Property Times Commerces - T3 2010
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Property Times Commerces - T3 2010
Property Times France Commerces T3 2010 Le commerce continue de résister 29 Octobre 2010 • Si la conjoncture du secteur du commerce de détail s’est indéniablement améliorée en 2010, le climat économique encore fragile, ainsi que les politiques d’austérité budgétaire annoncées, devraient peser sur la demande. Au-delà du rebond technique de 2010, les doutes persistent quant à une reprise soutenue de l’activité. • Dans un tel contexte, les enseignes ont eu ces derniers mois tendance à se recentrer sur leur image et à privilégier les emplacements de qualité, cherchant notamment à enrayer la baisse d’activité par une politique d’ouverture de magasins. • Le commerce en ligne continue de tirer son épingle du jeu, avec un chiffre d’affaires à fin septembre en progression de 25% par rapport à l’année 2009 dans son ensemble. • Si les valeurs locatives des commerces de pied d’immeuble de centre-ville et des centres commerciaux matures se sont bien maintenues au cours des derniers mois, les autres actifs commerciaux ont vu leurs valeurs locatives reculer, en particulier sur les produits les moins établis. • Avec près d’1,7 milliard d’euros d’engagements, les actifs commerciaux ont recueilli plus de 25% des investissements en immobilier banalisé en France depuis le début de l’année 2010, une proportion jamais atteinte, signe de leur attractivité pour tous les types d’investisseurs. Sommaire Executive summary 1 Contexte économique 2-4 Actualités 5 Enseignes 6-7 Commerces Pied d’immeuble 8-10 Centre commerciaux 11-12 Retail-Parks 13-14 Investissement 15-16 Le commerce en Europe 17 Définitions 18 Contacts 19 Auteurs Delphine Mahé Responsable des Etudes France +33 (0)1 49 64 47 91 [email protected] Manuela Moura Chargée d’études +33 (0)1 49 64 64 07 [email protected] Massinissa Fedala Chargé d’études +33 (0)1 49 64 46 29 [email protected] Graphique 1 Contacts Taux de rendement prime centres commerciaux Magali Marton Head of CEMEA Research +33 (0)1 49 64 49 54 [email protected] 9% Tony McGough Global Head of Forecasting and Strategy Research +44 (0)20 3296 2314 [email protected] 5% Hans Vrensen Global Head of Research +44 (0)20 3296 2159 [email protected] www.dtz.com 7% 3% 2004 2005 2006 2007 2008 2009 T3 2010 Centres Commerciaux Super Régionaux Centres Commerciaux Régionaux Grands Centres Commerciaux Petits Centres Commerciaux Source : DTZ Research 1 Contexte économique • Après un été agité par la crise de dette souveraine de plusieurs pays de la zone Euro, la rentrée économique est marquée par les annonces successives de mise en place de politiques de rigueur budgétaire à travers tout le continent. Ainsi en France, le gouvernement a dévoilé sa politique budgétaire dans un climat de reprise molle et de tensions liées à la reforme du régime de retraite. L’objectif annoncé est celui d’un déficit budgétaire ramené sous la barre des 6% en 2011 – contre 7,8% attendu pour 2010 – et de répondre aux critères de convergence de Maastricht dès 2013. L’équation à résoudre est celle de la mise en place d’une politique de rigueur sans mettre en péril une reprise économique certes effective mais encore fragile. Graphique 2 Croissance : évolution annuelle du PIB (en volume) % 6,0 4,0 2,0 0,0 -2,0 -4,0 -6,0 Zone euro • • ème La croissance du PIB au 2 trimestre 2010 a été de er +0,7%, marquant un léger rebond après un 1 trimestre stable. La plupart des indicateurs sont repassés au vert. Malgré des signes encourageants, la sortie de crise devrait être longue (graphique 2). En octobre, la perspective de croissance du gouvernement pour 2011 a été ramenée de 2,5% à 2,0%. Elle reste toutefois bien plus optimiste que les anticipations formulées par les conjoncturistes qui attendent, en moyenne, une croissance de 1,5%, équivalente à celle de 2010. er Le taux de chômage confirme la baisse initiée au 1 trimestre 2010 pour la première fois depuis début 2008. Il s’établit à 9,3% contre 9,5% au trimestre précédent. Malgré ce retournement de tendance, la situation reste difficile. La politique d’austérité annoncée, couplée à une reprise économique lente, ne permettent pas de parier sur une amélioration significative du marché de l’emploi à court terme (graphique 3). France Royaume-Uni Source : Oxford Economics Graphique 3 Taux de chômage % 11 10 9 8 7 6 France Ile-de-France Rhône-Alpes Source : Oxford Economics Graphique 4 • Dans ce climat instable, le moral des ménages reste fragile (graphique 4). S’ils sont beaucoup moins nombreux à anticiper de nouvelles hausses du chômage, ils restent encore pessimistes quant aux perspectives d’évolution de leur niveau de vie. Les consommateurs semblent plus frileux, et donc davantage enclins à épargner. Le taux d’épargne est ème d’ailleurs reparti à la hausse au 2 trimestre 2010 atteignant 16,2% du revenu disponible brut des ménages français, contre 15,8% les deux trimestres précédents. Les enquêtes d’opinion menées par l’INSEE montrent que cette tendance à l’épargne devrait se confirmer dans les mois à venir. Indicateur mensuel résumé de l’opinion des ménages 0 -10 Moyenne 1991-2010 -20 -30 -40 -50 Source : Insee www.dtz.com 2 Contexte économique • • • • • Les dépenses de consommation des ménages ont ème progressé de +0,3% au 2 trimestre 2010, après er avoir stagné au 1 trimestre. Ce mouvement a bénéficié à l’ensemble des biens manufacturés dont la consommation est repassée en territoire positif à la mi-2010 (graphique 5). Le secteur de l’automobile subit, à l’inverse, le contrecoup de l’arrêt de la prime à la casse. ème Après le point bas du 3 trimestre 2009, le chiffre d’affaires du commerce de détail est reparti à la hausse, enregistrant une croissance de 3,5% sur un ème an. En effet, le 3 trimestre 2010 a été particulièrement dynamique, tiré par un mois de juillet historique, sur lequel se sont concentrés, cette année, les soldes d’été, qui ont enregistré les plus importants volumes de chiffre d’affaires jamais observés. Si la conjoncture du secteur du commerce de détail s’est indéniablement améliorée en 2010, le climat économique encore fragile, ainsi que les politiques d’austérité budgétaire annoncées, devraient peser sur la demande. Les doutes persistent quant à une reprise soutenue de l’activité au-delà du rebond technique de 2010 (graphique 6). En 2010, les commerçants sont plus optimistes quant aux perspectives d’activité de leur secteur. En septembre, l’indicateur synthétique du climat des affaires dans le commerce de détail, calculé par l’INSEE, est même repassé au-dessus de sa moyenne de longue période atteignant les niveaux observés en 2007, avant le début de la crise (graphique 7). Si les acteurs généralistes anticipent une bonne dynamique de leurs ventes futures, ceux du commerce spécialisé restent plus prudents. Les plus optimistes sont les