Plaquette de présentation de l`atelier Montagne 2014
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Plaquette de présentation de l`atelier Montagne 2014
T EN U M 14 0 C2 DE T Agnel IL VA A R Atelier Montagne 2014 A l’automne Entre deux cols Molines aisons ateau Queyras t la Chalp Isoard 15_plaquette_ATM.indd 1 16/10/2015 11:08 Créée en 1976, l’École nationale supérieure du paysage (ENSP) est un établissement public sous tutelle du ministère en charge de l’Agriculture. Elle forme des concepteurs en paysage intervenant aussi bien sur les parcs et jardins que sur les grands territoires et les espaces publics urbains ou ruraux. Les étudiants apprennent à agir en amont ou en aval de la commande publique et privée et à différentes échelles géographiques de façon à modeler le territoire en l’adaptant aux évolutions de la société. L’ENSP est présente à Versailles dans le cadre prestigieux du Potager du Roi, ainsi qu’à Marseille dans le quartier de la gare Saint-Charles. École Nationale Supérieure de Paysage 10, rue du Maréchal-Joffre 78000 Versailles Tél. : +33 (0)1 39 24 62 00 Fax : +33 (0)1 39 24 62 01 31, boulevard d’Athènes 13232 Marseille cedex 01 Tél. : +33 (0)4 91 91 00 25 Fax : +33 (0)4 91 91 28 81 http://www.ecole-paysage.fr/site/ensp_fr/ 2 15_plaquette_ATM.indd 2 16/10/2015 11:08 À Joël Ricorday, paysagiste qui fut à l’initiative de cet atelier et qui reste dans nos mémoires. L’atelier montagne 2014 2ème année ENSP. Site de Marseille Les étudiants Ana Blanc & Mathilde Letteron Fanny Martinon & Jonathan Patin Maria Aftaeva & Aurélie Alarcon Jérémy Pray & Estelle Andrieu Rodrigue Salas & Caroline Chottin Adèle Justin & Ken Novellas Tristan Geffray & Mathieu Molga Léa Le Bras & Manuella Tessier Aure Seren Rosso & Luana Elizée L’équipe pédagogique Rémi Duthoit / Paysagiste dplg Cécile Berthoux / Paysagiste dplg Georges Demouchy / Paysagiste dplg Jean-Luc Brisson / Artiste Mathieu Leborgne / Sociologue Etienne Ballan / Sociologue Audrey Marco / Écologue Claude Allier / Écologue Les partenaires du Conseil Général des Hautes Alpes Isabelle Chouquet / Service Ressources Naturelles et Risques Marianne Bissol / Service Ressources Naturelles et Risques Marc Mallen / Centre de l’Oralité Alpine Les guides de haute montagne Jean Philippe Cherbonnier et Sylvain Pusnel. 15_plaquette_ATM.indd 3 3 16/10/2015 11:08 Sommaire Présentation de l’atelier 3-9 Prévision/ travaux préparatoires 10-17 Travaux des étudiants 18 > L’écho du col > Clôt la Chalp > Randonnée dans un village > Soulier, territoire d’une ligne > Le bois public > L’esprit du chemin > Composer avec le Brasq > Ambiance de cours à C-Q > Chemin des estives Présentation publique Conclusion Bibliographie Annexes (ateliers précédents) 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 41 42 Calendrier L’atelier se déroule sur 6 semaines du 15 septembre au 30 octobre. Deux semaines sont passées dans la montagne, quatre en atelier. S1-2 S3 S4 S5 S6 > Travaux préparatoires/Pré-vision > Dans le territoire d’étude > Atelier Ancrages site et problématique associée > Retour sur les sites > Atelier esquisse 31 octobre 2014 présentation pédagogique 12 novembre 2014 dans le Queyras présentation publique 4 15_plaquette_ATM.indd 4 16/10/2015 11:08 Objectifs de l’atelier À l’automne, entre Agnel et l’Isoard. Le paysage de la montagne est un tableau en mouvement. Depuis les fonds de vallées où l’on circule dans les couloirs creusés par l’érosion, côtoyant l’eau qui use, les montagnes dégringolent et cernent la perspective jusqu’au cirque ou jusqu’au col, jusqu’au bout. Le regard fait face à un paysage vertical, dressé du sol à la cime. Seules, les percées des pistes et les pâtures gardent les milieux ouverts, dessinent l’hiver en noir et blanc. Prendre de l’altitude pour tenter de comprendre : le paysage de la montagne est alors un