Plaquette de présentation de l`atelier Montagne 2014

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Plaquette de présentation de l`atelier Montagne 2014
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Atelier Montagne 2014
A l’automne
Entre deux cols
Molines
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Isoard
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Créée en 1976, l’École nationale
supérieure du paysage (ENSP)
est un établissement public sous
tutelle du ministère en charge
de l’Agriculture. Elle forme des
concepteurs en paysage intervenant
aussi bien sur les parcs et jardins
que sur les grands territoires et les
espaces publics urbains ou ruraux.
Les étudiants apprennent à agir en
amont ou en aval de la commande
publique et privée et à différentes
échelles géographiques de façon à
modeler le territoire en l’adaptant
aux évolutions de la société. L’ENSP
est présente à Versailles dans le
cadre prestigieux du Potager du Roi,
ainsi qu’à Marseille dans le quartier
de la gare Saint-Charles.
École Nationale Supérieure de Paysage
10, rue du Maréchal-Joffre
78000 Versailles
Tél. : +33 (0)1 39 24 62 00
Fax : +33 (0)1 39 24 62 01
31, boulevard d’Athènes
13232 Marseille cedex 01
Tél. : +33 (0)4 91 91 00 25
Fax : +33 (0)4 91 91 28 81
http://www.ecole-paysage.fr/site/ensp_fr/
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À Joël Ricorday, paysagiste qui fut à l’initiative de cet atelier et qui reste dans nos mémoires.
L’atelier montagne 2014
2ème année ENSP. Site de Marseille
Les étudiants
Ana Blanc & Mathilde Letteron
Fanny Martinon & Jonathan Patin
Maria Aftaeva & Aurélie Alarcon
Jérémy Pray & Estelle Andrieu
Rodrigue Salas & Caroline Chottin
Adèle Justin & Ken Novellas
Tristan Geffray & Mathieu Molga
Léa Le Bras & Manuella Tessier
Aure Seren Rosso & Luana Elizée
L’équipe pédagogique
Rémi Duthoit / Paysagiste dplg
Cécile Berthoux / Paysagiste dplg
Georges Demouchy / Paysagiste dplg
Jean-Luc Brisson / Artiste
Mathieu Leborgne / Sociologue
Etienne Ballan / Sociologue
Audrey Marco / Écologue
Claude Allier / Écologue
Les partenaires du Conseil Général des Hautes Alpes
Isabelle Chouquet / Service Ressources Naturelles et Risques
Marianne Bissol / Service Ressources Naturelles et Risques
Marc Mallen / Centre de l’Oralité Alpine
Les guides de haute montagne
Jean Philippe Cherbonnier et Sylvain Pusnel.
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Sommaire
Présentation de l’atelier
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Prévision/ travaux préparatoires 10-17
Travaux des étudiants
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> L’écho du col
> Clôt la Chalp
> Randonnée dans un village
> Soulier, territoire d’une ligne
> Le bois public
> L’esprit du chemin
> Composer avec le Brasq
> Ambiance de cours à C-Q
> Chemin des estives
Présentation publique
Conclusion
Bibliographie
Annexes (ateliers précédents)
20
22
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28
30
32
34
36
38
40
41
42
Calendrier
L’atelier se déroule sur 6 semaines du 15 septembre au 30 octobre.
Deux semaines sont passées dans la montagne, quatre en atelier.
S1-2
S3
S4
S5
S6
> Travaux préparatoires/Pré-vision
> Dans le territoire d’étude
> Atelier Ancrages site et problématique associée
> Retour sur les sites
> Atelier esquisse
31 octobre 2014
présentation pédagogique
12 novembre 2014 dans le Queyras présentation publique
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Objectifs de l’atelier
À l’automne, entre Agnel et l’Isoard.
Le paysage de la montagne est un tableau en mouvement. Depuis les fonds de vallées où
l’on circule dans les couloirs creusés par l’érosion, côtoyant l’eau qui use, les montagnes
dégringolent et cernent la perspective jusqu’au cirque ou jusqu’au col, jusqu’au bout. Le
regard fait face à un paysage vertical, dressé du sol à la cime. Seules, les percées des pistes
et les pâtures gardent les milieux ouverts, dessinent l’hiver en noir et blanc.
Prendre de l’altitude pour tenter de comprendre : le paysage de la montagne est alors un
plan perspectif.