commerçants spécialisés dans le secteur de l’habillement-cuir, qui ont bénéficié d’un mois de juillet historique, durant lequel les achats de textile ont progressé de 12,5% par rapport à l’an passé. Malgré de meilleures perspectives, les commerçants demeurent relativement prudents. En effet, plusieurs indices montrent que la situation reste fragile. Ainsi, ème depuis le début du 2 trimestre, la valeur globale des marchandises commandées et destinées à la revente ne cesse de diminuer. Pris en tenaille entre une demande intérieure morose et des prix de gros en augmentation constante, les commerçants voient leurs marges brutes se contracter de façon continue depuis deux ans et demi. Graphique 5 Consommation des ménages en biens manufacturés Glissement annuel 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% -5% -10% -15% -20% Textile-cuir Automobiles Equipement du logement Commerce de détail Source : Insee Graphique 6 Chiffre d’affaires du commerce de détail %, variation annuelle 4,5 4,0 3,5 3,0 2,5 2,0 1,5 1,0 0,5 0,0 -0,5 Source : Oxford Economics Graphique 7 Perspective générale d’activité dans le commerce de détail – indicateur mensuel 10 0 -10 -20 Moyenne 1991-2010 -30 -40 -50 -60 -70 Source : Insee www.dtz.com 3 Contexte économique • • • En corrélation avec des perspectives de ventes plus positives, les commerçants prévoient une légère reprise des embauches dans les années à venir. Après des recrutements massifs au début des années 2000, l’emploi a fortement ralenti dans le secteur du commerce dès 2004, bien avant la crise (graphique 8). En 2009, le commerce a « été moins touché que la moyenne » d’après une étude du DARES (Département des Affaires Régionales de l’Economie et de la Santé). La contraction des effectifs au cours de la période précédente peut expliquer cette relative résilience au plus fort de la crise. Les surfaces de locaux commerciaux autorisées ou commencées sont en baisse constante depuis 2007 (graphique 9). 2,4 millions de m² de surfaces commerciales ont été mises en chantier en France entre janvier et août 2010 (-11% en un an). Ce ralentissement de la production de surfaces de vente est à mettre en perspective avec une production soutenue de surfaces commerciales depuis 10 ans d’une part, et une consommation en berne d’autre part. Graphique 8 Perspectives d’emploi dans le secteur du commerce (2000, base 100) 110 108 106 104 102 100 98 Emploi total Distribution & commerce Source : Oxford Economics Graphique 9 Surfaces commerciales autorisées et commencées En milliers de m² 7 000 6 000 Avec près de 7,5 millions de m² de projets identifiés pour les 5 prochaines années, d’après les données de la Fédération pour l’urbanisme et le développement du commerce spécialisé (PROCOS), la France est le pays européen concentrant le plus grand nombre de m² programmés. Si ces chiffres sont certes moins impressionnants une fois ramenés à la population, un réel risque de suroffre pèse à l’évidence sur le marché des commerces français à la lumière de perspectives économiques mitigées (graphique 10). De plus, cette offre à venir se concentre essentiellement sur des secteurs périphériques (80%), ce qui peut potentiellement aggraver les déséquilibres déjà existant entre offre commerciale de centre-ville et de périphérie. 5 000 4 000 3 000 2 000 1 000 0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Jan Août SHON autorisée créée locaux commerce 2010 SHON commencée créée locaux commerce Sources : SOes, Sitadel Graphique 10 Projets commerciaux à horizon de 5 ans m²/hab 0,16 0,14 0,12 0,10 0,08 0,06 0,04 0,02 0,00 2009 2010 Source : Procos octobre 2010 www.dtz.com 4 Actualités L’ultime réforme de l’immobilier commercial ? • • Adoptée en première lecture à l’Assemblée Nationale le 16 juin 2010, la loi Ollier vient redéfinir les règles de l’urbanisme commercial, deux ans seulement après l’adoption de la Loi de Modernisation de l’Economie (LME). Cette dernière, en relevant de 300 à 1 000 m² le seuil de la surface minimale nécessitant l’approbation des commissions départementales et nationales d’aménagement commercial, a favorisé le développement de commerces de moyenne surface en périphéries et entrées de ville, au détriment de centres-villes de moins en moins pourvus en surfaces commerciales. La loi Ollier intègre l’urbanisme commercial, jusqu’ici régi par le Code du commerce, au tronc commun du droit de l’urbanisme. L’objectif avoué de cette loi, qui supprime les commissions précédemment citées, est de redonner le pouvoir de décision aux élus locaux. Les critères purement commerciaux, de zone de chalandise, de chiffre d’affaires vont être substitués par des notions d’aménagement des territoires au travers des SCOT (Schéma de Cohérence Territorial) et des PLU (Plan Locaux d’Urbanisme). Malgré les imperfections de la LME, la mise à l’écart des professionnels du commerce du processus de décision pourrait favoriser des considérations purement politiques au détriment de critères plus objectifs, commerciaux et économiques. Déjà la fin des soldes flottants ? • Autre reliquat de la LME, les soldes flottants, instaurés en août 2008, semblent aujourd’hui être remis en cause. Les commerçants sont critiques quant au bien fondé de ce dispositif leur permettant de choisir librement deux semaines de soldes dans l’année tout en raccourcissant les soldes traditionnelles d’été et d’hiver à cinq semaines. • Les résultats sur le chiffre d’affaires des commerçants ne sont pas probants et participent au contraire, selon les professionnels, au brouillage des codes prix. Hervé Novelli, Secrétaire d’Etat au er Commerce, a commandé pour le 1 novembre 2010, un rapport sur l’impact de ces soldes et l’opportunité de leur suppression. La question des soldes est centrale, en effet, pour certains secteurs comme celui de l’habillement, entre 40 et 45% du chiffre d’affaires annuel se concentre sur ces périodes. De nouveaux horizons pour l’e-commerce En 2010, le succès du e-commerce ne se dément pas, avec 31,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires à fin septembre, les volumes de vente en ligne seront multipliés par 4 entre 2005 et 2010. Le panier moyen dépensé par er acheteur sur le 1 semestre 2010 était de 650€, en progression de 4% sur un an. D’après une étude d’EUROSTAT, en 2009, 13% du chiffre d’affaires total des commerçants français a été réalisé via le e-commerce. Si cette part est en constante augmentation, elle reste bien inférieure à celles des marchés britanniques ou d’Europe du Nord. A titre d’exemple, elle est de 26% en Irlande. Malgré une croissance exponentielle depuis 10 ans, le secteur du commerce en ligne conserve une marge de progression très importante ; 35% des foyers français ne sont pas encore connectés à internet, contre seulement 20% au Royaume-Uni. Cette année, de nouveaux acteurs, poids lourds du commerce traditionnel, comme TOY’S R US, ZARA ou DESIGUAL, ont