plan perspectif. C’est au fond de la vallée que l’on s’aménage. On y vit. En bas, route et rivière se côtoient, jouent des coudes et dessinent des courbes et des droites. Les maisons s’accrochent aux éperons, aux hauteurs épargnées par la gravité. Elles se font de plus en plus rares à la mesure de la pente. En premier c’est le risque qui préside à l’installation. Chutes de bloc, avalanches, embâcles, crues : l’usure incessante. La montagne est paysage de l’érosion : c’est en bas que tout fini par arriver. En bas, c’est presque plat. L’homme s’y installe à l’ombre des digues, à l’écart des courants qui charrient des matériaux vers la mer. Des galets verts du Viso sont aussi dans la Crau. Voyages d’ophiolite et de quartz.. « Le paysage, c’est là haut, à partir de là » : plus on monte, plus la présence de l’homme s’efface. Il existerait deux paysages ? L ‘un perçu, l’autre vécu ? En haut c’est la nature et la récréation, en bas c’est l’homme au travail ? Comme souvent un paysage est paradoxe, comme souvent, la présence de contraires fabrique l’émotion. Ainsi, l’atelier montagne a pour objectif la compréhension des spécificités des milieux de montagne et l’approche d’un territoire sur le temps long. Il permet aux étudiants d’appréhender les enjeux actuels de l’aménagement en montagne, et les conditions d’intervention du paysagiste, par le biais de rencontres avec des acteurs locaux et les partenaires publics. 5 15_plaquette_ATM.indd 5 16/10/2015 11:08 Objet du partenariat Le partenariat établi avec le Conseil Départemental des Hautes Alpes trouve pleinement son sens avec les objectifs de l’atelier. Les cols Agnel et de l’Izoard, constituent des portes d’entrée sur le territoire d’étude de l’atelier. Ce dernier s’inscrit en synergie d’un Atelier Pédagogique Régional qui porte sur la valorisation de six Grands Cols du département qui sont actuellement en réflexion de réappropriation (Galibier, Agnel, de Vars, de l’Izoard, du Lautaret et du Noyer) de la part du Conseil Départemental des Hautes Alpes. En effet, l’accueil sommaire du public, les différents points noirs paysagers et organisationnels de ces sites amènent à proposer un projet global de requalification des grands cols et de leurs abords. Sur la problématique de ces cols, et d’une manière générale, sur le paysage de la montagne, la recherche d’un équilibre entre préservation et acceuil des publics incite les collectivités à faire évoluer la méthode de conception et de mise en œuvre des projets d’aménagement, non sans influencer les politiques territoriales. C’est l’esprit du site qui préside au projet, à sa forme ; usages et fonctions devant s’adapter à celui ci afin d’en préserver les milieux et l’émotion qui s’en dégage. L’hypothèse de travail de l’atelier de projet repose sur les capacités de ce territoire montagneux, difficile de pénétration et d’exploitation, à recevoir une population nouvelle, des activités nouvelles, dans un futur proche (50 ans). Cette réflexion implique un questionnement sur la notion de développement : faut-il développer ? Si oui où et dans quelle attitude de projet ? A l’abri des développements spéculatifs, les territoires de montagnes ne seraient-ils pas les lieux d’une nouvelle manière de penser notre rapport au territoire ? Un autre modèle de croissance modérée n’a-t-il pas commencé dans ces espaces, de facto : utilisation des ressources locales, optimisation des déplacements (mobilités en général)… C’est dans cette optique que les étudiants esquissent un projet qui anticipe une mutation à venir de ces paysages. Une vision. Et c’est bien là toute la valeur pédagogique partagée que porte cet atelier et qui justifie pleinement le partenariat départemental : les réunions publiques sont des échanges riches ou le pragmatisme des élus vient justement recadrer la liberté des étudiants, qui sous couvert de leur statuts en profitent, l’air de rien, pour effectuer de fertiles semis dans les esprits des édiles. Enfin, la dimension territoriale convoquée dans l’atelier (phase ancrage) démontre la pertinence d’une prise en compte des petites échelles pour toute réponse locale (filière bois et projet d’espace public). 