Genesis II - Opéra national du Rhin

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Genesis II - Opéra national du Rhin
Dossier pédagogique
Saison 2016 - 2017
Contact : Hervé Petit • tél + 33 (0)3 68 98 75 23 • courriel : [email protected]
Opéra national du Rhin • 19 place Broglie
BP 80 320 • 67008 Strasbourg
Genesis II
Jeunes
chorégraphes
En deux mots
Le temps d’une soirée, l’interprète se change en chorégraphe.
Les danseurs du Ballet de l’Opéra national du Rhin ont ainsi
carte blanche pour présenter leurs créations. Curieux comme
amateurs de danse y trouveront leur compte : la diversité sera
bien entendu au rendez-vous sans jamais sacrifier à l’excellence.
du rhin
opéra d'europe
operanationaldurhin.eu
Mulhouse La Sinne
je 16 mars 14 h 30*
ve 17 mars 14 h 30* et 20 h
sa 18 mars 20 h
Ballet de l’OnR
Spectacle présenté
avec des musiques enregistrées
Strasbourg CMD**
sa 25, lu 27 mars 20 h
di 26 mars 15 h
* Séances scolaires
** Cité de la musique et de la danse
Durée approximative : 1 h 45
Conseillé à partir de 6 ans : élémentaire, collège et lycée
En 2013-2014, les danseurs du Ballet de l’OnR avaient présenté leurs propres pièces dans le programme
Genesis. Cette saison, ils se remettent dans la peau de chorégraphes et proposent une seconde édition !
Histoire de la danse : l’ère contemporaine
C’est après la Seconde Guerre mondiale que naît véritablement la danse dite contemporaine en Europe
et aux États-Unis. Chorégraphe majeur du xxe siècle, Merce Cunningham a marqué ce tournant dans
l’histoire de la danse, en remettant en cause les partis pris de la danse moderne et en ouvrant la voie
aux chorégraphes dits « postmodernes ». Comme principes structurants de cette nouvelle danse on peut
souligner l’importance accordée à la performance ou aux « events », événements « uniques » s’adaptant
aux lieux de représentation. Cunningham revendique aussi l’indépendance de la musique et de la danse :
« la danse n’est pas faite seulement à partir de la musique ». Il s’applique à l’éclatement de l’espace, le
refus de la narration et privilégie l’aléatoire comme processus de composition.
Le corps est placé au centre, il représente le principal moyen d’expression et l’on tente de renouveler sans
cesse le répertoire des mouvements qu’il peut effectuer. Cette vision a marqué les nouvelles générations
de danseurs et chorégraphes qui explorent encore aujourd’hui toutes les possibilités qu’elle ouvre.
Chorégraphie lucinda childs
Musique philip glass
Créé en janvier 1979 à New York,
repris par le BOnR en 2002
Dance, BOnR, Saison 2002-2003, Photo Jean-Luc Tanghe
Quelques exemples de chorégraphes
contemporains atypiques
Wayne McGregor
Après avoir étudié à la José Simon School de New-York, Wayne McGregor fonde sa propre compagnie :
Wayne McGregor Studio. Liant la psychologie cognitive et l’anthropologie sociale, Wayne McGregor créé
non pas des danses, mais des expérimentations qui vont toujours plus loin. Là est la spécificité du travail
de McGregor : il lie le monde des sciences au monde de la danse.
Roland Petit
Le chorégraphe et danseur français Roland Petit a, au cours de sa vie, imaginé au-delà de 150 danses
très souvent inspirées d’œuvres littéraires, musicales, théâtrales ou picturales. Repoussant toujours les
limites, Roland Petit a collaboré avec des artistes en tout genre. De Cocteau à Pink Floyd en passant par
Gainsbourg et Yves Saint-Laurent, le chorégraphe s’est montré audacieux tout au long de sa carrière.
Daniel Larrieu
Chorégraphe, danseur et horticulteur, ce passionné de la nature a créé des œuvres en liant ses deux
passions. Fondateur de sa compagnie Astrakan, il a, en 1986, créé l’œuvre de sa vie : Waterproof. C’est à la
demande du Centre national de danse contemporaine d’Angers que Daniel Larrieu imagine une danse dans
l’eau. Vingt ans après l’œuvre est toujours interprétée dans le monde entier.