investi le net français, en attendant les arrivées annoncées de H&M ou GAP. Le chiffre d’affaires en ligne de l’habillement a progressé de 30% entre juillet 2009 et juin 2010 quand, dans le même temps, le secteur pris dans son ensemble voyait son chiffre d’affaires se contracter de 1,4%. La part des achats en ligne, dans ce secteur, est passée de 3,7% en 2007 à 6,2% en 2009. Ce canal de vente est aujourd’hui considéré comme incontournable pour les marques ciblant les jeunes actifs. En 2010, on estime que 84% des internautes de 25-34 ans effectuent des achats sur le net. Nouveau relais de croissance pour la vente dématérialisée, le « m-commerce » – commerce par le biais du téléphone mobile – a explosé parallèlement à la généralisation des Smartphones et des forfaits téléphoniques incluant l’accès illimité à internet. D’après les données de la FEVAD (Fédération de l’E-commerce et de la Vente A Distance), il y avait, en juin 2010, 12,6 millions de « mobinautes », un nombre en progression de 20% sur un an. Les perspectives de croissance via ce nouveau mode de consommation sont très importantes ; d’après une étude de KPMG, en 2010, en Asie-Pacifique 41% des utilisateurs de Smartphones ont accédé à un site marchand contre seulement 8% dans les pays du G7. www.dtz.com 5 Enseignes décoration au détriment des achats plus lourds d’électroménager ou d’ameublement. En 2010, le marché de l’équipement de la maison a renoué avec la croissance ; plusieurs acteurs du secteur comme CONFORAMA ou BUT investissent de nouveaux segments, aujourd’hui plus porteurs, comme les arts de la table, les luminaires ou le linge de maison. Le baromètre des enseignes Habillement - textile • • • • Malgré un mois de juillet 2010 historique (+12,5% de chiffre d’affaires en croissance annuelle), une vision plus globale montre que le marché de l’habillement français se contracte depuis près de 3 ans. Les habitudes de consommateurs toujours à la recherche de prix bas, ainsi que la concurrence grandissante d’internet, mettent une pression à la baisse sur les prix et les marges des commerçants du secteur. BUT a lancé la modernisation de son parc de magasins, 39 points de vente vont être rénovés en 2010, après 23 l’an dernier. Un repositionnement prix a également été mis en œuvre, l’objectif avoué étant de venir concurrencer IKEA. L’enseigne est désormais la seule à gagner des parts de marché sur ces deux dernières années, dépassant aujourd’hui la barre du milliard d’euros de chiffre d’affaires. • IKEA, de son côté, mise sur l’augmentation de son parc, à travers l’ouverture de douze magasins sur les dix prochaines années. A terme, cette extension portera le nombre de magasins à 40, mettant 80% des français à moins d’une heure d’un point de vente IKEA contre 64% aujourd’hui. Les prochaines ouvertures sont programmées en périphérie de villes moyennes de province comme Caen, Bayonne ou ClermontFerrand. L’ouverture de magasins de centre-ville, un temps étudiée, n’est plus à l’ordre du jour. ème Au 3 trimestre 2010, le secteur de l’habillement a été marqué par l’achat de TOUT COMPTE FAIT par son rival DU PAREIL AU MEME, deux mois à peine après que ce dernier se soit déjà porté acquéreur des chaussures PETITS PETONS, en faisant un poids lourds de la mode enfantine, avec un chiffre d’affaires potentiel de 230 millions d’euros pour 626 points de vente. Autre mouvement capitalistique, les familles LouisDreyfus et Arnault ont pris 51% des marques SANDRO et MAJE au mois de septembre. Ces marques, d’abord présentées dans les grands magasins, ont depuis 5 ans développé un réseau de magasins propres au rythme soutenu de 60 ouvertures par an. L’augmentation de capital de ces marques devrait permettre de poursuivre l’expansion du réseau de boutiques en France et à l’international. En 2010, la holding SMCP, comprenant les deux marques, réalise un chiffre d’affaires de 180 millions d’euros pour 338 boutiques. A l’inverse, AMERICAN APPAREL a connu d’importantes difficultés en 2010, frôlant même la faillite, avant que le fonds LION CAPITAL ne réinjecte 80 millions de dollars dans cette structure endettée à hauteur de 120 millions de dollars au 30 juin 2010. L’important rythme d’ouvertures de boutiques au plus fort de la crise est un des facteurs avancé pour expliquer cette situation. De fait, et malgré l’ouverture d’une boutique dans le centre commercial des « Quatre Temps » de La Défense en octobre, les ouvertures seront plus rares, l’accent étant mis sur la consolidation des 280 boutiques existantes dans le monde. Equipement - Ameublement • • Avec la crise, le secteur de l’équipement de la maison a subi par ricochet la chute du nombre de transactions immobilières. Nouvelle tendance du secteur, les consommateurs se sont tournés vers les articles de www.dtz.com Restauration • Selon la dernière étude de Gira Conseil, les taux de fréquentation sont globalement repartis à la hausse dans le secteur de la restauration entre janvier et septembre 2010, que ce soit dans la restauration à distribution rapide (+1% en 1 an) ou la restauration avec service à table (+6% en 1 an). En juin 2010, 60% des restaurateurs déclaraient progresser en fréquentation. • FLUNCH, à l’approche du 40 anniversaire de la marque, annonce le doublement de son parc de restaurants d’ici à 2020. La chaîne, qui réunit aujourd’hui 227 restaurants en France, aurait déjà identifié 500 sites potentiels pour ses futures implantations. Autre piste étudiée, le développement de bâtiments propres, hors des centres commerciaux, moyen pour la marque de toucher un public différent. • La chaine de sandwicherie SUBWAY, entièrement basée sur le système de franchise, poursuit également son expansion à un rythme très soutenu. Arrivée en France en 2001, elle compte aujourd’hui 200 points de vente avec pour objectif d’atteindre les 300 dès la fin du premier trimestre 2011. Les prévisions de croissance de la chaîne sont exponentielles avec pour objectif le millier de points de vente dès 2013. ème 6 Enseignes Les enseignes (re)travaillent leur image • En 2010, les nouveaux concepts ont fait florès chez les distributeurs. La bataille de l’image est aujourd’hui engagée, pour se rapprocher de ses clients, pour monter en gamme, ou encore rajeunir son positionnement. Les géants de la grande distribution alimentaire ont été les locomotives de ce processus. • CARREFOUR qui a multiplié ces derniers mois les nouveaux concepts (Contact, City et Market), vient de lancer au mois de septembre 2010 « Carrefour Planet ». Les maîtres-mots de ce nouveau concept sont qualité et convivialité. Les grandes marques (COCA-COLA, APPLE, L’OREAL…) sont clairement mises en avant, avec des espaces leur étant entièrement dédiés. Pour ce qui est de la convivialité, l’organisation même du supermarché a été entièrement repensée, avec des allées plus larges, des linéaires plus qualitatifs tranchant avec la course au