CCBCL INFO - Chambre de Commerce Belgo
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CCBCL INFO Contact C/o UtexAfrica Av. Colonel Mondjiba 372 , Kinshasa Ngaliema R.D.Congo SOMMAIRE Heures d’ouvertures du secrétariat Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 16 h 30 Actualité de la Chambre p. 1 – 2 Nouvelles de Lubumbashi p. 3 Téléphone 081 88 48 319 097 43 28 371 089 89 49 292 Courriel Annonces p. 4 - 6 [email protected] Site web Affaires juridiques p. 7 - 8 www.ccbc—rdc.be Dossier p. 9 - 14 Appels d’offres p. 15 - 16 Échos du Congo p. 17 - 22 Échos de l’Etranger p. 23 - 24 Ce bulletin est réalisé grâce à le soutien financier du SPF Affaires Etrangères et des Régions N° 101 Mai 2015 Actualité ACTIVITÉS DU MOIS D’AVRIL Visite – Présentation des activités de l’entreprise Sociétés de Communication et de Services (SCS) Le vendredi 03 avril, en présence de nombreux invités, Monsieur Jean-Robert Isifua, gérant, a inauguré les nouveaux locaux de sa société, au n° 2 sur la Rue Adama (derrière l’Ambassade de France). Mission – Africa-Belgium Business Week 2015 Du 28 au 30 avril, a eu lieu la 2ème édition du Forum économique ABBW (Africa-Belgium Business Week), au cœur de la très dynamique Province du Brabant Wallon. Ce Forum a constitué un événement de grande envergure avec la participation de Chefs de Gouvernement, de décideurs privés, d’autorités publiques, de représentants de Chambres de Commerce, partenaires et sponsors du forum. Un seul objectif : développer les rencontres entre professionnels. Ce rendez-vous incontournable a été une véritable plateforme d’échanges, orientée vers des partenariats sains et réciproques, des opportunités d’investissement dans l’espace francophone Afrique – Europe – Québec. 1 Annonces PROGRAMME DES FOIRES ET SALONS 2015 ORGANISATION DES JOURNÉES DE RENDEZ-VOUS DU BUSINESS Les rendez-vous du business sont des rencontres d’affaires organisées en soirée destinées à mettre en présence les entreprises, organismes, et acheteurs publics et privés en vue de : - Présenter son entreprise et son savoir-faire à des partenaires potentiels; - Découvrir les projets et besoins de grandes entreprises privées et publiques ainsi que des organismes internationaux. L’organisation de ces rencontres d’affaires se fera en quatre temps : - Présentation des besoins des donneurs d’ordre; - Rendez-vous des donneurs d’ordre / PME; - Speed dating business entre PME; - Moment de conviabilité pour poursuivre les échanges Lieu : à Kinshasa et à Lubumbashi Organisation : Fédération des Entreprises du Congo (FEC) Avenue des Aviateurs, 10, Kinshasa / Gombe 15/05/2015 et 24/05/2015 Frais de participation : 400 USD pour les grandes entreprises et 200 USD pour les PME Tél. : +243 (0) 99 99 07 226 Email : [email protected] REALTY 2015 Bâtir, Rénove, Immobilier Lieu : Tour & Taxis Avenue du Port 86C, 1000 Bruxelles, Belgique Organisation : Artexis (Public & Trade Fairs), Maaltekouter 1, 9051 Gent, Belgique 19/05/2015 – 21/05/2015 Tél. : +32 (0) 9 241 92 11 – Fax : +32 (0) 9 241 93 25 Email : [email protected] Site web : www.artexis.com REALTY 2015 Bâtir, Rénove, Immobilier Lieu : Tour & Taxis Avenue du Port 86C, 1000 Bruxelles, Belgique Organisation : Artexis (Public & Trade Fairs), Maaltekouter 1, 9051 Gent, Belgique 19/05/2015 – 21/05/2015 Tél. : +32 (0) 9 241 92 11 – Fax : +32 (0) 9 241 93 25 Email : [email protected] Site web : www.artexis.com KATANGA BUSINESS MEETING 2ème édition 2015 Le salon de l’entreprise à Lubumbashi : conférences et ateliers 7.000m² de stands avec 160 exposants, 9 secteurs dominants à savoir : Agriculture, Automobile & Equipement, Banque & Finance, Infrastructure & Construction, IT & télécom, Mines & Industrie, Services aux particuliers, Services aux professionnels et Transport & Logistique Lieu : Bâtiment du 30 juin, Lubumbashi / RDCongo Sous le haut patronage de son excellence Monsieur le Gouverneur de la Province du Katanga 28/05/2015 – 30/05/2015 Tél. : +243 (0) 82 51 29 716 Email : [email protected] Site web : www.katanga-bm.com 4 Annonces LIVING@SEA Bâtir, Rénove, Immobilier Lieu : Kursaal Oostende Westhelling 12, 8400 Oostende, Belgique Organisation : Unizo Noord-West-Vlaanderen Wapenplein 10, 8400 Oostende, Belgique Tél. : +32 (0) 4 754 45 873 – Fax : +32 (0) 9 241 93 25 Email : [email protected] Site web : www.living-at-sea.be 05/06/2015 – 07/06/2015 SECOND HOME INTERNATIONAL 2015 Bâtir, Rénove, Immobilier Lieu : Antwerp Expo (Artexis Group - Exhibition & Congress Centres) Jan Van Rijswijcklaan 191, 2020 Anvers, Belgique Organisation : Fairs Consult Maaltekouter 1, 9051 Gent, Belgique 05/06/2015 – 07/06/2015 Tél. : +32 (0) 9 241 99 97 – Fax : +32 (0) 9 270 32 56 Email : [email protected] Site web : www.fairsconsult.be FORUM ECONOMIQUE RDC - RFA Ce forum vise la promotion des investissements autour des projets faisables et intégrateurs destinés à attirer des investissements directs allemands dans notre pays. Ci-après les secteurs ciblés : - Infrastructure - Energie - Agro-industrie et Manufacture - Banque et Assurance - Mines et Hydrocarbures - Agriculture - Pêche et Elevage - Tourisme - Santé Lieu : Berlin, Allemagne Organisation : Gouvernement de la RD Congo 08/06/2015 – 11/06/2015 Tél. : +243 81 24 88 909 FIKIN 2015 Cette édition foraine est placée sous le thème : «Le Congo débout sur la voie de l’émergence» Lieu : Dans l’enceinte de la FIKIN à Limet 11/07/2015 – 10/08/2015 Pour avoir le formulaire, veuillez contacter la Chambre au 081 88 48 319 Email : [email protected] AGRICONGRESS EXPO RDC Secteur de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Agroalimentaire en RDC et dans la région. Près de 80% des Congolais vivent en milieu rural. L’Agriculture est le principal secteur de l’économie et contribue pour 56% au PIB. Pour canaliser les investissements privés internes et externes, le gouvernement a mis en place un programme national d’investissement agricole (PNIA) et une stratégie basée sur les parcs agro-industriels (PAI), qui devront intégrer aussi l’agriculture paysanne et mettre ensemble les acteurs du secteur. 