cardiff woods brasserie
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1 Bleu Rouge Noir Jaune BRONZÉS EN AUSTRALIE Fabien Gilot, Frédérick Bousquet, Julien Sicot et Alain Bernard (de gauche à droite) ont offert hier à la France une deuxième médaille aux Mondiaux de natation. Le bronze du 4 x 100 m. (Page 6) e o France métropolitaine ANELKA : « JE VIS AVEC LE FUTUR » (Page 10) (Photo Richard Martin) *62 ANNÉE - N 19 262 1,00 / ENTRETIEN DU LUNDI www.lequipe.fr Lundi 26 mars 2007 T 00105 - 326 - F: 1,00 E 3:HIKKLA=ZUVUU\:?a@n@c@q@a; LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE L’OR MANAUDOU Laure Manaudou a parfaitement entamé les Championnats du monde de natation en grand bassin, hier à Melbourne, en Australie, en conservant son titre sur 400 m. Cette pression évacuée, la championne olympique veut enrichir sa collection de médailles tout au long de la semaine. (Pages 2 à 4, et notre éditorial) L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,20 / ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 / ; AUTRICHE, 2,3 / ; BELGIQUE, 1,6 / ; ESPAGNE, 2,1 / ; GRÈCE, 2,2 / ; ITALIE, 1,9 / ; LUXEMBOURG, 1,6 / ; PAYS-BAS, 2 / ; PORTUGAL CONT., 2 /. Bleu Rouge Noir Jaune Rouge TOUS LES LUNDIS 1,80 Bleu Rouge RETROUVEZ UNE ANALYSE UNIQUE SUR L’ACTUALITÉ DU RUGBY Jaune Bleu Jaune AUJOURD’HUI, Noir Noir MELBOURNE. – Laure Manaudou est une championne heureuse et, surtout, soulagée d’avoir conservé son titre mondial sur 400 m, même si ses 4’2’’61 – soit le deuxième chrono de tous les temps, à 48 centièmes de son record – l’ont un peu laissée sur sa faim. « J’aurais vraiment voulu ajouter un record à ma victoire. Il y a donc un peu de déception. Mais ce n’est pas grave, je le battrai l’année prochaine… Et aux Jeux, j’espère ! », a-t-elle souligné. (Photo Richard Martin) 2 L’HUMEUR Bleu Rouge Noir Jaune NATATION CHAMPIONNATS DU MONDE « Un soulagement » LAURE MANAUDOU, vainqueur du 400 m, a lancé sa semaine sur des bases élevées. MELBOURNE – (AUS) de notre envoyé spécial « CETTE VICTOIRE est une joie ou un soulagement ? – Plutôt un soulagement ! Par rapport à mes difficultés d’il y a deux ans, ce premier jour s’est bien mieux passé. J’en sors sereine et décontractée. – La concurrence n’est-elle pas pourtant de plus en plus dure ? – Oui, c’est évident ! Aux Jeux de 2004, je gagne en 4’5’’34 ; ici, ça ne ferait même pas une médaille ! Aujourd’hui, il y a beaucoup plus de nageuses de 400. – Sous la pression, sans être poussée dans vos retranchements, vous approchez votre record du monde. Est-ce annonciateur d’une grande semaine ? – C’est sûr, ça me rassure pour le reste de mes Mondiaux. Mais je ne vais pas tomber dans trop de confiance ! Sur le 800 m par exemple (vendredi et samedi), il y a pas mal d’Américaines de très haut niveau. Mais, comme sur le 100 m dos, je n’y aurai pas de titre à défendre, je n’ai plus aucune pression. Je suis beaucoup moins stressée. C’est important. – Vous avez voulu assommer la course ? – Oui, c’était mon but, empêcher mes rivales de me suivre. J’y suis parvenue, malgré un mauvais troisième cent mètres, comme d’hab. J’avais un peu mal aux jambes. – On parle beaucoup de la pression autour de vous, de l’attente des Français… – (Elle coupe.) Pas des Français, des journalistes ! Avec l’attente des journalistes, je n’ai pas le droit à l’erreur, je ne peux pas manquer, même pas arriver deuxième ! C’est vous qui me stressez ! – Comment ça ? – Quand je nage à Lyon en Coupe de France (23-24 février), par exemple, et que je réalise un temps moyen, mais qui me satisfait, je suis critiquée, j’ai l’impression que vous n’êtes jamais contents. Moi, je ne peux pas être toujours à fond, je nage 18 km par jour, alors c’est difficile L’ÉDITO UNE FEMME DE SON TEMPS d’entendre ou de lire : “ Sur cette course, elle n’était pas très bien… ” – Vous ne croyez pas que la presse se félicite de vos succès ? – Je ne sais pas, je l’espère… « Quand même déçue de mon chrono » – Vous avez esquissé une moue en voyant votre temps… – Oui, j’étais quand même déçue de mon chrono. En Australie, au pays de la natation, devant un tel public, j’aurais vraiment voulu ajouter un record à ma victoire. Il y a donc un peu de déception. Mais ce n’est pas grave, je le battrai l’année prochaine… Et aux Jeux j’espère ! – L’or ne vous suffit plus ? – L’important, dans les Championnats, c’est la victoire. J’aime y ajouter la manière. Mais ce programme, quand on termine à 14 heures (les séries) pour réattaquer à 19 heures, n’est pas propice aux grosses performances. – Le relais 4 × 100 masculin décroche le bronze juste après votre or… Grâce à votre rôle de locomotive ? – C’est super que ce relais confirme son podium de Barcelone (3e aux Mondiaux 2003) ! Le 4 × 100, c’est l’épreuve la plus relevée, il y a un incroyable niveau ! Peut-être que Nicolas Anelka mérite-t-il désormais d’être titulaire en équipe de France ? OUI ............................................................................................. 75% NON ........................................................................................... 25% (nombre de votants : 100 114) Selon le résultat de vos votes sur www.lequipe.fr et par SMS. … le nombre dde records du monde du 400 m (grand basssin) qu’elle a baattus. 5 … le nombree de ses titres majeurs sur 400 m (Jeuxx 2004, Mondiaux 22005 et 2007, Europe 2004 et 2006). M 6 … ans, l’âge dde ses débuts en natation. 7 … lee nombre dde ses médailles remportées aux Championnnats d’Europe 2 à Buddapest (dont quatre titres). 2006 17 … le nombre dde ses médailles européennes (petit et grannd bassin), dont treize en or. 18 … ans, le temps qu’aura tenu le record du monde de l’Am méricaine Janet Evanss (4’3’’03) avant que Manaudou le batte, enn mai 2006 (4’2’’13). 20 … le nombre dde finales (en meetings et Championnats) sur s 400 m qu’elle a gaagnées consécutivement en grand bassin. 20 … ans, son âge. g 46 … titres nationnaux (petit et grand bassin). 60 … rrecords de France battus, dont 33 en grand bassin. 64 … son poids een kilos 180 31 860 MELBOURNE. – Même si elle est habituée aux podiums et aux honneurs, avec désormais deux titres mondiaux et un titre olympique (en grand bassin), Laure Manaudou peut légitimement arborer un joli sourire. (Photo Richard Martin) Encore loin de Hackett EN RESTANT INVAINCUE pour son cinquième grand rendez-vous d’affilée (en grand bassin) sur 400 m, Laure Manaudou établit une immense performance. La Française ne bat pas pour autant un record, l’Australien Grant Hackett ayant réalisé l’exploit de remporter neuf titres consécutifs sur 1 500 m, série interrompue par son forfait (douleur à l’épaule) aux derniers Championnats Panpacifiques. J Grant HACKETT (AUS) – 1 500 m 9 titres consécutifs : PP 1997, CM 1998, PP 1999, JO 2000, CM 2001, PP 2002, CM 2003, JO 2004, CM 2005. J Alexandre POPOV (RUS) – 100 m 8 titres consécutifs : CE 1991, JO 1992, CE 1993, CM 1994, CE 1995, JO 1996, CE 1997, CM 1998. J Yana KLOCHKOVA (UKR) – 400 m 4 nages 8 titres consécutifs : CE 1999, JO 2000, CE 2000, CM 2001, CE 2002, CM 2003, CE 2004, JO 2004. J Ian THORPE (AUS) – 400 m 7 titres consécutifs : CM 1998, PP 1999, JO 2000, CM 2001, PP 2002, CM 2003, JO 2004. J Aaron PEIRSOL (USA) – 200 m dos 6 titres consécutifs (série en cours) : CM 2001, PP 2002, CM 2003, JO 2004, CM 2005, PP 2006. J Vladimir SALNIKOV (URSS) – 1 500 m 6 titres consécutifs : CE 1977, CM 1978, JO 1980, CE 1981, CM 1982, CE 1983. J Roland MATTHES (RDA) (*) – 100 m dos 6 titres consécutifs : JO 1968, CE 1970, JO 1972, CM 1973, CE 1974, CM 1975. J Laure MANAUDOU (FRA) – 400 m 5 titres consécutifs (série en cours) : CE 2004, JO 2004, CM 2005, CE 2006, CM 2007. JO = Jeux Olympiques ; CM : Championnats du monde ; CE : Championnats d’Europe ; PP : Championnats Panpacifiques. N.B. : l’Australienne Dawn Fraser a également dominé le 100 m sur une longue période ; championne olympique sur la distance trois fois consécutivement (1956, 1960, 1964), elle avait également entre-temps remporté le 110 yards de l’autre seule grande compétition internationale de l’époque, les Jeux du Commonwealth, en 1958 et 1962. (*) Les Championnats du monde sont créés en 1973. De 1968 à 1974 inclus, Matthes réalise à chaque fois le doublé 100-200 dos. … euros, le montant des primes (FINA + FFN) pour sa victoire d’hier. Sa sema semaine ILS ONT DIT G Francis LUYCE (président de la FFN) : « Je vous ai dit qu’on doublerait le capital de Montréal 2005 (4 médailles) ! En une soirée, on a déjà envoyé le premier étage de la fusée Ariane, il y a encore six jours de compétition, il va faire grand bleu sur Melbourne ! Nous avons eu la force de croire en nous-mêmes, nous sommes en train de construire le futur. Une Marseillaise par jour ne serait pas pour me déplaire. Le 400 m de Laure, c’est presque dans l’ordre des choses tellement elle est forte… Mais le 4 × 100 masculin, c’est une montée en puissance. Avec Claude Fauquet (le DTN), tous les matins en se rasant, on rêve d’or pour eux à Pékin en 2008, on rêve les yeux ouverts. Il y a une tradition française du 4 × 100 m, il a déjà été médaillé par le passé… Et je prédis une très belle médaille aussi pour le 4 × 200 féminin, ici même. » G Claude FAUQUET (directeur technique national) : « C’est fabuleux ! C’est historique ! Philippe (Lucas) avait prévenu que la concurrence serait à la hausse, il avait raison. Elle s’en est encore sortie de manière extraordinaire, avec sa marque de fabrique : dire tout de suite aux autres qu’elle est la patronne. Pour ce double titre mondial, je ne trouve pas les mots, je dis seulement bravo ! » … sa taille, enn centimètres. HIER Maatinn Matin A rèss-midi Apr Aprè midii midi Série du 200 m 4 nages forfait Série du 400 m : 1re Finale du 400 m : 1re AUJJOU AUJOURD JOUURD’ URD’H ’HUI HUUI Série du 100 m dos. dos Demi finale du 100 m dos. dos DEM DEMAIN MAIN MAIN Série du 200 m. Finale du 100 m dos. Demi finale du 200 m. MERRCR MERCREDI RCRRED REDDI Série du 50 m dos. Demi finale du 50 m dos. Finale du 200 m. JEUDI Série du relais 4 x 200 m. Finale du 50 m dos. Finale du relais 4 x 200 m. VENDREDI Série du 800 m. Repos. SAM SAMEDI MEDDI MED Série i ddu relais l i 4 x 100 100 m 4 nages. g Fii l du FFinale d 8000 m m. Finale du relais 4 x 100 m 4 nages. DIMANCHE Repos. Repos. RÉSULTATS FINALES HOMMES J 400 m RM : 3’40’’08 RE : 3’43’’40 RF : 3’47’’04 1. PARK TAE-HWAN (CDS), 3’44’’30 2. MELLOULI (TUN), 3’45’’12 3. Hackett (AUS), 3’45’’43 4. Prilukov (RUS), 3’45’’47 ; 5. Vanderkaay (USA), 3’46’’36 ; 6. Colbertaldo (ITA), 3’48’’01 ; 7. Stevens (AUS), 3’48’’26 ; 8. Fesenko (UKR), 3’48’’49. J Relais 4 × 100 m RM : 3’12’’46 RE : 3’14’’06 RF : 3’15’’66 1. ÉTATS-UNIS (Phelps, Walker, Jones, Lezak), 3’12’’72 2. ITALIE (Rosolino, Calvi, Galenda, Magnini), 3’14’’04 (record d’Europe ; anc. rec. : 3’14’’06 par la Russie, le 20 juillet 2003 à Barcelone) 3. France (Gilot, Bousquet, Sicot, Bernard), 3’14’’68 (record de France ; anc. rec. : 3’15’’66 par Barnier, Sicot, Gilot, Bousquet, le 20 juillet 2003 à Barcelone) 4. Afrique du Sud, 3’14’’77 ; 5. Australie, 3’15’’89 ; 6. Suède, 3’16’’09 ; 7. Canada, 3’16’’91 ; 8. Brésil, 3’17’’03. Meilleurs temps au départ : Phelps (USA), 48’’42 ; Hayden (CAN), 48’’55 ; Cielo (BRE), 48’’63. Meilleurs temps lancés : Magnini (ITA), 47’’18 ; Lezak (USA), 47’’32 ; Schoeman (AFS), 47’’98. Temps de passage des relayeurs italiens : Rosolino, 49’’35 ; Calvi, 1’38’’41 (49’’06 lancé) ; Galenda, 2’26’’86 (48’’45) ; Magnini, 3’14’’04 (47’’18). CHRONOLOGIE DU RECORD D’EUROPE DU RELAIS 4 × 100 M 1996 : Russie ............................................ 3’17’’06 (Yegorov, Popov, Predkin, Pyshnenko) 1997 : Russie ............................................ 3’16’’85 (Popov, Egorov, Primankov, Pyshnenko) 1999 : Pays-Bas ....................................... 3’16’’27 (Kenkhuis, Veens, Wouda, Van den Hoogenband) 2001 : Pays-Bas ....................................... 3’14’’56 (Veens, Kenkhuis, Zwering, Van den Hoogenband) 2003 : Russie ............................................ 3’14’’06 (Kapralov, Usov, Pimankov, Popov) 2007 : Italie ............................................... 3’14’’04 (Rosolino, Calvi, Galenda, Magnini) CHRONOLOGIE DU RECORD DE FRANCE DU RELAIS 4 × 100M 1989 : équipe nationale ......................... 3’19’’73 (Caron, Kalfayan, Neuville Gutzeit) 1992 : équipe nationale ......................... 3’19’’16 (Kalfayan, Schott, Lefèvre, Caron) 2003 : équipe nationale ......................... 3’17’’51 PAGE 2 (Barnier, Sicot, Gilot, Bousquet) 2003 : équipe nationale ......................... 3’15’’66 (Barnier, Sicot, Gilot, Bousquet) 2007 : équipe nationale ......................... 3’14’’68 (Gilot, Bousquet, Sicot, Bernard) FEMMES J 400 m RM, RE et RF : 4’2’’13 1. MANAUDOU, 4’2’’61 2. JEDRZEJCZAK (POL), 4’4’’23 3. Shibata (JAP), 4’5’’19 4. Hoff (USA), 4’5’’65 ; 5. Pellegrini (ITA), 4’5’’79 ; 6. Ziegler (USA), 4’6’’99 ; 7. Jackson (GBR), 4’7’’42 ; 8. Mackenzie (AUS), 4’7’’64. J Relais 4 × 100 m RM et RE : 3’35’’22 RF : 3’38’’83 1. AUSTRALIE (Lenton, Schlanger, Reese, Henry), 3’35’’48 2. ÉTATS-UNIS (Coughlin, Nymeyer, Weir, Joyce), 3’35’’68 3. Pays-Bas (Dekker, Kromowidjojo, Heemskerk, Veldhuis), 3’36’’81 4. Allemagne, 3’36’’94 ; 5. Suède, 3’39’’23 ; 6. France (Popchanka, Metella, Couderc, Mongel), 3’40’’09 ; 7. Chine, 3’40’’48 ; 8. Grande-Bretagne, 3’40’’94. Meilleurs temps au départ : Lenton (AUS), 53’’42 ; Coughlin (USA), 54’’13. Meilleurs temps lancés : Steffen (ALL), 52’’65 ; Henry (AUS), 53’’21 ; Veldhuis (HOL), 53’’29. DEMI-FINALES (Les deux premiers de chaque demie, plus les quatre meilleurs temps en finale.) HOMMES J 100 m brasse. – I : 1. Dale Oen (NOR), 1’0’’69 (q) ; 2. Rickard (AUS), 1’0’’87 (q) ; 3. Gibson (GBR) et Usher (USA), 1’1’’24 ; 5. Titenis (LIT), 1’1’’48 ; 6. Sludnov (RUS), 1’1’’50 ; 7. Van den Burgh (AFS), 1’1’’80 ; 8. Terrin (ITA), 1’1’’87. II : 1. Kitajima (JAP), 1’0’’05 (en séries : 59’’96) (q) ; 2. Hansen (USA), 1’0’’13 (q) ; 3. Dymo (UKR), 1’0’’88 (q) ; 4. Lisogor (UKR), 1’0’’89 (q) ; 5. Alexandrov (BUL), 1’1’’08 (q) ; 6. Komornikov (RUS), 1’1’’11 (q) ; 7. Cook (GBR), 1’1’’28 ; 8. Duboscq, 1’1’’93. J 50 m papillon. – I : 1. Schoeman (AFS), 23’’18 (q) ; 2. Subirats (VEN), 23’’59 (q) ; 3. Frolander (SUE), 23’’82 (q) ; 4. Andkjaer (DAN) et Ferns (AFS), 23’’99 (q) ; 6. Rajakyla (FIN) et Pini (PAP), 24’’10 ; 8. Godec (SLV), 24’’26. II : 1. Crocker (USA), 23’’42 (q) ; 2. Breus (UKR), 23’’53 (q) ; 3. Mankoc (SLV), 23’’91 (q) ; 4. Cavic (SER), 23’’94 (q) ; 5. Takayasu (JAP), 24’’03 ; 6. Serdinov (UKR), 24’’12 ; 7. Arnarson (ISL), 24’’34 ; 8. Welsh (AUS), 24’’41. FEMMES J 100 m papillon. – I : 1. Dekker (HOL), 57’’82 (q) ; 2. Coughlin (USA), 58’’11 (q) ; 3. Zhou Yafei (CHN), 58’’20 (q) ; 4. Popchanka, 58’’49 (q) ; 5. Tao Li (SIN), 59’’07 ; 6. Buschschulte (ALL), 59’’12 ; 7. Soutiagina (RUS), 59’’17 ; 8. Samulski (ALL), 59’’35. II : 1. Schipper (AUS), 57’’57 (q) ; 2. Lenton (AUS), 57’’78 (q) ; 3. Komisarz (USA), 58’’39 (q) ; 4. Xu Yanwei (CHN), 58’’82 (q) ; 5. Bespalova (RUS), 59’’10 ; 6. Isakovic (59’’16 ; 7. Downing (CAN), 59’’61 ; 8. Shaw (AFS), 1’0’’50. J 200 m 4 nages. – I : 1. Coventry (ZIM), 2’12’’50 (q) ; 2. Myers (USA), 2’13’’69 (q) ; 3. Reese (AUS), 2’14’10 (q) ; 4. Kitagawa (JAP), 2’15’’79 ; 5. Shulgina (RUS), 2’16’’07 ; 6. Hosszu (HON), 2’16’’12 ; 7. De Ronchi, 2’16’’89 ; 8. Klinar (SLV), 2’17’’69. II : 1. Hoff (USA), 2’11’’75 (q) ; 2. Rice (AUS), 2’12’’54 (q) ; 3. Hjorth-Hansen (DAN), 2’13’’14 (q) ; 4. Wilkinson (CAN), 2’14’’94 (q) ; 5. Bardach (ARG), 2’15’’08 (q) ; 6. Hetzer (ALL), 2’15’’69 ; 7. Verraszto (HON), 2’16’’26 ; 8. Choi Hye-ra (CDS), 2’17’’10. PARCOURS DES FRANÇAIS HOMMES J 400 m Sébastien ROUAULT : 3’49’’46 en séries, 14e temps, éliminé. Nicolas ROSTOUCHER : 3’50’’65 en séries, 18e, éliminé. J 100 m brasse Hugues DUBOSCQ : 1’1’’08 en séries, 9e ; 1’1’’93 en demi-finales, 16e, éliminé. J 50 m papillon Frédérick BOUSQUET : 24’’00 en séries, 11e ; forfait en demi-finales. J Relais 4 × 100 m Fabien GILOT, Grégory MALLET, Julien SICOT, Amaury LEVEAUX : 3’16’’51 en séries, 5e ; Fabien GILOT, Frédérick BOUSQUET, Julien SICOT, Alain BERNARD : 3’14’’68 (RF) en finale, 3e. FEMMES J 400 m Laure MANAUDOU : 4’5’’29 en séries, 1re ; 4’2’’61 en finale, 1re. Sophie HUBER : 4’9’’80 en séries, 11e, éliminée. J 100 m papillon Alena POPCHANKA : 59’’14 en séries, 8e ; 58’’49 en demi-finales, 7e, qualifiée pour la finale. Aurore MONGEL : 1’0’’13 en séries, 21e, éliminée. J 200 m 4 nages Sophie DE RONCHI : 2’15’’47 en séries, 6e ; 2’16’’89, en demi-finales, 14e, éliminée. J Relais 4 × 100 m Céline COUDERC, Malia METELLA, Aurore MONGEL, Alena POPCHANKA : 3’40’’81 en séries, 7e ; Alena POPCHANKA, Malia METELLA, Céline COUDERC, Aurore MONGEL : 3’40’’09 en finale, 6e. LUNDI 26 MARS 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge LA QUESTION D’HIER 2 Bleu « EN DIRECT DE L’ÉQUIPE SUR RTL », TOUS LES DIMANCHES DE 19 H 30 À 20 H 30. … la premièree Française championne olympique een natation (2004). Jaune Rouge Jaune G Stephan CARON (natation, ex-champion de France et d’Europe, médaillé de bronze aux JO de 1988 et de 1992) : « Laure (Manaudou) a rempli son contrat dès le premier jour. Ce n’est jamais facile de rentrer dans la compétition avec sa course favorite. Je pense que, maintenant, elle va être libérée pour la suite de son programme. Ça va la mettre à l’aise, on peut attendre encore de très belles performances. Elle n’a pas fini de nous étonner. » G Philippe LUCAS (natation, entraîneur de Laure Manaudou) : « C’est un soulagement car ce sont toujours des journées difficiles. Laure est partie sur des bases très élevées mais elle n’avait pas le choix. Il n’y a rien à dire, c’est une grande compétitrice. Pour la suite, il faut voir comment elle va récupérer mais ça sera du bonus. » G Esther BARON (natation, championne d’Europe du 200 m dos) : « On ne me connaît pas en tant qu’Esther Baron mais en tant que “la copine de Laure Manaudou”, ça n’est pas valorisant pour moi. Ça me dérange pas plus que ça, je ne demande pas les projecteurs sur moi, mais au moins qu’on me reconnaisse pour ce que je suis. » G Raymond DOMENECH (football, sélectionneur de l’équipe de France) : « J’avais repris (Nicolas Anelka) pour le match en Martinique et il avait déjà montré des choses à ce moment-là. Après, je l’ai dit et répété, c’était un problème de concurrence. Tous les joueurs ont montré quelque chose, lui, en plus, dans son registre, puisqu’il marque. Je suis content pour lui, j’aime bien le voir sourire. Qu’il continue, surtout ! » G Willy SAGNOL (foot, défenseur de l’équipe de France, à propos de la banderole raciste déployée pendant le match en Lituanie) : « On m’en a parlé mais je ne l’ai pas vue. Ce n’est pas nouveau, je ne sais plus ce qu’on peut faire pour arrêter tout ça. Ce n’est pas forcément le rôle de l’arbitre d’arrêter le match mais c’est plutôt à l’UEFA de faire quelque chose. L’UEFA a beaucoup de travail, mais la lutte contre le racisme en fait partie. » G Aurélien ROUGERIE (trois-quarts aile de Clermont et du quinze de France) : « Avec Clermont, on a su franchir un cap. Ce genre de matches (29-26 contre Narbonne), on l’aurait perdu il y a deux ou trois ans. On a eu une certaine frustration, moi et ceux qui n’ont pas joué (contre l’Écosse), ça fait plaisir de retrouver le club. Pour le quinze de France, la concurrence est là. Il faut donner le meilleur chaque week-end pour être à la Coupe du monde. Le match Toulouse-Clermont (le 15 avril) fera prendre certaines décisions… » 1 Noir Bleu Noir HIER, ILS ONT DIT PATRICK LAFAYETTE Manaudou en chiffres C HAMPIONNE olympique à Athènes en 2004, championne du monde il y a deux ans à Montréal et couronnée de nouveau hier à Melbourne, Laure Manaudou est l’une des plus grandes championnes françaises de l’histoire. C’est une affaire entendue. Ce qu’il adviendra d’ici à la fin des Mondiaux de natation, samedi prochain, et ce qui se produira dans seize mois, lors des Jeux de Pékin, ne servira plus, au fond, qu’à dire où, la concernant, l’on placera définitivement le curseur sur l’échelle nationale de la gloire sportive éternelle. Avant même cette échéance, quelque chose apparaît pourtant comme une évidence. Qui dépasse le sport et touche à la vie même de cette France qui n’aime rien tant que de se voir « si belle » dans le miroir que lui tend l’une de ses femmes exceptionnelles, surtout lorsque celles-ci paraissent lui ressembler et rester suffisamment authentiques pour qu’elle puisse s’identifier à elles. Aujourd’hui, Laure Manaudou n’est pas encore une star. Ce n’est ni la Bardot de Et Dieu créa la femme, ni la Deneuve des années 1970-80, ni la Pérec d’Atlanta 1996, toutes « sublimes », « divines », donc inaccessibles, adulées et, forcément, jalousées. Non, elle n’est encore « qu’ » une jeune femme talentueuse, travailleuse, sérieuse, jolie, préoccupée par les choses de son âge, heureuse dans son boulot et dans sa vie, qui, dans les magazines ou à la télévision, le dit et le montre lorsqu’elle en a envie, c’est-à-dire assez pour être appréciée mais point trop pour ne pas agacer. Une Française bien de son temps, en somme, qui réussit et que l’on prend plaisir à voir faire. D’autres, depuis un demi-siècle, ont, par un instant de grâce ou des exploits répétés, attiré elles aussi un jour l’attention sur leur personne. Dans des registres différents, quelques-unes ont, d’une façon ou d’une autre, su donner ce qu’il fallait d’elles-mêmes pour, depuis, faire partie du patrimoine affectif de ce pays. Marielle Goitschel, gouailleuse et nature, « Kiki » Caron, discrète collégienne accomplie, Colette Besson, regrettée petite fiancée adorée, Jeannie Longo, rouspéteuse et bagarreuse, Marie-Claire Restoux, enthousiaste et spontanée, Laura Flessel, gracieuse et persévérante, Amélie Mauresmo, sensible et obstinée. Une brillante compagnie dont Laure Manaudou est désormais membre à part entière. m’avoir vue gagner a motivé les garçons. Je ne dis pas que je suis pour 20 % dans leur médaille, mais pourquoi pas pour 0,5 %, ce petit plus qui fait parfois la différence. En tout cas, je leur rends hommage : ce n’est pas évident de réussir ce genre de gros coup alors qu’ils ne se retrouvent qu’un mois par an pour le préparer. C’est vraiment bien. Ça montre qu’on a quand même une grande équipe. Et on commence bien la compète… – Vous avouez quelques lacunes à l’entraînement… – Oui, je ne m’entraîne pas assez bien, je ne suis pas assez constante et assidue. J’ai encore beaucoup d’aspects à améliorer en ce domaine. Ce matin (hier), en séries, je ne suis vraiment pas facile pour réaliser 4’5’’. C’est la preuve que je dois bosser plus. – Vous êtes belle et adulée, une icône. Comment le vivez-vous ? – Je ne m’en soucie guère. Je n’ai rien à dire sur ce point. Moi, j’aime bien gagner et, quand je suis deuxième, je ne suis pas contente. Je me motive à la compétition, j’ai la passion du sport. – Votre programme maintenant ? – Ce qui est sûr, c’est que je ne ferai pas le 1 500 m. » 3 Bleu Rouge Noir Jaune NATATION CHAMPIONNATS DU MONDE La machine à gagner Laure Manaudou a confirmé, hier sur 400 m, qu’elle est unique. Dans son sillage, les relayeurs français touchent du bronze. Elle était attendue. Elle n’a pas flanché. Malgré une concurrence de plus en plus pressante, Laure Manaudou a survolé le 400 m pour signer le deuxième chrono de l’histoire (4’2’’61) et doubler son titre mondial de 2005. La recordwoman du monde confirme sur cette discipline une mainmise qui s’étire depuis 2004 et qu’elle ne devrait pas relâcher de sitôt. La France surfe déjà sur une vague d’euphorie, puisque les relayeurs du 4 × 100 m, Gilot, Bousquet, Sicot et Bernard, se sont parés de bronze. MELBOURNE – (AUS) de notre envoyé spécial Les dix meilleurs 400 m de l’histoire Laure Manaudou 4’2”13 4’2”61 4’3”03 Janet Evans (USA) 4’3”85 Otylia Jedrzejczak 4’4”23 CE (finale), le 6 août à Budapest (R.M.) Janet Evans (USA) Championnats Panpacifiques (finale), le 19 août 1989 à Tokyo CM (finale), le 25 mars 2007 à Melbourne Championnats de France (finale), le 12 mai 2006 à Tours (R.M.) JO (finale), le 22 septembre 1988 à Séoul (R.M.) CM (finale), le 25 mars 2007 à Melbourne (POL) Chen Yan (CHN) Ai Shibata (JAP) Laure Manaudou 4’4”53 4’5” 4’5”19 4’5”29 4’5”34 Jeux Nationaux (finale), le 15 octobre 1997 à Shanghai CM (finale), le 25 mars 2007 à Melbourne CM (séries), le 25 mars 2007 à Melbourne JO (finale), le 15 août 2004 à Athènes, (record d’Europe) LE TITRE MONDIAL de Laure me fait penser inévitablement au mien il y a neuf ans, sur cette même terre australe. À la différence que la ligne rouge se déplaçant aujourd’hui sur les écrans à la vitesse du record du monde n’existait pas. J’aurais fini cinq bons mètres derrière la marque que possède toujours Kristina Egerszegi, triple championne olympique de la distance (200 m dos) et recordwoman du monde depuis 1991. La Hongroise a mis fin à sa remarquable carrière l’année de mes débuts en équipe de France. Arrivée au sommet, je me suis souvent imaginé que ces quatre chiffres – 2’6’’62 – prenaient vie. Personnellement, leschiffres m’inhibent alors que la rencontre de l’autre me sublime. Identifier ce record à une concurrente aurait été la seule manière susceptible de me faire aller plus haut. J’ai fait la connaissance de Kristina dans la vie. Mais ça n’a pas suffi. Une fille comme Laure Manaudou a le talent, l’ambition et l’aisance pour se battre contre le chronomètre. BENOÎT LALLEMENT PROGRAMME LA NUIT DERNIÈRE. – Séries à 2 heures : 100 m dos FEMMES, 200 m HOMMES, 100 m brasse F, 100 m dos H, 1 500 m F. AUJOURD’HUI. – Demi-finales et finales à partir de 11 heures. 11 h 5 : 100 m brasse H (finale). 11 h 12 : 100 m papillon F (finale). 11 h 20 : 100 m dos H (demi-finales). 11 h 36 : 100 m brasse F (demifinales). 11 h 53 : 50 m papillon H (finale). 12heures: 100 m dos F (demi-finales). 12 h 17 : 200 m H (demi-finales). 12 h 28 : 200 m 4 nages F (finale). LA NUIT PROCHAINE. – Séries à 2 heures : 50 m brasse H, 200 m papillon H, 200 m D, 800 m H. Pour l’heure locale, ajouter huit heures. FRANÇAIS ENGAGÉS HOMMES 200 m : Fabien Gilot, Amaury Leveaux. 800 m : Nicolas Rostoucher, Sébastien Rouault. 100 m dos : Simon Dufour. 50 m brasse : Hugues Duboscq. 200 m papillon : Christophe Lebon. FEMMES 200 m : Laure Manaudou, Aurore Mongel 100 m dos : Esther Baron, Laure Manaudou. 100 m brasse : Anne-Sophie Le Paranthoën, Camille Muffat. 100 m papillon : Alena Popchanka. La nouvelle Varadero 125 redéfinit définitivement les standards de sa catégorie. Formes généreuses, suspensions à grands débattements, lignes dynamiques et nouvelle motorisation vous garantissent un réel plaisir de conduite, que vous soyez seul ou en duo. Le millésime 2007 bénéficie des toutes dernières évolutions telles que le dessin de carénage plus profilé et plus protecteur qui intègre désormais les clignotants, la face avant bénéficie d’un nouveau bloc phare double optique, le feu arrière intègre les clignotants, le moteur à injection électronique PGM-FI répond aux dernières normes EURO3 tout en préservant une consommation réduite. Elle a su grignoter seule les secondes jusqu’à finir bien plus fraîche un autre record du monde mythique, celui de qu’elle. Pour le moment, Janet Evans. Depuis sa première victoire aux cela ne suffit pas à être vraiJeux en 2004, elle mène ses courses loin ment à la bagarre avec la devant ses adversaires. Sa dernière stratégie recordwoman du monde, en date est d’améliorer sa vitesse de base de mais c’est assez pour attirer manière à renforcer son point fort : démarrer son attention. Et donc sa course à fond. Si cela a parfaitement abouti détourner ses yeux de la à cette magnifique victoire d’hier, elle a aussi ligne rouge. permis à ses adversaires de progresser. En C’est pour cela qu’il faut être mettant justement en évidence l’envers de la médaille : une seconde partie de course qui ROXANA MARACINEANU* heureux de la moue déçue devient de plus en plus difficile. de Laure à la lecture de son Pour la première fois depuis la révélation de Laure au chrono. C’est le signe que la championne du monde monde, deux de ses rivales se sont glissées dans la s’efforce de regarder devant, tendue vers des objecbrèche. Shibata et Jedrzejczak ont eu hier un retour tifs chiffrés. Elle ne gardera pas l’œil rivé sur le rétro, plus rapide que la Française. La première sera encore piège dans lequel les essais tactiques de ses poursuiplus dangereuse pour Manaudou sur 800 m, car elle vantes tentent de la faire tomber. Pour tracer son avela pourchassera deux fois plus longtemps. La seconde nir à l’horizon des records. profite d’une vitesse de base plus rapide que celle de Laure pour s’économiser sur les premiers 200 m et (Photo Richard Martin) d’un potentiel en genèse. Cette médaille et ce record de France (3’14’’68) constituent peut-être les bases d’un exploit aux Jeux l’an prochain. Malgré la déception Duboscq (éliminé en demi-finales du 100 m brasse), ils viennent rappeler que la bande à Manaudou est taillée pour le grand monde. Et que l’Australie, qui a joliment pleuré la défaite de son chouchou Grant Hackett, 3e d’un 400 m remporté par Park Tae-hwan – surdoué de dix-sept ans qui offre à la Corée du Sud son premier or –, a bien tout d’une terre promise et abritera d’autres grands soirs. Sur la ligne rouge Varadero 125 Deluxe Une Varadero 125 Deluxe dotée d’un suréquipement (selle et sabot moteur bicolores, tableau de bord avec instrumentation chromée, logos en relief chromés) est également disponible. Varadero 125 : 4 999 € Varadero 125 Deluxe : 5 099 € Tarifs TTC clés en main au 02/01/07. NOUVELLE * Donnez vie à vos rêves Offre valable chez les concessionnaires participants. Votre concessionnaire sur www.honda-125.fr (*) Championne du monde du 200 m dos en 1998. LUNDI 26 MARS 2007 PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge statut et pas totalement convaincu dans l’eau, à Lyon lors de sa dernière sortie et à l’entraînement régulièrement. À ce sujet, sentir le souffle ardent d’une meute affamée lors de l’ultime longueur de bassin se révélera l’allié le plus objectif de Lucas pour l’obliger à plus de sérieux encore au quotidien. La suite promet donc d’être belle. L’an prochain à Pékin. Mais déjà dans les jours à venir. Pas sur 1 500 m (elle a annoncé y renoncer) mais sur 800 m, 100 m dos, 50 m dos et 200 m… Cette semaine pourrait être la sienne. Celle, aussi, d’une France qu’elle transcende. Inspirés en effet par leur égérie, les relayeurs du 4 × 100 m s’en allèrent ainsi crânement ponctuer d’une touche de bronze un dimanche de rêves. Bien lancée par Fabien Gilot, prolongée par Fred Bousquet et Julien Sicot et achevée par Alain Bernard, digne de son nouveau statut de patron du 100 français, l’aventure, à laquelle il faut joindre Amaury Leveaux et Grégory Mallet (à l’eau en séries), est une juste récompense autant qu’un placement pour l’avenir. Bien sûr, l’Amérique d’un Phelps en transe (48’’42 au départ) est encore loin (3’12’’72), mais l’Italie que Magnini en verve (47’’18 lancé) a placée au-delà du record d’Europe (3’14’’04) navigue à portée Bleu Bien sûr, sa série de titres internationaux (5) ne soutient pas encore la comparaison avec celles des plus grands (voir par ailleurs), bien sûr elle ne dispute toujours pas à Ian Thorpe le rôle de référence du 400 m, mais la Française est par exemple la première femme à doubler un or mondial sur cette distance. Exploit que Janet Evans, despote longtemps indéboulonnable, n’a pas réussi… Et si Laure Manaudou doit désormais cumuler les lauriers aux Jeux pour rejoindre Evans, sa course d’hier recèle un essaim de promesses olympiques. La championne et Philippe Lucas, son indispensable guide, trouveront en effet matière à réflexion et à progrès dans l’analyse de cette course dominicale. Dans la sienne comme dans celle de ses rivales, les deux sont d’ailleurs intimement liés. Fidèle à sa tactique de toujours, c’est pour écœurer une adversité qu’elle pressentait à raison plus dangereuse que jamais (ce fut le 400 m le plus dense de tous les temps) que Laure Manaudou, déjà impressionnante en série (4’5’’29), attaqua sa finale sur des bases folles. Elle passa ainsi à mi-course – et avec deux longueurs d’avance sur toutes les autres – en 1’58’’69 (contre 1’59’’11 lors de son record du monde). C’était, ce coup-ci du moins, trop ambitieux et elle ne put tenir cette cadence infernale. N’empêche, malgré le gros retour de la Polonaise Jedrzejczak – sa dauphine comme aux Jeux, qui en 4’4’’23 devient la troisième performeuse de l’histoire –, de la Japonaise Shibata (3e en 4’5’’19) et des autres, elle ne s’effrita pas. Un brin plus d’équilibre dans son 400 m et elle retrouvera le chemin de la progression chronométrique. Un peu moins de nervosité et tout sera plus facile. Car Laure afficha un stress légitime. Encombrée du souvenir douloureux de Montréal en 2005 (elle faillit être éliminée dès les séries) et des doutes sur sa capacité à bien appréhender son entrée dans la compétition apparus sous les cendres de deux ratés précédents (Montréal sur 400 m et Budapest sur 400 m 4 nages). Elle s’affranchit du second en zappant finalement la série du 200 m 4 nages (programmée juste avant celle du 400) et du premier grâce à un gros chrono matinal. Ne restait plus qu’à répondre aux doutes nés au cours d’une saison où elle a déménagé, changé encore de Jaune Rouge Jaune Park débarque Hackett MELBOURNE. – Pour conserver son titre mondial, Laure Manaudou a appliqué sa tactique de toujours : partir le plus vite possible et tenir. Noir Bleu Noir DANS L’AGRÉABLE FUREUR d’une soirée à nouer les tripes et chambouler les cœurs, elle vient de renvoyer à tous cette cinglante vérité qu’elle se plaît à cultiver depuis maintenant trois ans. Comme d’habitude depuis 2004, Laure Manaudou vient de mettre le monde à ses pieds, infligeant à des adversaires – reléguées sous son joug implacable au rôle de faire-valoir – une nouvelle face de sa domination. En cette terre d’eau et d’ors, au creux d’une Australie qui incarne tellement ce sport et vénère les champions de tous les horizons, elle a choisi le plus bel endroit pour continuer d’écrire sa légende. Et pourtant… À l’instant d’offrir son visage après l’effort, Laure Manaudou ne put réprimer une petite moue en déchiffrant le tableau électronique sur lequel elle cherchait à découvrir son chrono plus qu’à confirmer sa place. Oui, ces 4’2’’61 – deuxième chrono de l’histoire –, ne parvenaient pas à la combler. Comme à Budapest en août dernier lors des Championnats d’Europe, l’ambitieuse désirait sertir son titre d’un record du monde. Elle échoue pour 48 maigres centièmes face à ses 4’2’’13 hongrois, et c’est le premier message qu’elle fait passer. C’est fou. Mais cette insatisfaction réflexe et chronique, qui peut passer à tort pour de la froideur ou du détachement, témoigne surtout de son insondable ambition. Elle est, avec son talent physiologique hors norme et sa capacité à encaisser un entraînement plus qu’indigeste, le fondement de cette réussite inédite. Car, au-delà d’apporter à la France la seizième médaille de son histoire (total porté à dix-sept un peu plus tard grâce aux hommes du relais 4 × 100 m), sa quatrième en or seulement, « The Winning Machine » (« la machine à gagner ») repousse encore les bornes de son rayonnement. 4 Bleu Rouge Noir Jaune NATATION CHAMPIONNATS DU MONDE Manaudou stresse et gagne Même sans record du monde, la victoire a été nette pour la française, mais la journée difficile . MELBOURNE – (AUS) de notre envoyé spécial UNE MOUE. Presque imperceptible. L’œil de Laure Manaudou vient de croiser le chrono à l’arrivée de son 400 m (4’2’’61). La compétitrice ne peut se satisfaire de buter sur son record du monde. Mais la jeune femme sourit. Le soulagement l’emporte à l’issue d’une journée de stress. À l’heure d’entrer dans ces Mondiaux et de défendre son titre, la championne n’a vraiment été sereine qu’en touchant le mur. Premier signe de fébrilité, son forfait sur 200 m 4 nages annoncé à la dernière minute : « J’avais un peu peur et je ne savais pas comment j’étais dans l’eau. Et puis le 200 m 4 nages aurait pu me faire mal à l’épaule car je n’ai plus l’habitude de faire du papillon. » Elle commence donc par la série du 400 m. Et en la voyant scotchée au plot, comme souvent, on imagine un instant qu’elle va avoir du mal à lancer la machine. Son temps de réaction (0’’94) inspire Philippe Lucas : « Ça, c’est un record du monde ! » Mais dès les 25 mètres, le naturel et Manaudou reviennent au galop jusqu’à une victoire tranquille (4’5’’29). En apparence seulement. L’entraîneur aux dix bracelets n’a pas trop aimé la manière. À la voir nager les épaules à plat, il l’a sentie « crispée ». Et puis il y a ce déséquilibre entre les deux moitiés de sa course : « 2’ dans le premier 200 et 2’5 après, c’est inquiétant, tu fais ça dans une finale, tu te fais exploser. » Ce que lui annonce Manaudou à sa sortie de l’eau n’a rien de rassurant non plus : un blocage du dos et des jambes douloureuses. « S’il y avait eu cent mètres de plus, ç’aurait été plus dur… », analyse-t-elle avant de rejoindre l’un des kinés, Christophe Cozzolino, puis de filer à l’hôtel avec Lucas. « Les autres avaient aussi mal que moi » MELBOURNE – Deux monstres sacrés, avant Laure Manaudou, ont dominé le 400 m. L’Australien Ian Thorpe est évidemment le plus grand, en écrasant la distance sans partage (7 titres intercontinentaux ou planétaires consécutifs) de 1998 à 2004, battant cinq fois le record du monde. Chez les femmes, la Française se rapproche, avec sa série ininterrompue de cinq succès depuis 2003, de l’Américaine Janet Evans, sept fois sacrée aux Jeux Olympiques, Panpacifiques et Mondiaux, de 1987 à 1994. Evans le fut cinq fois avant les JO 1992 (2e), et encore deux fois ensuite, établissant, comme Manaudou, deux records du monde. LA QUESTION DU JOUR À Melbourne, l’équipe de France de natation battra-t-elle son record de quatre médailles mondiales ? Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre 6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût de 1 SMS). AVEC de notre envoyé spécial SI LE PREMIER TITRE international de Laure Manaudou, sur 400 m, lors des Championnats d’Europe à Madrid en 2004, tient une place à part dans le cœur de Philippe Lucas, le coach évoque les cinq 400 qui ont marqué l’histoire de la nageuse française : « J’étais content, bien sûr, mais à chaque fois ça n’a été que soulagement. » « LE PLUS BEAU » (15 août 2004, Jeux Olympiques d’Athènes) Pour aborder sa première finale olympique, Laure Manaudou a enchaîné une nuit difficile avec un mal d’épaule, les séries du 100 m dos et du 400 m et, à peine une heure et quart avant de s’élancer, la demi-finale du Bouygues Telecom PARTENAIRE OFFICIEL DE LA COUPE DE LA LIGUE SUIVEZ EN DIRECT LA FINALE........... dos. Les jambes lourdes, elle résiste au retour de la Polonaise Otylia Jedrzejczak. À dix-sept ans, en 4’5’’34, elle devient la première championne olympique française en natation. Lucas l’avait prédit à ses parents trois ans plus tôt. P.L. : « Les Jeux, c’était le plus beau. Le plus grand. Laure était arrivée avec le cinquième temps d’engagement et la finale n’était que le cinquième 400 m de sa carrière en compétition internationale. Et puis, une finale olympique à la ligne 4 avec un tel potentiel, ça peut ne pas se représenter… » « LE PLUS DOULOUREUX » (24 juillet 2005, Championnats du monde à Montréal) Après une année post-olympique difficile à gérer, la championne olympique a failli boire le bouillon en demies où elle n’a réalisé que le dernier temps qualificatif. Totalement démoralisée avant la finale, elle envisage d’abandonner, mais Philippe Lucas a trouvé les mots pour la remotiver. Isolée à la ligne 8, elle mène la course de bout en bout et l’emporte en 4’6’’44. Nerveusement vidée, elle fond en larmes sur le podium. P.L. : « C’est le plus douloureux. On nous attendait sur ce 400 et on est allés le chercher au fond de la grotte, celui-là. On a partagé de sacrés moments, comme l’attente entre la série et la finale. On s’est beaucoup isolés tous les deux. Ça nous a soudés. On a vécu un truc rare. Quelque chose d’exceptionnel. La manière dont ça s’est passé a rendu les choses extraordinaires. » « UN RECORD MYTHIQUE » (12 mai 2006, Championnats de France à Tours) Dans un bassin que l’on dit désuet, voire dépassé, le record du monde est presque annoncé tant Manaudou semble forte à l’issue d’une saison où elle a retrouvé la sérénité. En 4’3’’03, elle efface la marque historique de l’Américaine Janet Evans, vieille de dix-huit ans. Pour marquer encore plus les esprits, elle aurait préféré réaliser l’exploit dans un grand Championnat. P.L : « C’était super, mais… c’est moins fort que des titres. C’était un beau moment, un record mythique. C’était important parce que pendant deux ans elle n’avait pas amélioré ses temps du 400. Mais le record, je ne lui en avais pas parlé. C’était justement la grande erreur à ne pas commettre. Je voulais qu’elle soit relâchée et se fasse plaisir. » « LA CERISE SUR LE GÂTEAU » (6 août 2006, Championnats d’Europe à Budapest) À l’issue d’une semaine où la Française a épaté l’Europe et est apparue rayonnante, un nouveau record du monde lui est promis. L’index coincé dans une porte la veille à l’hôtel n’y change rien. En 4’2’’13, elle conserve son titre, récolte sa quatrième médaille d’or des Championnats et améliore son record du monde. P.L. : « Il n’y a pas de 400 facile, mais, là, elle était en fin de parcours, elle avait fait beaucoup de courses, et elle est bien dans ces moments-là. Et comme elle avait fait un festival dans la semaine et qu’elle était passée à 4’5’’ à la mi-course de son 800, elle savait qu’elle allait faire un truc. C’était la cerise sur le gâteau et la première fois qu’elle enchaînait autant de courses au niveau international. » « LE PLUS COMPLIQUÉ » (25 mars 2007, Championnats du monde à Melbourne) Attendue sur l’obstacle de sa première course, si souvent délicate, Manaudou arrive en favorite, mais avec, à l’esprit, le couac finalement rattrapé de Montréal. Malgré le stress, un dos bloqué en séries et une concurrence nouvelle, elle domine la course en patronne et approche son record en 4’2’’61. P.L. : « De ses titres sur 400, c’est le plus compliqué. C’était le premier jour de la compétition, sur sa spécialité, alors elle a nagé avec beaucoup de pression et a fait un très bon temps à cette période de la saison. C’était une très grosse finale. Le niveau du 400 mondial a évolué, l’année prochaine ça sera encore pire. » – P. G. Le dimanche de Park HUGUES DUBOSCQ, seizième et dernier temps (1’1’’93) des demi-finales du 100 m brasse, n’a pas été à la hauteur de ses espoirs. Après la déception des Europe 2006 (6e), l’ancien triple médaillé de bronze sur la distance (Europe 2002, JO 2004 et Mondiaux 2005) a encore raté son grand rendez-vous annuel. Pourtant, malgré « une crispation sur les premiers mètres », le Havrais s’était offert une qualification très correcte, le matin : « J’ai le neuvième temps (1’1’’08), se rassurait-il alors. Il ne me reste qu’une petite place à gagner pour être en finale. » Mais Duboscq a ensuite failli : « Je n’ai pas nagé, je n’avais pas d’appui sur les bras, les jambes ne poussaient plus. Je suis parti relâché, cette fois, mais je passe à travers. C’est que je ne m’éclate pas, je ne m’amuse pas en ce moment, alors que j’en ai besoin pour sortir de la spirale. Là, à chaud, je me dis qu’il n’y a rien à remettre en cause sur la préparation, que c’est à moi de retrouver mon côté rock and roll. » À l’occasion du 50 m brasse, programmé mardi et mercredi ? « Pourquoi pas ? Mais ma meilleure chance, c’était dans le 100 m. Il s’agira d’être explosif ! » – P. Laf. de notre envoyé spécial i-mode LYON-BORDEAUX Samedi 31 mars à 21 h 00 RENDEZ-VOUS SUR DEPUIS LE PORTAIL L’ÉQUIPE.FR i-mode® SUR i-mode, le logo i-mode, i-mode Haut Débit, le logo i-mode Haut Débit sont des marques enregistrées et déposées par NTT DoCoMo au Japon et dans d'autres pays. « À SEIZE ANS, c’était une gamine qui enchaînait déjà énormément de courses et passait tout son temps sur la table pour récupérer aussi de la charge d’entraînement. C’était elle que je voyais le plus. C’est Philippe (Lucas) qui me l’envoyait. À ses yeux, ç’a toujours été très important et ça l’est devenu aux yeux de Laure. Elle est devenue plus professionnelle. C’est quand même son gagne-pain. Mais elle n’est pas plus à l’écoute de son corps que les autres. Elle est tellement habituée à nager en ayant mal que ça devient normal. Et, dans la période de quinze jours qui précède un Championnat, elle a moins mal puisqu’elle nage moins. Elle se sent mieux. En compétition, elle vient au massage entre les séries et les finales pendant trois quarts d’heure, une heure. Mais elle reste vraiment dans sa course et le massage est moins convivial. Des fois, elle arrive en me disant : « Je suis morte, lessivée. » Je lui dis que c’est normal et, l’après-midi, c’est oublié. Quand elle vient de faire une course de merde, Laure n’a pas trop envie de parler, alors Philippe m’aiguille : « Elle m’a dit qu’elle avait du mal à respirer. » Ça m’aide. Elle n’a pas trop de courbatures sur le haut du corps, mais plus on avance dans la semaine plus on travaille sur les jambes. Laure aime bien que je la masse en faisant des vibrations. En revanche, tard le soir, pour faire descendre la pression, je lui fais de la récupération en ostéopathie crânienne. Là, c’est le silence. Généralement, elle s’endort sur la table. Jeune, elle était fine, grande, et avait déjà une belle corpulence. Elle a toujours été taillée pour nager vite. Dans sa morphologie, c’est la musculature de ses épaules, de ses fixateurs d’omoplate qui a le plus évolué. On sent qu’il y a eu du travail de renforcement, de technique. Il y a eu prise de puissance pour la performance et ce travail de prévention qui fait partie intégrante de la performance et qui sert à gainer le corps. Malgré tout, elle est féminine. On est loin de la nageuse est-allemande. Elle est sportive, pas baraquée. » – P. G. Nouvel échec pour Duboscq MELBOURNE – ® « Elle est habituée à nager en ayant mal » 400 M HOMMES À dix-sept ans, le prodige sud-coréen a apporté le premier titre mondial à son pays et déboulonné la statue Hackett, son modèle. Découverte. .....SUR VOTRE MOBILE Chaque jour, un proche de Laure Manaudou évoque la championne. Aujourd’hui, ARNAUD LECHEVALLIER, son kiné. IL EST LE NOUVEAU ROI du 400 m et pourtant, sa voix n’est que murmure. Il n’a pas quitté son bonnet, il porte sa serviette autour du cou et tient son iPod (compagnon de l’avant-course) à la main, et il faut tendre l’oreille pour l’entendre dire sa « fierté d’être le premier champion du monde coréen de l’histoire ». Hier, Park Tae-hwan était tout en joie rentrée au moment de commenter ses huit longueurs en or. Et il accueillit d’un discret sourire la tape sur l’épaule de Grant Hackett et le pouce levé de l’ancien champion du monde du 400 m, sa source d’inspiration aquatique. Adoubé par le maître, troisième de la course, qui déclara : « C’est quelqu’un avec qui il va falloir compter. » D’où vient ce poids plume de dix-sept ans, 1,75 m pour 58 kg ? Certainement pas de nulle part. À Melbourne, où il s’est installé depuis un mois déjà pour effectuer sa préparation terminale, à l’écart du reste de la délégation sudcoréenne, Park n’avait pas débarqué sans référence. Il avait envoyé un premier signal au mois d’août 2006 en raflant le 400 m et le 1 500 m aux Championnats Panpacifiques, portant notamment son record personnel sur la première des deux distances à 3’45’’72. Moins de six mois plus tard, aux Jeux Asiatiques à Doha, il signait le triplé PAGE 4 200 m-400 m-1 500 m avec, là encore, deux marques améliorées sur 200 m (1’47’’12) et 1 500 m (14’55’’03). Trois chronos qui l’érigeaient en candidat au podium sur chacune de ces distances. Speedo, l’équipementier américain, mettait d’ailleurs le grappin dessus sans tarder : en janvier, le jeune homme signait un contrat de 3,2 millions de dollars sur deux saisons. Ceux qui doutaient de sa capacité à évoluer dans le gotha mondial tiennent leur réponse. Le temps est loin où Park Tae-hwan escamotait ses Jeux par une disqualification pour faux départ en série du 400 m à Athènes. En 2004, à quatorze ans. Le temps est loin où le gamin de cinq ans d’une famille modeste de Séoul se mettait à l’eau sur prescription médicale, afin de soigner son asthme. Aujourd’hui, sa routine est la suivante : premier entraînement à 4 h 30 au Centre national d’entraînement de Taenung, à l’est de Séoul, cours au lycée de Kyunggi jusqu’au déjeuner, deuxième séance de trois heures l’après-midi. Son père tient maintenant le rôle fourre-tout de « manager ». Park, lui, s’avouait hier « éprouvé mentalement », mais aussi « confiant pour la suite » au bout de ce 400 m en forme de première. Le 200 m et le 1 500 m sont encore au programme de ses Mondiaux. Cette fois, on ne pourra pas dire qu’on ne savait pas. JEAN-BAPTISTE RENET I POPCHANKA EN FINALE DU 100 M PAPILLON. – Alena Popchanka a tenu son pari de passer en finale du 100 m papillon. « Dès le matin, en séries, j’étais bien, se réjouissait-elle. Le temps (59’’14), surtout, me convenait. D’habitude, j’ai du mal à aller vite le matin. Là, les repères étaient bons. » La suite fut à la hauteur de son ambition : « J’ai nagé vite (58’’49), je pourrai sans doute nager encore plus vite demain (aujourd’hui) en finale, puisque j’aurai une matinée de repos. Mais j’ai peur que ça reste un peu juste pour viser une médaille… » Hier, l’ex-Bélarusse est déjà restée à distance du podium avec le relais 4 × 100 m : « Ce n’est pas si mal, même si j’étais un peu trop fatiguée pour ne pas coincer un peu… » Mais la 6e place est synonyme de qualification pour les Jeux 2008, contrat rempli. G SÉBASTIEN ROUAULT (14e temps G NICOLAS ROSTOUCHER des séries du 400 m, éliminé) : « Ce (18e temps des séries du 400 m, élimin’est pas si mal, à six dixièmes de mon né) : « Ce n’était pas terrible, je n’ai record personnel (3’48’’84). Je me suis pas pu accélérer, je n’en étais pas retrouvé devant sans le vouloir, et sur capable. Je serai mieux sur le 800 m la fin j’étais “séché”, incapable (mardi), car j’ai plus préparé les lond’accélérer. Je ne peux pas être déçu, gues distances (800 et 1 500 m) que le c’est même encourageant, je suis 400. Mais je ne suis pas déçu, j’ai fait mieux qu’aux finales NCAA ce que j’avais à faire. » (15-17 mars). » LUNDI 26 MARS 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge D’Athènes à Melbourne, retour, avec Philippe Lucas, sur les cinq exploits de Laure Manaudou sur 400 m. Bleu Parmi les ogres du 400 Histoire en cinq actes Jaune Rouge Jaune PASCAL GLO MELBOURNE. – Tout au long de la journée, le dialogue a été permanent entre Laure Manaudou et son entraîneur Philippe Lucas. « Dans ces moments-là, je dois calmer les choses, être serein, par les mots et par mon attitude », explique Lucas. (Photo Richard Martin) Noir Bleu Noir Dans la salle de restaurant des Bleus, au Pacific International Suite, où Esther Baron les a rejoints, le coach sait que le stress est à l’origine du mal de jambes. Il la rassure : Arnaud Lechevallier, le kiné qui la connaît si bien et qui suivait les nageurs du 25 km ce matin, va revenir en urgence s’occuper d’elle à la piscine. « Dans ces moments-là, explique Lucas, je n’ai pas le droit de douter. Je dois calmer les choses, être serein, par les mots et par mon attitude. » Mais il ne l’abreuve pas de paroles. « Ça ne sert à rien. Il faut la laisser souffler d’abord », justifie-t-il. D’autant plus qu’aujourd’hui, prise par le temps, elle n’a, à son grand regret, « pas pu dormir beaucoup ». En début de soirée, Lucas l’accompagne dans la première chambre d’appel. C’est l’heure de l’ultime mise au point : « J’avais bien observé toutes les filles en série. On a regardé ensemble leurs temps de passage, vu qui était dangereuse comme Pellegrini qui finit très fort, Ziegler qui n’avait nagé que le dernier 50 mètres et la Polonaise (Otylia Jedrzejczak) qui s’était baladée. » Il en profite aussi pour rafraîchir le mental de sa championne tendue. Manaudou raconte : « Philippe m’a dit que les autres avaient aussi mal que moi, peut-être plus même. Et que ce n’était pas à moi de craquer la première. » Pour la tactique, la consigne est claire : « Tuer la course et après, tenir. » Inutile de l’inscrire, en antisèche, dans la paume de la main gauche. De toute façon, il y a déjà un « Love » pour son petit ami italien, Luca Marin. Après le premier virage, Manaudou a une longueur d’avance. Et si elle était partie trop vite et accusait le coup comme le matin ? Lucas reste placide : « Ça n’a rien de suicidaire. Il ne faut pas aller contre nature. C’est une fille qui a une vitesse de base, donc elle est capable de partir. Après, avec l’entraînement, elle a la caisse, le mental et voilà ! Je suis le seul au monde à savoir ce qu’elle peut faire. Ça ne m’impressionne pas. C’est exactement ce qu’il faut faire. J’ai aimé son engagement. Et si elle s’investit plus à l’entraînement, ça fera très mal. » Le record du monde en tremble déjà. Mais ce n’était pas la préoccupation du jour lorsque les yeux de Lucas faisaient le va-et-vient entre le bassin et le tableau où s’affichent les chronos : « Je regardais les écarts entre la première et la deuxième et j’observais si sa nage se détériorait. Un record… Bien sûr, pour mon travail, c’est mieux qu’une nageuse s’améliore d’année en année, mais on n’est qu’au mois de mars. » Pas question donc de faire la fine bouche. Le maestro sait trop ce qu’a représenté la conquête du jour : « C’était une journée très, très difficile pour elle. C’est tellement difficile d’être championne du monde. Garder un titre, c’est encore plus dur. Maintenant, elle va nager pour le plaisir. » 5 Bleu Rouge Noir Jaune on imagine la nouvelle génération d’inventeurs. Le concours international Imagine Cup, organisé par Microsoft, permet aux étudiants venant de France et de 90 autres pays de développer leur créativité, dans des domaines aussi divers que le développement informatique, les jeux vidéo, la réalisation de court-métrage ou le design. Il facilite ainsi lexpression du potentiel de cette nouvelle génération dingénieurs qui fera les entreprises de demain. Découvrez-en plus sur microsoft.com/france/onimagine Bleu Rouge Noir Jaune Rouge PAGE 5 Bleu Rouge 20/03/07 14:01:36 Jaune Bleu Jaune MIC6058P-Cup_356x520FU_equip 1 LUNDI 26 MARS 2007 Noir Noir © 2007 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Microsoft et « Votre potentiel, notre passion. » sont des marques de Microsoft déposées et/ou utilisées aux États-Unis et/ou dans dautres pays. 6 Bleu Rouge Noir Jaune NATATION CHAMPIONNATS DU MONDE – RELAIS 4 × 100 M HOMMES La première marche En bronze hier, Gilot, Bousquet, Sicot et Bernard ne fixent aucune limite à leur horizon olympique. MELBOURNE –(AUS) MELBOURNE. – Le quatuor français du 4 × 100 m réuni dans le bonheur après avoir décroché la médaille de bronze. Julien Sicot (de dos), Alain Bernard, Fabien Gilot et Frédérick Bousquet (de gauche à droite) se sont placés sur orbite olympique. En battant le record de France de près de une seconde (3’14’’68 contre 3’15’’66), ils n’ont échoué qu’à 64 centièmes de l’Italie (nouveau record d’Europe) pour la médaille d’argent. (Photo Richard Martin) de notre envoyé spécial EAU LIBRE Emportés par le vent d’arracher des larmes (de joie) à Grégory Mallet, remplaçant aligné le matin en série. voir commencer à le faire. » « On n’est pas au bout de nos capacités », assurait Bernard, l’un des deux Français, avec Bousquet, à être descendus sous les 49’’ sur 100 m. Un ou deux autres Bleus seraient bien inspirés de les rejoindre dans ces eaux pour donner corps à leurs ambitions olympiques, maintenant que la qualification pour les Jeux de Pékin a été obtenue. Du talent plein les pognes, Leveaux en a les moyens. Bernard a compté : « Il nous reste un an et demi à travailler dur. » Et le DTN Claude Fauquet en est convaincu : « Une histoire est en train de s’écrire. » En attendant, la médaille est à déguster. Comme dit Gilot, « c’est quand même les Championnats du monde… » JEAN-BAPTISTE RENET RÉSULTATS ÉCOU J Eau libre HOMMES. 25 km : 1. Kudinov (RUS), 5 h 16’45’’55 ; 2. Formentini (ITA), 5 h 18’36’’80 ; 3. Zanaty (EGY), 5 h 19’23’’23 ; 4. Warkentin (USA), 5 h 20’42’’01 ; 5. Santacaterina (AUS), 5 h 20’55’’89 ; 6. Stoychev (BUL), 5 h 22’55’’82 ; 7. Volpini (ITA), 5 h 24’10’’62 ; 8. Gomez, 5 h 25’2’’19 ; 9. Sanachev (RUS), 5 h 28’34’’29 ; 10. Reijnen (HOL), 5 h 31’27’’02 ; 11. Capell (AUS), 5 h 32’41’’97 ; 12. Vitek (RTC), 5 h 32’43’’78 ; 13. Blaum (ARG), 5 h 32’48’’18 ; 14. Rondy, 5 h 54’19’’54 ; 15. Ivanchev (BUL), 5 h 56’35’’41. FEMMES. 25 km : 1. Kamrau (ALL), 5 h 37’11’’66 ; 2. Keller (USA), 5 h 39’39’’62 ; 3. Popova (RUS), 5 h 39’51’’51 ; 4. Maurer (ALL), 5 h 40’0’’13 ; 5. Pankina (RUS), 5 h 40’1’’87 ; 6. Pechanova (RTC), 5 h 47’23’’28 ; 7. Clark (AUS), 5 h 47’24’’88 ; 8. La Piana (ITA), 6 h 7’21’’71 ; 9. Bukszowana (POL), 6 h 11’31’’54 ; 10. Sohl (HOL), 6 h 24’25’’82. J Plongeon HOMMES. Haut vol : 1. Galperin (RUS), 554,70pts ; 2. Zhou Luxin ATHLÉTISME (CHN), 519,15 ; 3. Lin Yue (CHN), 513,70 ; 4. Dobroskok (RUS), 499,90 ; 5. Pacheco (MEX), 488,05 ; 6. Guerra Oliva (CUB), 477,80 ; 7. Lomas (MAS), 469,25 ; 8. Despatie (CAN), 453,75 ; 9. Kaptur (BLR), 428,05 ; 10. Waterfiled (GBR), 419,70 ; 11. McCormick (CAN), 405,30 ; 12. Dell’Uomo (ITA), 401,65. FEMMES. 3 m : 1. Guo Jingjing (CHN), 381,75 pts ; 2. Wu Minxia (CHN), 368,80 ; 3. Cagnotto (ITA), 341,70 ; 4. Lindberg (SUE), 334,05 ; 5. Pakhalina (RUS), 320,10 ; 6. Foster (USA), 312,70 ; 7. Dieckow (ALL), 311,00 ; 8. Hartley (CAN), 301,35 ; 9. Sanchez (MEX), 300 ; 10. Bryant (USA), 294,55 ; 11. Pozdyankova (RUS), 283,45 ; 12. Cole (AUS), 274,95. J Water-polo FEMMES. Matches de classement (*) : Chine - Porto Rico, 12-4 ; Kazakhstan - Cuba, 10-7 ; Espagne - Brésil, 13-9 ; Allemagne - Canada, 10-14 ; Grèce - Nouvelle-Zélande, 9-5 ; Pays-Bas - Italie, 6-7. (*) Entre les pays qui ne sont pas qualifiés directement pour les quarts de finale à l’issue des éliminatoires. CHAMPIONNATS DU MONDE DE CROSS Le mystère Bekele Le quintuple champion du monde a perdu sa couronne dans des circonstances troublantes. MOMBASA – (KEN) RTL2 / Photo DR de notre envoyé spécial QU’ELLES ÉTAIENT TRISTES, les mines des coureurs éthiopiens, samedi soir. Pour la première fois depuis douze ans, leur délégation est rentrée à Addis-Abeba sans titre individuel. Personne n’avait prévu une telle débandade. Surtout pas Bisrat Gashawtena, la présidente de la Fédération, qui vantait la faim de médailles de ses champions. Mais c’est davantage d’indigestion que d’excès d’appétit qu’ont souffert les petits hommes verts dans la fournaise du golf de Mombasa. Kostre Woldemeskel, un des entraîneurs nationaux, a d’ailleurs évoqué « des maux d’estomac » pour justifier l’abandon de son chef de file Kenenisa Bekele. Sans minimiser sa défaillance physique, l’athlète a aussi reconnu hier dans un communiqué de presse qu’il avait « douté du nombre de tours qui restait à faire ». Retour sur une journée très particulière. UNE ÉQUIPE SOUS TENSION ? C’est dans une ambiance extrêmement tendue que l’équipe éthiopienne a préparé ses Championnats du monde. Jeudi, veille de la course, l’encadrement technique annonce aux femmes le remplacement de Mestawet Tufa, 2e des sélections, par Ahaza Kiros, qui avait fini 5e de cette même épreuve. Le choix n’a rien de sportif, c’est un ordre qui vient de très haut dans la hiérarchie de l’État. Kiros, native de Mekele, est tigréenne, comme le Premier ministre Meles Zenawi. Le 1er mars, lors de l’annonce de la sélection, les dirigeants avaient déjà tenté une première manœuvre pour imposer Kiros à la place de Burka. Quelques jours plus tard, la championne du monde www.thepolicetour.com A partir du 26 mars sur RTL2, GAGNEZ vos PLACES pour le concert de THE POLICE à LOS ANGELES (transport et hébergement compris) rtl2.fr PAGE 6 PROGRAMME LA NUIT DERNIÈRE. – Plongeon : éliminatoires du 3 m synchronisé femmes (2 heures) et du haut vol synchronisé hommes (4 heures). Water-polo : quarts de finale hommes (1 heure). AUJOURD’HUI. – Plongeon : finales du 3 m synchronisé femmes (7 h 30) et haut vol synchronisé hommes (9 heures). LA NUIT PROCHAINE. – Waterpolo : quarts de finale femmes (1 heure). Pour l’heure locale, ajouter huit heures. 2006 sur cross court avait été réintégrée. En revenant à la charge à Mombasa, les dirigeants éthiopiens ont dû gérer une mutinerie. Tufa en a d’abord saisi un par le col et l’a copieusement insulté sous le regard incrédule des policiers kényans. Puis Bekele et ses camarades de l’équipe masculine ont menacé de ne pas courir. Devant l’insurrection conduite par le quintuple champion du monde de cross en personne, les coaches ont cédé. Mais pour quel profit ? L’équipe masculine n’a pas été classée après l’abandon de cinq athlètes, dont les deux frères Bekele. Chez les femmes, le trio majeur Dibaba-Burka-Melkamu n’a jamais fait l’effort nécessaire pour répondre à l’attaque de Lornah Kiplagat à l’amorce de l’avant-dernière boucle. Et la chaleur n’explique pas tout. UN EXCÈS DE CONFIANCE ? C’est une évidence, à Mombasa, Bekele était attendu au coin du « golf ». « C’est comme si tout le monde souhaitait sa défaite », constatait à quelques minutes du départ l’ex-fondeur anglais Richard Nerurkar, aujourd’hui établi à AddisAbeba. Le tenant du titre s’est donc évertué à déminer le terrain. Ayant repéré l’étroitesse du parcours, il s’est immédiatement positionné aux avant-postes. Mais, comme un boxeur qu’on coince dans les cordes, ses adversaires n’ont pas hésité à le tasser dans les multiples épingles à cheveux. Dans un premier temps, l’Éthiopien n’a pu que lever ses bras au ciel en signe d’impuissance (ou de nervosité ?). Ensuite, il a pris le dessus, notamment grâce au ménage fait par Tadesse. Alors pourquoi avoir attaqué si tôt et si sèchement l’Érythréen, réputé piètre finisseur ? Spectateur attentif de ce combat des chefs, Renato Canova, entraîneur du steepler Shaheen, a son analyse : « Bekele ne s’est pas trompé d’un tour. À plusieurs reprises, il a regardé sa montre et savait donc exactement où il en était. Il a attaqué parce qu’à force de dominer sur tous les terrains inconsciemment tout lui semble facile. Bekele n’était pas prêt au combat. Ce n’est pas la vitesse qui a donné la victoire à Tadesse et Kiplagat, mais l’endurance. Tous les deux sont des champions du monde du 20 km. » LE REVERRA-T-ON EN CROSS ? Bekele s’est-il aussi usé ces derniers mois dans le bras de fer qu’il a mené avec la Fédération internationale au sujet d’une prime pour son élection comme « athlète de l’année » ? Sa venue à Mombasa a longtemps été directement liée à la réponse à cette question. A-t-il eu gain de cause ? Un entretien avec le président Lamine Diack a été maintes fois repoussé. Son manager, Jos Hermens, a toujours milité pour la présence de son poulain aux Mondiaux. « C’est une manière d’entrer dans l’histoire de son sport », se justifiait-il. Pour dépasser Tergat et Ngugi au nombre des victoires (5), Bekele va devoir repasser. « Je dois accepter ce qui s’est passé, me reposer et tout recommencer pour la saison estivale », promettait-il hier. « Cette défaite peut le motiver pour la piste affirme Canova. Mais s’il veut vraiment se relancer, il doit se tourner soit vers les plus courtes distances et s’attaquer au record de Komen sur 3 000 m (7’20’’67), soit monter pendant un temps sur semi-marathon. Mais je pense qu’il reviendra en cross. Six victoires, c’est un beau record. » HERVÉ GARCIA Kiplagat arrête le cross La Néerlandaise d’origine kényane Lornah Kiplagat, trente-deux ans, sacrée championne du monde de cross, samedi, a décidé de ne se consacrer désormais qu’à sa carrière de coureuse sur route, notamment en marathon. Elle l’a annoncé après son large succès (26 secondes d’avance) devant Tirunesh Dibaba, l’Éthiopienne qui l’avait battue l’an passé aux Mondiaux de Fukuoka (Japon), où elle avait dû se contenter de l’argent. Kiplagat, naturalisée néerlandaise en 2003 après son mariage avec l’entraîneur Pieter Langerhorst, ne défendra donc pas son titre l’an prochain à Edimbourg. Son prochain objectif sera le marathon de Londres, le 22 avril. Elle détient un record de 2 h 22’22’’ établi en 2003 à Osaka (24e performance de tous les temps). Kiplagat est retournée hier au centre d’entraînement qu’elle a fait construire à Iten, près de la vallée du Rift, afin de peaufiner sa préparation. I CHALLENGE IAAF DE MARCHE. – L’Espagnol Francisco Fernandez a remporté les 20 km de Shenzhen (CHN), samedi, en 1 h 18’51’’, devant le Chinois Li Gaobo (à 12’’). Les cinq Français qui étaient en stage en Chine (Hervé Davaux, Eddy Riva, Denis Langlois, Sébastien Biche et Franck Delrée) avaient finalement renoncé à s’aligner dans la compétition. « On en a discuté entre nous, raconte Denis Langlois. Hervé a eu un début de stage un peu difficile et nous avons décidé de nous recentrer sur le Critérium national à Saint-Berthevin (près de Laval), le 8 avril. Il est plus important pour nous parce que qualificatif pour la Coupe d’Europe. En nous alignant à Shenzhen, nous aurions mis en péril notre performance à Saint-Berthevin. Et puis nous aurions sans doute couru en 1 h 26’, loin derrière les meilleurs. » Hier, les Chinois ont dominé l’épreuve des 50 km, remportée par Yu Chaohong en 3 h 49’27’’ devant Sun Chao (à 1’19’’). L’Espagnol Jésus Garcia a terminé troisième. Chez les femmes, victoire de la Chinoise Liu Hong aux 20 km (1 h 29’41’’). LUNDI 26 MARS 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge La breloque est dans la poche. Bousquet l’en sortait et la montrait, amusé : « Il y a des petits diamants, ça fait bling l’expérience, on essaie des formules différentes (aux Championnats d’Europe à Budapest, Bernard était parti en premier) pour être au top », relevait-il aussi, pas mécontent que l’ensemble ait passé le cap des séries sans abattre ses deux meilleures cartes, Bernard et Bousquet : « C’est comme ça que les grandes équipes fonctionnent, on a la chance de pou- Bleu Les petits diamants qui font bling bling bling. » Mais à la question : « Aimeriez-vous la peindre en doré ? », il répondait : « Exactement. Bientôt… » Un podium mais pas d’effusion. Parce que « au fond de (leur) cœur », ils espéraient « peut-être un peu mieux », avouait Gilot. Sans parader, il argumentait : « Les Américains sont encore un peu au-dessus du lot mais d’année en année, on acquiert de Jaune Jaune Rouge pas mal de pression » pour son tout premier bain mondial, « dans une piscine tellement grande qu’on s’y perdrait », il avait « envie de frapper un grand coup ». 48’’18 : meilleure performance française de la soirée. Quatre pièces d’un même puzzle. L’œuvre est belle : hier à Melbourne, les Français ont donc été médaillés de bronze du relais 4 × 100 m, au point LA HUITIÈME place de Stéphane Gomez, hier sur 25 km, n’empêche pas de dresser un bilan terne de la semaine française du côté de SaintKilda. Trois fois médaillés aux Championnats d’Europe de Budapest, les costauds de l’eau libre repartent de Melbourne sans être montés sur le podium et même sans qualification directe pour les Championnats du monde de la spécialité, au printemps prochain à Séville, où seront distribués les billets pour le 10 km olympique de Pékin. Stéphane Gomez, Gilles Rondy, Cathy Dietrich et les autres Bleus devront passer par la manche Coupe d’Europe de Francfort, le 28 juillet prochain, où ils devront terminer parmi les deux premiers Français pour aller en Andalousie. Samedi, la violence du vent avait provoqué l’interruption à micourse du 25 km femmes. Hier, celles-ci ont achevé une épreuve remportée par l’Allemande Kamrau, mais les conditions étaient encore très agitées. Les petits gabarits de Gomez et Rondy (14e et toujours diminué par une bronchite) ont été ballottés par les vagues, alors que Kudinov a construit son succès sur la puissance de ses appuis. Les Russes ont d’ailleurs épinglé quatre des six titres en jeu, laissant les deux autres à l’Allemagne. Et la France bredouille… – J.-B. R. Noir Bleu Noir UN BIJOU à quatre facettes. Quatre nageurs, autant de caractères. Présentation par ordre d’apparition. À Fabien Gilot l’honneur. Champion d’Europe juniors du 100 m en 2002, formé à Rouen par Guy et Éric Boissière, il s’épanouit depuis un an sous le soleil de Marseille. Mais son accent est du Nord, de Denain. Bel athlète, garçon bien élevé de vingt-deux ans, monsieur Le Paranthoën (Anne-Sophie, la brasseuse) à la ville. Le gamin sur la photo qui, sur le podium mondial du 4 × 100 m à Barcelone en 2003, serrait la main au grand Popov en y croyant à peine, le bronze autour du cou, c’était lui. Presque quatre ans ont passé et, hier, lancer le relais bleu avec Michael Phelps à sa gauche, être secoué par les vagues de la nouvelle perle brésilienne Cesar Cielo, ne l’a pas chamboulé. 49’’18 : il voulait mieux mais n’a pas flanché. Au tour de Frédérick Bousquet, vingtcinq ans. Le « Captain », transcendé par les défis collectifs, trace de ses quatre années passées à porter les couleurs de l’université américaine d’Auburn. Il était lui aussi à Barcelone et il s’était sublimé pour offrir un dernier 100 m supersonique (47’’03 lancé) à ses trois potes. Il a depuis traversé l’Atlantique pour rentrer à Marseille mais gardé sa culture « no limit ». En équipe, il ne craint personne. Hier, il a glissé à l’oreille de Gilot : « Ils ont deux bras et deux jambes comme toi, alors éclate-les ! » 48’’48 pour Bousquet, contrat rempli. Et voici Julien Sicot. Sicot, c’est dix ans d’équipe de France, depuis ses premiers Championnats d’Europe à Séville et un bronze sur 50 m. Comme Gilot, le costaud (1,92 m pour 85 kg) de Fort-de-France était de l’aventure en 2003 et comme Gilot, il a mûri à l’école de Guy Boissière – ancien entraîneur de Stephan Caron – disparu en décembre 2005. En public, le bonhomme compte ses mots. Pas ses efforts, une fois suspendu au chronomètre : le matin, il a gagné sa place aux dépens d’Amaury Leveaux (au prix d’un départ à la limite de la disqualification) et le soir en finale, il est à nouveau passé sous les 49’’ (48’’84). Alain Bernard pour finir. Le blond du Sud, né à Aubagne, aujourd’hui à Marseille. Corps et têtes (très) bien faits. Leader chronométrique de l’ensemble, il a demandé à nager le dernier. « Avec 7 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Noir Jaune Rouge Bleu Bleu Rouge PAGE 7 Jaune Bleu Jaune LUNDI 26 MARS 2007 Noir Noir SPECIALTRANSFERTS DEMAIN 8 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL ÉQUIPE DE FRANCE A la recherche du temps perdu La rédemption internationale de Nicolas Anelka, samedi à Kaunas, peut changer sa fin de carrière. Apaisé et décisif, Nicolas Anelka, à vingt-huit ans, a su faire basculer le match des Bleus et sa propre carrière internationale, par son match et son but décisif, samedi en Lituanie (1-0), le jour où Henry était blessé et Trezeguet écarté. Pour ce talent particulier, et contrairement à ce que l’on a longtemps pensé, il n’est peut-être pas trop tard. ses clubs et ses combats. De déclarations maladroites en ruptures de ban mal choisies, il a semblé, longtemps, diriger sa rébellion contre son propre talent et ses intérêts profonds. Il avait eu tort, en 1999, de quitter Arsenal. Il n’a pas eu raison, après son départ du Real Madrid, à l’été 2000, de hanter des clubs de deuxième rang européen, du PSG à Manchester City en passant par Fenerbahçe ou Bolton. Bien sûr, il lui a forcément fallu choisir les clubs qui l’avaient choisi, ce qui lui renvoyait une vérité douloureuse : le Real avait passé à l’Europe le mot d’une gestion difficile du cas Anelka et de son environnement proche, Liverpool, où il resta une saison (2001-2002), aura tenu à peu près le même discours, et la perte progressive de son statut d’international français a abouti à ce que son talent provoque plus de nostalgie que d’attente. Face à cette tendance qui a semblé, longtemps, irréversible, la rédemption internationale de Nicolas Anelka, samedi à Kaunas, est une belle histoire. Lituanie-France (0-1) va changer la fin de sa carrière internationale et, peut-être, la fin de sa carrière tout court. KAUNAS. – La prestation et le but de Nicolas Anelka en Lituanie n’ont pas fait que donner la victoire à l’équipe de France. Ils ont aussi modifié la hiérarchie offensive des Bleus. (Photo Pierre Lahalle) Bleu Jaune Rouge Rouge Jaune Noir Bleu Noir qui comptent, en équipe de France, sont remarquablement espacés : il y a eu l’Écosse (0-1) en octobre, la Lituanie (1-0) samedi, et il y aura la Géorgie puis l’Ukraine, dans les premiers jours de juin. Son grand retour comme attaquant titulaire, près de huit ans après sa dernière apparition dans une rencontre qualificative, en Ukraine (0-0), en septembre 1999, est d’abord une nouvelle décisive, alors que l’absence de Thierry Henry pour les deux matches de juin continue d’apparaître comme très probable. Mais il modifie aussi la hiérarchie offensive en équipe de France et peut faire évoluer l’idée de son organisation, peut-être, à terme, puisque, comme Saha, Anelka peut alternativement être celui qui décroche et offre de la profondeur dans une association avec Henry. Dans la longue histoire du trio HenryTrezeguet-Anelka, attaquants contemporains nés à dix-neuf mois de distance, entre août 1977 et mars 1979, le match d’Anelka peut aussi pousser Trezeguet à s’interroger sur la suite de son histoire internationale. Mais autant on avait quelque mal à croire, en gros depuis l’Euro 2004, qu’il puisse être titulaire par principe, autant on a du mal à imaginer que le Turinois ne puisse pas être un remplaçant. Comme à l’Euro 2000. Derrière Henry. Et Anelka. LE BUT VAINQUEUR de Nicolas Anelka, samedi, en Lituanie (1-0), apparaît comme le rebondissement ultime et peu attendu de l’histoire parallèle de trois grands attaquants français contemporains. Thierry Henry, David Trezeguet et Nicolas Anelka semblaient tous trois partis pour dix années d’équipe de France Une hiérarchie en commun lorsque, dans la foulée de leur Championnat du monde des offensive modifiée moins de 20 ans, à l’été 1997, en Son match et son but attestent, au Malaisie, ils avaient débuté sous le moins, de deux phénomènes : il a su maillot bleu au cours de la saison pousser Raymond Domenech à 1997-1998. changer d’avis à son sujet, une incliCes dix années, les deux premiers naison née de son comportement nommés les ont passées ensemble, sportif et social lors de son retour en au fil de cinq phases finales consécubleu, à l’automne 2005, et qui avait tives, de 1998 à 2006. Nicolas Anelpeut-être arraché quelque interrogaka, lui, est régulièrement resté au tion rétrospective au sélectionneur bord de la route : depuis dix ans, le pendant la Coupe du monde ; il a, trio a disputé une seule phase finale surtout, saisi sa chance le jour où elle en commun, l’Euro 2000. Le constat lui a été proposée, le jour où il fallait ressortit à une forme de logique : marquer et faire gagner les Bleus tandis que d’autres attaquants trouautant que convaincre, le jour où vaient grâce aux yeux des sélectionDavid Trezeguet, pour la première neurs au gré de leur saison (Guifois depuis 1999, avait été invité à varc’h en 1998, Cissé en 2002, Saha rester chez lui sans l’ombre d’une en 2004 et en 2006), il n’y avait pas blessure autre que celle touchant de la place pour tout le monde. son amour-propre. Mais ce bilan inattendu, pour qui se Bien sûr, il n’est rien de plus fugace souvient du grand coup de tonnerre que la forme et la réussite d’un attaquant et le but d’Anelka, à Kaunas, du doublé d’Anelka, un soir de février 1999 à Wembley, face à ne se situe pas exactement dans la l’Angleterre (2-0), procède avant continuité des deux buts qu’il a instout de la trajectoire cahoteuse d’un crits au cours de ses trois derniers 03-equipe-1-4e-260x176-2-vecto.aPage 1 23/03/07 11:02:02 joueur surdoué qui aura mal choisi mois avec Bolton. Mais les matches VINCENT DULUC Qui, avec Anelka ? De Kaunas France, le chemin du salut, parce que, quand il est redescendu pour se réintégrer à l’élaboration du jeu et servir DANS LE MÉCANISME DE PRODUCTION du jeu de point d’appui, il n’a jamais tourné le dos à sa mission. d’attaque, le joueur le plus en pointe de l’équipe arrive Il n’oublia jamais que c’était là-bas, dans les cornes de la toujours en bout de chaîne. Ne parle-t-on pas, pour ce défense, comme aurait dit Aimé Jacquet, qu’il était qui concerne sa zone d’intervention, de finition, comme attendu. Ayant les jambes et la tête pour y aller, et avec si l’on évoquait la phase terminale de fabrication d’un les qualités de dribbleur (notamment ce crochet intéproduit livré au public ? Situé au terme de cette chaîne rieur court qu’il a exploité plusieurs fois samedi) qu’on de production, il est obligatoirement dépendant de la lui connaissait déjà à treize ans à Clairefontaine, il put solidité du travail fourni en amont et aussi se comporter en véritable de la qualité de la transmission du attaquant de pointe. On eut donc CHRONIQUE DU JEU ballon censé lui parvenir. Dépendeux Anelka pour le prix de un, en 9 dant de la valeur de ce travail prépaet en 9 et demi. ratoire, il en est aussi un élément Le 4-3-3 mis en place par Raymond Domenech posait le constitutif, par son attitude et son implication, avant problème de l’absence d’un dernier passeur jouant dans même qu’il soit directement impliqué dans l’action. les intervalles et les petits espaces laissés par une Ces messages qu’il envoie et qui influencent ses parte- défense lituanienne athlétique et opiniâtre. C’est pournaires, ce sont ses déplacements, ses appels de balle, ce quoi on ne fut pas surpris de voir, un moment, Nasri sur qu’on appelle le jeu sans ballon, indispensable, même le point d’entrer en jeu. Quand Anelka joua seul dans si, par goût de la plaisanterie, le grand entraîneur Albert l’axe, ses soutiens vinrent assez souvent de Govou et de Batteux ajoutait toujours, à propos de jeu sans ballon : Malouda. Mais, pour se rapprocher de lui, ils devaient se « Et avec le ballon, qu’est-ce qu’on fait ? » recentrer, avec le risque de renforcer la densité adverse. À Kaunas, le comportement d’Anelka a été exemplaire, Quant aux passes axiales, elles venaient de Toulalan et surtout dans les moments de grande solitude qu’il a de Diarra, dans des configurations telles qu’elles ne connus au cœur de la défense lituanienne, où il ne voyait pouvaient pas être décisives. pour ainsi dire aucun ballon exploitable lui parvenir, sur des passes très longues qui le poussaient à aller au-delà Avec l’entrée de Cissé, Anelka trouva un nouvel allié de la ligne de hors-jeu ou l’obligeaient à des duels correspondant bien à sa nature de deuxième avantimprobables. D’autres auraient pu se décourager, tem- centre. C’est dans cette période que les Tricolores pêter, exiger plus de précision ou plus d’aide. Il ne bron- déclenchèrent des enchaînements de passes, du jeu à cha pas. Il ne s’entêta pas non plus à se draper dans le trois, qu’ils n’avaient jamais créés avant. Malouda et splendide isolement de l’attaquant qui reste, malgré Diarra furent clairement associés à ces mouvements combinés qui permirent de bonnes opportunités de tir tout, en première ligne, quitte à s’y perdre. Comme il commençait à décrocher, ce qui correspond pour Anelka (passe de Cissé), Diarra (passe de Cissé) et assez à sa nature de joueur, on craignit un moment que Cissé (centre court d’Anelka). cela ressemble à un abandon de poste. Thierry Henry, L’Anelka de Kaunas aura donc enrichi le sempiternel dans un mémorable entretien accordé à L’Équipe Maga- débat sur les attaquants de l’équipe de France, auquel zine en 2000, avait dit : « La solution de facilité, quand celui sur la présence ou non d’un milieu « meneur de on ne voit pas la balle pendant un moment, c’est d’aller jeu » est lié. Il a proposé une variété de réponses, lesla chercher. Savoir réprimer cette envie pour rester quelles ne mettront cependant pas un terme aux quesemmerder tes deux défenseurs, c’est peut-être ce qu’il y tions. Vous pariez que la prochaine pourrait être : qui, a de plus dur, de plus collectif. » avec Anelka ? En Lituanie, ce fut, pour Anelka et pour l’équipe de DIDIER BRAUN Changements en vue LA PHRASE de Willy Sagnol, placée au détour d’un point presse, ouvre le débat de milieu de semaine : « Je suis à disposition de l’équipe de France si le sélectionneur veut m’utiliser, mais il fera peut-être tourner l’effectif. Un match amical peut permettre d’essayer d’autres choses. » La réception de l’Autriche, mercredi, semble le cadre idéal pour une petite revue d’effectif. Les blessures à répétition de certains cadres (Henry, Vieira…), liées à un calendrier surchargé, la fin de saison palpitante qui se présente pour d’autres et le nombre important de nouveaux appelés préfigurent quelques titularisations surprises mercredi. « Bien sûr que je suis fatigué », soulignait même Claude Makelele, le milieu de Chel- PAGE 8 sea, 43 matches depuis août et une volonté d’éviter une crise de surmenage. S’avance-t-on vers une équipe panachée où certains gamins (Nasri, Benzema…) étrenneraient leur première titularisation ? Raymond Domenech n’a dévoilé aucune intention, simplement évoqué des pistes. Première certitude énoncée : « Il n’y a pas d’essai en équipe de France, pas d’expérience à faire. » La sélection, même dans un registre amical, s’accommode mal de logique fantaisiste. Mais Domenech pourrait tenir compte du contexte chargé du prochain weekend, avec la finale de la Coupe de la Ligue entre Bordeaux et Lyon, samedi. Si Rio Mavuba est l’unique Girondin, neuf hommes composent l’escouade des quintuples champions de France. Et le téléphone, si souvent coupé avec d’autres entraîneurs (Wenger, Deschamps…) a, cette fois, fonctionné avec Gérard Houllier, celui de l’OL. « Le match de mercredi est cependant le plus important à mes yeux, assure le sélectionneur. L’équipe de France ne se galvaude pas. Nous sommes entre gens sensés, il faut donc trouver un équilibre. Mais ma priorité, je le répète, c’est l’équipe de France. » Malouda ou Govou, voire Abidal, pourraient laisser leur place. Si l’heure n’est pas aux essais de printemps, Domenech a une belle occasion d’élargir sa palette. Il ne devrait pas s’en priver. – H. P., G. D. et P. Ly. Groupe B Classement 1 2 3 4 5 6 7 Écosse France Ukraine Italie Lituanie Géorgie Îles Féroé Points Joués 12 12 9 7 4 3 0 5 5 4 4 4 5 5 LE CALENDRIER DE L’ÉQUIPE DE FRANCE EN 2007 J Mercredi 28 mars : France Autriche (amical), à Saint-Denis, Stade de France. J Samedi 2 juin : France - Ukraine (qualifications Euro 2008), à SaintDenis, Stade de France. J Mercredi 6 juin : France - Géorgie (qualifications Euro 2008), à Auxerre, stade de l’Abbé-Deschamps. J Mercredi 22 août : Slovaquie France (amical). J Samedi 8 septembre : Italie France (qualifications Euro 2008). J Mercredi 12 septembre : France - Écosse (qualifications Euro 2008), à Paris, Parc des Princes. J Samedi 13 octobre : îles Féroé France (qualifications Euro 2008). J Mercredi 17 octobre : France Lituanie (qualifications Euro 2008), à Nantes, stade de la Beaujoire. J Mercredi 21 novembre : Ukraine - France (qualifications Euro 2008). LA LISTE DES 23 BLEUS Pour France - Autriche (amical), mercredi 28 mars, à Saint-Denis, Stade de France, 21 heures (TF 1). J Gardiens : 23 Coupet (Lyon, 34 ans, 25 sélections), 1 Landreau (Paris-SG, 27/4). J Défenseurs : 3 Abidal (Lyon, 27/21/0 but), 13 Clerc (Lyon, 23/3/0), 21 Escudé (FC Séville [ESP], 27/2/0), 5 Gallas (Arsenal [ANG], 29/53/2), 17 Mexès (AS Rome [ITA], 24/6/0), 19 Sagnol (Bayern Munich [ALL], 30/53/0), 18 Squillaci (Lyon, 26/11/0), 15 Thuram (FC Barcelone [ESP], 35/127/2). J Milieux défensifs : 2 Diaby (Arsenal [ANG], 20/1/0), 4 L. Diarra (Chelsea [ANG], 22/1/0), 6 Makelele (Chelsea [ANG], 34/56/0), 14 Mavuba (Bordeaux, 23/5/0), 8 Toulalan (Lyon, 23/2/0). J Milieux offensifs : 10 Govou (Lyon, 27/27/5), 7 Malouda (Lyon, 26/27/3), 22 Nasri (Marseille, 19/0/0), 11 Wiltord (Lyon, 32/92/26). J Attaquants : 39 Anelka (Bolton [ANG], 28/35/9), 20 Benzema (Lyon, 19/0/0), 9 D. Cissé (Marseille, 25/32/9), 12 Piquionne (Monaco, 28/0/0). J Entraîneur : R. Domenech (bilan : 36 matches, 21 victoires, 12 nuls, 3 défaites, 55 buts marqués, 17 buts encaissés). LUNDI 26 MARS 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Cet e-book est partagé par : QUI NE SAUTE PAS N’EST PAS FRANÇAIS LE BLOG CONSACRE AUX BLEUS N°1 SUR LE NET DEPUIS 3 MOIS A l’occasion de Vous serez peut-être le 100.000ème visiteurs Alors n’hésitez pas à : - le mettre dans vos favoris - participer aux sondages - laisser des com’s sur les sujets - en parler autour de vous ! Et bienvenue sur : CLIQUEZ ICI 10 Bleu Rouge Noir Jaune PROLONGATIONS « JE VIS AVEC LE FUTUR » ENTRETIEN DU LUNDI NICOLAS ANELKA, décisif en Lituanie (1-0), évoque son renouveau en bleu, après de longues années sombres. L’ex-enfant terrible du foot français en est devenu l’homme providentiel, avant-hier, en Lituanie, inscrivant l’unique but de la rencontre à la 74e minute. Une performance sur laquelle Nicolas Anelka porte un regard détaché de tout excès. Son parcours en sélection, émaillé par plus de désillusions que de jours de gloire, lui a appris à relativiser et à n’accorderd’importancequ’aulendemain.