Les bénéficiaires de l`APL dans le parc locatif social (2008
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Les bénéficiaires de l`APL dans le parc locatif social (2008
Cellule Technique de Réflexion et d’Aide à la Décision (CTRAD) Service Commun d’Action Sociale des Caisses d’Allocations Familiales Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social en Île-de-France en 2009 Septembre 2010 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social en Île-de-France en 2009 AORIF, L’Union Sociale pour l’Habitat d’Île-de-France 15, rue Chateaubriand, 75008 PARIS – Tel. : 01 40 75 70 15 www.aorif.org CTRAD - pour les Caisses d’Allocations Familiales d’Île-de-France 33, rue Wurtz, 75013 PARIS – Tel. : 01 58 10 39 77 Etude réalisée par : Sandra BEER, AORIF Lucie MENIGOZ, stagiaire AORIF Danie CHEMINEAU, CTRAD-Caf d’Ile-de-France Armelle QUIROGA, CTRAD-Caf d’Ile-de-France 4 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Sommaire INTRODUCTION........................................................................................................................ 7 - PARTIE 1 L’AIDE PERSONNALISEE AU LOGEMENT : ELEMENTS POUR LA COMPREHENSION DES MODALITES DE CALCUL ET DE VERSEMENT DE L’AIDE...................................................................................... 11 1. L’APL : UNE AIDE PUBLIQUE A CARACTERE SOCIAL ET FAMILIAL ........................................................... 12 1.1. LES FINALITES DU DISPOSITIF EN TERMES DE POLITIQUE SOCIO-FAMILIALE ET DU LOGEMENT ............................. 12 1.2. UNE AIDE QUI DIMINUE AVEC LES REVENUS ET QUI AUGMENTE AVEC LA TAILLE DU MENAGE ............................. 13 2. LA QUALITE DES DONNEES DISPONIBLES ......................................................................................... 19 2.1. LE CHAMP DES DONNEES CAF ET LES CONDITIONS D’UTILISATION ................................................................ 19 2.2. LE RAPPROCHEMENT DES DONNEES CAF AVEC LES AUTRES SOURCES STATISTIQUES (OPS, EPLS)...................... 21 3. LOYER ET NIVEAU DE RESSOURCES : DEUX ELEMENTS DISCRIMINANTS.................................................... 23 3.1. DEFINIR DES EQUIVALENCES POUR LE REFERENTIEL « LOYER » ..................................................................... 23 3.2. APPREHENDER LES RESSOURCES ET LE NIVEAU DE VIE ................................................................................. 25 - PARTIE 2 LE PROFIL DES BENEFICIAIRES DE L’APL DANS LE PARC LOCATIF SOCIAL D’ÎLE-DE-FRANCE ........ 27 1. LES TRAITS MAJEURS DES BENEFICIAIRES DE L’APL DANS LE PARC SOCIAL D’ÎLE-DE-FRANCE, HORS FOYER ....... 28 1.1. 38% DE BENEFICIAIRES DE L’APL : UN TAUX STABLE A L’ECHELLE REGIONALE MAIS DE FORTES VARIATIONS DEPARTEMENTALES .................................................................................................................................... 28 1.2. UNE MAJORITE DE FAMILLE ET MOINS D’UN TIERS DE FOYERS BENEFICIAIRES DE NATIONALITE ETRANGERE .......... 29 1.3. PLUS DE 50% DES BENEFICIAIRES DE L’APL DANS LE CHAMP DES REVENUS SONT EN DESSOUS DU SEUIL DE BAS REVENUS .................................................................................................................................................. 35 2. LE PROFIL DES BENEFICIAIRES DE L’APL AU REGARD DE CELUI DES OCCUPANTS DU PARC SOCIAL D’ÎLE-DEFRANCE ........................................................................................................................................ 46 2.1. UNE SURREPRESENTATION DES MOINS DE 60 ANS ET DES FAMILLES MONOPARENTALES PARMI LES BENEFICIAIRES DE L’APL. ..................................................................................................................................................... 46 2.2. UNE DIFFERENCIATION TERRITORIALE SELON LE POSITIONNEMENT AU CENTRE OU EN PERIPHERIE DE L’ESPACE REGIONAL ? .............................................................................................................................................. 47 3. HYPOTHESES D’ETUDE............................................................................................................... 49 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 5 - PARTIE 3 POURQUOI SEULE UNE MINORITE DES MENAGES LOCATAIRES DU PARC LOCATIF SOCIAL CONVENTIONNE D’ÎLE-DE-FRANCE BENEFICIE-T-ELLE DE L’APL ? .............................................. 51 1. LES CONDITIONS D’ACCES AU LOGEMENT SOCIAL ET A L’APL SONT DIFFERENTES ...................................... 52 1.1. L’EVOLUTION DES PLAFONDS DE REFERENCE CAF ET HLM DANS LES ANNEES 2000 : UNE DISTORSION CHRONIQUE DES BAREMES ............................................................................................................................................ 52 1.2. LE SEUIL D’EXCLUSION DE L’APL EST INFERIEUR A 50% DU PLAFOND DE RESSOURCE PLUS .............................. 54 1.3. LA COUVERTURE DES LOYERS HLM PAR LES LOYERS PLAFONDS CAF EST VARIABLE SELON LES TERRITOIRES ET LE TYPE DE MENAGE .............................................................................................................................................. 56 2. LES CONDITIONS D’OCCUPATION DES LOGEMENTS ET LA STRUCTURE DU PARC SOCIAL RENFORCENT LES EFFETS DU SYSTEME DE CALCUL DE L’APL............................................................................................................ 60 2.1. L’EXISTENCE D’UN PARC AUX LOYERS FAIBLES ........................................................................................... 60 2.2. LES INTERACTIONS ENTRE LA STRUCTURE FAMILIALE DES MENAGES ET LE TYPE DE LOGEMENT OCCUPE................ 61 3. UNE MULTITUDE D’AUTRES FACTEURS MOINS DETERMINANTS ............................................................ 63 3.1. LES EFFETS DE SEUIL DANS LE SYSTEME DE L’APL : LES AYANTS DROIT EN DESSOUS DU SEUIL DE VERSEMENT ....... 63 3.2. LA SUSPENSION DE L’APL POUR IMPAYES DE LOYERS ................................................................................. 63 3.3. LE NON-RECOURS A L’APL : UN FACTEUR DIFFICILE A APPROCHER MAIS SANS DOUTE MARGINAL ....................... 65 CONCLUSION.......................................................................................................................... 67 TABLE DES ILLUSTRATIONS ET TABLEAUX ................................................................................ 68 ANNEXES ............................................................................................................................... 70 6 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Introduction Introduction L’observatoire du logement social en Île-de-France est un outil partenarial qui associe l’AORIF – L’Union Sociale pour l’habitat d’Île-de-France, la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Hébergement et du Logement d’Île-de-France, la Direction Régionale Île-de-France de la Caisse des Dépôts et Consignation, la fédération des EPL d’Île-de-France et l’Institut d’aménagement et d’Urbanisme d’Île-de-France. L’observatoire a pour vocation de permettre un constat partagé entre tous les acteurs et de développer leurs réflexions pour proposer des stratégies sur l’évolution du logement social dans la région. La constitution et la gestion de la base de données communales alimentée par les enquêtes OPS, PLS et Attributions permettent de connaître les principales caractéristiques socio-économiques des locataires du parc social francilien. L’exploitation des données des Caisses d’Allocations Familiales (CAF) sur les bénéficiaires de l’Aide personnalisée au Logement (APL) s’inscrit dans le prolongement de cette démarche d’analyse de l’occupation sociale, en intégrant les dispositifs redistributifs d’aide au logement. L’APL est un des paramètres qui entrent en jeu dans le niveau de solvabilisation des ménages. La part de bénéficiaires de l’APL dans le parc social reste stable en 2009 autour de 38% de même que le parc conventionné (82,4%, source EPLS 2009). Une proportion importante de locataires dispose donc de ressources supérieures au seuil permettant de percevoir l’aide au logement. Pour autant, en retenant la définition usuelle du seuil de pauvreté (revenu par unité de consommation inférieur à 60% du revenu médian francilien, soit 1 012 euros par mois en 20061), il apparaît que le taux de pauvreté dans le parc Hlm d’Île-de-France est passé de 26% en 1988 à 34% en 2006 (ENL 2006), témoignant d’une « paupérisation » du parc2. 1 Il s’agit ici du seuil de bas revenus de l’Insee qui, contrairement au seuil de bas revenu de la CAF, prend en compte les revenus des personnes âgées de plus de 65 ans. 2 Il en est de même dans le parc locatif privé, le taux de pauvreté y étant passé de 19% en 1988 à 24% en 2006. Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 7 Introduction Dans ce contexte, la présente étude propose d’examiner les interactions entre aide personnalisée au logement et logement social en Île-de-France3 autour de trois objectifs : 1. Il s’agit dans un premier temps de préciser le mode de fonctionnement de l’APL ainsi que les apports et limites des principes méthodologiques retenus pour l’étude. 2. Le deuxième temps dresse le profil des bénéficiaires de l’APL dans le parc social francilien, hors foyer, en 2009. Il s’attache ainsi à analyser les caractéristiques socioéconomiques des allocataires sous différents angles (situation familiale, nationalité, revenus, répartition sur le territoire d’Île-de-France) et à mettre en évidence les principales évolutions depuis 2008. 3. Alors que 60% des locataires Hlm d’Île-de-France ont des ressources inférieures aux plafonds PLA-I, seuls 38% des occupants du parc conventionné bénéficient de l’APL. Le troisième temps de l’étude permettra donc de qualifier les éléments discriminants dans l’accès à cette aide et de synthétiser les facteurs explicatifs au taux de bénéficiaires dans le parc social conventionné d’Île-de-France. 3 En raison des modalités spécifiques de calcul de l’APL en foyer, l’étude se concentre sur le parc locatif social hors foyer. Les caractéristiques socioéconomiques des bénéficiaires de l’APL en foyer sont traitées sous le format habituel dans le cadre de l’étude annuelle menée par l’OLS. 8 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Phase 1. Cadrage méthodologique Objectifs Méthodologie • Préciser la connaissance du dispositif de l’APL et des réalités décrites. • Couverture et caractérisation données utilisées. • Définir les restrictions méthodologiques de l’étude choix • Confrontation avec d’autres sources de données. • Limiter la portée des analyses à des données générales. • Entretiens avec la CTRAD. et des Phase 2. Les bénéficiaires de l’APL Objectifs • • Qualifier les tendances à l’œuvre au travers des évolutions du profil des bénéficiaires entre 2008 et 2009. Confronter les profils des bénéficiaires de l’APL et des locataires du parc locatif social conventionné Méthodologie • Exploitation des données CAF et OPS • Définition des principaux indicateurs discriminants • Confrontation avec d’autres statistiques (ENL, EPLS) sources Phase 3. Les interactions entre APL et parc locatif social Objectifs Méthodologie • Qualifier simultanément l’évolution du système de l’APL et des caractéristiques du logement social. • Evolution des barèmes de références des loyers et des ressources au cours des années 2000 • Comprendre les conditions d’éligibilité à l’APL et de versement de l’aide. • Simulations de calcul de l’APL en fonction de profils-types (type de ménage, type de logement et lieu de résidence). • Synthétiser les facteurs explicatifs au taux de bénéficiaires de l’APL dans le parc social francilien. • Entretiens avec la CTRAD Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 9 10 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 - Partie 1 L’aide personnalisée au logement : éléments pour la compréhension des modalités de calcul et de versement de l’aide Préalable indispensable, ce premier temps doit permettre de préciser notre connaissance du système de l’APL et poser les principes méthodologiques qui ont guidé l’étude. Il sera ainsi l’occasion d’aborder les finalités du dispositif de l’aide personnalisée au logement et ses modalités de calcul. Il définira ensuite le champ de l’étude, les données utilisées et les limites éventuelles des analyses produites. Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 11 Partie 1. L’Aide personnalisée au logement 1. Une aide publique à caractère social et familial 1. L’APL : une aide publique à caractère social et familial 1.1. Les finalités du dispositif en termes de politique socio-familiale et du logement Créée par la loi du 3 janvier 1977, l’aide personnalisée au logement constitue la forme d’aide au logement la plus importante par les montants versés (6,3 milliards d’euros en 2008) et le nombre de bénéficiaires (2,5 millions de foyers en 2008) 4. Le droit à l’APL est ouvert à tout occupant d’un logement conventionné5 s’acquittant d’un minimum de loyer, quelle que soit sa situation sociale ou familiale. La résidence principale doit être occupée au moins huit mois dans l’année par le bénéficiaire, son conjoint ou une personne à charge. L’aide est attribuée aux personnes de nationalité française et aux personnes de nationalité étrangère, européennes ou non européennes titulaires d’un titre de séjour. En logement social, afin d’assurer l’affectation exclusive de l’aide à la dépense de logement, l’APL est versée en tiers payant, c’est-à-dire directement au bailleur social et déduite du montant du loyer. Comme les autres aides personnelles au logement (allocation de logement à caractère social – ALS, allocation de logement à caractère familial – ALF), le mécanisme de l’APL poursuit plusieurs objectifs touchant aussi bien à la politique familiale et sociale qu’à la politique du logement. Les finalités liées à cette dernière restent néanmoins assez floues et diverses. Le code de la construction et de l’habitation (Article L301-1), dont relève l’APL, précise en effet que les aides à la personne sont un des éléments de la « politique d’aide au logement », laquelle vise à « favoriser la satisfaction des besoins de logements, promouvoir la décence du logement, la qualité de l’habitat existant et prendre en charge une partie des dépenses en tenant compte de la situation de la famille et des ressources des occupants ; favoriser une offre de logements qui soit de nature à assurer la liberté de choix pour toute personne de son mode d’habitation ». Certaines conditions de logement doivent notamment être respectées. Le logement occupé doit être décent, c’est-à-dire conforme aux normes de santé et de sécurité et avoir une superficie au moins égale à 9 m² pour une personne seule, 16 m² pour deux personnes et augmentée de 9 m² par personne supplémentaire6. 4 Données pour la France entière in Collinet P., Salesses Ch. (Cnaf – Dser), « Les bénéficiaires d'une aide au logement en 2008 », l'e-ssentiel, n°94, janvier 2010, p.4 5 Si l’APL concerne aussi l’accession à la propriété, la présente étude ne s’intéresse qu’au secteur locatif. Le champ d’application de l’APL en locatif couvre les logements conventionnés financés avec des PLA (prêts locatifs aidés), PLUS (prêts locatifs à usage social), des prêts locatifs sociaux (PLS) ou des PAP ou PC locatifs, ou conventionnés à l’occasion de l’attribution de subventions à l’amélioration (PALULOS ou ANAH), ainsi que les logements existants conventionnés sans travaux appartenant à des organismes d’Hlm ou des SEM ou appartenant à d’autres bailleurs lorsque les logements ont bénéficié avant 1977 des anciennes aides de l’Etat. 6 En cas de non respect de la condition de superficie, l’aide peut néanmoins être versée. Elle est alors attribuée par dérogation par période de deux ans. 12 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Partie 1. L’Aide personnalisée au logement 1. Une aide publique à caractère social et familial Initialement réservées aux familles, les aides personnelles au logement acquièrent une finalité de plus en plus sociale avec leur extension à l’ensemble de la population (création de l’ALS, de l’APL et « bouclage » des aides). L’idée qui s’impose est celle d’un droit à une aide pour tout ménage supportant une charge de logement, dès lors qu’il dispose de revenus inférieurs à un certain plafond. Les aides personnelles au logement sont donc conçues de façon à ce que le montant de l’aide diminue avec le revenu par unité de consommation (RUC)7 tout en maintenant une dimension familiale à travers la formule de calcul. Cette finalité familiale s’exprime dans la forte progressivité des prestations en fonction de la taille du ménage. 1.2. Une aide qui diminue avec les revenus et qui augmente avec la taille du ménage8 L’hétérogénéité de la population allocataire et la volonté de définir un montant d’aide au plus près de la situation particulière de chaque bénéficiaire explique pour une large part la complexité du dispositif et de la formule de calcul de l’APL. Les éléments fournis ici n’ont pas vocation à détailler ce mode de calcul mais à fournir quelques éléments de compréhension9. Le calcul de l’aide intègre le montant du loyer (dans la limite d’un plafond), les ressources du ménage et la situation familiale (nombre d’enfants). Une dépense minimale reste toujours à la charge du bénéficiaire. Fixée à 33,11€ minimum en 2010, cette participation personnelle augmente avec le revenu et diminue avec le nombre de personnes à charge. Elle est calculée à partir d’un « taux d’effort » appliqué aux ressources du ménage. Le montant de l’aide correspond ainsi à la différence entre la dépense logement prise en compte (loyer plafonné augmenté d’un forfait charges) et la participation du ménage (Figure 1). Déterminé en principe pour une année, le montant de l’aide peut être révisé en cours d'exercice afin de tenir compte des changements intervenus dans la situation familiale ou professionnelle de l'allocataire. Aide = Loyer plafonné + forfait de charges – participation personnelle 7 Pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on utilise une mesure du revenu corrigé par unité de consommation à l'aide d'une échelle d'équivalence. Chaque personne du ménage se voit appliqué un coefficient soit dans le système CAF : 1 UC pour l’allocataire ou 1,2 UC pour l’allocataire monoparental, +0,5 UC par adulte supplémentaire ou enfant de 14 ans ou plus, +0,3 UC par enfant de moins de 14 ans. 8 Sauf mention contraire, l’ensemble des données chiffrées relatives au calcul de l’aide et utilisées ici correspond aux barèmes de référence pour l’année 2010. 9 Le détail de la formule de calcul de l’APL est disponible en annexe 1 en page 3 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 13 Partie 1. L’Aide personnalisée au logement 1. Une aide publique à caractère social et familial Afin d’assurer l’efficacité sociale du dispositif, les barèmes de calcul de l’aide sont révisés annuellement au 1er janvier. Les plafonds de loyers, le forfait charges et le terme constant de la participation personnelle du ménage à la dépense logement sont ainsi indexés sur l’évolution de l’indice de référence des loyers (IRL)10. Figure 1 : Barème de l’aide pour un ménage avec deux personnes à charge et un loyer de 420€ 450 € 420 € 400 € Loyer de la simulation 11 Montant de la dépense logement (hors charges réelles) 350 € Montant du loyer 300 € 250 € Montant de l'aide 200 € 150 € 100 € Participation personnelle 50 € 0€ 0 € 10 € 30 € 50 € 60 € 080 € 200 € 310 € 430 € 550 € 660 € 780 € 900 € 990 € 9 8 7 6 50 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Ressources mensuelles du ménage Sources de donnée s : CAF/CTRAD – AORIF/OLS 1.2.1. La prise en compte de la situation socioéconomique des allocataires • La composition du ménage La prise en compte de la situation familiale des allocataires repose sur le nombre de personnes à charge. Pour le calcul de l’aide, les personnes seules avec personne(s) à charge et les couples avec personne(s) à charge ne sont pas différenciés et relèvent donc des mêmes modalités de calcul. En outre, le concubin ou la personne liée à l’allocataire par un pacte civil de solidarité (PACS) sont assimilés au conjoint. 10 Créé par la loi du 8 février 2008 pour le pouvoir d'achat, l’IRL correspond à la moyenne, sur les douze derniers mois, de l'indice des prix à la consommation (IPC) hors tabac et hors loyers. 11 Ce niveau de loyer correspond au loyer moyen pour un logement de 65m² en zone 1 dans le Val-de-Marne (source EPLS 2007). Le montant de l’aide indiqué est calculé en ajoutant au loyer un forfait de charges établi selon la composition du ménage (soit 73,73€ pour un couple/une personne seule, avec deux personnes à charge). 