5 Annonces Pourquoi participer à ce salon de l'Agribusiness en RDC ? Les bonnes raisons pour exposer au SALON AGRICONGRESS RDC 2015 : • Obtenir le meilleur retour sur investissement en termes de marketing et du développement des affaires • Positionner vous comme leader du secteur • Exposer vos produits et services devant les agriculteurs • Garder une longueur d'avance sur l'innovation alimentaire • Démonstrations des engins/équipements agricoles (nouvelles technologies) • Rencontrer plus de 1500 professionnels de l'agrobusiness et de l’agro-alimentaire en RDC Lieu : Lubumbashi, RDC 28/07/2015 – 29/07/2015 Tél. : +32 (0) 4 754 45 873 – Fax : +32 (0) 9 241 93 25 Email : [email protected] - [email protected] Site web : www.chezangeconnect.com MATEXPO 2015 Bâtir, Rénove, Immobilier Lieu : Kortrijk Xpo Doorniksesteenweg 216, 8500 Kortrijk, Belgique Organisation : Matexpo President Kennedypark 31B, 8500 Kortrijk, Belgique Tél. : +32 (0) 5 621 08 32 – Fax : +32 (0) 5 625 79 82 Email : [email protected] Site web : www.matexpo.com 02/09/2015 – 06/09/2015 SÉCURISER ET CONSOLIDER LA POSITION DE VOTRE ENTREPRISE EN RDC iPAD Mines et Infrastructures Indaba RDC se tiendra les 15 et 16 octobre à l’Hôtel du Fleuve Congo (Kinshasa). iPAD RDC est une conférence et exposition internationale de référence pour l’industrie minière et le secteur des infrastructures en RDC. Le 15 octobre aura lieu la cérémonie de remise de prix aux acteurs de l’industrie minière. Katanga Mining Week et Expo, qui se tiendra les 20 et 21 octobre à l’Hôtel Grand Karavia (Lubumbashi) est un forum stratégique et technique de premier plan dans la région du copperbelt, offrant aux parties prenantes du secteur minier (dont les activités principales sont le cuivre et le cobalt) l’occasion d’examiner les questions pertinentes affectant l’environnement des affaires au Katanga. Tournoi de Golf : 18 octobre 2015 ; Visite de sites miniers : 19 octobre 2015. Contactez Jean-Tite Oloumoussie, Directeur de l’Exposition et du Sponsoring Tél. : +27 21 700 3508 / Mobile : +27 72 133 5600 Email : [email protected] Site web : www.ipad-drc.com ou www.ipad-katanga.com 6 Affaires juridiques JOURNAL OFFICIEL Veuillez noter que dans le cadre de notre abonnement 2014 et 2015, le Journal Officiel de la République démocratique du Congo nous a transmis les numéros suivants : Ière Partie • • • • • • • • • • • • • • • • n° 01/Ière partie/2014 n° 02/Ière partie/2014 n° 03/Ière partie/2014 n° 04/Ière partie/2014 n° 05/Ière partie/2014 n° 06/Ière partie/2014 n° 07/Ière partie/2014 n° 08/Ière partie/2014 n° 09/Ière partie/2014 n° 10/Ière partie/2014 n° 11/Ière partie/2014 n° 12/Ière partie/2014 n° 13/Ière partie/2014 n° 14/Ière partie/2014 n° 17/Ière partie/2014 n° 18/Ière partie/2014 • • • • • • • • • • • • • • n° 19/Ière partie/2014 n° 20/Ière partie/2014 n° 21/Ière partie/2014 n° 22/Ière partie/2014 n° 23/Ière partie/2014 n° 24/Ière partie/2014 n° 01/Ière partie/2015 n° 02/Ière partie/2015 n° 03/Ière partie/2015 n° 04/Ière partie/2015 n° 05/Ière partie/2015 n° 06/Ière partie/2015 n° 07/Ière partie/2015 n° 08/Ière partie/2015 Les numéros spéciaux • • • • • • • Loi n° 14/001 du 02 janvier 2014 portant ouverture des crédits provisoires pour le mois de janvier 2014. Loi de finances n° 14/002 du 31 janvier 2014 pour l’Exercice 2014. Loi n° 14/006 du 11 février 2014 portant amnistie pour faits insurrectionnels, faits de guerre et infractions politiques. Loi n° 14/003 du 11 février 2014 relative à la conservation de la nature. Loi cadre n° 14/004 du 11 février 2014 de l’Enseignement national. Loi n° 14/011 du 17 juin 2014 relative au secteur de l’électricité. Loi de programmation n° 15/004 du 28 février 2015 déterminant les modalités d’installation de nouvelles Provinces. Ainsi que les deux volumes spéciaux OHADA. • • • Loi des Finances n° 14/027 du 31 décembre 2014 pour l’Exercice 2015. Ordonnances n° 14/015 et n° 15/015 portant resp. organisation du Gouvernement et fixant les attributions des ministres. Loi organique n° 15/006 du 25 mars 2015 portant fixation des limites des Province et celles de la Ville de Kinshasa. Vous êtes les bienvenus à la Chambre si vous souhaitez consulter un de ces documents. 7 Affaires juridiques DIVERS Communiqué officiel du Ministère des Finances – Par son communiqué du lundi 02 mars, Monsieur Yav Muland, Ministre, a informé les opérateurs économiques œuvrant en République démocratique du Congo et concernés par la production et la publication obligatoire des états financiers annuels conformes au référentiel comptable OHADA, qu’il ne sera pas procédé, pour les bilans clos au 31 décembre 2014, à la réévaluation des actifs immobilisés des entreprises en raison du faible taux d’inflation annuel (1,07%) affiché au titre de l’exercice comptable 2014. Par conséquent, les agents économiques sont invités à maintenir, à leurs valeurs comptables antérieures, les immobilisations acquises avant 2014 et à leurs valeurs d’acquisition, celles acquises au cours de l’exercice comptable 2014. Communiqué officiel du Ministère des Finances – Par son communiqué du mercredi 08 avril, la Direction Générales des Impôts rappelle aux contribuables, personnes physiques et morales relevant du régime de droit commun, placés sous la gestion de la Direction des Grandes Entreprises, des Centres des Impôts ou des sièges modélisés et modernisés des Directions Provinciales des Impôts que conformément à la Législation fiscale en vigueur, ils sont tenus de déposer, au plus tard le jeudi 30 avril 2015, leurs Déclarations de l’Impôt sur les Bénéfices et Profits afférentes à l’Exercice comptable 2014 et de s’acquitter du montant dû. Veuillez noter que votre Déclaration devra être appuyée du Bilan, du Compte de Résultat, du Tableau financier des Ressources et des Emplois, de l’État annexe et de l’État supplémentaire statistique conformément à l’Acte uniforme OHADA du 24 mars 2000 ainsi que de toutes les autres pièces justificatives jugées nécessaires. 8 Dossier PLUSIEURS PAYS ET COMPAGNIES PÉTROLIÈRES DÉCIDENT DE METTRE FIN AU TORCHAGE DE GAZ SYSTÉMATIQUE Source : www.worldbank.org du 17/04/2015 (Communiqué de presse) Les entités qui soutiennent cette initiative représentent à ce jour plus de 40 % du volume mondial de gaz torchés Les dirigeants de grandes compagnies pétrolières se sont joints aujourd’hui aux hauts responsables de plusieurs pays producteurs de pétrole pour prendre l’engagement, sans précédent, de mettre fin d’ici 2030 au plus tard à la pratique consistant à brûler systématiquement le gaz à la torche sur les sites de production pétrolière. L’initiative Zero Routine Flaring by 2030 (élimination du brûlage systématique de gaz à la torche à l’horizon 2030) — à laquelle neuf pays, dix compagnies pétrolières et six institutions de développement ont déjà adhéré — a été lancée aujourd’hui par le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, et le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim. Plusieurs