Àvingt-huitans, l’ancien Parisien est un attaquant qui s’attache, match après match, à affermir son statut en équipe de France. Hier après-midi, pendant la demi-journée de repos octroyée aux internationaux par Raymond Domenech, Anelka s’est penché sur sa condition en bleu, qui a rarement paru autant à son avantage. peux pas revenir dessus. Je vis avec le futur. – Gagner en Lituanie était indispensable lorsqu’on obs er ve les résu lt at s de l’Écosse et de l’Ukraine… – Ce groupe est serré mais c’est jouable. L’équipe de France possède un potentiel et un groupe extraordinaires. Même les jeunes qui arrivent sont costauds. Au fond, notre adversaire, c’est nous-mêmes. Si on respecte notre niveau, on devrait se qualifier. L’équipe de France est crainte par ses adversaires. Elle est vice-championne du monde et, même sans ça, elle inspirerait toujours le respect. Pour nos adversaires, chaque match est comme une finale. Hier, il suffisait de voir les mecs (les Lituaniens) : ils n’ont rien lâché. '' Je peux vous dire que, chez les Bleus, la relève est déjà assurée, c’est clair '' sans droit d’entrée , de jouer indifféremment sur 4 parcours d’exception, toute l’année. APREMONT Seulement 35 minutes de Paris - 20 minutes de Roissy-CDG - TÉL : +33 03 44 25 61 11 '' BÉTHEMONT Seulement 20 minutes de Paris - TÉL : +33 01 39 08 13 70 CÉLY Seulement 35 minutes de Paris - 15 minutes d’Orly - TÉL : +33 01 64 38 03 07 ROCHEFORT Seulement 40 minutes de Paris (Pont de Sèvres) - TÉL : +33 01 30 41 31 81 Cotisation membre individuel : Cotisation couple : 3.900 € 2.500 € Pour toutes informations et réservations de green fees en ligne, visitez www.club-albatros.com J’ai l’impression que la communication d’un joueur devient plus importante que ce qu’il produit sur le terrain Il y avait une vraie hiérarchie, celle des champions du monde. Quand j’ai débuté au PSG, aussi, c’était pareil. Les Paul Le Guen, Alain Roche, Bernard Lama, on les regardait comme des messieurs. D’ailleurs, on les appelait “monsieur” quand on les saluait. L’approche était complètement différente. Aujourd’hui, tu as des jeunes qui arrivent et qui te chambrent. C’est déjà des potes. C’est mieux parce qu’ils seront meilleurs sur le terrain. Je peux vous assurer qu’ils ont largement le niveau de la sélection. – Vous auriez tendance à leur conseiller de rester en France PAGE 10 '' – S’il y a un choix que vous ne referiez pas dans votre carrière, lequel serait-il ? – (Il réfléchit longuement.) De revenir au PSG. Quand tu joues à l’étranger, c’est difficile de revenir en France. Les gens attendent de toi tout le temps des exploits extraordinaires sur le terrain et ils n’aiment pas les “stars” qui reviennent. C’est ça, la mentalité. C’est bien de l’avoir vécu. Comme ça, je sais. – Votre rapport avec la France est parfois compliqué. L’été dernier, vous sembliez tenté, à un moment, d’aller à Lyon… – Oui. Mais même si Lyon est un grand club d’Europe, le fait que ce soit en France bloque beaucoup de choses dans ma tête. L’idéal, c’est de revenir en France pour la sélection, pas d’y jouer toute la saison. Et quand tu as vécu à l’étranger, surtout en Angleterre, c’est difficile de revenir. Là-bas, tout est top : le Championnat, l’ambiance des stades, la vie. Il n’y a rien à changer. – Quand vous vous retrouvez en sélection, en profitez-vous pour parler du Championnat de France avec les internationaux qui évoluent en L 1 ? – Non. Je parle juste de la situation du PSG avec “Micka” (Landreau). – Et… ? – Je ne pouvais pas imaginer qu’ils en seraient là un jour. Il leur reste neuf matches pour se réveiller. Là, ils sont mal, ils sont dedans… Si Paris descendait, ce serait un choc pour moi. Ce qui est intéressant, c’est que le public réagit bien. J’étais au Parc pour le match contre Auxerre (0-1) et les supporters se sont bien comportés alors qu’il est arrivé parfois que certains viennent “fatiguer” les joueurs après les matches. S’ils se mettaient à réagir d’une telle façon, la situation pourrait empirer. – D’où vient cette volonté de vous exprimer plus souvent dans les médias ? – Ce n’est pas quelque chose que j’ai décidé. Ça s’est fait naturellement. À vingt ans, on me demandait de faire des choses que je ne pouvais pas faire. Avec l’âge, tu réfléchis plus, tu mûris, tu maîtrises plus certaines situations. À vingt ans, on m’a amené à faire des choses qui n’étaient pas possibles. Moi, je voulais juste rester tranquille, ne pas passer mon temps à me justifier. Mais j’avais aussi un certain caractère. Cela dit, si je suis à nouveau confronté à un problème, je parlerai, sans langue de bois. Je sais que, dans le foot, il y a beaucoup de langue de bois. Parfois, j’ai même l’impression que la communication d’un joueur devient plus importante que ce qu’il produit sur le terrain… En tout cas, j’ai remarqué que depuis que je parle un peu plus, les gens me “lâchent” un peu plus. Tant mieux… » JÉRÔME TOUBOUL REPÈRES Nicolas ANELKA a vingt-huit ans, il est né le 14 mars 1979 à Versailles (Yvelines). Il mesure 1,84 m et pèse 77 kg. Nicolas Anelka entre au centre de formation du Paris-SG en 1994. Luis Fernandez le lance en D 1, à Monaco, le 6 février 1996 (0-1), un peu avant ses dix-sept ans. Peu utilisé ensuite, il rejoint Arsenal en janvier 1997 pour 5 millions de francs (762 000 euros). Dans l’ombre de Ian Wright, il ne dispute que quatre matches la première saison. Lors de la deuxième, il s’impose en pointe (6 buts en 26 rencontres de Premier League), avec un doublé Championnat-Cup à la clé. Il débute en équipe de France contre la Suède (0-0), le 22 avril 1998 à Stockholm, en match de préparation à la Coupe du monde, mais n’est pas retenu pour la compétition. La saison suivante, Anelka explose (17 buts en 35 matches de Championnat) et réalise un doublé sous le maillot bleu, contre l’Angleterre (2-0) à Wembley. Il part au Real Madrid, en août 1999, pour 220 millions de francs (33,5 M/). En Espagne, il déçoit, même s’il permet au Real d’atteindre la finale de la C 1 grâce à ses deux buts en demi-finales contre le Bayern Munich. Un trophée qu’il remporte le 24 mai 2000, arrachant ainsi sa place en sélection pour l’Euro. Titulaire pour les deux premiers matches et en demi-finales, il reste sur le banc en finale contre l’Italie (2-1 b.e.o.). Il revient au PSG à l’été 2000 pour 33 millions d’euros. Ce retour est marqué par des tensions avec Luis Fernandez, l’entraîneur. En décembre 2001, il est prêté à Liverpool puis transféré, à l’été 2002, pour 15 millions d’euros à Manchester City. Vainqueur de la Coupe des Confédérations avec les Bleus en 2001, Roger Lemerre lui préfère Djibril Cissé pour la Coupe du monde 2002. En novembre 2002, appelé pour FranceYougoslavie par Jacques Santini, il refuse la sélection. Sanctionné par la FFF, il déclare ensuite « qu’il (Santini) s’agenouille devant moi (…) et après je réfléchirai ». En mars 2004, il présente « des excuses publiques à M. Jacques Santini et à l’équipe de France », mais n’est pas pris pour l’Euro portugais. Avec City, il inscrit 39 buts en 89 matches de Championnat et rejoint Fenerbahçe en janvier 2005, pour 12 millions d’euros. Il remporte le Championnat de Turquie dans la foulée. Le 3 novembre 2005, il est de nouveau appelé en sélection par Raymond Domenech, qui, pourtant, ne le retiendra pas pour la Coupe du monde en Allemagne. L’été dernier, il revient en Angleterre et signe à Bolton pour quatre ans et 12 millions d’euros. À ce stade de la saison, il a marqué neuf buts en 27 rencontres de Premier League. Neuf, c’est aussi son nombre de buts en 35 sélections après sa réalisation décisive en Lituanie (1-0). LUNDI 26 MARS 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge L’Univers Albatros vous permet, pour progresser ou à s’expatrier ? – Pour progresser, quoi qu’il arrive, tu es obligé de partir à l’étranger à un moment donné pour être confronté à d’autres adversaires et faire évoluer ton jeu. C’est vrai qu’ils sont déjà dans des gros clubs comme Marseille et Lyon. Mais, quand ils partiront, ils hisseront à la fois leur niveau et celui de l’équipe de France. Quand je vois Diarra (Chelsea) et Diaby (Arsenal), qui sont déjà partis, ils ont un niveau extraordinaire à seulement vingt ans. Un mec comme Diarra, en Lituanie, il a joué comme s’il avait toujours évolué en équipe de France. Il n’était pas paralysé par l’enjeu alors que c’était sa première sélection… Je peux vous dire que, chez les Bleus, la relève est déjà assurée, c’est clair. – Que vous a apporté votre retour en Angleterre ? – J’ai montré que je pouvais toujours évoluer au plus haut niveau. En plus, on n’est pas trop mal classés avec Bolton. Le fait d’être visible chaque week-end facilite le fait que je sois sélectionné. À Bolton, on a un coach (Sam Allardyce) qui sait ce qu’il fait. Même si on est dans une mauvaise passe, on reste cinquièmes. – En toile de fond, il y a quand même l’ambition de resigner dans un grand club anglais ? – Un sportif a toujours besoin d’ambitions. Sinon, jouer au foot ne sert à rien. Aujourd’hui, Bolton représente un bon challenge. Mais si je peux retrouver un jour un club qui dispute régulièrement la Ligue des champions, tant mieux. Pour y parvenir, je dois être très bon en club et en sélection. – Êtes-vous certain de rester à Bolton la saison prochaine ? – Je ne me pose pas la question vu qu’il n’y a pas encore d’offres. Si j’ai une proposition d’un gros club, j’y réfléchirai de plus près. Pour l’instant, je me sens bien à Bolton. Bleu Rouge Jouez au Golf à Paris (Photo Franck Nataf) – Les ar rivées de jeunes comme Samir Nasri et Karim Benzema vous ont-elles rappelé vos premiers pas chez les Bleus ? – C’est différent. Quand je suis arrivé, par rapport aux anciens, je ne vais pas dire qu’il y avait beaucoup plus de respect qu’aujourd’hui, mais disons que c’était moins amical que maintenant. Dans le groupe actuel, même les anciens ont l’esprit jeune, ce qui facilite l’intégration des nouveaux. Je me rappelle, quand je suis arrivé chez les Bleus (en 1998), je ne parlais à personne parce que j’étais timide mais aussi parce que je n’avais aucun sujet de conversation avec les anciens. Les jeunes d’aujourd’hui, on a l’impression qu’ils sont là depuis longtemps ! On est pratiquement de la même génération. On a les mêmes délires. On parle de tout. Ils sortent des blagues et rigolent tout le temps. Nous, à l’époque, on n’aurait pas pu le faire. Jaune Bleu Jaune – Aviez-vous en tête l’idée de montrer que l’équipe de France peut être efficace même sans Thierry Henry ? – Moi, j’avais dans l’idée de sortir un bon match et de revenir avec les trois points. Le reste, ce sont des histoires pour les médias. Nous, on ne calcule pas trop ça. – Mais Henry n’est-il pas devenu indéboulonnable ? – Vous savez, le football va tellement vite. Rien n’est acquis. C’est sur le terrain qu’il faut parler. Le coach gère bien la concurrence entre attaquants. – Quand Raymond Domenech déclare après le match, samedi, que vous êtes un “ candidat permanent à l’équipe de France”, estimez-vous que votre statut chez les Bleus s’est renforcé sensiblement ? – J’ai toujours plaisir à être appelé et à donner le maximum. C’est sûr qu’avec des prestations comme celle-là, ça augmente la confiance et mes chances d’être rappelé la fois suivante. – Avez-vous été surpris par la non-sélection de David Trezeguet ? – Oui, un peu. C’est un des meilleurs buteurs de la sélection. C’est dommage. J’aurais aimé jouer avec lui. Je suis passé aussi par ce genre de phases et je suis revenu. Donc, je sais que David reviendra aussi. – Pourquoi répétez-vous sou- Noir Noir « CE BUT EN LITUANIE est-il le plus important que vous ayez marqué en équipe de France ? – Franchement, non. J’espère qu’il y en aura de plus importants. Pour moi, mes deux buts à Wembley (2-0, le 10 février 1999) ont beaucoup compté, même si ce n’était qu’un match amical. En même temps, je n’ai pas beaucoup joué en équipe de France. C’est peut-être ça qui fait qu’on perçoit mon but en Lituanie comme l’un des plus décisifs. – Quel effet cela vous fait-il d’être présenté comme le sauveur des Bleus à Kaunas ? – Je n’ai rien écouté, rien lu. Je ne suis pas au courant de ce qui est dit sur moi et c’est mieux comme ça. De toute façon, je sais par moi-même si j’ai fait un bon match ou pas. Je sais aussi que même si j’ai été bon en Lituanie, je peux être super nul mercredi (contre l’Autriche). C’est le foot qui veut ça. Il faut garder les pieds sur terre. Maintenant, s’il y a un avis qui compte beaucoup pour moi, ce sera celui de mes parents. Ils vivent en Martinique et je n’ai pas pu les joindre après le match à cause du décalage horaire. Mais j’aurai mon père au téléphone aujourd’hui (hier) ! – Au-delà de votre but, êtesvous ressorti avec l’impression d’avoir livré votre match en Bleu le plus accompli ? – Oui, c’est l’un de mes meilleurs matches. Par rapport aux précédentes fois où je jouais seul en pointe, il y a sept ou huit ans, mon jeu a évolué et mes performances sont meilleures. Mais bon, c’était aussi difficile pour les gens de savoir ce que je valais, puisqu’on ne m’a pas fait jouer pendant quatre ans… Mon niveau international était devenu impossible à juger. – Avez-vous souffert de ces années où vous étiez mis à l’écart ? – Non, parce que j’ai toujours eu conscience de mes qualités. Je ne veux pas relancer la polémique, mais je reste persuadé que j’ai plus été écarté à cause de mon caractère que de mon jeu. Avec le temps, les gens ont fini par me percevoir différemment car je m’exprime plus. Je montre qui je suis vraiment. On me comprend mieux. – Votre but, samedi, marquet-il une petite revanche, à vos yeux, sur les sélectionneurs qui n’ont pas cru en vous ? – Oui et non. C’est tant pis pour eux s’ils ne m’ont pas pris. D’ailleurs, ils n’ont rien gagné. Moi, j’ai tourné la page. Ils ont fait leur choix, je ne vent que vous n’êtes pas un buteur alors que le début de votre carrière laissait entendre le contraire ? – En fait, j’ai les qualités pour jouer en pointe, mais ce n’est pas ce que je préfère. Quand j’étais à Arsenal, j’étais dans une équipe qui faisait tout pour moi et j’avais juste à la mettre au fond. C’était très facile. Après, j’ai connu d’autres équipes, d’autres pays, où le jeu était complètement différent. J’ai évolué. Aujourd’hui, je préfère jouer en 9 et demi. – Dans quelle mesure votre passage à Fenerbahçe a-t-il fait évoluer votre jeu ? – Parce que, là-bas, je jouais au milieu. De toute ma carrière, c’est à Fenerbahçe que j’ai livré mes meilleurs matches. C’est vrai que leur Championnat n’est pas d’un niveau extraordinaire mais il est d’un bon niveau. En évoluant au milieu, j’ai progressé dans la participation au jeu, dans les prises de balle avant de se retourner, dans la vision du jeu. Je devais trouver des décalages pour les attaquants. C’est ce qui me permet aujourd’hui d’être complet. Dans le jeu dos au but, par exemple, je suis plus fort aujourd’hui qu’à vingt ans. J’arrive à gérer, à contrôler le ballon, à le redonner. Je ne le faisais pas avant. – Quel est l’attaquant que vous admirez le plus aujourd’hui ? – Ronaldo. C’est le meilleur, tout simplement. Il a tout. Les feintes, les accélérations, la capacité de faire un exploit individuel. Je l’ai toujours admiré. – Au début de votre carrière, vous aviez parfois été comparé à lui. Qu’en pensiezvous ? – On est deux joueurs complètement différents ! À Arsenal, tout allait bien pour moi mais lui était déjà plus expérimenté et plus complet que moi. – Pour vous, la réussite de votre carrière internationale passe-t-elle par votre présence à l’Euro, puis au Mondial 2010 ? – Non, je n’y pense pas. Aujourd’hui, je pense à être bon avec mon club. Beaucoup de choses peuvent se passer d’ici à ces échéances. Quand je me penche sur ma trajectoire en sélection, je me dis que le plus important est d’être costaud mentalement. Tout ce qui m’est arrivé m’a mis beaucoup de pression. Être revenu dans le groupe après avoir raté plusieurs compétitions, ça me rend assez satisfait. – Quand Domenech vous rappe lle d an s le gr ou pe en octobre, trois mois après la Coupe du monde, aviez-vous le sentiment que vous n’aviez plus le droit à l’erreur ? – Pas du tout. La plus grosse pression que j’aie jamais eue, c’était pour le match face au Costa Rica (3-2, en octobre 2005), parce qu’il avait lieu en Martinique et que je n’avais plus joué avec les Bleus depuis quatre ans. Les autres matches, à côté, c’est de la rigolade. Je ne subirai jamais autant la pression que ce jour-là. J’avais l’impression que tout le monde me regardait. 11 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL ÉQUIPE DE FRANCE Domenech content de son choix Le dispositif en 4-3-3, qu’il utilise assez rarement, a donné satisfaction au sélectionneur en Lituanie. « JE N’AI PAS d’a priori sur un système de jeu. Je ne suis pas figé. » Hier midi à Marcoussis, fidèle à son discours récurrent, Raymond Domenech est revenu sur l’utilisation, pour affronter la Lituanie (1-0), d’un 4-3-3 plutôt prudent sur le papier avec la titularisation de trois joueurs à vocation offensive (Govou et Malouda dans les couloirs, Anelka en pointe.) « Je n’ai pas composé une équipe pour batailler mais pour gagner. C’est l’adversaire qui nous a imposé une bataille », a-t-il ajouté. Un 4-3-3 que le sélectionneur a finalement assez peu utilisé depuis sa nomination. La première fois, c’était en mars 2005, en Israël, en qualifications pour la Coupe du monde 2006 (1-1). Le contexte était assez semblable. Les Bleus n’étaient pas au mieux et avaient besoin de se rassurer, et surtout de ne pas perdre. Benoît Pedretti, Patrick Vieira et Alou Diarra avaient débuté dans l’entrejeu, le dernier en pointe basse. Deux mois plus tard, à Metz, en amical face à la Hongrie (2-1), Domenech avait de nouveau choisi un milieu à trois avec Pedretti placé juste devant la défense, Rothen à sa gauche, Dhorasoo à sa droite. Deux joueurs plus à l’aise techniquement et tournés vers l’offensive. Il n’a plus utilisé ce schéma avant le déplacement en Lituanie samedi, même s’il avait aligné trois milieux derrière Zidane, lui-même derrière deux attaquants (4-3-1-2), lors de la phase de préparation à la Coupe du monde 2006 face au Mexique (1-0), au Danemark (2-0) et à la Chine (3-1). Makelele évoluait alors dans l’axe, Vieira à sa droite et Malouda à sa gauche. Le système avait tout de même tendance à déstabiliser Patrick Vieira, peu à l’aise dans le couloir droit, comme c’est le cas cette saison avec l’Inter Milan. Hier soir, les trois milieux (L. Diarra, Makelele, Toulalan) avaient des profils plus défensifs. L’idée de Domenech était de gagner le combat du milieu, et de ne surtout pas perdre le moindre ballon dans cette partie du terrain, quitte à rapidement transmettre vers l’avant, sans combiner, pour éviter l’interception. Sagnol : « Différent de nos habitudes » « On a démarré comme ça (à trois milieux défensifs), expliquait hier matin Claude Makelele, sentinelle devant la défense. Mais on savait que le coach prendrait une option offensive dans la dernière demi-heure. » Ce que Domenech a fait en remplaçant Govou par Djibril Cissé (62e). Avec deux attaquants de pointe, les Bleus ont plus pesé sur la défense lituanienne. Après avoir visionné le match, le sélectionneur dit même avoir eu la confirmation de ce qu’il avait remarqué depuis son banc. « Contrairement à ce qui a été dit, j’ai Les 3 schémas tactiques utilisés en qualifica 008 rarement vu autant de joueurs dans la surface de réparation (adverse). Il n’y a pas eu un (joueur) en pointe et les autres derrière. Govou, Malouda, Diarra, Toulalan se sont retrouvés en position, sur des débordements, des attaques, même dans l’axe. » Le système lui a donc plu. Et aux joueurs ? Hier matin, seul Willy Sagnol a accepté d’aborder et d’analyser le sujet : « C’est le choix du sélectionneur, qui avait ses sensations à ce moment-là. On peut dire que c’est une bonne idée car on a gagné. Les deux joueurs de couloir devaient entrer rapidement pour soutenir Nicolas Anelka. C’était différent de nos habitudes. Ça n’a pas dépaysé les Lyonnais. Moi un peu plus, car je n’avais pas de joueur collé à la ligne, devant moi, comme je l’aime. Cela dit, vu l’état du terrain, je ne suis pas certain que ç’aurait été bien. » Mercredi, la pelouse sera meilleure. L’enjeu nettement moins important. GUILLAUME DUFY KAUNAS. – Avec trois milieux à vocation plutôt défensive (ici Diarra et Makelele au centre), Raymond Domenech a affiché, samedi, contre la Lituanie, sa volonté de diversifier son milieu pour ne pas perdre le ballon dans cette partie du terrain. (Photo Pierre Lahalle) Le 4-4-2 battu deux fois LE DÉPART DE ZINÉDINE ZIDANE a laissé un vide dans l’animation axiale que Raymond Domenech n’a pas cherché coûte que coûte à combler. D’où l’instauration d’un ambitieux et classique 4-4-2 dans lequel Malouda et Ribéry sont chargés d’alimenter les deux attaquants depuis leurs couloirs. Le système a mieux fonctionné avec le tandem Henry-Saha qu’avec la paire Henry-Trezeguet (défaites 0-1 en Écosse et contre l’Argentine), d’où le débat autour de l’utilisation de ce dernier. Trop statique ? Trop axial ? Prévisible dans son organisation, le 4-4-2 requiert du mouvement, là aussi de la complicité dans les couloirs et une bonne qualité de centre pour désorganiser l’adversaire. Il requiert surtout un duo d’attaquants complémentaires qui tarde à se révéler en bleu… – R. Te. UEFA Les statuts à l’étude Les comités exécutifs extraordinaires se succèdent à l’UEFA depuis que Michel Platini est arrivé à la présidence, le 27 janvier. Il est vrai que pour mettre ses idées en place et lancer ses réformes le nouveau président a besoin de modifier les statuts. La réunion d’aujourd’hui à Nyon a pour objectif essentiel de préparer les aménagements statutaires, soumis à un congrès, lui aussi extraordinaire, qui sera convoqué le 28 mai prochain à Zurich juste avant celui de la FIFA (30 et 31 mai). Pour élargir éventuellement le comité exécutif, créer certaines commissions, revoir les compétitions, il faut en effet, dans plusieurs domaines, être en conformité avec les statuts. D’où ce travail fastidieux et peu spectaculaire. Par ailleurs, le comité exécutif d’aujourd’hui pourrait aussi aborder, entre autres, le problème des loteries et des sociétés de jeux qui utilisent le football comme produit d’appel. Enfin, il sera question des modalités de désignation, le 18 avril prochain à Cardiff, du pays organisateur de l’Euro 2012, pour lequel les duos Pologne-Ukraine et Hongrie-Croatie, d’une part, et l’Italie, d’autre part, sont candidats. – R. Po. I TOGO : ADEBAYOR EXCLU DE LA SÉLECTION. – L’attaquant d’Arsenal Emmanuel Adebayor et deux de ses coéquipiers (Cougbadja et Daré) ont été exclus de la sélection nationale par la Fédération togolaise pour « comportements d’indiscipline caractérisée avant et après le match Togo - Sierra Leone (3-1) » en éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations. La guerre des primes qui oppose les joueurs et leurs dirigeants depuis plusieurs mois serait à l’origine de cette décision, les internationaux réclamant chacun 30 millions de francs CFA (45 734 euros). « Nous n’avons pas les moyens et des propos indécents ont été prononcés à l’endroit des dirigeants », a déclaré le manager de la fédération, Zep Kuété. Avant le match, Adebayor avait déclaré vouloir réfléchir à son avenir en sélection, après qu’il eut reçu, dans la semaine, des menaces de mort : « Je dois penser à ma vie et à ma famille. » I MATCHES AMICAUX. – HIER, Salvador-Honduras (à Fort Lauderdale, USA) : 0-2. Buts : Oliva (25e, 65e) ; Venezuela-Cuba : 3-1. Buts. – VENEZUELA : Arango (11e), Torrealba (33e), Gonzalez (64e) ; CUBA : Alcantara (47e) ; Costa Rica - Nouvelle-Zélande : 4-0. Buts : Saborio (7e, 79e s.p.), Solis (18e), Ruiz (57e) ; États-Unis - Équateur : 3-1. Buts. – ÉTATS-UNIS : Donovan (3e, 68e, 70e) ; ÉQUATEUR : Caicedo (16e) ; Colombie-Suisse (à Miami, USA) : 3-1. Buts. – COLOMBIE : E.Perea (5e), Viafara (57e), Chitiva (85e) ; SUISSE : Frei (39e. s.p.) ; Mexique-Paraguay : n.p. ; BermudesCanada : n.p. ; Barbade-Guatemala : n.p. Si on vous dit environnement, vous voyez quoi ? Vous voyez un arbre. Mais paradoxalement, il faut aussi y voir un défi industriel. Aujourd’hui, il est essentiel de savoir concilier activité humaine et environnement. L’augmentation de la consommation d’eau et d’énergie, de la production des déchets et l’encombrement des villes nécessitent de concevoir et de mettre en œuvre des solutions industrielles. Veolia Environnement en a fait son métier. L’environnement est un défi industriel. www.veolia.com L ' É N E R G I E LUNDI 26 MARS 2007 E S T N O T R E A V E N I R , É C O N O M I S O N S - L A ! PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge LA FRANCE AURAIT DÛ COMMENCER la Coupe du monde dans un système en 4-3-1-2, avec Zidane en soutien de deux attaquants. Mais la blessure de Cissé, à quelques jours du début de la phase finale face à la Chine (3-1), a contraint Raymond Domenech à passer en 4-2-3-1, avec Henry comme seul attaquant pour le succès qu’on connaît. Depuis la retraite de Zidane, le système a été remis en place contre l’Italie (3-1, en septembre 2006), avec une ligne de milieux offensifs Malouda-Ribéry-Govou. L’efficacité de ce système continuera de dépendre du rendement du meneur de jeu axial. À l’aise contre l’Italie, Franck Ribéry reste le favori naturel au poste, mais Nicolas Anelka, s’il confirme son retour au plus haut niveau, peut changer la donne. Il est en effet capable de tenir ce rôle d’attaquant de soutien, apte le cas échéant à proposer une solution de passe dos au but, puis à combiner, comme l’avait fait Zidane durant la Coupe du monde, lorsque le 4-2-3-1 des Bleus s’est transformé en 4-4-1-1. Lorsque Thierry Henry sera rétabli, on pourrait parfaitement voir les Bleus s’organiser dans la formule offensive suivante : Malouda, Anelka et Ribéry au milieu du terrain en soutien d’Henry en pointe. D’autant que Vieira, avec le soutien défensif de Makelele, et comme il le faisait à Arsenal, peut opportunément monter pour soutenir son camp dans l’axe. – R. Te. LE CALENDRIER de l’équipe de France pose de sérieux problèmes à Raymond Domenech. Les deux matches placés en juin (le 2 contre l’Ukraine et le 6 contre la Géorgie, tous les deux à domicile) surviennent très longtemps après la fin des Championnats européens et le sélectionneur a prévenu : « Les joueurs vont devoir dire à leur femme qu’il n’y aura pas de vacances à cette période. J’aurais aimé, finalement, contrairement à l’an passé (en raison de la Coupe du monde), que beaucoup soient en finale de la Ligue des champions... » Qui se disputera le 23 mai à Athènes. Pas sûr que ce souhait obtienne toutefois l’assentiment général. William Gallas, qui terminera le 13 mai avec Arsenal, a déjà prévu : « J’envisage de prendre une semaine de vacances. » Ce débat devrait donc animer la fin de saison des Bleus. Bleu Rouge Le 4-2-3-1 de la Coupe du monde Privés de vacances ? Jaune Bleu Jaune UTILISÉ EN LITUANIE (1-0), avant-hier, ou en Israël (1-1), en mars 2005, ce système, renforcé par un troisième milieu défensif axial, positionné légèrement plus bas que ses deux autres collègues de l’entrejeu, est une alternative sécuritaire en l’absence du tandem Makelele-Vieira. Dans ces conditions, l’animation offensive s’appuie notamment sur des associations par paires, puisqu’elle est confiée aux joueurs de couloir épaulés par les montées des latéraux. Les premiers doivent aussi bien soutenir l’avant-centre que se replier en soutien des arrières (de fait, on passe alors en 4-5-1). Cela avait presque mieux fonctionné contre Israël que contre la Lituanie. Car, à Kaunas, les défenseurs latéraux ont rarement pris leur couloir alors que l’avant-centre, Anelka, a souvent déserté la pointe de l’attaque pour décrocher afin de percuter en misant sur sa vitesse. Dans les deux cas, ce système peut pallier les insuffisances techniques du moment en misant sur plus d’engagement. – R. Te. LES JOUEURS de l’équipe de France se sont couchés tard dans la nuit de samedi à dimanche et ont peiné à trouver le sommeil. Ils sont arrivés vers 2 h 30 à Marcoussis, leur lieu de résidence. À leur réveil, les titulaires de Kaunas ne se sont pas entraînés. Ils sont restés aux soins avec l’équipe médicale du docteur Paclet. Les autres ont travaillé, sur le terrain, avec Pierre Mankowski. Diaby, qui n’a joué que quelques minutes, était de la partie. Raymond Domenech a ensuite accordé à son groupe, qui ne compte aucun blessé, la permission de quitter le centre et de profiter de l’après-midi. Lilian Thuram, Claude Makelele et Willy Sagnol ont été aperçus du côté de Bercy, où se déroulait le tournoi de Futsal (voir page 12). Quant à Nicolas Anelka, il a passé sa journée de repos dans son appartement de Boulogne-Billancourt. Aujourd’hui, les Bleus seront au calme et à huis clos. Une séance d’entraînement est prévue à 17 heures. Elle permettra très certainement au sélectionneur de dessiner le onze qui débutera demain contre l’Autriche. – G. D. Noir Noir Le 4-3-3 « lyonnais » I COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS 2008 (qualifications, 3e journée) J GROUPE 1, HIER, Madagascar - Côte d’Ivoire : 0-3. Buts : Gohouri (28e), Aruna (35e), Diané (82e). Classement. – 1. Côte d’Ivoire, 6 pts (+ 8, 2 m.) ; 2. Gabon, 3 (– 1, 2 m.) ; 3. Madagascar, 0 (– 7, 2 m.). Dans ce groupe, Djibouti est forfait. J GROUPE 2, HIER, Égypte - Mauritanie : 3-0. Buts : Zidan (12e), Sidibe (23e c.s.c.), Hossam Ghali (66e) ; Botswana - Burundi : 1-0. But : Siska (57e). Classement. – 1. Égypte, 7 pts (+ 6, 3 m.) ; 2. Botswana, 4 (– 3, 3 m.) ; 3. Mauritanie, 3 (– 1, 3 m.) ; 4. Burundi, 3 (– 2, 3 m.). J GROUPE 3, SAMEDI, Nigeria - Ouganda : 1-0. But : Kanu (81e). HIER, Lesotho - Niger : 3-1. Buts. – LESOTHO : Potse (22e, 44e), Marai (75e) ; NIGER : Kamilou (80e). Classement. – 1. Nigeria, 9 pts (+ 4, 3 m.) ; 2. Ouganda, 4 (+ 2, 3 m.) ; 3. Lesotho, 3 (– 2, 3 m.) ; 4. Niger, 1 (– 4, 3 m.). J GROUPE 4, SAMEDI, Seychelles - Tunisie : 0-3. Buts : Jemaa (13e, 77e, 81e). HIER, Île Maurice - Soudan : 1-2. Buts. - ÎLE MAURICE : Naboth (68e) ; SOUDAN : Ajab (42e, 85e). Classement. – 1. Tunisie, 7 pts (+ 4, 3 m.) ; 2. Soudan, 6 (+ 3, 3 m.) ; 3. Seychelles, 3 (– 5, 3 m.) ; 4. Île Maurice, 1 (– 2, 3 m.). J GROUPE 5, SAMEDI, Cameroun - Liberia : 3-1. Buts. – CAMEROUN : Webo (12e, 24e), Idrissou (86e) ; LIBERIA : Doe (38e). HIER, Guinée équatoriale - Rwanda : 3-1. Buts. – GUINÉE ÉQUATORIALE : Anderson (11e), Rondo (25e s.p.), Epitié (83e) ; RWANDA : Dihurasa (19e). Classement. – 1. Cameroun, 9 pts (+ 8, 3 m.) ; 2. Guinée équatoriale, 6 (0, 3 m.) ; 3. Liberia, 3 (– 2, 3 m.) ; 4. Rwanda, 0 (– 6, 3 m.). J GROUPE 6, HIER, Angola - Érythrée : 6-1. Buts. – ANGOLA : Flavio Amado (26e, 70e), Mantorras (35e), Ze Kalanga (41e), Mendonca (47e), Figueiredo (83e) ; ÉRYTHRÉE : Shimongwe (61e) ; Kenya - Swaziland : 2-0. Buts : Mariga (52e), Shikanda (76e). Classement. – 1. Angola, 9 pts (+ 9, 3 m.) ; 2. Érythrée, 4 (– 4, 3 m.) ; 3. Kenya, 3 (– 1, 3 m.) ; 4. Swaziland, 1 (– 4, 3 m.). J GROUPE 7, SAMEDI, Sénégal - Tanzanie : 4-0. Buts : Niang (38e, 47e, 61e), Kamara (46e) ; Burkina Faso - Mozambique : 1-1. Buts. – BURKINA FASO : Pitroïpa (26e) ; MOZAMBIQUE : Simomolé (2e). Classement. – 1. Sénégal, 6 (+ 5, 3 m.) ; 2. Burkina, 4 (0, 3 m.) ; 3. Tanzanie, 4 pts (– 3, 3 m.) ; 4. Mozambique, 2 (– 2, 3 m.). J GROUPE 8, SAMEDI, Algérie - Cap-Vert : 2-0. Buts : Daham (61e), Meniri (90e) ; Gambie - Guinée : 0-2. Buts : K. Diawara (51e), P. Feindouno (65e). Classement. – 1. Algérie, 7 pts (+ 3, 3 m.) ; 2. Guinée, 4 (+ 1, 3 m.) ; 3. Gambie, 3 (– 1, 3 m.) ; 4. Cap-Vert, 3 (-3, 3 m.). J GROUPE 9, SAMEDI, Togo - Sierra Leone : 3-1. Buts. - TOGO : Adebayor (37e, 85e), Olufadé (62e) ; SIERRA LEONE : Kallon (77e). HIER, Mali - Bénin : 1-1. Buts. – MALI : Kanouté (53 s.p.) ; BÉNIN : Mduriola (40e). Classement. – 1. Togo, 6 (+ 2, 3 m.) ; 2. Mali, 5 pts (+ 1, 3 m.) ; 3. Bénin, 4 (+ 1, 3 m.) ; 4. Sierra Leone, 1 (– 4, 3 m.). J GROUPE 10, HIER, Libye - Namibie : 2-1. Classement. – 1. RD Congo, 4 pts (+ 1, 2 m.) ; 2. Libye, 4 (0, 3 m.) ; 3. Éthiopie, 3 (0, 2 m.) ; 4. Namibie, 3 (– 1, 3 m.). République démocratique du Congo - Éthiopie a été reporté pour des raisons de sécurité. J GROUPE 11, SAMEDI, Tchad - Afrique du Sud : 0-3. Buts : Moriri (32e), Buckley (44e), Zuma (78e). HIER, Congo - Zambie : 0-0. Classement. – 1. Afrique du Sud, 7 (+ 4, 3 m.) ; 2. Congo, 5 pts (+ 3, 3 m.) ; 3. Zambie, 4 (+ 1, 3 m.) ; 4. Tchad, 0 (– 8, 3 m.). J GROUPE 12, HIER, Zimbabwe - Maroc : 1-1. Buts. – ZIMBABWE : Nyandoro (81e) ; MAROC : Hadji (9e). Classement. – 1. Maroc, 4 pts (+ 2, 2 m.) ; 2. Malawi, 3 (– 1, 2 m.) ; 3. Zimbabwe, 1 (– 1, 2 m.). Le premier de chaque groupe et les trois meilleurs deuxièmes seront qualifiés pour la phase finale de la CAN au Ghana (qualifié d’office comme pays organisateur) du 20 janvier au 10 février 2008. I SAGNOL ÉGRATIGNE THIRIEZ. – Interrogé sur la présence de quatre nouveaux joueurs dans la sélection, Willy Sagnol a expliqué qu’une page s’était tournée depuis la Coupe du monde : « Une page s’est tournée en douceur et n’a pas eu d’incidence sur le rendement de l’équipe de France. Ça n’avait pas forcément été le cas après l’Euro 2004. Cela avait été fait de manière un peu trop maladroite et ça répondait à une volonté des instances du football français, qui était en pleine renégociation de certains droits. À mon avis, l’idée, à ce moment-là, était qu’il fallait redonner du neuf aux Bleus avec des joueurs du Championnat de France, selon le souhait de Frédéric Thiriez. Ça ne s’était pas très bien passé… » – G. D. I 7 343 860 TÉLÉSPECTATEURS POUR LITUANIE-FRANCE. – Le match Lituanie-France, samedi à 18 heures sur TF 1, a rassemblé 7 343 860 