14 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Partie 1. L’Aide personnalisée au logement 1. Une aide publique à caractère social et familial La définition des personnes à charge inclut : - les enfants de moins de 21 ans ne bénéficiant pas d’une rémunération mensuelle supérieure à 55% du SMIC brut. - les ascendants du bénéficiaire ou de son conjoint âgés de 65 ans ou plus ou d’au moins 60 ans déclarés inaptes au travail et dont les ressources prises en compte pour l’année de référence sont inférieures à 9 675€ après abattements fiscaux. - les ascendants ou collatéraux aux 2e et 3e degrés du bénéficiaire ou de son conjoint, infirmes, dont les ressources prises en compte pour l’année de référence ne dépassent pas 9 675€ après abattements fiscaux. • Les revenus pris en compte12 En règle générale, les ressources qui servent au calcul de l’aide sont les revenus après abattements fiscaux13 perçus pendant l'année de référence (n-2) par les occupants du logement (ressources du demandeur et s’il y a lieu du conjoint et personnes appartenant au foyer mais non à charge) et arrondis à la centaine d’euros supérieure. A partir du 1er janvier 2010, l’année de référence est l’année 200814. Dans des situations particulières, les ressources sont considérées nulles (détention, cessation d’activité pour enfants, décès du conjoint, rSa, chômage non indemnisé, etc.) ou font l’objet d’une évaluation forfaitaire faite à partir de l’activité professionnelle du moment. Un revenu plancher est en outre prévu pour les étudiants : en cas d'absence de revenu d'activité professionnelle ou en cas de ressources évaluées inférieures au plancher, les ressources du bénéficiaire sont réputées égales au plancher. La réglementation ne prévoit pas de plafonds de ressources. La formule de calcul reposant sur le principe d’une participation personnelle qui augmente avec les revenus, un revenu d’exclusion est automatiquement et implicitement déduit. Le seuil d’exclusion du dispositif correspond au moment 12 Pour faciliter la compréhension, les éléments présentés ici relèvent de données générales. Le détail des modalités spécifiques de prises en compte des ressources est disponible en annexe 2 en page 3. 13 Définis par le code des impôts, les revenus nets catégoriels correspondent aux revenus (traitements et salaires, bénéfices industriels et commerciaux...) diminués des charges (pensions alimentaires, frais d'accueil des personnes âgées...), abattements et déductions (pour personnes âgées de plus de 65 ans, invalidité, chômage...), inhérents à chaque catégorie professionnelle. 14 Jusqu’en 2007, l’année de référence était l’année n-1. Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 15 Partie 1. L’Aide personnalisée au logement 1. Une aide publique à caractère social et familial où la participation personnelle égale la dépense logement prise en compte pour un type de ménage et un niveau de loyer (Figure 2). Figure 2 : Montant de l’aide au loyer plafond de la zone 1 et seuil d’exclusion par type de ménage 600 € Montant de l'aide 500 € 400 € 300 € 200 € 100 € 0€ Revenus d'exclusion CAF 0€ € 0€ 0€ 0€ 0€ 0€ 0€ 0€ 0€ 0€ 0€ € € € € € 150 300 450 600 750 900 1 05 1 20 1 35 1 50 1 65 1 80 1 95 2 10 2 25 2 40 Ressources mensuelles Personne seule Avec une personne à charge Avec trois personnes à charge Couple sans enfant Avec deux personnes à charge Sources de données : CAF/CTRAD – AORIF/OLS 1.2.2. La dépense logement dans le calcul de l’aide • Le forfait charges Les charges réelles payées par les locataires ne sont pas prises en compte dans le calcul de l’APL. La formule de calcul comporte un montant forfaitaire pour les charges locatives et les dépenses d’énergie qui varie en fonction de la composition familiale. En 2010, ce forfait charges s’élève à 50,75€ pour une personne seule ou un couple sans personne à charge. Il est majoré de 11,49€ par personne à charge. • Des loyers pris en compte dans la limite d’un plafond défini par zone géographique Le loyer pris en compte pour le calcul de l’aide est le loyer principal hors charges locatives, loyers annexes et garage. Les modifications du loyer sont prises en compte chaque année au 1er janvier (le loyer considéré est celui du mois de juillet précédent) et en cours d’année lorsqu’un avenant à la convention notifie un nouveau loyer. Afin d’éviter un possible effet inflationniste des aides sur le marché locatif et assurer l’efficacité du dispositif, le calcul de l’APL repose sur des loyers plafonds définis par type de ménage et zones 16 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Partie 1. L’Aide personnalisée au logement 1. Une aide publique à caractère social et familial géographiques (Tableau 1). Pour tenir compte des variations du niveau des loyers réels, le territoire national est ainsi découpé en trois zones, chacune ayant un niveau de loyer-plafond différent. - La zone I réunit l’agglomération de Paris et les communes de la première couronne ainsi que les zones d’urbanisation et les villes nouvelles d’Île-de-France. - La zone II comprend les autres communes de l’Île-de-France, les agglomérations et les communautés urbaines de plus de 100 000 habitants, les zones d’urbanisation et les villes nouvelles hors Île-de-France, les îles non reliées au continent et des cantons du département de l’Oise15. - La zone III correspond au reste du territoire métropolitain.16 17 Tableau 1 : Loyers plafonds pour le calcul des aides au logement en 2010 Zone 1 Zone 2 Personne seule 278,95 € 243,11 € Couple sans personne à charge 336,43 € 297,57 € Personne seule ou couple avec une personne à charge 380,24 € 334,84 € Par personne à charge supplémentaire 55,15 € 48,73 € Zone 3 227,86 € 276,23 € 309,71 € 44,39 € Source : Arrêté ministériel du 30 décembre 2009 modifiant l'arrêté du 3 juillet 1978 modifié relatif au calcul de l'aide personnalisée au logement, article 2. 15 Il s’agit des cantons de Creil, Nogent-sur-Oise, Creil-Sud, Chantilly, Montataire, Neuilly-en-Thelle, Pont-Sainte-Maxence, Senlis et Nanteuil-le-Haudouin. 16 Les départements d’Outre-Mer (DOM) font l’objet de barèmes spécifiques. 17 Depuis la réforme intervenue le 1er janvier 2001, le calcul de l’APL et celui de l’AL sont uniformisés : le montant de l’aide est obtenu par application de la même formule et les barèmes de référence sont identiques pour les deux dispositifs. Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 17 Partie 1. L’Aide personnalisée au logement 1. Une aide publique à caractère social et familial A retenir L’APL vise à prendre en charge une partie de la dépense logement des ménages en tenant compte de la composition familiale et des ressources des occupants. Le mécanisme de l’APL repose sur : - une individualisation du droit pour être au plus près de la situation de chaque allocataire. - des montants de loyers plafonds et de forfait de charges croissant avec la taille du ménage. - un montant d’aide d’autant plus élevé que les charges de logement et de famille sont importantes et le revenu faible. L’aide décroît lorsque les revenus imposables augmentent ; augmente avec le montant du loyer dans la limite d’un plafond ; augmente avec la taille du ménage 18 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Partie 1. L’Aide personnalisée au logement 2. La qualité des données disponibles 2. La qualité des données disponibles 2.1. Le champ des données CAF et les conditions d’utilisation Les données sont transmises par la Cellule Technique de Réflexion et d’Aide à la Décision (CTRAD)18 à l’échelle départementale. Elles permettent de caractériser les bénéficiaires de l’APL selon trois angles principaux : - des données générales sur le nombre total de bénéficiaires ainsi que sur leur répartition sur le territoire régional et par type de bailleur. Seuls sont pris en compte dans cette étude les bénéficiaires relevant des OPAC, OPHLM, sociétés anonymes d’Hlm, coopératives d’Hlm ou SEM. Les autres bailleurs, bailleurs institutionnels (communes, hôpitaux, mairies), propriétaires privés et sociétés immobilières sont exclus des analyses. - une approche sociodémographique en détaillant la structure familiale (familles, isolés, familles monoparentales, nombre d’enfants), l’âge, et la nationalité des allocataires (français, étrangers européens et étrangers non européens). - une étude du niveau de vie des locataires aidés pour leur logement à partir du croisement de ces données sociodémographiques avec le revenu par unité de consommation. Pour des raisons méthodologiques, l’approche du « niveau de vie »19 des bénéficiaires de l’APL exclut les allocataires étudiants sans enfants et ne percevant qu’une aide au logement, les allocataires de 65 ans ou plus et les allocataires dont le conjoint est âgé de 65 ans ou plus20. Suite à un changement méthodologique dans le calcul de l’aide, le suivi du profil des allocataires depuis 2007 ne peut être fait.21 Les champs restant comparables entre 2008 et 2009, cette étude mettra en évidence les principales évolutions intervenues durant cette période. 18 La Ctrad contribue, au plan régional, aux démarches d'évaluation engagées par les Caf de la région parisienne dans le domaine de l'action sociale. 19 Afin de pouvoir comparer les revenus des ménages allocataires, en tenant compte à leur taille, la CNAF considère leur « niveau de vie », c'est-à-dire le revenu par équivalent-adulte ou unité de consommation, obtenu au moyen d’une échelle d’équivalence. La mesure du « niveau de vie » est obtenue à partir du revenu total augmenté des prestations de la CAF, divisé par le nombre d’unités de consommation. 20 Les personnes de plus de 65 ans peuvent bénéficier du minimum vieillesse sans que la CAF ne le sache puisqu'il s'agit d'un revenu non imposable. La CAF ne dispose donc pas d’informations exhaustives sur leurs revenus. De même, pour les étudiants sans enfants et percevant seulement une aide au logement, la CAF considère que la déclaration de leurs revenus ne reflète pas forcément la réalité de leur niveau de vie, car, souvent au début de leur autonomie, ils sont généralement directement ou indirectement "entretenus" ou "aidés" par les parents ou la famille. Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 19 Partie 1. L’Aide personnalisée au logement 2. La qualité des données disponibles Définition Sont considérées comme famille les foyers ayant des enfants de moins de 16 ans à charge et/ou des enfants de 16 à 21 ans (jusqu’au 21ème anniversaire) s’ils sont étudiants, apprentis, sans activité professionnelle ou si leur rémunération mensuelle n’excède pas 55% du SMIC. Le revenu mensuel pris en compte correspond au montant annuel déclaré, divisé par 12 et augmenté du montant des prestations versées par la CAF perçues pour le mois de décembre. Depuis 2005, la prime à la naissance de la PAJE (prestation d'accueil du jeune enfant) est prise en compte pour un neuvième si elle a été perçue entre juillet et décembre et l'allocation de rentrée scolaire pour un douzième. Il s’agit des revenus nets imposables de l’allocataire et de son conjoint éventuel. Pour obtenir le revenu par unité de consommation (RUC) ce revenu mensuel est divisé par le nombre d’unités de consommation (UC). Le nombre UC est calculé ainsi : 1 pour l’allocataire ou 1,2 pour l’allocataire monoparental ; + 0,5 par adulte supplémentaire ou enfant de 14 ans ou plus ; + 0,3 par enfant de moins de 14 ans. Ce calcul diffère un peu de celui de l’INSEE, en accordant 0,2 unité supplémentaire pour les familles monoparentales. Le seuil des bas revenus est fixé à 60% du revenu médian par unité de consommation de la population enquêtée par l'INSEE lors de l’Enquête Revenus Fiscaux et Sociaux (ERFS) (hors personnes de 65 ans ou plus). De nouvelles modalités d’acquisition des ressources ont été mises en place en 2008. Auparavant déclarées par les allocataires, les ressources sont désormais « acquises » par la CNAF directement auprès de la Direction Générale des Impôts (DGI). En 2009, ce seuil de bas revenus est fixé à 942 euros par unité de consommation (les ressources sont appréciées à partir des revenus annuels 2008). A titre d’exemple, un couple ayant deux enfants de moins de 14 ans est à bas revenus si ces ressources mensuelles sont inférieures à 1 978 €. Le seuil d’exclusion de versement de l’APL est fixé à 15€ depuis 2007. er 21 Depuis le 1 janvier 2008, c’est l’année n-2 qui sert de référence pour les ressources prises en compte et non plus l’année n-1. 20 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Partie 1. L’Aide personnalisée au logement 2. La qualité des données disponibles 2.2. Le rapprochement des données CAF avec les autres sources statistiques (OPS, EPLS) 2.2.1. L’enquête sur l’Occupation du Parc Locatif Social (OPS) Tous les trois ans depuis 1997, la loi impose aux organismes bailleurs de transmettre au préfet des renseignements statistiques sur l’occupation du parc social et son évolution (Article L.442-5 du Code de la Construction et de l’habitation). En Île-de-France, conformément à un accord passé entre l’Observatoire du Logement Social en Île-de-France et la direction Générale de l'Aménagement, du Logement et de la Nature (DGALN), les informations sont transmises au niveau communal. L’enquête OPS couvre la France métropolitaine et les DOM. Elle porte sur le parc de logements locatifs sociaux appartenant aux organismes d’Hlm ou gérés par eux et ayant bénéficié du concours financier de l’état (conventionnés ou non), les logements conventionnés appartenant à d’autres personnes morales, les logements appartenant aux SEM (ou EPL) des DOM ayant bénéficié du concours financier de l’état (non conventionnés), les logements appartenant aux SEM (ou EPL) ayant bénéficié d’un financement « ILM 28 ». Déclaratives, les données transmises proviennent des fichiers de gestion des organismes et des renseignements recueillis directement auprès des locataires. Elles concernent le patrimoine locatif social, l’occupation des logements (composition des ménages, taille des ménages avec enfants, nombre moyen d’occupants par logement, des ménages par âge du titulaire du contrat de location, effectif et âge des occupants des logements), les ressources des ménages, les aides au logement perçues et la nature de l’activité professionnelle des occupants. Afin d’apprécier les tendances d’évolution de l’occupation du parc, les ménages ayant emménagés au cours des trois années précédent la date de référence de l’enquête (dits « emménagés récents ») font l’objet d’un traitement spécifique. Le champ des données couvert par l’enquête OPS permet d’effectuer quelques comparaisons avec les données CAF sur les paramètres sociodémographiques (âge, structure familiale, répartition territoriale des bénéficiaires de l’APL en fonction du niveau de vie des locataires du parc social). Les limites de l’exercice sont évidemment inhérentes au rapprochement de deux sources différentes. Alors que les données CAF couvrent le champ des allocataires, les données OPS concernent les ménages ayant répondu à l’enquête telle qu’elle a été restituée à l’échelle communale par les bailleurs. L’objectif est donc dégager des tendances : les faibles écarts entre les données peuvent Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 21 Partie 1. L’Aide personnalisée au logement 2. La qualité des données disponibles correspondre au biais consécutif à la confrontation de ces deux sources statistiques tandis que les écarts plus importants sont interprétés comme des éléments à interroger. 2.2.2. L’enquête sur le Parc Locatif Social (EPLS) Réalisée chaque année par la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Hébergement et du Logement (DRIHL), l’Enquête PLS a pour objectif de connaître la structure du parc locatif social et de suivre son évolution. Elle ne prend en compte que les logements loués avec bail et concerne tous les logements des organismes, quel que soit le type de financement. L’enquête recense l’ensemble des logements locatifs sociaux (hors foyers, résidences et structures d’hébergement) gérés ou appartenant aux offices publics d’Hlm et OPAC, sociétés anonymes d’Hlm, sociétés d’économies mixtes de construction et aux filiales immobilières de la SCIC (groupe Caisse des Dépôts et Consignations)22. Les données CAF utilisées et les données EPLS portent sur le même type de bailleurs (Hlm et SEM). Un taux de bénéficiaires de l’APL dans le parc social peut donc être calculé en rapportant au nombre de logements locatifs sociaux conventionnés recensés dans EPLS, le nombre de ménages bénéficiaires de l’APL dans le parc social identifiés par la CTRAD. Les taux ainsi calculés sont cependant à prendre avec précaution en raison de certaines incertitudes qui pèsent sur le nombre de logements conventionnés. Entre 2007 et 2008 par exemple, le taux de logements locatifs sociaux conventionnés aurait augmenté de 12% à Paris puis baissé d’autant entre 2008 et 2009. Les écarts restent toutefois relativement faibles au regard des effectifs considérés et n’impactent pas sur les tendances générales. 22 SCI de la SCIC, CIRP et CIRS 22 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Partie 1. L’Aide personnalisée au logement 3. Loyer et niveau de ressources : deux éléments discriminants 3. Loyer et niveau de ressources : deux éléments discriminants La troisième phase de l’étude, dont l’objectif est de comprendre le taux de bénéficiaires de l’APL dans le parc social d’Île-de-France (38%), repose en partie sur une série de simulations. En fonction de profils types (niveau de ressources, composition familiale, lieu de résidence), il s’agit d’identifier les seuils d’exclusion de l’APL et de les mettre en perspective avec le peuplement du parc locatif social. Plusieurs méthodes ont ainsi été envisagées. La première démarche considère une situation théorique d’occupation des logements en associant un type de ménage à un type de logement. L’exercice est alors effectué à partir des loyers plafonds et prend en compte les différences de financement (PLUS, PLA-I) et de zones de prix. La deuxième méthode se veut plus proche de la réalité du parc social francilien. Elle se réfère aux situations réelles d’occupation des logements à partir des données de l’Enquête Nationale Logement 2006 (ENL)23. Les données ENL sont utilisées aux niveaux départemental et régional. Elles concernent la répartition des locataires du parc social par type de ménage (familles monoparentales, couples avec enfants, personnes seules, couples sans enfant) et type de logement (nombre de pièces). Les simulations sont faites à partir des loyers plafonds et des loyers moyens par zone de prix, département et type de financement (données EPLS). Dès lors, la principale difficulté consiste à trouver des équivalences entre les données ayant trait au niveau de vie et au loyer. 3.1. Définir des équivalences pour le référentiel « loyer » L’APL est calculée selon un plafond de loyer associé à une localisation et à une taille de ménage alors que les loyers plafonds Hlm sont calculés à partir d’un prix maximum au mètre carré par zone de prix 23 L'enquête Logement est une des principales enquêtes de l'Insee par son ancienneté (1955), sa fréquence (elle est réalisée environ tous les quatre ans) et la taille de son échantillon (43 000 logements en 2006). C'est une source statistique majeure pour décrire le parc de logements et les conditions d'occupation par les ménages de leur résidence principale. Elle permet notamment une approche comparée des conditions de vie des ménages selon le statut d’occupation des logements (location privée, location social, propriété, etc.). Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 23 Partie 1. L’Aide personnalisée au logement 3. Loyer et niveau de ressources : deux éléments discriminants et type de financement. Pour pallier cette difficulté, les loyers Hlm par mètre carré de la surface utile24 ont été appliqués à une surface moyenne par type de logement tel que : Tableau 2 : Equivalence en m² des types de logement Type de logement T1 T2 T3 T4 T5 T6 Surface en m² 30 m² 50 m² 65 m² 80 m² 95 m² 110 m² Les plafonds de loyer Hlm utilisés sont ceux applicables depuis le 1er janvier 2010, hors majoration, soit en Île-de-France : er Tableau 3 : Loyers plafonds Hlm au 1 janvier 2010 en €/m² (non majorés) Zone 1 bis 6,34 € 5,65 € PLUS PLA-I Zone 1 5,97 € 5,31 € Zone 2 5,24 € 4,65 € Source : circulaire ministérielle du 30 décembre 2009 Le prix des loyers par type de logement est obtenu en multipliant le prix au mètre carré par les surfaces moyennes susmentionnées. Il en est de même pour l’approche par les loyers moyens (en euros par mettre carré de la surface habitable) à partir des données EPLS 2007 (Tableau 4). Bien qu’imprécise25, cette démarche permet de mieux saisir la réalité du logement social francilien. Tableau 4 : Loyers Hlm moyens en €/m² de la surface habitable 75 1 bis 92 1 bis 93 1 1 bis 94 1 1 bis 77 1 1 78 2 1 91 2 1 95 2 1 2 PLAI 6,03€ 5,60€ 5,52€ 5,79€ 5,54€ 6,24€ 5,50€ 5,23€ 5,04€ 5,31€ 4,77€ 5,45€ 4,80€ 5,38€ 4,94€ PLUS 7,22€ 7,14€ 6,65€ 7,19€ 6,55€ 7,21€ 6,46€ 6,43€ 5,47€ 6,46€ 5,61€ 6,22€ 5,56€ 6,36€ 5,32€ Source : EPLS 2007 24 La surface utile est égale à la surface habitable du logement augmentée de la moitié de la surface des annexes. 25 L’approche par une moyenne est inévitablement imprécise car elle subit l’influence perturbatrice des valeurs extrêmes. 