discount à laquelle se sont livrés les acteurs de la grande distribution au plus fort de la crise. • Les leaders de la grande distribution alimentaire, conscients de leur déficit d’image, se sont lancés dans une multiplication de nouveaux concepts qui, à terme, peut se retourner contre eux et au contraire brouiller leur image. Ainsi sur le même mois, CARREFOUR est monté en gamme avec le concept de « Carrefour Planet » et lance en parallèle et pour la première fois, une vaste campagne de publicité comparative sur le thème de la compétitivité prix par rapport aux hard-discounters, avec le risque de voir les différents efforts s’annihiler. • Le hard-discount, pourtant présenté comme le grand vainqueur de la crise, souffre aujourd’hui d’une tendance au retour vers les marques et les repères qualitatifs. LEADER PRICE, figure historique du hard-discount en France, est en train de lancer une refonte de son image à travers un nouveau logo et surtout l’arrivée de grandes marques dans les rayonnages, au premier titre desquelles COCACOLA, au détriment de marques distributeurs en er perte de vitesse au 1 semestre 2010. www.dtz.com • Dans le sillage des géants de la distribution alimentaire, d’autres acteurs majeurs du commerce ont entamé leur mue en 2010. Ainsi, citons CONFORAMA qui annonce en octobre le lancement d’une nouvelle enseigne « Confo Déco », faisant ainsi dériver son image de spécialiste de l’ameublement vers celle, plus porteuse, de la décoration. Il s’agit ici de se rapprocher de sa clientèle urbaine, féminine et jeune, en décalage complet avec la cible traditionnelle de la marque incarnée par les familles et les personnes âgées. • Le changement d’image, au delà d’un nouveau logo ou d’une nouvelle marque, peut prendre la forme d’une refonte de l’immobilier de l’enseigne. En septembre 2010, SURCOUF ouvrait à Lille son flagship de 5 500 m² sur 3 étages, un magasin organisé autour du « make-it-yourself » : le consommateur pourra tester lui-même tous les produits disponibles à la vente. L’objectif est de faire de ce magasin un véritable espace de vie balisé par l’omniprésence des nouvelles technologies. Ainsi, il sera possible, à partir d’écrans tactiles en magasin, de poser, en direct, une question aux vendeurs. Ici, la nouvelle image, les nouveaux concepts, tiennent dans la refonte du parc immobilier de l’entreprise. NATURE ET DECOUVERTE, LYNX ou encore NOCIBE, à l’inverse, vont jouer sur la sobriété de leurs nouveaux magasins, avec des formats plus petits, prenant encore ici le parti de la convivialité. 7 Pied d’immeuble • • • Les valeurs locatives prime se sont globalement maintenues, que ce soit à Paris ou dans les principales villes de province (graphiques 11 et 12). La demande est en effet restée soutenue pour ce type d’actif. Si les renouvellements de baux ont été plus difficiles à négocier ces deux dernières années, les nouveaux entrants, au premier titre desquels les enseignes ayant récemment ouvert leur flagship à Paris comme H&M ou ABERCROMBIE & FITCH sur les Champs-Elysées, ont du payer le prix fort pour installer leur enseigne sur des axes prime. L’offre d’emplacements reste structurellement très inférieure à une demande toujours aussi forte. En 2010, la dichotomie entre emplacements prime et secondaires s’est accentuée. Alors que les axes prime continuent de capter l’essentiel de la demande, les utilisateurs se détournent encore et toujours des axes secondaires, qui voient leurs valeurs locatives baisser de façon continue. On assiste à la constitution de deux marchés parallèles dont les valeurs sont de plus en plus déconnectées. Du côté des Régions, les valeurs locatives prime ont suivi une tendance différente, augmentant de façon significative entre 2007 et 2009, alors que la crise battait son plein (graphique 12). Des restructurations lourdes ont été menées dans plusieurs centres-villes régionaux ; citons la rue de la République à Marseille, les Allées Provençales à Aix-en-Provence, ou encore la Place Sainte-Catherine à Bordeaux. Ces restructurations ont entrainé la redéfinition des secteurs prime dans plusieurs villes. Parallèlement, l’arrivée d’enseignes locomotives d’envergure nationales telles que H&M, ZARA ou encore MONOP dans des villes de taille plus modeste, participent à un phénomène de « standardisation » des centresvilles, et y exercent une pression à la hausse sur les valeurs locatives. Tableau 1 Valeurs locatives prime (€/m²/an)* Paris T3 2010 Avenue des Champs Elysées Rue Saint-Honoré Avenue Montaigne Capucines/Madeleine Lyon Tendance 4 500 – 10 000 4 500 – 6 500 3 500 – 7 000 1 500 – 3 500 T3 2010 Rue de La République Rue Emile Zola Tendance 1 500 – 2 500 800 – 1 900 Marseille T3 2010 Rue Saint-Ferréol Rue Paradis Tendance 1 500 – 1 700 700 – 1 500 Source : DTZ Research Graphique 11 Valeurs locatives prime – commerce de centre-ville à Paris €/m²/an 10 000 9 000 8 000 7 000 6 000 5 000 4 000 3 000 2 000 1 000 0 Source : DTZ Research Graphique 12 Valeurs locatives prime – commerce de centre-ville en Régions €/m²/an *Ces fourchettes correspondent à des valeurs observées en zone A (suivant la charte de pondération mise en place par les différents conseils). Ces valeurs, exprimées hors taxes hors charges, s’entendent droit au bail réintégré. 5 000 4 500 4 000 3 500 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0 Lyon Marseille Source : DTZ Research www.dtz.com 8 Pied d’immeuble Desigual, décryptage de la stratégie d’implantation d’un nouvel entrant H&M tient son flagship • • Arrivée en France sur la rue de Rivoli en 1998, H&M a ouvert cet automne le plus emblématique de ses 11 magasins parisiens, un flagship de 3 étages et 2 800 m² sur les Champs-Elysées. Au-delà de son caractère exceptionnel, cette transaction est aussi remarquable par la bataille juridique de plus de 2 ans, menée jusque devant le Conseil d’Etat, qui a précédé cette implantation. • A la difficulté déjà importante de trouver un emplacement de grand gabarit sur une des artères prime parisienne, sont venus s’ajouter des obstacles réglementaires. En effet, la mairie de Paris, voulant préserver une certaine mixité commerciale sur les Champs-Elysées, a essayé d’empêcher l’implantation d’une enseigne textile de plus sur une avenue qui en compte déjà beaucoup. • Avec cette ouverture, l’enseigne H&M est désormais présente sur les dix principaux axes commerciaux de la capitale. • Le niveau des loyers pratiqués sur les ChampsElysées, atteignant la barre des 10 000 €/m²/an du coté pair, met à mal les activités les moins rentables comme les cinémas, les restaurants ou les services publics devant laisser leur place aux géants de l’habillement tels que H&M ou ABERCROMBIE & FITCH. Arrivée sur le marché français en juin 2008, l’enseigne de prêt-à-porter DESIGUAL a, depuis, ouvert une dizaine de magasins. A l’exception notable d’une implantation rue de la République à Marseille et après une