téléspectateurs, soit 42,8 % de part d’audience selon Médiamétrie. Une journée à huis clos 12 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL EURO 2008 (qualifications, groupe F) L’Espagne sauve sa tête La victoire sur le Danemark (2-1) a remis les Espagnols dans la course. Mais il est tout aussi important de battre l’Islande mercredi. MADRID – de notre envoyé spécial AVEC DEUX DÉFAITES en trois matches (face à l’Irlande du Nord, 2-3, et la Suède, 0-2), seul un succès face au Danemark faisait l’affaire de l’Espagne. Et elle l’a obtenu, grâce à deux buts des Valencians Morientes et Villa, sans doute l’une des meilleures paires d’attaquants d’Europe actuellement – en tout cas, la plus efficace. L’Espagne s’est sorti une belle épine du pied. Mais c’est une formation à deux visages, séduisante en première période, triste et fébrile en seconde, qui a bouclé son affaire. Dix Danois révoltés (expulsion de Niclas Jensen au bout de vingt minutes) revenus à un but grâce à leur stoppeur Gravgaard ont acculé onze Espagnols dans leurs dix-huit mètres pendant tout le dernier quart d’heure. Et Tomasson, seul en pointe, qui n’avait pas cadré une seule frappe de tout le match, aurait enterré le rêve de dizaines de milliers de supporters si Marchena ne lui avait pas enlevé le ballon à l’entrée de la surface, alors qu’il était seul face à Casillas. Luis Aragonés, le sélectionneur, qui jouait sa tête – et il le savait, même s’il prétendait le contraire –, ne décolérait pas après la rencontre : « Nous sommes encore trop nerveux dans les moments importants. On domine toute une mi-temps et, tout à coup, panne de lumière. On ne sait plus garder un ballon, on le perd vite et on se met en danger. Pendant les vingt dernières minutes, j’ai vu des joueurs méconnaissables. Finalement, on s’en est sortis, mais il nous a fallu un peu de chance… » Les raisons de ce court-circuit ? Aragonés, qui avait remplacé Xavi, Morientes et Villa à l’heure de jeu, pour blinder son milieu de terrain en incorporant Xabi Alonso et Angulo, s’est peut-être précipité. Le premier a été méconnaissable et a perdu trop de ballons, le second n’est jamais entré dans le match. Quant à Torres, seul en pointe et qui avait la lourde tâche de faire aussi bien que Morientes et Villa, il a gaspillé ses rares ballons de contre. Il y aurait aussi beaucoup à dire sur la charnière centrale expérimentale, Javi Navarro et Marchena qui, sous la pression, a affiché des lacunes inquiétantes. Bref, dans un moment aussi délicat, l’Espagne aurait eu davantage besoin de muscles et de centimètres que de neurones ou de penseurs. MADRID. – Très actif aux avant-postes espagnols, Fernando Morientes a ouvert le score et libéré les siens. Avant que David Villa enfonce le clou et confirme la valeur de la paire d’attaquants valencians. (Photo Félix Ordonez/Reuters) AGENDA DEMAIN I ÉQUIPE DE FRANCE ESPOIRS (match amical) 20 HEURES France-Norvège, à Tours (Canal + Sport) MERCREDI 28 MARS Morientes encore sous infiltration Elle a toutefois fait mieux que sauver les apparences en préservant les trois points indispensables à sa survie, mais il est évident qu’elle peut mieux faire. Elle sort même du rendez-vous de Bernabeu confortée sur plusieurs points. Le premier concerne évidemment la paire Morientes-Villa. Coéquipiers en club et en sélection, les deux joueurs ont marqué trente-six buts à eux deux, toutes compétitions confondues, cette saison. Dix-sept pour l’ancien Monégasque, dix-neuf pour son jeune partenaire. C’est la paire la plus prolifique d’Europe. Fernando Morientes, qui n’avait plus I ÉQUIPE DE FRANCE (match amical) 21 HEURES France-Autriche, à Saint-Denis, Stade de France (TF 1) VENDREDI 30 MARS marqué en sélection depuis le 12 novembre 2005 (5-1, contre la Slovaquie en barrage aller de la Coupe du monde 2006), toujours aussi percutant et généreux parce qu’il sait faire jouer les autres, préférait s’en tenir au seul résultat : « Oui, il y a encore du travail mais, si nous parvenons à jouer vite et bien pendant plus d’une heure, on peut aller plus loin. Le plus important pour nous était de gagner ce “match de Coupe”. On y est arrivés, maintenant, on va se reconcentrer pour FUTSAL NATIONAL (29e journée) Zidane, roi de Bercy Toulon en danger PARTOUT OÙ IL PASSE, c’est la même rengaine : « I’ll survive », pour commencer, « Zizou, Zizou », pour finir et, au passage, quelques « Et un et deux et trois zéro ». Le public de Bercy, hier, n’a pas dérogé à la tradition, et a entonné pour Zinédine Zidane ses refrains favoris. Les apparitions de l’ancien capitaine des Bleus ont pimenté une après-midi de futsal pas franchement passionnante, mais sauvée par sa technique intacte. « Il est imprenable, admirait Laurent Blanc. Vu comment il manie le ballon, le futsal est fait pour lui. » Zidane l’avait bien compris, et au milieu des champions du monde 1998 enchaînait les roulettes devant 12 000 spectateurs comblés, partagés entre nostalgie et admiration. Une fois l’idole rentrée au vestiaire, l’ambiance avait une fâcheuse tendance à retomber. L’après-midi avait pourtant commencé par une belle surprise, avec la victoire des joueurs du PSG, relégables en L 1 et chaleureusement accueillis par une foule bienveillante, sur les spécialistes de l’équipe de France de futsal. Ça ne saute pas aux yeux cette saison, mais les joueurs du PSG sont eux aussi de fins techniciens. Si Paul Le Guen, parti voir jouer la réserve, n’était pas là pour saluer la performance, Sylvain Armand accordait à ce succès des vertus inespérées : « Même si c’est CFA (25e journée) CFA 2 (22e journée) GROUPE A GROUPE A une petite victoire, ça peut nous aid er pour le match à Lens dimanche. » Le renouveau par le futsal ? Alors qu’ils traversent une situation « vraiment pénible au quotidien », selon Jérôme Rothen, les Parisiens s’accrochent à ce qu’ils peuvent, et ont bien fini la journée avec un match nul contre l’équipe de Zidane. Ce dimanche fut donc beau pour le PSG, 19e de Ligue 1, mais champion de futsal. On ne peut pas être bon partout... – M. Go. LES RÉSULTATS. – Au Palais omnisports de Paris-Bercy : PSG - équipe de France de futsal : 3-2 ; CIF - France 98 : 0-5 ; CIF - équipe de France de futsal : 2-8 ; PSG - France 98 : 5-5. J CHERBOURG - BOULOGNE-SUR-MER : 1-3 (0-2) 1 658 spectateurs. Arbitre : M. Bien. Buts. – CHERBOURG : Adnane (54e) ; BOULOGNESUR-MER : Thil (15e s.p.), Robail (28e), Ducatel (90e). Avertissements. – Boulogne-surMer : Louiron (66e), Robail (82e). CHERBOURG : Aubin – Robinet, Barré, Hérauville, Forson – Binet (Taïbi, 46e), Guyonnet, Tanguy, Sanches-Leal (Cicut, 78e) – Firquet (Kuku, 88e), Adnane. Entraîneur : H. Renard. BOULOGNE-SUR-MER : Bénédik – Louiron, Perrinelle, K. Sankaré, Elie (Labbé, 55e) – Robail (Loseille, 86e), Mayuma, Ramaré, Ducatel – Ehouman (Puig, 89e), Thil. Entraîneur : P. Montanier. J PARIS FC - CLERMONT : 1-2 (0-1) 650 spectateurs. Arbitre : M. Tavelet. Buts. – PARIS FC : Debray (82e) ; CLERMONT : Haa- GROUPE D GROUPE H HIER HIER HIER HIER Taissy - ValenciennesB ...................... 3-1 Consolat Marseille - Saint-Chinian .... 0-0 Classement : 1. Valenciennes B, 67 pts ; 2. Roye, 57 ; 3. Créteil B, 56 ; 4. Marck, 56 ; 5. Wasquehal, 56 ; 6. Arras, 56 ; 7. Feignies, 55 ; 8. Sedan B, 53 ; 9. Reims B, 52 ; 10. Armentières, 52 ; 11. Taissy, 49 ; 12. Noisy-le-Sec, 49 ; 13. Cambrai, 46 ; 14. Saint-Omer, 45 ; 15. Reims Ste-Anne, 40 ; 16. Laon, 39. Classement : 1. Hyères, 68 pts ; 2. Bastia B, 62 ; 3. Marignane, 62 ; 4. L'Île-Rousse, 59 ; 5. Lyon-La Duchère, 57 ; 6. Saint-Raphaël, 55 ; 7. Consolat-Marseille, 55 ; 8. Menton, 54 ; 9. Marseille B, 52 ; 10. AS Minguettes, 48 ; 11. Saint-Chinian, 46 ; 12. EF Bastia, 45 ; 13. Draguignan, 44 ; 14. Rhône-Vallées, 42 ; 15. Borgo, 41 ; 16. La Valette-du-Var, 41. Ouistreham - Ivry ............................... 1-1 QuevillyB - Mondeville ...................... 1-2 CherbourgB - Oissel........................... 1-2 GROUPE C HIER Nantes B - Saint-Georges-les-Ancizes. 1-2 Luzenac - Montluçon a été reporté. Classement : 1. Rodez, 75 pts ; 2. Bayonne, 67 ; 3. Albi, 64 ; 4. Moulins, 63 ; 5. Le Mans B, 62 ; 6. Orléans, 62 ; 7. Toulouse B, 61 ; 8. Anglet, 60 ; 9. Nantes B, 60 ; 10. Bordeaux B, 59 ; 11. Aurillac, 58 ; 12. Stade Bordelais, 58 ; 13. Montluçon, 54 ; 14. Luzenac, 54 ; 15. Balma, 52 ; 16. Saint-Georges-les-Ancizes, 51 ; 17. Les Herbiers, 49 ; 18. Brive, 37. GROUPE D HIER AuxerreB - Red Star ............................ 1-3 RennesB - Paris-SGB .......................... 2-2 Classement : 1. Rennes B, 70 pts ; 2. Villemomble, 68 ; 3. Auxerre B, 65 ; 4. Bois-Guillaume, 65 ; 5. Rouen, 62 ; 6. Pacy-sur-Eure, 61 ; 7. Sénart-Moissy, 61 ; 8. Guingamp B, 61 ; 9. Quevilly, 58 ; 10. Poissy, 58 ; 11. Red Star, 57 ; 12. Sainte-Geneviève-des-Bois, 57 ; 13. Plabennec, 53 ; 14. AS Vitré, 52 ; 15. Pontivy, 50 ; 16. Dieppe, 50 ; 17. Paris-SG B, 50 ; 18. Concarneau, 43. GROUPE B HIER Troyes B - Dijon B ............................... 2-1 BesançonB - Pontarlier ...................... 1-0 Vauban-Strasbourg - Saint-Dié, BelfortJarville et Pont-de-Roide - Algrange ont été reportés. Classement : 1. Troyes B, 72 pts ; 2. Selongey, 67 ; 3. Belfort, 64 ; 4. Colmar, 59 ; 5. VaubanStrasbourg, 59 ; 6. Dijon B, 54 ; 7. Amnéville, 54 ; 8. Illzach, 48 ; 9. Besançon B, 47 ; 10. Saint-Dié, 47 ; 11. Jarville, 45 ; 12. La Chapelle-St-Luc, 44 ; 13. Pont-de-Roide, 42 ; 14. Haguenau, 42 ; 15. Algrange, 38 ; 16. Pontarlier, 35. HIER Chasselay-Mts d’Or - Chalon-sur-S.... 0-1 Classement : 1. Gueugnon B, 66 pts ; 2. Grenoble B, 62 ; 3. Andrézieux, 62 ; 4. Nîmes B, 59 ; 5. Manosque, 59 ; 6. Bourg-Peronnas, 53 ; 7. Villefranche-sur-S., 51 ; 8. Corte, 49 ; 9. Échirolles, 49 ; 10. AC Ajaccio, 47 ; 11. ChasselayMts d'Or, 46 ; 12. Montélimar, 46 ; 13. ImphyDecize, 45 ; 14. Chalon-sur-S, 44 ; 15. Clermont B, 44 ; 16. Porto-Vecchio, 38. Classement : 1. Le Havre B, 68 pts ; 2. Caen B, 68 ; 3. Ivry, 59 ; 4. Abbeville, 57 ; 5. Dives, 56 ; 6. Mantes, 56 ; 7. Les Lilas, 53 ; 8. Amiens B, 52 ; 9. Entente SSG B, 51 ; 10. Oissel, 49 ; 11. Amiens AC, 47 ; 12. Mondeville, 45 ; 13. Évreux, 44 ; 14. Cherbourg B, 41 ; 15. Ouistreham, 38 ; 16. Quevilly B, 36. GROUPE E HIER Aurillac B - Tarbes .............................. 2-0 Classement : 1. Niort B, 63 pts ; 2. Fontenayle-C., 63 ; 3. Luçon, 58 ; 4. Libourne-St-Seurin B, 56 ; 5. Mont-de-Marsan, 56 ; 6. Tarbes, 56 ; 7. Les Sables-d'O., 55 ; 8. Blagnac, 52 ; 9. Carcassonne, 51 ; 10. FC Bas. Arcachon, 51 ; 11. Toulouse Font., 51 ; 12. Agen, 46 ; 13. Cugnaux, 45 ; 14. Cognac, 45 ; 15. Limoges, 43 ; 16. Aurillac B, 35. GROUPE F D 1 FEMMES (17e journée) HIER Racing CF 92 - Thouars ....................... 4-4 OrléansB - Angers B ........................... 0-0 GROUPE C En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. by (15e), Cordonnier (80e). Avertissements. – Paris FC : Boulila (90e) ; Clermont : Abdoulaye (34e). Expulsion. – Clermont : Fabre (48e). PARIS FC : Lucas – Zarour, Ekani (Haderbache, 59e), Mimpo, Modeste – Vigier, Valéri, Aubameyang (David, 67e), Debray – Mendy, Ndiefi (Boulila, 74e). Entraîneur : J.-M. Pilorget. CLERMONT : Fabre – Bockorni, Haaby, Abdoulaye, Coué – Cordonnier, Chaussidière, Lesoimier (Mazeyrat, 85e), Diers – Darchy (Enjolras, 49e), Ouejdide. Entraîneur : D. OlléNicolle. J ROMORANTIN - ANGERS : 1-1 (1-1) 1 100 spectateurs. Arbitre : M. Bonfils. Buts. – ROMORANTIN : Sampil (12e) ; ANGERS : Do Marcolino (42e). Avertissements. – Romorantin : Gibert (39e), Dudoit (50e), Delonglée (79e), Germann (90e + 3) ; Angers : Tangeaoui (47e), Pinault (56e). ÉQUITATION Lesquin - Calais ................................... 0-2 Strasbourg B - Lens B, Besançon - Lille B et Sochaux B - Levallois ont été reportés. Classement : 1. Calais, 74 pts ; 2. Besançon, 68 ; 3. Lille B, 68 ; 4. Dunkerque, 64 ; 5. Metz B, 64 ; 6. Épinal, 63 ; 7. Compiègne, 61 ; 8. Nancy B, 57 ; 9. Mulhouse, 57 ; 10. Sochaux B, 56 ; 11. Lens B, 55 ; 12. Vesoul, 54 ; 13. Lesquin, 54 ; 14. Strasbourg B, 52 ; 15. Schiltigheim, 48 ; 16. Saint-Quentin, 48 ; 17. Épernay, 47 ; 18. Levallois, 38. c. Diff. — — 31 +19 36 +20 26 +17 25 +18 24 +11 28 +10 33 +4 35 +1 35 +5 45 -15 42 -6 39 -5 33 0 30 -1 34 -4 40 -13 25 -10 44 -17 37 -12 59 -22 Classement : 1. Racing CF 92, 66 pts ; 2. Châteauroux B, 64 ; 3. Carquefou, 59 ; 4. Arménienne Issy, 58 ; 5. Angers B, 55 ; 6. Viry-Châtillon, 55 ; 7. Dreux, 52 ; 8. St-Pryvé-St-Hil., 50 ; 9. Châtellerault B, 49 ; 10. Orléans B, 48 ; 11. Blois, 48 ; 12. Auxerre C, 47 ; 13. Thouars, 46 ; 14. Avoine-Beaumont, 46 ; 15. Sens, 43 ; 16. Vierzon, 39. HIER Saint-Brieuc - CNFE Clairefontaine .... 1-3 Montpellier - Condé-sur-Noireau ...... 3-0 Compiègne - Juvisy ............................ 1-3 La Roche-sur-Yon - Hénin-Beaumont . 1-0 Toulouse - Soyaux .............................. 0-0 Paris-SG - Lyon .................................. 1-2 Classement : 1. Lyon, 59 pts ; 2. Montpellier, 59 ; 3. Juvisy, 58 ; 4. Soyaux, 44 ; 5. CNFE Clairefontaine, 39 ; 6. Saint-Brieuc, 39 ; 7. ParisSG, 34 ; 8. Toulouse, 34 ; 9. Compiègne, 32 ; 10. La Roche-sur-Yon, 30 ; 11. Hénin-Beaumont, 28 ; 12. Condé-sur-Noireau, 27. PAGE 12 845 spectateurs. Arbitre : M. Moreira. Buts. – YZEURE : Zanoni (70e c.s.c.), Denquin (88e) ; LOUHANS-CUISEAUX : Allart (19e). Avertissements. – Yzeure : Chavrondier (10e), Bouzin (45e), Maupas (64e) ; Louhans-Cuiseaux : Zanoni (41e), Roux (87e). YZEURE : Guy – Chavrondier, Maupas, Reynaud, Bouzin (Fournel, 76e) – Sammaritano, Trolliet (Bouchoucha, 68e), Maltrait, Diarra, Alvarez (Meriem, 76e) – Denquin. Entraîneur : P. Dupuis. LOUHANS-CUISEAUX : Daguet – Zanoni, Roux, Joinville, Bessat – Diallo, Niang, N’Gosso (Goiset, 76e), Roufosse (Chtira, 63e) – Allart, Chavériat (Morlot, 84e). Entraîneur : S. Crucet. J BEAUVAIS - RAON-L’ÉTAPE : 0-3 (0-1) 1 783 spectateurs. Arbitre : M. Lecellier. Buts : Bottelin (38e), H. Benkajjane (86e), Carvigan (88e). Avertissement. – Raon-l’Étape : Sekour (79e). BEAUVAIS : Lovergne – Dikaba, Denz, Cvitkovic, Roland – Dembelé, Sylva, Bourabia (Coplo, 63e), Berrier, Duhamel (Felsina, 75e) – Da Costa (Bétremieux, 63e). Entraîneur : B. Roux. RAON-L’ÉTAPE : Lambay – Michon, Deplanche, Toraman, Sekour – Taboubi, Houri, Faye, Baldé, Genghini (Carvigan, 68e) – Bottelin (H. Benkajjane, 83e). Entraîneur : R. Deziré. J PAU - CHÂTELLERAULT : 2-1 (0-0) 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Djouzi. Buts. – PAU : Aristouy (63e), N’Zif (67e) ; CHÂTELLERAULT : Noto (90e + 1). Avertissements. – Pau : Bikoyoï (30e), Gardan (58e), Bertrand (89e) ; Châtellerault : Noto (88e). PAU : Bell – Vigier, Di Bartolomeo, Bertrand, Gardan – N’Zif, Bikoyoï, Costa, Aristouy (Keita, 73e) – Moreno, Dia. Entraîneur : J.-L. Girard. CHÂTELLERAULT : Colard – Pallier, Champaux, Dubois, Lépicier – Freitas, Tréguer (Bebien, 67e), Hazem, Devin (Noto, 60e) – Ouattara, Régnier (Bailly, 88e). Entraîneur : P.-Y. David. J MARTIGUES - ENTENTE SSG : 0-1 (0-0) 300 spectateurs environ. Arbitre : M. Beaujeaud. But : Alo’o Efoulou (50e). MARTIGUES : Gibert – Guillou, Erceau, Fournier, Vellas – N’Diaye, Cissé – Manelli, Boronad (Dutil, 59e), Franceschi – Mangara (Souyeux, 73e). Entraîneur : P. Eyraud. ENTENTE SSG : Lacroix – Choplin, Lupède, Sow, Fabien – Dinet – Gamiette (Franchi, 89e), Maïa, Guedioura (Wellington, 68e), N’Singi – Alo’o Efoulou (Padovani, 82e). Entraîneur : K. Djabour. Caen (2) - Strasbourg (3) (Eurosport) I NATIONAL (30e journée) SAMEDI 31 MARS I COUPE DE LA LIGUE (finale) 20 H 50 Lyon - Bordeaux, à Saint-Denis, Stade de France (France 2) I LIGUE 1 (30e journée,match avancé) 17 H 10 Lorient - Marseille (Canal +) DIMANCHE 1er AVRIL I LIGUE 1 (30e journée [*], suite) 14 HEURES Nantes - Sedan (Canal + Sport) 16 HEURES Le Mans - Auxerre Lille - Valenciennes Nice - Monaco Toulouse - Saint-Étienne Troyes - Sochaux (Ces cinq matches sur Foot +) 21 HEURES Lens - Paris-SG (Canal +) (*) Bordeaux-Nancy et Lyon-Rennes auront lieu mercredi 18 avril à 19 heures en raison de la finale de la Coupe de la Ligue (voir ci-dessus). Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Lyon 65 29 20 5 4 54 2. Lens 49 29 13 10 6 42 3. Bordeaux 44 29 13 5 11 31 4. Lille 43 29 11 10 8 36 5. Sochaux 43 29 11 10 8 35 6. Toulouse 43 29 12 7 10 33 7. Saint-Étienne 42 29 12 6 11 46 8. Marseille 42 29 12 6 11 35 9. Le Mans 41 29 10 11 8 35 10. Auxerre 41 29 10 11 8 32 11. Rennes 40 29 10 10 9 25 12. Monaco 38 29 10 8 11 34 13. Lorient 37 29 9 10 10 25 14. Nancy 36 29 9 9 11 26 15. Valenciennes 33 29 9 6 14 29 16. Nice 31 29 7 10 12 25 17. Troyes 30 29 7 9 13 29 18. Nantes 29 29 6 11 12 25 19. Paris-SG 28 29 6 10 13 27 20. Sedan 27 29 5 12 12 37 c. — 23 31 30 27 34 33 39 29 33 33 24 30 29 34 40 30 44 36 36 46 Diff. — +31 +11 +1 +9 +1 0 +7 +6 +2 -1 +1 +4 -4 -8 -11 -5 -15 -11 -9 -9 LUNDI 2 AVRIL I LIGUE 2 (30e journée, match décalé) 20 H 30 Reims (11) - Le Havre (4) (Eurosport) CONCOURS COMPLET – COUPE DU MONDE Touzaint régale Sur son extraordinaire « Galan de Sauvagère », Nicolas Touzaint a remporté sa première étape de Coupe du monde, hier à Fontainebleau. UN DERNIER vertical, et la libération. Nicolas Touzaint peut lâcher les rênes, lever les bras et laisser exploser sa joie sous un soleil enfin revenu après la pluie discontinue sur le cross, samedi. En tête avec une marge de deux barres avant d’attaquer le parcours d’obstacles bellifontain, le champion olympique par équipes et champion d’Europe 2003 a ajouté le panache. Auteur d’un sans-faute, il a ponctué victorieusement quatre jours intenses avec quatre chevaux sur les trois disciplines du complet. Une réelle performance sportive de haut niveau, tant physique que mentale. C’est logiquement avec Galan de Sauvagère, son cheval de tête qui fit tant défaut à l’équipe de France lors des derniers Mondiaux (il revenait de blessure et n’était pas suffisamment préparé), qu’il s’est offert, à bientôt vingtsept ans, son premier succès sur une étape « ordinaire » du circuit mondial, six mois après avoir remporté la finale de cette Coupe du monde. « Ce cheval, c’est n’importe quoi, commente le cavalier à la recherche de superlatifs sur son hongre selle français gris qu’il chouchoute depuis huit ans mainte- nant. C’est de la folie. Je savais que c’était un très bon, mais là, à ce point, c’est fabuleux. Je n’en reviens pas. Quand il est bien comme en ce moment, il est capable de gagner n’importe quel concours. » Au regard du plateau présent avec sept membres du top 10 mondial venus au Grand Parquet de Fontainebleau avec leurs meilleurs chevaux, à commencer par l’Australien Andrew Hoy, no 1 planétaire, la performance de Touzaint, par ailleurs quatrième avec Hethi Bey et vingtième avec Hidalgo de l’Île, est particulièrement significative. « J’ai la sensation d’un accomplissement, confie-t-il. C’est mon métier à plein temps et je me défonce pour de tels moments. Ça récompense tous les gens qui se sont investis avec moi, mes parents, mes grooms… C’est un bonheur total. » Thierry Touzaint, son oncle mais surtout l’entraîneur national du complet, savoure lui aussi cet instant. « Nous étions un peu sous le choc de “l’accident” d’Aix-la-Chapelle, souligne l’entraîneur national, par ailleurs satisfait de voir émerger quelques jeunes chevaux. Mais, depuis que le cheval a repris le travail, il n’a jamais déçu. C’est un phénomène, il gagne tout tout le temps depuis qu’il a six ans. On tient vraiment un crack. Il en faudrait dix comme ça ! » Le prochain rendez-vous du jeune Français avec Galan de Sauvagère est désormais fixé dans un mois à Pratoni del Vivaro, près de Rome, sur le parcours des prochains Championnats d’Europe, en septembre, qui constitueront le principal rendez-vous de sa saison. Après la démonstration de ce week-end, Touzaint fait d’ores et déjà parti des prétendants. PASCAL GRÉGOIRE-BOUTREAU RÉSULTATS CIC*** – COUPE DU MONDE DE FONTAINEBLEAU (22-25 mars). – Classement final : 1. Touzaint, Galan de Sauvagère, 46,4 pts ; 2. L. Fredericks (AUS), Headley Britannia, 57,7 ; 3. C. Fredericks (AUS), Nullabor, 59,6 ; 4. Touzaint, Hethi Bey, 59,8 ; 5. A. Hoy (AUS), Master Monarch, 60,2 ; 6. Le Roux, Fidji de Magne, 61,1 ; 7. Bigot, Icare d’Auzay, 61,9 ; 8. Ostholt (ALL), Air Jordan, 62 ; 9. Donckers (BEL), Gazelle de la Brasserie, 63,3 ; 10. Dhenin, Ismène du Temple, 64,3 ; 11. Adde, Haston d’Elpegere, 64,5 ; Championnat de France (après 2 épreuves sur 5) : 1. Touzaint, Galan de Sauvagère, 32 pts ; 2. Boiteau, Expo du Moulin, 13 ; 3. Lyard, Jolly Hope de Treille, 12 ; 4. Le Roux, Fidji de Magne, 10 ; 5. Teulère, Espoir de la Mare, et Touzaint, Tatchou, 8. Prochaine étape : Pompadour (30 avril-1er mai). I SAUT D’OBSTACLES : COUPE DU MONDE. – Le Suédois Royne Zetterman, sur Showjumpers, a remporté hier le Grand Prix Coupe du monde de ’s-Hertogenbosch (Pays-Bas), dernière étape qualificative pour la finale de Las Vegas (19-22 avril). Il devance Albert Zoer (HOL) et Marco Kutscher (ALL). Seule Française engagée, Eugénie Angot, auteur d’une faute au premier tour, a pris la 15e place avec Cigale du Taillis. Déjà qualifiée pour Las Vegas, elle y sera la seule représentante tricolore. Coupe du monde 2007 (classement final) : 1. Ahlmann (ALL), 98 pts ; 2. MichaelsBeerbaum (ALL), 91 ; 3. Zoer (HOL), 73 ; 4. Mändli (SUI), 64 ; 5. Whitaker (GBR), 59 ; … 8. E. Angot, 48 ; 23.Robert, 34 ; 38. Hécart, 17 ; 44. Delestre, 15. LUNDI 26 MARS 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge PARIS-BERCY. – Au milieu des champions du monde 1998, Zinédine Zidane a rappelé de bons souvenirs aux spectateurs du tournoi de Bercy. (Photo Franck Nataf) p. — 50 56 43 43 35 38 37 36 40 30 36 34 33 29 30 27 15 27 25 37 GUY ROGER Bleu Rouge PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 30 mars, 20 heures : Louhans-Cuiseaux Beauvais, Entente SSG - Yzeure, Raonl’Étape - Laval, Clermont-Martigues, Cannes-Sète, Boulogne-sur-Mer - Paris FC, Vannes-Toulon, Angers-Cherbourg, Châtellerault-Romorantin, Pau-Nîmes. Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Boulogne ......... 57 29 17 6 6 2. Clermont .......... 57 29 16 9 4 3. Angers............... 56 29 16 8 5 4. Laval.................. 53 29 15 8 6 5. Paris FC ........... 48 29 13 9 7 6. Nîmes................ 48 29 13 9 7 7. Sète ................... 47 29 13 8 8 8. Louhans-C. ...... 46 29 14 4 11 9. Beauvais .......... 44 29 13 5 11 10. Romorantin ..... 34 29 9 7 13 11. Pau .................... 34 29 8 10 11 12. Cannes ............. 33 29 9 9 11 13. Entente SSG ... 32 29 7 11 11 14. Raon-l'Étape... 30 29 6 12 11 15. Toulon .............. 30 29 7 9 13 16. Cherbourg ....... 28 29 6 10 13 17. Martigues ........ 27 29 5 12 12 18. Vannes ............. 26 29 8 5 16 19. Châtellerault ... 23 29 5 11 13 20. Yzeure .............. 23 29 5 8 16 ROMORANTIN : Wolska – Ravaux, Delonglée, Villatte, Gibert – Hadjères, Dudoit, Germann, Delavier – Sampil, Fabien. Entraîneur : L. Lidon. ANGERS : Padovani – Pinault, Makuma, Carlier, Djellabi – Obbadi (Biakolo, 90e + 2), Stéphan, Moussi, Sola (Planus, 75e) – Do Marcolino, Tangeaoui. Entraîneur : J.- L. Garcia. J LAVAL - CANNES : 4-1 (1-1) 4 483 spectateurs. Arbitre : M. Turpin. Buts. – LAVAL : Ben Khalfallah (39e), Watier (55e, 70e), Lamy (75e) ; CANNES : Perrin (17e). Avertissements. – Laval : Leroy (36e), Lopez Peralta (77e), Simon (83e) ; Cannes : Perrin (25e), Losilla (29e), Esparza (77e). LAVAL : Balijon – Billy, Lamy, De Magalhaes, Leroy – Lopez Peralta, Gomis, Ben Khalfallah, Diarra (Simon, 80e) – Arbaud (Kiaku, 80e), Watier (Buzaré, 86e). Entraîneur : D. Troch. CANNES : Benhamou – Cériélo, Losilla, Paulle, Gazeau – Traoré, Kadir, Poté, Connel (Braizat, 80e) – Perrin (Scaramozzino, 80e), Esparza (Badaoui, 80e). Entraîneur : M. Dussuyer. J NÎMES - TOULON : 4-1 (2-1) 4 970 spectateurs. Arbitre : M. Husset. Buts. – NÎMES : Psaume (18e), Colloredo (41e, 63e), Horjak (56e) ; TOULON : Rabuel (6e c.s.c.). Avertissements. – Toulon : Boumilat (41e), Brando (65e). NÎMES : Gimenez – Roumégous, Poulain, Alicarte, Rabuel – Horjak (Petitjean, 74e), Rouvière, Chavas – Beyrac (Zoko, 83e) – Psaume, Colloredo (Langil, 88 e ). Entraîneur : R. Brouard. TOULON : Chaigneau – Poggi, Lescure, Ettori, Gimenez – Boumilat – Kehiha, Fall, Brando, Boulanger (Lamache, 46e) – Noto (Rettab, 74e). Entraîneur : H. Velud. J SÈTE - VANNES : 1-0 (0-0) 800 spectateurs. Arbitre : M. Rémy. But : Cami (78e). Avertissements. – Sète : Congio (73e), Cami (84e) ; Vannes : Eveno (87e), Jacuzzi (90e + 2). SÈTE : Hiaumet – Congio, Gathuessi, Massot, Rambier – Mostefa (Gervais, 53e), Calabuig, Cami, Rouve (Descamps, 58e) – Garny (AïtOuarab, 72e), Ech Chergui. Entraîneur : C. Sarramagna. VANNES : Revel – Talmont, Garin, Bamba, Barru – Haguy (Eveno, 63e), Hervé, Lebouc, Macé (Rjillo, 72e) – Le Roux, Jacuzzi. Entraîneur : S. Le Mignan. J YZEURE - LOUHANS-CUISEAUX : 2-1 (0-1) podium des meilleurs marqueurs de l’histoire de la Seleccion. Mieux qu’Emilio Butragueño (26), à deux longueurs de Fernando Hierro (29), mais encore très loin de son ami Raul (44). Jaune Bleu Jaune 1-3 1-2 1-1 4-1 4-1 1-0 2-1 0-3 2-1 0-1 d’affilée, sous infiltration, en raison d’une douleur au gros orteil du pied gauche qui se révèle insupportable crampons aux pieds. Il était heureux, le « Moro » ! À près de trente et un ans (dans dix jours), le voilà installé, avec 27 buts, sur le Noir Noir VENDREDI Cherbourg - Boulogne-sur-Mer .... ParisFC - Clermont ........................ Romorantin- Angers ..................... Laval - Cannes ............................... Nîmes- Toulon .............................. Sète - Vannes ................................ Yzeure- Louhans-Cuiseaux .......... Beauvais- Raon-l’Étape ............... Pau - Châtellerault ........................ Martigues- Entente SSG ............... affronter l’Islande, qu’il nous faut battre absolument (mercredi à Palma de Majorque), et ne pas oublier qu’ensuite il nous restera sept autres matches, tous aussi importants. » Morientes en oubliait même qu’il avait dû jouer, pour la cinquième fois I LIGUE 2 (30e journée) 20 HEURES Dijon (8) - Amiens (5) Metz (1) - Guingamp (14) Bastia (6) - Tours (20) Montpellier (16) - Niort (17) Istres (19) - AC Ajaccio (12) Brest (15) - Châteauroux (7) Gueugnon (9) - Grenoble (10) Libourne-Saint-Seurin (13) - Créteil (18) 20 H 30 13 Bleu Rouge Noir Jaune Le 20 mars 2007, Groupama Asset Management a décroché le grand prix Eurofonds de la première société de gestion française et européenne dans sa catégorie. Vous avez désormais une raison supplémentaire de nous faire confiance. En effet, en obtenant cette récompense, Groupama Asset Management est la première entreprise française de gestion à être ainsi primée. Cette distinction couronne le travail de l’ensemble des équipes de Groupama Asset Management qui œuvrent quotidiennement pour satisfaire nos clients. www.groupama.com Crédit photo : Getty Images PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge LUNDI 26 MARS 2007 Bleu Rouge ASSURANCE INTERNATIONALE GESTION D'ACTIFS Jaune Bleu Jaune BANQUE ET ASSURANCE SERVICES FRANCE Noir Noir Pour fêter l'Europe, Groupama décroche les étoiles 14 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY TOP 14 Brunel à Perpignan L’entraîneur adjoint des Bleus deviendra le manager de l’USAP après le Mondial. C’ÉTAIT dans l’air du temps. Ou plutôt dans le souffle de la tramontane. Depuis hier, c’est certain : Jacques Brunel, cinquante-trois ans, l’entraîneur assistant de Bernard Laporte depuis 2001, rejoindra Perpignan pour trois ans, après la Coupe du monde. La nouvelle a été officialisée par un communiqué de presse laconique du club : « M. Jacques Brunel sera le manager entraîneur de l’USAP à l’issue de la Coupe du monde, soit le 1er novembre 2007. » Le fax, envoyé à toutes les rédactions hier à 10 h 40, était prêt depuis vendredi 23 mars à 16 h 31. Mais Marcel Dagrenat, le président catalan, s’était accordé un délai pour que l’information ne paraisse qu’aujourd’hui dans la presse. Ce fax précise que Jacques Brunel sera assisté de Franck Azéma, actuel entraîneur des trois-quarts, du préparateur physique Didier Plana et de Bernard Goutta, qui mettra un terme à sa carrière de joueur à la fin de la saison pour diriger les avants. Ce choix personnel de Jacques Brunel réjouit l’emblématique capitaine catalan (34 ans), qui s’est confié à l’hebdomadaire Rugby Hebdo d’aujourd’hui : « C’est une belle reconnaissance pour moi. Je vais beaucoup apprendre au contact d’un homme aussi expérimenté. C’est une belle opportunité et je ne pouvais que la saisir. Brunel est un homme de valeurs qui me ressemble. Et qu’il ait choisi de venir entraîner Perpignan est une bonne chose pour le club. Mon rôle me sera précisé, mais je serai en charge des avants. » À Brive, samedi soir, Perpignan a manqué de consistance en fin de rencontre pour être rejoint à l’ultime seconde (22-22), alors qu’il menait 22-9 à l’heure de jeu et que l’issue du match en sa faveur ne souffrait pas la moindre contestation. Marcel Dagrenat n’était pas dans les tribunes. S’il n’a pas vu, il a écouté. La radio et les retours qui lui parviennent par la voix d’informateurs avisés. Et il n’a pas apprécié la déstabilisation de son équipe dans les dernières minutes. Trop de fautes, mauvais coaching, manque de discipline. Autant de griefs tournés vers Philippe Boher, dont la collaboration avec l’USAP arrive à terme en fin de saison. Pour franchir un palier Et Dagrenat argumente sa confiance en Brunel. « Il faut que le groupe change de mentalité. La combativité, c’est bien. L’altruisme, on en a. L’orgueil, O.K. Mais j’en ai marre d’entendre que l’USAP est favori et ne gagne rien. Et toujours pour les mêmes raisons, l’indiscipline, le manque de rigueur. Je veux que l’on franchisse un palier. Et ce palier on ne pourra le franchir qu’avec un entraîneur de la trempe de Jacques Brunel. » Collaborant en équipe de France avec Bernard Laporte depuis 2001, Jacques Brunel, injoignable hier, a d’abord entraîné Auch pendant six saisons, de 1989 à 1995. Puis il est allé donner l’envie de gagner à Colomiers de 1995 à 1999 avec une finale de Coupe d’Europe perdue contre l’Ulster (21-6) à Dublin en 1999. De son passage à la Section Paloise, de 1999 à 2001, dans un contexte vicié, on trouve trace d’une demi-finale en 2000, perdue (24-22) à la dernière minute de la prolongation contre Colomiers. C’est tout autant pour ses qualités humaines que pour ses compétences reconnues que Marcel Dagrenat a flashé. Il reste qu’en raison de sa présence à la C oupe du monde (7 septembre-20 octobre), le futur patron sportif ne sera présent à AiméGiral qu’au début du mois de novembre. La préparation à la reprise du Top 14 le 27 octobre se fera donc sans lui. Ce qui ne diminue pas l’enthousiasme du président : « Nous avons longuement évoqué ces treize semaines de préparation d’été au cours desquelles Jacques sera absent. C’est en connaissance de cause qu’il a tenu à être assisté de Bernard Goutta dont il connaît la valeur. Je ne suis pas inquiet. » Et Dagrenat de souffler, en rappelant les finales perdues en 1998 et 2004 : « Je ne veux plus que l’on me rappelle que le dernier titre de champion de l’USAP remonte à 1955. Je suis persuadé que Jacques va nous amener la forme de rigueur, la discipline qui nous permettra de franchir un cap. » SERGE TYNELSKI « Mon avenir, c’est par là », semble dire Jacques Brunel. Après la Coupe du monde, l’entraîneur adjoint de l’équipe de France en charge des avants rejoindra Perpignan, où il a signé un contrat de trois saisons. (Photo Alain de Martignac) « Un gros challenge ! » AURÉLIEN ROUGERIE, auteur de trois essais avec Clermont à Narbonne, exprime ses ambitions pour la fin de saison. t t de la journ journéée avecc ts pris à l’extérieur par Narbonne APRÈS PARIS, BOURGOIN et Perpignan, Clermont est venu s’imposer dans l’Aude, ce week-end. Une certitude donc : cette saison, Narbonne ne se sauvera pas uniquement grâce à ses résultats à domicile, comme il avait su le faire en 2005-2006. Sur les six dernières journées, le RCNM va se déplacer quatre fois, à Agen, Albi, Bayonne et Bourgoin. Pour se maintenir, outre deux victoires à domicile, Narbonne devra remporter au moins un succès à l’extérieur. Or cela ne lui est plus arrivé depuis le 19 février 2005 et une victoire 16-17 à Grenoble. Pis, depuis la création du Top 14, lors de la saison 2005-2006, Narbonne n’a pris que quatre points en 22 déplacements : deux bonus défensifs la saison passée et deux cette saison, à Toulouse et Brive. À titre d’exemple, sur la même période, le Stade Toulousain, recordman en la matière, a récupéré 55 points lors de ses matches à l’exté- rieur. Même Montpellier, réputé pour perdre ses moyens hors de Sabathé, a fait mieux avec 7 points. Quant à Albi et Montauban, ils ont pris plus de points loin de leur base sur cette seule saison – respectivement 10 et 16 – que Narbonne en deux ans. Pourtant, en 2004-2005, le Racing s’était imposé lors d’un déplacement sur trois en moyenne ! Pour survivre, Narbonne devra connaître au moins la même réussite. MAXIME MALET (*) (*) Nommé directeur général du CA Brive en milieu de semaine dernière, François Duboisset, collaborateur de Rugby Hebdo et de L’Équipe, a abandonné ses fonctions de journaliste et n’assurera plus l’analyse de chaque journée du Top 14 à travers un fait ou une statistique. C’est Maxime Malet, collaborateur de Rugby Hebdo, qui assurera désormais le suivi de cette rubrique. VENDREDI ALBI BIARRITZ 10-23 20e journée SAMEDI BOURGOIN 19-19 STADE FRANÇAIS TOULOUSE 28-10 MONTPELLIER BAYONNE 19-12 CASTRES NARBONNE 26-29 CLERMONT MONTAUBAN 22-12 AGEN BRIVE 22-22 PERPIGNAN Pts J. G. ——— 1. Stade Français . 67 20 14 2. Clermont . 64 20 14 3. Toulouse . 58 20 12 4. Perpignan. 57 20 12 5. Biarritz..... 56 20 12 6. Bourgoin.. 47 20 9 7. Montauban. 46 20 9 8. Agen........ 41 20 9 10. Castres.... 40 20 7 9. Albi .......... 40 20 9 11. Narbonne . 35 20 7 12. Bayonne.. 35 20 8 13. Brive........ 34 20 7 14. Montpellier . 33 20 6 légende le sport. PAGE 14 N. P. —— 1 5 0 6 2 6 1 7 0 8 1 10 1 10 0 11 1 12 1 10 0 13 0 12 1 12 1 13 p. — 561 551 428 373 417 420 392 317 422 246 445 341 290 324 c. — 349 344 340 321 285 356 373 365 430 366 593 498 413 494 B. — 9 6 4 7 8 8 7 5 8 2 6 3 4 6 PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 6 avril : Montpellier - Bourgoin (20 h 30, en direct sur Canal + Sport). Samedi 7 avril : Castres - Toulouse (15 h 10, en direct sur Canal +) ; Clermont - Bayonne, Perpignan - Albi, Agen - Narbonne, Stade Français - Brive (18 h 30) ; Biarritz - Montauban (20 heures, en direct sur Canal + Sport). Corleto (Stade Franç Frannç nçais) çais) ça R g Rougerie Mazars (Cl rm t) (Clermont) (N b ) (Narbonne) Betsen (o) Petitjean (Brive) (Biarritz) Smith Manas (Montauban) (Perpignan) (m) Mignoni (Clermont) Rabadan (Stade Français) Dusautoir (Toulouse) Linde Albacete (Toulouse) P. CCapdevielle d i ll (Bayonne) M. M LLedesma d P Balan Bl ( e) (Brive) (C e o t) (Clermont) Meilleurs ré réalisateurs (points) 296 B. James (Clermont) ( ) ( ) 264 Rosalen (Narbonne) 207 Teulet (Castres) ( ) Meilleurs marqueurs (essais) 10 Candelon (Narbonne) 9 Rougerie (Clermont) 7 Milford (Castres), Bidabé (Biarritz) ( a t) (Biarritz) Affluence moyenne (estimation) 11 100 en 7 matches Saison dernièière èr (hors phase finale) : 9 795 Nombre moyen d’ d’essais 2,9 , 20 essais en 7 matches Saison dernière (hors phase finale) : 4,3 RÈGLEMENT 4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour chaque équipe qui inscrit au moins 4 essais et/ou perd par 7 points ou moins d’écart. Les quatre premiers en demi-finales. Les 13e et 14e relégués en Pro D 2. Les six premiers qualifiés pour la Coupe d’Europe. En cas de victoire d’un club français en Coupe d’Europe, sept clubs sont qualifiés. LUNDI 26 MARS 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge L’an dernier déjà, il avait inscrit trois essais à Toulon. Mais voilà le genre de réussite dont il ne tire aucune fierté particulière : « Le rugby est avant tout un sport collectif. Ces trois essais, je les dois surtout au bon travail de mes avants ainsi qu’à Anthony (Floch, qui Bleu Rouge « Je joue avant tout pour mon club » m’a donné de bons ballons. » Il reste que, dans la période pré-Coupe du monde actuelle, alors que chaque match de club a valeur de test pour les postulants au Mondial, ce genre de performance ne passe pas inaperçu. « Évidemment, c’est toujours bien de se montrer. Il semble que nous soyons au moins quatre ailiers en concurrence et que l’on ne sait pas ce que comptent faire les sélectionneurs. Mais, de toute façon, le passé compte aussi. J’ai quelques capes et ils me connaissent. » Avant la Coupe du monde, il y a une fin de saison à bien négocier avec Clermont. « Je joue avant tout pour mon club. Et j’ai bien noté la date du 15 avril avec un match à Toulouse qui va être déterminant. » Au plan collectif bien sûr. Et au niveau individuel aussi, avec un match qui mettra également en scène Clerc et Heymans. « Ce sera plus que de la concurrence, ce sera de l’affrontement, rigole-t-il. Mais je ne vais en faire ni une priorité ni une fixation. C’est un beau challenge, et c’est très excitant ! » – H.I. Jaune Bleu Jaune L nat. « C’est sûr qu’au terme de ces sept semaines passées avec le groupe sans jouer, j’étais frustré. Toute la semaine dernière, je me suis donc rendu aux entraînements avec un gros enthousiasme, l’envie de rejouer. » Mais, il l’assure, pas la moindre envie de revanche à prendre sur qui ou quoi que ce soit. « De toute façon, la concurrence est rude en équipe de France. J’aurais aimé jouer plus dans le Tournoi, ça n’a pas été le cas mais c’est du passé. Là, je savoure le présent. » Et forcément ce triplé personnel qui le hisse au rang de second meilleur marqueur du Top 14 (9 essais). Noir Noir IL AVAIT QUITTÉ le Top 14 sur une fausse note, le 27 janvier dernier à Agen. Samedi, à Narbonne, Aurélien Rougerie, auteur de trois essais, a frappé un grand coup pour son retour dans la compétition. Oubliés l’expulsion et les deux cartons jaunes reçus dans le Lot-et-Garonne (faute au sol et en-avant volontaire), ainsi que la suspension qui le priva du début de Tournoi à Rome. Place aux sourires et à la joie personnelle et collective. Clermont, vainqueur dans l’Aude (29-26), marche en ordre vers les demi-finales, et son capitaine s’en réjouit. « On peut dire qu’on a fait un pas de plus vers les demi-finales, mais il faut rester humbles », corrige aussitôt l’ailier international (44 sélections, 19 essais). Une semaine après la clôture du Tournoi des Six Nations, qu’il a essentiellement vécu comme spectateur – il était remplaçant contre Galles mais n’était pas entré en jeu –, Rougerie ne cache pas qu’il avait une grosse faim de rugby pour cette reprise du Champion- 15 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY COUPE DU MONDE Le Portugal tourne ovale Derniers qualifiés pour la Coupe du monde aux dépens de l’Uruguay, les Lusitaniens s’éveillent en grande pompe aux choses du rugby. MONTEVIDEO – de notre envoyé spécial « Arriver forts comme jamais » I BADO SUSPENDU TROIS SEMAINES. – Expulsé dès la première minute de jeu pour avoir marché sur le crâne du Portugais Vasco Uva, Juan-Carlos Bado a écopé d’une suspension de trois semaines. Le deuxième-ligne de Montauban sera requalifié le dimanche 15 avril et manquera les matches Biarritz-Montauban (7 avril) et Montauban- Perpignan (14 avril). I CLASSEMENT IRB : L’IRLANDE GRIMPE. – La deuxième place lors du Tournoi a permis aux Irlandais de dépasser les Sud-Africains et de se placer quatrièmes selon le classement mondial établi par l’IRB (Fédération internationale). À noter que trois des six meilleures équipes mondiales (France, Argentine, Irlande) se trouvent dans la poule D lors de la prochaine Coupe du monde. Classement : 1. Nouvelle-Zélande ; 2. France ; 3. Australie ; 4. Irlande ; 5. Afrique du Sud ; 6. Argentine ; 7. Angleterre ; 8. Galles ; 9. Italie ; 10. Écosse. I MONTAUBAN : SCOTT MURRAY EN RENFORT. – Le deuxième-ligne et capitaine de l’équipe d’Écosse Scott Murray (31 ans, 84 sélections, 1,98 m, 115 kg) s’est engagé avec Montauban pour deux ans. Le recordman de sélections écossais, en provenance du club d’Édimbourg, a signé son contrat samedi soir, à l’issue de la victoire montalbanaise sur Agen (22-12). Par ailleurs, le deuxième-ligne Matthias Rolland (27 ans, 1,98 m, 115 kg) vient de prolonger son contrat de deux saisons supplémentaires. – R. B. I CLERMONT : ALEXANDRE ARRIVE. – Le troisième-ligne de l’US Dax, Fabien Alexandre, vingt ans, 1,86 m, 98 kg, a signé pour deux ans. Formé à Grenoble, il portait les couleurs dacquoises depuis 2005 et faisait partie de l’équipe de France des moins de 21 ans (16 sélections) championne du monde l’an dernier à Clermont-Ferrand. – J.