autres personnalités se sont jointes à eux : Jorma Ollila, président de Royal Dutch Shell, Eldar Sætre, directeur général de Statoil, Børge Brende, ministre norvégien des Affaires étrangères, Étienne Dieudonné Ngoubou, ministre gabonais du Pétrole, et plusieurs hauts fonctionnaires et autres dirigeants d’entreprises, ainsi que des représentants des banques internationales de développement. Les entités participantes représentent collectivement plus de 40% du volume de gaz torché dans le monde. Chaque année, environ 140 milliards de mètres cubes de gaz naturel rejetés durant l’exploitation du pétrole sont brûlés (« torchés »), donc gaspillés, dans des milliers de champs pétrolifères à travers le monde. Cette pratique entraîne l’émission de plus de 300 millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère, soit l’équivalent des émissions produites par quelque 77 millions de voitures. Si ce gaz était utilisé dans la production d’électricité, il fournirait une quantité de courant (750 milliards de kWh) supérieure à la consommation actuelle de l’ensemble du continent africain. Aujourd’hui, malheureusement, ce gaz est brûlé à la torche pour diverses raisons de nature technique, réglementaire et économique, ou parce que l’utilisation de ce produit n’est pas jugée hautement prioritaire. « Le torchage de gaz nous rappelle de façon visible que nous émettons du CO2 dans l’atmosphère tout en gaspillant des ressources », constate le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim. « Nous pouvons y remédier. Ensemble, nous pouvons prendre des mesures concrètes pour mettre fin au torchage de gaz et utiliser cette précieuse ressource naturelle pour apporter la lumière à ceux qui n’ont pas l’électricité ». En s’associant à l’initiative, les gouvernements, les compagnies pétrolières et les organismes de développement participants reconnaissent que le brûlage systématique du gaz à la torche 9 Dossier n’est une pratique viable ni au plan de la gestion des ressources, ni du point de vue de la protection de l’environnement et conviennent de coopérer pour éliminer le torchage systématique dès que possible et au plus tard en 2030. Chaque année, ils rendront compte publiquement de l’évolution de leurs activités de torchage et des progrès accomplis vers l’objectif fixé. Par ailleurs, le brûlage systématique sera banni des nouveaux projets de mise en valeur des gisements pétroliers. Les gouvernements mettront en place un cadre opérationnel propice aux investissements et au développement de marchés énergétiques efficaces. « Tandis que nous dirigeons vers l’adoption d’un nouvel accord international significatif sur le climat à Paris en décembre, ces pays et ces entreprises font la démonstration d’une véritable action climatique », déclare le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. « La réduction des gaz torchés peut contribuer sensiblement à l’atténuation du changement climatique. J’invite toutes les sociétés et tous les pays producteurs de pétrole à se joindre à cette importante initiative ». La Banque mondiale travaille sur ce dossier depuis 15 ans en tant que membre fondateur du Partenariat mondial pour la réduction des gaz torchés (GGFR). Elle collabore avec ses partenaires au sein du GGFR et de l’initiative Énergie durable pour tous des Nations Unies (SE4All) pour accroître l’utilisation du gaz associé en facilitant l’élimination des obstacles techniques et réglementaires à la réduction du torchage de gaz. Les gouvernements et compagnies pétrolières qui n’ont pas encore apporté leur soutien à l’initiative procèdent actuellement à un examen complet de leurs activités de torchage de gaz. On prévoit qu’un grand nombre d’entre eux adhéreront à l’initiative dans les mois à venir. Les entités suivantes (classées selon la date à laquelle leur adhésion a été reçue) ont souscrit à l’initiative Zero Routine Flaring by 2030. COMMENT PLACER L’AFRIQUE AU CŒUR DES CHAÎNES DE VALEUR MONDIALE Source : www.worldbank.org du 18/04/2015 (article) LES POINTS MARQUANTS • Le 16 avril, une table ronde s’est intéressée aux solutions permettant de mieux intégrer des entreprises africaines au commerce mondial. • Un panel réunissant ministres des finances, entrepreneurs et professionnels du développement a évoqué l’intégration régionale, les infrastructures, la responsabilité sociale des entreprises et les investissements. 10 Dossier • Les participants ont convenu qu’outre l’aide internationale, des solutions locales étaient indispensables pour placer l’Afrique au cœur des chaînes de valeur mondiales. Quels sont les freins à l’intégration des entreprises africaines dans un commerce mondial en croissance ? Qu’attendre de cette intégration ? Tel était le thème de la conférence intitulée « L’Afrique au cœur de la chaîne de production mondiale » organisée le 16 avril à Washington, lors des Réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international. Représentants gouvernementaux, chefs d’entreprises et autres acteurs des secteurs public et privé se sont penchés sur de multiples enjeux, allant de l’intégration régionale à la nécessité d’examiner avec attention les contrats commerciaux. La conférence était animée par Hubert Danso, directeur général et vice-président d’Africa investor (Ai), et dirigée par Anabel Gonzalez, directrice principale du pôle Commerce et compétitivité du Groupe de la Banque mondiale. Cette dernière a relevé le consensus sur le fait que l’Afrique devait s’intégrer dans l’économie mondiale, tout en soulignant l’existence de trajectoires diverses pour y parvenir : « Certes, nous partageons la même vision, mais la question de sa concrétisation est autrement plus complexe ». Mukhisa Kituyi, secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, a pour sa part recommandé aux pays d’investir dans le savoir et de favoriser les partenariats public-privé, en insistant sur l’importance de la responsabilité sociale des entreprises pour la croissance économique en Afrique, sur le plan des infrastructures mais aussi en matière d’investissements. Parmi les représentants des pouvoirs publics, le ministre malien des Finances et de l’Économie, Mamadou Igor Diarra, a expliqué comment son pays était parvenu à structurer la filière de production du coton dans l’optique d’améliorer les capacités et d’accroître la production nationale. La ministre capverdienne des Finances et de l’Administration publique Christina Duarte a interpellé les participants sur la nécessité de « raconter autrement l’enjeu des chaînes de