6 15_plaquette_ATM.indd 6 16/10/2015 11:08 Déroulement de l’atelier Entrer en montagne Septembre / octobre 2014 dans le Parc Naturel Régional du Queyras, du col Agnel au col d’Isoard. En ouverture de la deuxième année du cursus de l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Marseille, les étudiants commencent par une séquence de six semaines sur la montagne; un atelier de projet nourri par des apports dans différentes disciplines : technique, écologie, enseignements artistiques, histoire, sociologie. La montagne suppose une démarche d’approche : par l’imaginaire d’abord (pré-voir le site), par des travaux préparatoires ensuite combinant les différents regards sur le territoire (écologie, géologie, sociologie, histoire) et enfin par la marche et les rencontres des acteurs locaux. Sur le terrain, confrontés aux enjeux, les étudiants déterminent leur question et leur site de projet au cours de la séquence, puis présentent des intentions de projet. Ils nourrissent ensuite leur travail par l’apprentissage des techniques spécifiques à la montagne, et par la visite et la rencontre avec d’autres acteurs de la montagne. Il serait irréaliste, en un mois, de prétendre apporter des réponses à la question du devenir du paysage de la montagne. Il s’agit avant tout de comprendre ces lieux en les questionnant, en regardant et en écoutant avec attention (entretiens, dessins), et disponibilité (résidence). On tentera alors d’ « entrer progressivement dans le monde des réponses »* par des esquisses prospectives, expérimentales et qui s’appuient sur ce qui est, pour inventer un avenir. Si les apports de connaissance donnent de la matière à la séquence, l’atelier de projet se place dans une vision utopique de ces lieux, en s’appuyant sur la nécessité d’invention que les contraintes de la montagne ont toujours imposées. *RM.RILKE, Lettres à un jeune poète 7 15_plaquette_ATM.indd 7 16/10/2015 11:08 Phase de préparation Semaine 1 : Pré-voir le site • Explorer les imaginaires de la montagne Sur une carte IGN, les étudiants choisissent un site dans le territoire de projet, et s’attachent ensuite à le représenter. Ils expriment ainsi leur pré-vision de la montagne. Cette phase est indépendante de l’atelier de projet. Le site choisi par l’étudiant pour pré-vision ne préfigure donc pas (sans l’exclure) de son choix de site de projet. Les règles de choix du site de projets sont explicitées plus loin. Les étudiants rendent leurs travaux sur le site qu’ils ont choisi, au cours de la première journée de visite du territoire de projet (semaine 3). Semaine 2 : Travaux préparatoires • Documenter les enjeux de paysage et de territoire en montagne, en les illustrant sur le territoire de projet. C’est une semaine de recherches et d’explorations pour saisir la profondeur historique du territoire montagnard ; relier les aménagements aux modes d’exploitation des ressources et aux modes d’habiter de l’époque correspondante. Il s’agit d’appréhender les méthodes historiques, et leur intérêt pour l’analyse territoriale. A partir de différents supports, les intervenants proposent une lecture historique, politique, culturelle, etc. de l’histoire des pays de montagne, et plus spécifiquement sur les Alpes du Sud. Les interventions se font sous forme de conférences, suivies de discussions avec les étudiants. Il est demandé aux étudiants de réaliser un travail d’analyse collective sur l’une des questions (ou thèmes) qui se pose en montagne aujourd’hui, chaque groupe d’étudiants (2 par groupe) prépare