Communication migratoire et diaspora camerounaise au Québec

Transcription

Communication migratoire et diaspora camerounaise au Québec
 Sophie-­‐Hélène GOULET Intitulé de la communication : « Communication migratoire et diaspora camerounaise au Québec ». « Les jeunes représentent aujourd’hui près du tiers des migrants internationaux. Ces migrations redessinent la carte du monde et le visage des sociétés. Elles représentent un immense potentiel de rapprochement des peuples, de dialogue interculturel et de développement. Elles soulèvent aussi d’immenses défis en termes d’exclusion, de pauvreté, d’exploitation ou de discriminations. Pour libérer le potentiel des jeunes, nous devons les considérer comme des partenaires de premier plan…1 ». Les flux migratoires au cours de la dernière décennie sont de plus en plus nombreux, de plus en plus jeunes et de plus en plus féminins. L’Afrique, le Cameroun : un nouveau bassin d’émigrants pour le Québec L’Afrique est le continent de naissance du tiers des immigrants arrivés au Québec au cours des cinq dernières années2. Nous nous pencherons plus particulièrement sur la population ethnique camerounaise recensée au Québec depuis 2006. Lors du recensement de 2006, 3 285 personnes au Québec se sont déclarées d’origine camerounaise3. Depuis l’avènement de l’autoroute de Sophie-­‐Hélène GOULET 1 Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO, Journée internationale de la jeunesse 2013, 8e Forum des jeunes 1 pour l’UNESCO, Migration et jeunesse : aller de l’avant pour le développement, http://www.unesco.org/new/fr/unesco/events/prizes-­‐and-­‐celebrations/celebrations/international-­‐
days/international-­‐youth-­‐day-­‐2013/, date de la consultation : 19-­‐03-­‐2014. 2 Ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles, Direction de la recherche et de l’analyse prospective, Caractéristiques des immigrants admis au Québec de 2007 à 2011, par année : http://www.micc.gouv.qc.ca/publications/fr/recherches-­‐statistiques/Immigration-­‐Quebec-­‐2007-­‐2011.pdf, date de la consultation : 08-­‐05-­‐2013. 3 Ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles, Portrait statistique de la population d’origine ethnique camerounaise recensée au Québec en 2006 : l’information par le gouvernement québécois en 2003, maintes démarches administratives pour les Québécois, et ses futurs citoyens, doivent se dérouler via le Web. De plus, presque neuf personnes sur dix (88,9%) des membres de la communauté camerounaise au Québec, âgés de 15 ans et plus, appartiennent à la première génération d’immigrés, donc nés à l’étranger. Il s’agit d’une immigration « jeune » et qui se féminise de plus en plus, car trois personnes sur cinq, soit 60,5 % de la population de cette communauté, se sont établies au Québec au cours de la période la plus récente en matière de statistiques sur l’immigration, soit celle de 2001 à 2006. Ainsi, nous pouvons supposer, à des degrés divers, que la majorité des membres de la communauté camerounaise récemment arrivés au Québec, a utilisé Internet pour concrétiser le projet d’expatriation : recherche d’informations, consultation de forums et de blogs, matérialisation du projet migratoire (téléchargement des dossiers officiels), ou encore recherche d’un consultant ou représentant en immigration. Si les dynamiques migratoires et diasporiques en ligne ont pris une tout autre envergure au cours de la dernière décennie, à la fin des années 1990, il s’agissait d’une démarche à tout le moins créatrice et novatrice. Comment ces jeunes Camerounais désireux de migrer vers le Québec utilisent-­‐ils Internet pour leurs démarches migratoires ? Comment les Camerounais récemment arrivées au Québec ont-­‐
ils su faire usage du web afin d’obtenir le sésame, le visa de résident permanent pour le Canada ? A défaut de pouvoir effectuer un voyage de prospection avant la migration proprement dite, comment les TIC entrent-­‐elles en jeu en phase pré-­‐migratoire ? Quelles places représentent-­‐
