Synthèse ARP Le sinéma français à la disposition des
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Synthèse ARP Le sinéma français à la disposition des
LE CINEMA FRANÇAIS A LA DISPOSITION DES SOURDS ET MALENTENDANTS MALENTENDANTS LA LOI DU 12 FEVRIER 2005 POUR « L’EGALITE DES DROITS ET ET DES CHANCES, LA PARTICIPATION ET LA CITOYENNETE DES PERSONNES PERSONNES HANDICAPEES » A INSTAURE CERTAINES OBLIGATIONS en matière d’accessibilité aux œuvres culturelles tant pour les personnes souffrant de handicaps moteurs que pour celles atteintes d’invalidités sensorielles. Plus précisément, pour les personnes atteintes d’un handicap auditif, LA LOI NE CONCERNE QUE QUE DES FILMS ET DES ŒUVRES ŒUVRES AUDIOVISUELLES LORS LORS DE LEUR DIFFUSION A LA TELEVISION. L’ACCESSIBILITE DES En effet toutes les chaînes de télévision doivent prévoir de rendre accessible, partiellement ou totalement, l’ensemble de leurs programmes. Cette disposition est rendue obligatoire pour 100% des programmes à l’horizon 2010. CEPENDANT, L’ACCESSIBILITE DES ŒUVRES CINEMATOGRAPHIQUES CINEMATOGRAPHIQUES SUR LES AUTRES SUPPORTS (SALLE DE CINEMA, DVD ET VOD) N’A PAS ETE NOMMEMENT PREVUE PAR LA LOI MAIS MAIS LAISSEE AUX BONS SOINS DE LA « CONSCIENCE CITOYENNE CITOYENNE » DES ACTEURS DE LA FILIERE FILIERE. La volonté du législateur répondait sans doute à une triple préoccupation : - D’une part le constat suivant lequel à ce jour TRES PEU D’ŒUVRES ŒUVRES CINEMATOGRAPHIQUES FRANÇAISES BENEFICIENT D’UN SOUS-TITRAGE ADAPTE AUX SOURDS SOURDS ET MALENTENDANTS, qu’il s’agisse d’exploitation en salle ou de diffusion en DVD, VoD et télévision. - D’autre part CE N’EST QU’AU MOMENT DE LEUR DIFFUSION DIFFUSION A LA TELEVISION QUE CERTAINS FILMS BENEFICIENT DU SOUS-TITRAGE SOURDS ET MALENTENDANTS MALENTENDANTS. Le nombre de films et plus généralement de programmes sous-titrés, dépendant donc de la volonté de chaque chaîne de développer l’accessibilité de ses contenus aux sourds et malentendants. - Enfin IL EST APPARU LOGIQUE TELEVISION ISION, VERITABLE MEDIA DE LOGIQUE AU LEGISLATEUR DE PRIVILEGIER LA TELEV MASSE POUR CREER LES CONDITIONS D’UNE VERITABLE ACCESSIBILITE ACCESSIBILITE DES PROGRAMMES PROGRAMMES audiovisuels et des œuvres cinématographiques aux sourds et malentendants. 1 LA LOI DE 2005 ET L’ECHEANCE DE 2010 CREENT UNE VERITABLE OPPORTUNITE, UN POINT D’ANCRAGE POUR POUR RENDRE ACCESSIBLE L’ENSEMBLE DES ŒUVRES CINEMATOGRAPHIQUES AUX AUX SOURDS ET MALENTENDANTS MALENTENDANTS ET CE SUR TOUS LES MODES D’EXPLOITATION ET PAS UNIQUEMENT LA TELEVISION. Pourquoi ? LORSQUE LE SOUS-TITRAGE SOURDS ET MALENTENDANTS MALENTENDANTS EST REALISE REALISE POUR LA DIFFUSION AUDIOVISUELLE AUDIOVISUELLE D’UNE ŒUVRE CINEMATOGRAPHIQUE CINEMATOGRAPHIQUE, CE PROCESSUS INTERVIENT INTERVIENT A LA FIN DE SON CYCLE CYCLE D’EXPLOITATION, ALORS QU’IL DEVRAIT L’ETRE AU DEBUT DU CYCLE CYCLE D’EXPLOITATION, AVANT LA SORTIE EN SALLE SALLE. IL FAUT DONC REMETTRE LA PREOCCUPATION DE L’ACCESSIBILITE DES SOURDS SOURDS ET MALENTENDANTS MALENTENDANTS A SA JUSTE PLACE AU DEBUT DE LA CHRONOLOGIE CHRONOLOGIE DES MEDIAS. Comment ? - EN CREANT LES CONDITIONS CONDITIONS POUR QUE LE SOUS-TITRAGE SOURDS ET MALENTENDANTS MALENTENDANTS SOIT SOIT REALISE DES LA PHASE DE POST-PRODUCTION DU FILM ET ET AVANT TOUTE EXPLOITATION EXPLOITATION. - EN S’ASSURANT