C’est au fond de la vallée que l’on s’aménage. On y vit. En bas, route et rivière se côtoient,
jouent des coudes et dessinent des courbes et des droites. Les maisons s’accrochent aux
éperons, aux hauteurs épargnées par la gravité. Elles se font de plus en plus rares à la
mesure de la pente. En premier c’est le risque qui préside à l’installation. Chutes de bloc,
avalanches, embâcles, crues : l’usure incessante.
La montagne est paysage de l’érosion : c’est en bas que tout fini par arriver. En bas, c’est
presque plat. L’homme s’y installe à l’ombre des digues, à l’écart des courants qui charrient des matériaux vers la mer. Des galets verts du Viso sont aussi dans la Crau. Voyages
d’ophiolite et de quartz..
« Le paysage, c’est là haut, à partir de là » : plus on monte, plus la présence de l’homme
s’efface.
Il existerait deux paysages ? L ‘un perçu, l’autre vécu ?
En haut c’est la nature et la récréation, en bas c’est l’homme au travail ?
Comme souvent un paysage est paradoxe, comme souvent, la présence de contraires
fabrique l’émotion.
Ainsi, l’atelier montagne a pour objectif la compréhension des spécificités des milieux de
montagne et l’approche d’un territoire sur le temps long. Il permet aux étudiants d’appréhender les enjeux actuels de l’aménagement en montagne, et les conditions d’intervention
du paysagiste, par le biais de rencontres avec des acteurs locaux et les partenaires publics.
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Objet du partenariat
Le partenariat établi avec le Conseil Départemental des Hautes Alpes trouve pleinement
son sens avec les objectifs de l’atelier.
Les cols Agnel et de l’Izoard, constituent des portes d’entrée sur le territoire d’étude de
l’atelier. Ce dernier s’inscrit en synergie d’un Atelier Pédagogique Régional qui porte sur
la valorisation de six Grands Cols du département qui sont actuellement en réflexion de
réappropriation (Galibier, Agnel, de Vars, de l’Izoard, du Lautaret et du Noyer) de la part du
Conseil Départemental des Hautes Alpes. En effet, l’accueil sommaire du public, les différents points noirs paysagers et organisationnels de ces sites amènent à proposer un projet
global de requalification des grands cols et de leurs abords.
Sur la problématique de ces cols, et d’une manière générale, sur le paysage de la montagne,
la recherche d’un équilibre entre préservation et acceuil des publics incite les collectivités à
faire évoluer la méthode de conception et de mise en œuvre des projets d’aménagement,
non sans influencer les politiques territoriales. C’est l’esprit du site qui préside au projet, à
sa forme ; usages et fonctions devant s’adapter à celui ci afin d’en préserver les milieux et
l’émotion qui s’en dégage.
L’hypothèse de travail de l’atelier de projet repose sur les capacités de ce territoire montagneux, difficile de pénétration et d’exploitation, à recevoir une population nouvelle, des
activités nouvelles, dans un futur proche (50 ans). Cette réflexion implique un questionnement sur la notion de développement : faut-il développer ? Si oui où et dans quelle attitude
de projet ?
A l’abri des développements spéculatifs, les territoires de montagnes ne seraient-ils pas les
lieux d’une nouvelle manière de penser notre rapport au territoire ? Un autre modèle de
croissance modérée n’a-t-il pas commencé dans ces espaces, de facto : utilisation des ressources locales, optimisation des déplacements (mobilités en général)…
C’est dans cette optique que les étudiants esquissent un projet qui anticipe une mutation à venir de ces paysages. Une vision. Et c’est bien là toute la valeur pédagogique partagée que porte cet atelier et qui justifie pleinement le partenariat départemental : les
réunions publiques sont des échanges riches ou le pragmatisme des élus vient justement
recadrer la liberté des étudiants, qui sous couvert de leur statuts en profitent, l’air de
rien, pour effectuer de fertiles semis dans les esprits des édiles. Enfin, la dimension territoriale convoquée dans l’atelier (phase ancrage) démontre la pertinence d’une prise
en compte des petites échelles pour toute réponse locale (filière bois et projet d’espace
public).
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Déroulement de l’atelier Entrer en montagne
Septembre / octobre 2014 dans le Parc Naturel Régional du Queyras,
du col Agnel au col d’Isoard.