elles dans l’élaboration de nouveaux réseaux sociaux essentiels à l’adaptation, l’insertion professionnelle et sociale, ainsi que l’intégration des Camerounais au Québec ? Comment se dessinent désormais les nouveaux liens entre jeunes Camerounais immigrés au Québec et jeunes Camerounais restés au pays ? Nous tenterons donc, dans le cadre de cette Sophie-­‐Hélène GOULET communication, par le biais d’enquêtes et d’entretiens semi-­‐directifs, d’analyser l’usage des 2 informations et les pratiques communicationnelles des jeunes immigrants camerounais au Québec. Le cas de l’immigration camerounaise au Québec http://www.quebecinterculturel.gouv.qc.ca/publications/fr/diversite-­‐ethnoculturelle/com-­‐camerounaise-­‐2006.pdf, date de la consultation : 25-­‐05-­‐2013. Le Québec est en train de devenir le nouvel eldorado des jeunes migrants en provenance d’Afrique francophone. Par rapport à l’immigration en Europe, l’immigration africaine au Québec est particulière, car celle-­‐ci est essentiellement composée de « travailleurs qualifiés » ayant été sélectionnés par le biais d’un ensemble de caractéristiques socioprofessionnelles visant à mesurer le niveau d’employabilité et d’adaptation des futurs migrants. Cette immigration africaine au Québec peut donc laisser entrevoir une « fuite des cerveaux » au sein de pays où les enjeux liés au développement sont prépondérants. Avant 1961, la province de Québec ne comptait seulement qu’1 % d’immigrants africains. Au cours des années 1960, ils étaient désormais 9 %. Entre 2001 et 2006, 40 % des nouvelles arrivées d’immigrants venaient d’Afrique. A l’origine, temporaire et essentiellement constituée d’étudiants, l’immigration camerounaise est devenue davantage permanente au Québec étant donné la politique d’immigration active de la Belle Province, liée aux tendances linguistique, économique et démographique. Cette immigration définitive s’est d’ailleurs enrichie par l’immigration de femmes et de jeunes diplômés de l’enseignement universitaire. En effet, au moment de l’installation au Québec, la majorité des immigrants camerounais possédaient un diplôme universitaire. Répartition de la population africaine, âgée de 15 ans et plus, recensée au Québec en 2001 selon le plus haut niveau de scolarité atteint et selon le sexe. (Portrait statistique de la population d’origine ethnique africaine recensée au Québec en 2001). Hommes 29,7 % Femmes 18,3 % Ensemble de la population québécoise 14 % Sophie-­‐Hélène GOULET 3 L’émigration africaine résulte majoritairement des problèmes économiques et d’instabilité politique et des guerres ou conflits internes. La pauvreté au Cameroun est une réalité socioéconomique qui touche les couches les plus vulnérables de ce pays, à savoir les femmes et les jeunes. La migration devient l’acte rationnel permettant de remédier à la situation. Les immigrants africains regroupent une majorité d’hommes (54 %) contre 46 % pour les femmes. L’immigration en provenance de l’Afrique subsaharienne est considérablement jeune (48,9 % ont moins de 25 ans). En Afrique, de même qu’au Cameroun, le problème du chômage est nettement plus complexe qu’au Québec ou qu’ailleurs dans le monde. En 2003, les jeunes âgés entre 15 et 24 ans représentaient 63 % des chômeurs en Afrique subsaharienne alors qu’ils ne représentaient que 33 % de la population active. Même si plusieurs politiques nationales de lutte contre le chômage chez les jeunes ont été mises en place au cours de la dernière décennie, les résultats demeurent encore limités. « Pourtant, le Cameroun n’est pas dépourvu de ressources. Par exemple, ce pays produit du café, du cacao, de la banane, ainsi que du coton et du pétrole. Mais à partir de 1986, le pays entame une longue phase de stagnation engendrée par des facteurs externes et internes (Feumetio, 2007) et qu’illustre la « stabilité » de l’Indice de développement humain (IDH) depuis 1975. Le Cameroun se situe au 148e rang sur 177 pays (en 2003) et, selon l’indicateur de pauvreté humaine (IHP-­‐1), au 47e rang sur 88 pays4». Devant l’absence de perspectives, nombreux sont les jeunes diplômés camerounais à se tourner vers l’immigration au Québec. On remarque un exode massif, mais surtout un départ important de