-P. M. PRO D 2 (24e journée) La Rochelle- Limoges ............... 44-20 Grenoble- Colomiers ................ 30-23 Dax- Toulon ................................ 29-3 Bordeaux-Bègles- Oyonnax ..... 16-12 Béziers - Tarbes ......................... 34-16 Pau - Gaillac .............................. 32-17 Auch- Lyon OU .......................... 16-21 Racing-Métro 92 - Mont-de-M. ..... 13-14 Bonus : Auch (1), Béziers (1), Colomiers (1), La Rochelle (1), Oyonnax (1), Pau (1), Racing-Métro 92 (1). PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 31 mars (18 h 30) : Colomiers - Pau, Oyonnax - Mont-de-Marsan, Toulon Racing-Métro 92, Limoges - Auch, Béziers - Grenoble, Tarbes - Lyon, Dax La Rochelle. Dimanche 1er avril (15 heures) : Gaillac - Stade BordelaisBègles. 9€ I STADE FRANÇAIS : GOMEZ EUROPÉEN. – Le pilier argentin Juan Francisco Gomez (23 ans, 1,83 m, 115 kilos, 1 sélection), arrivé comme joker médical pour remplacer Sylvain Marconnet, indisponible à cause d’une fracture de la jambe gauche, est qualifié pour le quart de finale de la Coupe d’Europe contre Leicester, dimanche prochain. L’autre pilier argentin Pedro Ledesma et le troisième-ligne sud-africain Frans Viljoen sont également qualifiés. I PARIS : BERTRAND DELANOË TOUJOURS DÉTERMINÉ POUR LA RÉNOVATION DU STADE JEAN-BOUIN. – En visite au Camp des Loges chez les joueurs de football du PSG, le maire de Paris Bertrand Delanoë, interpellé sur le projet de réaménagement du stade Jean-Bouin, qui accueille le Stade Français, et sur l’intention de certaines associations de riverains de déposer une demande de classification en monument historique du site, a réaffirmé son désir de voir le projet aboutir : « C’est n’importe quoi, et comptez sur moi pour donner à Paris le grand stade de rugby qu’il mérite. » SAMEDI PACK NOKIA E61 Classement Pts J. G. N. P. ————— 1. Auch .............. 87 24 20 1 3 2. La Rochelle... 73 24 16 2 6 3. Béziers .......... 70 24 15 1 8 4. Dax ............... 69 24 14 0 10 5. Toulon ........... 69 24 15 0 9 6. Lyon .............. 68 24 14 1 9 7. Oyonnax ....... 57 24 12 2 10 8. Bord. Bègles .... 52 24 11 0 13 9. Pau ............... 49 24 9 0 15 10. Grenoble ....... 49 24 9 2 13 11. Mt-de-Marsan... 48 24 10 1 13 12. Racing-M. 92 ... 48 24 9 0 15 13. Gaillac ........... 48 24 10 0 14 14. Tarbes........... 43 24 9 0 15 15. Limoges ........ 39 24 8 0 16 16. Colomiers...... 29 24 6 0 18 p. — 559 471 544 542 494 445 374 382 429 408 409 453 424 421 463 369 c. B. — — 330 5 338 5 399 8 403 13 421 9 331 10 391 5 452 8 471 13 452 9 525 6 489 12 499 8 533 7 583 7 570 5 RÈGLEMENT. – Quatre points pour une victoire, deux pour un nul, zéro pour une défaite. Un point de bonus pour chaque équipe qui inscrira au moins quatre essais et/ou perdra par sept points ou moins. Le club classé premier à l’issue de la phase préliminaireaccède au Top 14. Après des demi-finalesentre les clubs classés de 2 à 5, le vainqueur de la finale (27 mai) est aussi promu en Top 14. Les équipes classées 15e et 16e sont reléguées en Fédérale 1. RÉSULTATS I ANGLETERRE (matches en retard). – VENDREDI : London Irish - Saracens, 7-22. SAMEDI : Gloucester-Newcastle, 24-18. HIER : Bristol-Northampton, 31-19. Classement (tous 19 matches) : 1. Gloucester, 63 pts ; 2. Leicester, 62 ; 3. Saracens, 57 ; 4. Bristol, 56 ; 5. Wasps, 52 ; 6. London Irish, 47 ; 7. Harlequins, 41 ; 8. Bath, 38 ; 9. Sale, 37 ; 10. Newcastle, 36 ; 11. Worcester, 29 ; 12. Northampton, 28. 49 € 149 AGENDA VENDREDI 30 MARS I COUPE D’EUROPE (quarts de finale). – 20 h 30 (heure française, en direct sur Canal + Sport) : Llanelli (GAL) Munster (IRL). I CHALLENGE EUROPÉEN (quarts de finale). – 18 heures (en direct sur France 4) : Clermont - Newcastle (ANG). I SUPER 14 (9e journée). – Otago Highlanders (NZL) - Cheetahs (AFS), Force (AUS) - Sharks (AFS). SAMEDI 31 MARS I COUPE D’EUROPE (quarts de finale). – 18 h 45 (heure française, en direct sur Sport +) : London Wasps (ANG) - Leinster (IRL). I CHALLENGE EUROPÉEN (quarts de finale). – 13 heures (heurefrançaise) : Bath (ANG) - Bristol (ANG) ; 16 heures (heure française, en direct sur France 4) : Newport Gwent Dragons (GAL) - Brive. I PRO D 2 (25e journée). – Colomiers Pau, Oyonnax - Mont-de-Marsan, Toulon - Racing Métro 92, Limoges - Auch, Béziers - Grenoble, Tarbes - Lyon OU (en direct sur Alegria), Dax - La Rochelle (18 h 30). I SUPER 14 (9e journée). – Wellington Hurricanes (NZL) - Bulls (AFS), Waikato Chiefs (NZL) - Auckland Blues (NZL), Waratahs (AUS) - Canterbury Crusaders (NZL), Lions (AFS) - Brumbies (AUS). DIMANCHE 1er AVRIL I COUPE D’EUROPE (quarts de finale). – 14 heures (en direct sur France 3) : Biarritz - Northampton (ANG) ; 16 h 30 (heure française, en direct sur France 2) : Leicester (ANG) - Stade Français. I CHALLENGE EUROPÉEN (quarts de finale). – 16 heures (heurefrançaise) : Saracens (ANG) - Glasgow (ECO). I PRO D 2 (25e journée). – Gaillac Stade Bordelais-Bègles (15 heures). 99 € PACK SAMSUNG SGH-i600v SFR - S.A. au capital de 1 343 454 771,15 € - RCS Paris 403 106 537 - Photographies © Corbis. I ACCORD LNR - ITALIE - ARGENTINE. – La Ligue nationale de rugby a passé un accord avec les fédérations d’Italie et d’Argentine afin que les joueurs de ces équipes restent à la disposition des clubs français au moment des phases finales (2 et 9 juin). En effet, à cette période, ces pays disputent des test-matches. En échange de quoi, les clubs ouvrent leurs portes aux sélectionneurs concernés – c’est ainsi qu’en début de saison Pierre Berbizier a passé plusieurs jours dans quelques clubs du Championnat comme Toulouse ou Biarritz – et offrent les services de leur staff médical. Si l’Argentine et l’Italie jouent le jeu, en revanche aucun accord n’a été trouvé avec les équipes de Roumanie, de Géorgie et des Fidji. En conséquence, « nous avons donné comme consigne que les clubs ne libèrent pas les joueurs de ces équipes pour les phases finales », a expliqué Serge Blanco, en marge du comité directeur de la Ligue vendredi. – J.-C. C. € PACK SFR s300+ 99 € 199 € PDA : Personal Digital Assistant = Assistant Personnel Électronique Prix de vente maximum conseillé du 28/03/07 au 10/04/07 pour l’achat des packs Samsung SGH-i600v, Nokia E61 ou SFR s300+, pour toute souscription, lors de l’achat de ces packs, d’un forfait EVOLUTION PRO, Ajustement Pro, ou d’une Série Limitée Professionnelle 8 heures pour une durée minimale de 12 mois. Ce prix est différent en cas de renouvellement de mobile ou en cas de souscription, lors de l’achat, des offres SFR Essentiel, SFR Accès ou Forfaits Bloqués SFR, ou pour l’achat d’un Kit SFR La Carte. Prix des mobiles et conditions des offres en point de vente. Mobiles utilisables exclusivement sur le réseau GSM/GPRS/3G+ de SFR. Services 3G/3G+ disponibles entre réseaux et mobiles compatibles 3G/3G+. LUNDI 26 MARS 2007 PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge ALEXANDRE JUILLARD (avec MANUEL QUEIROZ) Bleu Rouge MONTEVIDEO. – La joie des rugbymen portugais, amateurs pour la plupart, dit la portée de l’exploit : loin d’être favori face à l’Uruguay, le Portugal a arraché samedi la qualification pour sa première Coupe du monde. (Photo Bertrand Mahé/ L’Équipe) Jaune Bleu Jaune Pour en arriver là, malgré le niveau très modeste d’un Championnat national qui regroupe huit équipes et qui est principalement basé autour de Lisbonne, Tomaz Morais a rapidement compris que son équipe devait se trouver une propre identité pour espérer exister sur le devant de la scène de la planète ovale. « J’ai toujours été un fervent adepte du jeu de mouvement. Pour cela il faut être rapide, résistant et posséder une bonne technique. On a donc mis en place un système simple : durant la semaine, chaque joueur du groupe doit suivre un programme physique. Certains, parce qu’ils travaillent, se lèvent donc à 6 heures du matin pour pouvoir s’entraîner. Ils s’autoresponsabilisent. Ensuite, on essaie de se voir au moins deux mercredis soir par mois pour travailler le jeu avec ballon. Avec notre qualification pourtant, on va accélérer les cadences pour arriver forts comme jamais. Il va surtout falloir que l’on soit irréprochables physiquement, car je peux vous garantir aujourd’hui qu’on va attaquer tous les ballons. Que nos adversaires soient les All Blacks ou pas. » Mais avant le choc des extrêmes à Lyon le 15 septembre, il y aura la grande entrée en lice contre l’Écosse le 9 septembre à Saint-Étienne. « On va les jouer en France, dans un pays qui possède une très forte communauté portugaise, se réjouit Diogo Mateus, le centre trapu du Munster. On va pouvoir compter sur beaucoup de supporters tout au long de la compétition. On a le droit de penser à ce genre de choses maintenant, avant on se l’interdisait. Je vous rassure, on ne pense pas gagner face aux Blacks, mais juste faire bonne figure et surtout démontrer que le Portugal existe désormais sur la planète ovale, pas seulement sur celle du ballon rond. » Noir Noir LA NUIT A ÉTÉ très courte. À peine ont-ils eu le temps de fêter leur première qualification pour la Coupe du monde que les Portugais se sont envolés, hier à l’aube, vers Lisbonne où la presse dominicale a salué, hier, leur performance uruguayenne. « Un Portugal historique », titrait en une le quotidien sportif O Jogo, qui a également consacré deux pages intérieures à l’exploit. Du jamais-vu pour un sport très confidentiel dans ce pays. Même la presse généraliste a rendu compte de l’événement. Comme le quotidien populaire Correio da manha qui a accordé une demi-page au rugby, alors que le quotidien de référence Publico évoquait « la plus brillante page du rugby portugais en cent trois ans d’histoire ». Et hier soir, le journal télévisé de 20 heures de la RTP a fait l’immense honneur aux « Loups » de consacrer l’un de ses trois titres d’ouverture à leur exploit. Sitôt les pieds dans l’avion, les Loups ont dû fermer les yeux pour se reposer après une journée historique que même le président de la République, Anibal Cavaco Silva, a saluée dans un message adressé aux héros, qui ont certes perdu 18-12, mais ont su conserver leur avance de sept points obtenue au match aller le 10 mars à Lisbonne (12-5). De quoi avoir envie de savourer une « énorme fête pendant une semaine », selon les prédictions de Tomaz Morais. L’entraîneur national ne sera pas des festivités et repart dès aujourd’hui pour Hongkong où se produira l’équipe nationale engagée sur le circuit mondial à sept. « Je ne m’arrête jamais, toutes mes journées sont basées sur le rugby », souffle le seul homme à vivre du rugby dans le pays, véritable chef de meute et grand cerveau d’un rugby portugais fort de 4 000 licenciés. Car cette qualification, c’est avant tout la sienne, selon Daniel Hourcade, son entraîneur adjoint d’origine argentine : « Il y a cinq ans, lorsque Tomaz est arrivé à la Fédé, les “Lobos” n’étaient pas au top. Et puis il a décidé de professionnaliser tout ça, de mettre en place un plan avec, pour grand objectif, la Coupe du monde 2007. Tout le monde l’a suivi. » À peine est-il arrivé à la tête des Loups qu’ils ont remporté le Tournoi des Six Nations B (Russie, Géorgie, Roumanie, Espagne, République tchèque) en 2003-2004. Et dire que le professeur Morais n’a sous ses ordres que des amateurs… « Enfin, pas tout à fait, reprend David Penalva, le deuxièmeligne de Blagnac (Fédérale 1). Penalva est l’un des quatre joueurs évoluant à l’étranger avec Uva (Montpellier), Da Silva (Nîmes, Fédérale 1) et Mateus (Munster/IRL). Si les 95 % des joueurs portugais sont amateurs, ils s’entraînent fort avec une vraie mentalité de professionnels. On suit une grosse préparation physique, un menu diététique, des exercices techniques. Ça, c’est le côté rugby. Mais sinon, c’est vrai que tous les gars qui évoluent au pays étudient ou travaillent. Le rugby n’est pas leur activité principale. On est les premiers des amateurs. La vingtième équipe nationale de la planète. » 16 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS MIAMI (ATP Masters Series et WTA Tour, dur) Petit miracle pour Henin La numéro 1 mondiale a frôlé la défaite face à Virginie Razzano, qui a mené 5-1 au troisième set ! MIAMI – de notre envoyée spéciale IL N’Y A PLUS de Françaises dans le tableau, mais il s’en est fallu d’un rien pour que la dernière en course – Virginie Razzano (71e WTA) – ne réalise face à Justine Henin un exploit capable de balayer tous les regrets et frustrations laissés par Amélie Mauresmo, opérée de l’appendicite avant le tournoi, et par la défaite de Golovin (17e), la régionale de « l’épate » – pour reprendre le bon mot d’Antoine Blondin. Malgré un début assez lent qui lui coûta le premier set (6-2), Razzano parvint dès l’entame du deuxième set à mettre en place un tennis très agressif du fond du court, audacieux à la volée, servi par des jambes extrêmement véloces et une position à l’intérieur du court qui lui permit de mener les échanges presque à sa guise. En face, Henin semblait souffrir du punch de la Française : « J’ai une allergie qui m’empêche de bien respirer. J’ai le cœur qui "pompe" plus vite, confiait-elle après coup. Mais ce n’est pas une excuse. À ce moment-là, Virgi- nie s’est mise à très bien jouer, et moi, je me suis compliqué la tâche. J’ai joué en cadence alors qu’elle adore ça. » Henin : « Un bon match à la Justine ! » Un break ouvrit à Razzano les voies de l’espérance, et menant 5-2 elle arracha le deuxième set sur le service de la Belge par un jeu blanc terminé sur une double faute. Le troisième set s’annonçait ouvert, incertain, entre une joueuse qui tournait à plein régime et une numéro 1 mondiale qui n’est jamais aussi féroce que lorsqu’elle sent son honneur en péril. Sans compter que la Belge restait sur une série de dix victoires, dont plusieurs acquises à l’arrachée à Dubaï et Doha, qui devait la conforter dans son rôle de favorite. En fait, ce dernier set tourna très vite en faveur de Razzano qui continuait à imposer ses frappes aussi lourdes que chirurgicales. Elle fit de son jeu un festival, une véritable envolée lyrique. Ce qui lui permit de se détacher pour mener 5-1 au troisième set, service à suivre. À trois reprises, elle se trouva à 30-30, qui égalisa à 5-5 grâce à un bon jeu de service conclu sur un revers d’enfer, comme elle seule est capable d’en faire sur le circuit féminin : « À 5-1, déclara Henin, j’ai retrouvé calme et sérénité. Parce que tant qu’il y a de l’espoir il y a crispation. Mais passé un cap, avec l’expérience, on se détend, et l’on peut rejouer normalement. Elle jouait très bien, mais j’ai eu le mérite de m’accrocher, de faire encore un bon match à la pas du tout ça. Ceux qui aiment sont ceux qui frappent très fort et ont une technique propre. Agassi était très bon dans les bourrasques. Contre Carlos, je ne savais pas toujours comment m’engager sur la balle, c’était délicat. » Programmé initialement samedi, Santoro ne se plaignait surtout pas des averses proverbiales de Miami qui avaient conduit au report de son deuxième tour sur le coup de 21 heures. En ce moment, il n’est pas contre jouer la montre le temps que ses bronches se dégagent. « Samedi, je ne respirais pas très bien. Aujourd’hui (hier), c’était mieux, même si cet air chaud n’est pas idéal pour guérir. Je tiens cette espèce de grippe depuis que je suis arrivé ici. » Au troisième tour aujourd’hui, il monte d’un cran dans la difficulté. Ivan Ljubicic est septième mondial et frais comme un gardon qui aurait eu le temps de jouer son match samedi. Entre les gouttes. – F. Be. Suivez les résultats en direct sur www.lequipe.fr Coupe Davis, le casse-tête Pour défier la Russie, Guy Forget est confronté à plusieurs cas de conscience. Qui se discutent. J–11 avant le quart de finale à Moscou contre les tenants du titre. Le capitaine peut jouer la sécurité ou oser la nouveauté. Cette question alimente toutes les conversations à Miami où Forget est venu en observateur. Demain, à 13 heures, il devra annoncer sa sélection officielle, après avoir longuement cogité devant la difficulté du choix. MIAMI – de nos envoyés spéciaux GASQUET EST-IL INDISCUTABLE EN SIMPLE ? Personne, ni parmi les joueurs ni parmi l’encadrement, n’est saisi d’un doute sur le statut de Richard Gasquet dans cette équipe. Numéro 1 français à la fois au classement ATP (16e) et à la Race (18e), il a creusé le trou. « Il y a douze Français entre, disons, la 40e et la 100e place mondiale (de Simon, 38e à Mahut, 101e), condense Fabrice Santoro. Et il y en a un, Richard, qui est 16e. Il est au-dessus, c’est clair, net. » QUI A LE DOSSARD No 2 ? Dans le logiciel de l’ATP aujourd’hui, le dauphin s’appelle Gilles Simon, vainqueur à Marseille, numéro 2 à la fois au classement ATP (38e) et à la Race (23e). Mais la valeur absolue d’un titulaire en Coupe Davis est sujette à d’autres influences : le passé dans l’épreuve, la capacité à bien figurer sur telle surface, le potentiel dudit joueur hors variations saisonnières… Il y a plusieurs écoles. Si l’expérience, couplée au potentiel, prime, Sébastien Grosjean jouit d’une priorité devant Paul-Henri Mathieu, suivi de Julien Benneteau qui précède Gaël Monfils, Gilles Simon, Arnaud Clément et Florent Serra. « Je considère que j’ai un statut particulier, dit Grosjean. Je suis le seul à avoir gagné cette épreuve (2001) et à avoir disputé deux autres finales (1999 et 2002). » Pourtant, sa courbe de résultats depuis le début de l’année ne plaide pas en sa faveur. Blessé au premier tour, en février contre la Roumanie (déchirure à une cuisse), le Marseillais a perdu du temps et du rythme. Paul-Henri Mathieu tient à peu de chose près le même discours. Lui aussi a été ralenti par une blessure (cheville à l’Open d’Australie), lui aussi n’a donc ni un classement ni de récents résultats très émoustillants. « Sur le papier, je ne suis pas au plus haut. J’ai déconné en fin d’année dernière et me suis pété à Melbourne. Mais pour une sélection, il y a le vécu et j’ai quand même un peu tout vécu, une finale, des cinquièmes matches… et sur terre (surface choisie par la Russie), je peux battre n’importe qui. Séb n’est pas à son meilleur et je ne serais pas surpris s’il n’était pas retenu ; comme je comprendrais qu’il le soit. » Si on se fixe sur un double cylindre « récentes perfs-surface », Gilles Simon, auteur d’une bonne saison de terre l’an dernier, et Julien Benneteau, quart-finaliste à Roland-Garros en 2006, tombeur de Gonzalez et Blake ces derniers mois, se replaceraient à l’avant. Pourtant, après sa défaite d’entrée contre Delic à Miami, Benneteau avait le sentiment que ce couac tombait au plus mal et craignait qu’il lui coûte sa sélection. « En sortant du court, il m’a dit : “C’est mort pour la Coupe Davis” », confiait son coach Olivier Soulès. « Oui, j’ai peur que cette défaite laisse une mauvaise impression », complétait celui qui a été appelé deux fois (en 2004) sans jamais jouer. EST-CE LE MOMENT DE TENTER DU NEUF ? Résumons : depuis la fin de la campagne 2004 et la « tricardisation » de Santoro à Alicante, Forget a utilisé quatre hommes pour les simples à enjeu. Gasquet (7 fois), Grosjean et Mathieu (4) et Clément (1). Ce carré constitue son noyau dur. Mais aujourd’hui que le classement de Grosjean – voire de Mathieu – s’est décoté, certains s’interrogent sur l’opportunité de poursuivre dans cette voie. « On vient de perdre deux ans de suite contre ces Russes, rappelle Olivier Delaitre, coach de Monfils. Si on ne change pas quelque chose, on risque d’y avoir droit une troisième fois. Si on veut surprendre la Russie, il faut oser de nouveaux choix. Il est temps, je trouve, de bâtir l’avenir de cette équipe. » De cette remarque, naissent plusieurs constats. Oui, Mathieu a perdu ses deux simples contre les Russes en 2005, dont le dernier sèchement contre Andreev. Mais, sur terre, il reste un de nos meilleurs atouts. Oui, Grosjean n’est plus tout jeune (28 ans), oui, il n’a pas été à son avantage sur terre depuis longtemps (ceci inclut ses deux défaites contre la Suède il y a deux ans), mais il n’était pas sur le court contre la Russie ces deux dernières années. Notons enfin que Gasquet n’a gagné qu’un de ses quatre simples contre ces Russes en 2005 et 2006… Capitaine conservateur, Guy Forget a deux options pour le simple : l’une sécuritaire (Gasquet-Grosjean ou Mathieu, voire Clément), l’autre novatrice (Gasquet-Benneteau ou Simon ou Monfils). « Il y a des Français plus en forme que Séb en ce moment, dit Simon. On est là, quoi. Je pense à Benneteau, Monfils, moi… S’il y a bien un moment où Guy peut me lancer, c’est aujourd’hui. Si on ne nous donne pas notre chance, comment on fait pour avoir de l’expérience ? Est-ce qu’il faut attendre qu’un numéro 2 au-dessus des autres se dégage ? On va jouer une grosse équipe et j’ai peur que la sécurité ne marche pas. Il faut faire un choix d’avant-centre. » Sondé samedi sur la PAGE 16 question, Gasquet a dévoilé sa tendance : « Séb a une longueur d’avance. » QUI N’EST PLUS DANS LA COURSE POUR LA RUSSIE ? Brièvement numéro 2 français il n’y a pas si longtemps, Marc Gicquel traverse depuis une période basse. Il n’est pas un candidat émergent. On peut dresser un constat assez voisin concernant Gaël Monfils, qui reste sur quatre vestes au premier tour sur le grand circuit. Mais, lui, voit les choses différemment : « Je suis un autre joueur sur terre battue et la Coupe Davis, c’est être capable de sortir un match de feu à tout moment. J’ai le profil. » Arnaud Clément n’est pas non plus le mieux placé pour cette fameuse place en simple (6 victoires, 8 défaites cette année). Malgré son succès contre Blake ici, Florent Serra sort peut-être un peu tard d’une période moyenne. Pour d’autres raisons (extra-sportives), Fabrice Santoro est au placard. Alors même qu’il est actuellement numéro 3 français à la Race, toujours aussi performant en double et désireux de jouer. CLÉMENT-LLODRA, INDÉBOULONNABLES EN DOUBLE ? Si on s’en tient au passé récent et au bilan de ce duo, la réponse est affirmative. Llodra-Clément ont formé la dou- blette lors des six dernières rencontres, pour un ratio positif de 4 victoires-2 défaites. Ils ont l’avantage d’avoir battu la paire russe ces deux dernières années. « Depuis un moment, dit Clément, l’équipe type, c’est nous. » Nicolas Mahut adopte une autre forme de raisonnement. « Je pense que Mika, tout seul, est incontournable en double. Il pourrait l’être avec plusieurs partenaires. Guy a peutêtre intérêt à choisir pour Mika quelqu’un capable de jouer aussi en simple. » Cette option des « trois joueurs de simple » ferait l’affaire de Benneteau, bon en double et qui est dans une meilleure passe en simple que Clément. Mais peut-on lancer une équipe qui n’a jamais fonctionné ensemble ? « Moi, je ne le sens pas comme ça, tranche Gasquet, d’autant que le point du double sera crucial à Moscou. » FRÉDÉRIC BERNES et DOMINIQUE BONNOT I LES CLASSEMENTS DES FRANÇAIS À L’ATP… – Gasquet, 16e ; Simon, 38e ; Benneteau, 40e ; Gicquel, 41e ; Monfils, 46e ; Clément, 51e ; Santoro, 56e ; Grosjean, 57e ; Mathieu, 61e ; Serra, 64e ; Llodra, 76e. I … ET À LA RACE.– Gasquet, 18e ; Simon, 23e ; Santoro, 32e ; Benneteau, 41e ; Serra, 55e ; Gicquel et Mathieu, 58es ; Clément, 61e ; Monfils et Mahut, 70es ; Devilder, 79e ; Grosjean, 82e. DOMINIQUE BONNOT (Photo Carlos Barria/Reuters) HANDBALL DIVISION 1 HOMMES Toulouse, l’espoir renaît… TOULOUSE – de notre correspondant SAMEDI, À CRÉTEIL, les Toulousains, douzièmes de D 1, ont arraché, au buzzer et après avoir été menés de quatre buts à trois minutes de la fin, un nul plein de promesses (25-25) dans la lutte pour le maintien. Une opération doublement positive, puisqu’elle met fin à une série de trois défaites consécutives, tandis que, dans le même temps, les concurrents directs (Villeurbanne, Vernon et Sélestat) se sont tous inclinés. « C’est bien pour le moral mais il reste encore six matches et il nous faut au moins deux victoires, voire trois, selon le parcours des autres », estime Laurent Bezeau, l’entraîneur. La fin de saison sera chaude, même si c’est chaud… depuis le début. Car, malgré un gardien énorme (Ploquin est en tête au nombre d’arrêts à 14,1 de moyenne et au pourcentage de 40,5 %), une défense solide (cin- quième de D 1, moins de 26 buts encaissés de moyenne), une nouvelle salle parmi les plus belles de France, un projet sur trois ans qui promet l’Europe, le club n’a jamais pu s’éloigner durablement de la zone rouge. La faute à des prestations trop souvent limitées de ses joueurs cadres (Kempe, Merz, Ayed, Beliandjou), à une attaque en berne (treizième attaque sur quatorze, 24 buts marqués de moyenne), mais aussi à l’absence de banc, criarde depuis trois mois et l’absence de deux titulaires indiscutables, blessés (Calvel et Meunier). Un grand souffle d’espoir balaie d’ailleurs la Ville rose avec l’arrivée du joker médical déniché en fin de semaine dernière : Alexander Buchmann, demi-centre international norvégien, déjà vu à Ivry et qui devrait y retourner cet été. En provenance d’Altea, il signera demain soir pour une pige de six matches. – J. Ca. LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES (demi-finales aller) Kiel se place KIEL, QUI COURT après une première victoire en Ligue des champions, peut croire à sa place en finale, après sa courte défaite en demi-finales aller à Pampelune (28-30). Le gardien français Thierry Omeyer, avec notamment cinq arrêts (dont un sur penalty) dans les six premières minutes de jeu, a été décisif une heure durant. Retour vendredi en Allemagne. À noter qu’il n’y a plus le moindre club français sur la scène européenne puisque Dijon, en Challenge Cup féminine, a rendu les armes face aux Roumaines de Roman Neamt. VENDREDI : Flensburg-Handewitt (ALL) - Valladolid (ESP), 32-30. Retour 1er avril. HIER : Pampelune (ESP) - Kiel (ALL), 30-28. Retour 30 mars. I COUPE DE L’EHF HOMMES (demi-finales aller). – HIER : Magdebourg (ALL) - Zürich (SUI), 32-24 ; Skjern (DAN) - BM Aragon (ESP), 29-25. Retour les 31 mars et 1er avril. I COUPE DES COUPES HOMMES (demi-finales aller). – SAMEDI : Sarajevo (BOS) - Hambourg (ALL), 20-18. HIER : Zagreb (CRO) - Leon (ESP), 26-20. Retour 31 mars et 1er avril. Finales les 21-22 (aller) et 28-29 avril (retour). I LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (quarts de finale retour). – VENDREDI : NIEDERÖSTERREICH (AUT) - Aalborg (DAN), 31-19 (aller : 24-34). SAMEDI : Ljubljana (SLV) - SLAGELSE (DAN), 26-28 (aller : 23-30). HIER : Larvik (NOR) - GYÖR (HON), 23-27 (aller : 22-28) ; TOGLIATTI (RUS) - Viborg (DAN), 33-31 (aller : 32-32). I CHALLENGE CUP FEMMES (quart de finale retour). – HIER : Dijon - ROMAN NEAMT (ROU), 23-23 (aller : 18-24). En capitales, les qualifiés pour les demi-finales les 14-15 (aller) et 21-22 avril (retour). Tirage au sort demain à Vienne (AUT). DIVISION 1 FEMMES (17e journée) VENDREDI : Nîmes - Fleury-les-Aubrais, 23-22. SAMEDI : Besançon-Mios, 26-26 ; Yutz - Issyles-Moulineaux, 26-27 ; Plan-de-Cuques - Bègles, 24-33. HIER : Le Havre - Metz, 24-18. MERCREDI 28 : 20 heures, Mérignac-Dijon. Classement : 1. Metz, 45 pts ; 2. Le Havre, 42 pts ; 3. Mios, 39 pts ; 4. Dijon, 36 pts ; 5. Nîmes, 35 pts ; 6. Issy-les-Moulineaux, 35 pts ; 7. Besançon, 34 pts ; 8. Bègles, 33 pts ; 9. Mérignac, 32 pts ; 10. Fleury-les-Aubrais, 27 pts ; 11. Yutz, 25 pts ; 12. Plan-de-Cuques, 21 pts. LUNDI 26 MARS 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge son chic pour saouler les gros bras. Hier, c’était au tour de Carlos Moya. Fatigué de voir revenir ses grands coups droits décroisés, déprimé de tous ces chips rase-mottes sur lesquels il devait se baisser, l’Espagnol, tête de série no 27, finit par accepter son impuissance (7-6, 6-2). Pourtant, lorsque le Français ne capitalisa ni ses balles de 5-1 ni celles de 5-2 au premier set et fut poussé à un tie-break qui ne sentait pas bon du tout, Moya a dû y croire. « Si j’avais perdu cette manche, ça m’aurait fait mal, admit Santoro. J’avais fait beaucoup de chemin en défense... En plus, ce tie-break, je ne le mérite pas. Je suis mené 4-1, il va servir deux fois et le vent tourne. » Parlons-en, du vent. Dans la soufflerie du central, Moya parut énormément importuné au service. Mais le filou d’en face tenait à faire savoir que, lui aussi, avait souffert des conditions. « Les gens pensent que je suis moins gêné que les autres par le vent. Moi, je n’aime IL AVAIT ce doux pressentiment depuis plusieurs jours. Paul-Henri Mathieu devinait qu’il avait dans le bras en ce moment de quoi éteindre un autre sacré cogneur, Fernando Gonzalez, finaliste du dernier Open d’Australie. Ce qui fut à moitié dit avant-hier, fut tout à fait réalisé hier, avec, en prime, une épatante assurance (6-3, 7-6). Dominateur à l’échange, plus patient, « PHM » domina la première manche avant d’être breaké tôt dans la seconde. Il recolla mais fut ensuite mené 6-2 dans le tie-break. C’est alors que le Chilien, 5e mondial, commit des erreurs fatales (dont une double faute), permettant à l’Alsacien de refermer le couvercle pour de bon. Vainqueur aisé du Belge Vliegen d’entrée ici (6-1, 6-1) puis de l’Autrichien Melzer (6-0, 7-5), Mathieu sera opposé en huitième de finale à l’Écossais Andy Murray (12e), qu’il n’a jamais rencontré avant. Jusqu’ici très facile, le protégé de Brad Gilbert n’a, lui non plus, pas encore perdu un seul set en route. – F. Be. RÉSULTATS Dotation : 3 450 000 $ (ATP) et 3 450 000 (WTA) HOMMES. – Deuxième tour : Federer (SUI) b. Querrey (USA), 6-4, 6-3 ; Cañas (ARG) b. Ferrero (ESP), 6-7 (5-7), 6-3, 7-5 ; Robredo (ESP) b. Kim (USA), 6-2, 6-4 ; Delic (USA) b. Acasuso (ARG), 6-0, 6-3 ; Almagro (ESP) b. Starace (ITA), 7-6 (7-2), 6-3 ; Davydenko (RUS) b. Greul (ALL), 6-4, 6-0 ; Mayer (ALL) b. Verdasco (ESP), 7-6 (7-4), 6-1 ; Santoro b. Moya (ESP), 7-6 (7-5), 6-2 ; Stepanek (SLQ) b. Gaudio (ARG), 6-3, 6-2. Troisième tour : Murray (GBR) b. Kendrick (USA), 6-3, 6-1 ; Nadal (ESP) b. O. Rochus (BEL), w.o. ; Djokovic (SER) b. Llodra, 6-4, 6-1 ; F. Lopez (ESP) b. Serra, 7-6 (7-4), 6-3 ; Ferrer (ESP) b. Bolelli, (ITA) 7-6 (7-0), 6-2 ; Roddick (USA) b. Simon, 6-4, 6-4 ; Mathieu b. Gonzalez (CHL), 6-3, 7-6 (8-6). FEMMES. – Deuxième tour : Peer (ISR) b. Castaño (COL), 6-2, 6-1 ; V. Williams (USA) b. Kirilenko (RUS), 6-3, 6-3 ; S. Williams (USA) b. Rodionova (RUS), 6-3, 6-3 ; Shvedova (RUS) b. Ivanovic (SRB), 7-5, 6-4 ; Kuznetsova (RUS) b. K. Bondarenko (UKR), 7-6 (7-4), 6-7 (5-7), 6-3. Troisième tour : Li Na (CHN) b. Srebotnik (SLV), 6-0, 6-1 ; Safina (RUS) b. Sugiyama (JAP), 6-4, 3-6, 6-1 ; Chakvetadze (RUS) b. Golovin, 6-1, 6-3 ; Clijsters (BEL) b. Stosur (AUS), 6-4, 6-2 ; Petrova (RUS) b. Bychkova (RUS), 6-1, 6-1 ; A. Radwanska (POL) b. Hingis (SUI), 4-6, 6-3, 6-2 ; Henin (BEL) b. Razzano, 6-2, 2-6, 7-6 (7-5) ; Santangelo (ITA) b. Jankovic (SER), 2-6, 7-6 (7-3), 6-4 ; Douchevina (RUS) b. Kanepi (EST), 6-1, 6-1 ; Zvonareva (RUS) b. Hantuchova (SLQ), 6-2, 6-4. un peu crispée, c’est vrai, mais elle a été plus expérimentée, elle a couru partout. Et sur la balle qui lui donne balle de match, elle m’envoie un coup droit avec un tel volume de lift, que j’ai dû reculer, et je l’ai prise derrière moi, sur la tranche de ma raquette. La balle a giclé hors limites. C’est ça, l’expérience ! Je suis déçue, mais je ne veux retenir que le positif. » Bleu Rouge L’HISTOIRE DIRA si Rémi Barbarin s’est acquitté de son pari. Hier, dans les vestiaires, l’ancien coach de Clément et Monfils avait taquiné Fabrice Santoro juste avant son entrée sur le central. Son tort ? Le vétéran portait une chemisette panachée de couleurs (du vert, du rouge…), le tout sur fond de bonnes vieilles rayures. « Il y avait aussi Arnaud (Clément), Mika (Llodra) et tous ricanaient, s’amusait hier Santoro. Ils m’ont dit que je n’étais pas chiche de jouer avec. Rémi a même parié qu’il rentrerait en footing à l’hôtel si j’osais. » Bad luck, messieurs. Santoro a risqué le polo bariolé et, renseignements pris, Barbarin avait devant lui une petite heure et demie de petites foulées jusqu’à l’hôtel. Ce que l’histoire sait déjà, c’est que ce Santoro nouvelle collection n’a rien perdu de son coach et fiancé Stéphane Vidal, je voudrais féliciter Justine, parce qu’elle a justifié sa place de no1 mondiale… » La voix troublée, mais avec une grande dignité dans la déception, « Mademoiselle Nini » ajouta : « Je ne suis pas passée loin de gagner. Je me félicite parce que j’ai très bien joué. Que dire de plus ? » Peut-être désigner le moment qui lui laissait le plus de regrets ? « Je me suis Jaune Bleu Jaune Mathieu croque Gonzalez Habile dans les rafales de vent, le Français, guéri de sa bronchite, a écœuré Carlos Moya (7-6, 6-2) et fonce vers Ljubicic. de notre envoyé spécial l’une que l’autre, chacune dans son registre. Henin fut la première à prendre le large et mena 5 points à 2. Cette fois, c’était elle qui se trouvait à deux points du bonheur. Mais, courageusement, la Française revint à 5-5. Plus que deux petits points à gagner ! Mais c’est finalement Justine Henin qui les marqua (7-5). « Tout d’abord, déclara Razzano, accompagnée comme d’habitude de MIAMI. – Justine Henin, tout numéro 1 mondiale qu’elle soit, a souffert sous le feu roulant des coups agressifs de Virginie Razzano. Santoro reprend des couleurs MIAMI – Justine !» Razzano ne se démonta pas pour autant. Et après avoir tranquillement écarté une balle de break qui lui aurait sans doute été fatale, elle se détacha 6-5. Une troisième fois, sur son service, Henin entrevit le ravin, à 30-30, mais sans broncher, elle égalisa à 6-6. L’heure de vérité avait sonné. Un tiebreak allait désigner une gagnante entre deux joueuses aussi méritantes Noir Noir TRÈS COURTS. – Roger FEDERER, malgré le vent et l’attente due aux nombreuses averses samedi soir, a dominé sans tracas Sam Querrey (6-4, 6-3). À cette heure tardive (début de la partie à 22 h 30), Tiger Woods a assisté à tout le match de son ami, à la veille de son dernier tour du WGC Championship à Miami. « Je l’ai appelé avant, raconta le Suisse. Je lui ai dit : “ Hey, il pleut ici, je vais jouer très tard, ne viens pas, concentre-toi pour ton tournoi. ” Il m’a dit : “ Non, j’ai dit que je viendrai te voir jouer, je viens. ” » … À la fête vendredi, Florent SERRA et Michaël LLODRA, qui avaient refroidi Blake et Hrbaty, avaient des soupirs plein la voix hier. Le premier regrettait en priorité ses légers flottements au tie-break du premier set contre Feliciano Lopez, vainqueur 7-6, 6-3 : « Il y avait moyen de passer. J’ai donné un peu trop de points aussi. C’est typiquement le match sur ciment qui bascule sur pas grand-chose. Il a bien servi, ne m’a donné aucun rythme du fond et ça a suffi. » Issu des qualifications, le gaucher espagnol, 84e mondial, croisera en huitièmes de finale Novak Djokovic, l’autre tourmenteur du dimanche. Le Serbe a écarté Llodra (6-4, 6-1) qui avait bien résisté jusqu’à 4-4 au premier set avant d’être très ennuyé par le vent et dépassé par la qualité de Djokovic… Même sentiment d’inachevé pour Gilles SIMON, écarté sans démériter par Andy Roddick (6-4, 6-4)… Richard GASQUET affrontera aujourd’hui au troisième tour Guillermo Cañas qui a souffert énormément samedi soir pour passer l’obstacle Ferrero et a laissé pas mal d’énergie dans cette bataille gagnée 7-5 au troisième set (près de 3 heures de jeu)… Olivier ROCHUS a déclaré forfait avant son match prévu hier soir contre Rafael Nadal en raison d’une blessure au pied gauche. L’Espagnol affrontera en huitièmes de finale le vainqueur du match Youzhny (sa bête noire du moment)-Del Potro… Tatiana GOLOVIN est passée complètement à côté de son match (6-1, 6-3), contre une des dernières arrivées dans le top 10, la Russe Anna Chakvetadze qu’elle avait battue à l’US Open. « Je suis vraiment déçue parce que j’aime bien jouer ici, regrettait « Tati ». Mais, aujourd’hui, j’ai fait beaucoup de fautes en coup droit, alors que c’est mon arme. Cela partait dans tous les sens. Mais bon, Georges (Goven) et Loïc (Courteau) sont là. Loïc va m’entraîner à la maison une semaine et, après, je jouerai à Amelia Island et Charleston, sur terre battue américaine »… Martina HINGIS a disparu du tableau hier, victime de la petite terreur Agnieszka Radwanska (4-6, 6-3, 6-2). Victorieuse de Roland-Garros juniors l’an dernier, la Polonaise, dix-huit ans et 49e mondiale, n’en revenait presque pas : « C’était mon idole quand j’étais plus jeune, je ne pensais pas la battre un jour. » Plus sombre, la Suissesse expliqua qu’elle se sentait « lasse de perdre des matches qu’elle est supposée gagner » et qu’elle avait « besoin d’un break pour se vider la tête »… Victorieuse à Indian Wells, Daniela HANTUCHOVA ne réalisera pas le doublé. Elle a été battue hier par la Russe Vera Zvonareva, tombeuse de Sharapova en Californie. – F. Be. et D. B. soit à deux points du match. La première fois, la Belge rafla la mise en jeu de Razzano sur une unique occasion de break. À 2-5, sur son propre service, Henin se retrouva à nouveau au bord du précipice. Mais une seconde fois, elle enleva le jeu, sans que Razzano n’ait grand-chose à se reprocher. Ce qui ne fut pas le cas au jeu suivant, où la Française servit très mal, ce qui constitua un tremplin pour la Belge, 17 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME COUPE DE FRANCE – CHOLET - PAYS DE LOIRE Augé prend du galon Basso de retour Vainqueur hier, le Béarnais est devenu, à trente-deux ans, l’une des pièces maîtresses de Cofidis. CHOLET – de notre envoyée spéciale CHOLET. – Adepte de l’offensive, Stéphane Augé n’a pas été souvent récompensé. Hier, le Palois a su provoquer le destin pour s’extirper de l’échappée et se jouer au sprint de Stéphane Pétilleau. (Photo Jean-Christian Biville) Une méthode qui a parfaitement réussi hier. « J’étais venu à Cholet avec une petite idée derrière la tête, soulignaitil. C’est pour ça que j’ai attaqué dans le final. Je craignais un retour du peloton et une arrivée au sprint. » Au moment de franchir la ligne d’arrivée, malgré ses lunettes qui cachaient son regard, l’émotion, intense, était palpable. « C’est la première fois que je remporte une course d’un jour et c’est une grande satisfaction. Gagner une étape au terme d’une longue échappée parce que je suis suffisamment loin au général et que le peloton me laisse partir, j’en avais fait un peu le tour. Je commençais à m’ennuyer dans ce registre. Une course d’un jour, c’est tactiquement une approche différente et je suis quelqu’un qui a besoin de me fixer des petits challenges. J’ai toujours envie de me prouver des choses. » Nouveau leader de la Coupe de France, Stéphane Augé a donc probablement, depuis hier, un nouveau défi. BARBARA RUMPUS LE FILM DE LA COURSE Le panache de Pétilleau BICHOT L’INITIATEUR. – À l’approche de la première côte (km 13), Bichot (Agr) porte la première attaque. Peu de temps après, un groupe de vingt-deux coureurs se constitue. Parmi eux : Augé (Cof) ; Brochard, Rous, Labbe (Btl) ; Roy, Lindgren (Fdj), Charteau, Halgand (CA) ; Voigt (CSC) ; Bichot, Feillu (Agr) ; Duret, Pétilleau, Zielinski (Bal) ; Galland (Aub) ; Larpe (Rlm) ; Loubet (A2r). CHAVANEL TENTE UN RETOUR. – Cofidis, représentée seulement par Augé, mène la poursuite, mais l’écart stagne autour de la minute. Sylvain Chavanel (Cof) sort alors du peloton pour essayer de rejoindre les vingt-deux échappés. Accompagné pendant quelques kilomètres de Patour (Tsl), puis tout seul, il revient à 27’’ puis perd du terrain avant de se relever (km 82). DE 22 À 13. – Après avoir stagné autour de la minute, l’avance des échappés augmente un peu (3’30’’ maximum). Au km 150, sur une attaque de Kuyckx (Lan), six coureurs, bientôt rejoints par sept autres, se détachent : Augé, Roy, Brochard, Rous, Halgand, Voigt, Kuyckx, Bichot, Feillu, Tombak (Jar), Duret, Pétilleau, Ljungblad (Can). Voigt, amoindri par un virus intestinal, est lâché, peu avant l’arrivée sur le circuit final. LE DUO GAGNANT. – À 13 km de l’arrivée, Augé attaque, suivi par Pétilleau. Au premier passage sur la ligne (8,8 km du but), les deux hommes passent avec 18’’ sur leurs poursuivants et 1’20’’ sur le peloton, une avance qu’ils parviennent à consolider. À 200 mètres de la ligne, Augé lance le sprint et s’impose. « Je savais que Stéphane était meilleur que moi au sprint et j’aurais peut-être dû économiser un peu mes efforts, mais je voulais aussi assurer une place », déclare Pétilleau. – B. R. ESCRIME CHAMPIONNATS DE FRANCE C’est déjà demain CLASSEMENTS CHOLET - PAYS DE LOIRE (1.1, CF, 25 mars). – 1. Augé (Cofidis), les 195,2 km en 4 h 47’39’’ (moy. : 40,716 km/h) ; 2. Pétilleau (BretagneArmor Lux), à 3’’ ; 3. Tombak (EST, Jartazi), à 36’’ ; 4. Feillu (Agritubel) ; 5. Halgand (Crédit Agricole) ; 6. Kuyckx (BEL, Landbouwkrediet) ; 7. Bichot (Agr) ; 8. Roy (Française des Jeux) ; 9. Ljungblad (SUE, Canyon) ; 10. Duret (Bal) ; 11. Brochard (Bouygues Télécom), t.m.t. ; … 14. Fédrigo (Btl), à 48’’ ; 42. Sy. Chavanel (Cof) ; 53. Le Mével (CA) ; 96. Rous (Btl), à 1’28’’ ; 101. Charteau (CA), à 2’10’’ ; 105. Joly (Fdj), à 4’48’’. – 107 classés. 