24 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Partie 1. L’Aide personnalisée au logement 3. Loyer et niveau de ressources : deux éléments discriminants 3.2. Appréhender les ressources et le niveau de vie Les simulations de la troisième phase de l’étude sont effectuées à partir des revenus pris en compte par les CAF, c’est-à-dire après abattements fiscaux26. Ce principe permet de définir des équivalents en taux du plafond Hlm (lui aussi déterminé après abattement fiscal) des « plafonds » de ressources CAF27. Etant donné la diversité des situations couvertes par les critères CAF et devant l’impossibilité d’être exhaustif, les simulations ne concernent que les personnes pour lesquelles l’abattement est de 10% (salariés et pensionnés)28. En revanche, les plafonds de ressources Hlm n’intègrent pas les revenus de redistribution (prestations sociales et familiales). L’approche par le niveau de vie est par conséquent impossible, le revenu par unité de consommation calculé par la CAF et qui détermine la situation des allocataires par rapport au seuil de bas revenus, intégrant le montant des prestations sociales et familiales versées29. En raison d’une différence de zonage entre le dispositif de l’aide au logement et les zones de fixation des loyers et plafonds de ressources Hlm, les équivalences ont été constituées tel que : Tableau 5 : Equivalence des zonages pour les plafonds de ressources et de loyers Loyers Hlm Ressources Hlm Zone 1 bis Paris et communes limitrophes Zone 1 Zone 2 Île-de-France hors Paris et communes limitrophes Zonage CAF Zone 1 Zone 2 26 L’abattement théorique (hors abattements spécifiques propres à certaines professions et aux non salariés) est de 10%. er 27 Les plafonds de ressources Hlm applicables depuis le 1 janvier 2010 sont disponibles en annexe 3 en page 3. 28 Il s’agit de la situation la plus courante. 29 Le seuil des bas revenus est fixé à 60% du revenu médian par unité de consommation de la population enquêtée par l'INSEE lors de l’Enquête Revenus Fiscaux et Sociaux (ERFS) (hors personnes de 65 ans ou plus). Le revenu mensuel pris en compte pour déterminer la situation des allocataires par rapport à ce seuil, correspond au montant annuel déclaré, divisé par 12 et augmenté du montant des prestations versées par la CAF perçues pour le mois de décembre. Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 25 26 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 - Partie 2 Le profil des bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France La deuxième phase de l’étude entend caractériser les bénéficiaires de l’APL d’un point de vue sociodémographique (âge, situation familiale, nationalité) et socioéconomique (niveau de vie) à partir des données CAF. Le profil ainsi dégagé sera ensuite comparé à celui des locataires du parc social (enquête OPS). Cette démarche permettra de dresser des hypothèses quant aux éléments discriminants dans l’accès à l’aide personnalisée au logement. Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 27 Partie 2. Les bénéficiaires de l’APL Le profil des bénéficiaires de l’APL dans le parc social d’Île-de-France 1. Les traits majeurs des bénéficiaires de l’APL dans le parc social d’Île-de-France, hors foyer30 1.1. 38% de bénéficiaires de l’APL : un taux stable à l’échelle régionale mais de fortes variations départementales En 2009, 995 632 logements sociaux sont conventionnés (-0,6% par rapport à 2008), ce qui représente un peu plus de 82% du parc social (-1,7 point). Dans ce parc, 381 145 foyers bénéficient de l’APL, soit une baisse de 0,6% entre 2008 et 2009. Ils représentent ainsi 82% de l’ensemble des bénéficiaires de l’APL en Île-de-France. Le nombre de bénéficiaires de l’APL ayant baissé d’autant (0,6%), le taux d’allocataires reste inchangé autour de 38% (Tableau 6). Tableau 6 : Les bénéficiaires de l'APL dans le parc conventionné d'Île-de-France et par département 2009 75 92 93 94 Nombre de logements conventionnés 140 043 148 323 192 544 138 967 Nombre de bénéficiaires de l'APL 53 260 46 370 81 190 47 787 Evolution 2008 - 2009 du nombre de bénéficiaires 0,5% 0,2% -2,4% 0,7% Taux de bénéficiaires dans le parc conventionné 38,0% 31,3% 42,2% 34,4% Evolution 2008 - 2009 du taux de bénéficiaires 6,2% -0,9% -2,4% -1,7% Ensemble des bénéficiaires de l'APL 66 980 53 994 96 502 56 993 % bénéficiaires d'une APL locataires du parc social 79,5% 85,9% 84,1% 83,8% 77 78 84 347 100 576 39 234 36 692 0,7% -1,2% 46,5% 36,5% 0,6% -0,2% 48 909 43 941 80,2% 83,5% 91 95 IdF 89 967 100 865 995 632 34 984 41 628 381 145 -0,9% -1,3% -0,6% 38,9% 41,3% 38,3% -1,8% -0,8% 0,0% 43 534 52 135 462 988 80,4% 79,8% 82,3% Sources de données : CAF d’Île-de-France, DREIF – EPLS 2008 et 2009 Le taux de foyers bénéficiaires de l’APL varie selon les départements (Figure 3). Il est plus élevé en grande couronne (40%) et à Paris (38%). La Seine-et-Marne présente le taux le plus important (47%) suivi de la Seine-Saint-Denis (42%) et du Val-d’Oise (41%). A l’inverse, les Hauts-de-Seine et le Val-deMarne présentent les taux les plus faibles, respectivement 31% et 34%. Ce constat est à mettre en relation avec d’une part les ressources des ménages du parc social, un peu plus paupérisés dans ces trois départements que dans les Hauts-de-Seine31 ; la structure famille et la composition des ménages d’autre part. Le mode de calcul de l’APL est en effet plus favorable aux familles, davantage présentes en grande couronne et en Seine-Saint-Denis qu’à Paris ou dans le reste de la petite couronne (OPS 2009). 30 Les tableaux de données sont disponibles en annexe 4 en page 3 et en annexe 5 en page 3 31 D’après l’enquête OPS 2009, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis et le Val-d’Oise présentent les taux les plus importants de ménages en dessous du plafond PLA-I (respectivement 70%, 69% et 67%). 28 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Partie 2. Les bénéficiaires de l’APL Le profil des bénéficiaires de l’APL dans le parc social d’Île-de-France Figure 3 : La part de bénéficiaires de l'APL dans le parc conventionné dans les départements d’Île-de-France Entre 2008 et 2009, le nombre de bénéficiaires de l’APL a connu une évolution contrastée mais souvent 80% 8% 60% 6% 40% 38% 42% 4% 47% 36% 39% 41% marginale, de +0,70% dans le Val-de- 20% Marne à -2,43% en Seine-Saint-Denis. 0% Conséquence principalement d’une plus -20% -2% forte hausse du nombre de logements -40% -4% conventionnés en petite couronne (+3,8%), la baisse du taux de bénéficiaires de l’APL est plus accentuée dans cette 31% 34% 2% 0% 75 92 93 94 77 78 91 95 Taux de bénéficiaires dans le parc conventionné Evolution du taux entre 2008 et 2009 Sources de données : CAF Îl e-de-France partie du territoire francilien (-1,7 points contre -0,6 point en grande couronne). La baisse la plus importante a eu lieu en Seine-Saint-Denis (-2,4 points) suivi de l’Essonne (-1,8 point) et du Val-deMarne (-1,7 point), départements ayant connu la plus forte augmentation de logements conventionnés entre 2008 et 2009.32 1.2. Une majorité de famille et moins d’un tiers de foyers bénéficiaires de nationalité étrangère 1.2.1. Des bénéficiaires de l’APL majoritairement âgés entre 25 et 50 ans 58% des bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social ont entre 25 et 50 ans. Conséquence de toute évidence du court intervalle de temps étudié (Figure 4), la répartition des allocataires selon l’âge n’a pas connu d’évolution majeure entre 2008 et 2009. Le taux de bénéficiaires de moins de 25 ans reste stable autour de 2,3% même si leur nombre a fortement baissé (-5,5%). Les personnes âgées de 65 ans ou plus représentent 14% des bénéficiaires dont près de 29% a 80 ans ou plus. En outre, si globalement le nombre de bénéficiaires de plus de 65 ans connaît une tendance à la baisse, les bénéficiaires de 80 ans ou plus ont connu la plus forte hausse de leur effectif entre 2008 et 2009 (+3%). 32 Les chiffres 2009 révèlent une très forte hausse du taux de bénéficiaires de l’APL à Paris (+ 6 points). Cette augmentation est en réalité fictive car elle résulte d’une surévaluation du nombre de logements conventionnés en 2008, chiffres rétablis à un niveau plus cohérent en 2009. Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 29 Partie 2. Les bénéficiaires de l’APL Le profil des bénéficiaires de l’APL dans le parc social d’Île-de-France Figure 4 : Les bénéficiaires de l'APL selon l'âge en Île-de-France en 2009 60000 50000 40000 30000 20000 10000 0 -10000 -20000 -30000 -40000 -50000 -60000 8% 11% 14% 14% 6% 4% 13% 10% 8% 7% 7% 4% 3% 2% 4% 3% 2% 0% -2% -4% -6% -8% - de 25 25 à 30 à 35 à 40 à 45 à 50 à 55 à 60 à 65 à 70 à 75 à 80 ans ans 29 ans 34 ans 39 ans 44 ans 49 ans 54 ans 59 ans 64 ans 69 ans 74 ans 80 ans ou + Les bénéficiaires de l'APL en 2009 Evolution du nombre de bénéficiaires entre 2008 et 2009 Sources de données : CAF Île-de-Fra nce La structure d’âge à l’échelle régionale cache néanmoins de fortes disparités au niveau départemental (Figure 5). Les plus de 65 ans sont surreprésentés à Paris (20%) et en petite couronne (16%, les Hauts-de-Seine présentant le taux le plus élevé avec 17%) par rapport à la moyenne régionale. Ces départements sont aussi ceux qui ont le plus faible taux de bénéficiaires de moins de 30 ans (respectivement 4% et 8%) alors que 14% des foyers bénéficiaires de l’APL en Seine-et-Marne appartiennent à cette tranche d’âge. La répartition des bénéficiaires selon l’âge à l’échelle départementale montre ainsi une tendance inversée : plus on s’éloigne de Paris, plus le taux de bénéficiaires de moins de 30 ans augmente (12% en grande couronne, 9% en petite couronne et 4% à Paris) tandis qu’au contraire, la part des plus de 65 ans diminue (12% en grande couronne contre 20% à Paris et 16% en petite couronne). Figure 5 : Les bénéficiaires de l'APL selon l'âge en Île-de-France et par département 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 12 13 11 13 15 21 22 20 22 24 54 53 56 54 51 9 14 12 12 10 9 94 77 78 91 95 IdF 17 15 15 25 25 23 49 51 52 4 8 9 75 92 93 20 34 42 < 30 ans 30 à 49 ans 50-64 ans 65 ans ou plus Sources de données : CAF Îl e-de-Fra nce 30 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Partie 2. Les bénéficiaires de l’APL Le profil des bénéficiaires de l’APL dans le parc social d’Île-de-France 1.2.2. Des familles toujours prépondérantes et des couples sans enfant de moins en moins nombreux En cohérence avec l’âge des allocataires (25 - 50 ans), 60% des foyers bénéficiaires de l’aide personnalisée au logement ont un ou plusieurs enfants à charge (Figure 6). Cette structure familiale concerne un peu plus de couples (31%) que de familles monoparentales (29%) même si le nombre de couples avec enfant(s) a baissé de 2% entre 2008 et 2009. Déjà très peu représentés parmi les foyers bénéficiaires de l’APL, le nombre de couples sans enfant a connu la plus forte baisse (-3%). Figure 6 : Les bénéficiaires de l'APL selon la structure familiale en Île-de-France 140 000 120 000 100 000 80 000 60 000 40 000 20 000 0 -20 000 -40 000 -60 000 -80 000 -100 000 -120 000 -140 000 33% 29% 31% 7% Personnes seules 4% 3% 2% 1% 0% -1% -2% -3% -4% Couples sans Familles Couples avec enfant monoparentales enfant(s) Les bénéficiaires de l'APL en 2009 Evolution du nombre de bénéficiaires entre 2008 et 2009 Sources de données : CAF Île-de-Fra nce La répartition des bénéficiaires de l’APL selon la structure familiale laisse apparaître des variations importantes selon les départements (Figure 7). Plus on s’éloigne de Paris, plus le taux de personnes seules diminue. Cette structure familiale concerne en effet 43% des ménages allocataires à Paris, 32% en petite couronne (les Hauts-de-Seine présentant le taux le plus important avec 37%) et 28% en grande couronne. A l’inverse, la proportion de familles augmente au fur et à mesure que l’on s’éloigne de Paris. Le taux de familles atteint ainsi 65% en grande couronne, 60% en petite couronne et 49% à Paris. Les couples sans enfant sont présents de manière assez homogène dans les huit départements où ils représentent entre 6,2% (Essonne) et 8,3% (Paris) des bénéficiaires de l’APL. En lien avec la structure de la population, seule la Seine-Saint-Denis fait exception dans ce paysage. Les tendances constatées diffèrent en effet de celles de petite couronne. ce département compte Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 31 Partie 2. Les bénéficiaires de l’APL Le profil des bénéficiaires de l’APL dans le parc social d’Île-de-France plus de couples avec enfant(s) (33%) que de personnes seules (31%), spécificités de la grande couronne. Figure 7 : Les bénéficiaires de l'APL selon la structure familiale en Île-de-France et par département en 2009 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 24 28 25 28 8 7 43 75 37 33 30 32 35 35 35 31 28 30 32 29 31 30 29 8 7 7 7 6 7 7 31 33 29 29 27 28 33 92 93 94 Personnes seules Familles monoparentales 77 78 91 95 IdF Couples sans enfant Couples avec enfant(s) Sources de données : CAF Îl e-de-France Figure 8 : Les bénéficiaires de l'APL en Île-de-France selon la structure familiale et le nombre d'enfant(s) Selon le nombre d’enfants à charge, la situation des couples avec enfants et des 100% familles 80% monoparentales est différente (Figure 8). La 60% situation est plus homogène pour les couples que 40% pour les familles monoparentales : 79% d’entre 20% elles ont un ou deux enfants tandis que 49% des 0% couples avec enfants sont des familles nombreuses (trois enfants ou plus). En 2009, les tendances départementales sont identiques constatées en Île-de-France (Figure 9). 32 à celles 14 13 33 29 30 46 21 Familles monoparentales 1 enft 4 enfts 2 enfts 5 enfts Couples avec enfant(s) 3 enfts 6 enfts Sources de données : CAF Îl e-de-Fra nce Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Partie 2. Les bénéficiaires de l’APL Le profil des bénéficiaires de l’APL dans le parc social d’Île-de-France Figure 9 : Les bénéficiaires de l'APL selon la structure familiale et le nombre d'enfants, en Île-de-France et par département en 2009 Couples avec enfants 100% 4 12 4 13 4 12 4 13 4 13 4 13 4 13 4 13 29 29 30 29 29 29 31 29 27 31 29 31 31 31 32 30 30 22 21 21 21 22 21 20 20 21 75 92 93 94 77 78 91 95 IdF 80% 6 14 60% 27 40% 20% 0% 1 enft 2 enfts 3 enfts 4 enfts 5 enfts 6 enfts Familles monoparentales 100% 80% 60% 4 13 3 14 30 33 50 75 5 16 4 14 5 15 4 14 5 15 5 15 5 14 33 33 34 33 34 33 33 49 44 46 44 46 44 45 46 92 93 94 77 78 91 95 IdF 40% 20% 0% Sources de données : CAF Îl e-de-Fra nce 1.2.3. Une baisse plus forte du nombre de bénéficiaires de l’APL de nationalité étrangère En 2009, 30% des bénéficiaires de l’APL sont Figure 10 : Les bénéficiaires de l'APL selon la nationalité en Île-de-France Les 300 000 bénéficiaires de nationalité française sont 250 000 donc largement majoritaires (70%), d’autant 200 000 plus qu’entre 2008 et 2009, le nombre de 150 000 bénéficiaires de l’APL diminue davantage 100 000 pour les étrangers (-1,6%) que pour les 50 000 étrangers, soit français (-0,2%). 113 785 foyers. 2008 2009 - 0,2 % - 1,6 % 0 Etranger Français Sources de données : CAF Îl e-de-Fra nce Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 33 Partie 2. Les bénéficiaires de l’APL Le profil des bénéficiaires de l’APL dans le parc social d’Île-de-France La proportion de bénéficiaires étrangers varie selon les départements (Figure 12). Plus on s’éloigne de Paris, plus la part d’étrangers diminue. Ils sont en effet globalement plus présents à Paris où ils représentent plus d’un tiers des bénéficiaires (35%) qu’en petite couronne (30%) et grande couronne (27%). Outre Paris, le département de la Seine-Saint-Denis se détache avec un taux de 34% tandis que seuls 25% des bénéficiaires de l’APL de Seine-et-Marne sont étrangers. Figure 11 : Les bénéficiaires étrangers selon la nationalité en Île-de-France en 2009 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Les bénéficiaires de l’APL de nationalité étrangère sont très majoritairement des ressortissants hors Union Européenne (Figure 11). Seuls 9% des 91 étrangers sont en effet originaires d’un pays européen, soit 2,7% de l’ensemble des bénéficiaires. Si leur nombre reste faible, il diminue plus vite que celui des étrangers non européens (respectivement - 9 Etranger UE 2,8% et -1,5%). Etrangers Hors UE Sources de données : CAF Île-de-Fra nce Au niveau départemental, la répartition des bénéficiaires de l’APL étrangers selon la nationalité révèle en outre une tendance inversée : la part d’étrangers européens augmente plus on s’éloigne de Paris (2%, 2,4% en petite couronne, 3% en grande couronne) alors que celle des étrangers non européens diminue (respectivement 33%, 28%, 24%). Les bénéficiaires étrangers originaires d’un pays européens sont minoritaires dans tous les départements d’Île-de-France avec des taux relativement homogènes, entre 2% à Paris et en SeineSaint-Denis et 3,5% dans les Yvelines. En lien avec la part des étrangers parmi l’ensemble des bénéficiaires de l’APL dans chaque département, le taux d’étrangers non ressortissants européens laisse apparaître de fortes disparités. Ils représentent ainsi 33% des foyers bénéficiaires de l’APL à Paris mais seulement 22% en Seine-et-Marne. 34 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Partie 2. Les bénéficiaires de l’APL Le profil des bénéficiaires de l’APL dans le parc social d’Île-de-France Figure 12 : Les bénéficiaires de l'APL selon la nationalité en Île-de-France et par département en 2009 100% 80% 60% 65 72 66 73 75 70 73 72 70 33 25 32 24 22 27 23 25 27 75 92 93 94 77 78 91 95 IdF 40% 20% 0% Etranger UE Etranger hors UE Français Sources de données : CAF Îl e-de-France 1.3. Plus de 50% des bénéficiaires de l’APL dans le champ des revenus sont en dessous du seuil de bas revenus Sur les 381 145 ménages qui bénéficient de l’APL en 2009, 82% (312 012 ménages) ont été retenus dans le champ des revenus33. Contrairement à la période précédente34, le nombre de bénéficiaires dans le champ des revenus a augmenté de 0,6% ce qui traduit une baisse relative du nombre d’allocataires étudiants et âgés de plus de 65 ans exclus de l’approche par les revenus. En 2009, les bénéficiaires de l’APL dans le champ des revenus représentent un peu plus de 31% des logements conventionnés (Tableau 6). 51% des bénéficiaires de l’APL dans le champ des revenus ont des ressources inférieures au seuil de bas revenus35. La situation semble se détériorer depuis 2008 puisque la part d’allocataires concernés a augmenté de deux points. En revanche, cette croissance s’est presque entièrement faite dans la tranche de revenus compris entre 70 et 100% du seuil (+1,9 point). Dans le même temps, la tranche haute des revenus (supérieure à 130% du seuil) a vu sa part baisser de 1,5 point. Ces tendances sont le fruit de mouvements internes à la population déjà bénéficiaire. Le nombre d’allocataires disposant de ressources inférieures au seuil de bas revenus a augmenté de 4,9% alors que le nombre de bénéficiaires au dessus du seuil à baissé de 3,6% (-7,8% pour les revenus les plus 33 C’est à dire hors allocataires étudiants sans enfant et percevant seulement une aide au logement, allocataires de 65 ans ou plus, ou allocataires dont le conjoint est âgé de 65 ans ou plus, soit 312 012 bénéficiaires sur 381 145 (82% des bénéficiaires). 34 AORIF/CTRAD (mars 2008), Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2007. 35 En 2009, le seuil de bas revenu est fixé à 942€ mensuels par unité de consommation. Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 35 Partie 2. Les bénéficiaires de l’APL Le profil des bénéficiaires de l’APL dans le parc social d’Île-de-France élevés) et que l’ensemble des bénéficiaires dans le champ des revenus n’a augmenté que de 0,6% entre 2008 et 2009. Il faut souligner en outre que des précautions doivent être prises quant aux données sur le niveau de vie en raison d’un effet de seuil potentiel qui pourrait expliquer ces tendances. Figure 13 : Les bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus selon la catégorie du RUC en Île-de-France 120 000 100 000 80 000 60 000 40 000 20 000 0 -20 000 -40 000 -60 000 -80 000 -100 000 -120 000 1,9 point 3% 2% 32% 18% 33% 0,2 point 17% 1% 0% -0,6 point -1% -1,5 point -2% -3% - de 70% du seuil 70% à moins de 100% à moins de 130% ou + du seuil BR 100% du seuil BR 130% du seuil BR BR Les bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus en 2009 Evolution du taux de bénéficiaires dans le champ des revenus entre 2008 et 2009 Sources de données : CAF Îl e-de-Fra nce Entre 2008 et 2009, les tendances départementales sont identiques à celles constatées en Île-deFrance. Tous les départements ont connu une hausse des bénéficiaires les plus précaires (en dessous du seuil de bas revenus), tendance particulièrement accentuée en Seine-Saint-Denis (+2,9 points), en Essonne (+2,7 points) et dans les Hauts-de-Seine (+2,5 points). A l’échelle des départements, Paris et la Seine-Saint-Denis sont caractérisés par une plus grande précarité des locataires bénéficiant de l’APL (respectivement 56% et 57% de bénéficiaires en dessous du seuil de bas revenus). Ces départements sont également ceux qui ont la plus forte proportion de foyers bénéficiaires dans la tranche de revenus la plus basse (revenus inférieurs à 70% du seuil de bas revenus) avec respectivement 21% et 22%. A l’inverse, les bénéficiaires des Yvelines et de l’Essonne apparaissent un peu plus favorisés, 46% d’entre eux disposant de ressources supérieures à 942€ par unité de consommation. Ces deux départements sont également ceux où les bénéficiaires dans la tranche supérieure des revenus (supérieur à 130% du seuil) sont les plus nombreux (respectivement 20% et 19%) et les taux d’allocataires en dessous de 70% du seuil les plus faibles (14% et 15%). Globalement, la part des bénéficiaires de l’APL en dessous du seuil de bas revenus diminue lorsque l’on s’éloigne de Paris. 