jeunes hautement qualifiés. Les faux espoirs de « l’immigration choisie » Mais la sélection de migrants « qualifiés » laisse entrevoir beaucoup d’espoir pour les futurs migrants camerounais. Néanmoins, bon nombre sont déçus une fois arrivée en terre promise. Ils sont souvent mal préparés, mal informés, se sont construit un imaginaire qui diffère complètement de la réalité. Plusieurs difficultés sont rencontrées : l’équivalence et les Sophie-­‐Hélène GOULET difficultés de reconnaissance des diplômes et acquis professionnels, l’absence d’expérience 4 québécoise, la discrimination, le racisme, etc. En effet, le taux de chômage pour les immigrants africains au Québec frôle les 30 %. Ce qui permet cependant aux immigrants camerounais de parer à certaines difficultés d’insertion professionnelle résulte dans le développement et 4 Les femmes camerounaises et la « cybermigration » maritale en France, Analyse de l’impact socioéconomique d’une dynamique migratoire nouvelle, Brice Arsène Mankou, Communication Information médias théories pratiques, Vol. 28/2 – 2011, http://communication.revues.org/1954, date de la consultation : 19-­‐03-­‐2014. l’entretien de réseaux sociaux, de création d’associations, la participation à la vie communautaire, la création de stages professionnels et le bénévolat. Les TIC et les nouvelles pratiques communicationnelles migratoires En Afrique centrale, de même qu’au Cameroun, les TIC, ont considérablement influencé les migrations qui ont vu en Internet un outil moderne au service de l’expatriation. Jusqu’à présent, la majorité des femmes camerounaises installées au Québec sont arrivées pour y rejoindre leur époux, très souvent dans le cadre d’une demande de parrainage. Désormais, davantage de femmes migrent aujourd’hui de façon indépendante en partie grâce aux TIC. « On découvre un pouvoir potentiel de mobilisation des « sites de réseaux sociaux » (MySpace, Facebook) lors de crise sociopolitique ou de catastrophe naturelle dans la société d’origine. En effet, le « web diasporique » institue un « troisième endroit » pour mettre en contact les membres de la communauté : il ne s’agit ni de pays natal ni de pays d’installation, mais d’un « espace virtuel » de communication. Ce troisième « endroit » prend la forme d’arborescences infinies et de « foules numériques » ; mais les conversations sur la Toile ne mènent pas nécessairement à la communion de proximité et à la solidarité communautaire. D’autres parlent du Web comme d’un lieu de rencontre d’individus qui se sentent valorisés (empowered) à travers leurs découvertes des technologies ; dans ce cas, l’usage des technologies numériques est avant tout une affaire de technophiles et de technicité. Comme le remarque Mattelart (2009), le Web est tout et son contraire ; il est lien ombilical avec le pays d’origine, pont virtuel avec le pays quitté et moyen d’alimenter une identité hybride. Mais il est aussi creuset de Sophie-­‐Hélène GOULET nouvelles formes de sociabilité transfrontière et lieu d’émergence des communautés 5 transnationales » (Gina Stoiciu, 2013 : 24). Les migrants économiques entretiennent des rapports affectifs très forts avec leur pays d’origine. Ceci s’illustre par différentes manifestations donnant lieu à la communication et au partage d’informations sur l’expérience d’expatriation : retour massifs des migrants lors des vacances et périodes estivales, hausse du montant global des transferts d’argent, implication d’émigrés dans des projets de coopération avec le Cameroun, mais aussi déploiement de services en ligne, réseaux sociaux, réseaux conseils et échanges juridiques concernant l’expatriation de futurs Camerounais au Québec. On parle toujours au Québec de médias ethniques, de médias communautaires mais ceux-­‐ci s’adressent à une population immigrée. Qu’en est-­‐il de la population destinée à l’immigration ? Depuis 2003, le gouvernement québécois et plus précisément, dans le cadre de notre sujet, le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles a mis en place, des systèmes innovants, visant à déployer plus rapidement l’information et rendre