ASSURANT DES CONDITIONS DE L’INTEROPERABILITE INTEROPERABILITE DU FICHIER FICHIER REALISE AU MOMENT DE LA POSTPRODUCTION. AINSI, LE FICHIER POURRA ETRE ETRE UTILISE EN SALLE, EN VIDEO, EN VOD ET BIEN EVIDEMMENT EVIDEMMENT A LA TELEVISION. - EN PROFITANT DU DEPLOIEMENT DEPLOIEMENT DE LA PROJECTION PROJECTION NUMERIQUE EN SALLE SALLE QUI REND BEAUCOUP BEAUCOUP PLUS SIMPLE TECHNIQUEMENT LA PROJECTION D’ŒUVRES CINEMATOGRAPHIQUES CINEMATOGRAPHIQUES INTEGRANT LE SOUS SOUS-TITRAGE POUR SOURDS ET MALENTENDANTS MALENTENDANTS. I. REALISER LE SOUSSOUS-TITRAGE SOURDS ET MAL MALENTANDANTS DES LA PHASE PHASE DE POSTPOSTPRODUCTION Le sous-titrage sourds et malentendants doit être réalisé dès la phase de post-production1 de l’œuvre cinématographique. LE PRINCIPE Dans la perspective d’une première exploitation en salle d’œuvres cinématographiques sous-titrées sourds et malentendants, le financement de ce sous-titrage spécifique doit désormais être intégré dans l’économie même du film. 1 La post-production est l’étape de finalisation technique de l’œuvre après son tournage, à travers le travail de développement, de montage, d’effets spéciaux, de son et de bruitage, de post-synchronisation, de mixage, d’étalonnage. Au terme de ces travaux un « Master » numérique et/ou photochimique du film est réalisé, avant d’être copié en série en vue de la diffusion de l’œuvre. 2 Précisément, IL FAUT QUE LE PRODUCTEUR PRODUCTEUR AIT L’OBLIGATION DE REALISER LE SOUS-TITRAGE DES LA PHASE DE POST-PRODUCTION DU FILM, afin que le fichier source puisse ensuite être mis à la disposition de toutes les déclinaisons de l’œuvre le long de la chaîne de diffusion, en salle, DVD, VoD et télévision. CREATION ET COUT DU SOUS-TITRAGE SOURDS ET MALENTENDANTS MALENTENDANTS Le sous-titrage spécifique aux sourds et malentendants est une « traduction » adaptée au public handicapé, afin de faciliter sa compréhension de l’œuvre. Il se distingue donc normalement du sous-titrage classique d’un film étranger dans sa version originale, vers une traduction française par exemple. Il existe aujourd’hui deux formes de sous-titrages sourds et malentendants. D’une part, le sous-titrage dit « simplifié », couramment utilisé lors de festivals de films pour les doubles projections (sous-titrage simultané d’un film étranger et sous une forme adaptée aux sourds et malentendants). Les dialogues y sont « résumés » afin de faciliter la compréhension du film par le public handicapé sans pour autant transformer la projection en séance de lecture. D’autre part, le sous-titrage dit « spécifique », exclusivement destiné aux sourds et malentendants. Ce sous-titrage est plus recherché car régi par des codes couleurs, symboles et positionnements, afin de rendre leur lecture plus confortable, grâce à la reconnaissance des mêmes normes de sous-titrage d’un film à l’autre. Le travail de sous-titrage destiné aux sourds et malentendants se découpe de la façon suivante : - Repérage : à partir d’une copie du film comportant un time-code d’une transcription du dialogue, un technicien découpe le dialogue en sous-titres. À l'aide d'un logiciel de sous-titrage, il définit pour chaque sous-titre un point d'entrée (TC in) indiquant le début du sous-titre et un point de sortie (TC out) en indiquant la fin. La différence entre ces deux valeurs