27 abandons dont : Casar (Fdj) ; McGee (AUS, Fdj) ; Voigt (ALL, CSC). 3 non partants dont : Jalabert (Agr). COUPE DE FRANCE 2007 (après 2 manches) : 1. Augé (Cofidis), 50 pts ; 2. Pétilleau (Bretagne-Armor Lux), Gerrans (AUS, AG2R Prévoyance), 35 ; 4. Feillu (Agritubel), 20 ; 5. Halgand (Crédit Agricole), 18. Jeunes : 1. Feillu (Agritubel), 20 pts ; 2. Roy (Française des Jeux), 12. Par équipes : 1. Bouygues Télécom, 17 pts ; 2. AG2R Prévoyance, 16 ; 3. Agritubel, 15 ; 4. Crédit Agricole, 15 ; 5. Bretagne-Armor Lux, 14 ; 6. Cofidis, 13 ; 7. Française des Jeux, 9 ; 8. Roubaix-Lille Métropole, 6 ; 9. Auber 93, 5. Prochaine manche : Route Adélie, le 6 avril. COUPE DE FRANCE FEMMES – CHOLET - PAYS DE LOIRE (1re manche, 25 mars). – 1. Jaunatre (Vienne Futuroscope), les 79,2 km en 2 h 5’44’’ (moy. : 37,794 km/h) ; 2. Leboucher (Sarthe-Gasseau), à 4’’ ; 3. Normak (ESP, Chambéry CC) ; 4. Gautard (Vienne), t.m.t. ; 5. Creux (Chambéry), à 1’17’’. Prochaine manche : Prix de la Ville de Pujols, le 9 avril. I TOXOPLASMOSE POUR DESSEL. – Fatigué depuis le début de la saison – « J’avais beaucoup de mal à récupérer au niveau musculaire » –, Cyril Dessel a passé des examens sanguins qui ont décelé une toxoplasmose, une maladie parasitaire bénigne qui se transmet en général par l’alimentation ou un contact avec des chats. Le coureur d’AG2R Prévoyance a donc déclaré forfait pour la Semaine Internationale, qu’il devait disputer en Italie à partir de demain, et observe actuellement une période de repos de dix jours sans vélo. D’autres examens, en fin de semaine, détermineront s’il doit entreprendre ou non un traitement antibiotique. « Ma deuxième partie de saison ne devrait pas être hypothéquée, explique-t-il. J’avais de toute façon prévu, comme la saison dernière, une coupure en avril et je devrais normalement reprendre la compétition au Tour de Romandie (1er-6 mai). » – D. I. Une Flessel record LAURA FLESSEL est en train de réaliser une grande année. Victorieuse en ce début de saison à Budapest et à Saint-Maur, la Française vient de s’imposer de nouveau en Coupe du monde hier à Luxembourg. Et de quelle manière ! L’entraîneur national de l’épée, Jean-François Di Martino, en est resté baba : « Elle m’a impressionné, s’enthousiasme « Di Mar ». Elle a dominé tous ses matches de bout en bout. Tout au long de la journée, elle a produit un jeu magnifique, très créatif. » Ce succès prend d’autant plus d’importance qu’il s’agit pour la Guadeloupéenne d’un « record de France ». En s’imposant en terre luxembourgeoise, Laura a remporté le 21e succès de sa carrière à ce niveau, soit un de plus que le total du champion olympique 1996, Éric Srecki, un autre épéiste de Levallois, comme elle. « Je savais que j’avais battu ce record parce que, quand j’avais gagné à Saint-Maur, Éric m’avait envoyé un message en me disant que j’étais à égalité avec lui. Aussitôt après ma victoire je lui ai expédié un SMS en écrivant : C’EST UN RECORD, un temps qui entre dans la légende. Locale. Avaline. Samedi dernier, la performance de Firmin Mattis sur la piste de descente de Solaise a été effacée, pulvérisée par Adrien Théaux qui concluait le parcours en 1’19’’60 lors des entraînements hommes. Le champion de France de super-G améliorait de vingt-quatre secondes le chrono de Mattis, qui tenait depuis… 1948. « Après-guerre, chaque dimanche avait lieu la “Standard”, j’y participais avec Henri Oreiller, qui est allé plus lentement que moi (1’48’’ contre 1’44’’) ! Entre le départ et l’arrivée, il n’y avait que cinq portes dans la forêt. Il y avait aussi les “Aigles de piste” et “Elle et lui”, une course mixte. Après, dans ses premières années, le Critérium s’est disputé là-bas et puis ensuite plus rien », se remémore Mattis, âgé de soixante-dix-sept ans, double champion de France de slalom et premier entraîneur de nombreuses gloires avalines. À l’instar de Jean-Claude Killy, de Patrice Bianchi ou encore des sœurs Goitschel, Ingrid Jacquemod a suivi ses traces. « De quatre à dix ans, il m’a entraînée. Avec Firmin, c’est simple, on allait toujours sur Solaise, précise la descendeuse avant de s’élancer pour la séance de ski libre organisée sur Solaise. Mais aujourd’hui, ce n’est plus un boulevard vertical. » Depuis le 1er juillet dernier, Solaise, futur théâtre des épreuves de vitesse femmes, est en cours de réaménagement en vue des Mondiaux 2009. Naturellement, elle est le miroir de Bellevarde, qui lui fait face, et qui, après avoir accueilli les Jeux Olympiques en 1992, sera dédié lors du Des modifications envisagées Sur le tracé de Solaise conçu par Bernhard Russi, champion du monde (en 1970) et olympique de descente (en 1972), les portes sont désormais au nombre de trente-trois. Plus question de « faire ce qu’on voulait », comme Mattis. « On est obligé de suivre la forêt, ce qui ne laisse pas beaucoup de liberté de traçage », commentait Sylvianne Berthod, venue à Val-d’Isère avec une partie du groupe vitesse helvétique découvrir la prochaine piste des Mondiaux. Dans la première partie du parcours (départ de la descente à 2 536 m d’altitude), les skieurs arrivent très vite sur les portes avant l’entrée en forêt, où tout se complique. Place à la technique. La piste est « plus étroite et plus raide », selon Jacquemod et « la vitesse n’est plus très élevée, rajoutait Berthod. Et cela jusqu’à l’arrivée (située à 2 227 m d’altitude). » Mais Solaise n’est-elle pas trop dure, trop engagée pour des skieuses habituées ces dernières années sur les grands événements à affronter des pistes avec peu de caractère ? « Sans vouloir paraître misogyne, oui », répondait Pierre Paquin, le champion de France de descente et de super-combiné. Berthod abondait dans ce sens tout en se réjouissant de la donne : « Elle est difficile mais tant mieux ! Depuis quelque temps, les nouvelles pistes sont inintéressantes. La partie la plus difficile est le virage Russi avant le Déjà, ce vendredi, les organisateurs ont été contraints de contourner les deux dernières bosses de la nouvelle piste pour des raisons de sécurité – l’avant-dernière provoquait des bonds trop longs. Mais les Crêtes du Coq devraient malgré tout rester au programme des Mondiaux. Quelles options pour préserver ce final ? Tout dépendra du sort réservé aux fétuques du Valay, ces fleurs protégées qui, déjà l’été dernier, avaient empêché le rabotage de la bosse incriminée. À l’issue des Championnats de France qui s’achèveront ce jeudi, un point sera fait sur les modifications à porter et de nouveaux travaux débuteront cet été avec un retour dans les parages de Bernhard Russi. Le prochain Critérium de la Première Neige (15-16 décembre) fera office de nouveau test grandeur nature. BÉATRICE PARRINO RÉSULTATS HOMMES. – Super combiné : 1. Paquin (Vald’Isère), 2’15’’17 ; 2. Bouillot (Val-d’Isère), 2’15’’53 ; 3. Lizeroux, 2’16’’21. FEMMES. – Géant : 1. Alcott (équipe de Grande-Bretagne), 2’4’’89 ; 2. Jacquemod * (Val-d’Isère), 2’5’’23 ; 3. Barthet (Courchevel), 2’5’27. * Le titre de champion de France ne pouvant être attribué à un athlète étranger revient à Ingrid Jacquemod. PROGRAMME AUJOURD’HUI. HOMMES. – Géant (Bellevarde) : 1re manche, à 9 h 30 ; 2e, à 11 h30. FEMMES. – Super-G (Solaise), à 10 h 30. I LE TOUR DE L’AVENIR PARTIRA DE BRETAGNE. – Le Tour de l’Avenir, qui change cette année de formule (il constituera la finale de la Coupe des nations lancée par l’Union cycliste internationale et regroupant sept épreuves réservées aux coureurs de moins de 23 ans et disputées par équipes nationales), s’élancera le 6 septembre de Belle-Île (Morbihan). L’arrivée aura lieu dix jours plus tard au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire). COUPE DU MONDE– ÉPÉE FEMMES VAL-D’ISÈRE – dernier mur. Je trouve ça un peu limite. Mais certainement que cela va changer. » I JÉGOU : RETOUR EN AVRIL. – Lilian Jégou, qui s’était fracturé le métacarpe gauche en février au Tour de Langkawi, devrait retrouver la compétition à la Route Adélie (6 avril). I CIRCUIT DU CŒUR VERT (1.1 [HOL], 25 mars). – 1. Weylandt (BEL, Quick Step), les 203 km en 4 h 23’58’’; 2. Brown (AUS, Rabobank) ; 3. Van Avermaet (BEL, Predictor-Lotto) ; 4. Radochla (ALL, Wiesenhof) ; 5. Vierhouten (HOL, Skil-Shimano), t.m.t. En obtenant le 21e succès de sa carrière en Coupe du monde, hier à Luxembourg, Laura Flessel s’est offert un record. prochain événement planétaire aux courses de vitesse hommes et aux épreuves techniques. Ces deux faces, distantes de 100 m, partageront leur aire d’arrivée dans le village de Val-d’Isère. Et cela a déjà son petit charme… I HOJ RECHUTE. – Franck Hoj qui s’était coupé le tendon de l’orteil gauche suite à un accident domestique, début février, était soucieux de revenir au plus vite pour espérer figurer dans les classiques. Mais il a trop forcé à l’entraînement. Résultat : le tendon a de nouveau lâché en début de semaine. Le Danois de Cofidis est cette fois contraint à quatre semaines d’arrêt complet. Geoffroy Lequatre, opéré de la clavicule après sa chute à Tirreno, a déjà repris le travail sur home-trainer. RÉSULTATS Les skieuses ont emprunté hier pour la première fois la piste de Solaise, qui accueillera la descente lors des Mondiaux de 2009. de notre envoyée spéciale I RABOBANK ESPOIRS FAVORITE EN NORMANDIE. – Le Tour de Normandie (2.2) se déroule à partir d’aujourd’hui (prologue à Mondeville, dans le Calvados) jusqu’à dimanche. Parmi les vingt équipes en lice (dont 16 Continentale), Rabobank Espoirs tentera, après Dekker (2004) et Reus (2005 et 2006), la passe de quatre notamment face à Moscou Stars (Trofimov), Bretagne-Armor Lux (Pétilleau, Guilbert, Le Lay) et Auber 93 (Brouzes, Drujon, Médérel). – P. M. 21 ! C’est vrai que ça fait plaisir, mais je suis surtout contente par rapport au jeu que j’ai développé ici. » Le parcours de Flessel hier est d’autant plus beau qu’il se double de succès symboliques. « J’étais face à des filles qui m’avaient dominée ces derniers temps, explique la double championne du monde. Il fallait donc faire attention. Et elles restaient sur l’avantage psychologique de nos dernières rencontres. » Une finale de rêve Parmi celles-ci figurait en quarts de finale la Russe Ermakova, tombeuse de la revenante Maureen Nisima en seizièmes de finale. Flessel ne connut guère de problèmes pour lui infliger un sérieux 15-9. Puis, en demi-finale, elle n’a pas fait plus de détail (15-11) face à la Chinoise Zhong Weiping, laquelle pose d’habitude de gros problèmes aux Tricolores par équipes. Enfin, en finale, ce fut au tour de la Russe Strogonova de goûter aux flèches de Flessel (15-8). « Ce fut un match serré au début, se souvient Flessel. 1-1 ; 2-2, puis 4-2 en ma défaveur, je me suis trouvée obligée de créer. C’est une fille au jeu rapide, tout aussi “bavarde” (comprendre créative) que moi sur la piste. C’était plaisant, ça construisait des deux côtés. » Un régal, on vous dit, même si Flessel estime que son plus beau succès de la saison fut le premier, en janvier à Budapest. En partie parce que ce furent des matches très durs et en partie aussi parce que cela mettait fin à deux années sans victoire. Là, Flessel a passé la surmultipliée. Trois victoires en une saison, c’est autant qu’en 2003 et 2004, années où elle avait remporté la Coupe du monde d’épée. À croire qu’à trente-cinq ans elle est forte comme jamais. « Au niveau des sensations, j’ai déjà connu des périodes comme ça, dit-elle. Mais avec le temps, j’ai l’impression de me bonifier. Mon point faible, c’est la patience et, là, ça marche. Depuis le début de la saison, le travail que je fais en la matière paie. » COUPE DU MONDE PAR ÉQUIPES – FLEURET FEMMES Avertissement sans frais Les Françaises se classent huitièmes d’un tournoi remporté par l’Italie. MARSEILLE – de notre envoyé spécial LE QUART DE FINALE à peine terminé, l’entraîneur national Olivier Lambert a réuni ses quatre fleurettistes. À chaud, le discours est mieux retenu. Adeline Wuillème, Corine Maitrejean, Christina Cerny et Mélanie Moumas viennent de perdre 23-18 face à une équipe américaine théoriquement inférieure. Emily Cross a infligé en trois relais un 17-1 (touches données contre touches reçues) à ses trois adversaires qui a fait la différence. Lambert montre du doigt ses deux leaders Maitrejean et Wuillème, qui ont pris l’eau (respectivement LUNDI 26 MARS 2007 4-0 et 8-1) face à Cross. « Ce n’est pas une question d’escrime, mais de confiance, de concentration, note le coach. Il leur fallait gérer l’hémorragie, mais elles ont fait comme s’il leur fallait à tout prix rattraper une erreur. » L’avertissement est sans frais pour les Tricolores, les tournois pour la qualification olympique ne débutant qu’en mai. Mais à partir de ce moment, une huitième place comme celle d’hier se paiera cash. La finale a été la revanche des derniers Championnats du monde. Battue à domicile en octobre dernier, l’Italie de Valentina Vezzali a pris le meilleur sur la Russie, s’imposant 25-21. – M. V. RÉSULTATS COUPE DU MONDE PAR ÉQUIPES – FLEURET FEMMES. – Huitièmes de finale : France (Cerny, Maitrejean, Wuillème)-Canada, 38-30. Quarts de finale : Russie-Roumanie, 39-28 ; Hongrie-Pologne, 45-32 ; États-Unis (Cross, Thompson, Zimmermann) - France (Cerny, Maitrejean, Moumas, Wuillème), 23-18 ; Italie - Corée du Sud, 29-24. Matches de classement pour la 5e place : Corée du Sud - France (Cerny, Maitrejean, Wuillème), 26-25 ; Roumanie-France (Cerny, Maitrejean, Moumas, Wuillème), 35-25. Demi-finales : Russie-Hongrie, 27-26 ; Italie États-Unis, 39-24. Match pour la 3e place : Hongrie États-Unis, 43-32. Finale : Italie (Vezzali, Di Franscisca, Trillini)-Russie (Lamonova, Rouzavina, Chanaeva), 25-21. Classement : 1. Italie ; 2. Russie ; 3. Hongrie ; 4. ÉtatsUnis ; 5. Pologne ; 6. Corée du Sud ; 7. Roumanie ; 8. France. Elle se félicite aussi de la manière dont elle programme sa préparation sous la houlette d’Hervé Faget, son entraîneur de club. « J’arrive à bien doser la semaine avant la compétition pour ne pas être en état de surentraînement en arrivant sur les tournois », analyse Flessel. C’est essentiel vu la succession de rencontres importantes qui s’annoncent à partir du mois de mai après une courte période de repos. En effet, quand la deuxième partie de la saison débutera, le 20 mai à Nankin (Chine), les épreuves changeront de dimension : tous les tournois compteront alors pour la qualification olympique. L’enjeu sera d’autant plus grand que chaque nation ne pourra envoyer au maximum que deux individualités pour l’épreuve de l’épée féminine aux Jeux de Pékin. Flessel compte bien être de ces deux-là. Au vu de son début de saison, on se demande qui pourrait l’en empêcher. La Française ne voit pas cette deuxième partie de saison comme un nouveau départ, mais plus simplement comme « une continuité. C’est vrai que ça va compter pour les Jeux, mais moi je pense d’abord à cette saison : les Championnats d’Europe (2-7 juillet à Gand) d’abord, les C h a m p i o n n a t s d u m o n d e ( 2 8 s e ptembre-6 octobre à Saint-Pétersbourg) ensuite. » Depuis 1999, Flessel court en effet après une troisième couronne mondiale. Histoire de dépasser encore une fois Éric Srecki. MARC VENTOUILLAC RÉSULTATS COUPE DU MONDE ÉPÉE FEMMES (Luxembourg, 25 mars). – Quarts de finales : Flessel - Ermakova (RUS), 15-9 ; Zhong Weiping (CHN) - Markovic (ALL), 15-9 ; Stroganova (RUS) - Del Carretto (ITA), 15-14 ; Bokel (ALL) - Bereza (POL). Demi-finales : Flessel Zhong Weiping (CHN), 15-11 ; Stroganova (RUS) - Bokel (ALL), 7-6. Finale : Flessel - Stroganova (RUS), 15-8. Classement des Françaises : 1. Flessel ; 13. Descouts ; 18. Kiraly-Picot ; 23. Soiron ; 26. Nisima ; 31. Daninthe ; 72. Baradji-Duchêne. PAGE 17 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge SKI ALPIN I L’APPEL DE CAHORS CONNU AUJOURD’HUI. – La cour d’appel de Bordeaux rendra aujourd’hui son arrêt dans le cadre de l’affaire dite de Cahors (un trafic de pot belge). Il concerne sept prévenus, dont le fournisseur, le Belge Freddy Sergant, condamné en première instance à quatre ans de prison ferme, Christophe Dupouey, ancien champion du monde de VTT, et Laurent Biondi, le directeur sportif d’AG2R Prévoyance, suspendu de ses fonctions depuis le début de l’affaire. L’annulation de sa peine (trois mois de prison avec sursis) lui permettrait de retrouver son emploi. Sauf que l’avocat général Jacques Dallest s’était prononcé à la mi-janvier en faveur de la confirmation des condamnations pour l’ensemble des prévenus. Bleu Rouge Jaune À trente-trois ans, Augé semble avoir pris une nouvelle dimension, ce qui s’était déjà ressenti il y a deux semaines dans Paris-Nice, lorsqu’il s’était échappé en compagnie de Voeckler, Fischer et Gilbert sur la route de Limoges. Un mélange de maturité physique et d’épanouissement personnel (son épouse et ses deux enfants étaient présents hier, car « c’est important qu’ils voient ce qu’est mon métier », dit-il). « J’ai terminé ParisNice fatigué mais pas cramé, expliquet-il. Dans ces cas-là, sur la course d’après, c’est quitte ou double. Ou bien tu marches sur l’acquis ou bien tu es scotché. Alors, cette semaine, je me suis contenté d’un entraînement léger, avec une sortie derrière scooter vendredi. » Non retenue pour Paris-Roubaix (15 avril), l’équipe Unibet, qui s’est rebaptisée pour les épreuves françaises Canyon.com (du nom de la marque de cycles qui l’équipe), avec un nouveau maillot (afin de contourner la loi française qui interdit la publicité des sites de paris en ligne sur le territoire français), demande des explications à Amaury Sport Organisation, l’organisateur de la classique du Nord. « Nous pensions avoir fait le nécessaire pour être sélectionné, a déploré Koen Terryn, le manager de l’équipe suédoise. Que devons-nous faire de plus pour montrer notre bonne volonté ? De nouveaux maillots et cuissards ont été conçus. Le nom d’Unibet.com n’est plus apparent. Pourtant, nous restons de côté. Cette affaire tourne à la catastrophe. J’aimerais pouvoir m’asseoir à une table avec M. Clerc, le grand patron d’ASO. J’aimerais entendre ce qu’il veut précisément. Le fait est que nous sommes victimes d’une lutte de pouvoir. » Jaune « J’ai toujours envie de me prouver des choses » Unibet veut parler à ASO Noir Bleu Noir ILS SONT TOUS autour de lui. Quelques mètres après la ligne, les maillots rouges de Cofidis ont fondu sur Stéphane Augé. Ils ont le sourire, commentent la course, se réjouissent de la victoire de leur capitaine de route. Une belle complicité qu’on n’aurait sans doute pas observée il y a quelques années. « C’est vrai, l’ambiance est devenue plus familiale, constate Augé, arrivé dans l’équipe nordiste il y a trois ans. Nous, les anciens, avons fait l’effort d’aller vers les jeunes pour les intégrer. Il y a maintenant un vrai échange. » Le verrou des générations a sauté. Et Augé y est pour beaucoup. Passé professionnel sur le tard (à vingtcinq ans, en 2000, chez Festina) après avoir commencé le vélo à seize ans, le Palois a toujours abordé son métier avec un regard différent, celui d’un bienheureux. Sa carrière de coureur, ce fils d’agriculteurs la vit comme un cadeau. Dès qu’il agrafe un dossard, ses yeux noisette pétillent et un perpétuel sourire barre son visage. Il contribue à mettre du liant dans la vie du groupe et, à une époque où les Pro Teams s’apparentent à de véritables PME, avec jusqu’à trente coureurs par effectif, réussir à conserver de la convivialité devient une notion essentielle. « Les jeunes sont à mon écoute et cela me pousse à bien faire, à rester performant. Mais une victoire comme celle d’aujourd’hui est importante. Elle vient apporter du crédit à mon discours. » Mais Augé n’est pas que le gai luron embauché pour sa bonne humeur. C’est aussi un coureur généreux dans l’effort et un bosseur qui a intelligemment su faire évoluer sa carrière en fonction de ses qualités. Après avoir débuté dans le registre du grimpeur, il avait ensuite basculé vers les échappées au long cours. Une période en passe d’être révolue. Le coureur de Cofidis veut en effet noircir cette année une nouvelle page sur son livre de route. « Ma victoire d’étape sur le Tour du Limousin l’an dernier (suivie dans la foulée d’une au Tour de Pologne) a constitué un déclic, explique-t-il, avec son accent chantant. Le fait de gagner à nouveau m’a fait passer un cap. » Comme chaque année, le Tour de Castille et Leon, qui débute aujourd’hui par un contre-la-montre individuel de dix kilomètres, peut se prévaloir d’un très beau plateau. D’abord Carlos Sastre, quatrième du dernier Tour de France, dont c’est la reprise après sa chute dans le Tour de Murcie au début du mois (blessé au coude et au dos). Ivan Basso reprendra, lui aussi, la compétition après sa chute dans Tirreno-Adriatico et son forfait à Milan-San Remo. L’Italien de la Discovery Channel, qui ne souffre plus du poignet, sera entouré de ses coéquipiers Alberto Contador, vainqueur de Paris-Nice, et Levi Leipheimer. Denis Menchov et Michael Rasmussen, les duettistes de la Rabobank, seront là aussi. Enfin, Florent Brard, le champion de France, qui avait fait l’impasse sur Paris-Nice après avoir enchaîné le Tour Méditerranéen et le Tour de Valence, dont il est sorti affaibli et refroidi, sera aux côtés de son leader de la Caisse d’Épargne, Oscar Pereiro, deuxième du Tour de France, dont ce sera la rentrée. Ils auront tous l’occasion de se jauger, jeudi, lors de la 4e étape conclue au sommet de la Navacerrada. 18 GOLF BOXE I POPULAIRE KESSLER. – Devant près de 25 000 spectateurs présents au stade couvert Parken, samedi à Copenhague, le Danois Mikkel Kessler (28 ans, 39 victoires, dont 29 avant la limite) a conservé ses titres WBC-WBA des super-moyens en surclassant aux points (120-108 pour les trois juges), dans un duel d’invaincus, son challenger officiel WBC, le Mexicain Librado Andrade (28 ans, 24 victoires). I ISMAEL TOUJOURS INVAINCU. – Ancien champion de France amateurs, Jean-Marc Ismael a battu aux points (58-57 arbitre-juge unique) Christopher Rebrasse (entraîné par Albert Mauriac, lequel conteste sa défaite) dans un duel d’invaincus, en demi-finales du tournoi de France des moyens, vendredi dernier à Condom (Gers). I RÉUNION DE CHAUMONT (23 mars). – Demi-finales du Critérium (4 × 3) : Joël Durand b. Sylvain Chapelle aux points (superplume) ; Teddy Leyzour b. Lloyd Hollard aux points (super-welters). I RÉUNION DE CHÂTEAUROUX (23 mars). – Demi-finales de la Coupe de la Ligue (8 × 3) : Nadjib Mohammedi b. Achille Omang aux points (mi-lourds) ; Abdel Berghal b. Mehdi Bouadla, jet de l’éponge au 6e round (supermoyens). Demi-finales du Critérium des super-welters (4 × 3) : Ousmane Kone b. Besnik Dushi aux points. I RÉUNION DE TOURS (24 mars). – Supercoq (6 × 3) : Daniel Kodjo b. Samir Boukarara aux points. Welters (6 × 3) : Nicolas Guisset b. Belaïd Yahiaoui aux points. Moyens (6 × 3) : Hassan N’Dam b. Vepkhia Tchilaia (GEO), arrêt de l’arbitre au 5e round. Super-welters (6 × 3) : Alban Mothie b. Stan Eugene (ROU) aux points. Mouche femmes (6 × 3) : Aziza Oubaita b. Talatesvili (GEO) aux points. HOCKEY SUR GAZON I ÉLITE HOMMES. – 13e journée. HIER : Racing CF - Le Touquet, 2-2 ; Montrouge Saint-Germain, 0-3 ; Paris Jean-Bouin Amiens, 3-6 ; Lyon - Lille, 1-4. Classement : 1. Racing CF, 30 pts ; 2. Saint-Germain, 27 ; 3. Lille, 25 ; 4. Montrouge, 24 ; 5. Le Touquet, 12 ; 6. Lyon, 10 ; 7. Paris Jean-Bouin, 7 ; 8. Amiens, 7. I ÉLITE FEMMES. – Play-off titre (2e journée). HIER : Stade Français - Lille, 1-6 ; Cambrai - Saint-Germain, 0-1. Classement : 1. Saint-Germain, 6 pts ; 2. Lille, 4 ; Cambrai, 1 ; 4. Stade Français, 0. Play-off maintien (2e journée). HIER : Mérignac - Abbeville, 1-2 ; Montrouge - Paris Jean-Bouin, 2-2. Classement : 1. Abbeville, 4 pts ; 2. Montrouge, Paris Jean-Bouin, 2 ; 4. Mérignac, 1. LUTTE I LIBRE : CINQ BLEUS À L’EURO. – Entraîneur de l’équipe de France de lutte libre, Thierry Bourdin emmènera à l’Euro (17-22 avril à Sofia, Bulgarie) Didier Pais (60 kg), Vadim Guigolaev (66 kg), Luca Lampis (74 kg), Nodari Bokhashvili (84 kg) et Vincent Aka (96 kg). Hier, au tournoi de Martigny (Suisse), qui rassemblait vingtsix pays, dont Cuba, Pais a battu 2-0 l’Indien Kripa Shanka pour la troisième place. La veille, Pais avait été défait 1-2 en quarts de finale par le Bulgare Didea. Guigolaev, qui évoluait à 74 kg, avait dominé 2-0 Lampis, avant d’être battu en quarts de finale. Bokhashvili n’avait pas dépassé le premier tour, tandis qu’Aka avait été battu en quarts de finale. La France affrontera Cuba le 4 avril, à Clermont-Ferrand, avant d’arriver dès le 9 avril à Sofia. I LEGRAND RASSURÉE. – Victime d’une subluxation de la rotule mardi dernier, Lise Legrand a passé une IRM en fin de semaine dernière. « Il n’y a pas d’inquiétude au niveau des ligaments, précise l’entraîneur Gérard Santoro, juste un petit bobo à l’aileron rotulien. Comme le reste de l’équipe, elle va se reposer toute cette semaine et, lors du stage en Ukraine, à partir du 1er avril, nous ferons attention les premiers jours, mais Lise disputera bien l’Euro. » SAUT À SKIS COUPE DU MONDE (Cottbus [ALL], 24-25 mars). – HOMMES. Saut : 1. Wei Du (CHN), 16,200 pts ; 2. Bouhail, 16,112 ; 3. Wammes (HOL), 16,037. Barres parallèles : 1. Haibin Teng (CHN), 16,000 pts ; 2. Zhe Feng (CHN), 15,825 ; 3. Goncharov (UKR), 15,725 ; … 7. Da Silva, 14,925. Barre fixe : 1. Maras (GRE), 15,575 pts ; 2. Tanaka (JAP), 15,350 ; 3. Rodriguez (PRI), 15,350. FEMMES. Poutre : 1. Ye Fan (CHN), 15,650 pts ; 2. Krasnyanska (UKR), 15,250 ; 3. Bismpikov (GRE), 15,050. Sol : 1. Garcia (MEX), 15,125 pts ; 2. Scherbatych (14,775) ; 3. Kozich (UKR), 14,625. TRIATHLON TAEKWONDO I COUPE DU MONDE : L’AUSTRALIE À L’HONNEUR. – Dans la nuit de samedi à dimanche, à l’occasion de la première des seize épreuves de la Coupe du monde 2007, à Mooloolaba, en Australie, ce sont les locaux qui se sont imposés. Chez les hommes, la victoire est revenue à Brad Kahlefeldt (1 h 49’22’’) devant le jeune Espagnol Javier Gomez, à quatre petites secondes. Du côté des femmes, c’est Emma Snowsill (1 h 59’20’’), la championne du monde en titre, qui est montée sur la plus haute marche du podium, sa compatriote Erin Densham et la Portugaise Vanessa Fernandes complétant ce dernier. Tony Moulai, Laurent Vidal et Pierre Dorez, les trois Français en lice, se sont respectivement classés 23e, 25e et 42e. Prochaine étape le 15 avril à Ishigaki, au Japon. I OPEN DES PAYS-BAS : LES BLEUS BRILLENT. – Samedi, à Eindhoven, trois Français se sont imposés, au terme d’une interminable journée achevée à plus de minuit. Victorieux de Firmin Zokou (12-6) en demi-finale, Mickaël Borot (+ 84 kg) s’est offert un troisième succès d’affilée aux Pays-Bas en dominant (7-5), lors de son ultime combat, le Cubain Gonzalez Gerardo Ortiz. Autre lauréat de l’épreuve, Bruno Ntep (– 84 kg) a remporté sa finale (5-2) aux dépens du Turc Bahri Tanrikulu. À l’honneur également Glawdys Epangué (– 67 kg), en or à l’issue de sa confrontation avec l’Australienne Morgan (6-1). Une très belle moisson tricolore complétée par l’argent de Caroline Graffe (+ 72 kg) et les troisièmes places de JeanFrançois Sarr (– 67 kg) et Firmin Zokou. TÉLÉVISION PLONGEON NATATION NATATION HOCKEY SUR GLACE NATATION L’Open de Madère réussit à Christian Cévaër : quatrième hier, il avait déjà terminé deuxième en 1995 alors qu’il débutait sur le Tour européen. (Photo Pierre Lahalle) RÉSULTATS Classement final (par 288) : 1. Vancsik (ARG), 270 (68 + 66 + 68 + 68) ; 2. Frost (AFS), 277 (72 + 65 + 72 + 68) et Luna (ESP), 277 (69 + 67 + 72 + 69) ; 4. Cévaër, 279 (70 + 65 + 72 + 72), Little (ECO), 279 (73 + 66 + 69 + 71) et Vibe-Hastrup (DAN), 279 (68 + 70 + 68 + 73) ; 7. Bourdy, 280 (74 + 67 + 68 + 71) ; … 12. Havret, 283 (71 + 69 + 73 + 70) ; 25. Delamontagne, 285 (74 + 68 + 70 + 73) ; 32. Van de Velde, 286 (75 + 67 + 74 + 70) ; 37. Gonnet, 287 (78 + 67 + 70 + 72) ; 43. Remésy, 288 (71 + 74 + 69 + 74) ; 67. Mörk, 223 (73 + 72 + 78 + 81). CHAMPIONNATS D’EUROPE Laurie Phaï-Pang a remporté le point français, en dominant Kostromina malgré un écart de 122 places au classement. (Photo Hubert Gueriau) FEMMES. Premier tour : France-Bélarus, 3-1. Xian Yi Fang (no 71 mondiale)-Ve. Pavlovich (no 81), 3-1 (7-11, 14-12, 11-7, 12-10) ; Vi. Pavlovich (no 37)-Grundisch (no 87), 3-2 (9-11, 11-9, 9-11, 11-9, 11-5) ; PhaïPang (no 195)-Kostromina (no 70), 3-0 (11-9, 11-9, 11-8) ; Xian Yi Fang (no 71)-Vi. Pavlovich (no 37), 3-2 (5-11, 11-8, 2-11, 11-6, 11-8). Quarts de finale : France-Allemagne, 3-1. Wu Jiaduo (no 33)-Xian Yi Fang (no 71), 3-0 (11-8, 11-8, 11-9) ; Nicole Struse (no 31)- Grundisch (no 87), 3-1 (14-12, 11-9, 7-11, 11-9) ; Phaï-Pang (no 195)-Silbereisen (no 73), (11-7, 11-6, 11-6) ; Nicole Struse (no 31)-Xian Yi Fang (no 71), 3-1 (4-11, 11-5, 11-7, 11-4). TOUT LE SPORT 20.10 France 3 8 min MAGAZINE RÉSULTATS I CA CHAMPIONSHIP (CHAMPIONNATS DU MONDE WGC) (Floride, Miami, Doral Golf Resort & Spa, circuits américain et européen hommes, 8 000 000$, 22-25mars). – Troisième tour (par 216): 1. Woods (USA) 205 (71 + 66 + 68) ; 2. Wetterich (USA) 209 (72 + 70 + 67) ; 3. O’Hern (AUS) 210 (72 + 72 + 66) ; 4. V. Singh (FIJ) 211 (74 + 68 + 69), Els (AFS) 211 (70 + 70 + 71), Björn (DAN) 211 (68 + 72 + 71), Howell III (USA) 211 (69 + 71 + 71), Pernice Jr (USA) 211 (71 + 70 + 70) et Baddeley (AUS) 211 (69 + 71 + 71) ; 10. Casey (ANG) 212 (76 + 70 + 66) et Garcia (ESP) 212 (71 + 70 + 71) ; … 40. Mickelson (USA) 219 (77 + 72 + 70). I SAFEWAY INTERNATIONAL (Arizona, Superstition Mountain Golf & Country Club, circuit américain femmes, 1 500 000 $, 22-25 mars). – Troisième tour (par 216): 1. Ochoa (MEX) 202 (69 + 64 + 69) ; 2. Jang Jeong (CDS) 206 (68 + 70 + 68) et Pettersen (NOR) 206 (69 + 68 + 69) ; 4. Ahn Shi-hyun (CDS) 208 (72 + 68 + 68) ; 5. A. Sörenstam (SUE) 210 (73 + 68 + 69), Gustafson (SUE) 210 (75 + 66 + 69), Chung Il-mi (CDS) 210 (74 + 69 + 67) et Matthew (ECO) 210 (68 + 68 + 74). I WOODS VISE LA PASSE DE TROIS. – Apparemment, Tiger Woods s’est bien remis de sa sortie de route du Palmer Invitational, la semaine dernière (22e malgré un premier tour à 64 !). Sur le parcours de Doral, qu’il affectionne tant, le numéro 1 mondial a serré le jeu, sortant de sa poche un eagle et trois birdies pour prendre le large au leaderboard. Il comptait quatre coups d’avance avant le dernier tour, qui se disputait la nuit dernière, reléguant même Singh et Els à six coups et aspirant légitimement au triplé après ses succès en 2005 et 2006. Surtout quand on connaît le peu d’habitude de l’Américain de flancher lorsqu’il est en tête… SKI DE FOND COUPE DU MONDE Le relais français troisième TRÈS BELLE CONCLUSION de weekend et de Coupe du monde, hier à Falun, en Suède. La France s’est offert son onzième podium de l’année, vingt-quatre heures après avoir placé trois de ses représentants parmi les huit premiers de la poursuite en individuel (dont notamment Emmanuel Jonnier, troisième). Grâce au relais 4 × 10 km hommes (Perrillat, Gaillard, Vittoz, Jonnier), troisième derrière la Norvège, championne du monde en titre, et la Russie, avec laquelle elle a été dépar- tagée à la photo-finish. Au terme d’une course qui ne s’est véritablement décantée que dans les deux derniers kilomètres. « C’est tout simplement très bien, résumait Pierre Mignerey, le directeur des équipes, à l’issue de la remise des récompenses. Cette nouvelle performance nous regonfle et nous donne envie de travailler encore un peu plus en vue de la saison prochaine. Nous avons une nouvelle fois prouvé que nous faisions partie des meilleurs au monde. » COUPE DU MONDE (Falun [SUE], 24-25 mars). – HOMMES. Relais 4 × 10 km (2 relais classique + 2 relais libre) : 1. Norvège, 1 h 49’10’’ ; 2. Russie, à 0’’05 ; 3. France (Perrillat, Gaillard, Vittoz, Jonnier), à 0’’05 ; 4. Norvège II, à 12’’09 ; 5. Suisse, à 13’’. Coupe du monde de relais (classement final) : 1. Norvège, 5 488 pts ; 2. Russie, 3 073 ; 3. Allemagne, 2 933 ; … 5. France, 1 439. FEMMES. Relais 4 × 5 km (2 relais classique + 2 relais libre) : 1. Allemagne, 57’12’’ ; 2. Finlande, à 0’’09 ; 3. Suède, à 29’’06 ; 4. Norvège, à 30’’09 ; 5. Norvège II, à 1’01’’ ; … 8. France (Philippot, Vina, Hugue, Bourgeais Pin), à 2’24’’. Coupe du monde de relais (classement final) : 1. Finlande, 3 947 pts ; 2. Norvège, 3 282 ; 3. Allemagne, 2 444 ; … 9. France, 603. I CHAMPIONNAT DE FRANCE : ESTANGUET ASSURE. – Treignac, en Corrèze, accueillait, ce week-end, les deux premières étapes du Championnat de France. Une compétition qui s’achèvera au mois de juillet, à Bourg-Saint-Maurice en Savoie, à l’issue de six autres rendez-vous. Rentré du Brésil il y a six jours, où il a disputé les pré-Mondiaux de slalom, Tony Estanguet s’est montré à son avantage malgré la fatigue liée à son voyage et au décalage horaire. Le double champion olympique de canoë monoplace a survolé les débats, samedi, avant de s’incliner d’un rien, hier, face à Pierre Labarelle. I LEFÈVRE : ARRÊT PROLONGÉ. – Fabien Lefèvre n’a pu reprendre, comme prévu, la navigation la semaine dernière. Le trait de fracture dont le double champion du monde de K 1 a été victime, fin janvier, était en effet plus marqué qu’un premier examen l’avait diagnostiqué et a nécessité la pose d’un second plâtre qui devrait être retiré dans deux semaines environ. Le Palois effectuera donc sa rentrée directement lors des courses de sélection en équipe de France (15-18 mai). RUGBY À XIII I CHAMPIONNAT DE FRANCE ÉLITE (20e journée). – VENDREDI : Carcassonne Pia, 10-16. SAMEDI : UTC - Villefranche-deRouergue/Cahors, 44-10. HIER : Limoux Lézignan, 4-26 ; Carpentras - Lyon-Villeurbanne, 44-12. AUJOURD’HUI : Toulouse - Villeneuve-sur-Lot (20 heures). Exempt : SaintGaudens. Classement : 1. Pia, 48 pts (18 matches) ; 2. Toulouse, 47 (18 m.) ; 3. Lézignan, 43 (18 m.) ; 4. Saint-Gaudens, 43 (18 m.) ; 5. UTC, 40 (19 m.) ; 6. Carcassonne, 39 (18 m.) ; 7. Limoux, 37 (18 m.) ; 8. Villeneuve-sur-Lot, 29 (16 m.) ; 9. Villefranche-deRouergue/Cahors, 24 (18 m.) ; 10. Carpentras, 22 (18 m.) ; 11. Lyon-Villeurbanne, 20 (17 m.). I SUPERLEAGUE (7e journée). – VENDREDI : Hull FC - Wigan, 20-30 ; Leeds - Harlequins, 28-16 ; Saint-Helens - Hull KR, 42-14. HIER : Wakefield - Warrington, 30-24 ; Bradford - Dragons Catalans, 22-29 ; Huddersfield - Salford, 16-18. Classement : 1. Bradford, 10 pts (+ 57) ; 2. Wakefield, 10 (+ 47) ; 3. Leeds, 10 (+ 30) ; 4. St Helens, 8 (+ 57) ; 5. Wigan, 8 (+ 15) ; 6. Warrington, 8 (– 26) ; 7. Hull KR, 8 (– 38) ; 8. Dragons Catalans, 7 ; 9. Harlequins, 5 (– 13) ; 10. Hull FC, 5 (– 22) ; 11. Salford, 5 (– 61) ; 12. Huddersfield, 0. BASE-BALL I CHAMPIONNAT DE FRANCE. – 1re journée : La Guerche - Rouen 0-10 et 0-6 ; Montpellier - Savigny 0-16 et 2-11 ; Toulouse Saint-Lô 22-1 et 8-7 (11 manches) ; PUC Sénart 1-11 et 1-11. Classement : 1. Rouen, Savigny, Sénart et Toulouse 2 v ; 5. La Guerche, Montpellier, Paris, Saint-Lô 2 d. France 3 55 min Eurosport 120 min Euro 2008. Eliminatoires. Groupe C. Grèce-Turquie. À Athènes (GRE). 20.45 Eurosport 45 min FOOTBALL 21.30 Rediff. à 4 h Euro 2008. Eliminatoires. Groupe C. Norvège-Bosnie. À Oslo (NOR). France 2 55 min « Moto Critiques ». Eurosport 45 min MAGAZINE 11.55 22.30 Eurosport 60 min TENNIS 12.00 23.30 Tournoi WTA de Miami (USA). Quarts de finale. Sport + 210 min Eurosport 105 min 01.00 Eurosport 2 150 min Championnat AFL. Saison régulière. Orlando Predators - Dallas Desperados. HOCKEY SUR GLACE 17.00 Sport + 480 min NATATION 19.00 Eurosport 105 min Rediff. demain à 6 h 19.40 Canal + Sport 65 min À voir. « CHÉRI(E), ce soir, on se fait une soirée foot ou une sortie au théâtre ? » Pour aider les couples à résoudre ce dilemme cornélien et éviter de vaudevillesques éclats de voix et autres bris de vaisselle, Arte a la bonne idée de jeter, samedi soir, un pont entre ces deux rives sous lequel coule la scène. Metropolis s’intéresse, en effet, à trois créations culturelles qui se sont emparées du ballon rond : le Mental de l’équipe, pièce mise en scène par Denis Podalydès et Frédéric Bélier-Garcia ; Numéro 10, performance de l’artiste Massimo Furlan, et Arrêts de jeu, spectacle de danse chorégraphié par Pierre Rigal, ancien athlète de 400 m. « Que ce soit Michel Platini, Superman ou Mike Brant, ce sont des figures héroïques », raconte Furlan. L’été dernier, il a revêtu le Bleu de l’enfant de Jœuf pour rejouer pendant cent vingt minutes, seul – et sans ballon ! –, sur la pelouse du Parc des Princes, la partition de Platini lors de la demi-finale du Mondial 1982. Enfant, Rigal avait pleuré devant l’épique défaite sévillane, une émotion qu’il revisite dans Arrêts de jeu. « Il y a toute une gamme de sentiments qui appartient au sportif, explique-t-il. Dans ce match, le joueur passe par toutes les émotions, que ce soit la joie, l’espérance, la tristesse, la colère, l’injustice… » Le lendemain, Canal + proposera une séance de rattrapage, avec la 30e étape de la tournée du PSG, à Lens. Pour un nouvel opéra-bouffe ? Eurosport 165 min Rediff. demain à 7 h 45 03.00 NBA. Utah Jazz - Washington Wizards. NASN 180 min NASN 150 min 02.00 BASKET NBA TV 120 min ZAP Intéressant. 20.00 L’Équipe TV 26 min 20.00 Eurosport 2 90 min Rediff. demain à 10 h À ne pas rater. Les cases vertes correspondent aux retransmissions en direct. Ce soir 20 : 00 MATCH RETOUR > OLIVIER KAPO, attaquant du club espagnol de Levante Invité sur le plateau de Vincent Couëffé. > FOOTBALL Du vert sous le rideau rouge ARTE. Samedi, 20 heures. Mag. Metropolis. 43’. Rediff. demain à 22 h Championnats du monde 2007. 3e jour. À Melbourne (AUS). 