prescriptions architecturales - Mairie de Verrières-le

CAHIER DES PRESCRIPTIONS ET
RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES
La plupart des constructions de Verrières le Buisson peuvent être classées en quatre grandes
époques de construction. On les retrouve en général par quartier, correspondant aux extensions
successives du Vieux Village, aujourd'hui Centre Ville, et du Hameau d'Amblainvilliers.
Elles présentent donc des caractères spécifiques qui méritent d'être conservés et affirmés :
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bâtiments anciens d'architecture traditionnelle rurale d'Ile de France ( enduit
ton pierre et tuiles plates ),
grandes propriétés et maisons de rapport à étages du XIXe siècle, à
l'architecture classique,
constructions de la fin du XIXe siècle comme les anciens bâtiments
industriels ( bâtiment de Vilmorin, Distillerie de la Croix Rouge ) ou
pavillons du début du siècle caractérisés par des maçonneries en meulière,
pavillons récents depuis 1950 suivant issus de modèles sur catalogues,
L'objet des présentes recommandations architecturales est d'aider les concepteurs,
architectes, et particuliers, à une prise de conscience globale des espaces définis dans le Plan Local
d'Urbanisme et des devoirs qu'impliquent l'exercice de construire dans l'espace spécifique d'une
zone.
Les recommandations architecturales sont valables dans l'ensemble des secteurs du Plan
Local d'Urbanisme; toutefois, dans les secteurs situés dans le périmètres de protection, toute
demande de travaux sera soumise à l'avis de l'Architecte des Bâtiments de France qui émettra
également un avis.
I – L'INTEGRATION DANS LE SITE
L'insertion de constructions nouvelles dans un site relève des mêmes problèmes et principes
généraux quelles que soient les caractéristiques des zones ( urbaines ou naturelles ) dans lesquelles
les constructions sont projetées, et des principes particuliers à cette zone.
Le résultat visé est d'intégrer un nouveau projet au patrimoine bâti ou au paysage existant tout en
offrant la possibilité d'une création architecturale.
L'intégration dans le site d'une nouvelle construction peut revêtir plusieurs modalités :
- lorsque le terrain est en pente, il convient de conserver le profil naturel du terrain et
l'implantation de la construction devra épouser le terrain naturel en évitant au maximum les déblais
et les remblais.
- le sous-sol sera de préférence complètement enterré. Le niveau du plancher bas du rez-dechaussée sera à 0,40 maximum du niveau du terrain naturel, sauf adaptation mineure pour des
terrains très en pente.
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- au cas où, compte tenu de la pente du terrain, le sous-sol côté aval serait visible, celui-ci
devra, dans les proportions de percements et la nature des matériaux, présenter l'aspect d'un
véritable rez-de-chaussée.
- sur les terrains en pente dont l'accès est situé en partie haute, et s'il exsite une impossibilité
de faire descendre les véhicules au sous-sol, le garage peut alors être conçu dans le niveau supérieur
de la maison.
Si la présence de remblais est impossible à éviter, ceux-ci seront plantés et en pente douce de
10 à 20 % maximum à partir du rez-de-chaussée.
II – LA VOLUMETRIE ET LES FACADES
A – LES TOITURES
Les toitures seront de préférence à deux pans. Les toitures à quatre pentes identiques sont
interdites, sauf pour préserver l'harmonie avec des constructions voisines ou dans un but de
recherche architecturale. Les toitures terrasses totales ou partielles sont autorisées lorsqu'elles sont
en harmonie avec l'architecture du bâtiment.
Les matériaux traditionnels de la région sont la tuile plate et l'ardoise. Cependant d'autres
matériaux peuvent être employés.
Les pentes de la toiture seront de préférence comprises entre 35 et 45°.
La toiture de la construction projetée devra s'harmoniser avec les toitures des constructions
mitoyennes existantes ( constructions accolées ).
De même, un plan faisant apparaître les façades des bâtiments voisins sera demandé pour
toute construction neuve implantée en mitoyenneté.
Lors d'une extension ou d'une modification, la partie nouvelle devra être traitée à l'identique
de l'existant ou de manière à s'intégrer au mieux au bâtiment existant.
Des ouvertures peuvent être réalisées dans la toiture. Cependant sont alors interdits : les
châssis « tabatière », les lucarne retroussées ou « chien-assis », les lucarnes rampantes ou « chien
couché » :
Lucarne rampante
ou « chien couché »
Lucarne retroussée
ou « demoiselle » ou « chien assis »
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En cas de création de plusieurs châssis de toit, leur implantation devra faire l'objet d'une
attention particulière en fonction de la surface à éclairer, de la taille du châssis et de leur disposition
par rapport au faîtage.
La largeur des lucarnes doit être réduite pour ne pas écraser le bâtiment ni encombrer le toit.
Les cheminées seront réalisées en matériaux nobles ou crépies à l'identique du bâtiment. Les
sorties devront être situées le plus près possible du faîtage pour éviter les souches longues et
disgracieuses. De plus, sont interdites les batteries de tuyaux de fumée.
B – LES FACADES
Les façades ne doivent comporter qu'un nombre limité de types d'ouvertures.
