Des femmes « s »`écrivent : articulation entre histoire de vie, écriture

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Des femmes « s »`écrivent : articulation entre histoire de vie, écriture
COM 5, Axe 2
Des femmes « s »’écrivent : articulation entre histoire de vie, écriture et genre.
Annemarie Trekker
La recherche à l’origine de cette intervention a été publiée en 2010 sous le titre « Des femmes
s’écrivent. Enjeux d’une identité narrative ». Elle a été réalisée dans le cadre d’une
collaboration scientifique à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l'Education de
l’Université Catholique de Louvain (Unité Capp) sous l’impulsion de Michel Legrand 1. Dans
le cadre de cette recherche qualitative, menée de 2006 à 2009, je me suis centrée sur
l’articulation entre l’approche des histoires de vie en formation, l’écriture autobiographique et
la question du genre. Je me suis fondée principalement sur l’analyse d’entretiens semidirectifs menés auprès de six femmes auteures d’un récit. Il s’agissait de penser le mouvement
de formation de soi associé au processus d’expression de soi, en relation à l’histoire de
l’écriture et la place des femmes dans celle-ci.
Je vais m’attacher tout particulièrement à cerner les enjeux de reconnaissance sociale en tant
que sujet, acteur et auteur de leur histoire de vie tels que perçus et vécus par ces auteures, au
cours du processus d’écriture et de publication qui agissent comme rituels de passage d’un
état de sujet assujetti à celui de sujet agissant. Il s’agit de cerner l’écriture comme un acte
symbolisant ce changement d’état ou de statut.
Le point commun aux six auteures : elles ont mené le processus d’écriture jusqu’à une
finalisation, la plupart ayant recours à un dispositif (atelier d’écriture) qui a permis de faire un
travail de construction, dé-construction et reconstruction du récit et à d’autres relais ou
accompagnants tant sur le plan technique qu’existentiel.
Quels effets de changements ce processus va-t-il engendrer ? Ces questions, je les ai posées à
six femmes, auteures d'un récit autobiographique, les décodant selon les différentes étapes
parcourues : le déroulement du processus d’écriture, les évolutions et les obstacles rencontrés
en cours de travail, les hésitations et la prise de décision de publication et la réception des
retours des lecteurs. Un questionnaire complémentaire a permis de préciser les effets et
changements induits suite à ces retours.
Il s’agit de mettre en évidence comment et à quelles conditions, la mise en écriture et la
publication d’un récit de vie peut constituer un vecteur de réappropriation de son histoire mais
aussi d’étayage du sujet, ici au féminin. Je montrerai comment, et à quelles conditions, ces
femmes-auteures, par la construction progressive d’une langue à la fois singulière et
socialisante, arrivent à exprimer des événements et des ressentis rarement ou jamais partagés
auparavant : inceste, honte sociale, violence conjugale et familiale, timidité et isolement
sociale, anorexie et mensonge, culpabilité et anxiété… Et combien cet échange dans un allerretour de l’intériorité vers l’externalité permet d’aboutir à l’affirmation d’une identité
narrative.
Deux des six auteures ont axé leur récit sur la transmission et la clarification, en relation avec
l’histoire de leurs ascendants et leur arbre généalogique, toutes deux révélant une part secrète
de leur histoire et de leur ressenti. J’ai choisi d’analyser ces deux entretiens en référence à
l’Histoire et aux origines de l’écriture et de ses fonctions symboliques.
1
J’ai rencontré Michel Legrand, auteur de « L’approche biographique » et « Le sujet alcoolique » dans le cadre
de l’Association pour l’approche biographique et la réappropriation de son histoire (ARBRH) dont il était co–
fondateur en Belgique francophone avec Francis Loicq. C’est aussi dans ce cadre qu’il organisait des séminaires
et rencontres autour de l’histoire de vie à l’Université de Louvain-La-Neuve et a mis en œuvre le projet du livre
« Intervenir par le récit de vie » dont la direction a été reprise par Vincent de Gaulejac après la disparition
inopinée de Michel Legrand en 2006.
Deux autres se sont centrées sur leur histoire de vie et leurs ressentis personnels, insistant sur
l’importance de la mise en forme littéraire en tant que médiateur indispensable pour que
puisse s’envisager la relation avec l’Autre, ce qui n’a pas pu se réaliser par l’oralité et des
échanges verbaux. L’écriture et la présence symbolique du livre apparaissent indispensables
pour leur permettre d’entrer en lien, à la fois intime et distancié, avec le monde extérieur. J’ai
analysé ces deux entretiens dans le contexte de l’histoire de l’autobiographie littéraire, liée à
la naissance de la modernité et à l’émergence de l’individu.