56% des locataires aidés pour leur logement à Paris ont en effet des ressources inférieures au seuil de bas revenus, contre 53% en petite couronne et 48% en grande couronne. 36 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Partie 2. Les bénéficiaires de l’APL Le profil des bénéficiaires de l’APL dans le parc social d’Île-de-France Figure 14 : Les bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus selon la catégorie du RUC en Île-de-France et par département 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 15 14 20 18 30 30 34 33 33 35 30 32 16 14 19 17 19 17 21 20 20 19 19 17 18 17 30 29 33 33 33 33 35 34 36 35 34 34 33 32 30 31 30 32 30 31 29 32 31 32 31 33 32 34 21 21 17 17 22 22 19 19 18 18 14 14 15 15 17 17 18 18 08 09 08 09 08 09 08 09 08 09 08 09 08 09 08 09 08 09 75 92 93 94 - de 70% du seuil BR 100% à moins de 130% du seuil BR 77 91 95 IdF 78 70% à moins de 100% du seuil BR 130% ou + du seuil BR Sources de données : CAF Îl e-de-Fra nce 1.3.1. Une fragilité accentuée chez les plus de 45 ans La structuration par niveau de revenus apparaît assez disparate en fonction de l’âge (Figure 15). La fragilité augmente avec l’âge, les plus de 45 ans disposant majoritairement de revenus inférieurs au seuil de bas revenus, avec des taux variant de 53 à 57%. Ce constat est sans doute à mettre en parallèle avec la perte des prestations familiales liée au départ ou à l’âge des enfants, prestations intégrées par la CAF dans le calcul du niveau de vie. Les moins de 25 ans se distinguent également par une fragilité importante, 48% d’entre eux se situant en dessous du seuil de bas revenus et 21% disposant de ressources inférieures à 70% de ce seuil. Les étudiants étant exclus de l’approche par les revenus, cette population est sans doute composée de jeunes actifs au statut encore précaire. Figure 15 : Les bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus selon la catégorie du RUC et l'âge en Île-deFrance en 2009 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 24 25 23 20 14 12 12 12 14 35 32 29 28 28 28 31 34 35 27 35 30 36 37 27 34 37 27 21 16 15 16 17 20 22 23 23 - de 25 25 à 29 30 à 34 35 à 39 40 à 44 45 à 49 50 à 54 55 à 59 60 à 64 ans ans ans ans ans ans ans ans ans - de 70% du seuil BR 100% à moins de 130% du seuil BR 70% à moins de 100% du seuil BR 130% ou + du seuil BR Sources de données : CAF Îl e-de-Fra nce Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 37 Partie 2. Les bénéficiaires de l’APL Le profil des bénéficiaires de l’APL dans le parc social d’Île-de-France Enfin, si le taux de bénéficiaires appartenant à la tranche de revenus la plus élevée a diminué pour toute les classes d’âges entre 2008 et 2009 (de -1 à -2 points), la précarisation des plus 60 ans est plus forte. Pour ces derniers, la proportion de foyers bénéficiaires de l’APL en dessous de 70% du seuil de bas revenus a en effet augmenté de 2,4 points (Figure 16). Figure 16 : Evolution du taux de bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus selon l'âge et la catégorie du RUC entre 2008 et 2009 en Île-de-France 3% 2% 1% 0% -1% -2% -3% - de 25 25 à 29 30 à 34 35 à 39 40 à 44 45 à 49 50 à 54 55 à 59 60 à 64 ans ans ans ans ans ans ans ans ans - de 70% du seuil BR 100% à moins de 130% du seuil BR 70% à moins de 100% du seuil BR 130% ou + du seuil BR Sources de données : CAF Île-de-Fra nce 1.3.2. Une précarité qui touche surtout les couples sans enfant et les familles monoparentales Cette répartition des bénéficiaires de l’APL dans le champ des revenus selon l’âge et la catégorie du revenu par unité de consommation reflète en outre la situation des ménages en fonction de leur structure familiale (Figure 17). La proportion d’allocataires en dessous du seuil de bas revenu est en effet plus forte pour les couples sans enfant (55%) ou avec un seul enfant (52%) et les familles monoparentales quel que soit le nombre d’enfants (58%). On peut penser que les deux premières situations recouvrent les tanches d’âge moins de 25 ans (instabilité professionnelle, faiblesse ou absence de prestations familiales) et plus de 50 ans (perte des prestations en raison de l’âge ou du départ des enfants). Pour les familles monoparentales, l’absence de deuxième salaire constitue certainement un facteur supplémentaire de fragilité. 38 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Partie 2. Les bénéficiaires de l’APL Le profil des bénéficiaires de l’APL dans le parc social d’Île-de-France Figure 17 : Les bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus selon la catégorie du RUC et la structure familiale en Île-de-France en 2009 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 22 10 36 8 32 30 16 32 22 21 20 20 24 28 33 31 33 30 38 24 24 Personnes Mono 1 enft Mono 2 Couples seules enfts ou + sans enfant - de 70% du seuil BR 100% à moins de 130% du seuil BR 33 19 14 Couples 1 enft Couples 2 enfts ou + 70% à moins de 100% du seuil BR 130% ou + du seuil BR Sources de données : CAF Îl e-de-Fra nce Si les personnes seules et les couples avec deux enfants ou plus ont majoritairement des ressources supérieures au seuil de bas revenus (respectivement 46% et 47%), leur situation se détériore davantage que celle des autres types de ménages (Figure 18). En effet, la part des couples avec deux enfants ou plus en dessous du seuil de bas revenus a augmenté de 2,6 points tandis que celle des personnes seules disposant de ressources inférieures à 70% du seuil a augmenté de 1,3 point. En outre, la situation des couples avec deux enfants ou plus, moins précaires que les familles monoparentales ou les couples avec un seul enfant, s’explique sans doute par la présence potentielle de deux salaires et par des prestations familiales plus favorables. Les prestations familiales, intégrées dans le calcul du niveau de vie de la CAF, sont en effet plus avantageuses pour les familles nombreuses (trois enfants ou plus). Or les couples avec enfants sont davantage concernés par cette configuration familiale que les familles monoparentales (Figure 8). Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 39 Partie 2. Les bénéficiaires de l’APL Le profil des bénéficiaires de l’APL dans le parc social d’Île-de-France Figure 18 : Evolution du taux de bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus selon la structure familiale et la catégorie du RUC entre 2008 et 2009 en Île-de-France 3% 2% 1% 0% -1% -2% -3% - de 70% du seuil 70% à moins de 100% à moins de BR 100% du seuil BR 130% du seuil BR Personnes seules Couples sans enfant 130% ou + du seuil BR Familles monoparentales Couples avec enfants Sources de données : CAF Île-de-Fra nce L’échelle départementale confirme les tendances régionales (Figure 19 et Figure 20). Elles sont néanmoins plus accentuées à Paris et en Seine-Saint-Denis où plus de 50% des bénéficiaires de l’APL dans le champ des revenus ont des ressources inférieures au seuil de bas revenus, quels que soient la situation familiale ou l’âge (respectivement 56% et 57%). 40 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Partie 2. Les bénéficiaires de l’APL Le profil des bénéficiaires de l’APL dans le parc social d’Île-de-France Figure 19 : Les bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus selon l'âge et la catégorie du RUC, par département en 2009 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 75 80% 70% 60% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% - de 25 à 30 à 35 à 40 à 45 à 50 à 55 à 60 à 25 ans 29 ans 34 ans 39 ans 44 ans 49 ans 54 ans 59 ans 64 ans 92 10% 0% - de 25 à 30 à 35 à 40 à 45 à 50 à 55 à 60 à 25 ans 29 ans 34 ans 39 ans 44 ans 49 ans 54 ans 59 ans 64 ans 100% 90% 80% 90% 80% 70% 60% 40% 30% 20% 10% 0% 20% 10% 0% 10% 0% - de 25 à 30 à 35 à 40 à 45 à 50 à 55 à 60 à 25 ans 29 ans 34 ans 39 ans 44 ans 49 ans 54 ans 59 ans 64 ans 77 93 - de 25 à 30 à 35 à 40 à 45 à 50 à 55 à 60 à 25 ans 29 ans 34 ans 39 ans 44 ans 49 ans 54 ans 59 ans 64 ans 100% 90% 80% 70% 60% 50% 70% 60% 50% 40% 30% 50% 40% 30% 20% - de 25 à 30 à 35 à 40 à 45 à 50 à 55 à 60 à 25 ans 29 ans 34 ans 39 ans 44 ans 49 ans 54 ans 59 ans 64 ans 78 - de 25 à 30 à 35 à 40 à 45 à 50 à 55 à 60 à 25 ans 29 ans 34 ans 39 ans 44 ans 49 ans 54 ans 59 ans 64 ans 100% 100% 90% 130%ou + du seuil BR 90% 80% 80% 70% 60% 70% 60% 100 à 130%du seuil BR 50% 50% 40% 30% 20% 40% 30% 70 à 100%du seuil BR 20% 10% 10% 0% 91 100% 90% 50% 40% 30% 20% 100% 94 100% 90% 0% - de 25 à 30 à 35 à 40 à 45 à 50 à 55 à 60 à 25 ans 29 ans 34 ans 39 ans 44 ans 49 ans 54 ans 59 ans 64 ans 95 - de 70%du seuil BR - de 25 à 30 à 35 à 40 à 45 à 50 à 55 à 60 à 25 ans 29 ans 34 ans 39 ans 44 ans 49 ans 54 ans 59 ans 64 ans Sour ces de données : CAF Î le-de- Fr ance Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 41 Partie 2. Les bénéficiaires de l’APL Le profil des bénéficiaires de l’APL dans le parc social d’Île-de-France Figure 20 : Les bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus selon la structure familiale et la catégorie du RUC, par département en 2009 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 75 Personnes seules M ono 1 M ono 2 enf t enf t s ou + Couples sans enf ant Couples 1 Couples 2 enft enf t s ou + 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 94 42 92 Personnes seules M ono 1 enft M ono 2 enf t s ou + Couples sans enf ant Couples 1 Couples 2 enft enf t s ou + 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Personnes seules M ono 1 enft M ono 2 enf t s ou + Couples sans enf ant Couples 1 Couples 2 enft enf t s ou + 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 91 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 77 M ono 1 enft M ono 2 enf t s ou + Couples sans enf ant Couples 1 Couples 2 enft enf t s ou + 95 Personnes seules M ono 1 enft M ono 2 enf t s ou + Couples sans enf ant Couples 1 Couples 2 enft enf t s ou + Personnes seules M ono 1 enft M ono 2 enf t s ou + Couples sans enf ant Couples 1 Couples 2 enft enf t s ou + 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Personnes seules M ono 1 enft M ono 2 enf t s ou + Couples sans enf ant Couples 1 Couples 2 enft enf t s ou + 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Personnes seules 93 78 130%ou + du seuil BR 100 à 130%du seuil BR 70 à 100%du seuil BR - de 70%du seuil BR Personnes seules M ono 1 M ono 2 enf t enf t s ou + Couples sans enf ant Couples 1 Couples 2 enft enf ts ou + Sour ces de données : CAF Î le-de- Fr ance Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Partie 2. Les bénéficiaires de l’APL Le profil des bénéficiaires de l’APL dans le parc social d’Île-de-France 1.3.3. 62% des foyers bénéficiaires étrangers dans le champ des revenus sont en dessous du seuil de bas revenus Figure 21 : Les bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus selon la catégorie du RUC et la nationalité en Îlede-France en 2009 La nationalité se pose comme un facteur 50% discriminant face aux revenus (Figure 21). Les ménages étrangers sont en effet particulièrement touchés par la précarité, près de 62% d’entre eux se situant en 40% 30% 20% dessous du seuil de bas revenus contre 47% 10% des foyers bénéficiaires de nationalité 0% française. De plus, la proportion de bénéficiaires étrangers ayant des ressources inférieures à 70% du seuil de bas revenus est de 23%, soit 6 points de plus 38% 30% 23% 34% 27% 19% 17% 12% - de 70% du 70% à - de 100% à - de 130% ou + seuil BR 100% du 130% du du seuil BR seuil BR seuil BR Etranger Français Sources de données : CAF Île-de-France que les bénéficiaires français (17%). La précarisation des bénéficiaires français est néanmoins légèrement plus forte, la part d’allocataires en dessous du seuil de bas revenus ayant augmenté de 2,3 points entre 2008 et 2009 contre 1,7 point pour les bénéficiaires étrangers. La répartition des bénéficiaires de l’APL étrangers ressortissants d’un pays européens selon les tranches de revenus et celle des étrangers hors Union Européenne témoignent d’une fragilité plus importante des bénéficiaires originaires d’un pays non européen (Figure 22). Moins nombreux, les bénéficiaires étrangers européens sont aussi moins précaires : 51% d’entre eux ont des ressources inférieures au seuil de bas revenus (+2,6 points) contre 62% des étrangers hors Union Européenne (+1,7 point). Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 43 Partie 2. Les bénéficiaires de l’APL Le profil des bénéficiaires de l’APL dans le parc social d’Île-de-France Figure 22 : Les bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus selon la nationalité et la catégorie du RUC en Île-de-France 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 16 17 12 11 27 26 21 19 35 34 28 30 34 33 31 34 17 17 24 24 16 17 2008 2009 2008 2009 2008 2009 37 39 Etranger UE Etranger hors Français UE - de 70% du seuil BR 70% à moins de 100% du seuil BR 100% à moins de 130% du seuil BR 130% ou + du seuil BR Sources de données : CAF Îl e-de-France Au niveau des départements, les tendances sont identiques à celles observées en Île-de-France (Figure 23). Tous les départements présentent un taux de bénéficiaires de l’APL étrangers en dessous du seuil de bas revenus supérieur à 50%. C’est à Paris et en Seine-Saint-Denis que ce taux est le plus élevé, respectivement 64% et 66%. Figure 23 : Les bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus selon la nationalité et la catégorie du RUC par département 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 9 17 26 31 40 32 13 20 28 10 16 12 19 12 24 27 27 32 34 39 38 30 32 19 22 29 35 35 38 37 14 30 12 19 29 28 39 37 29 30 30 25 20 22 16 27 20 23 17 23 16 19 12 19 13 21 15 Etr. Fr. Etr. Fr. Etr. Fr. Etr. Fr. Etr. Fr. Etr. Fr. Etr. Fr. Etr. Fr. 75 92 93 94 - de 70% du seuil BR 100% à moins de 130% du seuil BR 78 77 95 91 70% à moins de 100% du seuil BR 130% ou + du seuil BR Sources de données : CAF Îl e-de-Fra nce 44 36 37 37 38 29 14 20 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Partie 2. Les bénéficiaires de l’APL Le profil des bénéficiaires de l’APL dans le parc social d’Île-de-France A retenir Le profil des bénéficiaires de l’APL se caractérise par : - un taux de bénéficiaires de l’APL stable à l’échelle régionale (38%) et un taux plus élevé en grande couronne (40%) et à Paris (38%) en lien avec les ressources et la structure familiale des ménages locataires du parc social. - 60% de familles, un taux qui augmente plus on s’éloigne de Paris et une tendance inverse pour les personnes seules plus représentées dans le centre d’agglomération. - 70% des foyers bénéficiaires de nationalité française et 91% des foyers étrangers originaires d’un pays non européen. Une précarité - qui s’accentue depuis 2008 (51% des bénéficiaires de l’APL en dessous du seuil de bas revenus) et qui diminue plus on s’éloigne de Paris ; - qui touche surtout les familles monoparentales (58%) et les couples sans enfant (55%); - plus importante des bénéficiaires étrangers (62% en dessous du seuil). Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 45 Partie 2. Les bénéficiaires de l’APL Bénéficiaires de l’APL et occupants du parc social francilien 2. Le profil des bénéficiaires de l’APL au regard de celui des occupants du parc social d’Île-de-France Il est apparu utile, dans une mise en perspective des résultats, de confronter le profil des bénéficiaires de l’APL à celui des occupants du parc social afin d’en illustrer les singularités ou au contraire les caractères communs. 2.1. Une surreprésentation des moins de 60 ans et des familles monoparentales parmi les bénéficiaires de l’APL. L’étude comparée du profil des bénéficiaires de l’APL en 2009 et des occupants du parc social témoigne d’une surreprésentation des moins de 60 ans parmi les foyers bénéficiaires de l’APL, notamment ceux âgés entre 30 et 59 ans. Les moins de 60 ans représentent en effet 78% des allocataires alors que 73% des locataires Hlm appartiennent à cette classe d’âge. A l’inverse, les locataires âgés de plus de 60 ans (27,5%) ne représentent que 21,7% des foyers bénéficiaires. Deux hypothèses peuvent être formulées pour expliquer cette situation. Les moins de 60 ans sont davantage concernés par une structure familiale avec enfants, situation plus propice à l’obtention d’une aide au logement. On peut en outre supposer que les personnes âgées de plus de 60 ans occupent un parc plus ancien, aux loyers plus faibles donnant plus difficilement accès à une aide. 7 9 8 CAF OPS 7 75 92 Moins de 30 ans 93 9 10 14 94 30 à 59 ans CAF 4 OPS 4 60 CAF 62 77 69 69 71 68 71 65 9 12 10 12 8 10 7 9 CAF 8 66 69 OPS 67 10 7 15 18 CAF 65 69 6 13 16 67 78 91 60 à 74 ans Sources de données : CAF Îl e-de-Fra nce, OPS 2009 - OLS 46 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 8 OPS 66 69 7 5 15 12 CAF 67 6 14 17 7 OPS 6 11 15 7 CAF 10 8 17 14 OPS 7 15 18 OPS 20 9 CAF 23 12 9 15 19 OPS 13 9 OPS 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% CAF Figure 24 : Structure d'âge comparée des bénéficiaires de l'APL et des locataires du parc locatif social conventionné en 2009 95 75 ans et plus 69 IdF Partie 2. Les bénéficiaires de l’APL Bénéficiaires de l’APL et occupants du parc social francilien L’approche par la structure familiale amène par ailleurs des constats similaires. La part des personnes seules et des couples avec enfant(s) parmi les bénéficiaires de l’APL est globalement équivalente à leur part respective dans la population locataire du parc social d’Île-de-France. On note en revanche une très faible représentation des couples sans enfant et une surreprésentation des familles monoparentales parmi les foyers bénéficiaires de l’APL. Pour les couples sans enfant, les conditions d’attribution de l’aide au logement, plus favorables aux familles, sont sans doute une explication tandis que c’est vraisemblablement la situation financière, notamment l’absence de deuxième salaire, qui joue un rôle pour les familles monoparentales. Figure 25 : Structure familiale comparée des bénéficiaires de l'APL et des locataires du parc locatif social conventionné en 2009 75 Personnes seules 92 33 35 35 35 20 20 30 23 20 23 21 30 8 7 14 32 31 33 33 93 94 Couples sans enfants 77 78 30 27 91 Familles monoparentales 15 21 29 15 7 7 29 28 95 34 33 CAF 6 30 31 OPS 30 29 14 CAF 7 OPS 32 29 15 31 CAF 7 OPS 17 29 CAF 16 32 OPS 28 CAF 37 37 35 35 OPS 7 CAF CAF 42 43 28 16 OPS 14 8 31 32 CAF 19 29 30 OPS 21 25 32 33 CAF 28 28 OPS 23 24 OPS 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% IdF Couples avec enfants Sources de données : CAF Îl e-de-France, OPS 2009 - OLS 2.2. Une différenciation territoriale selon le positionnement au centre ou en périphérie de l’espace régional ? Les différences départementales de taux de bénéficiaires résultent sans doute en partie des caractéristiques socio-économiques des locataires du parc social conventionné, en particulier la répartition sur le territoire de l’Île-de-France des ménages aux revenus les plus faibles (Figure 26). Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 47 Partie 2. Les bénéficiaires de l’APL Bénéficiaires de l’APL et occupants du parc social francilien Figure 26 : Situation des locataires du parc locatif social conventionné d'Île-de-France par rapport au plafond de ressources PLUS en 2009 IdF 29 63 75 59 92 93 94 30 53 12 13 34 25 69 64 77 78 91 95 8 70 10% 20% 30% 4 26 32 30 28 60 65 67 0% 6 7 29 40% < 60% (Plafond PLA-I) 50% 60% 70% 80% De 60 à 100% 8 6 5 90% 100% > 100% Sources de données : CAF Îl e-de-Fra nce , OPS 2009 - OLS Les ménages logés dans le parc social disposant de ressources inférieures aux plafonds PLA-I sont davantage présents en Seine-et-Marne, en Seine-Saint-Denis et dans le Val-d’Oise. Or ces départements sont aussi ceux qui ont les taux de bénéficiaires de l’APL les plus élevés. A l’inverse, les Hauts-de-Seine et Paris, départements où les locataires semblent un peu plus « favorisés », présentent les taux de bénéficiaires de l’APL parmi les plus faibles. A priori la logique de répartition des bénéficiaires de l’APL correspond donc à la répartition des locataires les plus fragiles (Figure 27). Figure 27 : Taux de bénéficiaires de l'APL et niveau de ressources des locataires du parc locatif social conventionné en 2009 100% 80% 60% 40% 20% 0% 75 92 93 94 77 78 91 95 Taux de bénéficiaires de l'APL dans le parc conventionné Taux de locataires du parc conventionné ayant des ressources inférieures à 60% du plafond PLUS Sources de données : CAF Îl e-de-Fra nce, OPS 2009 - OLS, EPLS 2009 - DREIF Pour autant, si les tendances observées sont globalement homogènes au niveau départemental, elles le sont à des taux variables. Il est possible que la coexistence de deux zones de prix pour les loyers dans tous les départements franciliens sauf Paris soit à l’origine de cette hétérogénéité, les plafonds CAF étant plus ou moins favorables selon les zones pour un type de ménage donné. 