Xavier Le Roy
Depuis les années 90, Xavier Le Roy, chorégraphe peu orthodoxe, révolutionne le monde de la danse. Il
appartient au mouvement de la non-danse : ses expérimentations vont toujours plus loin. La non-danse
est un mouvement qui date des années 1980 et qui casse les codes plus traditionnels en laissant une place
importante à l’intuition des danseurs. Après sa collaboration avec la Compagnie de l’Alambic, Xavier Le
Roy réalise qu’il a un corps atypique et qu’il doit faire beaucoup plus d’efforts pour réussir à exécuter ce qui
lui est demandé. C’est pourquoi il décide de réaliser des œuvres adaptées à sa physionomie.
Le Ballet de l’Opéra national du Rhin
Présentation
Créé en 1972, le Ballet du Rhin, devenu en 1998 Ballet de l’Opéra national du Rhin, est composé d’une
trentaine de danseurs tous capables d’interpréter les répertoires les plus variés. Centre chorégraphique
national depuis 1985, la compagnie réalise des tournées en France et à l’étranger. Elle est également
engagée dans le développement chorégraphique de sa région afin de former un public ouvert à tous les
styles de danse.
Quelques dates repères pour un bref historique
> 1972 Création de l’Opéra du Rhin et du Ballet du Rhin, alors placé sous la direction de Jean Babilée.
> 1973 Denis Carey devient directeur artistique du Ballet.
> 1974 Le Ballet du Rhin s’installe à Mulhouse, sous la direction de Peter Van Dyk.
> 1978 Jean Sarelli est nommé directeur du Ballet.
> 1985 Le Ballet devient Centre chorégraphique national.
> 1990 Jean-Paul Gravier est nommé directeur du Ballet.
> 1997 La direction du Ballet est confiée à Bertrand d’At.
> 1998 La compagnie prend le nom de Ballet de l’Opéra national du Rhin.
> 2012 Ivan Cavallari est nommé directeur du Ballet de l’Opéra national du Rhin.
Le CCN de Mulhouse, Photo Jean-Luc Tanghe
Un CCN, qu’est-ce que c’est ?
Un Centre chorégraphique national (CCN) est un pôle de développement de la création chorégraphique
auquel est reliée une compagnie. Il est soutenu financièrement par l’État et par la ville, le département
ou la région dans laquelle il est installé. À sa tête, le directeur artistique peut mettre en œuvre ses projets
de création. En contrepartie, il doit respecter certaines obligations concernant la création, la diffusion et
le développement des publics. Il existe à ce jour 19 Centres chorégraphiques nationaux, répartis dans 15
régions de France.
Les missions du Ballet de l’Opéra national du Rhin
En tant que Centre chorégraphique national, le Ballet de l’Opéra national du Rhin est investi de plusieurs
missions :
> La production et la diffusion de spectacles par une politique active de création et de mise en valeur d’un
répertoire : c’est l’activité principale du Ballet.
> La sensibilisation du public et le développement d’actions pédagogiques : le Ballet propose des
manifestations s’adressant à des publics variés (de la maternelle à l’université, au sein des hôpitaux, des
bibliothèques, avec des associations, etc.). Pour cela, il propose notamment des spectacles pour le jeune
public, des répétitions publiques, des visites du centre chorégraphique, des interventions dans les écoles
de la région.
> L’accueil studio : cet accueil en résidence de jeunes compagnies de danse est un dispositif mis en place
par le Ministère de la culture. Le Ballet met des studios et des outils de travail à la disposition de jeunes
compagnies, auxquelles il apporte également un soutien logistique, artistique et administratif. C’est un
soutien à la diffusion, un suivi pour aider une compagnie à se développer.