En ouverture de la deuxième année du cursus de l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage
de Marseille, les étudiants commencent par une séquence de six semaines sur la montagne;
un atelier de projet nourri par des apports dans différentes disciplines : technique, écologie,
enseignements artistiques, histoire, sociologie.
La montagne suppose une démarche d’approche : par l’imaginaire d’abord (pré-voir le
site), par des travaux préparatoires ensuite combinant les différents regards sur le territoire
(écologie, géologie, sociologie, histoire) et enfin par la marche et les rencontres des acteurs
locaux. Sur le terrain, confrontés aux enjeux, les étudiants déterminent leur question et leur
site de projet au cours de la séquence, puis présentent des intentions de projet. Ils nourrissent ensuite leur travail par l’apprentissage des techniques spécifiques à la montagne, et
par la visite et la rencontre avec d’autres acteurs de la montagne.
Il serait irréaliste, en un mois, de prétendre apporter des réponses à la question du devenir
du paysage de la montagne. Il s’agit avant tout de comprendre ces lieux en les questionnant,
en regardant et en écoutant avec attention (entretiens, dessins), et disponibilité (résidence).
On tentera alors d’ « entrer progressivement dans le monde des réponses »* par des
esquisses prospectives, expérimentales et qui s’appuient sur ce qui est, pour inventer un
avenir. Si les apports de connaissance donnent de la matière à la séquence, l’atelier de projet se place dans une vision utopique de ces lieux, en s’appuyant sur la nécessité d’invention
que les contraintes de la montagne ont toujours imposées.
*RM.RILKE, Lettres à un jeune poète
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Phase de préparation
Semaine 1 : Pré-voir le site • Explorer les imaginaires de la montagne
Sur une carte IGN, les étudiants choisissent un site dans le territoire de projet, et s’attachent
ensuite à le représenter. Ils expriment ainsi leur pré-vision de la montagne. Cette phase est
indépendante de l’atelier de projet. Le site choisi par l’étudiant pour pré-vision ne préfigure
donc pas (sans l’exclure) de son choix de site de projet. Les règles de choix du site de projets sont explicitées plus loin. Les étudiants rendent leurs travaux sur le site qu’ils ont choisi,
au cours de la première journée de visite du territoire de projet (semaine 3).
Semaine 2 : Travaux préparatoires • Documenter les enjeux de paysage et
de territoire en montagne, en les illustrant sur le territoire de projet.
C’est une semaine de recherches et d’explorations pour saisir la profondeur historique du
territoire montagnard ; relier les aménagements aux modes d’exploitation des ressources
et aux modes d’habiter de l’époque correspondante. Il s’agit d’appréhender les méthodes
historiques, et leur intérêt pour l’analyse territoriale. A partir de différents supports, les
intervenants proposent une lecture historique, politique, culturelle, etc. de l’histoire des
pays de montagne, et plus spécifiquement sur les Alpes du Sud. Les interventions se font
sous forme de conférences, suivies de discussions avec les étudiants.
Il est demandé aux étudiants de réaliser un travail d’analyse collective sur l’une des questions (ou thèmes) qui se pose en montagne aujourd’hui, chaque groupe d’étudiants (2 par
groupe) prépare une fiche écrite, qui pose les enjeux en matière de paysage. Ces réflexions
sont menées à deux échelles : - sur le territoire de projet (recueil et organisation de l’information sur le territoire, recherches documentées, et analyse pour l’ensemble du groupe),
- et plus largement, au niveau des territoires de montagne, en général.
L’ensemble des fiches est restitué à l’oral à destination du grand groupe.
Phase de l’Ancrage
Semaine 3 : séjour dans la montagne
En continuité avec l’atelier PRE-VISION (art plastique et cartographie du paysage, une semaine avant le début de l’atelier sur place) et les travaux préparatoires, il s’agira d’effectuer
une première approche d’une portion du territoire. Cette première visite est donc à envisager comme une récolte la plus généreuse possible de données matérielles (espaces, flore,
géologie) et immatérielles (savoir faire, usages, pratiques, histoires…) C’est aussi le moment
privilégié pour rencontrer les acteurs locaux (agriculteurs, élus, gestionnaires, habitants…),
d’interroger leurs pratiques, de croiser les regards.