48 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Partie 2. Les bénéficiaires de l’APL Hypothèses d’études 3. Hypothèses d’étude Mise en perspective avec les modalités de calcul de l’APL, l’approche comparative du profil des allocataires de l’aide au logement et de celui des locataires du parc social a permis d’entrevoir des éléments expliquant le taux de bénéficiaires de l’aide au logement dans ce secteur du parc. Au terme des deux premières phases de l’étude, quelques hypothèses peuvent ainsi être formulées : - La faible proportion de bénéficiaires s’expliquerait par une distorsion des barèmes de référence des loyers. L’écart entre le plafond de loyer de référence de la CAF et les loyers plafonds Hlm pénaliserait les ménages car il n’est pas pris en compte dans le calcul de l’APL. - Les différences de plafonds de ressources excluraient « automatiquement » du droit à l’APL une partie de la population logée dans le parc social francilien. - Les caractéristiques socioéconomiques des locataires et les conditions d’occupation du parc social (adéquation entre la taille du logement et la composition des ménages), influeraient sur le taux de bénéficiaires de l’APL. - En Île-de-France, la définition de deux zones géographiques pour le calcul de l’APL, contre trois pour les loyers Hlm, pénaliserait une partie des locataires et conduirait à une moins bonne prise en compte de certaines spécificités. Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 49 50 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 - Partie 3 Pourquoi seule une minorité des ménages locataires du parc locatif social conventionné d’Île-de-France bénéficie-t-elle de l’APL ? Eléments d’explication La troisième phase de l’étude a permis d’isoler trois types de facteurs expliquant, à des degrés divers, le taux de bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social conventionné d’Île-de-France. Ce sont tout d’abord des éléments relevant des ménages, notamment l’absence de demande de versement auprès des CAF ou la suspension des versements pour impayés de loyer. Le deuxième type d’explication relève du système de calcul des droits à l’APL et concerne principalement les différences entre les plafonds Hlm et les plafonds CAF en matière de loyers et de ressources. Enfin, les caractéristiques du parc social francilien (niveau de loyer) et les conditions de son occupation (adaptation des logements à la structure familiale des ménages) peuvent jouer un rôle et conduire à une moins bonne couverture de certaines situations par les critères CAF. L’objectif de ce dernier temps de l’analyse n’est pas de mesurer précisément le rôle respectif de chacun des différents facteurs. Il se veut un moyen de comprendre les mécanismes en présence dans les barèmes complexes des aides au logement pour mettre en évidence les situations n’ouvrant pas droit à l’APL. En raison de la complexité de la formule de calcul et pour faciliter la compréhension, les facteurs discriminants sont traités les uns après les autres. Il faut toutefois garder à l’esprit qu’ils sont interdépendants et extrêmement imbriqués les uns aux autres. Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 51 Partie 3. Expliquer le taux de bénéficiaires de l’APL Plafonds de ressources et loyers 1. Les conditions d’accès au logement social et à l’APL sont différentes 1.1. L’évolution des plafonds de référence CAF et Hlm dans les années 2000 : une distorsion chronique des barèmes En raison des changements méthodologiques intervenus à plusieurs reprises depuis 2007 (changement d’année de référence en 2008, abaissement du seuil de versement en 2007), les éléments sont donnés à titre indicatif et doivent être considérés comme des tendances. Le nombre de locataires bénéficiaires d’une aide personnalisée au logement est en lente mais quasi constante augmentation depuis 2003. Il a connu une forte progression entre 2004 et 2005 (+9%) pour des raisons sans doute essentiellement méthodologiques (extension du champ de l’étude au parc détenu par les SEM) ainsi qu’entre 2007 et 2008 (+7%). Figure 28 : Les bénéficiaires de l'APL dans le parc locatif social conventionné entre 2003 et 2009 50% 500 000 400 000 Nombre de bénéficiaires 45% 300 000 40% 200 000 35% Taux de bénéficiaires 100 000 0 30% 25% 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Sources de données : CAF Île-de-France, EPLS 2009 Le taux de bénéficiaire, relativement stable, laisse également apparaître une hausse entre 2007 et 2008. Suite au changement d’année de référence pour les ressources prises en compte, l’approche est indiscutablement biaisée. Force est de constater cependant que cette hausse correspond aussi à une augmentation du seuil d’exclusion, c’est-à-dire le niveau de ressources au-delà duquel le ménage ne peut plus prétendre à une aide au logement. 52 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Partie 3. Expliquer le taux de bénéficiaires de l’APL Plafonds de ressources et loyers Figure 29 : Evolution des plafonds de ressources Hlm et des seuils 36 d’exclusion CAF depuis 2002 170 ressources Hlm augmenté de et plus CAF ont de 27% (respectivement 27,6% et 27,3%). Pour les plafonds CAF, cette hausse correspond à Indice base 100 en 2002 Entre 2007 et 2008, les plafonds de l’augmentation minimum constatée personnes seules. pour En 160 150 140 130 120 110 les HLM CAF 100 2002 effet, 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Sources de données : Mi ni s tère - CAF , AORIF contrairement aux plafonds de ressources Hlm, l’évolution des plafonds de ressources CAF n’a pas été la même pour l’ensemble des ménages, les hausses étant réparties sur les années pour atteindre une augmentation finale entre 2002 et 2007 à peu près équivalente pour tous les types de ménages. Sur l’ensemble de la période, l’écart maximum relevé s’élève à 1,3 point entre l’augmentation du plafond pour les personnes seules et celle des ménages avec une personne à charge37. Globalement, entre 2002 et 2008, les plafonds de ressources Hlm ont augmenté plus rapidement que les plafonds CAF (+58% contre +35%). En 2010, l’écart entre les deux dispositifs se réduit fortement, conséquence de l’abaissement des plafonds de ressources Hlm en juin 2007 (-10,3%)38. Indice base 100 en 2005 Figure 30 : Evolution des plafonds de loyer Hlm et CAF depuis 2005 120 118 116 114 112 110 108 106 104 102 100 2005 Tous deux indexés sur l’Indice de Référence des Loyers, les plafonds de loyers CAF et Hlm ont connu une augmentation assez régulière depuis 2005 (+10%). HLM CAF 2006 2007 2008 2009 2010 Sources de données : Mi ni s tère - CAF , AORIF 36 Les données CAF correspondent à l’augmentation minimum constatée pour les personnes seules. 37 Le tableau d’évolution des plafonds par type de ménage est présenté en annexe 6 en page 3. 38 Article 65 de la loi Mobilisation pour le Logement et la Lutte contre l’Exclusion (MLLE) du 25 mars 2009 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 53 Partie 3. Expliquer le taux de bénéficiaires de l’APL Plafonds de ressources et loyers 1.2. Le seuil d’exclusion de l’APL est inférieur à 50% du plafond de ressource PLUS 1.2.1. Plus de 37% des locataires sont potentiellement exclus du dispositif de l’APL Elément particulièrement discriminant, le facteur « ressources » permet de caractériser une grande partie des locataires non bénéficiaires de l’APL dans le parc social conventionné. Globalement, on peut retenir que les seuils d’exclusion CAF sont grosso modo équivalent à 50% des plafonds PLUS. Sauf cas particuliers39, tout ménage disposant de ressources supérieures à ce taux est donc mécaniquement exclu du dispositif d’aide au logement. Près de 63% des ménages franciliens locataires du parc social disposant de ressources inférieures à 60% des plafonds PLUS (OPS 2009), plus de 37% des ménages sont hors du champ de l’APL. Le découpage en tranche de revenus de l’enquête OPS ne permet pas d’isoler les locataires disposant de ressources entre 50 et 60% des plafonds. Les locataires éligibles au PLA-I mais non éligibles à l’APL ont des ressources comprises entre 40 et 60% du plafond Hlm, et représentent 36% des ménages en dessous de 60% des plafonds Hlm. Figure 31: Locataires du parc social potentiellement éligibles à l'APL en termes de ressources en Île-de-France 100% % de ménages 90% 80% 70% Hors du champ de l'APL 37% 60% 50% 6% 4% 25% PLA-I 24% 40% 30% 20% 10% Dans le champ de l'APL 39% 21% 18% Eligibles au PLA-I potentiellement non éligibles à l'APL 24% 0% Ressources par rapport au plafond PLUS Inférieures à 20 % De 20 à 40 % De 60 à 89 % De 90 à 99 % Supérieures à 140 % De 40 à 60% De 100 à 139 % Sources de données : OPS 2009 - OLS Néanmoins, le taux de bénéficiaires de l’APL en Île-de-France étant de 38% et plus de 39% des locataires étant éligibles en termes de ressources, les caractéristiques économiques seules des ménages n’expliquent pas le taux de locataires aidés pour leur logement. 39 Ces cas particuliers relèvent du système de prise en compte des revenus qui peut conduire à l’année n à considérer comme nulles des ressources qui ne le sont pas à l’année de référence (Cf. 1.2.1. et annexes 2 en page 3) 54 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Partie 3. Expliquer le taux de bénéficiaires de l’APL Plafonds de ressources et loyers 1.2.2. De fortes disparités selon le type de ménage et le lieu de résidence Le niveau du seuil d’exclusion de l’APL est marqué par de fortes disparités selon le type de ménage et le lieu de résidence. Confirmant la sous-représentation des couples sans enfant bénéficiaires de l’APL par rapport à leur part dans la population locataire du parc social d’Île-de-France, les plafonds de ressources CAF sont globalement moins favorables à cette configuration familiale. Ils équivalent en effet à 45-48% des plafonds d’accès au logement social pour ces ménages. Les plafonds de ressources CAF permettent en revanche de couvrir la quasi-totalité des personnes seules éligibles au PLA-I et leur sont donc très favorables. En lien avec le caractère familial de l’aide, les familles éligibles au PLA-I sont potentiellement plus nombreuses à pouvoir percevoir l’aide personnalisée au logement. Par ailleurs, dans l’ensemble, ce sont les locataires du parc social situé en zone 1 qui sont les mieux couverts par les plafonds CAF. En effet, à l’exception des familles, la zone 2 est moins favorable. Ce constat est à mettre en relation avec les loyers, globalement plus faibles sur cette portion du territoire. Conséquence sans doute du découpage du territoire régional en deux zones par les CAF contre trois pour le logement social, les ménages avec une ou plusieurs personnes à charge résidant en zone 1bis sont moins bien couverts. Figure 32 : Equivalence en taux du plafond HLM des seuils d'exclusion CAF en Île-de-France selon la structure familiale et la zone de prix 70% Plafond de ressources PLA-I Taux du plafond Hlm 60% 50% 59% 59% 55% 48% 48% 40% 45% 46% 50% 48% 46% 50% 48% 47% 52% 49% 49% 53% 51% 30% 20% 10% 0% Personne seule Couple sans enfant Sources de données : Mi ni s tère - CAF ; AORIF 1 personne à charge Zone 1 bis 2 personnes à charge Zone 1 3 personnes à charge 4 personnes à charge Zone 2 Lecture : Pour un couple sans enfant résidant en zone 1bis, le montant du seuil d’exclusion équivaut à 48% du plafond Hlm (PLUS) appliqué à ce type de ménage. Quelque soit son niveau de loyer, le ménage dépassant ce seuil ne peut prétendre à une aide au logement. Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 55 Partie 3. Expliquer le taux de bénéficiaires de l’APL Plafonds de ressources et loyers Concrètement, sauf cas particuliers40, les plafonds de ressources (c’est-à-dire au loyer maximum pris en compte) pour un versement de l’aide (droits supérieurs à 15€) sont les suivant : Tableau 7 : Plafonds de ressources au loyer plafond CAF et équivalents en Smic Ressources nettes Ressources nettes Equivalent en mensuelles mensuelles 41 Smic Zone 1 et 1 bis Zone 2 Personne seule 1 075 € 1 000 € 1 Smic Couple sans enfant 1 300 € 1 225 € 1,2 Smic 1 personne à charge 1 650 € 1 567 € 1,6 Smic 2 personnes à charge 1 967 € 1 867 € 1,9 Smic 3 personnes à charge 2 408 € 2 283 € 2,3 Smic Sources de données : Ministère - CAF ; AORIF 1.3. La couverture des loyers Hlm par les loyers plafonds CAF est variable selon les territoires et le type de ménage Les loyers plafonds du parc locatif social (non majorés) sont aujourd’hui globalement en cohérence avec les loyers plafonds des aides au logement si l’on considère les situations théoriques d’occupation, c’est-à-dire par exemple une personne seule dans un T1. L’écart maximum est de 23% pour les personnes seules ou couples avec trois enfants à charge locataires d’un logement de 95m² en zone 1bis42, soit un peu plus de 110€. S’il est évident que cet écart pénalise les locataires parce qu’il n’est pas pris en compte dans le calcul de l’aide et qu’il accentue l’insolvabilisation des ménages les plus fragiles, la différence reste assez faible en comparaison de la forte déconnexion entre les loyers plafonds de l’APL et les loyers du parc locatif privé. 40 Ces cas particuliers relèvent du système de prise en compte des revenus qui peut conduire à considérer comme nulles des ressources qui ne le sont pas à l’année de référence (Cf. Partie 1 §1.2.1. et annexe 2 en page 3) 41 Au 1er janvier 2010, le Smic mensuel net est fixé à 1 055,42€. 42 Les équivalences entre le type de logement et la taille de celui-ci sont présentés dans la partie 1 §3.1 56 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Partie 3. Expliquer le taux de bénéficiaires de l’APL Plafonds de ressources et loyers Figure 33 : Equivalence en taux du plafond de loyer CAF des loyers plafonds Hlm (non majorés) selon des situations théoriques d'occupation en Île-de-France par zone de prix 200% Situations théoriques d'occupation 180% Taux du plafond de loyer CAF 160% 140% 120% Plafond CAF 100% 80% 60% 40% 20% 0% Zone 1 Bis Zone 1 Logement PLUS Personnes seules (T1) 2 personnes à charge (T4) Zone 2 Zone 1 Bis Zone 1 Logement PLA-I Couples sans enfant (T2) 3 personnes à charge (T5) Zone 2 1 personne à charge (T3) Sources de donnée s : Mi ni s tère - CAF; AORIF Lecture : En zone 1bis, le loyer plafond Hlm pour un logement T3 de 65m² (financement ¨PLUS) s’établit à 120% du loyer plafond CAF pour une personne seule ou un couple avec trois personnes à charge, soit 20% du loyer réel (hors charges) non pris en compte pour le calcul de l’aide au logement. Cette association entre un type de logement et une configuration familiale répond à l’objectif d’efficacité sociale de l’APL qui entend notamment éviter un effet inflationniste de l’aide sur les montants de loyer. Pour autant, ces situations théoriques d’occupation des logements correspondent assez mal à la réalité. C’est notamment le cas pour les personnes seules (plus de 30% des locataires du parc social francilien – OPS 2009) qui occupent finalement peu les logements une pièce dans le parc locatif social (hors foyer), lesquels ne représentent d’ailleurs qu’à peine 8% des logements sociaux collectifs en Île-de-France (DREIF – EPLS 2009). La question est d’autant plus sensible dans le parc social que le vieillissement de la population occupante ou le départ des enfants est à l’origine de situations de « sous-occupation » des logements souvent conjuguées à une baisse des revenus qui fragilise les ménages. Parce que l’objectif de l’étude est de mieux comprendre Figure 34 : Répartition des logements locatifs sociaux en collectif selon le nombre de pièces en Île-de-France les interactions entre APL et parc locatif social, il a 7% 8% 1 pièce semblé intéressant de considérer les situations les plus 22% 26% 2 pièces courantes d’occupation des logements. Type de 3 pièces logement le plus construit (Cf. Figure 34 : Répartition 4 pièces des logements locatifs sociaux en collectif selon le nombre de pièces en Île-de-France) et occupé par tout 5 pièces et plus 37% Sources de données : EPLS 2009 -DREIF Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 57 Partie 3. Expliquer le taux de bénéficiaires de l’APL Plafonds de ressources et loyers type de ménage43, le logement T3 est apparu pertinent pour obtenir une situation de référence comparable pour toutes les structures familiales. Figure 35 : Les loyers plafonds HLM non majorés par rapport aux plafonds CAF en Île-de-France par zone de prix 200% Logement T3 (65m²) 180% Taux du plafond de loyer CAF 160% 140% 120% Plafond CAF 100% 80% 60% 40% 20% 0% Zone 1 Bis Zone 1 Zone 2 Zone 1 Bis Logement PLUS Zone 1 Zone 2 Logement PLA-I Personnes seules Couples sans enfant 2 personnes à charge 3 personnes à charge 1 personne à charge Sources de données : Mini s tère - CAF; AORIF Lecture : En zone 1, le loyer plafond HLM (non majoré) pour un logement PLUS de 65m² équivaut à 139% du loyer plafond CAF pour une personne seule. 39% du loyer (hors charges) n’est donc pas pris en compte dans le calcul de l’APL. Il en résulte que si les familles sont bien couvertes pas le plafond CAF pour ce type de logement, l’écart est net pour les couples sans enfant (sauf en PLA-I) et les personnes seules pour lesquelles jusqu’ à près de 50% du loyer n’est pas pris en compte (situation en zone 1bis). Il faut en outre garder à l’esprit que les charges réelles payées par les locataires ne sont pas inclues dans le calcul de l’APL. Or, elles sont de toute évidence sous-évaluées par le forfait charge de l’aide au logement44, accentuant d’autant plus l’insolvabilisation des ménages précaires. En Personne seule Logement T3 Personne seule Logement T3 PLUS 388 € PLUS 5,97€/m² PLA-I 345 € PLA-I 5,31€/m² zone 1, on a donc pour une personne seule occupant un logement de + 1,7€/m² + 109€ soit + 39% + 1€/m² + 66€ soit + 24% 65m² : CAF 279 € CAF 4,29€/m² Sources de données : Mi ni s tère - CAF; AORIF 43 Pour la répartition des ménages en fonction du type de logement occupé, voir annexe 7 en page 3. 44 En 2010, le forfait charges de l’APL s’élève à 50,75€ pour une personne seule ou un couple sans personne à charge. Il est majoré de 11,49€ par personne à charge. 58 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Partie 3. Expliquer le taux de bénéficiaires de l’APL Plafonds de ressources et loyers S’il est vrai que les loyers Hlm atteignent rarement les plafonds, l’approche par les loyers moyens pratiqués en Île-de-France témoigne d’une sous-évaluation globale encore plus forte, résultant notamment de la prise en compte des majorations potentielles des loyers. Le degré de sousévaluation diffère alors en fonction du niveau de loyer moyen et donc de la zone et du département de résidence. Pour un logement T3, l’écart entre le loyer moyen pratiqué et le loyer plafond CAF varie en effet de -20% (situation de « sur-occupation » : personne seule ou couple avec trois personnes à charge en zone 2 dans le Val d’Oise) à +68% (« sous-occupation » : personne seule à Paris, soit 190€ non pris en compte dans le calcul de l’aide)45. Figure 36 : Equivalence en taux du plafond de loyer CAF des loyers moyens HLM en Île-de-France par département et zone de prix 200% Logement T3 (65m²) PLUS 180% % loyer plafond CAF 160% 140% 120% 100% 80% 60% 40% 20% Plafond CAF 0% 1 bis 75 1 bis 1 92 1 bis 1 93 Personne seule Deux personnes à charge 1 bis 1 94 1 2 77 Couple sans enfant Trois personnes à charge 1 2 1 78 2 91 1 2 95 Une personne à charge Sources de données : Mi nis tère - CAF; AORIF 45 Les écarts entre les plafonds de loyer CAF et les loyers moyens par structure familiale et type de logement sont disponibles en annexe 8 en page 3 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 59 Partie 3. Expliquer le taux de bénéficiaires de l’APL Une multitude de facteurs moins déterminants 2. Les conditions d’occupation des logements et la structure du parc social renforcent les effets du système de calcul de l’APL 2.1. L’existence d’un parc aux loyers faibles Les seuils d’exclusion CAF diminuent avec le loyer : plus celui-ci est faible, moins nombreux sont les locataires potentiellement éligibles à l’APL. Qu’ils relèvent d’anciens modes de financement ou non, une partie du parc locatif social d’Île-de-France est caractérisée par des loyers faibles Figure 37 : Loyers du parc conventionné d'Île-de-France en euro par mètre carré* 7% 4% 1% Surface utile (84 679 logements) 7% 1% 2% 15% 32% Surface corrigée (721 319 logements) < 2,85€ < 2€ 2,85€ à <3,85€ 2€ à <2,3€ 3,85€ à 4,25€ 2,3€ à 2,75€ 2,75€ à 3,3€ 4,25€ à 5,25€ 81% >5,25€ Sources de données : EPLS 2009 -DREIF 50% >3,3€ Sources de données : EPLS 2009 -DREIF * Le parc de référence est constitué des logements dont un loyer est acquitté pour la totalité du mois de référence et dont la surface et le loyer sont renseignés. Pour ce segment du parc, les seuils d’exclusion de l’APL sont particulièrement bas. Avec un loyer de 2,85€/m² de la surface utile, qui concerne 7% du parc relevant de ce mode de calcul des loyers, le plafond CAF s’établit ainsi à 48% des plafonds PLUS contre 59% avec un loyer à 4,25€/m². Ce segment du parc est donc potentiellement plus concerné par un faible taux de bénéficiaires de l’APL. 60 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Partie 3. Expliquer le taux de bénéficiaires de l’APL Une multitude de facteurs moins déterminants Figure 38 : Equivalence en taux du plafond HLM des seuils d’exclusion CAF par types de ménage et tranches de loyer en Île-de-France 100% 90% Logement T3 (65m²) Zone 1 Smic 80% % PLUS 70% 60% 50% 40% 56 59 59 48 48 30% 36 42 45 42 44 43 48 39 41 37 20% 34 10% 0% Personne seule Couple sans enfant Loyer en €/m² de SU 2,85 € 1 personne à charge 3,85 € 2 personnes à charge 4,25 € 5,25 € Sources de données : AORIF; CAF; EPLS 2009 -DREIF 2.2. Les interactions entre la structure familiale des ménages et le type de logement occupé En lien direct avec les éléments évoqués précédemment en matière de loyer, les conditions d’occupation des logements ont une influence sur le droit à l’APL. En effet, à revenu équivalent, l’ « inadaptation » des logements à la structure familiale des ménages peut se traduire soit par l’absence de versement de l’aide (« sur-occupation ») soit par une aide versée d’un montant faible et donc une moins bonne solvabilisation (« sous-occupation »). Deux exemples permettent d’illustrer ces interactions : A ressources équivalentes, occuper un logement trop petit au regard de la configuration familiale peut être à l’origine d’une non éligibilité à l’APL. Un couple avec deux enfants de moins de 14 ans à charge, résidant dans le Val-de-Marne (zone 1) et disposant d’environ deux Smic mensuel (environ 2 180€ soit 50% du plafond PLUS), est ainsi bénéficiaire d’une aide au logement s’il habite un logement T4 (loyers de 516,80€). L’occupation d’un logement T3 (loyer de 419,90€) par ce ménage ne donne en revanche pas accès à l’APL. Même si dans la première situation le montant d’aide est très faible (16,33€ mensuel), le ménage est comptabilisé dans les statistiques des bénéficiaires de l’APL. Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 61 Partie 3. Expliquer le taux de bénéficiaires de l’APL Une multitude de facteurs moins déterminants 150 € 135 € 120 € 105 € 90 € 75 € 60 € 45 € 30 € 15 € 0€ 46 aide croissante aide plafonnée aide non versée loyer plafond 26 0 € 28 0 € 30 0 € 32 0 € 34 0 € 36 0 € 38 0 € 40 0 € 42 0 € 44 0 € 46 0 € 48 0 € 50 0 € 52 0 € 54 0 € 56 0 € Montant de l'aide Figure 39 : Loyers et versement de l'aide personnalisée au logement Montant du loyer Source de données : Mi ni s tère - CAF Dans le cas d’une personne seule, résidant dans le Val-de-Marne (zone 1) et disposant de 1200€ par mois, l’occupation d’un grand logement (T4 à 516,80€) ouvre le même droit à l’APL (faible au demeurant, 16,91€ mensuels) que l’occupation d’un logement T3 (loyer de 419,90€). A partir du loyer plafonds en effet, et à ressources équivalentes, l’aide est plafonnée. Toutefois, la question du versement de l’APL doit être appréhendée parallèlement à celle des taux d’effort. En effet, un ménage recevant une aide même très faible est comptabilisé dans les statistiques sur les bénéficiaires alors que la part de ses revenus consacrée à la dépense en logement peut être supérieure à celle d’un ménage non allocataire. La présente étude n’a pas vocation à traité la question des taux d’effort en raison notamment de la difficulté à évaluer le poids des charges locatives. A titre indicatif uniquement, dans l’exemple du couple avec deux enfants, l’occupation du T4 avec versement de l’APL correspond pour le ménage à un taux d’effort net (sans les charges réelles) de 24% contre 19% pour le T3 sans APL. Pour la personne seule, l’occupation du T3 correspond à un taux d’effort net (sans les charges réelles) de 38% et de 42% pour un T4. 46 Les données du graphique sont celles pour une personne seule ou un couple avec deux enfants à charge, résidant en zone 1 et disposant de revenus annuels net de 19 200€ soit un peu plus d’un smic et demi. Toutefois, c’est le profil de la courbe qui nous intéresse ici et non la situation particulière qu’elle illustre. 62 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Partie 3. Expliquer le taux de bénéficiaires de l’APL Une multitude de facteurs moins déterminants 3. Une multitude d’autres facteurs moins déterminants 3.1. Les effets de seuil dans le système de l’APL : les ayants droit en dessous du seuil de versement Depuis le 1er janvier 2007, le seuil de non - versement de l’APL est fixé à 15€ (contre 24€ précédemment). Les statistiques CAF ne concernant que l’aide versée, les ayants-droit en dessous de ce seuil ne sont pas comptabilisés. Les données disponibles pour le département du Val-de-Marne permettent de dégager un ordre de grandeur qui témoigne d’une situation très marginale. En 2009, cette situation ne concernait en effet que 322 ménages dans le département, soit moins de 0,7% des bénéficiaires de l’APL. Si cet effet de seuil constitue une explication au « faible » taux de bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France, il n’apparaît pas comme un facteur déterminant. 3.2. La suspension de l’APL pour impayés de loyers47 Les bailleurs sont tenus par la règlementation de signaler à la commission départementale des aides publiques au logement (CDAPL) et dans un délai de trois mois, tout ménage bénéficiaire de l’APL en situation d’impayés de loyers. En secteur locatif, l'impayé est constitué soit lorsque trois termes nets consécutifs sont totalement impayés (c’est-à-dire le loyer charges comprises après déduction de l’aide au logement), soit lorsque deux fois le montant mensuel brut du loyer et des charges sont impayés. Sauf en cas de mauvaise foi avérée, le versement de l’APL est maintenu sur décision de la CDAPL si : - dans un délai de six mois, un plan d’apurement de la dette48 est mis en place et approuvé par la commission. Sous réserve de la reprise du paiement du loyer et de la bonne exécution du plan d'apurement, l’aide continue d’être versée. - un fond local d’aide au logement, notamment les Fonds de Solidarité pour le Logement (FSL), a été saisi et une réponse positive obtenue dans les 12 mois. Le maintien du versement est conditionné à la reprise du paiement du loyer et au respect des conditions fixées par le dispositif d'aide. 47 Décret n° 2005-588 du 27 mai 2005 relatif à l’aide personnalisée au logement modifiant l’article R*351-30 du Code de la construction et de l'habitation. 48 Le plan d’apurement définit des échéances pour la résorption de la dette locative du ménage. Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 63 Partie 3. Expliquer le taux de bénéficiaires de l’APL Une multitude de facteurs moins déterminants En cas de non-respect par l’occupant des engagements contenus dans le protocole d’apurement de la dette, le propriétaire bailleur est tenu d’en informer la commission qui suspend le versement de l’aide. En cas de difficultés dans la mise en place du plan d'apurement ou dans l'exécution de celui-ci et dès lors que le locataire s'acquitte du paiement du loyer courant, la commission peut toutefois décider du maintien du versement de l'APL pendant une durée de 6 mois pour permettre la négociation d’un nouveau plan d’apurement entre le bailleur et l’occupant. En revanche, dans les cas de mauvaise foi avérée et de non respect du plan d’apurement, la commission suspend le versement de l'APL et peut décider le remboursement par le bénéficiaire de l'aide versée postérieurement à l'interruption de l'exécution du plan. L’importance de ces situations d’impayés accompagnées d’une mauvaise foi avérée et donnant lieu à une suspension du versement de l’APL est impossible à évaluer avec les données disponibles. Selon l’enquête menée par l’AORIF en 2009 sur l’activité des organismes Hlm en matière de traitement amiable et contentieux des impayés de loyers49, le taux d’impayé, toutes situations confondues s’élève à 16% (141 213 ménages)50. On peut estimer que l’entrée dans la phase contentieuse (environ 5% des procédures engagées en 2008 par les bailleurs interrogés dans le cadre de l’enquête) constitue un non respect des dispositions d’apurement de la dette et donne par conséquent lieu à une suspension de l’APL pour les ménages bénéficiaires. Figure 40 : Bilan 2008 du traitement amiable et contentieux des impayés de loyers aux différentes étapes de la procédure en Île-de-France 80 000 70 000 70 307 60 000 47 024 50 000 40 000 29 851 30 000 20 000 12 365 10 000 5 838 6 094 3 305 2 102 0 Lettre de relance automatique par mois Nb de plans d'apurement amiables Cdt de payer Assignations pour impayé Cdt de quitter les lieux Demandes de concours (CFP) pour impayé Concours accordés Concours exécutés Source de données : Enquête AORIF – Situa ti on au 31/12/2008 49 L’enquête a été réalisée auprès de 84 bailleurs sur 892 908 logements soit 74% du parc (EPLS 2009) et concerne la situation au 31 décembre 2008. 50 AORIF, «L’action des organismes Hlm franciliens pour prévenir les expulsions locatives – Résultats de l’enquête sur les indicateurs de suivi des procédures amiables, précontentieuses et contentieuses : bilan 2008» Dossier ressource - N°20 – Février 2010 64 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Partie 3. Expliquer le taux de bénéficiaires de l’APL Une multitude de facteurs moins déterminants Néanmoins, ces chiffres ne peuvent être donnés qu’à titre indicatif car : - l’étude ne porte pas uniquement sur le parc conventionné et les ménages bénéficiaires de l’APL ne sont pas identifiables parmi ceux en situation d’impayés ; - ils cachent de très fortes disparités selon le type de ménage, les territoires et les politiques de luttes contre les impayés mises en place par les organismes ; - parallèlement à la procédure contentieuse, l’organisme poursuit la recherche de solutions amiables et de mesures sociales pour régler la situation du ménage en impayé et éviter l’expulsion, - les statistiques sur le nombre de plans d’apurement amiables ne disent rien sur le respect de celui-ci par les locataires ou dans le cas contraire de leur bonne foi (paiement du loyer courant) donnant lieu à un maintien du versement de l’aide. On retiendra donc simplement que l’impayé de loyers et la suspension de l’APL qui peut en découler est un facteur à ne pas négliger car les ménages dans cette situation disparaissent des statistiques51. 3.3. Le non-recours à l’APL : un facteur difficile à approcher mais sans doute marginal Evaluer le taux de non-recours aux prestations sociales, c’est-à-dire le nombre de bénéficiaires potentiels qui ne valorisent pas leurs droits, n’est pas chose facile car il faut pouvoir les repérer parmi la population hors du champ d’application de l’aide (ceux qui ne peuvent pas y prétendre). Malgré l’impossibilité d’un tel travail dans le cadre de cette étude sur les bénéficiaires de l’APL dans le parc social d’Île-de-France, quelques éléments peuvent être apportés par l’intermédiaire de l’exercice réalisé par le centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (CREDOC) en 200052. Missionné par la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF), le CREDOC a mené une enquête dont les résultats ne sont pas extrapolables mais qui souligne le caractère marginal des nonrecours. Devant la difficulté à repérer cette population potentiellement bénéficiaires, l’étude à caractère expérimental a porté sur 670 familles (au moins un enfant à charge) déjà allocataires d’une prestation sociale (seule population connue des CAF) mais non bénéficiaires d’une aide au logement 51 Les statistiques des CAF ne concernent que l’APL versée. 52 Simon M.-O., « Le non recours aux aides personnelles au logement : l’exemple de la CAF du Havre », in Dossier Villes et logements, Recherches et prévisions, 2000, n°62, pp.13-18. Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 65 Partie 3. Expliquer le taux de bénéficiaires de l’APL Une multitude de facteurs moins déterminants malgré des ressources inférieures au seuil d’exclusion de l’aide. A partir des déclarations de ces allocataires sur leur situation en matière de logement, les caractéristiques de la famille et les démarches effectuées par le passé pour percevoir une aide au logement, l’enquête visait à obtenir les éléments nécessaires à un calcul approximatif de leurs droits. L’exercice n’a concerné que la CAF du Havre dont les spécificités empêche une extrapolation à la France entière (autonomie des CAF en matière de gestion en particulier pour les procédures de relance et d’information des allocataires, fort taux de logements sociaux dans l’arrondissement du Havre, revenu net imposable des allocataires plus faible que la moyenne nationale). L’examen des droits à prestation sur les cas simulés a montré un taux de non-recours très faible, inférieur à 1 % de l’ensemble des familles bénéficiaires d’une aide au logement. Pour les locataires (parc privé et parc social), le taux présumé de non recours se situe entre 1,4% (estimation basse) et 2,2% (estimation haute). L’enquête a permis de mettre en exergue quatre types d’explication : - la première résulte d’une installation récente des ménages au moment de la constitution des statistiques, qui n’avaient pas encore fait leur demande ou qui ne bénéficiaient pas encore de l’aide ; - l’absence de valorisation des droits liée à l’accès à l’information est également évoquée ; - la complexité des dispositifs apparaît comme un facteur aggravant du non-recours. La situation des allocataires peut changer sans qu’ils prennent conscience d’une modification éventuelle du calcul de leurs droits. L’étude du CREDOC souligne en outre que cet aspect est renforcé par la complexité du calcul de l’aide qui empêche les locataires de faire eux même une estimation de leurs droits. Sur ce point, la mise en place d’un simulateur sur le site Internet de la CAF a pu avoir un effet positif ; - enfin, le CREDOC met en avant des situations de non-recours volontaires mais les juge très limitées. Elles concernent des personnes qui estiment le montant trop faible pour se lancer dans les démarches administratives. Ceci étant, il faut préciser que l’étude engagée par la CNAF ne porte pas uniquement sur le parc social. Or, les bailleurs sociaux percevant l’APL en tiers-payant, il est de leur intérêt que leurs locataires valorisent leurs droits. On peut donc supposer que les locataires du parc social sont mieux informés et le non-recours un phénomène d’autant plus marginal. 66 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Conclusion Conclusion En 2009, 38% des ménages locataires du parc social conventionné bénéficient de l’aide personnalisée au logement alors que 60% des locataires Hlm d’Île-de-France ont des ressources inférieures au plafond PLA-I. Le travail sur les facteurs discriminants dans l’accès à l’APL a mis en évidence plusieurs explications possibles. La diversité de ces éléments tient à la complexité de la formule de calcul et aux difficultés potentielles de valorisation des droits par les locataires. Le poids respectif de chacun de ces éléments est néanmoins difficile à évaluer même si des ordres de grandeurs ont pu être établis. Globalement, plus de 37% des ménages locataires du parc locatif social sont mécaniquement exclus du dispositif d’aide (différences de champ d’application des deux politiques, structure du parc social en matière de niveaux de loyers et conditions de son occupation). S’ajoutent à cela, les locataires dont les droits ne sont pas valorisés (absence de demande, montant d’aide inférieure au seuil de versement) ou suspendus (impayés de loyers) mais dont la part est sans doute assez faible. La mise en évidence des facteurs discriminants pour l’accès à l’aide personnalisée au logement doit cependant être mise en regard de l’efficacité sociale du dispositif et de la solvabilisation des ménages. La distorsion des barèmes de référence influe sur le profil des ayants droit et conduit à une situation plus ou moins favorable selon les lieux de résidence (niveau de loyer), la structure familiale et le niveau de revenus. Elle est accentuée par les conditions réelles d’occupation des logements et tient sans doute à une différence de vocation entre les deux dispositifs. Malgré un élargissement des parcs et populations visés par les aides au logement, ces dernières sont davantage centrées sur les ménages les plus pauvres que sur les ménages modestes. Le taux de bénéficiaires, à première vue faible, n’est toutefois pas uniquement le signe d’un « dysfonctionnement ». Il également lié à la structure du parc social. Le maintien d'une proportion significative de loyers bas dans le parc social renforce en effet sa vocation d’accueil des populations modestes tout en limitant le recours à l'APL. Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 67 Table des illustrations Table des illustrations et tableaux Figure 1 : Barème de l’aide pour un ménage avec deux personnes à charge et un loyer de 420€ __ 14 Figure 2 : Montant de l’aide au loyer plafond de la zone 1 et seuil d’exclusion par type de ménage 16 Figure 3 : La part de bénéficiaires de l'APL dans le parc conventionné dans les départements d’Île-deFrance _________________________________________________________________________ 29 Figure 4 : Les bénéficiaires de l'APL selon l'âge en Île-de-France en 2009 _____________________ 30 Figure 5 : Les bénéficiaires de l'APL selon l'âge en Île-de-France et par département ___________ 30 Figure 6 : Les bénéficiaires de l'APL selon la structure familiale en Île-de-France _______________ 31 Figure 7 : Les bénéficiaires de l'APL selon la structure familiale en Île-de-France et par département en 2009 ________________________________________________________________________ 32 Figure 8 : Les bénéficiaires de l'APL en Île-de-France selon la structure familiale et le nombre d'enfant(s) ______________________________________________________________________ 32 Figure 9 : Les bénéficiaires de l'APL selon la structure familiale et le nombre d'enfants, en Île-deFrance et par département en 2009 __________________________________________________ 33 Figure 10 : Les bénéficiaires de l'APL selon la nationalité en Île-de-France ____________________ 33 Figure 11 : Les bénéficiaires étrangers selon la nationalité en Île-de-France en 2009____________ 34 Figure 12 : Les bénéficiaires de l'APL selon la nationalité en Île-de-France et par département en 2009___________________________________________________________________________ 35 Figure 13 : Les bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus selon la catégorie du RUC en Île-deFrance _________________________________________________________________________ 36 Figure 14 : Les bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus selon la catégorie du RUC en Île-deFrance et par département _________________________________________________________ 37 Figure 15 : Les bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus selon la catégorie du RUC et l'âge en Île-de-France en 2009 _____________________________________________________________ 37 Figure 16 : Evolution du taux de bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus selon l'âge et la catégorie du RUC entre 2008 et 2009 en Île-de-France ___________________________________ 38 Figure 17 : Les bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus selon la catégorie du RUC et la structure familiale en Île-de-France en 2009 ___________________________________________ 39 Figure 18 : Evolution du taux de bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus selon la structure familiale et la catégorie du RUC entre 2008 et 2009 en Île-de-France ________________________ 40 Figure 19 : Les bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus selon l'âge et la catégorie du RUC, par département en 2009 __________________________________________________________ 41 Figure 20 : Les bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus selon la structure familiale et la catégorie du RUC, par département en 2009 ___________________________________________ 42 Figure 21 : Les bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus selon la catégorie du RUC et la nationalité en Île-de-France en 2009 _________________________________________________ 43 Figure 22 : Les bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus selon la nationalité et la catégorie du RUC en Île-de-France______________________________________________________________ 44 68 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Table des illustrations Figure 23 : Les bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus selon la nationalité et la catégorie du RUC par département _____________________________________________________________ 44 Figure 24 : Structure d'âge comparée des bénéficiaires de l'APL et des locataires du parc locatif social conventionné en 2009_____________________________________________________________ 46 Figure 25 : Structure familiale comparée des bénéficiaires de l'APL et des locataires du parc locatif social conventionné en 2009________________________________________________________ 47 Figure 26 : Situation des locataires du parc locatif social conventionné d'Île-de-France par rapport au plafond de ressources PLUS en 2009 _________________________________________________ 48 Figure 27 : Taux de bénéficiaires de l'APL et niveau de ressources des locataires du parc locatif social conventionné en 2009_____________________________________________________________ 48 Figure 28 : Les bénéficiaires de l'APL dans le parc locatif social conventionné entre 2003 et 2009 _ 52 Figure 29 : Evolution des plafonds de ressources Hlm et des seuils d’exclusion CAF depuis 2002 __ 53 Figure 30 : Evolution des plafonds de loyer Hlm et CAF depuis 2005_________________________ 53 Figure 31: Locataires du parc social potentiellement éligibles à l'APL en termes de ressources en Îlede-France_______________________________________________________________________ 54 Figure 32 : Equivalence en taux du plafond HLM des seuils d'exclusion CAF en Île-de-France selon la