valeur mondiales », en appelant ses homologues africains à faire montre d’initiative, de vision et de responsabilité, et à veiller à ce que la création de valeur ajoutée reste sur le continent. Selon elle, les États africains devraient nouer des partenariats plus équitables avec les multinationales, ce qui exige du secteur public qu’il soit plus vigilant : « Combien de contrats 11 Dossier ont-ils été mis en péril parce que nos personnels n’avaient pas étudié dans le détail toutes leurs clauses ? ». Solomon Asamoah, vice-président pour les infrastructures, le secteur privé et l’intégration régionale à la Banque africaine de développement, a incité les États à œuvrer en faveur de la constitution d’un secteur privé solide, tout en faisant preuve de discernement vis-à-vis de ses sollicitations. « Je dis toujours aux différents ministres que je rencontre : ‘Prêtez une oreille très attentive au secteur privé. Ne leur donnez pas ce qu’ils réclament, mais ce dont ils ont besoin’ », a-t-il précisé. Du côté du secteur privé, le fondateur du Mara Group et de la Mara Foundation, Ashish Thakkar, a souligné que la réussite d’une chaîne de valeur mondiale résidait dans l’association de « ce qu’il y a de mieux au niveau mondial et au niveau local ». Ce « serial entrepreneur », qui a grandi au Royaume-Uni et en Ouganda, construit une usine de fabrication de vitres de verre au Nigéria, qui deviendra seulement la deuxième sur le continent, après l’usine située en Afrique du Sud. Il a exhorté les pays à remédier aux faillites récurrentes chez les petites entreprises et à utiliser ce vivier pour la création d’emplois formels. En guise de conclusion, Anabel Gonzalez a insisté sur l’importance de développer des solutions conçues sur le terrain. Selon elle, le rôle du Groupe de la Banque mondiale et des autres institutions de développement est d’aider les dirigeants nationaux à mettre en œuvre les mesures à leur portée pour stimuler et conserver la création de valeur ajoutée en Afrique. « Notre rôle primordial est de soutenir des modèles de développement locaux », a-t-elle conclu. L’URBANISATION, SOURCE DE CROISSANCE ET DE PROSPÉRITÉ PARTAGÉE EN AFRIQUE Source : www.worldbank.org du 22/04/2015 (article) LES POINTS MARQUANTS • L’Afrique subsaharienne est l’une des régions les plus dynamiques au monde • L’urbanisation est une composante essentielle de la croissance de la région • Un séminaire récent s’est intéressé aux défis et opportunités découlant de ce phénomène pour des villes africaines en plein essor Lors d’un récent séminaire, des experts se sont penchés sur l’opportunité gigantesque qu’est l’urbanisation pour l’Afrique tout en insistant sur la nécessité de bâtir des villes résilientes et 12 Dossier adaptées au contexte africain sachant que, dans dix ans à peine, 600 millions d’Africains seront des citadins, soit l’équivalent de la population actuelle du Nigéria. La session « L’urbanisation, source de croissance et de prospérité partagée en Afrique », organisée pendant les Réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale et du FMI, a été conduite par la Région Afrique de la Banque mondiale en concertation avec le pôle Développement social, urbain et rural, et résilience des Pratiques mondiales. La présentation des conclusions de travaux de recherche récents, étayée notamment par des images satellites diurnes et nocturnes, a permis d’ouvrir un dialogue et d’informer les décideurs politiques sur le phénomène de l’urbanisation. « L’Afrique est la région du monde où l’urbanisation est la plus rapide », a souligné Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique. « Notre capacité à profiter de cette opportunité dépend de notre efficacité à résoudre les problèmes. » Ede Ijjasz-Vasquez, chef au pôle Développement social, urbain et rural, et résilience des Pratiques mondiales, a rappelé qu’« aucune économie n’était passée du statut de pays à faible revenu à celui de pays à revenu intermédiaire sans une phase d’urbanisation. L’urbanisation est une composante essentielle de la croissance et la clé pour extraire des populations et des pays entiers de la pauvreté. » Les membres du panel ont fait part de leur expérience sur la question, à commencer par JeanPierre Mbassi, secrétaire général de l’Organisation panafricaine Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLUA), Abdourahmane Cissé, ministre du budget de Côte d’Ivoire, ou Mukhisa Kituyi, secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, rejoints par des intervenants comme Ede Ijjasz-Vasquez, Paul Collier, professeur d’économie à l’université d’Oxford ou Marianne Fay, économiste en chef pour le changement climatique à la Banque mondiale. Les discussions ont tourné autour d’enjeux clés, depuis la création d’emplois dans le secteur commercial au financement des immenses besoins en services et infrastructures. Les interventions ont souligné la nécessité d’améliorer l’aménagement du territoire, pour rapprocher les individus des emplois, grâce à des logements financièrement accessibles et des systèmes de transport efficaces. Forte d’un taux d’urbanisation de 40 %, l’Afrique n’en est qu’au début de sa transformation urbaine — même si certains habitants évoquent les difficultés du quotidien dans une vidéo présentée pendant l’événement. Il s’agit d’un extrait d’un documentaire à venir sur 13 Dossier l’urbanisation en Afrique produit par l’organisation caritative Discovery Learning Alliance pour de jeunes étudiants. « Aucune économie n’était passée du statut de pays à faible revenu à celui de pays à revenu intermédiaire sans une phase d’urbanisation. L’urbanisation est une composante essentielle de la croissance et la clé pour extraire des populations et des pays entiers de la pauvreté. » Ede Ijjasz-Vasquez, Chef au pôle Développement social, urbain et rural, et résilience des Pratiques mondiales L’événement a fait salle comble, avec plus de 200 participants représentant des gouvernements de pays développés et en développement, des instituts de recherche et des organisations internationales. Une retransmission en direct sur le web, en anglais et en français, et un fil sur Twitter ont permis à des individus du monde entier de prendre part à un débat qui a suscité énormément d’intérêt. La gestion de l’urbanisation est un défi particulièrement complexe, du fait de son rythme et de son ampleur - mais particulièrement en Afrique où ce phénomène touche des pays ayant des niveaux de revenu inférieurs aux régions qui sont passées par là avant le continent. Cet