Cette année 2014, nous avons réussi à être logés dans un gîte en « gestion libre », c’est à
dire que le groupe d’étudiants-enseignants a pu se faire à manger et s’occuper de trouver
des fournisseurs locaux pour l’alimentation. Cette nouvelle organisation a eu le bénéfice,
longtemps recherché, de conduire un atelier en accord avec notre façon d’habiter le territoire. Nous avons pu rencontrer directement des producteurs, des agriculteurs, et des
éleveurs et les interroger sur leur vie en montagne. La qualité de notre alimentation s’est
nettement améliorée (fini les confitures en barquettes individuelles distribuées par Rungis)
et le coût s’est allégé.
Cette semaine en montagne permet aux étudiants de confronter leurs recherches (tant
graphiques qu’historiques, économiques ou écologiques) à la réalité du terrain, il leur est
demandé de choisir un site et / ou une problématique pour développer un projet en rentrant en atelier.
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Semaine 4 : travail en atelier • l’ancrage sur un site avec une problématique
Il s’agit de déterminer pour les étudiants (en binôme) un site d’intervention au regard
de leurs intérêts en indiquant notamment les éléments qui leur servent d’appuis dans ce
paysage: éléments d’histoire, éléments spatiaux, traces, infrastructures, masses géologiques,
dynamiques végétales, milieux spécifiques et singuliers.
Il leur faut les mettre en évidence dans un document de communication simple et singulier, à inventer selon la nature des points d’ancrages du territoire et des questionnements.
La présentation, sous forme d’une réunion de travail, sera l’occasion de débattre sur la
question que pose les sites choisis par les étudiants au regard des enjeux propres au paysage montagnard (acquisitions/semaine de travaux préparatoires/prévision).
Phase de l’esquisse
Semaine 5 : second séjour
La seconde visite des lieux permet aux étudiants d’affiner leurs choix de site et d’esquisser une réponse au questionnement formulé/précisé lors de la réunion de travail.
Ils rencontrent aussi les acteurs qui sont proches de leurs questionnements.
Semaine 6 : travail d’atelier
L’esquisse implique le choix d’un site choix inclus dans le territoire étudié. Elle propose une
forme, une proposition d’espace, de paysage qui sont des aboutissements des tentatives de
réponses aux questions posées par l’ancrage. Elle peut proposer une réponse à des questions actuelles du territoire.
Il s’agit de produire une intention de projet, sans dimension technique attendue, pouvant
comporter des aspects expérimentaux et prospectifs. On insiste cependant sur l’importance des dynamiques écologiques, notamment végétales et des créations de milieux, dans
les stratégies proposées. Il est aussi demandé aux étudiants de ne jamais perdre de vue la
dimension territoriale de leur projet, même s’il s’ancre sur un site plus restreint.
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Pré-vision
Nous partons tôt pour rejoindre les différents sites
choisis par les étudiants en atelier. La journée va
être longue, le temps s’annonce incertain. Pour nous
accompagner nous avons un livre de François Cheng
sur la peinture chinoise qui traite de l’importance de
la disparition dans le paysage.
Isabelle Chouquet et Marianne Bissol, du Conseil
Général, nous rejoignent au col Agnel à 9h30. Nous
sommes en plein brouillard, impossible de voir à
plus d’un mètre, et encore moins en Italie. Heureusement, le dessin nous offre une vision ! Une citation
de François Cheng, de temps en temps en coup de
vent, et le brouillard prend tout son sens : on voit.
La vue de la réalité nous permet de jouer au jeu des
7 erreurs, comme autant de manières de regarder
avec attention ce territoire qui va occuper nos esprits pendant cet atelier. Pré-vision est un exercice
impossible qui valorise les erreurs, parce que les erreurs permettent de voir plus finement ce paysage. Il
se rapproche fortement de l’exercice du projet : se
réassurer avec la technique, les pentes, puis inventer,
se lâcher, essayer, recommencer, avec le dessin !
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Pré-vision IMAGES
Carte IGN 1/25000 avec gomettes de situation des étudiants
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Travaux Préparatoires
Les travaux préparatoires posent des questions aux étudiants sous l’angle sociologique. Ils
doivent y répondre par le biais de recherches et d’entretien. C’est une manière d’enrichir
leurs connaissance du contexte territorial et d’arriver sur place avec une base qui leur permet de conduire des discussions averties avec les acteurs du site.