ouverture inaugurale en banlieue parisienne, dans le centre commercial « Ivry Grand Ciel », l’enseigne a essentiellement développé son parc de magasins dans des centres commerciaux tels que les « Quatre Temps » à la Défense, « Val d’Europe » à Marne-la-Vallée ou encore « Odysseum » à Montpellier. • Maria Tramullas, responsable du développement de la marque en France, explique ce parti pris par la difficulté pour une enseigne étrangère de pénétrer le commerce de centre-ville, là où les centres commerciaux, à l’inverse, présentent de meilleures garanties au démarrage de l’activité. • Cette première phase d’implantation terminée, la marque prévoit désormais de poursuivre son développement en ciblant prioritairement les emplacements prime de Paris et de province, qui présentent aujourd’hui de meilleures opportunités qu’en 2008 au moment de l’implantation de l’enseigne en France. • Après l’ouverture du flagship de la marque au 4 place ème de l’Opéra dans le 8 arrondissement de Paris, la marque vise les artères prime de la capitale comme la rue de Rivoli, les Champs Elysées ou le boulevard Haussmann. • L’enseigne, qui vise des boutiques de gabarit important, entre 800 et 1 000 m², se heurte toutefois encore à la rareté de l’offre disponible sur ce segment de surface. www.dtz.com 9 Centres commerciaux Alors que le mois de mai 2010 a bénéficié d’éléments calendaires plus favorables, expliquant ses meilleurs résultats par rapport à avril, l’indice de fréquentation de juin a clairement pâti du décalage de 7 jours du début des soldes, qui n’ont commencé que le 30 juin cette année. Cependant, les consommateurs ont répondu présents dès juillet puisque les efforts consentis par les enseignes des centres commerciaux – avec des démarques importantes dès le premier jour – ont payé sur la première quinzaine des soldes (graphique 13). • Ce facteur explique le fort recul de la performance des centres commerciaux en juin et la nette reprise sur les mois de juillet et août (graphique 14). • Si le constat d’une baisse de la fréquentation s’impose aux centres commerciaux régionaux et super régionaux, ces derniers présentent toutefois un panier moyen stable. Un signe positif à souligner pour ce semestre. • Graphique 13 Indice de fréquentation des centres commerciaux Glissement annuel (%) 9 7 5 3 1 -1 -3 -5 -7 -9 janv.-09 févr.-09 mars-09 avr.-09 mai-09 juin-09 juil.-09 août-09 sept.-09 oct.-09 nov.-09 déc.-09 janv.-10 févr.-10 mars-10 avr.-10 mai-10 juin-10 juil.-10 • Source : CNCC Graphique 14 Indice de performance des centres commerciaux Pour l'été 2011, le secrétaire d'État au Commerce, Hervé Novelli, a indirectement tranché à travers le décret relatif à la date de démarrage des soldes d'été. Celui-ci précise que, si le dernier mercredi de juin se situe après le 28 du mois, la date de démarrage des soldes est avancée au mercredi précédent. Ils se dérouleront donc le 22 juin 2011. Glissement annuel (%) 8 6 4 2 0 • Les valeurs locatives en centres commerciaux ont accusé une baisse au cours des six derniers mois sur les produits neufs ou d’envergure moyenne. Les valeurs des centres commerciaux super régionaux et régionaux établis sont quant à elles restées stables, à respectivement 1 300-1 500 €/m²/an, et 900-1 100 €/m²/an (tableau 3). Dans une conjoncture économique toujours difficile, certains centres commerciaux livrés récemment, à l’image de « Dock 76 », ont enregistré des performances en deçà des prévisions initiales. De manière générale, les centres commerciaux de centre-ville fonctionnent moins bien : inauguré au er cours du 1 trimestre 2010, le centre commercial « Okabé » présente des résultats décevants, notamment en raison de problèmes d’accessibilité (fermeture de l’A6 pour travaux). -2 -4 -6 -8 janv.-09 févr.-09 mars-09 avr.-09 mai-09 juin-09 juil.-09 août-09 sept.-09 oct.-09 nov.-09 déc.-09 janv.-10 févr.-10 mars-10 avr.-10 mai-10 juin-10 juil.-10 • Source : CNCC Tableau 2 Valeurs locatives prime en centres commerciaux* (€/m²/an) Type de centre T3 2010 Centres commerciaux super régionaux 1 300 - 1 500 Centres commerciaux régionaux 900 - 1 100 Grands centres commerciaux 600 - 800 Petits centres commerciaux 400 - 600 C.Cial. établi C.Cial. neuf / projet *Sur la base d’une cellule d’une surface comprise entre 150 et 200 m² Source : DTZ Research www.dtz.com 10 Centres commerciaux • • Les inaugurations de centres commerciaux ont été peu nombreuses en 2010. Les conditions climatiques rudes de cet hiver ont en effet ralenti certains chantiers, notamment celui de « L’espace SaintChristophe » à Tourcoing ; son propriétaire s’est vu er contraint de reporter l’ouverture au 1 trimestre 2011, alors qu’il devait initialement ouvrir en septembre dernier. Graphique 15 Projets de centres commerciaux en France (GLA) En milliers de m² 1 000 900 800 700 600 500 400 300 200 100 0 Trois centres commerciaux ont cependant pu ouvrir ème ème leurs portes aux consommateurs aux 2 et 3 trimestres 2010. Dès le mois de mai, « Cours Oxygène », l’extension de 15 000 m² du centre commercial de La Part-Dieu, accueillait les premiers consommateurs. En septembre, SOCRI a inauguré « Polygone » à Béziers (500 000 visiteurs lors de son premier mois d’exploitation), et MERCIALYS – er propriétaire depuis le 1 trimestre 2010 – a ouvert le centre « Caserne de Bonne », et ses 53 nouvelles boutiques, à Grenoble (tableau 3). • En France, 105 000 m² GLA de centres commerciaux devraient être livrés d’ici la fin de l’année 2010 (graphique 15). • 62 projets de création de nouveaux centres commerciaux ont été recensés par le CNCC, représentant un potentiel de développement de plus d’1,6 million de m² GLA supplémentaires à l’horizon 2014. • Face à un parc vieillissant, les propriétaires n’hésitent plus à rénover leurs centres commerciaux. Ainsi, si le nombre de projets de créations est resté stable d’une année sur l’autre, les projets de rénovation sont en forte progression : 52 projets de rénovation/extension pour 320 000 m² GLA ont été recensés par le CNCC en juin 2010, contre seulement 41 l’an passé. L’enjeu est important pour un parc français estimé à plus de 14 millions de m², l’un des plus conséquents en Europe. 