une fiche écrite, qui pose les enjeux en matière de paysage. Ces réflexions sont menées à deux échelles : - sur le territoire de projet (recueil et organisation de l’information sur le territoire, recherches documentées, et analyse pour l’ensemble du groupe), - et plus largement, au niveau des territoires de montagne, en général. L’ensemble des fiches est restitué à l’oral à destination du grand groupe. Phase de l’Ancrage Semaine 3 : séjour dans la montagne En continuité avec l’atelier PRE-VISION (art plastique et cartographie du paysage, une semaine avant le début de l’atelier sur place) et les travaux préparatoires, il s’agira d’effectuer une première approche d’une portion du territoire. Cette première visite est donc à envisager comme une récolte la plus généreuse possible de données matérielles (espaces, flore, géologie) et immatérielles (savoir faire, usages, pratiques, histoires…) C’est aussi le moment privilégié pour rencontrer les acteurs locaux (agriculteurs, élus, gestionnaires, habitants…), d’interroger leurs pratiques, de croiser les regards. Cette année 2014, nous avons réussi à être logés dans un gîte en « gestion libre », c’est à dire que le groupe d’étudiants-enseignants a pu se faire à manger et s’occuper de trouver des fournisseurs locaux pour l’alimentation. Cette nouvelle organisation a eu le bénéfice, longtemps recherché, de conduire un atelier en accord avec notre façon d’habiter le territoire. Nous avons pu rencontrer directement des producteurs, des agriculteurs, et des éleveurs et les interroger sur leur vie en montagne. La qualité de notre alimentation s’est nettement améliorée (fini les confitures en barquettes individuelles distribuées par Rungis) et le coût s’est allégé. Cette semaine en montagne permet aux étudiants de confronter leurs recherches (tant graphiques qu’historiques, économiques ou écologiques) à la réalité du terrain, il leur est demandé de choisir un site et / ou une problématique pour développer un projet en rentrant en atelier. 8 15_plaquette_ATM.indd 8 16/10/2015 11:08 Semaine 4 : travail en atelier • l’ancrage sur un site avec une problématique Il s’agit de déterminer pour les étudiants (en binôme) un site d’intervention au regard de leurs intérêts en indiquant notamment les éléments qui leur servent d’appuis dans ce paysage: éléments d’histoire, éléments spatiaux, traces, infrastructures, masses géologiques, dynamiques végétales, milieux spécifiques et singuliers. Il leur faut les mettre en évidence dans un document de communication simple et singulier, à inventer selon la nature des points d’ancrages du territoire et des questionnements. La présentation, sous forme d’une réunion de travail, sera l’occasion de débattre sur la question que pose les sites choisis par les étudiants au regard des enjeux propres au paysage montagnard (acquisitions/semaine de travaux préparatoires/prévision). Phase de l’esquisse Semaine 5 : second séjour La seconde visite des lieux permet aux étudiants d’affiner leurs choix de site et d’esquisser une réponse au questionnement formulé/précisé lors de la réunion de travail. Ils rencontrent aussi les acteurs qui sont proches de leurs questionnements. Semaine 6 : travail d’atelier L’esquisse implique le choix d’un site choix inclus dans le territoire étudié. Elle propose une forme, une proposition d’espace, de paysage qui sont des aboutissements des tentatives de réponses aux questions posées par l’ancrage. Elle peut proposer une réponse à des questions actuelles du territoire. Il s’agit de produire une intention de projet, sans dimension technique attendue, pouvant comporter des aspects expérimentaux et prospectifs. On insiste cependant sur l’importance des dynamiques écologiques, notamment végétales et des créations de milieux, dans les stratégies proposées. Il est aussi demandé aux étudiants de ne jamais perdre de vue la dimension territoriale de leur projet, même s’il s’ancre sur un site plus restreint. 