Les danseurs en répétition, saison 2015-2016 Le Sacre du printemps, Stephan Thoss, photo Nis&For
Les danseurs du Ballet
Ils sont au nombre de 31 : 16 filles et 15 garçons. 50 % des danseurs sont d’origine française, les 50 %
restants venant du monde entier (Japon, États-Unis, Allemagne, Egypte, Chine, Canada). La moyenne
d’âge des danseurs est de 30 ans, ce qui en fait une compagnie jeune. Les plus jeunes ont 22 ans et les plus
âgés 44 ans. Ils ont tous une solide formation académique initiale et savent passer facilement du style
classique au style contemporain.
La vie d’un danseur
L’avant et l’après : la formation, les auditions, la reconversion
Choisir de devenir danseur, c’est s’approprier un style de vie particulier et accepter de passer par différentes
étapes.
Débuter jeune
Les enfants souhaitant devenir danseurs professionnels doivent commencer très jeunes, entre 10 et 13 ans
en moyenne, car une formation longue – six à dix ans – et intensive avec des cours de danse quotidiens les
attend. Pour cela, il faut de nombreuses qualités physiques et une grande sensibilité artistique, qui seront
développées tout au long de leur formation d’interprète.
Affronter les auditions
Lorsque le danseur est prêt à entrer dans le monde professionnel, entre 18 et 20 ans, il passe des auditions
qui sont des concours pour intégrer une compagnie de danse.
Le Ballet de l’Opéra national du Rhin organise des auditions régulièrement pour recruter de nouveaux
danseurs. Un appel à candidature est lancé, les danseurs envoient leur curriculum vitae, une photo ou une
vidéo, et le directeur artistique effectue une pré-sélection. Puis il auditionne environ 150 danseurs sur 400
ou 500 candidatures reçues.
Penser à la reconversion
étant donné l’intensité de leur travail, les danseurs, comme les sportifs de haut niveau, doivent penser très
tôt à leur reconversion. Leur carrière d’interprète est relativement courte, entre 15 et 20 ans, et s’arrête vers
l’âge de 35-40 ans. Certains deviennent professeurs de danse, chorégraphes, directeurs d’école de danse,
d’autres changent complètement de voie. Le Ballet de l’Opéra national du Rhin a mis en place un dispositif
qui permet aux danseurs ayant plus de 10 ans d’ancienneté dans la compagnie de suivre une formation
d’un an pour se préparer à une nouvelle profession.
Les qualités attendues d’un danseur professionnel
> Passion
> Capacités physiques
> Sensibilité artistique
> Discipline
> Volonté
> Autonomie
> Patience
> Rigueur
> Solidité mentale
La journée d’un danseur
Le métier de danseur est très difficile, il exige beaucoup de discipline, un très grand professionnalisme ainsi
qu’un entraînement quotidien : un danseur s’exerce au moins six heures par jour. La journée du danseur se
déroule en trois temps : la classe, les répétitions, le spectacle.
1. La classe
Tous les matins, les danseurs prennent un cours
donné dans le grand studio par le maître de ballet.
Cet entraînement vise à entretenir, voire améliorer,
leur force, leur souplesse, leur endurance et la
qualité artistique de leur danse. Avant de commencer
le cours, les danseurs s’échauffent et s’assouplissent
pour préparer leurs muscles à un effort physique.
Le cours est divisé en deux parties :
> La « barre » : un ensemble d’exercices
d’échauffement et de concentration avec pour appui
une longue barre de bois horizontale. Cette partie
du cours permet aux danseurs de travailler leur
placement.
> Le « milieu » : il s’agit d’une série d’enchaînements qui se fait sans barre, au « milieu ». Les enchaînements
permettent aux danseurs de travailler la rapidité d’exécution, la virtuosité, la légèreté, l’endurance et de
développer l’expression artistique. Les danseurs passent au milieu de la salle par petits groupes pour
pouvoir être mieux corrigés et conseillés par le maître de ballet.
2. Les répétitions
L’après-midi, les danseurs préparent en studio les ballets qu’ils vont danser sur scène. Sous l’œil du maître
de ballet, ils apprennent les chorégraphies, les répètent et les mettent au point. Les danseurs travaillent
notamment l’expression artistique, de manière à s’approprier les rôles qu’ils doivent interpréter.