définit la durée du sous-titre et donc le nombre maximum de caractères à la disposition du traducteur. - Traduction : il s’agit de la rédaction des sous-titres, en lien avec les paramètres techniques précédemment mentionnés, d’où la nécessité pour le traducteur d’être concis et de prendre en compte la vitesse des sous-titres. - Simulation : le traducteur visionne les sous-titres tels qu’ils apparaîtront sur l’écran avec un technicien et éventuellement le commanditaire ou son représentant, avant d’éventuelles corrections. - Gravure ou incrustation : directement sur la copie photochimique du film destiné à la salle ou sur un Master pour la diffusion en vidéo, VoD et télévision. ADOPTE PAR L’ENSEMBLE DES TELEVISIONS TELEVISIONS TRAVAILLANT SUR L’ACCESSIBILITE DES ŒUVRES ŒUVRES AUX HANDICAPES, ET CELA EN CONCERTATION AVEC LES ASSOCIATIONS ASSOCIATIONS LES REPRESENTANT REPRESENTANT, LE SOUS-TITRAGE SPECIFIQUE EST EST AUJOURD’HUI LE PROCEDE LE PLUS PLUS REPANDU. 3 Une fois réalisé, le sous-titrage est enregistré sous forme de fichier informatique « source » dans lequel sont intégrés les codes couleur, positionnements et normes techniques. QUEL COUT DE CREATION DU FICHIER SOURCE ? La constitution d’un fichier de sous-titrage en vidéo se calcule à la minute, sur une moyenne de 18 €, étant donné qu’il s’agit là généralement de séries de programmes. Le prix fichier source de sous-titrage sourds et malentendants se fondera donc plutôt sur le prix de création de fichier propre à la salle de cinéma. Ce prix, forfaitaire (incluant tout le travail allant du repérage à la gravure ou incrustation) sera en moyenne de 2200 €. S’y ajoureront 500 à 800 € (en fonction de la durée de l’œuvre) de charges pour le travail de calage des couleurs et respect des autres normes propres au sous-titrage spécifique. Le coût global du fichier source de sous-titrage, inscrit dans une fourchette de 2700 à 3000 €, aura donc un coût minime en comparaison avec le coût global de l’œuvre à sous-titrer. Le prix moyen d’un film d’initiative française pour le cinéma est aujourd’hui de 5,27 M€. LA CREATION DU FICHIER FICHIER SOURCE DE SOUS-TITRAGE SOURDS ET MALEN MALENTENDANTS LENTENDANTS INTERVENANT DES LA PHASE DE POST-PRODUCTION, CE COUT SERA IMPUTE AU PRODUCTEUR. Cela signifie que le producteur aura l’initiative et la responsabilité de la création du fichier source de sous-titrage (choix du prestataire technique, création du fichier source selon les normes en vigueur…). Cela veut dire aussi qu’il deviendra propriétaire du fichier source, dont il pourra céder les droits pour toute exploitation à venir. COMMENT ? Comment s’assurer que le producteur garantira le respect des normes propres au soustitrage sourds et malentendants ? Deux étapes ponctuent la production d'un film pour son admission au bénéfice du soutien financier par le Centre National de la Cinématographie : - l'agrément des investissements, qui est obligatoire ou facultatif selon la nature des financements auxquels il est fait appel ; - l'agrément de production, obligatoire pour tous les films, qui intervient après la réalisation et permet d’accéder au compte de soutien automatique des films. L’OBLIGATION DE CONSTITUER LE SOUS-TITRAGE SPECIFIQUE ET ET D’EN RESPECTER LES NORMES NORMES POURRAIT DONC ETRE INSTAUREE EN INTRODUISANT UN CRITERE