9 15_plaquette_ATM.indd 9 16/10/2015 11:08 Pré-vision Nous partons tôt pour rejoindre les différents sites choisis par les étudiants en atelier. La journée va être longue, le temps s’annonce incertain. Pour nous accompagner nous avons un livre de François Cheng sur la peinture chinoise qui traite de l’importance de la disparition dans le paysage. Isabelle Chouquet et Marianne Bissol, du Conseil Général, nous rejoignent au col Agnel à 9h30. Nous sommes en plein brouillard, impossible de voir à plus d’un mètre, et encore moins en Italie. Heureusement, le dessin nous offre une vision ! Une citation de François Cheng, de temps en temps en coup de vent, et le brouillard prend tout son sens : on voit. La vue de la réalité nous permet de jouer au jeu des 7 erreurs, comme autant de manières de regarder avec attention ce territoire qui va occuper nos esprits pendant cet atelier. Pré-vision est un exercice impossible qui valorise les erreurs, parce que les erreurs permettent de voir plus finement ce paysage. Il se rapproche fortement de l’exercice du projet : se réassurer avec la technique, les pentes, puis inventer, se lâcher, essayer, recommencer, avec le dessin ! 10 15_plaquette_ATM.indd 10 16/10/2015 11:08 Pré-vision IMAGES Carte IGN 1/25000 avec gomettes de situation des étudiants 15_plaquette_ATM.indd 11 11 16/10/2015 11:08 12 15_plaquette_ATM.indd 12 16/10/2015 11:09 13 15_plaquette_ATM.indd 13 16/10/2015 11:09 Travaux Préparatoires Les travaux préparatoires posent des questions aux étudiants sous l’angle sociologique. Ils doivent y répondre par le biais de recherches et d’entretien. C’est une manière d’enrichir leurs connaissance du contexte territorial et d’arriver sur place avec une base qui leur permet de conduire des discussions averties avec les acteurs du site. Cette année, les questions étaient : 1. D’un col à l’autre : les deux grands accès au territoire du Queyras ont-ils les mêmes caractères et les mêmes fonctions ? 2. Faut-il désenclaver le Queyras ? 3. Qu’est-ce qu’être queyrassin aujourd’hui ? 4. Les résidences secondaires : une autre invasion ou un renouveau pour le pays ? 5. La pluralité de la ressource en bois : quelle économie d’avenir ? 6. Vers la fin du ski en montagne ? 7. Face au changement climatique, vers quelle(s) biodiversité(s) (faune/flore) les paysages de montagne tenteront ? 8. Protéger et Développer les espaces de montagne du Queyras : Tremplin pour la biodiversité et/ou le tourisme ? 9. Le territoire du loup versus les territoires de l’homme : quelles compatibilités ? 14 15_plaquette_ATM.indd 14 16/10/2015 11:09 La pluralité de la ressource en bois : quelle économie d’avenir ? Manuella Tessier & Tristan Geffray extraits 15 15_plaquette_ATM.indd 15 16/10/2015 11:09 Protéger et développer les espaces de montagne du Queyras : tremplin pour la biodiversité et/ou le tourisme ? Matthieu Molga & Ken Novellas extrait 16 15_plaquette_ATM.indd 16 16/10/2015 11:09 (...) 17 15_plaquette_ATM.indd 17 16/10/2015 11:09 Atelier de Projet 2014 A l’automne, entre Agnel et Isoard Les chiffres renvoient aux pages tracés des randonnées Col de l’Isoard Soulier26 30 Lac du Roue 28 Ville Vieille 32 Le Brasc 34 Chateau Queyras 36 Les Maisons 18 15_plaquette_ATM.indd 18 16/10/2015 11:09 vvvv e Vieille 24 Molines en Queyras 22 Clot la Chalp 20 Col Agnel 19 15_plaquette_ATM.indd 19 16/10/2015 11:09 L’ÉCHO DU COL ANNA BLANC & MATHILDE LETTERON Un projet qui rassemble symboliques et usages au col Agnel, un site à enjeux où les aménagements doivent faire preuve de discrétion tout en guidant les visiteurs. 20 15_plaquette_ATM.indd 20 16/10/2015 11:09 21 15_plaquette_ATM.indd 21 16/10/2015 11:09 CLOT LA CHALP FANNY MARTINON ET JONATHAN PATIN Donner un statut de hameau à la station par la création d’espaces publics ouverts en lien les prés et la montagne. 