événement s’inscrit dans une volonté de la Banque mondiale de mieux comprendre l’essor des villes en Afrique à travers de nouvelles recherches et d’évaluer les décisions politiques susceptibles d’assurer une saine gestion de cette urbanisation au service d’une croissance durable et sans exclus. Actuellement, la Banque mondiale prépare des études régionales sur le développement spatial urbain, le logement et l’environnement des villes, parallèlement à huit travaux consacrés à l’urbanisation en Afrique. Ces analyses viendront informer et orienter les choix des décideurs, à l’échelle des pays et des villes, qui doivent appréhender de manière stratégique les opportunités découlant de l’urbanisation et surmonter les obstacles liés à ce phénomène. La Banque mondiale soutient les gouvernements africains dans cette entreprise. À Nairobi comme Accra, la Banque mondiale contribue à l’amélioration de la gestion urbaine et de la délivrance des services, à travers une série de projets consacrés à l’aménagement des villes et aux transports, aux systèmes de collecte et d’enfouissement des déchets solides, à la distribution de l’eau et aux réseaux et équipements d’assainissement. En Tanzanie et en Ouganda, elle soutient l’essor des villes secondaires grâce à des programmes couvrant plusieurs villes et plusieurs secteurs afin de contribuer à des investissements pour renforcer la productivité et les institutions et optimiser les capacités de gouvernance, de prestation de services et de responsabilité. 14 Appels d’offres Avis d’appel d’offres pour pré qualification des bureaux de consultant pour le suivi et contrôle des travaux de réhabilitation et modernisation du Poste de dispersion d'Inga (PDI) Financement : Gouvernement allemand Responsable : BCECO Date d’ouverture : 22 mai 2015 Tél. : +243 81 70 05 428 Email : [email protected] - [email protected] - [email protected] [email protected] Site web : www.kfw.de Adresse : 2831, Avenue de la Justice, Kinshasa / Gombe Avis d’appel d’offres pour fourniture de quatre (04) véhicules Jeep 4x4 pour les Coordinations Provinciales Financement : IDA et DFID Responsable : COREF Date d’ouverture : 25 mai 2015 Tél. : +243 81 31 92 957 – +243 97 56 40 114 – +243 84 44 79 320 Email : [email protected] - [email protected] Adresse : 6, Avenue Comité Urbain, Kinshasa / Gombe Avis d’appel d’offres pour monitorage tierce partie dans la mise en œuvre du programme «Villages et Ecoles assainies » Responsable : UNICEF Date d’ouverture : 25 mai 2015 Email : [email protected] – [email protected] Adresse : 372, Avenue Colonel Mondjiba, Concession Immotex, Kinshasa / Ngaliema Avis d’appel d’offres pour travaux de reconstruction et de modernisation de l’Ecole primaire Kabinda Financement : PRRIS Responsable : COREF Date d’ouverture : 25 mai 2015 Tél. : +243 81 31 92 957 – +243 97 56 40 114 – +243 84 44 79 320 Email : [email protected] - [email protected] Adresse : 6, Avenue Comité Urbain, Kinshasa / Gombe Avis d’appel d’offres pour travaux de reconstruction et de modernisation de l’Ecole primaire Kabinda Financement : PRRIS Responsable : BCECO Date d’ouverture : 26 mai 2015 Tél. : +243 81 51 36 729 – +243 15 12 64 50 Email : [email protected] - [email protected] - [email protected] - [email protected] Adresse : 372, Avenue Colonel Mondjiba, Concession Utexafrica, Galeries Saint Pierre, Local 301, Kinshasa / Ngaliema Avis d’appel d’offres pour acquisition de soixante (60) motos pour les Régies financières Financement : IDA et DFID Responsable : COREF Date d’ouverture : 28 mai 2015 Tél. : +243 81 31 92 957 – +243 97 56 40 114 – +243 84 44 79 320 15 Appels d’offres Email : [email protected] - [email protected] Adresse : 6, Avenue Comité Urbain, Kinshasa / Gombe Avis d’appel d’offres pour fourniture de matériels informatiques pour les cinq (5) stades municipaux en construction Financement : PRRIS Responsable : BCECO Date d’ouverture : 28 mai 2015 Tél. : +243 81 51 36 729 – +243 15 12 64 50 Email : [email protected] - [email protected] - [email protected] - [email protected] Adresse : 372, Avenue Colonel Mondjiba, Concession Utexafrica, Galeries Saint Pierre, Local 301, Kinshasa / Ngaliema Avis d’appel d’offres pour travaux de réhabilitation de la Direction Générale de l’Institut National de la Statistique et du Centre Provincial de Production des Statistiques (CPPS) Financement : FAD Responsable : PAI-STATFIN Date d’ouverture : 29 mai 2015 Tél. : +243 81 604 81 81 - +243 97 50 17 275 Email : [email protected] Adresse : 14, Avenue Milambo, Q/Socimat, Kinshasa/Gombe, (réf. : Rond-point Safricas) Avis d’appel d’offres pour fourniture de matériels et équipements médicaux pour les cinq (5) stades municipaux en construction Financement : PRRIS Responsable : BCECO Date d’ouverture : 28 mai 2015 Tél. : +243 81 51 36 729 – +243 15 12 64 50 Email : [email protected] - [email protected] - [email protected] - [email protected] Adresse : 372, Avenue Colonel Mondjiba, Concession Utexafrica, Galeries Saint Pierre, Local 301, Kinshasa / Ngaliema Avis d’appel d’offres pour fourniture d'un minibus de quinze (15) places assises pour le Ministère de la Jeunesse, Sports et Loisirs Financement : PRRIS Responsable : BCECO Date d’ouverture : 28 mai 2015 Tél. : +243 81 51 36 729 – +243 15 12 64 50 Email : [email protected] - [email protected] - [email protected] - [email protected] Adresse : 372, Avenue Colonel Mondjiba, Concession Utexafrica, Galeries Saint Pierre, Local 301, Kinshasa / Ngaliema Avis d’appel d’offres pour fourniture de mobiliers de bureau pour les cinq (5) stades municipaux en construction Financement : PRRIS Responsable : BCECO Date d’ouverture : 28 mai 2015 Tél. : +243 81 51 36 729 – +243 15 12 64 50 Email : [email protected] - [email protected] - [email protected] - [email protected] Adresse : 372, Avenue Colonel Mondjiba, Concession Utexafrica, Galeries Saint Pierre, Local 301, Kinshasa / Ngaliema 16 Echos du Congo KATANGA : AVEC LE VENT DE MONOPOLE SUR LE CIMENT ET LA CHAUX QUI MENACE DE SOUFFLER SUR LA PROVINCE CUPRIFÈRE, LE CLIMAT DES AFFAIRES MENACÉ Source : www.mediacongo.net (Forum des As, via mediacongo.net – 22/04/2015) Au Katanga, dans les milieux proches des investisseurs miniers, on tire déjà la sonnette d’alarme. Car, indique-t-on, le climat des affaires est sérieusement menacé. En cause, un monopole sur le ciment et la chaux en faveur de la cimenterie de Kakontwe, près de la ville de Likasi. D’ailleurs, confient des sources, une réunion devrait se tenir peut-être ce jour entre l’un des