SELECTIF DANS L’AGREMENT DE PRODUCTION PRODUCTION pour tous les films. Ainsi ne seraient admis que les projets ayant prévu dans la production de l’œuvre, les charges liées à la constitution du fichier de sous-titrage. Fonctionnant sur un barème de points, le processus d’agrément de production des films pourrait être complété par l’attribution d’un point obligatoire décerné uniquement aux films 4 dont la production aura pris en charge la constitution du fichier source de sous-titrage sourds et malentendants. Cette règle, qui pourrait s’avérer contraignante pour les films à petit budget, pourrait dans un premier temps n’être imposée qu’aux films ayant obtenu l’accord de financement d’une chaîne de télévision. II. S’ASSURER DES CONDITIONS CONDITIONS DE L’INTEROPERABILITE L’INTEROPERABILITE DU FICHIER SOURCE SOURCE DE SOUSSOUSTITRAGE AVEC LES FICHIERS FICHIERS NUMERIQUES DE DIFFUSION SALLE, DVD, DVD, VOD ET TELEVISION. TELEVISION. Afin que le producteur puisse mettre le fichier source de sous-titrage sourds et malentendants à la disposition de tous les acteurs de la chaîne de diffusion (distributeur de la salle de cinéma, éditeur de DVD et VoD, chaînes de télévision) il est nécessaire de s’assurer de son interopérabilité. Autrement dit, il importe de savoir si le fichier source de sous-titrage sourds et malentendants peut être importé dans les fichiers numériques exploités en DVD, VoD, et pour le PAD (Prêt A Diffuser) des chaînes de télévision. CETTE INTEROPERABILITE INTEROPERABILITE DOIT S’APPRECIER APPRECIER AU NIVEAU DE LA CREATION, EN AMONT DE LA PREMIERE PREMIERE EXPLOITATION, D’UN FICHIER SOURCE qui donne la possibilité à chacun des diffuseurs de projeter la version sous-titrée sourds et malentendants de l’œuvre cinématographique. IL APPARAIT QUE LA NORME EUROPEENNE EBU/UEREBU/UER-N19 qui encadre le fichier de sous-titrage sourds et malentendants en format STL aujourd’hui généralisé en télévision POURRAIT PERMETTRE A L’AVENIR D’ASSURER LA PROJECTION SOUS-TITREE SOURDS ET MALENTENDANTS MALENTENDANTS des œuvres cinématographiques en salle, ET DE GARANTIR LES CONDITIONS D’INTEROPERABILITE DU FICHIER SOURCE VERS LES FICHIERS NUMERIQUES ENCADRANT LES AUTRES MODES DE DIFFUSION - : Salle de cinéma : LE FICHIER SOURCE DE SOUS-TITRAGE SOURDS ET MALENTENDANTS MALENTENDANTS PEUT ETRE INTEGRE DANS LE FICHIER FICHIER NUMERIQUE DE PROJECTION PROJECTION EN SALLE TELLE QU QU’ELLE EST ENCADREE PAR LA RECOMMANDATION RECOMMANDATION DCI ; IL EST DONC INTEROPERABLE AVEC CE FICHIER. A partir du fichier source STL, le sous-titrage sourds et malentendants pourrait, en amont, être gravé au laser sur le fichier numérique de l’œuvre cinématographique. (solution préconisée). Un système DTS pourrait également être envisagé pour la projection des sous-titres, à partir du time-code de l’œuvre diffusée, mais ne projeter pour des raisons techniques qu’un sous-titrage « simplifié » (proche du sous-titrage de la VO vers la VF). Un Master STL portant le fichier informatique source est donc exploitable, sous un mode optionnel, en compatibilité avec le fichier numérique de projection en salle. 