CLINIQUE DE DOMONT 7 rue André NOUET – 95330 DOMONT

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CLINIQUE DE DOMONT 7 rue André NOUET – 95330 DOMONT
CLINIQUE DE DOMONT
7 rue André NOUET – 95330 DOMONT
Téléphone standard : 01.39.35.30.30 / Fax clinique : 01.39.35.30.31
Secrétariat d'orthopédie 01.39.35.30.55 ou 30 47
www.orthopedie-paris-nord.fr
Docteur Amaury VANDEBROUCK
Chirurgie Orthopédique et Traumatologique
Ancien Interne des Hôpitaux de Paris
Ancien Chef de Clinique des Hôpitaux de Paris
Chirurgie du Membre Inférieur
Chirurgie du genou
Arthroscopie - Chirurgie du sport
95 1 12536 8
Consignes post-opératoires après une prothèse de genou:
La mise en place d'une prothèse de genou est une intervention qui a la réputation d'être
douloureuse et rarement oubliée. Comme après toute intervention chirurgicale, l'intensité et la
durée de la douleur son proportionnelles :
- Au traumatisme tissulaire, à l’œdème réactionnel et à l'éventuel hématome
- Puis dans un deuxième temps au processus de cicatrisation: ce dernier entraine une réaction
inflammatoire qui peut être douloureuse mais qui est physiologique et qui peut durer plusieurs
mois.
Le but de la technique mini-inasive dans la réalisation des prothèses de genou est
de diminuer tous ces phénomènes, en réduisant au maximum le traumatisme des parties
molles péri articulaires, des ligaments, des muscles et tout spécialement du quadriceps dont le
respect permet de restaurer la marche immédiatement après l'intervention.
Cette technique consiste à n'utiliser qu'une petite ouverture, très étroite et limitée. Et pour
parvenir à mettre la prothèse, il faut mobiliser en permanence cette ouverture vers le haut puis
vers le bas, mais aussi en dedans et en dehors tout en s'aidant à chaque fois du mouvement de
flexion-extension pour visualiser et traiter successivement tous les secteurs de la surface
articulaire, quadrant par quadrant.
Il s'agit d'une technique plus longue et plus difficile à réaliser que si l'on ouvre largement et elle
nécessite une grande habitude de la chirurgie du genou. Cependant, elle en vaut la peine, car les
douleurs après l'intervention sont beaucoup plus supportables et temporaires. Ces dernières,
même moindres, doivent être traitées tout aussi efficacement pour qu'elles ne deviennent pas
chroniques, car elles seraient alors plus difficiles à faire disparaitre.
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La veille et le matin de l'intervention :
Douche à la Bétadine, préparation avec le personnel soignant et mise en place des bas de
contention souple avant de descendre au bloc opératoire.
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Le jour et le soir après l'opération:
Grâce aux nouvelles techniques d'anesthésie, vous ne devez pas souffrir. Vous serez
également capable de bouger votre jambe opérée et de fléchir votre genou au-delà de 90°.
En raison de l'anesthésie loco-régionale dont les effets vont progressivement s'atténuer, il est
cependant normal que votre membre inférieur soit engourdi et que vous ne puisiez pas le tendre
vous-même. Il ne faut pas rester sans bouger sur le dos mais, au contraire plier le genou de
temps en temps et se mettre à intervalle régulier sur le côté (prévention d'escarres).
A l'heure du 1er diner postopératoire, il est conseiller de vous asseoir au bord du lit pour manger.
La douleur se réveille généralement la nuit suivante ou le lendemain et il est important de ne pas
la laisser s'installer.
Il faut donc la signaler dès qu'elle apparait à l'infirmière que vous ne déranger pas, même la nuit,
et qui jugera s'il faut ou non vous donner des calmants supplémentaires, changer de position
et/ou desserrer votre pansement.
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Le lendemain:
La perfusion est retirée en début de matinée (ou le lendemain) et des antalgiques en comprimé
vous serons donnés une ou deux heures auparavant pour prendre le relais.
Vous pouvez et vous devez mobiliser votre jambe afin d'être capable de sortir vous même du lit
puis faire quelques pas; ces premiers pas doivent obligatoirement être effectués avec le personnel
soignant et/ou la kinésithérapeute.
A ce stade, l'intervention est encore très récente et les douleurs peuvent encore
être assez fortes; des antalgiques puissants seront à votre disposition. Ces derniers
peuvent aussi avoir des effets secondaires désagréables : nausées, vomissements, vertiges, perte
de mémoire voire désorientation...
Pendant cette journée et la suivante, la difficulté pour le personnel soignant est d'adapter à
chaque cas les doses et le type de calmant, notamment la morphine, en fonction de leur efficacité
et de leurs éventuels effets secondaires.
Votre collaboration est nécessaire pour résoudre au mieux tous ces problèmes. Le
personnel soignant à la volonté de se rendre toujours disponible. Vous ne le
"dérangez" pas même la nuit.
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J2: Le surlendemain:
Vous serez un peu plus autonome et vous verrez que vous pourrez faire de plus en
plus de choses (par exemple la toilette seul).
Si possible, ne restez pas en pyjama et n'hésitez pas à remettre vos habits civils, après la toilette,
et à vous habiller normalement dès le surlendemain de l'intervention.
A ce stade, apparait généralement un gonflement du genou et de l'ensemble du membre
inférieur. C'est normal. On ne peut l'éviter, mais simplement le diminuer avec les bas de
contention, en gardant les pieds surélévés. Pas de coussin sous le genou.
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Les 2 à 3 jours suivants:
Le plus dur est fait! Il vous faut maintenant réapprendre à marcher, tout seul et
avec la kinésithérapeute, aussi normalement que possible, avec ou sans cannes,
2 pour redevenir totalement autonome dans vos déplacements en terrain plat et
dans les escaliers. Il vous faut également retrouver la mobilité de votre genou en extension
complète et dépasser les 90° de flexion.
La douleur est de moins en moins présente, survenant surtout aux changements de
position, mais nécessitant toujours un traitement adapté. L'usage des bas de contention doit être
poursuivi pendant 30 à 45 jours.
En raison de tous ces traitements, il est normal que vous ayez des difficultés à aller à la selle,
mais il faut le signaler au personnel soignant.
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La sortie de la clinique:
A lieu généralement entre le 4ème et le 6ème jour postopératoire soit vers le centre de
rééducation, soit le plus souvent pour un retour à votre domicile avec, en ce cas, un dossier de
sortie comprenant:
- Une lettre au médecin traitant
- Quatre ordonnances : 1. Rééducation. 2. Pharmacie (médicaments et
pansements)3.Infirmière à domicile et 4. Prise de sang.
- Un rendez-vous pour une consultation de contrôle, environ un mois après
l'intervention, avec une radiographie de contrôle à faire à la clinique, une demi-heure avant votre
visite auprès du chirurgien.
- Un arrêt de travail éventuel allant jusqu'à votre rendez-vous de contrôle.
Il faut donc que vous ayez pris la précaution de contacter une infirmière à
domicile pour le lendemain de votre sortie et un kinésithérapeute pour la
rééducation.
Docteur Amaury VANDEBROUCK
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