actionnaires de cette cimenterie, Philippe de Moerloose, et les acteurs miniers. On craint surtout même qu’au centre de la rencontre, la mauvaise nouvelle ne soit au rendezvous. D’où, l’alerte. On s’interroge, dès lors, sur la position du Premier ministre Augustin Matata Ponyo sur la question, ainsi que celle de la FEC (Fédération des Entreprises du Congo), de l’Assemblée provinciale du Katanga … Mais, que se passe-t-il donc ? A en croire nos sources, la cimenterie de Kakontwe, où la Gécamines détiendrait 30%, tandis que les 70% seraient répartis entre Philippe de Moerloose, le patron du groupe Bazano et un troisième partenaire qui agirait comme couverture, avait promis de produire 5.000 à 10.000 tonnes par mois. Après avoir repris la cimenterie, ces investisseurs se seraient engagés à mettre en jeu près de 300 millions USD, dont 30 millions USD immédiatement. En échange, ils auraient réclamé le monopole de livraison du ciment et de la chaux aux entreprises minières du Katanga. Mais, déplore-t-on, jusqu’ici, c’est seulement 250.000 USD qui ont été investis. Déjà, à ce niveau, des observateurs se rendent compte que des millions USD promis dans l’immédiat ne sont toujours pas au rendez-vous. DU MONOPOLE DE PRODUCTION À CELUI DES IMPORTATIONS DU CIMENT ET DE LA CHAUX Mais, là où le bât blesse, c’est lorsque dans les milieux des investisseurs miniers, on avance que le ciment de la cimenterie de Kakontwe serait plutôt de mauvaise qualité. Ce qui, logiquement, pousserait à s’approvisionner ailleurs. Surtout que la cimenterie porte une certaine coloration identitaire et ce, au profit de l’étranger jusqu’à ce que les emplois revenant aux Congolais soient pris par d’autres. Et, chose curieuse, poursuivent nos sources, Philippe de Moerloose et compagnie souhaiteraient alors que toute importation des produits (ciment et chaux) passe par eux. Dès lors, pas question pour les entreprises minières de s’approvisionner ailleurs, comme l’exige la concurrence en la matière. Or, le besoin de la province du Katanga, renseigne-t-on, est de 30.000 tonnes par mois. Pourtant, avec le monopole, on l’a déjà vu à plusieurs reprises en RDC, les opérateurs font monter les prix à leur guise, surtout lorsqu’on connaît le besoin en ciment et chaux des entreprises minières du Katanga comme Glencor, Tenke Fungurume mining, Sicomines, Mutanda mining … C’est donc là que la communication de Philippe de Moerloose est très redoutée. On suppose qu’il serait en fait question d’annoncer la pilule amère pour les entreprises minières du Katanga. Ce genre d’investissement, craint-on, risquerait de prendre la vie des 17 Echos du Congo entreprises en otage là où le secteur minier constitue, jusqu’à preuve du contraire, le premier contributeur au budget de l’Etat en RDC. Ce qui porterait un coup fatal au climat des affaires et des investissements en RD Congo. A cette allure, s’interrogent bon nombre d’observateurs, où est passée la transparence et qui veut réellement s’attirer la faveur de l’Etat ? LE GOUVERNEMENT CENTRAL, L’ASSEMBLÉE PROVINCIALE DU KATANGA, LA FEC … INTERPELLENT Ce monopole du ciment et de la chaux, se demandent les observateurs, ne naviguera-t-il pas à contrecourant de l’assainissement du climat des affaires et des investissements pour lequel le chef de l’Etat et le Premier ministre s’investissent tant afin d’améliorer l’image de la RDC en la matière ? Car, il est question de rassurer les investisseurs qui se consacrent au Congo afin de pousser d’autres à leur emboîter le pas. Or, lorsque le climat des affaires et des investissements est menacé, cela peut ouvrir la voie à une mauvaise publicité. Car, le monopole n’a plus du tout droit de cité avec le vent de la libéralisation qui souffle déjà dans presque tous les secteurs de la vie. Qui encourage la cimenterie de Kakontwe dans cette voie ? Voilà qui préoccupe les entreprises minières de la Province du Katanga. C’est là que le Gouvernement central, dirigé par le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, le seul à délivrer un arrêté dans ce sens, l’Assemblée provinciale qui devrait veiller, grâce à son contrôle à côté du gouvernement provincial, au climat des affaires et des investissements dans la province cuprifère et aux différentes tensions pouvant découler d’une mauvaise approche, ainsi que la FEC (Fédération des Entreprises du Congo) et le syndicat devraient s’investir pour prévenir tout mauvais climat en RDC. En Namibie, des entreprises ont fermé leurs portes. On ne peut pas imposer aux entreprises minières alors que l’heure est à la libéralisation. Le patron de la FEC et par ailleurs président du Conseil d’administration de la Gécamines, n’ignore pas ce b.a.-ba du libéralisme et donc de la liberté d’entreprendre. MINERAIS DU SANG EN RDC : NÉGLIGENCE ENTREPRISES AMÉRICAINES, SELON UN RAPPORT DES Source: www.mediacongo.net (AFP / MCN, via mediacongo.net – 23/04/2015) Les entreprises américaines négligent leurs obligations destinées à éviter qu'elles ne financent les parties en conflit dans l'Est de la République démocratique du Congo en commercialisant des produits fabriqués à partir de minerais du sang, selon un rapport publié mercredi 22 avril. La plupart des entreprises semblent préférer agir comme si de rien n'était plutôt que de combattre véritablement le risque de voir leurs achats de minerais financer des groupes armés, écrivent l'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International et Global Witness, ONG de lutte contre le pillage des ressources naturelles des pays pauvres, dans un communiqué accompagnant cette étude. C'est alarmant, ajoutent les deux ONG, qui ont entrepris de vérifier l'application d'un des volets de la loi américaine de réforme de la finance promulguée en 2010 (Dodd-Frank Act). Cette section sur les minerais du sang (or, étain, coltan, tungstène) est entrée en vigueur en 2014 et impose aux sociétés cotées aux États-Unis de divulguer aux autorités de régulation 18 Echos du Congo boursière américaines si elles emploient ces matières premières, et, le cas échéant, de leur notifier si elles ont utilisé de tels matériaux extraits de la RDC ou de ses neuf pays voisins. Les entreprises doivent dévoiler les mesures de contrôle qu'elles prennent pour s'assurer, à terme (la réglementation leur donne deux à quatre ans pour le faire en fonction de leur taille), que les minerais à risque qu'elles utilisent ne sont pas liés au conflit en RDC. Selon Amnesty International et Global Witness, plus de mille sociétés américaines sont concernées