en 2015. « Cela prouve que cela se pérennise bien, se félicite Renée Bail, la présidente de l’Office municipal des sports qui organise l’événement avec le Lions club et le Florange olympic club. C’est devenu un incontournable. » Et si les organisateurs ne s’attendaient pas à une telle affluence cette année, celle-ci ne semble pas leur avoir posé de problèmes. « On a aussi bien géré les participants cette année qu’en 2015. Pendant six mois, c’est l’effervescence et je tiens à remercier les 210 bénévoles qui se sont occupés de l’organisation. » Parmi eux, deux équipes de secouristes de la Croix blanche. Dix personnes qui n’ont pas eu énormément de travail hier matin, seulement quelques coureurs qui n’ont pas pu finir la course à ramener. Ils travaillaient en étroite collaboration avec l’Association des radioamateurs de la région thionvilloise qui avait investi la salle Jean-Burger. Depuis leur régie, ils retransmettaient la course en direct grâce à six caméras et fournissaient un système de surveillance. « On fait la même chose que le Tour de France mais avec des moyens plus limités. Cela permet de montrer au public que les radioamateurs, c’est plus que des gens qui font de la radio. Nous avons du matériel très sophistiqué », indique Pierre Gayral, le responsable technique de l’association. Le record de participation de cette nouvelle édition peut s’expliquer par le nombre toujours plus élevé d’amateurs de course à pied. Les débutants, comme Christelle, étaient d’ailleurs nombreux sur la ligne de départ. « J’ai commencé en septembre, c’est la première fois que je fais un semi-marathon. » C’est au travers de l’association Les p’tits potos, qui permet à des enfants handicapés de participer à des courses dans des joelettes, qu’elle s’est lancée. C’était aussi une première expérience pour Philippe qui a bouclé les 21 km en 2 h 11. « Mon but c’était de le finir et si possible en moins de 2 h 15. Maintenant je voudrais tenter le marathon de Metz. » Des débutants mêlés à de nombreux sportifs confirmés, la course à pied étant l’un des rares sports à mettre tout le monde sur un pied d’égalité. Parmi les pros, on peut noter la présence du coureur handisport, David Sellier. Avec un temps d’1h12, il était assez mécontent de sa performance même s’il bat son record personnel. Au milieu de tous ces adultes, il faut ajouter les 110 enfants, âgés de 7 à 15 ans, qui ont couru le long du boulevard Foch. Une épreuve créée spécialement pour eux il y a deux ans. « Les plus petits courent sur 500 m, les autres ont 1 km à parcourir », précise Patrick Scheins, président du Florange olympic club, qui a eu l’idée de cette course. Des sportifs plus chanceux que leurs aînés puisque tous sont repartis avec une médaille. Rituel immuable dès la ligne d’arrivée franchie : la lecture frénétique du chrono. Ceux qui n’ont pas de montre laissent leurs mains sur leurs hanches. Sans prendre l’air furibond, ils se disent qu’ils l’auront leur revanche. Ce sera leur prochain semi-marathon, Zaï, zaï… Photos Philippe NEU Vincent, membre actif de l’association Docteur Sourire, s’est fait un point d’honneur à prendre le départ et franchir la ligne d’arrivée avec son nez rouge de clown. « Courir avec, c’est impossible, sinon on ne respire plus. » Le plus important était de porter le message de l’association qui a pour but de soulager la douleur et l’angoisse des enfants hospitalisés. « Pendant plus de 20 km, j’ai couru en pensant à eux », assure-t-il. Photo Philippe NEU. À 67 ans, Joël, de Macheren a bouclé le parcours en 1 h 48. Deux minutes de moins que ses prévisions. De quoi être « content » ! Photo Philippe NEU Le village Décathlon en ville Le coup de feu vient de retentir, les meilleurs se placent déjà, comme le numéro 1107, le Yussois Julien Purrey qui finira deuxième de l’épreuve. Photo Philippe NEU Ouvert depuis mars dernier à Yutz, l’enseigne Decathlon Village avait disposé un stand hier à quelques mètres de l’arrivée. Histoire de montrer qu’ils comptent bien se positionner en partenaires privilégiés des sportifs du Nord mosellan mais aussi de mettre en avant les produits de la marque dans la catégorie running. « Comme les shorts de compression pour réduire la fatigue ou notre nouvelle gamme de chaussures pour les courtes et longues distances », commente Florian, vendeur spécialisé en running. Fonction : P’tits potos meneur d’allure grands frissons Céline et Julie sont deux amies qui avouent courir « seulement ensemble ». Hier, elles étaient particulièrement contentes car elles avaient battu leur record : 1 h 43. De quoi pouvoir s’attaquer sereinement à leur prochain objectif, le marathon du Mont Saint-Michel, en mai prochain. Mais avant tout, elles rêvent d’un « bon verre de vin » ! Photo Philippe NEU Frédéric a hier coaché son pote Matthieu, qui se lançait pour la première fois dans l’exercice. Plutôt bien d’ailleurs puisque les deux amis ont bouclé le parcours en 1 h 33. Photo Philippe NEU Sébastien Dutilleul, président du Trityc. Photo Philippe NEU Sébastien Dutilleul assure depuis cinq ans déjà le rôle de meneur d’allure pendant le semi-marathon de Thionville. Porteur d’une flamme dans le dos, il était chargé d’accompagner les coureurs qui souhaitaient courir l’épreuve en 1 h 30. « C’est vraiment super "kiffant" », assure-t-il. « Surtout quand, comme aujourd’hui, tu arrives à les mener en 1 h 29. Alors forcément, quand ils viennent te taper dans la main ou te claquer la bise à l’arrivée en te remerciant, ça fait plaisir. » Surtout les vétérans qui ont la sagesse de le suivre. Avec ce temps-là, ils se retrouvent qualifiés pour les championnats de France ! L’association Les P’tits potos, qui a pour objet de faire participer des enfants et des adultes à mobilité réduite à des courses à pied ou des randonnées au moyen de joelettes et autres fauteuils adaptés, était hier dans la course. David a ainsi pris en charge Kevin qu’il a véhiculé à bord d’une blade, sorte de chaise à trois roues. Le plus incroyable est que cet équipage a mis à peine1h50 pour réaliser les 21 km. Kévin, qui a déjà participé au marathon de Paris, était aux anges. « J’aime bien les sensations, surtout la vitesse, et puis l’ambiance des courses », jubilait-il à l’arrivée. David et Kévin, un équipage de choc. Photo Philippe NEU Depuis l’école primaire, c’est comme ça : voir des copains ou des copines en short, ça fait toujours marrer. Photo Philippe NEU