Quant aux deux dernières, il s’agit de deux personnalités engagées dans le monde associatif,
de l’éducation permanente et de la formation continue. Les entretiens à propos de leurs récits
font ressortir la nécessité de l’écriture et de la présence médiatrice d’un tiers (le livre) pour
pouvoir développer une réflexivité, par la recherche de liens et de sens dans leur parcours de
vie. C’est par la narration écrite que les événements sortent de la simple chronologie pour être
mis en intrigue. Le projet d’écriture et le questionnement réflexif se rejoignent dans une
perspective d’auto-formation du sujet. J’ai analysé ces deux entretiens, en les situant plus
précisément dans le contexte de la sociologie clinique et de l’histoire de vie en formation et en
éducation.
A travers ces six entretiens, mon projet sera de saisir, à travers les motivations et les processus
mis en œuvre lors de l’écriture de ces six récits de vie, en quoi l’écriture occupe une place
spécifique dans un rituel de passage de l’état d’individu assujetti à son histoire à celui de sujet
de celle-ci. Ce rituel impliquant le recours à des « tiers » permettant l’avènement du sujet sur
le plan tant existentiel que relationnel.
Cette question sera abordée à travers trois triades parallèles et liées.
Première triade, celle de trois temps saisis dans l’histoire de l’écriture : les origines et les
enjeux symboliques de l’écriture ; le développement de l’autobiographie littéraire lié à la
modernité dont Philippe Lejeune (1975, 2005) s’est affirmé un analyste éclairé. Et enfin
l’émergence du courant des histoires de vie dans le contexte de la post et hypermodernité dont
Christophe Niewiadomski analyse les retombées en rapport avec le courant des histoires de
vie (2008) : « Dès lors profondément indécis dans son rapport aux autres et à lui-même,
perpétuellement à l’écoute d’un “soi incertain” », l’individu se doit désormais de conquérir
son identité dans un contexte mouvant et fluide alors que son existence se trouve de moins en
moins prédéfinie par ce qui l’a précédé. Contraint de s’adapter sans cesse à la course au
changement et à l’exigence de performance, celui-ci tente de conjuguer autonomie, liberté,
créativité… ».
Régis Debray (2005), en tant que médiologue, nous introduit également aux rapports étroits
entre évolution des technologies et des idéologies, ce qui lui fait déclarer : « Je me suis
aperçu que le socialisme, c’est la typographie. Vous pouvez faire l’histoire du socialisme en
faisant l’histoire des métiers du livre. » La question vient se reposer avec le développement
d’internet en tant qu’espace d’expression et de communication mondial. On le voit avec
l’émergence de nouveaux mouvements sociaux mais aussi avec une nouvelle littérature de
l’intime qui passe par les blogs et les réseaux sociaux. Il y aurait pour Debray un
« inconscient technique » comme il y a un « inconscient psychanalytique ».
Deuxième triade, celle des trois étapes du rituel de passage dans les processus d’écriture et de
publication : passage de l’état de sujet passif (assujetti) de son histoire à celui de narrateur
(sujet existentiel et sujet acteur) et ensuite d’auteur (sujet réflexif). Je me réfère dans cette
anlayse principalement à Vincent de Gaulejac (2009). « La question du sujet émerge comme
notion incontournable pour comprendre comment l’individu est à la fois socialement fabriqué
et acteur dans ce processus, comment il est producteur de ce qui le produit (Morin, 1990),
comment, étant multidéterminé par des processus hétérogènes, il advient comme sujet pour
mettre de la cohérence et de l’unité là où règnent la contradiction et la diversité » (p. 14).
Troisième triade, celle des trois moments-clés permettant le passage du silence au partage
social : l’indicible, la narration par la médiation de l’écriture et la rencontre des lecteurs par la
publication du récit. Bernard Rime (2005) et Boris Cyrulnik (2010) vont l’un et l’autre
analyser les conséquences négatives du silence lorsqu’il y a interdit de dire, lié notamment à
la honte sociale et à l’absence d’interlocuteur à la juste distance.
Cette recherche qualitative a ainsi vu ses hypothèses émerger et se préciser au fil des analyses
des entretiens, en s’appuyant sur des fondements théoriques relevant à la fois de l’histoire, de
l’analyse de l’autobiographie et des Ecritures du moi, de la philosophie et des sciences
humaines. Cette pluridisciplinarité reflète la richesse des angles de vue à laquelle invite le
courant des histoires de vie. Chaque histoire reste par ailleurs à jamais insaisissable car en
perpétuel devenir et re-construction, tant sur le plan du sens, des liens que de la forme. Le
récit écrit en constitue cependant un moment privilégié, celui d’un arrêt sur image qui permet
l’élaboration d’une réflexivité nourrie par les regards extérieurs et la mise à distance de soi.