Cette année, les questions étaient :
1. D’un col à l’autre : les deux grands accès au territoire du Queyras ont-ils les mêmes
caractères et les mêmes fonctions ?
2. Faut-il désenclaver le Queyras ?
3. Qu’est-ce qu’être queyrassin aujourd’hui ?
4. Les résidences secondaires : une autre invasion ou un renouveau pour le pays ?
5. La pluralité de la ressource en bois : quelle économie d’avenir ?
6. Vers la fin du ski en montagne ?
7. Face au changement climatique, vers quelle(s) biodiversité(s) (faune/flore) les paysages
de montagne tenteront ?
8. Protéger et Développer les espaces de montagne du Queyras : Tremplin pour la biodiversité
et/ou le tourisme ?
9. Le territoire du loup versus les territoires de l’homme : quelles compatibilités ?
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La pluralité de la ressource en bois : quelle économie d’avenir ?
Manuella Tessier & Tristan Geffray
extraits
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Protéger et développer les espaces de montagne du Queyras :
tremplin pour la biodiversité et/ou le tourisme ?
Matthieu Molga & Ken Novellas
extrait
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Atelier de Projet 2014
A l’automne, entre Agnel et Isoard
Les chiffres renvoient aux pages
tracés des randonnées
Col de l’Isoard
Soulier26 30 Lac du Roue
28 Ville Vieille
32 Le Brasc
34 Chateau Queyras
36 Les Maisons
18
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vvvv
e Vieille
24 Molines en Queyras
22 Clot la Chalp
20
Col Agnel
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L’ÉCHO DU COL
ANNA BLANC & MATHILDE LETTERON
Un projet qui rassemble symboliques et usages au col Agnel, un site à
enjeux où les aménagements doivent faire preuve de discrétion tout en
guidant les visiteurs.
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CLOT LA CHALP
FANNY MARTINON ET JONATHAN PATIN
Donner un statut de hameau à la station par la création d’espaces publics
ouverts en lien les prés et la montagne.
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RANDONNÉE DANS UN VILLAGE
MARIA AFTAEVA & AURELIE ALARCON
Tel un ruisseau, le chemin coule dans Molines-en-Queyras et impose sa
trame dans l’espace public.
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SOULIER, TERRITOIRE D’UNE LIGNE
RODRIGUE SALAS & CAROLINE CHOTTIN
Un projet de paysage qui s’appuie sur le renouveau agricole du Queyras.
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LE BOIS PUBLIC
JEREMY PRAY & ESTELLE ANDRIEU
Une proposition de paysage à dimension territoriale qui fait entrer la filière
bois dans les aménagements de Ville-Vieille.
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L’ESPRIT DU CHEMIN
MATHIEU MOLGA & TRISTAN GEFFRAY
Projet sur la mise en scène et la mise à distance du lac de Roue qui devient
un lieux de rencontre des diverses pratiques de la montagne.
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COMPOSER AVEC LE BRASQ
LEA LE BRAS & MANUELLA TESSIER
En appuis sur les qualités paysagères du torrent du Brasq, ce projet propose une nouvelle vocation ancrée dans l’échelle territoriale.
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AMBIANCE DE COURS A CHATEAU QUEYRAS
KEN NOVELLAS & ADÈLE JUSTIN
En lien avec les qualités paysagères du village, ce projet déploie des nouveaux espaces publics entre le Château et le Guil.
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LE CHEMIN DES ESTIVES
LUANA ÉLIZÉE & AURE SEREN-ROSSO
Entre Villargaudin et les Maisons, le chemin devient un lieu et un lien pour
toute la vallée d’Arvieux.
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Présentation publique
Le 12 novembre, l’ensemble des étudiants et les encadrants sont montés à Aiguilles pour
une présentation publique de leur travail. Tous les interlocuteurs rencontrés sur le terrain
ont été conviés : agriculteurs, restaurateurs, moniteurs de ski, élus, fournisseurs divers, etc.
Les restitutions publiques sont toujours très enrichissantes et formatrices pour les étudiants. Ils travaillent leur parole pour avoir un discours clair. Ils peuvent, à cette occasion,
avoir un retour sur leur travail par des gens directement concernés par leurs projets.