par ces nouvelles règles. Les deux organisations en ont retenu cent, dont elles ont passé au crible les déclarations déposées en 2014 à la commission des opérations de bourse américaine (SEC). Leur rapport estime que 79% de ces entreprises n'ont pas répondu aux exigences minimales de la loi américaine sur les minerais du sang, et que 16% seulement sont allées enquêter plus loin que leurs fournisseurs directs pour entrer en contact ou tenter d'entrer en contact avec les fonderies ou les entreprises de raffinage qui traitent ces minerais. L'Est de la RDC est déchiré depuis plus de vingt ans par des conflits ethniques, fonciers ou identitaires auxquels se mêlent des considérations ou des intérêts politiques d'ordre national ou régional. La plupart des belligérants tirent profit de l'exploitation ou du trafic des minerais dont regorge la zone. Ceux visés par la loi Dodd Frank sont des composants essentiels des produits électroniques modernes, comme les téléphones portables. Les dispositions de ce texte sur les minerais du sang ont été combattues fermement par les milieux d'affaires aux États-Unis, qui se sont élevés contre des mesures qu'ils présentaient comme trop coûteuses ou trop lourdes à mettre en œuvre. AU CONGO, LA LOI EST À L’ORIGINE D’UNE POLÉMIQUE Dans une lettre ouverte publiée en septembre, 70 chercheurs, hommes politiques ou responsables d'ONG, estiment qu'au lieu d'arranger les choses, la loi Dodd-Frank a eu un certain nombre de conséquences non intentionnelles et dommageables. Entre autre travers, la loi Dodd-Frank a poussé selon eux certains acheteurs internationaux à se conformer à la législation en se retirant du Congo du fait de l'absence de système de traçabilité fiable. Conséquence écrivent-ils : des milliers de mineurs se retrouvent sans gagnepain, ce qui en fait des recrues de premier choix pour des groupes armés. Contre les partisans de la loi, pour qui celle-ci ferait déjà sentir ses effets bénéfiques, ils font valoir que les minerais aident à perpétuer les conflits mais qu'ils n'en sont pas la cause. LA RDC SE CLASSE 17ème EN AFRIQUE POUR LE WORLD HAPINESS REPORT 2015 DEVANT CERTAINS PAYS LES PLUS DÉVELOPPÉS DU CONTINENT Source: www.mediacongo.net (Agence Ecofin / MCN, via mediacongo.net – 27/04/2015) Directeur du Earth Institute, conseiller spécial à l’ONU, professeur à la Columbia University et auteur à succès, Jeffrey D. Sachs vient de produire son 3e Rapport sur le bonheur mondial avec ses partenaires John Helliwell et Richard Layard. 19 Echos du Congo 158 pays ont été sondés selon une série de critères relativement objectifs tels que le revenu par habitant, la santé, les services sociaux, les libertés, la générosité ou encore le niveau de confiance dans les autorités. D’autres critères plus subjectifs ont été pris en compte tels que le sentiment de sécurité, l’inquiétude, le stress, la colère, etc. L’étude porte sur la période de 2012 à 2014. Certes, la méthode, voire le principe de mesurer le bonheur, reste discutable. Mais dès lors que cette étude a appliqué, pour chaque pays, les mêmes outils de mesure, les comparaisons ne sont pas dénuées d’intérêt et les résultats sont souvent aux antipodes des idées reçues. Ainsi, sur les 45 pays africains étudiés, le peuple le plus heureux, selon le rapport, serait la Libye, que l’actualité présente chaque jour comme un pays à feu et à sang. En seconde position vient l’Algérie, suivie de Maurice. Le Maroc, en dépit de ses incontestables progrès économiques ne figure qu’en 7e position, juste derrière l’état non-reconnu du Somaliland. Le pays le plus développé du continent, l’Afrique du Sud ne se classe qu’en 12e place. La Côte d’Ivoire et le Rwanda, dont on célèbre sans réserves le miracle économique, sont en queue de peloton, respectivement 40e et 42e. Le Bénin, le Burundi et le Togo ferment la marche africaine. Au niveau international, sur les 158 pays sondés, la Suisse se classe en tête, suivie de l’Islande, du Danemark, de la Norvège et du Canada. Les USA sont 15e, la France 29e, la Chine 84e. CLASSEMENT DES 45 PAYS AFRICAINS MESURÉS PAR LE WFR 2015 : 1. Libya (5.754) 2. Algeria (5.605) 3. Mauritius (5.477) 4. Nigeria (5.268) 5. Zambia (5.129) 6. Somaliland region (5.057) 7. Morocco (5.013) 8. Mozambique (4.971) 9. Lesotho (4.898) 10. Swaziland (4.867) 11. Tunisia (4.739) 12. South Africa (4.642) 13. Ghana (4.633) 14. Zimbabwe (4.610) 15. Liberia (4.571) 16. Sudan (4.550) 17. Rép. Dém. du Congo (Kinshasa) (4.517) 18. Ethiopia (4.512) 19. Sierra Leone (4.507) 20. Mauritania (4.436) 21. Kenya (4.419) 20 Echos du Congo 22. Djibouti (4.369) 23. Botswana (4.332) 24. Malawi (4.292) 25. Cameroon (4.252) 26. Egypt (4.194) 27. Angola (4.033) 28. Mali (3.995) 29. Congo (Brazzaville) (3.989) 30. Comoros (3.956) 31. Uganda (3.931) 32. Senegal (3.904) 33. Gabon (3.896) 34. Niger (3.845) 35. Tanzania (3.781) 36. Madagascar (3.681) 37. Central African Republic (3.678) 38. Chad (3.667) 39. Guinea (3.656) 40. Côte d’Ivoire (3.655) 41. Burkina Faso (3.587) 42. Rwanda (3.465) 43. Benin (3.340) 44. Burundi (2.906) 45. Togo (2.839) BOUIS HOWART DE HARVEST À KINSHASA POUR TRAITER DES QUESTIONS AGRICOLES Source : www.mediacongo.net (ACP / MCN, via mediacongo.net – 30/04/2015) Bouis Howarth, directeur et membre du comité exécutif Harvest séjourne depuis mercredi 29 avril à Kinshasa, ou il s’entretiendra avec le Premier ministre Augustin Matata Ponyo sur des questions liées aux volets alimentaire et nutritionnel des populations congolaises, indique la représentation de Harvest Plus dans la capitale congolaise. M. Howarth va rencontrer également les partenaires nationaux et internationaux qui œuvrent dans les secteurs de l’agriculture et de la santé humaine, durant son séjour de deux jours à Kinshasa. Son programme prévoit aussi des rencontres avec L’Agence américaine pour le développement international (USAID), l’ambassade de Canada et de la Belgique en RDC. M. Howarth, indique-t-on, jouit d’une expérience avérée en économie agricole et détient une maitrise et un doctorat de l’Institut de recherche alimentaire de l’Université de Stanford, aux USA. 21 Echos du Congo Depuis 1993, il s’est lancé dans la promotion de la bio fortification de certaines denrées alimentaires, en vue de la sécurité. Ses recherches ont porté sur la compréhension de la façon dont les facteurs économiques influent sur les résultats de la demande alimentaire et de nutrition en Asie. Harvest Plus est programme mondial qui mène ses activités, en collaboration avec des centres de recherche agricole nationaux et internationaux, sur le développement des variétés bio fortifiées des principales cultures vivrières. La bio fortification est une des stratégies intégrées et multisectorielles pour améliorer la nutrition et le bien-être des populations. Harvest Plus est, en outre, membre du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR) et est coordonné par le Centre international d’agriculture tropicale (CIAT) et l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI). En RDC, les travaux de Harvest Plus sont actuellement concentrés sur le manioc riche en provitamine A et le haricot riche en fer. Ces variétés bio-fortifiées de manioc et de haricot sont inscrites dans le catalogue national publié par le ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Elevage. Elles sont en cours de dissémination auprès des bénéficiaires, en partenariat avec les organisations locales. 