Les enjeux d’une identité narrative
A la question « Qui suis-je ? », écrit Ricœur, la réponse ne peut être que narrative : « Je ne
puis dire qui je suis qu’en désignant ce qui s’étire tout au long de la vie. C’est le récit qui
montre, dit et transforme ce qui est advenu, et ce que je fais de ce qui m’est advenu (…) C’est
moi ou un nous qui s’affirme comme soi-même, en construisant sa vie à force d’en être à la
fois l’auteur et le lecteur. » (1985, p.355) Pour Ricœur, ce qui fonde la conception d'une
identité narrative, c'est l'idée d'un maintien dans le temps de l'identité personnelle, au travers
de la capacité narrative du sujet. Une identité produit de l’histoire et qui produit l’histoire. Ce
qui fait qu’en se racontant, on se découvre à la fois même et autre.
C'est à travers une conception narrative de l'identité que Ricœur articule ces deux modèles de
permanence dans le temps. Le récit, la narrativité permettent le passage de l'expérience
temporelle « confuse, informe et, à la limite, muette » (1983, p.12) à une temporalité qui va
prendre la forme d'une expérience humaine, forgeant une représentation complexe et réflexive
du temps vécu.
Mais qu'est-ce qu'un récit pour le philosophe ? Ce qui l'intéresse particulièrement, c'est la
capacité du récit à intégrer rupture et continuité événementielles : faire progresser l'histoire
suppose en effet à la fois que surviennent des événements inattendus (...) et que ces
événements inattendus contribuent pleinement à mener l'histoire jusqu'à son terme (...) A cette
capacité du narratif à intégrer rupture et continuité événementielles, Ricœur confère un nom :
c'est la structure concordance-discordance, qui est au cœur de l'opération dynamique dite de
mise en intrigue des faits.
En quoi consiste cette opération ? Mettre en intrigue, c’est ainsi construire une histoire avec
un début et une fin et entre les deux un rapport de transformation, ce qui est le propre de tout
scénario. Mais plus encore qu'aux faits, cette structure narrative s'adresse à l'identité du
personnage, ce qui rejaillit dans le cas d'un écrit autobiographique directement sur l'auteur qui
affirme dès le départ qu'il est le personnage, même si le personnage ne saurait refléter « tout »
l'auteur. Soulignons que cette mise en intrigue portée par la narration qui donne sens à notre
histoire, s’inscrit dans une histoire qui reste toujours à construire. Et c’est précisément par
l’externalisation de cette histoire que l’auteur pourra être incité à diverses ouvertures et
révision de celle-ci, notamment à travers les retours des lecteurs. C’est ce que rappelle Michel
Legrand : « Rien, en effet, dès lors, dans la mise en intrigue de soi, dans l’identité narrative
ainsi constituée, qui puisse se revendiquer d’une vérité acquise une fois pour toutes. Une
intrigue n’est jamais que l’une parmi d’autres possibles, toujours sujette à reprise et à
révision. » (1993, p.229)
La subjectivation ou changement de place à travers la socialisation du récit
C’est pourquoi, selon Pierre Roche (2007), il est préférable d'employer le terme de
« subjectivation » plutôt que le substantif « sujet ». En effet, cela permet de mieux saisir que
« le sujet dont nous parlons n'advient pas au détour d'un miracle mais au terme d'efforts
colossaux que les individus produisent pour persévérer dans leur être, au-delà même de la
simple conservation d'un état de fonctionnement. On aura ainsi mieux saisi que notre méthode
n'est autre, à certains égards, qu'une certaine manière d'étayer le sujet, de l'aider à advenir et à
produire ses propres effets de connaissance. » Il me paraît évident que le dispositif des Tables
d'écriture en histoire de vie et le processus d’écriture des auteures suivies dans le cadre de
Traces de vie s'inscrivent dans cette perspective d'étayage visant à favoriser et accompagner
« l'advènement » du sujet par la production de ses propres effets de connaissance.