19.00 l’espace d’une heure, de « construire » son émission. C’est le maestro lui-même qui a choisi ses acolytes, parmi lesquels Laurent Paganelli, Jean Fernandez, Christophe Dugarry et sans doute deux membres de l’équipe de France 1998. « Nous avons dérushé toutes les images que nous avions sur lui, poursuit Linette. Nous avons choisi, avec lui, plusieurs modules, comme son meilleur match, son geste préféré, des séquences techniques… » Au programme, donc, un Rediff. demain à 11 h 01.00 NHL. Detroit Red Wings - Anaheim Mighty Ducks. Rediff. demain à 12 h DANS LE FEU DE L’ACTION à l’occasion du RTL Futsal à Bercy, Zinédine Zidane sera, ce soir, dans l’arène des Spécialistes, l’émission hebdomadaire de Canal + Sport. Un numéro forcément original. « Nous prenons généralement appui sur les images et les événements de L 1 mais, pendant les trêves internationales, il nous faut trouver des sujets un peu plus originaux », développe Cyril Linette, présentateur de l’émission. Les spécialistes ont donc permis à Zidane, Eurosport 60 min FOOT US 16.45 Championnat MLB. Cincinnati Reds - Boston Red Sox. Canal + Sport 55 min FOOTBALL Zizou sur le gril CANAL + SPORT. 20 h 45. Mag. Les spécialistes. 55’. 20.45 « Les spécialistes ». Invité : Zinedine Zidane. Voir article. NASN 120 min Tournoi WTA de Miami (USA). Huitièmes de finale. Ligue ACB espagnole. 26e journée. Gérone - Tau Vitoria. CANOË-KAYAK CHAMPIONNATS D’EUROPE (Belgrade [SRB], 25 mars-1er avril), épreuve par équipes. – HOMMES. Premier tour : France-Allemagne, 3-0. Ovtcharov (no 72 mondial)-Éloi (no 31), 3-2 (9-11, 11-8, 11-7, 9-11, 11-2) ; Boll (no 4)-Legoût (no 61), 3-0 (11-4, 11-9, 11-4) ; Suss (no 50)-Chila (no 42), 3-1 (5-11, 12-10, 11-9, 11-6). Match pour les places 9 à 16 : France-Belgique, 3-0. Chila (no 42)-J.-M. Saive (no 31), 3-2 (11-9, 12-14, 12-10, 10-12, 11-2) ; Éloi (no 31)-Vostes (no 235), 3-1 (5-11, 11-9, 11-8, 12-10) ; Lebesson (no 228)-Bratanov (no 156), 3-0 (11-9, 11-9, 11-9). La France est assurée du maintien en Superdivision. 11.30 Masters Series de Miami (USA). 6e jour. BASKET I OPEN FEMMES DE CRÉTEIL. – L’Italienne Manuela Manetta (no 33 mondiale) s’est imposée (9-3, 9-5, 4-9, 9-7), hier, en finale de l’Open de Créteil (Val-deMarne), face à l’Irlandaise Aisling Blake (no 39). Plus belle chance française, Camille Serme (no 51) avait été éliminée, samedi, en quarts de finale. CHEZ LES FILLES comme chez les garçons, l’Allemagne a anéanti les espoirs tricolores : dès le premier tour pour les Mousquetaires Éloi, Chila et Legoût, sèchement battus par Ovtcharov, Boll et Suss, et en quarts de finale pour l’équipe de France féminine. Les Bleues auront surtout réussi l’exploit de battre le Bélarus, médaillé de bronze aux Mondiaux 2006, un succès acquis en grande partie grâce à la Montpelliéraine Laurie Phaï-Pang, qui a dominé Kostromina en dépit des quelque 120 places qui les séparent au classement. Cerise sur le gâteau, « Pan-pan » a remporté le point français contre les Allemandes. « Laurie, c’est la super surprise, se réjouit Rozenn Jacquet-Yquel. Et, collectivement, il s’est passé un truc. C’est très positif pour ce groupe que l’on construit depuis deux ans. » – R. Ri. Rediff. à 18 h 30 Championnats d’Europe. Demi-finales par équipes H. À Belgrade (SER). MATCH RETOUR SQUASH Le mur allemand 11.00 Masters Series de Miami (USA). 5e jour. JOUR DE SPORT I HALF-PIPE : CHAMPIONNATS DE FRANCE. – Avoriaz (Haute-Savoie) accueille aujourd’hui les Championnats de France de half-pipe (finales prévues à partir de 12 h 45). Gittler, Baisamy, Ducourtil, chez les hommes, et Thovex, Pellissier, chez les femmes, seront les favoris de l’épreuve en l’absence des leaders de la discipline. TENNIS DE TABLE 11.00 Championnats du monde 2007. 2e jour. À Melbourne (AUS). BASE-BALL SNOWBOARD Rediff. à 10 h 30 NHL. New York Islanders - New York Rangers. TENNIS L’OCCASION ÉTAIT BELLE. Avec un seul des trente-cinq premiers à l’ordre du Mérite sur la liste de départ, la colonie française était partie en nombre à Madère, tout heureuse de voir les plus illustres figures du Tour européen s’en aller jouer les faire-valoir de Tiger Woods de l’autre côté de l’Atlantique. En plaçant trois des leurs aux avantpostes (Cévaër 4e, Bourdy 7e, Havret 12e), ils ont réalisé un tir groupé séduisant. Mais, au final, seul Christian Cévaër a pu espérer un instant reprendre le flambeau de Jean Van de Velde, vainqueur sur l’archipel portugais l’année dernière. Placé à cinq coups du leader hier matin, le Néo-Calédonien se devait de rééditer une perf digne de celle de vendredi, où il avait transformé tous ses putts en or pour signer sa meilleure carte de la saison (65). Parti le mors aux dents, Cévaër allait bien vite hypothéquer ses chances pour la gagne, la faute à un vilain double bogey au trou no 3 suivi d’un bogey. « J’ai mal exécuté mon coup pour attaquer le green en deux, expliquait-il. Résultat, je finis dans l’eau et derrière je prends trois putts. C’est ça le golf : t’es avec les mecs de tête et en un rien de temps tu peux te retrouver à terre… » Mais, au lieu de sombrer, le Français allait se ressaisir pour prendre une honorable quatrième place qui le satisfait pleinement, alors qu’il revient après un mois de break. « Quand les mecs reviennent sur toi, tu as vite fait de lâcher, assurait-il. Là, je me suis accroché. Mais je n’ai aucun regret : si je voulais partir avec le trophée je devais attaquer. Et puis, j’aurais terminé à deux, trois coups de Vancsik, j’aurais eu des regrets, mais là, non. » Car, dans le même temps, le surprenant leader, ledit Daniel Vancsik, ne tremblait pas : un quatrième tour bouclé à 68 ou moins lui permettait d’empocher tranquillement son premier trophée sur le Tour européen. Pas mal pour un joueur qui n’avait jamais tutoyé les hauteurs du leaderboard et qui avait sauvé sa peau parmi l’élite européenne lors de l’épreuve de cartes de novembre dernier. En voilà un qui aura bien profité du plateau dégarni… – J. Ba. Eurosport 180 min Championnats du monde 2007. 2e jour. À Melbourne (AUS). TENNIS Le Néo-Calédonien, quatrième, n’a pu déloger le leader Vancsik. Joli tir groupé français. 07.30 Championnats du monde 2007. 2e jour. À Melbourne (AUS). TENNIS DE TABLE Cévaër s’en satisfait I CHAMPIONNATS DU MONDE FEMMES : LE CANADA SACRÉ. – Vainqueur (8-4) du Danemark en finale, le Canada est monté, hier, à Aomori au Japon, sur la plus haute marche du podium des Mondiaux. L’Écosse termine à la troisième place, tandis que les Suédoises, championnes olympiques en titre et lauréates des deux précédentes éditions, se sont classées à une décevante sixième place. Les Championnats du monde hommes auront lieu à Edmonton (CAN) du 31 mars au 8 avril, l’Écosse remettant sa couronne en jeu face à onze autres équipes, dont la France. LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE » Championnats du monde 2007. À Melbourne (AUS). TENNIS CURLING OPEN DE MADÈRE (circuit européen hommes) JOCELYN LERMUSIEAUX PAGE 18 portrait complet de l’artiste, et sans complaisance. « Si l’on fait une émission sur Zizou et autour de Zizou, on ne peut évidemment pas faire l’impasse sur ses cartons rouges. Nous en avons discuté avec lui pour ne pas le prendre en traître et il a accepté de jouer le jeu. » Nul doute que l’ancien numéro 10 se fera gentiment chambrer par ses potes du ballon rond. NICOLAS ROUÉ L’ÉQUIPE TV 1. Un jour avec… Robert Pires. 6. Édition du matin. 10. Édition de la journée. 18.30 La Grande Édition. 20. Match retour (rediff. à 21., 22. et 0.15). 21.30 Édition de la nuit. INFOSPORT 6. La Matinale sport. 10. Le Journal en continu. 18. La Grande Heure. LE COIN DES RADIOS France Info. À .8 et à .38 de chaque heure, chronique sportive. 5.35 et 6.45 RTL. Sports. 5.48 Europe 1. Le Journal des sports. 5.50 et 6.40 France Inter. Journal des sports. 8.50 RTL. On ne pouvait pas le rater : Sandra Laoura. 16. RMC. DKP. 18. Sud Radio. Rugby & Compagnie. 18. RMC. Luis attaque (rediff. à 23.). 18.53 RTL. Mégasports. 19.20 France Bleu. Journal des sports. 19.30 RMC. Le 30’ d’RMC Sport. 20. RTL. On refait le match. 20. Europe 1. Bienvenue au club. 20. RMC. Viril mais correct. 21. RTL. Prolongation. 22. RTL. Tirs au but. 22. RMC. Tony Parker Show. LUNDI 26 MARS 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge I BOUHAIL SUR LE PODIUM. – Médaillé d’argent au saut, il y a une semaine, lors des Internationaux de France, à Bercy, Thomas Bouhail, vingt ans, a confirmé son excellente forme du moment, hier, en Allemagne, en montant une nouvelle fois sur la deuxième marche du podium. Jaune Bleu Rouge Jaune GYMNASTIQUE Noir Jaune 215 pts (220 m) ; 2. Ammann (SUI), 212 (217,5) ; 3. Koch (AUT), 211,8 (216,5) ; 4. Pettersen (NOR), 210,7 (218,5) ; 5. Morgenstern (AUT), 207,4 (209,5) ; 6. Hautamaeki (FIN), 205,5 (212,5) ; 7. Olli (FIN), 204,6 (210,5) ; 8. Jacobsen (NOR), 202,6 (208) ; 9. Hilde (NOR), 202 (210) ; 10. Ljoekelsoey (NOR), 201,7 (206). Pas de Français qualifié. Coupe du monde (classement final) : 1. Malysz (POL), 1 453 pts ; 2. Jacobsen (NOR), 1 319 ; 3. Ammann (SUI), 1 167 ; 4. Schlierenzauer (AUT), 956 ; 5. Küttel (SUI), 804 ; 6. Morgenstern (AUT), 756 ; 7. Kofler (AUT), 727 ; 8. Ahonen (FIN), 539 ; 9. Hautameaki (FIN), 526 ; 10. Uhrmann (GER), 524 ; ... 44. Lazzaroni, 56 ; 60. Descombes Sevoie, 26 ; 70. Chedal, 13. Rouge Noir Bleu Noir I COUPE DU MONDE : LE GLOBE POUR MALYSZ. – Vainqueur hier à Planica, en Slovénie, le Polonais Adam Malysz s’est imposé pour la quatrième fois de sa carrière au classement général de la Coupe du monde, à l’issue de la dernière épreuve de la saison (réduite à une seule manche en raison des conditions météorologiques). Champion du monde sur petit tremplin, le mois dernier à Sapporo (Japon), Malysz, vingt-neuf ans, compte désormais trente-huit succès en Coupe du monde. COUPE DU MONDE (Planica [SLV], 23-25 mars). – HS 215 : 1. Malysz (POL), Bleu 19 Bleu Rouge Noir Jaune CARRIERES TOUS LES LUNDIS NOS OFFRES D’EMPLOI : M E T I E R S La mairie de Paris recrute par contrat DES EDUCATEURS DES ACTIVITÉS PHYSIQUES ET SPORTIVES (H/F) Option natation De mi-juin à mi-septembre 2007 Titulaire du Brevet d’Etat d’Educateur Sportif des activités de la natation (BEESAN), vous êtes à jour du CAEP MNS (Certificat d’Aptitude à l’Exercice de la Profession de Maître-nageur Sauveteur). Vous avez en outre suivi la formation au défibrillateur semi-automatique(DSA) et la révision annuelle des diplômes de secourisme. Rémunération mensuelle nette : indice brut 382 environ 1500 € DES SURVEILLANTS DE BAIGNADES (H/F) De mi-juin à mi-septembre 2007 Vous êtes titulaire du brevet national de secours et de sauvetage aquatique (BNSSA) Rémunération mensuelle nette : indice brut 281 environ 1100 € Les candidat(e)s devront être à jour dans leurs vaccinations (DTP de moins de 10 ans et intradermo positive de moins d’un an si BCG négatif) et adresser, avant le 7 mai 2007, une lettre de motivation, un CV et une copie des diplômes, attestations nécessaires, ainsi que de leur carte vitale à : La Direction de la Jeunesse et des Sports Service Ressources Humaines 25 Boulevard Bourdon 75004 Paris 01 42 76 30 03 - 01 42 76 39 22 D U TÉL. : 01 40 10 53 27 TÉL. : 01 40 10 52 15 FAX : 01 40 10 52 93 S P O R T es-Atlantique des Pyréné s recru néral il gé r la Direction de l’Éducation, de la te par voie d e s n e r liste u cultur o o p C e et et mutation, détachement ou inscription su e Le titud des Sports n e v i p , service des Ressources Sport s, u d’a Gestionnaire de programmes d’animation sportive Educateur territorial des APS Filière sportive - Catégorie B - h/f Sous l’autorité du Chef de Service des Ressources Sportives, vous avez pour mission d’instruire les dossiers relatifs à l’animation sportive, d’accompagner et de développer les projets sportifs scolaires et périscolaires. Vous assurez également : • la gestion des dossiers de financement de manifestations sportives : instruction, rédaction des rapports, suivi du partenariat, établissement de tableaux de bord • la mise en application des dispositions contractualisées avec les associations de sport scolaire et les sections sportives de collège • l’accompagnement des projets périscolaires : sorties sport nature, itinéraires découverte • l’organisation des animations sportives départementales • le suivi budgétaire des programmes d’intervention relevant de ces missions. Merci d’adresser Possédant une bonne connaissance de la réglementation du sport, des activités sportives, de l’organisation du mouvement sportif et des principales disciplines sportives pratiquées dans le département, vous savez appréhender les modes de fonctionnement des partenaires institutionnels (DDJS, Education Nationale, Conseil régional) et connaissez les règles de fonctionnement du Conseil général en terme d’organisation administrative et financière. Doté du sens relationnel, de l’échange et de la communication,vous avez l’esprit d’initiative et êtes capable d’impulser, d’encadrer ou de coordonner des animations sportives. Par ailleurs, vous maîtrisez l’outil informatique et avez une aisance rédactionnelle. Réactif et ouvert , vous faites preuve de rigueur et d’autonomie dans l’organisation du travail. Une grande disponibilité est demandée à cause des horaires irréguliers et des déplacements sur le département. candidature votre candidature avant le 15 avril 2007, soit sur notre site : <http://www.cg64.fr> services pratiques offres d’emploi spontanée en ligne ; soit par courrier (lettre de motivation et CV) à M. le Président du Conseil général, DRH, 64 avenue Jean Biray, 64058 Pau CEDEX 9. MAIRIE DE PARIS LA VILLE DE MAISONS-LAFFITTE Yvelines • 22 500 habitants • 17 kms Ouest de Paris • RER recrute pour son SERVICE DES SPORTS/ PISCINE MUNICIPALE 6 EDUCATEURS SPORTIFS (h/f) DIPLOMES BEESAN MAÎTRE-NAGEUR/SAUVETEUR SAISONNIER Chargé de l’accueil et de la surveillance du public, vous assurez également la surveillance des bassins extérieurs et intérieurs de la piscine municipale. Titulaire du BESAAN, vous faites preuve d’une grande rigueur dans l’activité de surveillance des bassins et êtes capable d’appliquer le POSS et le règlement intérieur. Outre vos qualités relationnelles et votre sens du Service public, vous faites preuve de ponctualité. Vous êtes rémunéré au 8 ème échelon de la grille de rémunération indiciaire du cadre d’emplois des Educateurs des Activités Physiques et Sportives et vous n’avez ni leçon de natation ou autres activités à dispenser. Poste à temps complet. Merci d’adresser votre candidature (lettre manuscrite, CV et photo) en précisant vos disponibilités, à : Monsieur le Député-maire, 48 avenue de Longueuil, 78600- MAISONS-LAFFITTE. Mail : [email protected] AGGLOMERATION BORDELAISE Val de Marne - 46 600 habitants Métro ligne 1 - RER A Budget 2006 : 94 M€ - 907 agents Recrute selon conditions statutaires un Adjoint au responsable du service des sports h/f (catégorie A de la filière sportive ou administrative souhaitée) Au sein de la Direction Générale Adjointe en charge de l'animation, sous l'autorité du responsable du service des sports vous assurez la gestion administrative du service et animez une équipe de 3 personnes.Vous participez aux manifestations sportives organisées par la commune et à la mise en œuvre des dispositions relatives à l'accueil du public dans les ERP. Vos missions : Organiser la planification des activités dans les équipements 앫 Participer à l'exécution budgétaire, superviser son suivi et sa mise en œuvre 앫 Rédiger les notes et délibérations du service pour les instances municipales 앫 Mettre en œuvre les conventions et les décisions 앫 Suivre les relations avec les partenaires et les entreprises prestataires 앫 Gérer les demandes de subventions 앫 Remplacer le responsable du service en son absence. Votre profil : Vous justifiez d'une expérience similaire, de compétences managériales et relationnelles, et d'un véritable esprit d'initiative.Vous avez une bonne connaissance des milieux sportifs, des procédures administratives et de la comptabilité publique (M14).Vous maîtrisez parfaitement l'outil informatique et êtes doté de grandes qualités rédactionnelles. Sérieux, efficace, ayant le goût de la relation avec le public, vous faites preuve de disponibilité et du sens de la mesure. Rémunération statutaire + régime indemnitaire + prime d'assiduité. Maîtres-Nageurs Sauveteurs Saisonniers (h/f) Période du 2 mai au 9 septembre 2007 inclus Merci d’adresser lettre manuscrite et CV à M. le Député-Maire de Palaiseau, Service des Ressources Humaines, 91 rue de Paris, B.P. n°6, 91125 Palaiseau Cedex. www.ville-palaiseau.fr E V E N E M E N T - Maîtrise des traitements et produits phytosanitaires - Maîtrise de la gestion de l'eau (connaissance de l'arrosage intégré appréciée) - Maîtrise des règles d'hygiène et de sécurité - Connaissance en petite mécanique appréciée - Capacité à travailler en équipe (savoir rendre des comptes, régulations au sein de l'équipe, relations avec les autres services de la collectivité…) - Expérience professionnelle indispensable dans ce type de poste - Etre titulaire du permis B (+ permis E ou C souhaité) - Capacité d'analyse Contraintes climatiques - Horaires parfois irréguliers. Grade : Adjoint technique 1re classe / principal Adresser lettre de motivation manuscrite avec CV et photo avant le 23 mars 2007 à : Monsieur le Maire - Direction des Ressources Humaines Hôtel de Ville - BP 123 - 94304 VINCENNES Cedex www.mairie-vincennes.fr - mél : [email protected] ADRESSER VOS CANDIDATURES (CV et lettre de motivation) à : Monsieur le Maire de Blanquefort BP 117 - 33 294 BLANQUEFORT CEDEX A V A N T L E 2 0 A V R I L 2 0 0 7 F O R M A T I O N BEESAN : Éducateur APS au 7e échelon + Indemnité de résidence BNSSA : Éducateur APS au 3e échelon + Indemnité de résidence Leçons particulières -Possibilité de logement (environ 70 € / mois). Pour obtenir des informations supplémentaires veuillez contactez Adrien GUIOT, Responsable Unité Sports ou Jean-François LESOT, Responsable de la piscine au 01.69.31.50.60 et/ ou par courriel aux adresses suivantes : [email protected] [email protected] PROFIL : Centre d’Expertise de la Performance de Dijon DIPLOME UNIVERSITAIRE de Préparateur Physique organisé par Gilles Cometti sous forme de 5 stages de 2 jours (vitesse, musculation, pliométrie, endurance, planification) et un stage de 5 jours. (Coût de la formation 2800€) Renseignements : CEP Dijon, UFR STAPS Dijon, BP 27877, 21078 DIJON cedex Tél. : 0380 39 67 39 (40) / Fax : (33) (0)380 39 67 02 Mail : [email protected] http://www.u-bourgogne.fr/EXPERTISE-PERFORMANCE/ COACHING ET PERFORMANCE MENTALE DIPLOME UNIVERSITAIRE UFR STAPS de Dijon Ouvert aux milieux du sport et de l’entreprise 7 séquences de 3 jours avec les meilleurs praticiens professionnels (oct. 2007 à avril 2008) TOUS LES SAVOIR-FAIRE ET LES STRATEGIES DE LA PREPARATION MENTALE Nombre de places limité : 30 앫 (Coût de la formation 2 500 €) Inscriptions avant le 8 juillet Pas de niveau d'études universitaires minimum exigé Renseignements : http://www.u-bourgogne.fr/ufr-staps Tél. : 03 80 39 67 11 / Fax : 03 80 39 67 02 / E-mail : [email protected] UFR STAPS Dijon - BP 27877 - 21078 DIJON cedex Il mérite toute votre attention. Nous rappelons à nos lecteurs que tous ces postes sont accessibles sans discrimination de sexe ou d’âge. Retrouvez nos annonces d'offres d'emploi sur Le Groupe Promotrans propose des stages de récupération de points partout en France. Pour prendre soin de votre permis, notez vite nos coordonnées : Tél. : 01 53 34 35 87 [email protected] Renseignements : Jean Claude Poidevin - Tél. : 01 40 10 53 27 www.promotrans.fr LUNDI 26 MARS 2007 PAGE 19 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge recrute des Titulaires du BEESAN et / ou BNSSA et justifiant d’une expérience similaire, vous possédez le D.S.A. + Révision secourisme. Vous êtes à jour de la C.A.E.P.M.N.S. et possédez des qualités pédagogiques. Outre votre sens du service public et du travail en équipe, vous faites preuve de disponibilité. - Planifier, organiser et participer à l'entretien des terrains et des abords (selon les priorités, les conditions climatiques, techniques et matérielles) et à l'entretien ménager des vestiaires - Coordonner l'accueil et le gardiennage sur les sites - Mettre en place les plans de fertilisation et de l'entretien mécanique des terrains - Encadrer, animer et piloter avec participation active une équipe de 4 personnes à plein temps et d'un agent supplémentaire lors des périodes de fortes activités - Mettre en œuvre et appliquer les règles de sécurité dans le cadre de l'utilisation des matériels, des outils et des divers produits - Gestion du matériel et des équipements du service (tracteurs, tondeuses hélicoïdales, débroussailleuses, aérateur, vertidrains…) Bleu Rouge Jaune 30 000 habitants, Sous-Préfecture de l'Essonne, membre de la communauté d’agglomération du plateau de Saclay 30 minutes de Châtelet, Au sein de la piscine découverte de Palaiseau (50 m), vous êtes chargé d’enseigner la natation de Mai à Juin, de surveiller et d’assurer la surveillance et la sécurité des utilisateurs et ce dans le respect des règles d’hygiène. Rattaché(e) au Service des Sports, vous assurerez les missions suivantes : Jaune VINCENNES, vivre en harmonie Palaiseau, RECRUTE UN CHEF D'EQUIPE ENTRETIEN DES TERRAINS SPORTIFS (H/F) Noir Bleu Noir Poste à pourvoir dans les meilleurs délais LA VILLE DE BLANQUEFORT GIRONDE (14 OOO HABITANTS) - 120 ha D'ESPACES VERTS 20 BASKET NCAA (tournoi final, quarts de finale) Bleu Rouge Noir Jaune FLORIDA - OREGON : 85-77 Florida au rendez-vous SAINT LOUIS. – Après une première mi-temps difficile, Joakim Noah a dominé dans les airs face à Malik Hairston, réussissant un beau double-double à 14 points et 14 rebonds. (Photo Brian Snyder/Reuters) Vainqueur d’Oregon en finale régionale, la bande à Noah, championne en titre, défendra son bien à Atlanta le week-end prochain. FLORIDA - OREGON : 85-77 (40-38) FLORIDA : Humphrey (23), T. Green (21), J. Noah (14), Brewer (14), Horford (6), Richard (3), Hodge (4), Werner. OREGON : Brooks (27), Hairston (18), Taylor (7), Leunen (9), Porter (10), Shafer (2), Zahn (1), Catron, Oguchi (3). SAINT LOUIS – (USA) de notre envoyé spécial Humphrey, assassin silencieux Pourtant, le sentiment de domination s’instillait doucement en faveur de Florida. Les « gros », Noah, Horford et Richard, usaient et compres- UCLA à nouveau LE LÉGENDAIRE PROGRAMME californien, UCLA, sera présent au Final Four pour la deuxième année d’affilée. Finaliste malheureux l’an passé, battu par Florida, UCLA, la plus titrée des universités (11 titres NCAA), aspire donc à une douce revanche. Pour se hisser jusqu’à Atlanta, les Bruins ont usé la tête de série no 1, Kansas (68-55), au prix d’un travail défensif remarquable, laissant les Jayhawks à 41 % de réussite. Le héros californien aura été l’arrière Arron Afflalo, auteur de 24 points, mais surtout d’une deuxième mi-temps tonitruante (15 pts), où, avec son compère Darren Collison, ils rentraient notamment deux paniers primés en fin de possession, qui firent très mal à Kansas. Dans la finale du tableau Sud, le numéro de la saison régulière, Ohio State, a tenu son rang face à Memphis (92-76) et fut même bien plus fringant que lors de ses dernières sorties. Il le doit évidemment à la présence lourde de son pivot star, Greg Oden (17 pts, 9 rbds), mais aussi à son tandem d’arrières électriques, Mike Conley Jr., fils de l’ancien triple sauteur champion olympique en 1992, et Ron Lewis (41 pts à eux deux dont 19 sur 20 aux lancers francs !). Ohio State n’était plus revenu au Final Four depuis 1999. Le retour des Buckeyes s’accompagne cette fois de l’étiquette de favoris. – D. L. G Joakim NOAH (Florida) : « C’est un feeling incroyable de retourner au Final Four. Le rêve n’est pas fini, la saison n’est pas finie. On s’est battus toute l’année pour arriver là. Ce soir, tout le monde a fait l’effort. Un match se gagne de différentes façons. Tout le monde est à féliciter et pas seulement les scoreurs. » – D. L. Les champions de retour au Final Four NBA EXPRESS COUPE DE FRANCE (16es de finale) Et que voguent les Clippers ! Nanterre cherche de l’air LE FAIT DU JOUR LES RÉSULTATS La saison a été rude pour les Los Angeles Clippers. Après leur belle aventure en play-offs l’an passé, continuer l’ascension s’est révélé un objectif des plus délicats pour l’autre équipe de Los Angeles. Mais il y a encore de l’espoir, puisque les Clippers ont remporté devant Washington, samedi soir, leur quatrième victoire d’affilée, derrière les 29 points de Corey Maggette. « On ne veut pas regarder le classement, mais on est un peu obligés, car chaque match est important désormais », admettait Elton Brand, un leader retrouvé après avoir eu bien du mal à digérer son état chargé avec l’équipe américaine. « On surveille ce que font les autres équipes, mais on doit aussi faire ce qu’on a à faire. » Huitièmes de la Conférence Ouest avec 34 victoires et 36 défaites, les Clippers ne sont toutefois assurés de rien, car Golden State (33-37) a aussi le vent en poupe et ne veut rien lâcher après treize ans sans play-offs. SAMEDI : Charlotte - New Jersey, 107-113 a.p. ; Miami-Philadelphie, 85-93 ; Utah-Memphis, 118-108 ; LA Clippers - Washington, 111-105. HIER : Atlanta-Dallas, 97-104. LES NEWS D’après les indiscrétions de plusieurs de ses coéquipiers, Ron Artest, le défenseur de Sacramento, envisage de prendre sa retraite à la fin de la saison afin de passer plus de temps avec sa famille. Il a vingt-sept ans. LES BLEUS DE L’ÉTRANGER Morandais n’a pas suffi EN DÉPLACEMENT dans la capitale italienne, Naples a pris l’eau (54-71) malgré la très bonne partie de Michel MORANDAIS (19 pts à 3/5 à 3 pts, 5 rbds). Les Napolitains, septièmes, devront encore se battre pour assurer leur place en play-offs. Les Romains se rapprochent, eux, de la deuxième place du classement. Nouvelle déconvenue pour Bologne qui a perdu son troisième match d’affilée à domicile, cette fois face à Milan (77-79). Les deux Français de la Fortitudo, Alain DIGBEU (3 pts, 4 rbds et 1 p.d. en 30 min) et Jérôme MOÏSO (1 rbd en 6 min), ont affiché des statistiques discrètes. Hervé TOURÉ (7 pts, 4 rbds et 3 p.d.) et Mickaël MOKONGO (4 pts, 3 rbds et 5 p.d.) ont vécu un cauchemar avec Capo d’Orlando sur le terrain de Scafati (63-92). Quant à Ilian EVTIMOV, il n’a pas eu le temps de faire des miracles (1 rbd en 2 min) lors du naufrage de la Virtus Bologne à Trévise (65-89). En Espagne, si son équipe de Murcie a dû plier de justesse face à Estudiantes (83-85), Stéphane RISACHER n’en est pas le premier responsable. Avec une ligne de statistiques complète (19 pts, 6 rbds et 2 p.d.), le Français a une nouvelle fois été tranchant. Florent PIETRUS a eu beaucoup moins l’occasion de briller, ne foulant le parquet que pendant 5 minutes (2 pts et 1 rbd) lors du revers de Malaga à Badalone (74-88). Bilbao a assuré l’essentiel contre Grenade (77-69) et solidifie un peu plus son maintien malgré un petit match de Frédéric WEIS (4 pts et 4 rbds en 25 min). Valladolid a réalisé la bonne opération de la semaine en raflant la mise dans la salle d’Alicante (73-61). Mous SONKO n’est pas entré en jeu chez les locaux. Dans le camp des vainqueurs, Joseph GOMIS est passé à côté (1 rbd en 24 min), Vasco EVTIMOV a joué dans son registre (6 pts et 10 rbds en 19 min). – N. R. Malgré des résultats probants, l’avenir du club des Hauts-de-Seine est incertain. EN THÉORIE, UN CLUB qui squatte la deuxième place de Pro B à neuf journées de la fin et vient de mettre 20 points à un pensionnaire de Pro A en Coupe de France (97-77 contre Hyères-Toulon) devrait dresser des plans sur la comète et s’enivrer de rêves de grandeur. En théorie, son président devrait s’emballer, promettre une équipe compétitive pour la saison suivante et l’Euroligue pour dans trois ans. En théorie…. Mais Nanterre n’est pas un club comme un autre. Alors que l’équipe vit la plus belle saison de son histoire, les résultats sportifs ne font que mettre en exergue l’inadéquation entre ce qui se passe sur les parquets et le décor d’un club de banlieue aux moyens limités. « Dans l’état actuel des choses, c’est clair, on ne peut pas monter en Pro A, regrette Jean Donnadieu, président du club où il est licencié depuis cinq décennies. Ce n’est que mon avis et je ne suis pas seul à faire le basket à Nanterre, mais il faut être réaliste. » Avec un budget qui n’atteint pas 1,3 million d’euros et un palais des sports de 1 200 places, bien loin des standards exigés à l’échelon supérieur, le club, qui a grimpé dix divisions en quinze ans, est confronté à la fois à une crise de croissance personnelle et à la difficulté de trouver des partenaires économiques en banlieue parisienne. Subventionné à hauteur de 850 000 / par la ville, Nanterre n’est financé qu’à 8 % par des investisseurs privés, sûrement le plus petit ratio national pour un club pro de sport collectif. « Comment se fait-il que Levallois, le PBR et même Vanves (en N 1) aient plus de financements privés que nous ? s’interroge Jean Donnadieu. Peut-être qu’on est mauvais, mais en tout cas il va falloir changer ça. Sinon, il faudra HOCKEY SUR GLACE revoir nos objectifs sportifs à la baisse. S’il le faut, on repartira plus bas. » Club formateur par excellence, Nanterre, qui a le projet d’ouvrir son centre de formation, ne veut pas non plus perdre son âme dans une course à l’armement qui se termine souvent mal. « On pourrait mettre tous nos moyens sur l’équipe pro pour avoir une vitrine et délaisser les amateurs, explique Jean Donnadieu. Mais on n’est pas programmés pour cela. Ce n’est pas notre rôle. » Il sait aussi que les cimetières sont pleins de ces clubs de banlieue qui se sont perdus en poursuivant des chimères (Rueil, Sceaux, Bondy, Poissy…). Dans cette lutte pour la survie, la concentration des forces est souvent un atout. Mais la fusion avec le voisin de Levallois, lui aussi en Pro B et qui possède des infrastructures plus adaptées au haut niveau, n’est pas envisageable pour des raisons historiques et Brillant sur la glace et en dehors, l’arrière international grenoblois a pris une nouvelle dimension en play-offs. de notre envoyé spécial LORS DE L’ÉLECTION du joueur français de l’année, deux tours ont été nécessaires pour départager Jonathan Zwikel, l’attaquant de Morzine-Avoriaz en pleine renaissance, et Baptiste Amar, leader de la meilleure défense du Championnat, Grenoble. Si le premier a fini par l’emporter, le second pourrait bien se rattraper en étant le joueur des play-offs, si son équipe gagnait le titre (1-1, troisième match demain). Car, depuis quelques rencontres, Baptiste Amar joue un hockey magnifique, ajoutant à la sûreté défensive dont il fait preuve depuis plusieurs années (à vingt-sept ans, il est l’un des plus capés parmi les Bleus retenus pour la Chine, avec 135 sélections dont 56 en matches officiels) une implication offensive en hausse (4 buts, 3 passes en 10 matches de play-offs). « Je me découvre un shoot, s’amuset-il. Je n’ai pas spécialement travaillé, c’est une question de confiance. Il est vrai que je fais une bonne saison. Pourtant, l’efficacité d’une défense ne dépend pas des hommes en parti- PAGE 20 P culier, mais de tout le groupe, jusqu’aux attaquants. » Trop humble, le barbu des Alpes, né et formé à Gap ? L’entraîneur adjoint de l’équipe de France, Pierre Pousse, dit les choses clairement : « Pour Dave Henderson (entraîneur principal) et moi, Baptiste Amar est le meilleur défenseur français. C’est d’autant plus intéressant de l’avoir qu’il est historiquement plus difficile ici de trouver de bons arrières que de bons attaquants. Cette saison, il a passé un cap, notamment dans la prise d’initiative. Il n’hésite plus à lancer au but, tandis qu’il est toujours aussi intraitable sur l’homme. En plus, c’est un patineur hors pair… » Ingénieur en génie mécanique En dehors de la glace, Amar sait aussi prendre ses responsabilités. Président du syndicat des joueurs, il a validé, en parallèle à sa carrière, un diplôme très solide à l’INSA de Lyon en 2005 (ingénieur en génie mécanique). « J’ai débuté en Élite à dixsept ans, à Lyon, en ayant la chance qu’on me donne des responsabilités. Ma maturité vient peut-être de là. J’ai toujours voulu assurer mes MATTHIEU BARBEROUSSE PAU-ORTHEZ - ORLÉANS : 95-71 (19-18 ; 22-12 ; 24-19 ; 30-22) PAU-ORTHEZ : Fauthoux (8), C.C. Harrison (6), D’Almeida (9), Greer (9), Johnsen (15), Ferchaud (12), Miles (7), Rupert (2), Vaty (5), Wright (6), M. Sanders (16). ORLÉANS : Fellah (3), Poupet (5), Boyette (10), W. Aka (14), Dewar (7), Cope (3), Gordon (10), Dials (18), Gilbert (1). LIGUE MAGNUS (finale) Amar à maturité MORZINE – politiques (Levallois est à droite et Nanterre à gauche). Au milieu de ce flou, l’équipe se démène sans savoir vraiment si ses efforts déboucheront sur une récompense. « On est presque coincés par la situation, regrette Pascal Donnadieu, entraîneur de l’équipe première et fils du président. Mais, avec les joueurs, on y pense le moins possible. Sportivement, on fait de notre mieux. » Samedi soir, contre Hyères-Toulon, les joueurs, dont six étaient déjà au club la saison dernière, ont une nouvelle fois prouvé que leur mieux n’était pas mal du tout, avec un jeu très porté sur l’offensive et franchement emballant. Maintenant, ils rêvent de prendre Pau ou le voisin parisien pour trouver un peu de cette exposition qui leur fait défaut. Et prouver à tout le monde que Nanterre a le droit de vivre. RÉSULTATS SEIZIÈMES DE FINALE. – MERCREDI. Besançon-Clermont : 70-86. VENDREDI. Le Havre - Roanne : 83-79 ; Mulhouse (Pro B) - Dijon : 76-80 a.p. ; Levallois (Pro B) - Chalon : 71-93 ; Saint-Étienne (Pro B) - Cholet : 60-81 ; Bordeaux (N 1) - Reims : 71-80. SAMEDI : Antibes (Pro B) - Rouen (Pro B) : 95-86 ; Le Portel (N 1) - Brest (Pro B) : 80-78 ; Quimper (Pro B) - Le Mans : 82-80 ; Poitiers (Pro B) Strasbourg : 70-85 ; Limoges (Pro B) - Nancy : 69-63 ; Nanterre (Pro B) - Hyères-Toulon : 97-77 ; Bourg-ASVEL : 74-84 ; Trappes (N 1) - Paris : 73-81 ; Liévin (N 1) - Gravelines : 50-79. HIER. PauOrthez - Orléans : 95-71. Huitièmes de finale le 11 avril (tirage au sort à Paris au siège de la Fédération le mercredi 28 mars à 11 h 30). études en plus du hockey, c’est pourquoi je me suis exilé deux ans à l’université de Mass-Lowell (2001-2003). » Là-bas, Amar a retrouvé deux autres Français aventureux, ses amis Yorick Treille et Laurent Meunier, avec qui il ira le mois prochain en Chine (15-22 avril) tenter de faire remonter l’équipe de France dans le groupe A mondial. Alors qu’il recherche une entreprise pour travailler à temps partiel la saison prochaine (« Afin de ne pas dévaloriser mon diplôme ») tout en poursuivant sa carrière au plus haut niveau, Baptiste Amar saura se faire plaisir, quoi qu’il arrive aux Isérois en cette fin de Championnat. Car tel est son credo. Quand on lui demande ce qu’il préfère dans le hockey, on imagine une réponse carrée… mais le pilier des Brûleurs de Loups réplique du tac au tac : « Mon premier plaisir est la sensation de glisse... C’est un peu décevant comme réponse, non ? » Pas du tout, monsieur Amar : c’est l’essence du jeu. OLIVIER JOYARD FINALE : Morzine-Avoriaz - Grenoble : série à égalité 1-1 (1-7, 5-4 a.p.). 3e et 4e matches demain et après-demain à Grenoble (20 heures, Sport +). 5e match (éventuel) : samedi 31 mars à Avoriaz (20 h 30). I ÉQUIPE DE FRANCE : AVEC BORDELEAU. – Le staff de l’équipe de France a communiqué la liste des 22 joueurs sélectionnés pour le Championnat du monde en Chine (15-21 avril). L’attaquant de Berne, Sébastien Bordeleau, victime d’une fracture du métatarse, y figure, même si l’état de sa guérison et l’évolution de la finale du Championnat du Suisse Berne-Langnau, qui peut se terminer le 10 avril en cas de 7e match, conditionneront sa présence. Le sélectionneur Dave Henderson a rappelé le défenseur de Villard, Stéphane Barin, qui avait pourtant annoncé sa retraite internationale, « mais on a besoin de quelqu’un de son expérience et avec ses qualités offensives », et l’attaquant François Rozenthal, écarté lors du tournoi du Mont-Blanc, mais « qui a fait ses preuves durant les play-offs et le premier stage de préparation ». Outre ces 22 joueurs, le troisième gardien, Landry Macrez, fera aussi le déplacement en Chine. Une liste de remplaçants a été communiquée. Cristobal Huet en fait partie, mais sa présence avec les Bleus reste très hypothétique. Le stage de préparation débutera le 1er avril à Albertville et sera agrémenté de deux matches amicaux contre la Norvège (5 et 6 avril). L’équipe de France décollera pour la Chine le 9 avril. – M. Ba. LA SÉLECTION. – Gardiens : Lhenry (Esbjerg, DAN) ; Ferhi (Grenoble). Défenseurs : B. Amar (Grenoble) ; Barin (Villard) ; V. Bachet (Amiens) ; Besch (Rouen) ; Bonnard (Grenoble) ; Pousset (Morzine) ; Quessandier (Rouen). Attaquants : P.