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Conclusion
Dans le Queyras, cet atelier existe depuis 2011, il tente de suivre l’actualité de
la montagne, de comprendre ses enjeux et de proposer des pistes qui sont
autant de semis pour les élus. Les rencontres sont toujours fructueuses, enrichissantes, passionnantes.
Depuis ces 4 années passées dans le Queyras, l’ENSP participe au dévelopement d’une culture du paysage. En témoignent la récente initiative du Parc
naturel régional d’embaucher un chargé de mission sur ces questions fondamentales et transdisciplinaires et la démarche «réflexe paysage» engagées par
le Conseil Départemental.
Demain, ces territoires vont devoir se montrer inventifs face aux changements
climatiques et leurs conséquences énergétiques et économiques. Si ces paysages sont fragiles, il sont aussi riches de ressources et d’invention sur lesquelles
les paysagistes construisent des rêves qui, en collaboration avec les acteurs, font
du paysage un projet d’avenir soutenable, et non une conséquence subie.
Rencontre avec l’agriculteur Sébastien Hubert
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Références de /et /sur la montagne
Textes
Violette Ailhaud, l’homme semence, 2013, éditions Paroles
C. Auquière, La nature photographique d’Andy Goldsworthy
Gaston Bachelard, La poétique de l’espace, L’air et les songes
Rémi Caritey, les vertiges de la forêt, 2011, éditions Transboréales
François Cheng, Le vide et le plein, 1979, éditions Point
Gilles Clément, Manifeste pour le tiers paysage, 2003, éditions Sujet/Objet
René Daumal, Le Mont Analogue, 1952 éditions Gallimard
Valentin Frechet, Le temps de l’abri, TPFE
Jim Harrisson, En marge, Dalva, la route du retour, légendes d’automne, l’éclipse de lune de Davenport, Traité des
rivières
Ludwig Hohl, Ascension
Emmanuel Hussenet, Le testament des glaces, 2008 éditions Transboréales
David Le Breton, La saveur du monde, 2006, éditions Metailié ; Eloge de la marche, 2000 éditions Metailié
Alberto Magnaghi, Le projet Local, 2003, éditions Mardaga
Paolo Morelli, Guide pour se perdre en montagne,
Pétrarque, L’ascension du Mt Ventoux,
Francis Ponge, Petite suite Vivaraise, éditions Fata Morgana
Elisée Reclus, Histoire d’une montagne
Gerard Richter, distances, in Pages Paysages pages 94-95
Rainer Maria Rilke, Lettre à un jeune poète, 1907, éditions Grasset
Jiro Taniguchi, Le sommet des dieux, 2004, éditions Kana
Serge Tesson, Dans les forêts de Sibérie, 2011, éditions Gallimard
Sublimes paroles et idioties de Nasr Eddin Hodja, 2002, éditions Phébus
Le paysage de l’après pétrole, CODEREM, collection PASSERELLE.
Petite bibliothèque du marcheur, collectif
Films
Rivers and tides
Les bronzés font du Ski
Le dernier trappeur
L’ours
Peindre ou faire l’amour
Voyage en Pyrénées
Un homme un vrai
Into the Wild
Vertige d’une rencontre
Jeremia johnson
Cavale
Des hommes et des dieux
Carnet de voyages
La sirène du Mississipi
Aguirre, la colère de dieux
La juge et l’assassin
La ballade de nuramaya
Mission
La trace
Shinning
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// Andy Goldsworthy - Thomas Riedelsheimer
// Patrice LECONTE
// Claude VANNIER
// Jean-Jacques ANAUD
// FrèresLARRIEUX
// Frères LARRIEUX
// Frères LARRIEUX
// Sean PENN
// Jean-Michel BERTRAND
// Sydney POLLACK
// Lucas BELVAUX
// Xavier BEAUVOIS
// Walter SALLES
// François TRUFFAUT
// Werner HERZOG
// Bertrand TAVERNIER
// Shohei IMAMURA
// Rolland JOFFE
// Bernard FAVRE
// Stanley KUBRICK
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Morceaux choisis des ateliers précédents
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Soulier
Lac de Roue
Ville Vieille
Le Brasq
Arvieux
Les Mai
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Étudiants de seconde année. ENSP - Site de Marseille.
Séquence Montagne, du 29 septembre au 12 Novembre 2014.
Les encadrants : Cécile Berthoux et Rémi Duthoit paysagistes, Mathieu Leborgne, Sociologue
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