Pierre Roche réfute par conséquent les deux conceptions extrêmes du sujet : d’une part, un
sujet « donné, premier, autonome, transparent à lui-même, doué du libre arbitre ». D’autre
part, un sujet totalement assujetti, placé sous l'emprise de mécanismes répétitifs ou sous le
pouvoir d'affects négatifs. Face à ces définitions qui situent le sujet dans une « toute
puissance » face au social ou au contraire dans une soumission ou sujétion faite
d'impuissance, il dessine une approche de mouvement par lequel le sujet « nie, détruit puis
recompose sans cesse ce qui le présuppose, le détermine ». C'est bien ce mouvement de va-etvient de la subjectivation que Roche définit comme « un processus plus improbable par lequel
un individu (ou un groupe, ou encore une classe) parvient parfois à occuper d'autres places
que celles qui lui ont été socialement, institutionnellement assignées ». Dans le cas de nos
auteures, il s’agira d’occuper d’autres places que celles qui leur ont été psychiquement et
socialement assignées, notamment sous l’emprise d’une relation « problématique » au père (et
à la socialisation) et/ou à la domination masculine, dans une société dont les institutions
restent imprégnées de valeurs patriarcales.
Mais voyons comment Roche envisage la concrétisation de ce processus improbable de la
subjectivation ou changement de « place » ? La subjectivation consisterait moins dans la
suppression des tensions psychiques que dans la capacité d’y faire face, et au-delà d’en faire
œuvre, d’en faire la source de production des capacités, de l’accroissement de l’être, de sa
puissance d’agir. Ici, d’en faire un « livre » !
Qu’est-ce d’autre que « de s’engager dans une mise en œuvre de leurs tensions » que font nos
auteures en écrivant leur histoire de vie, renonçant ainsi- du moins temporairement- à la
position de victime ou même d’offensée pour rejoindre une position de sujet auteur, engagé
dans la production à la fois d’un objet, le livre et d’une histoire, la leur. C’est en construisant
pas à pas cette identité narrative en présence d’autrui et en s’engageant dans l’édition et la
diffusion de cet objet livre qu’elles mettent progressivement en acte la transformation de la
plainte (de la souffrance) en puissance d’agir et d’accroître leur potentiel de subjectivation.
Le récit élaboré tout au long d’un processus patient mais ferme d’écriture en lien avec des
tiers à juste distance, permet à l’auteur d’être mentalement et affectivement debout. Le livre
ou le document soigneusement finalisé constituent des objets transitionnels qui garantissent la
dignité de celui qui en est à la fois l’auteur, le narrateur et l’acteur. Ils représentent
l’aboutissement d’une quête (ou du moins d’une étape dans celle-ci), matérialisée dans le
livre, objet de reconnaissance sociale et symbolique liée au sacré, qui relève de sa fonction de
contenant de la mémoire des hommes. Car le livre, malgré l’engouement croissant pour
internet, apparaît encore chargé d’une « aura », mélange de « savoir » et de « pouvoir »
comme aux origines, aboutissement d’un patient parcours qui aura exigé de longues heures de
travail solitaire et des actes de passages rituels (montrer ses textes, chercher un éditeur,
accepter des refus, affronter le lâcher prise et le regard des lecteurs) avant de parvenir à
l’étape finale. Et cela en contrepoint avec un monde toujours davantage tourné vers la fluidité
et l’instantanéité.
Le processus se poursuivra au–delà de la publication, à travers les retours des lecteurs, variant
en fonction de leur degré de proximité avec l’auteure et son histoire : retours des proches
(famille et parents par alliance), retours des parents éloignés, retours de lecteurs extérieurs à
l’histoire (amis ou inconnus). Plus la proximité est grande, plus le risque de réactions
négatives augmente, car il y a confrontation de deux perceptions différentes des faits, des
événements et des ressentis. Par contre les retours de parents éloignés peuvent apporter des
éléments neufs à l’auteur (on se situe là dans le don et le contre-don) et les réactions des
lecteurs extérieurs s’avèrent le plus souvent porteuses de reconnaissance du sujet auteur.
Cette étape ultime du parcours permet aux auteures, si elle est bien accompagnée, de
« s’accepter » ou « s’aimer » mieux soi-même à travers les liens noués en chemin, ce qui
aboutit au fait d’aimer mieux les autres en soi. Il en résulte des effets induisant le changement
(Trekker, 2003) dont les deux principaux relevés par les auteurs se manifestent en termes de
clarification, perçue comme liée au support même de l’écriture qui agit comme un contenant
qui structure et rassure tout en permettant de déposer les pensées et ressentis de rumination
intérieure hors de soi, en les organisant sous forme d’intrigue. Le deuxième qui en résulte est
un effet de libération avec fin de l’emprise des jugements. On sort du clivage entre les bons et
les mauvais pour entrer dans une articulation plus subtile du monde, des êtres et des histoires
en les replaçant dans une historicité qui conduit à une perception de la vérité multiple de la
vie.
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TREKKER (Annemarie), 2009, Des femmes « s’ » écrivent. Enjeux d’une identité narrative,
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