2010 2011 2012 2013 2014 Source : CNCC Tableau 3 Ouvertures de nouveaux centres commerciaux en France – T2-T3 2010 Enseignes nationales Enseigne locomotive Développeur / Investisseur 77% H&M SOCRI 62,9% MONOPRIX SODERIP / MERCIALYS SATURN REDEVCO – UNIBAIL-RODAMCO Opération Localisation Surface GLA Boutiques Polygone Béziers (34) 37 000 m² 100 Caserne de Bonne Grenoble (38) 17 300 m² 53 Cours Oxygène Lyon (69) 15 000 m² 15 - Sources : CNCC, Codata www.dtz.com 11 Centres commerciaux • • • La répartition des projets de centres commerciaux en France par localisation met en exergue le poids de l’Ile-de-France, qui devrait accueillir un quart des projets (constructions ou rénovations/extensions) (graphique 16). Les projets sont également nombreux sur la région Rhône-Alpes et comptaient pour 14% des surfaces en France en juin 2010, contre 8% un an auparavant, avec notamment « Confluence » ou « Caserne de Bonne » évoqué précédemment. La tendance est similaire en région PACA où les développements sont importants et comptent, en juin 2010, pour 16% des surfaces commerciales (graphique 16). Deux projets d’envergures seront livrés à horizon 2013-2014 sur Marseille : « La Capelette » (32 000 m² GLA) développés par ICADE dans le 10ème arrondissement, et « Terrasses du Port » (52 000 m² GLA) acquis pas HAMMERSON fin ème 2009 sur le 2 arrondissement. Ces surfaces réparties autour de 150 boutiques et une dizaine de moyenne surfaces comprennent une terrasse de 260 mètres surplombant la mer. Les projets de nouveaux centres commerciaux se répartissent de façon homogène entre petits centres commerciaux, grands centres commerciaux et centres commerciaux régionaux avec respectivement 32 et 24% (pour les deux derniers) des projets à construire. Graphique 16 Projets de centres commerciaux en France (GLA) par localisation 100% 80% 60% 40% 20% 0% Juin 2008 Nov. 08 Ile-de-France Aquitaine Midi-Pyrénées Autres Juin 2009 Nov. 09 Juin 2010 Rhône-Alpes PACA Languedoc-Roussillon Source : CNCC Graphique 17 Projets de centres commerciaux en France par type 2010 2009 2008 • Parmi les projets significatifs livrables en 2011, le premier à voir le jour devrait être « Confluence », un pôle de commerces et de loisirs de 53 000 m² GLA ème développé par UNIBAIL-RODAMCO dans le 2 arrondissement de Lyon. Notons également la création par ICADE de « Millénaire », un pôle commercial de 56 000 m² GLA sur deux niveaux situé à Aubervilliers (93). 0% 20% 40% 60% 80% 100% Centre à thème Petits centres commerciaux Grands centres commerciaux Centres commerciaux régionaux Centres commerciaux super régionaux Source : CNCC Tableau 4 Principaux projets de centres commerciaux en France Opération Localisation Surface GLA Boutiques 65 Date d’ouverture Développeur / Investisseur 2011 UNIBAIL-RODAMCO Confluence Lyon (69) 53 000 m² Le Millénaire Aubervilliers 56 000 m² 120 2011 ICADE / SEGECE / KLEPIERRE Les Saisons de Meaux Meaux (77) 65 000 m² 90 2012 IMMOCHAN Les Portes de Gascogne Plaisance-du-Touch (31) 80 000 m² 150 2013 PCE - SIMON IVANHOE Forum IKEA Bayonne (64) 70 000 m² (SHON) 100 2013 INTER IKEA CENTRE La Bongarde Villeneuve-la-Garenne (92) 67 000 m² 130 2013 ALTAREA / ORY ALTA La Rotonde Béthune (62) 60 000 m² 9 (131 MS) 2013 HAMMERSON Les Terrasses du Port Marseille (13) 52 000 m² 143 2013 HAMMERSON Sources : CNCC, Codata www.dtz.com 12 Retail-Parks • • • • Les enseignes se montrent toujours prudentes en privilégiant les localisations les plus stratégiques, délaissant les emplacements secondaires. Dans ce contexte délicat, les valeurs locatives ont accusé une légère baisse (tableau 5). Tableau 5 A l’horizon 2014, 71 projets de création de nouveaux parcs d’activités commerciales ont été recensés par le CNCC, représentant un potentiel de développement de près d’1,5 million de m² SHON en France (graphique 18). Les développements de grands parcs d’activités commerciaux restent majoritaires et représentent 70% des projets à construire. 300 – 400 m² 190 – 210 500 – 750 m² 170 – 180 800 – 1 500 m² 140 – 160 Plus de 1 500 m² 110 – 140 Valeurs locatives en retail-parks de nouvelle génération (€/m²/an) Taille de cellule Ce volume d’offre, certes théorique, paraît pléthorique au regard de la demande mais les programmes de qualité se commercialisent relativement bien. Toutefois, certaines valeurs ont parfois été négociées à la baisse par les enseignes. Ainsi, des programmes présentés au début de leur commercialisation autour de 220 €/m²/an, avant la crise, se sont bien commercialisés grâce à une baisse des valeurs faciales de l’ordre de 15 à 25%. T3 2010 Tendance Source : DTZ Research Graphique 18 Projets de retail-parks en France (SHON) En milliers de m² 600 500 400 300 200 ALTAREA a inauguré, le 28 septembre dernier, son « Family Village » à Limoges (23 850 m² de surface de ème retail-park développé sur ce concept en vente), le 3 France, commercialisé à 90% pour son ouverture (tableau 6). 100 0 2010 2011 2012 2013 2014 Source : CNCC • Le projet le plus important livrable d’ici la fin de l’année 2010 est celui de SOPIC et INTER IKEA CENTER : « Concept + » – un retail-park de 23 587 m² – est développé autour du nouveau magasin IKEA (17 000 m²), situé à Thillois (51). Il s’agirait, après « Les ème Armoiries » situé à Bry-sur-Marne, du 2 parc d’activités commerciales de ce type en France (tableau 6). Tableau 6 Ouvertures de nouveaux retail-parks en France – T2-T3 2010 Opération Localisation Surface de vente Nb d’unités Précom. à la livraison Développeur / Investisseur Family Village Limoges (87) 23 850 m² 23 90% ALTAREA Orange les Vignes Orange (84) 29 279 m² 54 90% BOUYGUES IMMOBILIER Place du Dauphiné Tignieu / Pont de Cheruy (69) 20 000 m² 36 70% TIGNIEU DAUPHINE AMENAGEMENT / ANIR Orée de Sologne Vierzon (18) 23 801 m² 21 70% REDEIM-SCCV OREE DE SOLOGNE / REDLAND Sources : CNCC, Codata www.dtz.com 13 Retail-Parks • La majorité des retail-parks sont développés dans des régions où la densité de population est relativement faible, comme en Picardie et dans les Pays-de-la-Loire (graphique 19). Graphique 19 Projets de retail-parks en France (SHON) par localisation 100% • • Ces projets se situent essentiellement en périphérie (76% des surfaces). 80% 60% La surface moyenne des retail-parks s’est réduite en un an, passant de 25 000 m² en juin 2009 à 21 000 m² en 2010 en Ile-de-France, et de 26 000 m² à 19 000 m² en région Rhône-Alpes. 40% 20% • En un an, deux projets de créations de retail-parks ont été initiés dans les Pays-de-la-Loire. Le plus important, « L’Atoll » (71 000 m²), appartient à la COMPAGNIE DE PHALSBOURG. Il sera essentiellement centré sur l’équipement de la maison et la décoration, à l’image des deux enseignes phares CASTORAMA et ALINEA qui occuperont chacune 12 000 m². Particularité de ce retail-park, il aura, en son centre, un jardin, un espace de restauration, ainsi qu’un jardin d’enfant. « L'Atoll » devrait être le tout premier éco-parc commercial – isolation phonique et thermique, économies d'énergie, gestion des eaux pluviales, panneaux solaires photovoltaïques –, ce qui devrait lui permettre d’obtenir le label VALORPARK (tableau 7). 