3. Les représentations ou spectacles
Les soirs de représentation, les artistes dansent sur scène les chorégraphies travaillées lors des répétitions,
devant le public.
Les saluts du Sacre du printemps avec le chorégraphe Stephan Thoss, saison 2015-2016, photo Jean-Luc Tanghe
Les étapes de création et de réalisation d’un ballet :
De l’idée du chorégraphe à la première représentation
Le métier de chorégraphe
Le chorégraphe imagine, orchestre et coordonne les pas de danses qui constituent son œuvre. Ainsi, le
chorégraphe doit faire preuve d’imagination, de créativité et de technique pour mener à bien son projet.
Comme dans tout art, il existe plusieurs courants artistiques.
1. Commande et réflexion
Le directeur artistique s’adresse à un chorégraphe de son choix et lui soumet la commande d’un ballet.
Le chorégraphe se plonge ensuite dans une période de réflexion durant laquelle il va décider de sa
participation ou non au projet. Lorsque la commande lui semble convaincante, il débute sa collaboration
avec la compagnie.
2. Présentation du projet
Le chorégraphe présente son projet de manière détaillée à l’équipe technique et à l’équipe administrative.
3. Conception et création du ballet
Le chorégraphe imagine et crée un ballet. Il peut demander à un compositeur de créer une musique pour
son ballet, mais il choisit souvent une musique déjà existante.
Il fait aussi appel à plusieurs personnes qui conçoivent, selon sa demande et ses exigences, la scénographie
du spectacle :
> L’éclairagiste se charge de concevoir les effets de lumière du spectacle.
> Le costumier en imagine les costumes.
> Le décorateur conçoit les décors.
Les décors et les costumes sont ensuite fabriqués par les divers ateliers (décors, costumes, perruques,
maquillages, effets spéciaux) de l’Opéra national du Rhin à Strasbourg.
4. Répétitions
Le chorégraphe est chargé de la distribution des rôles : il répartit les différents rôles du
ballet qu’il a imaginé entre les danseurs de la compagnie. Une fois les rôles distribués,
les répétitions peuvent commencer.
> Les répétitions en studio commencent entre six et huit semaines avant la première représentation. Elles
se poursuivent sur scène plus ou moins dix jours avant le spectacle.
> Les « scène-orchestre » : ces répétitions ont lieu en présence de l’orchestre (s’il y en a un). Elles se
déroulent environ une semaine avant la première représentation. Dirigées par le chorégraphe, elles
permettent de régler les problèmes de coordination entre les danseurs et l’orchestre.
> La « pré-générale » ou la « colonelle » : c’est une répétition en conditions intégrales de spectacle, sans
public. C’est l’avant-dernière occasion de s’assurer que tout est prêt. Lors de cette répétition, chacun est
à son poste : les danseurs maquillés et costumés, les musiciens dans la fosse (s’il y a un orchestre), le
régisseur général devant le poste de régie, etc. On ne s’arrête plus et on file le spectacle.
> La répétition générale : c’est la toute dernière répétition avant la première représentation de l’œuvre. Il
n’y a plus droit à l’erreur puisqu’on est en conditions de représentation.
5. La première
Il s’agit de la première représentation publique d’un ballet. C’est un moment de grande tension pour la
compagnie. Tout doit se passer pour le mieux grâce au travail réalisé pendant les répétitions. Après les
représentations, on démonte le décor, on range les costumes et les accessoires. Le tout est stocké aux
ateliers de la Meinau, en attendant que la production soit reprise. Le Ballet de l’Opéra national du Rhin
présente tous ses spectacles à Strasbourg (Opéra et CMD), à Colmar (Théâtre municipal) et à Mulhouse
(Théâtre de la Sinne et La Filature). Les danseurs sont donc amenés à se familiariser avec des plateaux de
dimensions différentes et des publics variés.