22 15_plaquette_ATM.indd 22 16/10/2015 11:09 23 15_plaquette_ATM.indd 23 16/10/2015 11:09 RANDONNÉE DANS UN VILLAGE MARIA AFTAEVA & AURELIE ALARCON Tel un ruisseau, le chemin coule dans Molines-en-Queyras et impose sa trame dans l’espace public. 24 15_plaquette_ATM.indd 24 16/10/2015 11:09 25 15_plaquette_ATM.indd 25 16/10/2015 11:09 SOULIER, TERRITOIRE D’UNE LIGNE RODRIGUE SALAS & CAROLINE CHOTTIN Un projet de paysage qui s’appuie sur le renouveau agricole du Queyras. 26 15_plaquette_ATM.indd 26 16/10/2015 11:09 27 15_plaquette_ATM.indd 27 16/10/2015 11:09 LE BOIS PUBLIC JEREMY PRAY & ESTELLE ANDRIEU Une proposition de paysage à dimension territoriale qui fait entrer la filière bois dans les aménagements de Ville-Vieille. 28 15_plaquette_ATM.indd 28 16/10/2015 11:09 29 15_plaquette_ATM.indd 29 16/10/2015 11:09 L’ESPRIT DU CHEMIN MATHIEU MOLGA & TRISTAN GEFFRAY Projet sur la mise en scène et la mise à distance du lac de Roue qui devient un lieux de rencontre des diverses pratiques de la montagne. 30 15_plaquette_ATM.indd 30 16/10/2015 11:09 31 15_plaquette_ATM.indd 31 16/10/2015 11:09 COMPOSER AVEC LE BRASQ LEA LE BRAS & MANUELLA TESSIER En appuis sur les qualités paysagères du torrent du Brasq, ce projet propose une nouvelle vocation ancrée dans l’échelle territoriale. 32 15_plaquette_ATM.indd 32 16/10/2015 11:09 33 15_plaquette_ATM.indd 33 16/10/2015 11:09 AMBIANCE DE COURS A CHATEAU QUEYRAS KEN NOVELLAS & ADÈLE JUSTIN En lien avec les qualités paysagères du village, ce projet déploie des nouveaux espaces publics entre le Château et le Guil. 34 15_plaquette_ATM.indd 34 16/10/2015 11:09 35 15_plaquette_ATM.indd 35 16/10/2015 11:10 LE CHEMIN DES ESTIVES LUANA ÉLIZÉE & AURE SEREN-ROSSO Entre Villargaudin et les Maisons, le chemin devient un lieu et un lien pour toute la vallée d’Arvieux. 36 15_plaquette_ATM.indd 36 16/10/2015 11:10 37 15_plaquette_ATM.indd 37 16/10/2015 11:10 Présentation publique Le 12 novembre, l’ensemble des étudiants et les encadrants sont montés à Aiguilles pour une présentation publique de leur travail. Tous les interlocuteurs rencontrés sur le terrain ont été conviés : agriculteurs, restaurateurs, moniteurs de ski, élus, fournisseurs divers, etc. Les restitutions publiques sont toujours très enrichissantes et formatrices pour les étudiants. Ils travaillent leur parole pour avoir un discours clair. Ils peuvent, à cette occasion, avoir un retour sur leur travail par des gens directement concernés par leurs projets. 38 15_plaquette_ATM.indd 38 16/10/2015 11:10 39 15_plaquette_ATM.indd 39 16/10/2015 11:10 Conclusion Dans le Queyras, cet atelier existe depuis 2011, il tente de suivre l’actualité de la montagne, de comprendre ses enjeux et de proposer des pistes qui sont autant de semis pour les élus. Les rencontres sont toujours fructueuses, enrichissantes, passionnantes. Depuis ces 4 années passées dans le Queyras, l’ENSP participe au dévelopement d’une culture du paysage. En témoignent la récente initiative du Parc naturel régional d’embaucher un chargé de mission sur ces questions fondamentales et transdisciplinaires et la démarche «réflexe paysage» engagées par le Conseil Départemental. Demain, ces territoires vont devoir se montrer inventifs face aux changements climatiques et leurs conséquences énergétiques et économiques. Si ces paysages sont fragiles, il sont aussi riches de ressources et d’invention sur lesquelles les paysagistes construisent des rêves qui, en collaboration avec les acteurs, font du paysage un projet d’avenir soutenable, et non une conséquence subie. Rencontre avec l’agriculteur Sébastien Hubert 40 15_plaquette_ATM.indd 40 16/10/2015 11:10 Références de /et /sur la montagne Textes Violette Ailhaud, l’homme semence, 2013, éditions