0% Juin 2009 Ile-de-France Picardie Languedoc-Roussillon Pays-de-la-Loire Juin 2010 Rhône-Alpes Centre Champagne-Ardenne Autres Source : CNCC Tableau 7 Projets de retail-parks en France Concept + Thillois (51) Surface de vente 23 587 m² 25 Date d’ouverture 2010 Les Quatre Chênes Pontault-Combault (77) 43 000 m² 13 2011 PROMOBUIS / REDEVCO Auchan Val de France Sarcelles (95) 27 170 m² 50 2011 COMPAGNIE DE PHALSBOURG Parc des Templiers Neuilly-sous-Clermont (60) 24 256 m² 44 2011 FREY L’Atoll Beaucouzé (49) 71 000 m² 45 2012 COMPAGNIE DE PHALSBOURG Les Rives de l’Allondon St-Genis-Pouilly (01) 46 000 m² 45 2012 MAB DEVELOPMENT Waves Moulins-les-Metz (57) 40 000 m² 29 2013 ARCHES METROPOLES /CIE DE PHALSBOURG Opération Localisation Unités Développeur / Investisseur SOPIC / INTER IKEA CENTRE GROUP (ICCG) Sources : CNCC, Codata www.dtz.com 14 Investissement • • • • • • • Avec près d’1,7 milliard d’euros d’engagements, les actifs commerciaux ont recueilli plus de 25% des investissements en immobilier banalisé en France depuis le début de l’année 2010 (6,6 milliards d’euros) (graphique 20). Cette proportion, jamais atteinte, est toutefois en retrait er par rapport à la performance observée au 1 semestre. En effet, après 2 trimestres particulièrement dynamiques (800 et 600 millions d’euros), les commerces n’ont recueilli que 274 millions d’euros au cours des trois derniers mois, et ce au profit des bureaux, en particulier en Ile-de-France. Graphique 20 Evolution des engagements en commerce Milliards d'€ 5 30% 4 20% 3 2 10% 1 0 0% 2003 Deux transactions d’un montant supérieur à 100 millions d’euros ont été enregistrées depuis le début de l’année : après l’acquisition de « Cap 3000 » par ème ALTABLUE au 2 trimestre (450 millions d’euros), UNION INVEST a acquis le centre commercial « SaintMartial » à Limoges (15 000 m²) pour 105 millions ème trimestre. D’autres transactions de d’euros au 3 cette envergure, telles que les acquisitions d’« O’Parinor » et de l’« Espace Saint-Quentin », devraient se concrétiser d’ici la fin de l’année. Le cœur du marché reste malgré tout porté sur les transactions d’un montant compris entre 50 et 100 millions (614 millions d’euros). L’analyse des investissements par type de surfaces commerciales acquises met en évidence le poids des centres commerciaux avec 1 milliard d’euros investis depuis le début de l’année 2010, malgré une ème performance mitigée au 3 trimestre (graphique 21). Parmi les opérations significatives de ces trois derniers mois, signalons le rachat de 25% supplémentaires, soit 11 250 m², dans le centre commercial ème « Beaugrenelle » (Paris 15 ) par GECINA pour 58 millions d’euros. Après un très bon début d’année (100 millions d’euros er investis au 1 trimestre 2010), le commerce de centreville a rencontré moins de succès au cours des six derniers mois, et aucune transaction d’un montant supérieur à 10 millions d’euros n’a été enregistrée au ème 3 trimestre. Les produits sont en effet peu nombreux sur le marché (graphique 22). Environ 50 millions d’euros ont été investis chaque trimestre sur des commerces de périphérie, portant la performance des neuf derniers mois à 152 millions ème d’euros. Au 3 trimestre, l’opération la plus significative aura été l’acquisition, par COMMERZ REAL, auprès de BOUYGUES IMMOBILIER, du parc d’activités commerciales « Orange les Vignes », pour 39 millions d’euros. www.dtz.com 2004 2005 2006 2007 2008 2009 T1-T3 2010 Investissements en commerce Part du commerce dans les investissements en France Sources : DTZ Research Graphique 21 Evolution des engagements en commerce selon la localisation Milliards d'€ 5 4 3 2 1 0 2003 2004 Ile-de-France 2005 2006 2007 Province 2008 2009 T1-T3 2010 Portefeuilles nationaux Source : DTZ Research Graphique 22 Evolution des engagements en commerce selon le type de produit T1-T3 2010 2009 2008 2007 2006 0% Commerce de centre-ville Commerce de périphérie 50% 100% Centres commerciaux Autres Source : DTZ Research 15 Investissement • • • • • • L’essentiel du marché s’est concentré sur des actifs déjà en cours d’exploitation, et seulement 14% des engagements ont porté sur des opérations neuves en cours de développement depuis le début de l’année. Graphique 23 Taux de rendement prime commerces de centre-ville 9% Les investisseurs français sont demeurés les plus actifs sur le marché de l’investissement en commerce avec plus de 600 millions d’euros d’acquisitions. Au ème cours du 3 trimestre, outre l’acquisition par GECINA de parts supplémentaires dans le centre commercial « Beaugrenelle », l’essentiel des acquisitions ont été réalisées par des SCPI et OPCI, sur des montants inférieurs à 10 millions d’euros. Les investisseurs ème allemands, absents au 2 trimestre, ont investis 144 millions d’euros sur des actifs commerciaux au cours des 3 derniers mois, avec les acquisitions par COMMERZ REAL du parc « Orange les Vignes », pour 39 millions d’euros et celle du centre « Saint-Martial » par UNION INVEST pour 105 millions d’euros. 8% 7% 6% 5% 4% 3% 2004 2005 2006 Paris 2007 2008 2009 Lyon T3 2010 Marseille Source : DTZ Research Graphique 24 L’attractivité du commerce, notamment grâce à la résistance accrue des cash flows locatifs de cette classe d’actifs par rapport aux bureaux, ne se dément pas. Les grands centres commerciaux français affichent en effet des taux de vacance très faibles malgré la crise économique et la qualité des artères commerçantes primes des grandes villes en font des placements défensifs par excellence. L’inflexion des taux de rendement prime se poursuit ; les taux de rendement prime des commerces de centre-ville ont enregistré des baisses de 50 points de base à Paris et à Lyon depuis fin 2009. La fourchette des taux est désormais comprise entre 4,75% à Paris et 5,25% à Lyon et Marseille (graphique 23) Tous les types de centres commerciaux, hormis les centres de petite taille ou affichant de mauvaises performances en termes de chiffre d’affaires ou de taux d’effort, ont à nouveau enregistré une baisse de 15 à 50 points de base au cours des six derniers mois. Le taux prime pour les meilleurs centres commerciaux en France se situe aujourd’hui à 4,60% (graphique 24). Le taux de rendement prime en retail-parks semble, lui, s’être stabilisé, à 6,25%. Il avait subi une forte compression début 2010 après une hausse de 150 points de base entre 2007 et 2009 (graphique 25). Taux de rendement prime centres commerciaux 9% 7% 5% 3% 2004 2005 2006 2007 2008 2009 T3 2010 Centres Commerciaux Super Régionaux Centres Commerciaux Régionaux Grands Centres Commerciaux Petits Centres Commerciaux Source : DTZ Research Graphique 25 Taux de rendement prime retail-parks (nouvelle génération) 10% 8% 6% 4% 2% 0% 2004 2005 2006 2007 2008 2009 T3 2010 Source : DTZ Research www.dtz.com 16 Le commerce en Europe • • • Les taux de rendement prime des commerces de centre-ville sont orientés à la baisse depuis fin 2009 sur l’ensemble des principaux marchés européens. Au ème trimestre, seuls deux de ces marchés cours du 3 ont enregistré une nouvelle correction : Berlin, dont le taux est passé de 5,25% il y a trois mois à 5,00% fin septembre 2010, et Madrid qui, après une correction équivalente, voit son taux se positionner à 5,75%. Aujourd’hui, les taux de rendement des capitales européennes s’établissent dans une fourchette comprise entre 4,25% à Londres West End et 5,75% à Madrid. Les marchés londonien