celle-­‐ci accessible à l’ensemble de ces citoyens et futurs citoyens via Internet. De ce fait, les technologies de l’information ont donc été intégrées à l’intérieur des procédures mêmes d’immigration permanente dans la catégorie dite des travailleurs qualifiés. Les candidats à l’expatriation au Québec doivent compléter, depuis cette période, une évaluation préliminaire d’immigration en ligne. Il s’agit d’un test gratuit, non officiel et anonyme, permettant d’évaluer les chances que possède un candidat d’être sélectionné par le Québec. En cas de résultat positif, les candidats à l’immigration sont amenés à télécharger un dossier de candidature officiel, la demande de certificat de sélection du Québec. Les candidats à l’immigration consultent toutes les informations par le biais du site Internet du ministère de l’immigration et des Communautés culturelles : critères de sélection, coût et durée de la procédure, équivalences et reconnaissances des formations et acquis professionnels, recherche d’emploi, recherche de logement, etc. Internet devient désormais le vecteur principal de la préparation du projet d’immigration. De nombreux forums de discussion voués au sujet sont présents sur le web. Candidats camerounais et Néo-­‐Québécois en provenance du Cameroun, et de toutes autres nationalités, peuvent discuter de tous les Sophie-­‐Hélène GOULET éléments relatifs à la migration et à la vie au Québec. Nous tenterons donc, d’analyser l’impact 6 engendré par l’accessibilité de l’information, de même que les services offerts par ce gouvernement en ligne auprès des candidats à l’immigration en provenance du Cameroun. Les technologies et moyens de communication présents tendent-­‐elles à réduire les malentendus, de même que la désinformation ? Les informations transmises par le Web peuvent-­‐elles augmenter l’immigration en provenance du Cameroun ? Ces informations peuvent-­‐elles également avoir une influence sur la qualité des candidatures à l’immigration et encourager une meilleure intégration ? Cadre, méthodologie et enquêtes Nous avons interrogé, dans le cadre de cette étude, seize ressortissants camerounais en processus migratoire ainsi qu’une ressortissante camerounaise installée au Québec depuis moins d’un an. Presque tous les candidats questionnés utilisent régulièrement Internet, ainsi que les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, Linkedin ou Hi5. Les principaux sites web consultés pour les formalités administratives et la préparation de l’expatriation sont les sites gouvernementaux québécois et canadiens officiels en immigration, les sites de recherche d’emploi, ainsi que le site Internet « privé » www.immigrer.com. Ces candidats ont été recrutés par le biais d’annonces et sujets de discussion via les principaux forums de discussion destinés au sujet. Ces entretiens, semi-­‐directifs, se sont déroulés par échanges de courriers électroniques et/ou échanges téléphoniques. Tous les candidats interrogés étaient âgés de moins de 35 ans au moment du début des procédures d’immigration. Les candidats interrogés utilisent Internet depuis la fin des années 1990 ou encore le tout début des années 2000. Selon eux, ce n’est pas Internet qui suscite l’envie d’aller au Québec chez les Camerounais. « L’immigration au Canada, avant même celle du Québec, est connue par beaucoup de Camerounais et fait en quelque sorte partie de l’imaginaire collectif. Bien entendu, la nuance est devenue plus évidente avec l’augmentation de l’immigration camerounaise au Québec et la diffusion des informations sur le Net5». Les lieux de connexion sont le travail, la maison, le cyber café et pour deux cas, le téléphone. Quinze personnes sur seize ont un compte Facebook. Tous participent aux forums de discussion à titre de lecteur, contre seulement trois Sophie-­‐Hélène GOULET personnes à titre de contributeur. Le temps passé sur Internet varie entre une heure et quatre 7 heures par jour. Il est important de rappeler que les procédures d’immigration, en ce qui a trait aux candidats résidant en Afrique subsaharienne peuvent mettre en moyenne entre 4 et 7 