Contrôle technique des pulvérisateurs
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Contrôle technique des pulvérisateurs
Rappel sur le contrôle des pulvérisateurs Les pulvérisateurs en service doivent être contrôlés tous les 5 ans par des inspecteurs agréés. L’année du premier contrôle dépend du nombre constitué des 8e et 9e chiffres du numéro SIREN du propriétaire du pulvérisateur : 2 derniers chiffres du N° de SIREN (9 chiffres au total) Pas de SIREN ou 00 à 19 20 à 39 40 à 59 60 à 79 80 à 99 Date limite du contrôle pulvérisateur 31 mars 2010 31 décembre 2010 31 décembre 2011 31 décembre 2012 31 décembre 2013 Depuis la fin de l’an dernier, tous les pulvérisateurs doivent avoir leur contrôle à jour. Pour les retardataires ou les faibles utilisateurs de leur matériel de pulvérisation, vous pouvez toujours vous inscrire auprès des services de la Chambre d’Agriculture. Les pulvérisateurs neufs achetés récemment sont-ils concernés ? Si vous avez acheté un pulvérisateur neuf ces 5 dernières années, le premier contrôle n’interviendra que 5 ans après la date d’achat. Par exemple, un pulvérisateur neuf acheté le 5 mars 2010 devra être contrôlé avant le 10 mars 2015. Cas des pulvérisateurs d’occasion Dans le cas d’achat de pulvérisateurs d’occasion : exiger la vignette qui prouve un premier passage au contrôle technique, et vérifier que le contrôle soit toujours valable. Qu’est-ce qui prouvera qu’un pulvérisateur a passé le contrôle avec succès ? A l’issue de la procédure de contrôle, l’organisme d’inspection appose sur le matériel une vignette portant la date limite de validité du contrôle et il délivre au propriétaire un rapport d’inspection qui mentionne notamment : l’identifiant du matériel, l’identité de l’organisme d’inspection et de l’inspecteur, la date du contrôle, les conclusions sur l’état de fonctionnement du matériel. A l’inverse, que se passera-t-il si le pulvérisateur n’est pas jugé « apte » par ce contrôle ? Si le rapport d’inspection indique que le matériel est défaillant, le propriétaire doit dans un délai de 4 mois suivant la remise de ce rapport effectuer les réparations nécessaires et il doit soumettre le matériel réparé à une contre-inspection par un organisme d’inspection agréé. Sont punis d’une amende prévue, tout propriétaire d’un pulvérisateur qui n’a pas satisfait à l’obligation de contrôle obligatoire de son pulvérisateur tous les cinq ans. Le coût du contrôle technique est de 200 € HT. Le contrôle nécessite la présence du propriétaire. L’appareil doit être propre à l’intérieur comme à l’extérieur sous peine d’être recalé d’emblée. On distingue trois parties contrôlées : • Le châssis du pulvérisateur : déformation, corrosion, soudures cassées, jeu des rampes en bon état, cardan protégée et en bon état, flexibles en état, attelage, plaque constructeur présente et lisible • Le circuit de bouillie : pompe, fuite, régularité des débits par buses, manomètre précis et opérationnel, bon fonctionnement des commandes et régulations, filtre propre et présents, • La cuve : fissures, fuites, propreté, présence de jauge. Chambre d'Agriculture Lozère - février 2014 - En conclusion, on peut signaler que l’agriculteur peut tirer un bénéfice de ce contrôle qui lui garantit l’utilisation d’un appareil en parfait état de marche, il reste à effectuer les bons réglages (vitesse d’avancement, débit, pression, dose, stade des adventices) pour réaliser des traitements ciblés et efficaces. Dans le cas où vous ne souhaiteriez plus utiliser votre pulvérisateur, il est possible de faire appel à un entrepreneur ou une CUMA. Chambre d'Agriculture Lozère - février 2014 -