Paroles C. Auquière, La nature photographique d’Andy Goldsworthy Gaston Bachelard, La poétique de l’espace, L’air et les songes Rémi Caritey, les vertiges de la forêt, 2011, éditions Transboréales François Cheng, Le vide et le plein, 1979, éditions Point Gilles Clément, Manifeste pour le tiers paysage, 2003, éditions Sujet/Objet René Daumal, Le Mont Analogue, 1952 éditions Gallimard Valentin Frechet, Le temps de l’abri, TPFE Jim Harrisson, En marge, Dalva, la route du retour, légendes d’automne, l’éclipse de lune de Davenport, Traité des rivières Ludwig Hohl, Ascension Emmanuel Hussenet, Le testament des glaces, 2008 éditions Transboréales David Le Breton, La saveur du monde, 2006, éditions Metailié ; Eloge de la marche, 2000 éditions Metailié Alberto Magnaghi, Le projet Local, 2003, éditions Mardaga Paolo Morelli, Guide pour se perdre en montagne, Pétrarque, L’ascension du Mt Ventoux, Francis Ponge, Petite suite Vivaraise, éditions Fata Morgana Elisée Reclus, Histoire d’une montagne Gerard Richter, distances, in Pages Paysages pages 94-95 Rainer Maria Rilke, Lettre à un jeune poète, 1907, éditions Grasset Jiro Taniguchi, Le sommet des dieux, 2004, éditions Kana Serge Tesson, Dans les forêts de Sibérie, 2011, éditions Gallimard Sublimes paroles et idioties de Nasr Eddin Hodja, 2002, éditions Phébus Le paysage de l’après pétrole, CODEREM, collection PASSERELLE. Petite bibliothèque du marcheur, collectif Films Rivers and tides Les bronzés font du Ski Le dernier trappeur L’ours Peindre ou faire l’amour Voyage en Pyrénées Un homme un vrai Into the Wild Vertige d’une rencontre Jeremia johnson Cavale Des hommes et des dieux Carnet de voyages La sirène du Mississipi Aguirre, la colère de dieux La juge et l’assassin La ballade de nuramaya Mission La trace Shinning 15_plaquette_ATM.indd 41 // Andy Goldsworthy - Thomas Riedelsheimer // Patrice LECONTE // Claude VANNIER // Jean-Jacques ANAUD // FrèresLARRIEUX // Frères LARRIEUX // Frères LARRIEUX // Sean PENN // Jean-Michel BERTRAND // Sydney POLLACK // Lucas BELVAUX // Xavier BEAUVOIS // Walter SALLES // François TRUFFAUT // Werner HERZOG // Bertrand TAVERNIER // Shohei IMAMURA // Rolland JOFFE // Bernard FAVRE // Stanley KUBRICK 41 16/10/2015 11:10 Morceaux choisis des ateliers précédents Les chiffres renvoient aux pages tracés des randonnées 50 56 2012 2013 44 42 15_plaquette_ATM.indd 42 16/10/2015 11:10 66 52 64 60 2011 46 44 43 15_plaquette_ATM.indd 43 16/10/2015 11:10 44 15_plaquette_ATM.indd 44 16/10/2015 11:10 45 15_plaquette_ATM.indd 45 16/10/2015 11:10 46 15_plaquette_ATM.indd 46 16/10/2015 11:10 47 15_plaquette_ATM.indd 47 16/10/2015 11:10 48 15_plaquette_ATM.indd 48 16/10/2015 11:10 49 15_plaquette_ATM.indd 49 16/10/2015 11:10 50 15_plaquette_ATM.indd 50 16/10/2015 11:10 51 15_plaquette_ATM.indd 51 16/10/2015 11:10 52 15_plaquette_ATM.indd 52 16/10/2015 11:10 53 15_plaquette_ATM.indd 53 16/10/2015 11:10 54 15_plaquette_ATM.indd 54 16/10/2015 11:10 55 15_plaquette_ATM.indd 55 16/10/2015 11:10 56 15_plaquette_ATM.indd 56 16/10/2015 11:10 57 15_plaquette_ATM.indd 57 16/10/2015 11:10 58 15_plaquette_ATM.indd 58 16/10/2015 11:10 59 15_plaquette_ATM.indd 59 16/10/2015 11:10 60 15_plaquette_ATM.indd 60 16/10/2015 11:10 61 15_plaquette_ATM.indd 61 16/10/2015 11:10 62 15_plaquette_ATM.indd 62 16/10/2015 11:10 63 15_plaquette_ATM.indd 63 16/10/2015 11:11 64 15_plaquette_ATM.indd 64 16/10/2015 11:11 65 15_plaquette_ATM.indd 65 16/10/2015 11:11 66 15_plaquette_ATM.indd 66 16/10/2015 11:11 67 15_plaquette_ATM.indd 67 16/10/2015 11:11 Soulier Lac de Roue Ville Vieille Le Brasq Arvieux Les Mai 68 Étudiants de seconde année. ENSP - Site de Marseille. Séquence Montagne, du 29 septembre au 12 Novembre 2014. Les encadrants : Cécile Berthoux et Rémi Duthoit paysagistes, Mathieu Leborgne, Sociologue 15_plaquette_ATM.indd 68 16/10/2015 11:11