Les matériaux utilisés doivent permettre l'intégration de la construction dans son
environnement et l'harmonie des teintes du bâtiment. L'harmonie est fonction de l'ambiance colorée
de l'environnement , de l'exposition au soleil, du rapport de surface avec les masses colorées
voisines, de la texture du support.
Les enduits seront de préférence ton sable ou ton pierre avec possibilité de marquage des
modénatures et des soubassements avec une autre teinte.
Les pignons ne sont pas secondaires et méritent la même attention que les autres façades.
Sont interdites les façades en ciment ou matériaux de construction bruts.
III – LES CLOTURES
Différents types de clôture sur rue et dans les cinq premiers mètres à compter de
l'alignement sont possibles :
un mur maçonné de 0,80 m maximum de hauteur enduit d'une seule teinte claire
surmonté d'un grillage ou d'un barraudage ( minimum 1/3 de vide pour 2/3 de plein ),
le tout n'excédant pas 1,80 m de hauteur totale. Les porches au dessus du portail
peuvent être autorisés s'ils utilisent les mêmes matériaux que ceux utilisés pour la
construction principale,
− un muret-jardinière ou un mur-bahut ( protégé ou non par un chaperon ), d'une
hauteur totale hors-tout de 1,20 m. Ce muret jardinière devra être réalisé en
matériaux nobles,
− un simple grillage sur poteaux de fer d'une hauteur totale de 1,80 m.
Une étude particulière pourra être demandée par le service instructeur en fonction de la
pente du terrain.
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Pour les clôtures en limite séparative, les différents types de clôture possibles sont :
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un mur maçonné de 0,80 m maximum de hauteur enduit d'une seule teinte claire
surmonté d'un grillage ou barraudage ( minimum 1/3 de vide pour 2/3 de plein ) de
1,00 mètre, le tout n'excédant pas 1,80 m de hauteur totale.
un grillage simple sur poteaux de fer d'une hauteur totale de 1,80 m,
un mur plein d'une hauteur maximum totale de 1,80 m, réalisé en pierres jointoyées
ou enduit à l'identique de la construction sur les 2 faces de celui-ci, peut être
exceptionnellement autorisé pour des critères architecturaux, topographiques,
d'ensoleillement et/ou de paysage, sur au maximum la moitié du linéaire de clôture (
y compris les murs mitoyens ). Ce mur ne peut être réalisé ni en façade sur rue, ni
dans les 5 premiers mètres à compter de l'alignement.
Les portails d'accès des véhicules seront généralement réalisés à l'alignement. Toutefois, en
vertu de caractéristiques de certaines voies et afin que la sécurité soit assurée, ceux-ci pourront être
implantés en retrait par rapport à la clôture.
Le nombre d'accès des véhicules à une parcelle est, pour des raisons de sécurité, limité à un
pour les parcelles de moins de 30 m de façade; pour les autres, un second accès pourra être réalisé.
Cette clause ne s'applique pas aux parcelles recevant des bâtiments collectifs.
Les murs de soutènement ne devront pas dépasser 2 m de hauteur totale mesurée à partir du
terrain le plus bas, surmontés si nécessaire d'un grillage.
Les parties pleines des clôtures seront :
− soient enduites à l'identique du pavillon,
− soient réalisées en meulières ou calcaires grossiers rejointoyés.
Les coloris et matériaux des parties en maçonnerie devront être identiques à ceux de la
construction principale ou aux clôtures voisines respectant la réglementation.
Les murs antérieurs à la date d'approbation du premier Plan d'Occupation des Sols ( 1978 )
et dont la hauteur dépasse 1,80 m pourront être reconstruits ou confortés à l'identique.
Sur la rue de Paris, entre le bras mort de la Bièvre et le carrefour rue des Coteaux/rue de
Paris, des murs de clôture pleins pourront être édifiés, à l'alignement ou en retrait d'un mètre par
rapport à celui-ci. Ces murs ne pourront dépasser 2 m de hauteur totale et pourront comporter un
chaperon défini alors en conformité avec la toiture des bâtiments inclus dans la propriété ainsi close.
IV – LES FUSEAUX DE PROTECTION DE L'EGLISE
Des fuseaux de protection des vues de l'église ont été institués afin de protéger les espaces
« vides » à travers lesquels le regard peut passer et aboutir sur l'église.
Cette servitude concerne essentiellement le centre ville et empêche les constructions
nouvelles de « boucher » ce faisceau.
Les nouvelles constructions ne pourront faire obstacle à cette vue.
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Ces fuseaux sont reportés sur le plan ci-joint.
V – LES IMMEUBLES A PROTEGER
Comme mentionné dans le Rapport de Présentation ( page 15 ), certaines éléments bâtis ont
été répertoriés comme méritant une protection et une mise en valeur; il s'agit :
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du Centre Culturel André Malraux,
du Château Régnier,
du Château d'Amblainvilliers,
de la Maison du Cadran,
de l'ancienne Distillerie de la Croix Rouge,
de la Résidence de l'Ancienne Poste,
du Moulin de Grais,
du Lavoir d'Amblainvillers.
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