5 - DVD : La norme EBU/UER-N19 est opérationnelle pour les fichiers vidéo dans leur ensemble : l’interopérabilité du fichier source de sous titrage vers le DVD est donc possible. - VoD : Comme en DVD, le fichier source de sous-titrage intégré à la norme EBU/UER-N19 est interopérable en VoD. - TV : La norme EBU/UER-N19 est la norme ancienne de sous-titrage télétexte employée en TV, puisqu’en est issu le format Ceefax (télétexte classique) largement répandu. Elle préconise les modalités de constitution du sous-titrage en format « .stl ». Aujourd’hui toutes les télévisions acceptent et utilisent d’une façon générale le format STL, mais avec des systèmes d’exploitation techniquement contrastés selon les chaînes, chacun de leurs prestataires ayant ses propres méthodologies et technologies. 2 Le fichier source de sous-titrage sourds et malentendants, compatible avec le fichier numérique de projection en salle, serait donc interopérable vers les fichiers numériques de diffusion en DVD, VoD et télévision. RESTE A DETERMINER COMMENT, D’UN FICHIER A L’AUTRE, LE TRANSFERT DES INFORMATIONS ENCADRANT LE SOUS-TITRAGE SOURDS ET MALENTENDANTS MALENTENDANTS, PEUT ETRE GARANTI SANS SANS RISQUE DE PERTES DE DONNEES (par exemple sur le positionnement des sous-titres), l’importation du fichier de sous-titrage tiré de la norme EBU/UER-N19, apparaissant aujourd’hui prometteur pour l’émergence des œuvres accessibles aux sourds et malentendants. III. LE CINEMA EN SALLE ACCESSIBLE ACCESSIBLE AUX SOURDS ET MALENTENDANTS La proposition de constituer le fichier source de sous-titrage sourds et malentendants en amont de la première diffusion du film en salle, est aujourd’hui un signal fort donné aux publics handicapés. 2 En télévision, seuls les films en version française (originale ou doublée) bénéficient aujourd’hui d’un sous-titrage spécifiquement destiné aux sourds et malentendants. Les programmes en version originale déjà sous-titrés de la version originale vers la version en français (films, opéras ou autres), ne bénéficient pas d’un sous-titrage spécifique supplémentaire, voire sont intégrés à la liste des programmes sous-titrés sourds et malentendants adressés par les diffuseurs au Centre Supérieur de l’Audiovisuel (CSA). 6 CETTE DISPOSITION MARQUE MARQUE EGALEMENT UN TOURNANT TOURNANT DANS L’ACCESSIBILITE DES ŒUVRES ŒUVRES DU FAIT QUE CETTE CETTE ACCESSIBILITE SERA EFFECT EFFECTIVE FFECTIVE DES LA DIFFUSION EN SALLE DE CINEMA, donc dès la toute première diffusion de l’œuvre conformément à la chronologie des médias. Cela rendra possible la découverte des films en salle (et par la suite en DVD, VoD et télévision) par les sourds et malentendants, au même titre que pour les personnes non handicapées. DANS LE CADRE DE PROJECTIONS PROJECTIONS DE FILMS EN PELLICULE, LE SOUS-TITRAGE POUR LES SOURDS ET MALENTENDANTS PEUT FAIRE FAIRE APPEL A QUATRE TECHNOLOGIES - le sous-titrage de la copie photochimique - la projection d’un sous-titre laser : - le sous-titrage optique (en superposition par rapport à la copie) - le sous-titrage électronique (par vidéo projection). MAIS CES CES OPTIONS S’AVERENT AVERENT COUTEUSES : - s’agissant de sous-titrage par photochimie et par laser, la réalisation d’une copie adaptée aux sourds et malentendants engagerait des coûts supplémentaires pour le producteur et le distributeur ; la gravure d’une copie à un coût d’environs 6000 €. - les sous-titrages optique et électronique nécessitant un matériel de projection adapté (ordinateur PC, vidéo projecteur), un