Concentration des danseurs avec Ivan Cavallari, directeur artistique du Ballet,
avant la première du Sacre du printemps de Stephan Thoss, saison 2015-2016, photo Jean-Luc Tanghe
Pour aller plus loin
L’acte de création artistique
La création artistique selon Kant
Chez Kant, la création artistique ne peut être démontrée scientifiquement ni même décrite. Lorsque
l’artiste crée, il fait preuve d’une imagination créatrice : il a le pouvoir et la puissance de créer. La création
artistique émane d’une force, que Kant appellera le génie. D’après le philosophe, le génie est le talent de
produire sans s’imposer de règle. C’est donc un don naturel, inné. Le génie implique également une notion
de liberté : l’artiste se libère des normes et s’éloigne de la conformité pour créer.
La création artistique selon Nietzsche
Nietzsche considère que l’Homme justifie son existence en vertu de la créativité artistique et que c’est
grâce à l’art qu’il peut se dépasser. Chez Nietzsche, la création artistique fait appel à un état qu’il nomme
« physiologique » et non « physique », car il refuse d’accepter la séparation entre le corps et l’esprit ; l’état
propice à la création artistique étant l’extase. Cet état doit accroître la force et la plénitude de l’artiste : « Dans
cet état tout ce que voit l’artiste est surchargé de force, de sorte que ses objets deviennent miroir de son
pouvoir – de sorte qu’ils soient des reflets de sa perfection. Cette transformation en perfection est l’art. »
Nietzsche introduit deux notions opposées pour expliquer la créativité artistique : le dionysiaque et
l’apollonien. Elles sont inspirées de Dionysos, dieu de l’ivresse et des orgies, et Apollon, dieu de l’illusion,
de l’ordre et des arts plastiques. Dionysos représente la force de la destruction et Apollon la création et
l’harmonie. C’est grâce à l’interaction entre ces deux notions que l’art s’invente pour créer quelque chose
de beau et de puissant selon Nietzsche. Il reconnaîtra par exemple une beauté sans nom dans les tragédies
grecques.
prolongements pédagogiques
Arts du spectacle vivant
EPS, technologie, éducation musicale :
> Echauffement et entraînement des danseurs, sportifs, artistes circassiens, chanteurs ; l’aide des objets
connectés
> Elèves en autonomie : conception et réalisation d’un spectacle (chant, danse, théâtre, arts du cirque,
mise en scène, numéros de magie)
PEAC, EPI, histoire des arts
> Arts et sciences : créer et inventer au XXIe siècle :
- évolution des langages et des techniques
- histoire des sciences et des arts : inventeurs, scientifiques, artistes créateurs qui ont marqué leur temps
par leur génie
- Arts et nouvelles technologies : cinéma et jeux vidéos, les mondes virtuels, musique assistée par
ordinateur et techniques liées à la diffusion du son, design et nouveaux matériaux
- œuvres et scandales, la confrontation à l’incompréhension du public
- « Copier, est-ce créer ? » (espace pédagogique de l’académie de Nantes) ; création de musique ou
d’images élaborées à partir d’imitation et de modification (DJ et VJ) par exemple
- protection juridique des œuvres, droits d’exploitation de la propriété intellectuelle, de l’image et du
son, les brevets d’invention et la propriété industrielle
- productions, spectacle : détournement de l’œuvre ou de l’objet d’art (français, arts plastiques,
éducation musicale, EPS/danse) Arts du langage
> Publication de blogs, page web, twitter, radio, création d’un journal papier ou numérique, reportage
vidéo :
- comment devient-on danseur de ballet, interview d’un danseur ou d’un chorégraphe du Ballet de
l’OnR, présentation du Centre chorégraphique national de Mulhouse, les métiers de la danse
> Réflexion, débat :
- Quelle est la place réservée aux artistes dans notre société ?
- Artistes et scientifiques : jusqu’où peuvent-ils aller ? Les questions de progrès et d’éthique, de liberté
de création
Arts du visuel
> Représentations du corps humain en lien ou non avec la danse
Arts plastiques, français
> Réalisation de jeux de cartes : codes et vocabulaire de la danse, styles de danse à travers le monde,
ballets classiques célèbres
> Évolution des costumes de ballet, du XVIIe au XXIe siècle