et parisien enregistrent les taux les plus bas des villes considérées, inférieurs à 5% (graphique 26). En matière de centres commerciaux, les taux de rendement ont observé une évolution similaire (graphique 27). Les corrections sont toutefois plus ou moins marquées selon les pays. Alors que l’Allemagne a vu son taux de rendement corrigé de seulement 10 points de base, le taux de rendement prime au Royaume-Uni a perdu 100 points de base. Les taux de rendement se positionnent désormais dans une fourchette comprise entre 4,60% en France et 6,25% en Espagne. On remarquera, au cours de ce trimestre, l’intérêt des investisseurs pour l’Allemagne, qui a recueilli 4 des cinq plus grosses transactions enregistrées en Europe (tableau 8). Parmi ces opérations, citons la vente de « Ruhrpark » par WESTFONDS à une joint venture entre MANAGEMENT FUR IMMOBILIEN / PERELLA WEINBERG pour un montant estimé à 300 millions d’euros. Ce centre commercial, situé en périphérie de Bochum, comprend 111 480 m² de surfaces de ventes et 7 500 parkings. ALDI a également procédé à deux externalisations d’envergure auprès d’ALLIANZ et MGPA pour des montants respectifs de 240 et 200 millions d’euros. Graphique 26 Taux de rendement prime en Europe – Centre-ville 7% 6% 5% 4% 3% 2004 2005 2006 Paris QCA Madrid 2007 2008 2009 Berlin Londres (WE) T3 2010 Rome Source : DTZ Research Graphique 27 Taux de rendement prime en Europe – Centres-commerciaux 8% 7% 6% 5% 4% 3% 2004 France 2005 2006 2007 Royaume-Uni 2008 2009 Allemagne T3 2010 Espagne Source : DTZ Research Tableau 8 ème Principales transactions investissement enregistrées en Europe au 3 trimestre 2010 Actif Localisation Acquéreur Vendeur Prix (en millions d’euros) Ruhrpark Allemagne MANAGEMENT FUR IMMOBILIEN / PERELLA WEINBERG WESTFONDS 300 Portefeuille Aldi (80 actifs) Allemagne ALLIANZ REAL ESTATE ALDI 240 Portefeuille Aldi (140 actifs) Allemagne MGPA ALDI 200 3 centres commerciaux Suède DILIGENTIA BOULTBEE 155 Waterfront (50%) Allemagne RESOLUTION PROPERTY LNC PROPERTY GROUP 130 Source : DTZ Research www.dtz.com 17 Définitions Centre commercial : Il se définit comme un ensemble d'au moins 20 magasins et services totalisant une surface commerciale utile (dite surface GLA) minimale de 5 000 m², conçu, réalisé et géré comme une entité. Centres Commerciaux Super Régionaux : Centres commerciaux dont la surface GLA est supérieure à 80 000 m² et/ou totalisant au moins 150 magasins et services. Centres Commerciaux Régionaux : Centres commerciaux dont la surface GLA est supérieure à 40 000 m² et/ou totalisant au moins 80 magasins et services. CNCC : Le Conseil National des Centres Commerciaux est l’organisation professionnelle française fédérant les acteurs qui participent à la promotion et au développement des centres commerciaux : promoteurs, propriétaires, gestionnaires, enseignes, prestataires et groupements de commerçants. Grands Centres Commerciaux : Centres commerciaux dont la surface GLA est supérieure à 20 000 m² et/ou totalisant au moins 40 magasins et services. Indice de fréquentation des Centres Commerciaux : Afin d’analyser les flux de fréquentation des centres commerciaux, le CNCC suit, depuis octobre 2006, un panel de près de 60 centres équipés d’un système de comptage. Ce panel se compose de 39% de Centres Commerciaux Régionaux, 45% de Grands Centres Commerciaux et 15% de Petits Centres Commerciaux. Indice de performance des Centres Commerciaux : Analyse mensuelle des chiffres d’affaires des centres commerciaux réalisée par le CNCC au niveau global, par typologie de centres et par secteurs d’activités. Le panel, réactualisé chaque année, comprend actuellement 139 centres et couvre 8 000 commerces. Loyer prime : Le loyer prime correspond à la moyenne des valeurs de transaction les plus élevées observées sur des immeubles neufs ou restructurés, très bien localisés et loués avec une durée d’engagement ferme longue. Petits Centres Commerciaux : Centres commerciaux dont la surface GLA est supérieure à 5 000 m² et/ou totalisant au moins 20 magasins et services. Retail-Park : anglicisme du parc d’activités commerciales qui se définit comme étant un ensemble commercial à ciel ouvert, réalisé et géré comme une unité. Il comprend au moins 5 unités locatives et sa surface est supérieure à 3 000 m² SHON (surface construite). Surface GLA : Surface totale louée aux commerçants comprenant l’ensemble de cette surface (vente + réserve) sans déduction de trémie ou poteau et calculée entre les axes des murs mitoyens avec les parties privatives, et les nus extérieurs des murs mitoyens avec les parties communes. Ce sont les usages en matière de centres commerciaux. Surface hors œuvre nette (SHON) : Somme des surfaces égales à la surface hors d’œuvre brute (SHOB), après déduction des surfaces de combles et sous-sols non aménageables ni exploitables pour l’habitation (ou pour des activités professionnelles, des balcons, des surfaces non closes et des espaces de stationnement). Taux de rendement prime : Exprimé en %, ratio entre les loyers hors charges et le prix d’acquisition AEM de l’actif (Immeuble neuf ou restructuré, durée ferme d’engagement longue). Rentabilité la plus basse observée au cours d’une période donnée, après élimination des valeurs aberrantes (occurrences inférieures à deux). www.dtz.com 18 Contacts +33(0)1 47 48 77 32 [email protected] Jean-Philippe Carmarans +33(0)1 47 48 77 24 [email protected] Philippe Méjean +33(0)1 49 64 49 21 [email protected] Claudia Mansard +33(0)1 49 64 46 43 [email protected] +33(0)1 49 64 46 44 [email protected] Laurence Escleine-Dumas +33(0)1 49 64 49 04 [email protected] Frédéric Blies +33(0)1 49 64 49 23 [email protected] Gérard Margiocchi Conseil Investissement Hugues de Bérail Transaction Thierry Laborderie +33(0)1 49 64 64 45 [email protected] Jean-Luc Chalard +33(0)1 49 64 49 60 [email protected] Didier Terrier +33(0)4 72 74 14 74 [email protected] François Brisset +33(0)1 49 64 49 13 [email protected] Patrice Genre +33(0)1 49 64 49 80 [email protected] Asset Management Cette étude est réalisée avec le concours de DTZ Eurexi, département expertise de DTZ. Contacts Olivier Granier, MRICS +33 (0)1 47 48 77 68 [email protected] www.dtz.com Benjamin de Aranjo +33 (0)1 49 64 75 63 [email protected] 19 Il ne saurait être initié de transaction, basée sur le présent document, sans l’appui d’un avis professionnel spécifique et de qualité. Bien que les données aient été vérifiées de façon rigoureuse, la responsabilité de DTZ ne saurait être engagée en aucune manière en cas d’erreur ou inexactitude figurant dans le présent document. Toute référence, reproduction ou diffusion, totale ou partielle, du présent document et des informations qui y figurent, est interdite sans accord préalable exprès de DTZ. En tout état de cause, toute référence, reproduction ou diffusion devra en mentionner la source. © DTZ Octobre 2010 www.dtz.com