LETTRE DE CADRAGE DES SECTIONS EUROPÉENNES ET

LETTRE DE CADRAGE DES SECTIONS EUROPÉENNES ET SECTIONS DE LANGUE ORIENTALE
BIR N°8 du 17 octobre 2011
C
onformément aux textes officiels qui les régissent (cf. BO n°33 du 3 septembre 1992 et BO n° 31 du 11
septembre 1997), les sections européennes et de langue orientale se caractérisent par un enseignement
renforcé de la langue durant les deux premières années. En 4 ème et 3 ème « européenne ou de langue
orientale », les élèves bénéficient donc de 2 heures supplémentaires dans la langue de la section.
En classe de seconde, un enseignement de discipline non linguistique (DNL) se substitue au renforcement de
la langue. Cet enseignement est dispensé par un professeur ayant obtenu la certification complémentaire,
examen dont les modalités sont définies par la note de service parue au BO n°39 du 28 octobre 2004.
Les élèves ayant suivi un cursus en section européenne ou orientale peuvent réussir leur baccalauréat avec la
mention « européenne » ou «langue orientale» s’ils répondent à certaines conditions dont l’une est d’obtenir
au moins 12 à l’épreuve de langue (cf. BO n°38 du 16 octobre 2003 et n°42 du 13 novembre 2003).
Les sections européennes et sections de langue orientale ne se limitent pas à un entraînement intensif à la
pratique de la langue étrangère dans le cadre du cours de langue et de l'enseignement de la DNL.
Elles se caractérisent aussi par des activités culturelles et d'échanges qui impliquent la mise en place d'un
partenariat avec un établissement étranger.
La section européenne ou de langue orienta le doit être conçue dans le cadre d’un parcours pédagogique
cohérent menant les élèves vers le baccalauréat avec mention européenne ou mention de langue orientale. Il
convient donc de leur garantir la possibilité de poursuivre leur apprentissage dans ces sections du collège au
lycée, de la 4ème à la terminale. À ce titre, il convient de rappeler que tout collégien ayant suivi les cours de
section européenne ou de langue orientale au collège a vocation à continuer dans cette section dans son lycée
de secteur. On veillera également à ce que tous les élèves ayant bénéficié de cet enseignement spécifique en
seconde puissent poursuivre en classe de première quelle que soit la filière choisie.
L’accès à ces sections n’est en aucun cas soumis à des tests d’entrée.
En classe terminale, dans la perspective de l'épreuve spécifique à ces sections du baccalauréat, les questions
faisant l'objet de l'enseignement en DNL sont précisées et communiquées aux professeurs des différentes
sections européennes et de langue orientale par les corps d’inspection. Ce programme limitatif, aux contours
ainsi définis, constitue la référence pour la confection des sujets et l'évaluation des candidats.
L'attribution à un enseignant d'une certification complémentaire pour enseigner une Discipline Non
Linguistique n'implique ni la création automatique d'un support étiqueté poste spécifique académique chaire
européenne ni la mise en place d’une section européenne ou de langue orientale dans l'établissement où il
enseigne.
Une attention particulière doit être portée à la gestion des ressources humaines en DNL, la création de postes
spécifiques devant être anticipée et faire l’objet d’une demande explicite auprès de la DOS.
Diversité des DNL
Certains établissements souhaitent diversifier l’offre de DNL dans une section européenne ou de langue
orientale déjà ouverte. Dans ce cas, ils doivent formellement faire une demande d’ouverture auprès de la
DOS. Cette démarche est essentielle pour l’inscription des élèves au baccalauréat.
Financement des DNL
Les lycées seront dotés pour chaque division d’une heure en seconde, d’une heure en première et d’une heure
en terminale.
Différence entre les disciplines non linguistiques des sections européennes et sections de langue
orientale et « les enseignements en langue étrangère de disciplines autres que linguistiques »
Le bulletin officiel spécial n°1 du 4 février 2010 relatif à la réforme du lycée évoque dans la partie réservée
aux langues vivantes « les enseignements en langue étrangère de disciplines autres que linguistiques ».
Il s’agit d’offrir la possibilité aux enseignants ayant obtenu la certification complémentaire dans une langue
vivante d’enseigner leur discipline dans cette langue. Cet enseignement peut être mis en place
indépendamment de l’existence d’une section européenne ou de langue orientale au sein de l’établissement. Il
n’implique pas la nécessité d’une continuité d’une année sur l’autre comme c’est le cas pour une section
européenne ou de langue orientale. Il ne permet pas aux élèves de pré tendre à la mention « européenne » ou
« de langue orientale » au baccalauréat mais leur permet de renforcer leurs compétences en langues.