22 Echos de l’Etranger LA BELGIQUE VA SPONTANÉMENT COMMUNIQUER SES RULINGS FINANCIERS Source : www.lalibre.be (BELGA du 19/04/2015) La Belgique va échanger spontanément les informations qui concernent les rulings financiers conclus depuis le 1er janvier 2015, a décidé le ministre des Finances Johan Van Overtveldt, indique mercredi De Standaard. « La Belgique échangera les informations concernant tous ses rulings, mais uniquement à la demande d'un autre Etat membre de l'Union européenne », indique le ministre. « Il est temps de donner un coup d'accélérateur. C'est pourquoi j'ai pris l'initiative d'autoriser l'échange spontané de rulings, à la demande d'un autre Etat membre. » Un ruling est un accord conclu entre une entreprise et une administration fiscale. M. Van Overtveldt a demandé à son administration de mettre en place d'ici la fin septembre une instruction modèle à propos de l'échange spontané. Le Commissaire européen Pierre Moscovici avait édicté en mars dernier une proposition de directive prévoyant une obligation pour les Etats membres de partager leurs informations avec leurs collègues européens sur tous les rescrits fiscaux (tax rulings) qu'ils concluent avec des entreprises. Ces rescrits fiscaux sont des informations fournies aux entreprises qui le demandent sur la manière dont leurs transactions seront traitées fiscalement à l'avenir. Ces traitements favorables font partie des techniques d'optimisation fiscale pour diminuer le montant d'impôts payé, des techniques légales, contrairement à l'évasion et à la fraude fiscale, mais qui engendrent une concurrence fiscale entre les Etats et augmentent la pression fiscale sur d'autres bases fiscales moins mobiles. LE PIB BELGE EN CROISSANCE TRIMESTRIELLE DE 0,3% Source : www.lalibre.be (BELGA du 29/04/2015) Le produit intérieur brut (PIB), en volume et corrigé des variations saisonnières et des effets de calendrier de la Belgique, a connu une croissance de 0,3% au premier trimestre 2015 par rapport au trimestre précédent, selon une estimation « flash » publiée mercredi par l'Institut des comptes nationaux (ICN). A un an d'écart, la croissance du PIB atteint 0,9%. Lors du dernier trimestre de 2014, l'activité économique avait progressé de 0,2% par rapport au trimestre précédent et d'1% à un an d'écart. Au quatrième trimestre, par rapport au trimestre précédent, la valeur ajoutée s'est accrue dans la construction (+0,6%) et dans les services (+0,3%) mais elle s'est repliée dans l'industrie (0,3%). La demande intérieure (hors stocks) a baissé de 0,9% alors que les exportations nettes de biens et de services ont contribué positivement à la croissance du PIB (+1,2 point de pourcentage). Sur l'ensemble de l'année 2014, le PIB en volume corrigé des effets de calendrier a finalement affiché une croissance d'1,1% (contre 1% estimé précédemment), après avoir enregistré une hausse de 0,3% en 2013 et de 0,1% en 2012, poursuit l'ICN. 23 Echos de l’Etranger Dans le détail, la valeur ajoutée dans l'industrie a progressé d'1,9% en 2014, contre une baisse de 0,7 % en 2013. Un revirement positif a également été observé dans la construction, avec une augmentation de 3,2% en 2014, contre un recul d'1,3% en 2013. La valeur ajoutée des services a aussi présenté une croissance positive de 0,7%, comparable à celle enregistrée en 2013, indique encore l'ICN. La demande intérieure hors stocks a augmenté d'1,9% en 2014. Quant aux exportations nettes de biens et de services, elles ont apporté une contribution de 0,2 point de pourcentage à la croissance du PIB en 2014. Enfin, la contribution des variations des stocks à la croissance du PIB s'est chiffrée à -1,0 point de pourcentage en 2014, contre -0,7 point de pourcentage en 2013. En 2014, l'emploi a progressé de 0,4% (+17.700 personnes), après avoir diminué de 0,3% (12.400 personnes) au cours de l'année précédente. L’INFLATION POSITIVE POUR LA PREMIÈRE FOIS EN 6 MOIS Source : www.trendse.be (Trends Tendances / BELGA du 29/04/2015) En avril, l'inflation est passée de -0,40 à 0,29%, renouant avec des valeurs positives pour la première fois en 6 mois. L'indice santé, lui, progresse de 0,39 point et atteint 101,12 points, annonce mercredi la SPF Economie. Cette forte hausse est « principalement la conséquence de la dissipation de l'effet de la réduction de la TVA sur l'électricité (de 21 à 6% en avril 2014) sur l'inflation. L'augmentation des prix des légumes avec le début de la nouvelle saison joue aussi un rôle », précisent les autorités. Par ailleurs, l'indice des prix à la consommation s'élève, en avril, à 100,70 points, en progrès de 0,38%, l'inflation sur base de l'indice santé passant de -0,06 à 0,68%. « La hausse de l'indice s'explique principalement par l'augmentation des prix des légumes (+12%), des voyages à l'étranger (+6,4%), des fruits (+8,1%), des séjours en villages de vacances (+7,3%) et des livres (+4,2%). La baisse des prix du gaz naturel (-3,5%), de l'électricité (-1,7%) et du gasoil de chauffage (-1,5%) a permis de compenser partiellement ces différentes hausses de prix », poursuit le SPF Economie qui rappelle par ailleurs qu'en vertu de la loi votée le 23 avril dernier, qui organise concrètement le saut d'index, l'indice santé lissé est bloqué au niveau de mars 2015 (100,66 points) et le restera « tant que la moyenne arithmétique des indices santé des 4 derniers mois, multipliée par un facteur de 0,98, ne dépasse pas le niveau de mars 2015 ». Enfin, l'indice-pivot pour la fonction publique et les allocations sociales, fixé à 101,02 points, n'est pas dépassé ce mois-ci, son dernier dépassement remontant à novembre 2012. 24