ans en matière de délais, cette période regroupant le début de la demande de certificat de sélection du Québec, 5 Entretien réalisé le 16 décembre 2013. jusqu’à l’obtention du visa de résident permanent et l’arrivée à proprement parler au Québec. Par conséquent, plusieurs candidats se décourageraient et laisseraient carrément tomber leur projet d’expatriation au Québec. D’autres candidats viseraient à fructifier ce délai d’attente en maximisant les démarches : demandes d’évaluation comparative concernant les formations acquises hors Québec et surtout survol de l’actualité québécoise. Le niveau de satisfaction véhiculé par les différents réseaux sociaux sur la vie au Québec devient un facteur déterminant de la décision de migrer vers la Belle Province. Il s’agit d’un facteur qui renforce la décision de partir, mais qui ne suscite pas spécifiquement l’envie ou le désir de partir, ce facteur conforte la légitimité du projet d’émigration. Plusieurs courriels relatant les procédures à suivre, les conseils, les retranscriptions d’entretiens de sélection, circulent au sein des communautés virtuelles. Ces courriels sont carrément en train de devenir de véritables guides migratoires. Analyse des résultats Les TIC permettent une transmission cumulative des ressources ; ces dernières se transforment ainsi dans un capital collectif. Les difficultés et les échecs migratoires, occultés jusqu’à présents dans les récits de réussites racontées par les migrants à leurs familles et amis, apparaissent désormais dans le témoignage en ligne, confortés par l’anonymat des migrants internautes. En somme, les témoignages issus d’expériences vécues par les migrants possèdent une abondance, une précision et une tout autre forme d’information qui ne peuvent se substituer aux informations recueillies à partir des brochures, des guides et de sites Internet officiels, la plupart mises à disposition par le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles et des avocats et consultants en immigration agréés. Ainsi, les futurs migrants parviennent davantage Sophie-­‐Hélène GOULET à construire plus aisément leur imaginaire migratoire tout en objectivant les impressions et 8 perceptions migratoires. Conclusion La façon dont les migrants organisent et font usage de la Toile permet la construction d’une réelle ressource collective. Si Internet permet aux migrants de se réinventer une identité, Internet permet aussi de s’identifier à une origine partagée. Ces deux identités (pré et post-­‐
migratoire) devraient favoriser la mobilisation transnationale afin de développer de nouveaux imaginaires migratoires s’appuyant sur la précision, la justesse et la véracité des informations et des pratiques en phase pré-­‐migratoire. Bibliographie (sélection) 1.
Agbobli, C., Hsab, G. (Dir.), (2011), Communication international et communication interculturelle, Regards épistémologiques et espaces de pratique, Montréal, Presses de l’Université du Québec, 270 p. 2.
Nedelcu M., (2009), Le migrant online, Nouveaux modèles migratoires à l’ère du numérique, Paris, L’Harmattan, 325 p. 3.
Tristan Mattelart, « Les diasporas à l’heure des technologies de l’information et de la communication : petit état des savoirs », tic&société [En ligne], Vol. 3, n° 1-­‐2 | 2009, mis en ligne le 14 décembre 2009, Consulté le 11 octobre 2012. URL : http://ticetsociete.revues.org/600 4.
Béji K., Pellerin A., (2010), « Intégration socioprofessionnelle des immigrants récents au Québec », Revue : Relations industrielles / Industrial Relations, Volume 65, numéro 4, pp. 562-­‐583. 5.
Xue, L., (2007). Portrait d’un processus d’intégration – Difficultés rencontrées et ressources mises à profit par les nouveaux arrivants au cours des quatre dernières années qui suivent leur arrivée au Canada. N° RR201101_01F. Ottawa : Citoyenneté et Immigration Canada, Division Recherche et évaluation, 67 p. IN Kamel Béji et Anaïs Pellerin, 2010, « Intégration socioprofessionnelle des immigrants récents au Québec », Revue : Relations industrielles / Industrial Relations, Volume 65, numéro 4, pp. 562-­‐583. Sophie-­‐Hélène GOULET 9