-E. Bellemare (Leksand, SUE) ; Bordeleau (Berne) ; Desrosiers (Rouen) ; Gras (Amiens) ; Hecquefeuille (Grenoble) ; F. Rozenthal (Amiens) ; Masson (Chamonix) ; Meunier (Genève, SUI) ; Tardif (Villard) ; Y. Treille (Bâle) ; S. Treille (Grenoble) ; Zwikel (Morzine). Entraîneur : D. Henderson. Troisième gardien : Macrez (Rouen). I LA COUPE À BERCY UN DIMANCHE. – Le président de la Fédération française, Luc Tardif, et les présidents des clubs de Ligue Magnus ont arrêté diverses mesures pour la saison prochaine, dont la suppression des matches nuls durant la saison régulière. Des séries de trois tirs au but auront désormais lieu après les prolongations. Le Championnat se jouera à 14 pendant au moins trois ans. Par ailleurs, la finale de la Coupe de France aura lieu pour la deuxième année consécutive à Bercy, mais cette fois un dimanche après-midi, le 17 février 2008, et non le soir de la Saint-Valentin, comme c’était le cas le mois dernier... Impressionné par le succès de la première édition, France 3 a fait part de son intérêt pour diffuser l’événement. – O. J. I ANGLET RELÉGUÉ. – Le club basque d’Anglet est relégué en Division 1 après avoir perdu la série de poule de maintien face à Dijon (4 manches à 1). Les Bourguignons devront maintenant battre le deuxième de Division 1 pour se maintenir en Ligue Magnus. I NHL : MONTRÉAL SE RAPPROCHE. – Grâce à son succès sur Washington (4-1), Montréal revient à la 9e place de la Conférence Est, juste derrière Carolina, le tenant du titre. SAMEDI. – NY Islanders-Philadelphie, 4-3 ; Pittsburgh-Atlanta, 2-1 ; NY Rangers-Boston, 2-1 a.p. ; Saint Louis-Detroit, 3-2 a.p. ; Carolina-San Jose, 6-4 ; Toronto-Buffalo, 4-1 ; Montréal-Washington, 4-1 ; Ottawa-Tampa Bay, 7-2 ; New Jersey-Florida, 4-3 a.p. ; Minnesota-Los Angeles, 4-1 ; Nashville-Edmonton, 4-0 ; Phoenix-Dallas, 3-4 a.p. LUNDI 26 MARS 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge DAVID LORIOT Bleu Rouge EN REVENANT au Final Four NCAA l’année suivant son titre, l’université de Florida a réussi une performance déjà accomplie dans un passé récent, sans parler de la domination d’UCLA dans les années 60-70. Mais seul Duke a réussi à conserver son titre, en 1992, depuis UCLA, en 1973. Voici les précédents depuis vingt ans : Florida : champion 2006, Final Four 2007 (?). Michigan State : champion 2000, Final Four 2001 (demi-finaliste). Kentucky : champion 1996, Final Four 1997 (finaliste). Arkansas : champion 1994, Final Four 1995 (finaliste). Duke : champion 1991, Final Four 1992 (champion). UNLV : champion 1990, Final Four 1991 (demifinaliste). Jaune Bleu Jaune RÉSULTATS QUARTS DE FINALE J OUEST (à San Jose) : Kansas-UCLA, 55-68. J SUD (à San Antonio) : Ohio State - Memphis, 92-76. J CENTRE-OUEST (à Saint Louis) : Florida-Oregon, 85-77. LA NUIT DERNIÈRE J EST (à Rutherford) : North Carolina - Georgetown. Final Four le 31 mars (demi-finales Florida-UCLA et Ohio State - Georgetown ou North Carolina) et le 2 avril au Georgia Dome d’Atlanta. saient, pendant que Humphrey et Green profitaient des espaces et alimentaient l’escarcelle (7 sur 12 à 3 pts à la pause eux deux !). Mais à mi-parcours (40-38), Florida n’avait guère avancé dans sa quête d’un quatrième Final Four (1994, 2000, 2006), alors que Oregon était toujours aussi loin de son deuxième. Mais Florida est un champion. Quinze matches couperets de suite gagnés, vingt et une victoires sur vingt-deux sur le fil de trois mois de mars cumulés depuis 2005 : ça vous tanne un mental et un cuir d’Alligator ! « Peut-être que tous ces matches joués sous pression nous aident effectivement », disait doucement Billy Donovan, le coach. Alors, les Gators ne lâchaient pas le match, dévidaient la bobine à leur rythme. Oregon était saoulé de coups, trop petit, trop frêle. Les fautes pleuvaient en averse. Pas une échappatoire, pas un filet d’air. Les Canards étaient dans l’entonnoir jusqu’au cou. Et forcément, l’équipe dominée, à un moment, paye les efforts. Et hier soir, c’est Lee Humphrey (23 pts et 7/13 à 3 pts) qui a présenté l’addition. Le shooteur, diplômé de physiologie appliquée et de kinésologie, parfait étudiant, élu dans la première équipe Academic All-American, dégainait comme dans un rêve. L’écart gonflait, les portes du Final Four s’entrouvraient (67-57, 32e). Florida le touchait du bout des doigts. Noah (14 pts, 14 rbds) se tapait sur le cœur après une interception. La folie de mars coulait à plein dans leurs veines. À quatre minutes de la fin, la cinquième faute de Hairston était comme un coup de poignard dans les illusions des Ducks, même si la tremblote de Green aux lancers francs et le sursaut de Porter laissait planer un léger doute (78-74, 39e). Mais ce ne fut qu’un effleurement. Florida était au rendez-vous. Le rêve s ’ éc rit encore… Noir Noir L’ÉTOILE BRILLE TOUJOURS. Peut-être plus encore. Et l’aventure est belle de mille émotions, de sourires complices, de papas heureux et fiers de leur fils chéri dans les tribunes. Pour avoir dominé en muscles et en adresse Oregon hier en finale régionale (Midwest), Florida, le champion en titre, est à deux chapitres de boucler l’un des plus incroyables livres du basket universitaire américain. Quand d’aucuns ont pris les Noah, Brewer, Horford, galonnés l’an passé, pour des zélés un peu tordus, refusant les appels NBA pour des querelles d’écoliers, voilà les amis pour la vie sur le point de parvenir au bout de leurs rêves. « On est exactement là où on voulait être, on vit ce que l’on voulait vivre, mais on n’est pas encore satisfait. Il nous manque quelque chose », répétait Noah, inlassablement. Les deux marches restantes seront certainement les plus dures à gravir. En demi-finales, samedi prochain, Florida retrouvera la légende UCLA (11 titres NCAA) qu’il avait dominée en finale l’an passé. La Californie veut sa revanche, Florida, une deuxième bague de champion consécutive, à l’instar de l’UCLA de Lew Alcindor (Kareem Abdul-Jabbar) et Bill Walton au début des années 70, puis plus récemment des Dukies de Grant Hill et Christian Laettner, titrés en 1991 et en 1992. Dans les travées du Edward Jones Dome, un bout de la tribu Noah a vécu cela, en éveil, le sang chaud, cœur battant. La sœur de « Jooks » (le surnom de Joakim Noah) semblait à l’aise avant la rencontre, détendue en surface, ainsi que Cecilia, la maman. Yannick, le papa, lunettes fumées, calot gavroche et polo du fiston sur le dos, avait les traits fixes, la mine fermée. À l’issue du match, le sourire était revenu, il était beau, il était vrai. Son fils a croisé son regard. Tout était dit… Florida savait que l’histoire devait s’écrire ici d’abord, à Saint Louis, dans cette chasse aux Canards d’Oregon. Alors les Gators y ont mis tout leur art. Ce n’était pas spectaculaire, mais c’était coriace, tenace, musclé. Les deux équipes ne s’étaient jamais jouées cette saison. Donovan avait prévenu : « Il y a forcément un temps pour se jauger mais on sait qu’Oregon est une équipe qui court et qui shoote vite. » Alors Flori- da a peaufiné le repli défensif, limité les chevauchées et saupoudré l’ouvrage de quelques séquences de défense de zone. Dans le combat, comme prévu, les Floridiens s’impatronisaient très vite. Le rebond était leur affaire (39-24 au final) et les Canards boitaient sous leur cercle, abandonnant onze rebonds offensifs à la pause ! Mais Oregon avait du talent. Si le Caneton Tajuan Porter était loin du show de l’avant-veille (33 pts et 8/12 à 3 pts, contre… 0/5 à la pause hier), l’impact de Malik Hairston et la vista d’Aaron Brooks maintenaient les Ducks dans la mare (27-24, 14e). 21 Bleu Rouge Noir Jaune VOLLEY-BALL COUPE DE FRANCE HOMMES (finale) CANNES - TOURCOING : 3-2 Cannes songe déjà à demain Qualifié pour la Ligue des champions grâce à sa victoire en Coupe contre Tourcoing, le club azuréen affirme de grandes ambitions. CANNES – de notre envoyé spécial VU DE LOIN, cela peut paraître normal, presque naturel. Grâce à son histoire prestigieuse (voir palmarès ci-contre) et à sa culture du succès, Cannes ne pouvait pas laisser échapper ce succès en finale de « sa » Coupe de France contre Tourcoing (TLM). À y regarder d’un peu plus près, on pouvait également se dire qu’il n’y avait aucune raison pour que le club nordiste, qui restait sur sept échecs en finale – Championnat (2) et Coupes (5) confondus –, puisse réussir à tordre le cou à cette incroyable malédiction. Et pourtant, il faudrait être sacrément bigleux pour ne pas voir combien la formation azuréenne a dû s’employer pour venir à bout du TLM qui, s’il continue à jouer ainsi, devrait bien finir par accrocher, prochainement, un premier trophée. C’est, en tout cas, tout le mal qu’on lui souhaite. Mais au cœur d’une finale haletante, Cannes a su, lui, déjouer tous les maux du jour et le piège tendu, résistant à la pression de l’événement et à ses ambitions inhérentes. Car l’idée, plus que de remporter une septième Coupe de France, était bien d’obtenir le fameux sésame de la Ligue des champions, la plus prestigieuse des compétitions européennes. Bientôt le Final Four de Ligue des champions ? CANNES. – Le capitaine et passeur Loïc Le Marrec soulève le trophée de la Coupe de France devant le public azuréen. Cannes est resté maître dans son palais des Victoires et a obtenu un billet pour la prochaine Ligue des champions. (Photo Stéphane Pillaud/Sportissimo) LES DIX DERNIERS VAINQUEURS 2007 ...................... Cannes 2006 ......................... Tours 2005 ......................... Tours 2004 .......................... Paris 2003 ......................... Tours 2002 ...................... Poitiers 2001 .......................... Paris 2000 .......................... Paris 1999 .......................... Paris 1998 ...................... Cannes GUILLAUME DEGOULET I PALMARÈS DE CANNES. – 1 Coupe de la CEV (1981) ; 1 Coupe des Coupes (1999) ; 9 Championnats (1981, 82, 83, 86, 90, 91, 94, 95, 2005) ; 7 Coupes de France (1980, 81, 85, 93, 95, 98, 2007). LE MATCH LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (finale) Milushev a tout changé CANNES Le pointu bulgare de Cannes a fait basculer le tie-break. CANNES – de notre envoyé spécial Fautes : 32 dont 14 au service. Entraîneur : M. Fronckowiack BERGAME - D. MOSCOU : 3-2 (25-18 ; 19-25 ; 25-14 ; 22-25 ; 15-11) 2 900 spectateurs environ. Arbitres : MM. Hobor (HON) et Gaupp (FRA). BERGAME : Lo Bianco (5) ; Grün (30) ; Paggi (cap., 11) ; Secolo (14) ; Piccinini (16) ; Poljak (9). Libero : Croce. Puis : Barazza. Entraîneur : M. Fenoglio. D. MOSCOU : Gracheva (1) ; Gamova (cap., 23) ; Borodakova (8) ; Belikova (13) ; Godina (16) ; Hakinoglu. Libero : Ezhova. Puis : Makhno (11) ; Kurnosova. Entraîneur : L. Zayko. I DIX DERNIERS VAINQUEURS. – 2007 : Bergame (ITA) ; 2006 : Pérouse (ITA) ; 2005 : Bergame ; 2004 : Tenerife (ESP) ; 2003 : Cannes ; 2002 : Cannes ; 2001 : Modène (ITA) ; 2000 : Bergame ; 1999 : Bergame ; 1998 : Dubrovnik (CRO). Arbitres : MM. Collados et Chaladay. Spectateurs : 3700 En gras les six de départ, passeur (p), libero (l), capitaine (c). BATEAUX ENDURANCE – LMS LE TROPHÉE EUROPÉEN le plus prestigieux reste en Italie. Bergame a en effet succédé à Pérouse en remportant (3-2) hier, à Zurich, la cinquième Ligue des champions de son histoire (après 1997, 1999, 2000 et 2005) face au Dynamo Moscou. Les Transalpines ont fait la différence grâce à leur percussion offensive (67 points à 45 % de réussite contre 51 points à 35 % pour le Dynamo), symbolisée par une Angelina Grün en état de grâce. L’attaquante allemande, désignée meilleure joueuse du tournoi, s’est fendue de 30 points : 25/55 à l’attaque et 5 contres gagnants. Tenerife a pris la troisième place face à Zurich (3-0). – M. E. TROPHÉE BPE Peugeot, le poids des maux Rendez-vous galant Face aux soucis de fiabilité qui affectent encore sa 908, le constructeur français adopte un discours très prudent. Les vingt-sept Figaro ont attaqué hier une transat en solo de 3 436 milles. Marie-Galante, aux Antilles, les attend. LE CASTELLET – BELLE-ÎLE EN MER – de notre envoyé spécial DEPUIS quelques semaines, déjà, Peugeot répétait que 2007 serait une année d’apprentissage. Mais on avait tendance à prendre cela pour de la fausse modestie. Hier, à l’issue de la première des deux journées d’essais d’avant saison du Championnat Le Mans Series organisées au Castellet, l’état-major de l’équipe française a tenu un discours qui ne laissait plus beaucoup de place à l’ambiguïté. « Aujourd’hui, il est utopique pour nous d’envisager une victoire au Mans cette année, a lancé sans détour Bruno Famin, le directeur technique. Nous ne sommes pas en mesure de nous poser en challengers d’Audi. Au Mans, notre objectif sera de faire le maximum d’heures de course. Vingt-quatre, ce serait bien… » Après cinq séances d’essais de trois ou quatre jours chacune, soit plus de 4 500 kilomètres, la 908 HDi n’a pas le niveau de fiabilité espéré. « Il y a quinze jours, nous avons réalisé une tentative de simulation des 24 Heures. Nous avons dû l’interrompre à cause d’une météo exécrable, mais surtout en raison de problèmes techniques au niveau de la boîte de vitesses et du moteur, révèle Michel Barge, le directeur de Peugeot Sport. Notre objectif pour cette séance d’essais et pour les deux premières manches du Championnat Le Mans Series, à Monza (15 avril) et à Valence (6 mai), sera donc de fiabiliser la voiture. » Audi hors de portée « Nous visions la barre des 6 000 kilomètres en vingt-quatre heures et nous en avons fait 1 500 avant de devoir arrêter. Nous sommes donc loin du compte, détaille Bruno Famin. Les problèmes rencontrés, relativement importants, ne sont néanmoins pas anormaux car la voiture est très jeune. Le point positif est que ce ne sont pas des problèmes fondamentaux, qui nous auraient obligés à revoir la conception de la voiture. Monza et Valence seront, pour nous, deux séances d’essais car nous n’avons pas, de notre envoyé spécial LE CASTELLET. – À défaut de pouvoir rivaliser avec Audi lors des prochaines 24 Heures du Mans, Peugeot s’est lancé dans une course contre le temps pour fiabiliser son proto 908 HDi. (Photo Denis Lambert / le Maine libre / PQR) pour l’heure, la preuve que nous pouvons tenir 1 000 kilomètres en conditions de course. » Pas de langue de bois donc du côté de l’encadrement. Mais une bonne gueule de bois du côté des pilotes, qui essaient malgré tout de rester positifs. « La voiture a un bon potentiel, mais il faut encore travailler. Nous, les pilotes, serons au départ des 24 Heures pour faire la course devant. Si ça ne le fait pas, on patientera et on se mettra au boulot », observe Stéphane Sarrazin. Sébastien Bourdais partage ce point de vue : « Le programme a pris d’entrée trois semaines de retard que nous traînons encore comme un boulet. Il faut fiabiliser la voiture pour pouvoir ensuite hausser le rythme car nous ne sommes pas là où nous espérions être. En tant que pilotes, nous irons au Mans pour essayer de gagner car nous sommes des compétiteurs, mais un grand constructeur comme Peugeot doit rester humble et réaliste par rapport à son niveau actuel. Ce n’est pas RÉSULTATS ESSAIS LE MANS SERIES (Le Castellet, 25-26 mars). – Meilleurs chronos (hier soir, à 18 heures) : 1. Peugeot 908 HDi, 1’44’’382 ; 2. Lola-Judd Charouz, 1’44’’766 ; 3. Pescarolo-Judd Rollcentre, 1’45’’308 ; 4. Pescarolo-Judd, 1’45’’877 ; 5. Dome-Judd Racing For Holland, 1’46’’746 ; 6. Courage-AER, 1’46’’843 ; etc. perdu d’avance non plus, et nous savions tous, lorsque nous avons signé, que le défi était ambitieux et que le programme serait chargé. Peugeot ne nous a jamais promis que nous remporterions les 24 Heures 2007. » Auteur du meilleur chrono de la journée hier matin, Sébastien Bourdais aurait pourtant eu des raisons de positiver. Mais l’impression donnée par les chiffres était trompeuse. Avec déjà quatre séances d’essais dans les jambes au Castellet, Peugeot était en effet arrivé, hier matin, avec pas mal de repères et des réglages adaptés, contrairement à une concurrence qui se rapprocha du chrono de la 908 dans l’après-midi. « Notre meilleur temps (1’44’’382) n’a rien d’exceptionnel car il est un dixième de seconde moins rapide que le meilleur temps signé ici l’an dernier. Et aujourd’hui (hier), les autres ne sont pas si loin que ça de nous, confirme Bruno Famin. Or, la barre risque d’être placée beaucoup plus haut face à Audi. » « Si Audi arrive aujourd’hui, ils nous atomisent ! assure Bourdais. Aux 12 Heures de Sebring, en qualifications, ils ont I FIA-GT : PREMIÈRE POUR LAMBORGHINI. – Disputée hier à Zhuhai, en Chine, la manche d’ouverture du Championnat FIA-GT a vu l’équipage Bouchut-Mucke offrir à Lamborghini sa première victoire dans la discipline. Ce succès a notamment été obtenu grâce à un joli coup tactique, compte tenu du nouveau format de deux heures des épreuves : effectuant leur premier ravitaillement très tôt dans la course, les futurs vainqueurs ont ensuite profité d’une neutralisation sous la voiture de sécurité pour hisser leur Murcielago en tête et ne plus la quitter. Sous le drapeau à damier, le duo Bouchut-Mucke s’imposait avec 2’’453 d’avance sur la Corvette de Peter-Hines et 4’’110 sur l’autre Corvette de Kumpen-Longin. En GT 2, succès de la Ferrari 430 de Muller-Vilander après que la Porsche 997 de Collard-Malucelli a été déclassée. gagné cinq dixièmes de seconde par rapport à l’an dernier sans même avoir été poussés dans leurs retranchements par la concurrence. » Serge Saulnier, le team-manager, fait pour sa part remarquer qu’« Audi aussi a connu de gros soucis sur l’une de ses deux voitures à Sebring ». Reste qu’à moins de trois mois des 24 Heures du Mans (16 et 17 juin) on doit probablement dormir beaucoup plus tranquillement du côté d’Ingolstadt que du côté de Vélizy. JÉRÔME BOURRET I IRL : WHELDON À L’OUVERTURE. – Avec Dan Wheldon vainqueur devant son équipier Scott Dixon, l’écurie Ganassi a signé le doublé ce week-end sur l’ovale de Homestead, près de Miami, lors de la première manche du Championnat 2007. Tenant du titre, Sam Hornish (Penske) a complété le podium de cette manche inaugurale. I A 1 GP : LE SPRINT POUR YOONG. – Première des deux courses du rendez-vous de Mexico, la manche sprint a été remportée hier par Alex Yoong (Malaisie). Pour ses débuts dans la série, le Français Jean-Karl Vernay a dû renoncer à dix tours de la fin, terminant néanmoins classé à la dix-neuvième place. Compte tenu du décalage horaire avec le Mexique, vous retrouverez le résultat de la course principale dans notre édition de demain. LUNDI 26 MARS 2007 FIGARISTE ON EST, figariste on reste. Hier, en hors-d’œuvre de la Transat en solo qui les mène de Belle-Île en mer à Marie-Galante, les vingt-sept Figaro engagés disputaient, à partir de 13 heures, un parcours côtier de seize milles à l’intention des spectateurs. Dans un premier temps, l’affaire parut mal engagée tant le plafond était bas et le vent glacial. Mais, par un heureux hasard ou par un tour de passe-passe des organisateurs, les nuages se déchirèrent à l’heure de l’envoi de la procédure et, à l’instant précis où les Figaro coupaient la ligne de départ, le soleil les éclaira. On eut droit alors à l’une de ces bagarres dont les figaristes, régatiers dans l’âme, ont le secret. Le passage de la première bouée de dégagement fut tumultueux. Laurent Pellecuer la vira en tête à la barre de Docteur-Valnet-Aromathérapie. Le Montpelliérain avait pourtant été le dernier à quitter les pontons dans la matinée, disant dans une ultime interview : « Je vais y aller, enfin. Il y a encore un gars qui pianote sur mon ordinateur, et ça ira. » La satisfaction que traduisait le petit geste qu’il adressa aux photographes était donc réelle. Le suivirent en rafale I POSITIONS (hier à 18 heures) : 1. Pellecuer (Docteur-Valnet-Aromathérapie), à 3 412,7 milles de l’arrivée ; 2. Troussel (Financo), à 0,3 mille du leader ; 3. Morvan (Cercle-Vert), à 0,5 m. ; 4. Drouglazet (Luisina), à 1,3 m. ; 5. De Broc (Les Mousquetaires), à 2 m. ; 6. Mahé (Le Comptoir-Immobilier), à 2,1 m. ; 7. Caudrelier (Bostik), à 2,1 m. ; 8. Rouxel (Défi Mousquetaires), à 2,1 m. ; 9. Péron (France-Soir), à 2,2 m. ; 10. Nagy (Theolia), à 2,2 m. ; etc. Abandon : S. Escoffier (Brossard). I SERVANE ESCOFFIER ABANDONNE. – Pour sa deuxième course en Figaro, la petite dernière de la tribu Escoffier n’aura pas été loin. Son bateau, Brossard, fut heurté par celui de Yannig Livory (Défi-Transat 1) alors qu’elle était prioritaire lors du passage d’une bouée. Dans le choc, le tangon de Brossard se brisa et vint heurter l’épaule gauche de Servane Escoffier. Rentrée au port, celle-ci se trouva contrainte à l’abandon. « J’ai une entorse de l’épaule et il faut l’immobiliser pendant trois semaines », confia-t-elle. Livory, lui, put poursuivre sa route malgré un pontet abîmé. – A.-J. D. autour de la bouée Troussel (Financo), Mahé (Le Comptoir-Immobilier), Caudrelier (Bostik), Drouglazet (Luisina), Morvan (Cercle-Vert) et tous les autres. La suite fut moins emballante. Le vent tomba soudain. Une pétole de premier ordre en résulta. À 17 heures, quatre heures après le départ, tout un groupe de voiliers était encore visible depuis les ferries qui quittaient le Palais. La tête de course, elle, ne passa la pointe des Poulains qu’après 18 heures, emmenée par le trio Pellecuer-Troussel-Morvan à la vitesse vertigineuse de… 2 nœuds ! Contents dans la matinée de ne pas partir dans des conditions agitées, les skippers ne s’attendaient cependant pas à tomber dans l’exact contraire. À en croire les prévisions météo, les affaires devaient cependant reprendre sans traîner. Pour aujourd’hui, le spécialiste météo de la course, Louis Bodin, prévoyait un vent « tournant au nord-est entre 15 et 20 nœuds. Les premières options se dessineront puisque l’anticyclone des Açores sera parfaitement à sa place sur la route directe ». Ces options, Louis Bodin les résumait ainsi : « Ceux qui prendront la route sud mettront le spi dès le départ et ne l’enlèveront qu’à l’arrivée, après avoir bénéficié de vents au portant. Cette route est un peu plus longue, mais ces gens-là sont des régatiers qui n’aiment pas faire trop de chemin. Tous ne prendront donc pas la route directe. » Sur celle-là, passant plus à l’ouest, les marins pourront rencontrer des vents défavorables. Mais, comme le disait Charles Caudrelier peu avant le départ, « il faudra rapidement choisir son camp ». À vue de nez, et à condition que la pétole inattendue d’hier ne s’impose pas exagérément, les bateaux les plus rapides devraient mettre dix-huit à vingt et un jours pour atteindre MarieGalante, sœur antillaise de Belle-Ile en mer. Vainqueur de l’épreuve 2005, alors disputée entre Saint-Nazaire et Cuba, Éric Drouglazet disait en quittant le ponton : « Salut, à dans vingt jours à peu près. » Pour sa petite fille, Pauline, qui pleurait en criant « moi, je vais avec papa », le plus tôt sera le mieux. ANDRÉ-JACQUES DEREIX Fondateur : Jacques GODDET Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20.. SAS INTRA-PRESSE Capital : 2.167.240 /. Durée : 99 ans. Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY. Président : Marie-Odile AMAURY. S.N.C. L’EQUIPE Capital : 50 000 /. Durée : 99 ans du 12 avril 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : SAS INTRA-PRESSE. Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUT Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI VENTE : Tél : 01-40-93-20-05 Allemagne, 2,20 / ; Andorre, 1,25 / ; Antilles, la Réunion, 1,50 / ; Autriche, 2,30 / ; Belgique, 1,60 / ; Canada, 2,95 CAD ; Côte d’Ivoire, 1 600 CFA ; Danemark, 16 DKK ; Espagne, 2,10 / ; États-Unis, 2,80 $ ; Gabon, 1 600 CFA ; Grande-Bretagne, 1,4 £ ; Grèce, 2,20 / ; Italie, 1,90 / ; Luxembourg, 1,60 / ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 / ; Portugal, 2 / ; Polynésie, 460 CFP ; Sénégal, 1 600 CFA ; Suisse, 2,40 FS ; Tunisie, 1,80 DIN. ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60. 22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10. France métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,50 / ; 1 an : 309 /. Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 / ; 1 an : 358,20 /. ÉTRANGER : nous consulter. Modifications : joindre dernière bande. Publicité commerciale : MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99. Petites annonces : 25, av. Michelet, 93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15. Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069. LU Tirage du Dimanche 25 Mars 2007 : 432 548 exemplaires PAGE 21 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Fautes : 20 dont 7 au service. Entraîneur : L. Tillie Ctr. 1 3 2 2 1 9 Bergame, puissance cinq Bleu AUTOMOBILE 23-25 (26’); 25-19 (25’); 22-25 (26’); 25-16 (22’); 15-13 (16’) Pts Att. Aces. Ctr. Pts Att. Aces Le Marrec (p) (c) 2 1/2 1 Krnic (p) 4 1/1 2 Grapentine 12 7/11 1 4 V. Montméat 5 5/10 Milushev 29 25/37 1 3 Ateljevic 22 19/38 Trommel 16 14/21 1 1 Duhagon 12 10/21 O. Kunnari 2 2/8 Barca-Cysique 18 18/27 Hotulevs 7 4/6 2 1 Tolar 15 12/20 1 Exiga (l) Paulinho (l) Takaniko (p) Weick (p) Schneider 2 2/3 J.-C. Monneraye 0/1 Pourtalet L. Capet (c) Sikiric 8 7/17 1 Maréchal 2 1/1 Hilaire Songolo TOTAL 78 62/105 5 11 TOTAL 78 66/119 3 2 Jaune Rouge Jaune MORIBOND en Championnat, Tourcoing a livré, ce weekend à Cannes, deux prestations de haut vol, qui aurait pu le conduire à remporter le premier trophée de son histoire. Comme pour mieux faire mentir ses détracteurs, le pointu serbe Milos Ateljevic (17 points contre Poitiers en demie) a encore parfaitement tenu le choc en finale (22 pts). Mais le grand bonhomme, côté nordiste, s’appelle Philippe BarcaCysique, véritable patron sur le terrain. Avec 7/8 en attaque au premier set (66 % d’efficacité au final) pour lancer les siens et une grosse prise de risques en réception, l’ex-Cannois a longtemps retardé l’échéance, tandis que le central international, Vincent Montméat, connaissait un jour sans (4 fautes, aucun contre). L’équipe de Marcelo Fronckowiack tint ainsi la dragée haute à Cannes jusqu’à 10 partout au tie-break. Le moment choisi par le pointu bulgare Danaïl Milushev pour sortir de sa boîte, s’offrir 2 blocks consécutifs sur Ateljevic, avant de sceller définitivement le sort d’une excellente finale, en y ajoutant 5 attaques surpuissantes. « Cela s’est joué à trois fois rien, pestait Barca-Cysique. On peut être heureux, néanmoins, car on voulait vivre des moments comme celui-là. Mais bon, ils étaient grave à notre portée… » Très crispé par l’importance de l’enjeu, Cannes ne sombra pourtant jamais, bien aidé par la profondeur de son banc. « On a gagné là-dessus. Chaque entrée a apporté un petit plus. Tous les détails ont compté », soufflait le capitaine Loïc Le Marrec. Battu mais digne, Marcelo avait, lui, une autre analyse : « Cannes est fort, mais, en ce moment, Le Marrec est absolument impérial à la passe ! » – G. De. 3 TOURCOING Noir Bleu Noir Dès la fin de saison dernière, après la défaite lors du match d’appui des demi-finales à Paris, le président Éric Harson et l’entraîneur Laurent Tillie parlaient déjà de rebondir vite, de revenir au plus haut niveau. Moins d’un an après, l’objectif est atteint avec une équipe renouvelée et des ambitions forcément grandissantes. « Désormais le plus dur commence, souriait ainsi Laurent Tillie, dont l’équipe est également leader de Pro A. On veut aller chercher le titre de champion. » Le doublé est pourtant une denrée rare, utopie de Tours ces dernières saisons, plus réalisée depuis 2001 et le grand Paris Volley de Glenn Hoag. « On a vocation à le viser pourtant, abondait Éric Harson, ravi de ce week-end réussi sous tous les aspects. Tout comme on a vocation, grâce au palais des Victoires, à abriter de grands tournois. L’an passé, les filles du Racing organisaient le Final Four de la Ligue des champions. Cette année, nous venons d’y remporter celui de la Coupe de France. Si on pouvait échanger de compétitions avec les filles sur les deux pro- chaines saisons, ce serait parfait. » Pas besoin de décodeur, ici. Le message est clair et net : Cannes compte bien faire entendre, de nouveau, sa voix sur la scène continentale et renouer le fil d’une glorieuse histoire européenne, dont le dernier coup d’éclat remonte à 1999 et la fameuse victoire en Coupe des Coupes. À l’époque, sur les photos, les stars étaient françaises : Philippe Blain, Alain Fabiani… Désormais, elles sont aussi étrangères, à l’image du Canadien Murray Grapentine, solide comme un roc hier, ou du pointu Danaïl Milushev (25 points en attaque à 67 %). « L’an passé on perd la Coupe (1-3) en finale à cause d’un Bulgare (Nikolov), cette fois, on la gagne grâce à un Bulgare, reprenait Tillie, qui doit se féliciter, ce matin, d’avoir fait des pieds et des mains à l’intersaison auprès des Italiens de Macerata pour obtenir le prêt de cette force de la nature. Abonné aux finales depuis quatre ans – le Championnat en 2004 et 2005, la Coupe en 2006 et donc en 2007 –, Cannes, comprenez la ville de Cannes avec ses deux clubs professionnels, les garçons de Laurent Tillie et les copines de Victoria Ravva, est donc bien redevenu la capitale du volley français. Et franchement, il n’y a pas beaucoup de raisons pour que cela change. Du moins pas avant la saison prochaine… 22 Bleu Rouge Noir Jaune MOTO MOTOGP – GRAND PRIX D’ESPAGNE Lundi 26 mars 2007 Rossi reprend le pouvoir Sorti vainqueur de son duel avec Pedrosa, le champion italien a mis fin à cinq courses sans succès et pris la tête du Championnat. Sur un circuit de Jerez qui compte parmi ses préférés, Valentino Rossi a quasiment dominé de bout de bout le Grand Prix d’Espagne, hier. Auteur de la pole, Pedrosa n’a jamais été en mesure d’inquiéter le septuple champion du monde. Troisième, Edwards a confirmé la bonne santé retrouvée de la Yamaha M 1. JEREZ – de notre envoyé spécial LE PATRON est de retour ! Pour célébrer son premier succès de la saison, le premier depuis le Grand Prix de Malaisie 2006, Valentino Rossi renoua avec la tradition en gratifiant les quelque 138 000 spectateurs massés autour du circuit de Jerez d’un de ses fameux gags. Dans son tour d’honneur, il mima une partie de bowling avec la complicité des fidèles de son fan-club de Tavullia transformés pour l’occasion en quilles qu’il coucha dans un strike impeccable. Le champion italien entendait ainsi illustrer le coup parfait qu’il venait de réaliser sur les vingt-sept tours du GP d’Espagne : la victoire et la prise de pouvoir au Championnat. Ce quarante-sixième succès en MotoGP le fait à nouveau entrer dans le grand livre des records puisqu’il est devenu le premier pilote à s’être imposé à la fois en 500, en 990 et en 800 cm3 dans la catégorie phare. Mais plus que ce record, ce fut la manière dont le « Doctor » soigna l’ordonnance de ses adversaires. En tête dès le premier tour, il tint en respect tous ses rivaux et en particulier Dani Pedrosa qui s’était pourtant élancé en pole-position et rêvait d’un triomphe devant son public. Le jockey espagnol reçut hier une belle leçon de pilotage et de détermination de la part d’un Rossi revenu enfin à son meilleur niveau : un départ canon, un rythme de folie durant les premiers passages et, surtout, pas la moindre faute, ni le moindre regard derrière lui pour constater l’étendue des dégâts. Sûr de lui comme à ses plus beaux jours, Rossi effectua une impressionnante démonstration de force et Pedrosa fut déjà tout heureux d’être le seul pilote à avoir résister au jeu de massacre imposé par le septuple champion du monde. « Je suis très content de ce deuxième podium de suite, confia le protégé d’Alberto Puig. Le rythme du début de course était si rapide que j’ai été obligé d’attaquer très fort pour ne pas perdre trop de terrain sur Valentino. Mais j’ai finalement dû lâcher prise vers la mi-course et, ensuite, je me suis simplement concentré pour ne pas commettre de fautes. En fait, je n’ai jamais été en mesure de me battre pour la victoire. » Cet aveu d’impuissance de la part du plus sérieux rival de Rossi dans la course au titre mondial en dit long sur la performance réalisée hier par le phénomène de Tavullia, qui eut aussi une autre bonne raison de se réjouir avec la troisième place de Colin Edwards, son équipier. Ce tir groupé des Yamaha boys vint confirmer la bonne forme affichée cette saison par la M 1 qui s’était déjà montrée très performante lors des tests hivernaux. « Je suis vraiment très content pour Colin qui m’a bien aidé cet hiver dans la mise au point de notre moto. Mettre nos deux Yamaha sur le podium signifie que nous avons tous travaillé dans le bon sens et que nous sommes en très bonne forme pour ce qui s’annonce une très longue saison. Pour moi, il était important de quitter Jerez en tête du Championnat du monde. » Après seulement deux Grands Prix, une première sélection s’est déjà opérée dans le haut du classement du Championnat. Derrière Rossi, on retrouve donc Pedrosa à égalité de points avec Casey Stoner, qui avait illuminé le GP du Qatar au guidon de sa '' Pour moi, il était important de quitter Jerez en tête du Championnat du monde '' véloce Ducati. Sur un circuit où la puissance n’était pas aussi décisive, le jeune Australien a cette fois marqué le pas, n’obtenant qu’une cinquième place qui lui permet toutefois de rester au contact des leaders. Son coéquipier Loris Capirossi (12e) n’a guère brillé non plus, sans doute plus préoccupé par sa future paternité. Plus inquiétante en revanche fut la nouvelle contre-performance de Nicky Hayden, à la peine durant tout le weekend et crédité d’une modeste septième place. Son titre de champion du monde semble être devenu un fardeau trop lourd à porter pour le Kid du Kentucky puisqu’il pointe déjà à la sixième place au Championnat et aura sans doute beaucoup de mal à conserver sa couronne. D’autant que Valentino Rossi lui a bien fait comprendre qu’il était plus que jamais déterminé à la lui reprendre. PIERRE-HENRI POTHERAT JEREZ. – Seul au monde hier, Valentino Rossi pouvait se retourner au moment de franchir la ligne du Grand Prix d’Espagne : après vingt-sept tours de course, Dani Pedrosa pointait loin derrière la Yamaha du champion italien. (Photo Anton Meres/Reuters) VALENTINO ROSSI, qui n’avait plus gagné depuis septembre 2006, ne cachait pas sa joie d’avoir retrouvé le chemin de la victoire, hier. I BONS POINTS POUR DE PUNIET. – Treizième hier, Randy De Puniet a assuré l’essentiel, ses premiers points au Championnat, et respecté le mot d’ordre de Kawasaki, qui était de finir la course après sa chute au Qatar. Le Parisien aurait même pu entrer dans le top 10 s’il n’avait pas commis deux petites erreurs vers la micourse et perdu du temps pour éviter Kenny Roberts Jr. ralenti par un problème de transmission. « J’ai coupé pour l’éviter et Capirossi est revenu sur moi. Le côté positif de ce Grand Prix est que la performance de la Kawasaki s’est améliorée », confia Randy. Mauvais week-end en revanche pour Olivier Jacque qui a terminé 18e et avantdernier. temps le commandement avant de céder à la pression des deux Espagnols. Course difficile pour Jules Cluzel (16e) confronté à de gros soucis de partie-cycle sur son Aprilia. I 250 : LORENZO EN PATRON. – Deuxième succès de suite pour Jorge Lorenzo qui conforte sa position de leader au Championnat. Dans ce qui fut la plus belle course de la journée,le tenant du titre s’est imposé devant son compatriote Alvaro Bautista, champion du monde 125 l’an denier, et l’Italien Andrea Dovizioso qui occupa long- I 125 : TALMACSI AU FINISH. – Duel de feu entre Gabor Talmacsi et Lukas Pesek. Le Hongrois, qui souffla la victoire au Tchèque sur la ligne d’arrivée, réussit le coup double puisqu’il s’empare des commandes du Championnat. Chute d’Alexis Masbou peu avant la mi-course alors qu’il occupait la 13e place. RÉSULTATS GRAND PRIX D’ESPAGNE (Jerez, 23-25 mars). – Deuxième manche du Championnat du monde 2007. J MOTOGP. – 1. Rossi (ITA, Yamaha), les 27 tours (119,421 km) en 45’53’’340 (moy. : 156,143 km/h) ; 2. Pedrosa (ESP, Honda), à 1’’246 ; 3. Edwards (USA, Yamaha), à 2’’701 ; 4. Elias (ESP, Honda), à 4’’351 ; 5. Stoner (AUS, Ducati), à 4’’993 ; 6. Checa (ESP, Honda), à 10’’0 ; 7. Hayden (USA, Honda), à 14’’146 ; 8. Melandri (ITA, Honda), à 19’’969 ; 9. Vermeulen (AUS, Suzuki), à 24’’786 ; 10. Nakano (JAP, Honda), à 24’’955 ; 11. Barros (BRE, Ducati), à 25’’008 ; 12. Capirossi (ITA, Ducati), à 25’’852 ; 13. De Puniet (Kawasaki), à 26’’445 ; 14. Tamada (JAP, Yamaha), à 36’’653 ; 15. Guintoli (Yamaha), à 36’’744 ; 16. Roberts Jr (USA, KR 212 V), à 48’’911 ; 17. Akiyoshi (JAP, Suzuki), à 50’’784 ; 18. Jacque (Kawasaki), à 1’0’’901 ; 19. Hopkins (USA, Suzuki), 1’3’’371. Exclu : Hofmann (ALL, Ducati). Drapeau noir. J 250 cm3. – 1. Lorenzo (ESP, Aprilia), les 26 tr (114,998 km) en 45’35’’846 (moy. : 151,321 km/h) ; 2. Bautista (ESP, Aprilia), à 0’’218 ; 3. Dovizioso (ITA, Honda), à 0’’478 ; 4. De Angelis (RSM, Aprilia), à 8’’156 ; 5. Debon (ESP, Aprilia), à 14’’747 ; … 16. Cluzel (Aprilia), à 1’32’’684 ; etc. Championnat du monde (après 2 GP) : 1. Lorenzo, 50 pts ; 2. De Angelis, 33 ; 3. Dovizioso, 27 ; 4. Bautista, 20 ; 5. Takahashi (JAP, Honda), etc. J 125 cm3. – 1. Talmacsi (HON, Aprilia), les 23 tr (101,729 km) en 41’52’’149 (moy. : 145,781 km/h) ; 2. Pesek (RTC, Derbi), à 0’’014 ; 3. Faubel (ESP, Aprilia), à 5’’720 ; 4. Espargaro (ESP, Aprilia), à 6’’489 ; 5. Gadea (ESP, Aprilia), à 6’’867. Principal abandon : Masbou (Honda), chute. Forfait : Di Meglio (Honda). Championnat du monde (après 2 GP) : 1. Talmacsi, 45 pts ; 2. Faubel, 41 ; 3. Pesek, 36 ; 4. Espargaro, 22 ; 5. P. Nieto, 17 ; … 15. Masbou, 6 ; … 21. Di Meglio, 2 ; etc. Prochaine épreuve : GP de Turquie (Istanbul, 20-22 avril). TOTAL Qatarr (10 mars) (25 mars) Turquie (22 avril) Chine (6 mai) France (20 mai) Italie (3 juin) Catalogne (10 juin) Gde-Bretagne (24 juin) Pays-Bas (30 juin) Allemagne (15 juillet) États-Unis (22 juillet) Rép. tchèque (19 août) Saint-Marin (2 septembre) Portugal (16 septembre) Japon (23 septembre) Australie (14 octobre) Malaisie (21 octobre) Valence (4 novembre) Championnat du m monde 2007 (après 2 GP) Barème des points : 25 au 1err ; 20 au 2e ; 16 au 3e ; 13 au 4e ; puis de point en point (11 au 5e à 1 au 15e). 45 20 25 - - - - - - - - - - - - - 1. ROSSI 2 Stoner 2. 36 25 11 - - - - - - - - - - - - - 3. Pedrosa 36 16 20 - - - - - - - - - - - - - 4 Edwards 4. 26 10 16 - - - - - - - - - - - - - 5. Melandri 19 11 8 - - - - - - - - - - - - - 17 8 9 - - - - - - - - - - - - - 6. Hayden 7. Vermeulen 16 9 7 - - - - - - - - - - - - - 8. Elias 15 2 13 - - - - - - - - - - - - - 9. Hopkins 13 13 - - - - - - - - - - - - - - 10. Barros 12 7 5 - - - - - - - - - - - - - 11. Nakano, 12 ; 12. Checa, 10 ; 13. Hofmann, 5 ; 14. Capirossi, 4 ; 15. Jacque, 4 ; 16. De Puniet, 3 ; 17. Roberts Jr., 3 ; 18. Tamada, 2 ; 19. Guintoli, 2. Bleu Rouge Noir Jaune - - I RALLYE-RAID : ISIDRE ESTEVE-PUJOL GRAVEMENT BLESSÉ. – Grand animateur du Dakar, Isidre Esteve-Pujol a violemment chuté, samedi, au cours de la Baja Almanzora (Alméria) à laquelle il participait. Transporté dans un premier temps au centre hospitalier de Torrecardenas, le pilote espagnol a été transféré, hier matin, au centre médical Vall d’Hebron de Barcelone. Il souffre d’un sérieux traumatisme au thorax, avec contusions au poumon droit nécessitant l’adjonction d’un drain, et de fractures aux côtes. Les vertèbres D 7 et D 8 ont également été touchées. Très prudents, les médecins préféraient attendre les résultats d’examens plus complets avant de se prononcer sur la gravité des blessures d’Esteve-Pujol. – M.-F. E. Rouge Rouge Jaune « QUEL EST VOTRE SENTIMENT, après avoir renoué avec le succès ? – Je suis super heureux de cette victoire. C’est vrai que cela faisait longtemps que je n’avais plus gagné, en fait depuis Sepang, l’année dernière. Bien sûr, j’ai fait quelques bonnes places sur le podium mais je peux vous dire que la victoire a un goût complètement différent et celle-ci, je l’apprécie particulièrement. – On vous a senti très motivé tout le week-end. Était-ce important de gagner à Jerez ? – Oui, très important et nous avons travaillé dans ce sens durant toutes les séances d’essais. Nous avons, en particulier, concentré nos efforts sur le choix des pneus, qui a été dur à faire. Grâce aux efforts de Michelin, on a pu trouver une bonne solution pour la course lors du warm-up. Alors, même si j’ai raté ma seconde pole de suite, l’important pour moi était d’abord d’être placé en première ligne. Jerez figure parmi mes circuits préférés, je m’y suis imposé plusieurs fois (avec un cinquième succès à Jerez, il a battu le record de victoires que détenait jusque-là Michael Doohan sur le tracé andalou). Je savais donc que j’avais une très bonne carte à jouer. – On s’attendait à un duel avec Dani Pedrosa et, finalement, vous avez mené toute la course. Vous attendiez-vous à une telle domination ? – Vous savez, la bataille avec Dani a été très intense. J’ai poussé très fort dès le départ pour prendre le commandement le plus vite possible. Ensuite, j’ai imposé un rythme très élevé durant toute la course pour le tenir à distance. Mais je savais aussi que je n’avais pas le droit à la moindre erreur car Dani aurait immédiatement saisi l’occasion. En temps normal, quand vous êtes en tête d’un Grand Prix, les derniers tours vous paraissent interminables. Mais cette fois, c’est passé à toute allure. Dans les trois derniers tours, je pouvais entendre la clameur du public, c’était une ambiance incroyable. – L’autre bonne nouvelle pour Yamaha, c’est la troisième place de votre équipier, Colin Edwards. Cela vous rassure-t-il pour la suite du Championnat ? – Aujourd’hui (hier), les Yamaha volaient ! Et le fait que Colin soit avec moi sur le podium prouve que nous avons tous travaillé dans le bon sens pour assurer le développement de la M 1. Avec Colin, nous collaborons pleinement et je suis heureux pour lui qu’il monte aussi sur le podium. C’est une belle récompense pour toute l’équipe qui nous entoure et travaille dur pour nous fournir le meilleur matériel. – Vous voilà en tête du Championnat, comment voyez-vous la suite de la saison ? – J’ai pris quarante-cinq points en deux courses sur un maximum de cinquante et ça, c’est vraiment bien si l’on compare à la saison dernière, où j’avais accumulé les ennuis lors des premiers Grands Prix. Mais attention, le Championnat ne fait que commencer. Avec dix-huit courses au programme, la saison sera très, très longue et il y a beaucoup de prétendants cette année. Les deux prochaines épreuves, en Turquie et en Chine, risquent d’être plus difficiles pour nous. Mais je sais où l’on peut encore s’améliorer. Donc je suis très confiant pour la suite. » – P.-H. P. Bleu de notre envoyé spécial Jaune JEREZ – Noir Bleu Noir « Cela faisait longtemps »