investissement financier de la part de l’exploitant pour l’équipement de la salle pourrait s’avérer indispensable. Les exploitants concernés font ainsi appel aux collectivités locales pour couvrir ces frais supplémentaires, à l’exemple du Cinéma L’Arlequin (75006), soutenu par la Mairie de Paris dans l’organisation de séances sous-titrées et audio décrites, chaque week-end. Le déploiement à moyen terme de la projection numérique en salle présente une échéance très favorable à l’exploitation de fichiers de sous-titrage et donc au développement de l’accessibilité des œuvres sous-titrées par les sourds et malentendants. Les salles de cinéma équipées en projecteurs numériques seront amenées à se développer à court terme, et avec elles, assurément, les technologies qui permettront aux publics handicapés d’accéder aux œuvres cinématographiques et audiovisuelles. Il s’agira dès lors d’encourager dans chaque zone de chalandise, une salle de cinéma à proposer des séances dédiées aux sourds et malentendants, pour qu’ainsi la nouvelle production cinématographique soit au fur et à mesure de sa mise sur le marché accessible à ces publics. L’EQUIPEMENT NUMERIQUE DES SALLES DEVRAIT SE DEVELOPPER DANS LE CADRE CADRE DE LA RECOMMANDATION RECOMMANDATION DCI, DCI comme l’avait spécifié le Rapport Goudineau : Le premier ensemble de spécifications techniques a été établi par le DCI (Digital Cinema Inititative, qui regroupe 7 studios d’Hollywood) en juillet 2005. La recommandation du DCI est très détaillée : elle fixe non seulement des standards de qualité de projection, mais aussi les procédures à respecter pour garantir la sécurité des 7 modes de transmission. En l’état, elles traduisent les exigences posées par les studios pour la diffusion numérique de leurs films. Il apparaît aujourd’hui possible d’importer le fichier source de sous-titrage sourds et malentendants dans le fichier numérique de projection en salle. UNE FOIS LA PROJECTION PROJECTION NUMERIQUE DES FILMS FILMS EN SALLE DEVELOPPEE, IL SERA NECESSAIRE D’ENCOURAGER ENCOURAGER LES EXPLOITANTS A RENDRE LEUR PROGRAMMATION ACCESSIBLE ACCESSIBLE par les sourds et malentendants. Aussi il serait bon qu’une politique d’accompagnement des salles soit menée par : - LE CENTRE NATIONAL DE LA CINEMATOGRAPHIE, qui pourrait mettre en place un système de soutien aux salles de cinéma développant l’accessibilité des films vers les handicapés ; - LES COLLECTIVITES LOCALES LOCALES, susceptibles de soutenir les salles engagées en ce sens, à l’instar de la Mairie de Paris et du Cinéma L’Arlequin. 8 CONCLUSION DANS LE CADRE DE LA MISE MISE EN PLACE DU SOUS-TITRAGE SOURDS ET MALENTENDANTS MALENTENDANTS ACCESSIBLE ACCESSIBLE AUX ŒUVRES EN SALLE, EDITION DVD ET VOD ET EN TELEVISION, UN ESPACE DE COLLABORATION COLLABORATION DOIT ETRE MIS EN PLACE ENTRE CES DIFFERENTS DIFFUSEURS. IL S’AGIRA DE CONSTITUER UNE BANQUE DE DONNEES CONSTITUEE CONSTITUEE DE L’ENSEMBLE DES FICHIERS FICHIERS DE SOUS-TITRAGE SOURDS ET MALENTENDANTS MALENTENDANTS EXISTANTS, répertoriant tant le stock de fichiers de sous-titrages déjà constitués sur les œuvres cinématographiques et audiovisuelles passées, que les films faisant l’actualité. Ainsi ce patrimoine d’œuvres deviendra accessible à tous les diffuseurs et donc au-delà, aux publics sourds et malentendants. 9