structure familiale et la zone de prix__________________________________________________ 55 Figure 33 : Equivalence en taux du plafond de loyer CAF des loyers plafonds Hlm (non majorés) selon des situations théoriques d'occupation en Île-de-France par zone de prix ____________________ 57 Figure 34 : Répartition des logements locatifs sociaux en collectif selon le nombre de pièce en Île-deFrance _________________________________________________________________________ 57 Figure 35 : Les loyers plafonds HLM non majorés par rapport aux plafonds CAF en Île-de-France par zone de prix _____________________________________________________________________ 58 Figure 36 : Equivalence en taux du plafond de loyer CAF des loyers moyens HLM en Île-de-France par département et zone de prix________________________________________________________ 59 Figure 37 : Loyers du parc conventionné d'Île-de-France en euro par mètre carré ______________ 60 Figure 38 : Equivalence en taux du plafond HLM des seuils d’exclusion CAF par types de ménage et tranches de loyer en Île-de-France ___________________________________________________ 61 Figure 39 : Loyers et versement de l'aide personnalisée au logement________________________ 62 Figure 40 : Bilan 2008 du traitement amiable et contentieux des impayés de loyers aux différentes étapes de la procédure en Île-de-France ______________________________________________ 64 Tableau 1 : Loyers plafonds pour le calcul des aides au logement en 2010 17 Tableau 2 : Equivalence en m² des types de logement____________________________________ 24 Tableau 3 : Loyers plafonds Hlm au 1er janvier 2010 en €/m² (non majorés)___________________ 24 Tableau 4 : Loyers Hlm moyens en €/m² de la surface habitable ____________________________ 24 Tableau 5 : Equivalence des zonages pour les plafonds de ressources et de loyers _____________ 25 Tableau 6 : Les bénéficiaires de l'APL dans le parc conventionné d'Île-de-France et par département ____________________________________________________________________ 28 Tableau 7 : Plafonds de ressources au loyer plafond CAF et équivalents en Smic _______________ 56 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 69 Annexes Annexes 1. Formule de calcul de l’APL en locatif au 1er janvier 2010 Calcul de l’aide : L + C - P p L est le loyer pris en C est le forfait de charges Pp est la participation compte Personne personnelle du ménage à la dans la limite d’un plafond seule ou dépense de logement couple : 50,75€ Par personne à charge supplémentaire : 11,49€ Personne seule Couple sans personne à charge Une personne à charge Par personne à charge suppl. Zone 1 278,95 € 336,43 € 380,24 € 55,15 € Zone 2 243,11 € 297,57 € 334,84 € 48,73 € Zone 3 227,86 € 276,23 € 309,71 € 44,39 € Calcul de la participation personnelle : Pp = PØ + (Tf + Tl) x Maximum (R - RØ ; 0) PØ est la plus grande valeur de 33,11 € et 8,5 % x (L + C) R est le montant des ressources annuelles prises en compte après abattements ou évaluation forfaitaire. R est arrondi aux 100 € supérieurs. Tf est un taux fonction de la taille du ménage tel que : Tf Personne seule 2,83% Couple sans personne à charge 3,15% Isolé ou couple + 1 personne à charge 2,70% Isolé ou couple + 2 personnes à charge 2,38% Isolé ou couple + 3 personnes à charge 2,01% Isolé ou couple + 4 personnes à charge 1,85% Isolé ou couple + 5 personnes à charge 1,79% Isolé ou couple + 6 personnes à charge 1,73% Par personne à charge supplémentaire -0,06% RØ est un forfait fonction de la taille du ménage. Il correspond au montant annuel du RMI net d’allocations familiales. 70 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Annexes Personne seule Couple sans personne à charge Isolé ou couple + 1 personne à charge Isolé ou couple + 2 personnes à charge Isolé ou couple + 3 personnes à charge Isolé ou couple + 4 personnes à charge Isolé ou couple + 5 personnes à charge Isolé ou couple + 6 personnes à charge Par personne à charge supplémentaire RØ 4 257€ 6 095€ 7 271€ 7 416€ 7 678€ 7 940€ 8 202€ 8 464€ + 262€ Tl est un taux fonction du niveau de loyer. Il est arrondi à la 5e décimale. Tl = 0,45 % de la tranche de RL comprise entre 0,45 et 0,75 + 0,68 % de la tranche de RL supérieure à 0,75. RL = L/ LREF. Il est arrondi à la 4e décimal. → L est le loyer plafonné → LREF est le loyer de référence. Il correspond au loyer plafond de la zone 2 soit : Personne seule Couple sans personne à charge Une personne à charge Par personne à charge suppl. Zone 2 243,11 € 297,57 € 334,84 € 48,73 € Contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) Le taux de la CRDS est de 0,5 %. Si après application de la CRDS, l’aide est inférieure au seuil de versement (15 €), elle est versée. Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 71 Annexes 2. Les cas particuliers de prise en compte des ressources pour le calcul de l’APL Pour l'ensemble des dispositions relatives à la prise en compte des ressources, le concubin ou la personne liée à l’allocataire par un pacte civil de solidarité (PACS) sont assimilés au conjoint. Principe général de prise en compte des ressources Les ressources qui servent au calcul de l’aide personnalisée au logement sont en règle générale le total des revenus nets catégoriels perçus pendant l’année de référence (n-2). Ils peuvent faire l’objet de deux déductions. - les pensions alimentaires versées aux ascendants ou descendants sont déduites - les abattements sont prévus pour les personnes âgées nées avant le 1er janvier 1931 ou invalides. En 2010, ces abattements sont de 2 266€ pour une personne dont les revenus nets catégoriels de l’année de référence (2008) sont inférieurs à 13 950€ et de 1 133€ pour une personne dont les revenus sont compris entre 13 950€ et 22 500€ Les revenus à prendre en compte sont ceux du bénéficiaire, de son conjoint, des enfants et autres personnes ayant résidé plus de 6 mois au foyer au cours de l’année civile de référence et qui y résident encore au moment de la demande ou du début de la période de versement. Modalités spécifiques de prise en compte des ressources : 1. Dans certains cas, ces ressources ne sont prises en compte que pour la partie dépassant le plafond du Fonds de Solidarité Vieillesse (9 675,05€ en 2010 pour une personne seule). Cette situation concerne : - les ascendants du bénéficiaire ou de son conjoint âgés de 65 ans ou plus - les ascendants du bénéficiaire ou de son conjoint âgés de 60 ans ou plus en cas d’inaptitude au travail - les ascendants, descendants ou collatéraux au 2e ou 3e degré du bénéficiaire ou de son conjoint considérés comme "grands infirmes" - 72 les enfants du bénéficiaire ou de son conjoint Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Annexes 2. Des abattements spécifiques peuvent être appliqués - en cas de double résidence pour des raisons professionnelles : abattements de 2 589€ - lorsque l'allocataire ou son conjoint cesse son activité professionnelle au début ou au cours de l’exercice de paiement (du 1er juillet au 30 juin) avec admission au bénéfice d'une pension de retraite, d'invalidité ou d'une rente accident du travail ou de l'allocation aux adultes handicapés ou de l'allocation compensatrice (destinée à indemniser une tierce personne) : abattement de 30% effectué sur les revenus d’activité professionnelle et indemnités de chômage - lorsqu'au moment de la demande ou pendant la période de versement de l’aide, l'allocataire ou son conjoint se trouve depuis au moins deux mois consécutifs en chômage total ou partiel indemnisé : abattement de 30% sur les revenus d'activité perçus pendant l'année civile de référence tant que dure cette situation, avec prise en compte des indemnités journalières de l'assurance maladie comme revenus d'activité 3. Les ressources de l’année de référence ne sont pas prises en compte dans les situations suivantes : - bénéficiaire ou conjoint appelé sous les drapeaux, détenu ou cessant toute activité professionnelle pour se consacrer à un enfant de moins de trois ans ou à plusieurs enfants - ressources du conjoint décédé, absent du domicile pour divorce, séparation de droit ou de fait - bénéficiaire ou conjoint au chômage total non indemnisé ou ne percevant que l'allocation d'insertion ou l'allocation de solidarité spécifique ou le montant plancher de l'allocation unique dégressive, depuis au moins deux mois consécutifs - lorsque le bénéficiaire ou son conjoint perçoit le revenu de solidarité active (RSA) de base, l’APL est calculée sur la base d’un revenu nul Cette non pris en compte des ressources prend effet à partir du premier jour du mois civil suivant celui au cours duquel surviennent les événements précités. Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 73 Annexes 4. Une évaluation forfaitaire des ressources est faite Dans certains cas, ce ne sont pas les ressources de l’année de référence qui servent au calcul de l’aide, mais une évaluation forfaitaire faite à partir de l’activité professionnelle du moment. Cette évaluation forfaitaire peut faire l’objet des abattements spécifiques définis précédemment. Cette procédure s'applique : - si à l’ouverture de droit, le chef de ménage ou son conjoint exerce une activité professionnelle et si les ressources réelles du ménage après abattements fiscaux pour l'année de référence sont inférieures ou égales à 1 015 fois le SMIC brut horaire au 31 décembre (8 840,65 € en 2010 pour les ressources de l’année 2008) - au 1er renouvellement de droit si le chef de ménage ou son conjoint exerce une activité professionnelle au mois de novembre précédent et s’il y a déjà eu évaluation forfaitaire à l’ouverture de droit - aux renouvellements de droit suivants (au 1er janvier) si les ressources du bénéficiaire et de son conjoint au titre de l'année de référence sont nulles ; et si l'un ou l'autre exerce une activité professionnelle le mois de novembre précédant le renouvellement Les conditions de fixation de l’évaluation forfaitaire : - pour un salarié : 12 fois le salaire mensuel du mois précédant l'ouverture de droit (ou le mois de novembre au renouvellement), affecté de l’abattement fiscal de 10 % - pour un actif non salarié : 1 500 fois le SMIC horaire en vigueur le 1er janvier qui précède l'ouverture de droit (ou le renouvellement), soit 13 290,00€ au 1er janvier 2010 - la procédure ne s’applique pas à l’allocataire de moins de 25 ans exerçant une activité professionnelle non salariée ou salarié mais percevant un salaire mensuel net inférieur à 1 205 € 74 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Annexes 5. Un revenu plancher est appliqué pour les étudiants : En cas d'absence de revenu d'activité professionnelle ou en cas de ressources évaluées forfaitairement inférieures au plancher, les ressources du bénéficiaire étudiant sont réputées égales au plancher. Les planchers applicables au 1er janvier 2010 sont : - 5 500 € pour les titulaires d'une bourse d'études attribuée sur critères sociaux - 6 900 € pour les non boursiers Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 75 Annexes 3. Plafonds de ressources Hlm applicables au 1er janvier 2010 Financement et zones Catégorie de ménage Personne seule Couple sans enfants à charge Personne seule ou couple avec une personne à charge Personne seule ou couple avec deux personnes à charge Personne seule ou couple avec trois personnes à charge Personne seule ou couple avec quatre personnes à charge Personne seule ou couple avec cinq personnes à charge 76 Autres régions Paris et communes limitrophes 21 872 € 32 688 € PLUS ÎdF hors Paris & com. limit. 21 872 € 32 688 € 12 031 € 19 614 € PLA-I ÎdF hors Paris & com. limit. 12 031 € 19 614 € 19 016 € 25 394 € 10 457 € 15 237 € 42 852 € 39 295 € 30 538 € 25 711 € 23 576 € 18 322 € 51 162 € 47 067 € 36 866 € 28 141 € 25 887 € 20 388 € 60 872 € 55 719 € 43 369 € 33 478 € 30 647 € 23 854 € 68 497 € 62 700 € 48 876 € 37 674 € 34 486 € 26 882 € 76 128 € 69 686 € 54 328 € 41 872 € 38 328 € 29 880 € Paris et communes limitrophes Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Autres régions Annexes 4. Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2008 4.1. Les bénéficiaires de l’APL dans les départements d’Île-de-France en 2008 75 Nombre de logements conventionnés Nombre de bénéficiaires de l'APL 77 78 91 166 671 144 001 186 524 131 582 84 796 101 125 86 735 52 988 46 275 83 202 47 452 38 966 37 143 35 291 IdF 1 001 100 220 654 42 194 383 511 31,79% 32,14% 44,61% 36,06% 45,95% 36,73% 40,69% 42,10% 38,29% 40 215 36 538 67 506 37 969 32 615 30 697 29 971 34 788 310 299 24,13% 25,37% 36,19% 28,86% 38,46% 30,36% 34,55% 34,71% 30,98% % dans logements conventionnés Nombre de bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus % dans logements conventionnés 92 93 94 95 Source de données : CAFd’ Île-de-France 2008 ; DREIF – EPLS 200 4.2. Les bénéficiaires de l’APL selon la situation familiale en 2008 Type de ménage 75 92 93 94 77 78 91 95 Personnes seules 22 518 16 734 25 075 15 911 11 218 Familles monoparentales 13 385 13 160 23 268 14 060 12 373 IdF 10 516 9 514 11 839 123 325 10 697 11 162 12 550 110 655 Moins de 3 enfants 10 768 10 748 18 008 11 313 9 732 8 539 8 846 9 862 87 816 3 enfants ou plus 2 617 2 412 5 260 2 747 4 641 2 158 2 316 2 688 22 839 Couples sans enfants 4 380 3 307 6 773 3 255 2 654 2 710 2 193 3 093 28 365 Couples avec enfants 12 705 13 074 28 086 14 226 12 721 13 220 12 422 14 712 121 166 6 273 Moins de 3 enfants 6 432 3 enfants ou plus Total 7 001 52 988 14 397 6 073 46 275 7 393 13 689 83 202 6 749 6 833 47 452 6 942 5 972 38 966 6 451 6 278 37 143 7 484 5 971 35 291 7 228 42 194 62 690 58 476 383 511 Source de données : CAF d’Île-de-France 2008 4.3. Les bénéficiaires de l’APL selon l’âge en 2008 Âge 75 92 93 94 77 78 91 95 IdF - de 25 ans 515 988 1 704 1 152 1 712 1 181 1 118 1 129 9 499 25 à 29 ans 1 816 3 004 5 933 3 320 3 825 3 417 3 266 3 456 28 037 30 à 34 ans 3 186 4 504 9 047 5 211 4 942 4 629 4 545 5 255 41 319 35 à 39 ans 5 222 5 803 11 078 6 658 5 775 5 372 5 495 6 356 51 759 40 à 44 ans 6 966 6 763 11 902 6 933 5 681 5 230 5 411 6 077 54 963 45 à 49 ans 7 368 5 715 10 403 5 910 4 420 4 287 4 333 4 996 47 432 50 à 54 ans 6 661 4 470 8 294 4 397 3 265 3 091 2 927 3 858 36 963 55 à 59 ans 6 009 3 854 6 867 3 531 2 690 2 710 2 356 3 157 31 174 60 à 64 ans 4 864 3 142 5 481 2 914 1 994 2 270 1 838 2 415 24 918 65 à 69 ans 3 259 2 129 3 813 2 027 1 274 1 604 1 174 1 601 16 881 70 à 74 ans 2 319 1 808 3 017 1 635 1 070 1 209 1 003 1 317 13 378 75 à 80 ans 1 983 1 694 2 542 1 570 1 006 946 806 1 142 11 689 80 ans ou + 2 820 2 401 3 121 2 194 1 312 1 197 1 019 1 435 15 499 TOTAL 52 988 46 275 83 202 47 452 38 966 37 143 35 291 42 194 383 511 Source de données : CAF d’Île-de-France 2008 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 77 Annexes 4.4. Les bénéficiaires de l’APL selon la nationalité dans les départements d’Île-de-France en 2008 Nationalité Etrangers 75 92 93 94 77 78 91 95 IdF 18 634 13 091 28 719 12 833 9 797 11 424 9 310 11 843 115 651 U.E 1 038 1 333 1 780 1 405 1 342 1 319 1 175 1 082 10 474 Hors U.E 17 596 11 758 26 939 11 428 8 455 10 105 8 135 10 761 105 177 Français 34 354 33 181 54 481 34 617 29 167 25 719 25 981 30 347 267 847 Total 52 988 46 272 83 200 47 450 38 964 37 143 35 291 42 190 383 498 Source de données : CAF Île-de-France 2008 4.5. Les bénéficiaires de l’APL dans le champ des revenus selon la catégorie de revenu par unité de consommation (RUC) en 2008 Catégorie du RUC 75 92 93 94 77 78 91 95 IdF - de 70% du seuil BR 8 523 6 271 14 570 7 147 5 862 4 334 4 354 5 802 56 863 70 à 100% du seuil BR 13 431 10 806 21 806 11 371 9 845 9 100 8 753 10 634 95 746 100 à 130% du seuil BR 12 181 12 252 20 414 12 404 10 813 10 764 10 740 11 721 101 289 130% ou + du seuil BR 6 080 7 209 10 716 7 047 6 095 6 499 6 124 6 631 56 401 Total 40 215 36 538 67 506 37 969 32 615 30 697 29 971 34 788 310 299 Source de données : CAF Île-de-France 2008 4.6. Les bénéficiaires de l’APL dans le champ des revenus selon la situation familiale en 2008 Type de ménage Personnes seules Familles monoparentales 75 92 93 94 77 78 91 95 IdF 13 796 9 941 15 583 9 514 7 023 6 577 6 064 7 327 75 825 12 658 12 677 22 241 13 352 11 822 10 270 10 762 11 901 105 683 6 439 1 enfant 6 165 6 219 2 enfants ou plus 6 512 9 882 12 359 6 245 7 107 5 322 6 500 4 721 5 549 4 847 5 915 5 379 6 522 49 000 56 683 Couples sans enfants 2 250 1 739 3 566 1 739 1 660 1 627 1 273 1 661 15 515 Couples avec enfants 11 511 12 181 26 116 13 364 12 110 12 223 11 872 13 899 113 276 1 enfant 2 386 2 508 5 298 2 628 2 538 2 482 2 308 2 641 22 789 2 enfants ou plus 9 125 9 673 20 818 10 736 9 572 9 741 9 564 11 258 90 487 Total 40 215 36 538 67 506 37 969 32 615 30 697 29 971 34 788 310 299 Source de données : CAF Île-de-France 2008 4.7. Les bénéficiaires de l’APL dans le champ des revenus selon la nationalité dans les départements d’Île-de-France en 2008 Nationalité Etrangers U.E Hors U.E 75 92 93 94 77 78 91 95 IdF 14 381 9 614 22 268 9 923 7 861 8 953 7 713 9 275 89 988 644 13 737 862 1 078 8 752 21 190 824 9 099 868 6 993 926 8 027 753 6 960 686 8 589 6 641 83 347 Français 25 834 26 924 45 238 28 046 24 754 21 744 22 258 25 513 220 311 Total 40 215 36 538 67 506 37 969 32 615 30 697 29 971 34 788 310 299 Source de données : CAF Île-de-France 2008 78 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Annexes 4.8. Les bénéficiaires de l’APL dans le champ des revenus selon la situation familiale et la catégorie de revenu par unité de consommation (RUC) en 2008 Personnes seules 11 336 Mono 1 enft 10 887 Mono 2 enfts ou + 13 891 Couples ss enfant 3 704 Couples 1 enft 4 573 Couples 2 enfts ou + 12 472 70 à 100% du seuil BR 22 512 14 529 19 847 4 456 6 896 27 506 95 746 100 à 130% du seuil BR 24 097 17 990 17 673 4 000 6 463 31 066 101 289 130% ou + du seuil BR 17 880 5 594 5 272 3 355 4 857 19 443 56 401 Total 75 825 49 000 56 683 15 515 22 789 90 487 310 299 Personnes seules 2 232 Mono 1 enft 1 828 Mono 2 enfts ou + 1 683 Couples ss enfant 669 Couples 1 enft 601 Couples 2 enfts ou + 1 510 8 523 70 à 100% du seuil BR 4 503 2 086 2 329 630 764 3 119 13 431 100 à 130% du seuil BR 4 467 1 940 1 652 537 607 2 978 12 181 Île-de-France - de 70% du seuil BR Total 56 863 Source de données : CAF Île-de-France 2008 Paris (75) - de 70% du seuil BR Total 130% ou + du seuil BR 2 594 585 555 414 414 1 518 6 080 Total 13 796 6 439 6 219 2 250 2 386 9 125 40 215 Personnes seules 1 423 Mono 1 enft 1 299 Mono 2 enfts ou + 1 460 Couples ss enfant 371 Couples 1 enft 454 Couples 2 enfts ou + 1 264 6 271 70 à 100% du seuil BR 2 901 1 779 2 097 482 791 2 756 10 806 100 à 130% du seuil BR 3 173 2 347 2 217 457 711 3 347 12 252 130% ou + du seuil BR 2 444 740 738 429 552 2 306 7 209 Total 9 941 6 165 6 512 1 739 2 508 9 673 36 538 Source de données : CAF de Paris 2008 Hauts-de-Seine (92) - de 70% du seuil BR Total Source de données : CAF des Hauts-de-Seine 2008 Personnes seules 2 516 Mono 1 enft 2 664 Mono 2 enfts ou + 3 668 Couples ss enfant 974 Couples 1 enft 1 254 Couples 2 enfts ou + 3 494 14 570 70 à 100% du seuil BR 5 201 2 845 4 380 1 058 1 625 6 697 21 806 100 à 130% du seuil BR 4 494 3 366 3 391 885 1 451 6 827 20 414 130% ou + du seuil BR 3 372 1 007 920 649 968 3 800 10 716 Total 15 583 9 882 12 359 3 566 5 298 20 818 67 506 Seine-Saint-Denis (93) - de 70% du seuil BR Total Source de données : CAF de Seine-Saint-Denis 2008 Personnes seules 1 630 Mono 1 enft 1 391 Mono 2 enfts ou + 1 639 Couples ss enfant 425 Couples 1 enft 553 Couples 2 enfts ou + 1 509 7 147 70 à 100% du seuil BR 2 883 1 721 2 351 470 786 3 160 11 371 100 à 130% du seuil BR 2 890 2 348 2 394 439 706 3 627 12 404 130% ou + du seuil BR 2 111 785 723 405 583 2 440 7 047 Total 9 514 6 245 7 107 1 739 2 628 10 736 37 969 Val-de-Marne (94) - de 70% du seuil BR Total Source de données : CAF du Val-de-Marne 2008 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 79 Annexes Personnes seules 1 067 Mono 1 enft 1 104 Mono 2 enfts ou + 1 635 Couples ss enfant 369 Couples 1 enft 479 Couples 2 enfts ou + 1 208 70 à 100% du seuil BR 1 778 1 713 2 341 483 728 2 802 9 845 100 à 130% du seuil BR 2 365 1 899 1 969 419 742 3 419 10 813 130% ou + du seuil BR 1 813 606 555 389 589 2 143 6 095 Total 7 023 5 322 6 500 1 660 2 538 9 572 32 615 Seine-et-Marne (77) - de 70% du seuil BR Total 5 862 Source de données : CAF de Seine-et-Marne 2008 Personnes seules 823 Mono 1 enft 808 Mono 2 enfts ou + 1 054 Couples ss enfant 285 Couples 1 enft 348 Couples 2 enfts ou + 1 016 4 334 70 à 100% du seuil BR 1 663 1 392 1 948 486 746 2 865 9 100 100 à 130% du seuil BR 2 199 1 944 1 925 456 758 3 482 10 764 130% ou + du seuil BR 1 892 577 622 400 630 2 378 6 499 Total 6 577 4 721 5 549 1 627 2 482 9 741 30 697 Personnes seules 699 Mono 1 enft 771 Mono 2 enfts ou + 1 240 Couples ss enfant 233 Couples 1 enft 396 Couples 2 enfts ou + 1 015 4 354 70 à 100% du seuil BR 1 515 1 377 2 074 365 680 2 742 8 753 100 à 130% du seuil BR 2 103 2 030 2 042 356 699 3 510 10 740 130% ou + du seuil BR 1 747 669 559 319 533 2 297 6 124 Total 6 064 4 847 5 915 1 273 2 308 9 564 29 971 Mono 1 enft 1 022 1 616 2 116 625 5 379 Mono 2 enfts ou + 1 512 2 327 2 083 600 6 522 Couples ss enfant 378 482 451 350 1 661 Couples 1 enft 488 776 789 588 2 641 Couples 2 enfts ou + 1 456 3 365 3 876 2 561 11 258 Yvelines (78) - de 70% du seuil BR Total Source de données : CAF des Yvelines 2008 Essonne (91) - de 70% du seuil BR Total Source de données : CAF de l’Essonne 2008 Val d'Oise (95) - de 70% du seuil BR 70 à 100% du seuil BR 100 à 130% du seuil BR 130% ou + du seuil BR Total Personnes seules 946 2 068 2 406 1 907 7 327 Total 5 802 10 634 11 721 6 631 34 788 Source de données : CAF du Val d’Oise 2008 4.9. Les bénéficiaires de l’APL dans le champ des revenus selon l’âge et la catégorie de revenus par unité de consommation (RUC) en 2008 - de 70% du seuil BR - de 25 ans 1 560 25 à 29 ans 4 285 30 à 34 ans 6 156 35 à 39 ans 7 892 40 à 44 ans 9 012 45 à 49 ans 8 916 50 à 54 ans 7 787 55 à 59 ans 6 471 70 à 100% du seuil BR 1 877 6 723 10 337 14 030 16 691 15 305 12 424 10 431 7 928 95 746 100 à 130% du seuil BR 2 077 8 074 13 235 17 620 18 881 15 305 10 624 8 582 6 891 101 289 130% ou + du seuil BR 1 906 7 102 9 882 10 472 8 556 6 186 4 466 4 061 3 770 56 401 Total 7 420 26 184 39 610 50 014 53 140 45 712 35 301 29 545 23 373 310 299 Île-de-France Source de données : CAF Île-de-France 2008 80 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 60 à 64 ans 4 784 Total 56 863 Annexes - de 25 ans 85 25 à 29 ans 298 30 à 34 ans 486 35 à 39 ans 898 40 à 44 ans 1 283 45 à 49 ans 1 532 50 à 54 ans 1 491 55 à 59 ans 1 329 60 à 64 ans 1 121 8 523 70 à 100% du seuil BR 94 455 896 1 553 2 203 2 362 2 221 2 075 1 572 13 431 100 à 130% du seuil BR 95 458 923 1 605 2 159 2 211 1 846 1 645 1 239 12 181 Paris (75) - de 70% du seuil BR Total 130% ou + du seuil BR 71 387 693 929 1 040 952 765 628 615 6 080 Total 345 1 598 2 998 4 985 6 685 7 057 6 323 5 677 4 547 40 215 - de 25 ans 157 25 à 29 ans 451 30 à 34 ans 618 35 à 39 ans 834 40 à 44 ans 1 085 45 à 49 ans 1 029 50 à 54 ans 869 55 à 59 ans 709 60 à 64 ans 519 6 271 70 à 100% du seuil BR 169 667 1 055 1 422 1 941 1 846 1 446 1 250 1 010 10 806 100 à 130% du seuil BR 202 837 1 467 2 050 2 373 1 910 1 376 1 148 889 12 252 130% ou + du seuil BR 176 824 1 192 1 335 1 185 763 606 571 557 7 209 Total 704 2 779 4 332 5 641 6 584 5 548 4 297 3 678 2 975 36 538 Source de données : CAF de Paris 2008 Hauts-de-Seine (92) - de 70% du seuil BR Total Source de données : CAF des Hauts-de-Seine 2008 - de 25 ans 375 25 à 29 ans 1 160 30 à 34 ans 1 682 35 à 39 ans 2 079 40 à 44 ans 2 313 45 à 49 ans 2 248 50 à 54 ans 2 017 55 à 59 ans 1 572 60 à 64 ans 1 124 14 570 70 à 100% du seuil BR 352 1 485 2 400 3 222 3 820 3 456 2 853 2 434 1 784 21 806 100 à 130% du seuil BR 384 1 606 2 660 3 497 3 777 3 080 2 198 1 730 1 482 20 414 130% ou + du seuil BR 319 1 318 1 922 1 917 1 606 1 241 854 788 751 10 716 1 430 5 569 8 664 10 715 11 516 10 025 7 922 6 524 5 141 67 506 30 à 34 ans 826 1 259 1 659 1 227 4 971 35 à 39 ans 1 064 1 677 2 259 1 415 6 415 40 à 44 ans 1 188 2 070 2 361 1 061 6 680 45 à 49 ans 1 152 1 842 1 933 761 5 688 50 à 54 ans 918 1 507 1 255 516 4 196 55 à 59 ans 763 1 155 931 509 3 358 60 à 64 ans 560 876 815 490 2 741 Seine-Saint-Denis (93) - de 70% du seuil BR Total Total Source de données : CAF de Seine-Saint-Denis 2008 Val-de-Marne (94) - de 70% du seuil BR 70 à 100% du seuil BR 100 à 130% du seuil BR 130% ou + du seuil BR Total - de 25 ans 181 200 252 234 867 25 à 29 ans 495 785 939 834 3 053 Total 7 147 11 371 12 404 7 047 37 969 Source de données : CAF du Val-de-Marne 2008 - de 25 ans 290 25 à 29 ans 610 30 à 34 ans 789 35 à 39 ans 847 40 à 44 ans 877 45 à 49 ans 806 50 à 54 ans 704 55 à 59 ans 541 60 à 64 ans 398 5 862 70 à 100% du seuil BR 372 963 1 236 1 586 1 738 1 446 1 064 843 597 9 845 100 à 130% du seuil BR 378 1 092 1 585 2 042 2 007 1 464 901 785 559 10 813 331 960 1 141 1 110 874 553 453 377 296 6 095 1 371 3 625 4 751 5 585 5 496 4 269 3 122 2 546 1 850 32 615 Seine-et-Marne (77) - de 70% du seuil BR 130% ou + du seuil BR Total Total Source de données : CAF de Seine-et-Marne 2008 - de 25 ans 168 25 à 29 ans 414 30 à 34 ans 535 35 à 39 ans 607 40 à 44 ans 614 45 à 49 ans 610 50 à 54 ans 516 55 à 59 ans 502 60 à 64 ans 368 4 334 70 à 100% du seuil BR 250 804 1 118 1 400 1 513 1 371 1 037 862 745 9 100 100 à 130% du seuil BR 247 1 079 1 577 1 954 1 994 1 532 951 766 664 10 764 130% ou + du seuil BR 275 944 1 233 1 262 928 624 437 422 374 6 499 Total 940 3 241 4 463 5 223 5 049 4 137 2 941 2 552 2 151 30 697 Yvelines (78) - de 70% du seuil BR Total Source de données : CAF des Yvelines 2008 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 81 Annexes Essonne (91) - de 70% du seuil BR - de 25 ans 142 25 à 29 ans 409 30 à 34 ans 519 35 à 39 ans 691 40 à 44 ans 724 45 à 49 ans 658 50 à 54 ans 519 55 à 59 ans 418 60 à 64 ans 274 Total 4 354 70 à 100% du seuil BR 239 763 1 099 1 458 1 578 1 336 958 763 559 8 753 100 à 130% du seuil BR 265 1 013 1 627 1 992 2 062 1 571 938 692 580 10 740 130% ou + du seuil BR 271 908 1 163 1 194 900 630 398 354 306 6 124 Total 917 3 093 4 408 5 335 5 264 4 195 2 813 2 227 1 719 29 971 Source de données : CAF de l’Essonne 2008 - de 25 ans 162 25 à 29 ans 448 30 à 34 ans 701 35 à 39 ans 872 40 à 44 ans 928 45 à 49 ans 881 50 à 54 ans 753 55 à 59 ans 637 60 à 64 ans 420 5 802 70 à 100% du seuil BR 201 801 1 274 1 712 1 828 1 646 1 338 1 049 785 10 634 100 à 130% du seuil BR 254 1 050 1 737 2 221 2 148 1 604 1 159 885 663 11 721 130% ou + du seuil BR 229 927 1 311 1 310 962 662 437 412 381 6 631 Total 846 3 226 5 023 6 115 5 866 4 793 3 687 2 983 2 249 34 788 Val d'Oise (95) - de 70% du seuil BR Total Source de données : CAF du Val d’Oise 2008 4.10. Les bénéficiaires de l’APL dans le champ des revenus selon la nationalité et la catégorie de revenus par unité de consommation (RUC) en 2008 Etranger CEE 1 156 Etranger hors CEE 19 751 70 à 100% du seuil BR 2 077 30 904 62 765 95 746 100 à 130% du seuil BR 2 249 22 636 76 404 101 289 130% ou + du seuil BR 1 159 10 056 45 186 56 401 Total 6 641 83 347 220 311 310 299 Français Total 4 915 8 523 Île-de-France - de 70% du seuil BR Français Total 35 956 56 863 Source de données : CAF Île-de-France 2008 Etranger CEE 133 Etranger hors CEE 3 475 70 à 100% du seuil BR 196 5 290 7 945 13 431 100 à 130% du seuil BR 217 3 588 8 376 12 181 130% ou + du seuil BR 98 1 384 4 598 6 080 Total 644 13 737 25 834 40 215 Français Total 4 206 6 271 Paris (75) - de 70% du seuil BR Source de données : CAF de Paris 2008 Etranger CEE 143 Etranger hors CEE 1 922 70 à 100% du seuil BR 260 3 136 7 410 10 806 100 à 130% du seuil BR 292 2 557 9 403 12 252 130% ou + du seuil BR 167 1 137 5 905 7 209 Total 862 8 752 26 924 36 538 Hauts-de-Seine (92) - de 70% du seuil BR Source de données : CAF des Hauts-de-Seine 2008 82 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Annexes Etranger CEE 227 Etranger hors CEE 5 591 70 à 100% du seuil BR 343 100 à 130% du seuil BR 332 Seine-Saint-Denis (93) - de 70% du seuil BR 130% ou + du seuil BR Total Français Total 8 752 14 570 7 955 13 508 21 806 5 307 14 775 20 414 176 2 337 8 203 10 716 1 078 21 190 45 238 67 506 Français Total Source de données : CAF de Seine-Saint-Denis 2008 Etranger CEE 152 Etranger hors CEE 2 220 4 775 7 147 70 à 100% du seuil BR 272 3 338 7 761 11 371 100 à 130% du seuil BR 269 2 466 9 669 12 404 130% ou + du seuil BR 131 1 075 5 841 7 047 Total 824 9 099 28 046 37 969 Français Total 3 973 5 862 6 990 9 845 Val-de-Marne (94) - de 70% du seuil BR Source de données : CAF du Val-de-Marne 2008 Etranger CEE 168 Etranger hors CEE 1 721 70 à 100% du seuil BR 268 2 587 100 à 130% du seuil BR 289 1 846 8 678 10 813 130% ou + du seuil BR 143 839 5 113 6 095 Total 868 6 993 24 754 32 615 Français Total Seine-et-Marne (77) - de 70% du seuil BR Source de données : CAF de Seine-et-Marne 2008 Etranger CEE 118 Etranger hors CEE 1 586 2 630 4 334 70 à 100% du seuil BR 303 2 940 5 857 9 100 100 à 130% du seuil BR 327 2 373 8 064 10 764 130% ou + du seuil BR 178 1 128 5 193 6 499 Total 926 8 027 21 744 30 697 Français Total Yvelines (78) - de 70% du seuil BR Source de données : CAF des Yvelines 2008 Etranger CEE 108 Etranger hors CEE 1 359 2 887 4 354 70 à 100% du seuil BR 216 2 492 6 045 8 753 100 à 130% du seuil BR 283 2 062 8 395 10 740 130% ou + du seuil BR 146 1 047 4 931 6 124 Total 753 6 960 22 258 29 971 Français Total 3 818 5 802 Essonne (91) - de 70% du seuil BR Source de données : CAF de l’Essonne 2008 Etranger CEE 107 Etranger hors CEE 1 877 70 à 100% du seuil BR 219 3 166 7 249 10 634 100 à 130% du seuil BR 240 2 437 9 044 11 721 130% ou + du seuil BR 120 1 109 5 402 6 631 Total 686 8 589 25 513 34 788 Val d'Oise (95) - de 70% du seuil BR Source de données : CAF du Val d’Oise 2008 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 83 Annexes 5. Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 5.1. Les bénéficiaires de l’APL dans les départements d’Île-de-France en 2009 75 92 93 94 77 78 91 95 IdF Nombre logements conventionnés 140 043 148 323 192 544 138 967 84 347 100 576 89 967 100 865 995 632 Nombre de bénéficiaires de l'APL 53 260 46 370 81 190 47 787 39 234 36 692 34 984 41 628 381 145 % dans logements conventionnés Nombre de bénéficiaires de l'APL dans le champ des revenus % dans logements conventionnés 38,03% 31,26% 42,17% 34,39% 46,51% 36,48% 38,89% 41,27% 38,28% 41 258 37 047 65 935 39 178 33 212 30 636 30 100 34 646 312 012 29,46% 24,98% 34,24% 28,19% 39,38% 30,46% 33,46% 34,35% 31,34% Source de données : CAFd’ Île-de-France 2009; DREIF – EPLS 2009 5.2. Les bénéficiaires de l’APL selon la situation familiale en 2009 Structure familiale 75 92 93 94 77 78 Personnes seules 22 816 17 154 24 951 15 978 11 411 Familles monoparentales 13 467 13 115 22 988 14 371 12 609 10 830 Moins de 3 enfants 10 705 2 637 3 enfants ou plus 17 648 2 410 11 443 5 340 91 95 10 609 9 530 11 775 124 224 10 643 11 008 12 441 110 642 9 822 2 928 8 444 2 787 8 687 2 199 9 759 2 321 2 682 IdF 87 338 23 304 Couples sans enfants 4 418 3 190 6 375 3 243 2 611 2 586 2 159 2 969 27 551 Couples avec enfants 12 559 12 911 26 876 14 195 12 603 12 854 12 287 14 443 118 728 6 150 Moins de 3 enfants 6 409 3 enfants ou plus Total 6 803 53 260 13 502 6 108 46 370 7 329 13 374 81 190 6 657 6 866 47 787 6 650 5 946 39 234 6 354 6 204 36 692 7 196 5 933 34 984 7 247 41 628 Source de données : CAF d’Île-de-France 2009 5.3. Les bénéficiaires de l’APL selon l’âge en 2009 Âge 75 92 93 94 77 78 91 95 IdF - de 25 ans 471 960 1 581 1 019 1 738 1 068 1 071 1 070 8 978 25 à 29 ans 1 811 2 922 5 525 3 379 3 793 3 267 3 194 3 281 27 172 30 à 34 ans 3 225 4 405 8 877 5 235 5 019 4 687 4 482 5 190 41 120 35 à 39 ans 5 177 5 882 10 829 6 682 5 846 5 376 5 410 6 275 51 477 40 à 44 ans 6 809 6 615 11 571 6 932 5 639 5 152 5 412 6 109 54 239 45 à 49 ans 7 385 5 916 10 341 6 070 4 521 4 280 4 387 4 948 47 848 50 à 54 ans 6 766 4 587 8 061 4 560 3 296 3 118 2 938 3 771 37 097 55 à 59 ans 6 044 3 793 6 622 3 520 2 628 2 588 2 229 3 151 30 575 60 à 64 ans 5 109 3 237 5 599 3 000 2 160 2 254 1 908 2 413 25 680 65 à 69 ans 3 278 2 138 3 626 1 999 1 283 1 580 1 161 1 604 16 669 70 à 74 ans 2 381 1 772 2 856 1 639 1 013 1 163 964 1 225 13 013 75 à 80 ans 1 898 1 639 2 480 1 493 976 906 797 1 092 11 281 80 ans ou + 2 906 2 504 3 222 2 259 1 322 1 253 1 031 1 499 15 996 TOTAL 53 260 46 370 81 190 47 787 39 234 36 692 34 984 41 628 381 145 Source de données : CAF d’Île-de-France 2009 84 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 60 641 58 087 381 145 Annexes 5.4. Les bénéficiaires de l’APL selon la nationalité dans les départements d’Île-de-France en 2009 Nationalité Etrangers 75 92 93 94 77 78 91 95 IdF 18 671 12 893 27 582 12 878 9 955 11 068 9 280 11 458 113 785 U.E 1 086 1 250 1 662 1 382 1 330 1 296 1 133 1 043 10 182 Hors U.E 17 585 11 643 25 920 11 496 8 625 9 772 8 147 10 415 103 603 Français 34 587 33 474 53 607 34 905 29 274 25 619 25 703 30 163 267 332 Total 53 258 46 367 81 189 47 783 39 229 36 687 34 983 41 621 381 117 Source de données : CAF Île-de-France 2009 5.5. Les bénéficiaires de l’APL dans le champ des revenus selon la catégorie de revenu par unité de consommation (RUC) en 2009 Catégorie du RUC 75 92 93 94 77 78 91 95 IdF - de 70% du seuil BR 8 858 6 412 14 768 7 330 5 842 4 364 4 398 5 750 57 722 70 à 100% du seuil BR 14 420 11 842 22 645 12 239 10 706 9 635 9 579 11 224 102 290 100 à 130% du seuil BR 12 218 12 137 19 282 12 816 10 940 10 565 10 446 11 616 100 020 130% ou + du seuil BR 5 762 6 656 9 240 6 793 5 724 6 072 5 677 6 056 51 980 Total 41 258 37 047 65 935 39 178 33 212 30 636 30 100 34 646 312 012 Source de données : CAF Île-de-France 2009 5.6. Les bénéficiaires de l’APL dans le champ des revenus selon la situation familiale en 2009 Structure familiale Personnes seules Familles monoparentales 75 92 93 94 77 78 91 95 IdF 14 390 10 401 15 514 9 845 7 299 6 757 6 253 7 364 77 823 13 064 12 811 22 059 14 032 12 241 10 349 10 760 11 989 107 305 6 571 1 enfant 6 205 6 493 2 enfants ou plus 6 606 9 688 12 371 6 470 7 562 5 376 6 865 4 731 5 618 4 765 5 995 5 382 6 607 49 188 58 117 Couples sans enfants 2 325 1 679 3 302 1 774 1 617 1 537 1 255 1 571 15 060 Couples avec enfants 11 479 12 156 25 060 13 527 12 055 11 993 11 832 13 722 111 824 1 enfant 2 317 2 428 4 840 2 652 2 504 2 357 2 246 2 548 21 892 2 enfants ou plus 9 162 9 728 20 220 10 875 9 551 9 636 9 586 11 174 89 932 Total 41 258 37 047 65 935 39 178 33 212 30 636 30 100 34 646 312 012 Source de données : CAF Île-de-France 2009 5.7. Les bénéficiaires de l’APL dans le champ des revenus selon la nationalité dans les départements d’Île-de-France en 2009 Nationalité Etrangers U.E Hors U.E 75 92 93 94 77 78 91 95 IdF 14 721 9 588 21 308 10 184 8 086 8 746 7 771 9 101 89 505 701 14 020 809 996 8 779 20 312 837 9 347 878 7 208 914 7 832 733 7 038 674 8 427 6 542 82 963 Français 26 537 27 459 44 627 28 994 25 126 21 890 22 329 25 545 222 507 Total 41 258 37 047 65 935 39 178 33 212 30 636 30 100 34 646 312 012 Source de données : CAF Île-de-France 2009 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 85 Annexes 5.8. Les bénéficiaires de l’APL dans le champ des revenus selon la situation familiale et la catégorie de revenu par unité de consommation (RUC) en 2009 Personnes seules 12 612 Mono 1 enft 10 685 Mono 2 enfts ou + 14 092 Couples ss enfant 3 669 Couples 1 enft 4 265 Couples 2 enfts ou + 12 399 57 722 70 à 100% du seuil BR 23 339 15 657 21 853 4 640 7 115 29 686 102 290 100 à 130% du seuil BR 24 933 17 940 17 645 3 652 6 038 29 812 100 020 130% ou + du seuil BR 16 939 4 906 4 527 3 099 4 474 18 035 51 980 Total 77 823 49 188 58 117 15 060 21 892 89 932 312 012 Personnes seules 2 660 Mono 1 enft 1 761 Mono 2 enfts ou + 1 701 Couples ss enfant 685 Couples 1 enft 561 Couples 2 enfts ou + 1 490 8 858 70 à 100% du seuil BR 4 590 2 253 2 605 724 797 3 451 14 420 100 à 130% du seuil BR 4 645 1 968 1 701 504 587 2 813 12 218 Île-de-France - de 70% du seuil BR Total Source de données : CAF Île-de-France 2009 Paris (75) - de 70% du seuil BR Total 130% ou + du seuil BR 2 495 589 486 412 372 1 408 5 762 Total 14 390 6 571 6 493 2 325 2 317 9 162 41 258 Personnes seules 1 630 Mono 1 enft 1 265 Mono 2 enfts ou + 1 461 Couples ss enfant 359 Couples 1 enft 427 Couples 2 enfts ou + 1 270 6 412 70 à 100% du seuil BR 3 022 1 976 2 414 516 802 3 112 11 842 100 à 130% du seuil BR 3 344 2 328 2 143 419 680 3 223 12 137 Source de données : CAF de Paris 2009 Hauts-de-Seine (92) - de 70% du seuil BR Total 130% ou + du seuil BR 2 405 636 588 385 519 2 123 6 656 Total 10 401 6 205 6 606 1 679 2 428 9 728 37 047 Source de données : CAF des Hauts-de-Seine 2009 Personnes seules 2 811 Mono 1 enft 2 605 Mono 2 enfts ou + 3 736 Couples ss enfant 974 Couples 1 enft 1 163 Couples 2 enfts ou + 3 479 14 768 70 à 100% du seuil BR 5 291 3 039 4 497 1 054 1 602 7 162 22 645 100 à 130% du seuil BR 4 491 3 218 3 362 723 1 243 6 245 19 282 130% ou + du seuil BR 2 921 826 776 551 832 3 334 9 240 Total 15 514 9 688 12 371 3 302 4 840 20 220 65 935 Seine-Saint-Denis (93) - de 70% du seuil BR Total Source de données : CAF de Seine-Saint-Denis 2009 Personnes seules 1 792 Mono 1 enft 1 417 Mono 2 enfts ou + 1 780 Couples ss enfant 424 Couples 1 enft 500 Couples 2 enfts ou + 1 417 7 330 70 à 100% du seuil BR 2 928 1 901 2 648 518 821 3 423 12 239 100 à 130% du seuil BR 3 048 2 469 2 468 416 768 3 647 12 816 130% ou + du seuil BR 2 077 683 666 416 563 2 388 6 793 Total 9 845 6 470 7 562 1 774 2 652 10 875 39 178 Val-de-Marne (94) - de 70% du seuil BR Source de données : CAF du Val-de-Marne 2009 86 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Total Annexes Personnes seules 1 108 Mono 1 enft 1 055 Mono 2 enfts ou + 1 657 Couples ss enfant 348 Couples 1 enft 455 Couples 2 enfts ou + 1 219 5 842 70 à 100% du seuil BR 1 888 1 762 2 763 492 766 3 035 10 706 100 à 130% du seuil BR 2 503 2 025 1 955 441 724 3 292 10 940 130% ou + du seuil BR 1 800 534 490 336 559 2 005 5 724 Total 7 299 5 376 6 865 1 617 2 504 9 551 33 212 Seine-et-Marne (77) - de 70% du seuil BR Total Source de données : CAF de Seine-et-Marne 2009 Personnes seules 850 Mono 1 enft 765 Mono 2 enfts ou + 1 070 Couples ss enfant 274 Couples 1 enft 349 Couples 2 enfts ou + 1 056 4 364 70 à 100% du seuil BR 1 867 1 520 2 086 492 733 2 937 9 635 100 à 130% du seuil BR 2 273 1 904 1 917 412 687 3 372 10 565 130% ou + du seuil BR 1 767 542 545 359 588 2 271 6 072 Total 6 757 4 731 5 618 1 537 2 357 9 636 30 636 Personnes seules 722 Mono 1 enft 787 Mono 2 enfts ou + 1 243 Couples ss enfant 247 Couples 1 enft 345 Couples 2 enfts ou + 1 054 4 398 70 à 100% du seuil BR 1 671 1 477 2 309 361 732 3 029 9 579 100 à 130% du seuil BR 2 126 1 972 1 973 331 642 3 402 10 446 130% ou + du seuil BR 1 734 529 470 316 527 2 101 5 677 Total 6 253 4 765 5 995 1 255 2 246 9 586 30 100 Personnes seules 1 039 Mono 1 enft 1 030 Mono 2 enfts ou + 1 444 Couples ss enfant 358 Couples 1 enft 465 Couples 2 enfts ou + 1 414 5 750 70 à 100% du seuil BR 2 082 1 729 2 531 483 862 3 537 11 224 100 à 130% du seuil BR 2 503 2 056 2 126 406 707 3 818 11 616 130% ou + du seuil BR 1 740 567 506 324 514 2 405 6 056 Total 7 364 5 382 6 607 1 571 2 548 11 174 34 646 Yvelines (78) - de 70% du seuil BR Total Source de données : CAF des Yvelines 2009 Essonne (91) - de 70% du seuil BR Total Source de données : CAF de l’Essonne 2009 Val d'Oise (95) - de 70% du seuil BR Total Source de données : CAF du Val d’Oise 2009 5.9. Les bénéficiaires de l’APL dans le champ des revenus selon l’âge et la catégorie de revenus par unité de consommation (RUC) en 2009 - de 70% du seuil BR - de 25 ans 1 484 25 à 29 ans 4 154 30 à 34 ans 6 071 35 à 39 ans 7 834 40 à 44 ans 8 955 45 à 49 ans 9 205 50 à 54 ans 7 849 55 à 59 ans 6 615 70 à 100% du seuil BR 1 881 7 075 10 929 15 024 18 038 16 874 13 202 10 729 8 538 102 290 100 à 130% du seuil BR 1 985 8 012 13 546 17 578 18 397 14 913 10 573 8 286 6 730 100 020 130% ou + du seuil BR 1 644 6 552 9 243 9 825 7 645 5 693 4 238 3 621 3 519 51 980 Total 6 994 25 793 39 789 50 261 53 035 46 685 35 862 29 251 24 342 312 012 Île-de-France 60 à 64 ans 5 555 Total 57 722 Source de données : CAF Île-de-France 2009 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 87 Annexes - de 25 ans 70 25 à 29 ans 269 30 à 34 ans 493 35 à 39 ans 890 40 à 44 ans 1 221 45 à 49 ans 1 543 50 à 54 ans 1 595 55 à 59 ans 1 405 60 à 64 ans 1 372 8 858 70 à 100% du seuil BR 94 498 973 1 653 2 340 2 693 2 363 2 130 1 676 14 420 100 à 130% du seuil BR 103 496 956 1 627 2 113 2 150 1 881 1 654 1 238 12 218 Paris (75) - de 70% du seuil BR Total 130% ou + du seuil BR 69 410 671 878 986 845 718 607 578 5 762 Total 336 1 673 3 093 5 048 6 660 7 231 6 557 5 796 4 864 41 258 - de 25 ans 175 25 à 29 ans 435 30 à 34 ans 624 35 à 39 ans 857 40 à 44 ans 1 030 45 à 49 ans 1 071 50 à 54 ans 891 55 à 59 ans 740 60 à 64 ans 589 6 412 70 à 100% du seuil BR 169 689 1 144 1 583 2 219 2 044 1 603 1 275 1 116 11 842 100 à 130% du seuil BR 189 898 1 448 2 092 2 204 1 951 1 386 1 081 888 12 137 130% ou + du seuil BR 164 726 1 072 1 259 1 056 733 581 551 514 6 656 Total 697 2 748 4 288 5 791 6 509 5 799 4 461 3 647 3 107 37 047 Source de données : CAF de Paris 2009 Hauts-de-Seine (92) - de 70% du seuil BR Total Source de données : CAF des Hauts-de-Seine 2009 - de 25 ans 332 25 à 29 ans 1 069 30 à 34 ans 1 688 35 à 39 ans 2 074 40 à 44 ans 2 318 45 à 49 ans 2 386 50 à 54 ans 1 951 55 à 59 ans 1 643 60 à 64 ans 1 307 14 768 70 à 100% du seuil BR 371 1 570 2 410 3 298 3 968 3 699 2 921 2 438 1 970 22 645 100 à 130% du seuil BR 327 1 461 2 716 3 343 3 660 2 864 2 043 1 555 1 313 19 282 130% ou + du seuil BR 257 1 119 1 669 1 761 1 280 1 063 770 663 658 9 240 1 287 5 219 8 483 10 476 11 226 10 012 7 685 6 299 5 248 65 935 Seine-Saint-Denis (93) - de 70% du seuil BR Total Total Source de données : CAF de Seine-Saint-Denis 2009 - de 25 ans 174 25 à 29 ans 574 30 à 34 ans 771 35 à 39 ans 1 039 40 à 44 ans 1 227 45 à 49 ans 1 175 50 à 54 ans 952 55 à 59 ans 794 60 à 64 ans 624 7 330 70 à 100% du seuil BR 210 846 1 356 1 812 2 186 2 008 1 611 1 232 978 12 239 100 à 130% du seuil BR 231 935 1 743 2 376 2 404 2 021 1 351 952 803 12 816 130% ou + du seuil BR 190 838 1 238 1 335 1 003 779 530 431 449 6 793 Total 805 3 193 5 108 6 562 6 820 5 983 4 444 3 409 2 854 39 178 Val-de-Marne (94) - de 70% du seuil BR Total Source de données : CAF du Val-de-Marne 2009 - de 25 ans 287 25 à 29 ans 594 30 à 34 ans 730 35 à 39 ans 848 40 à 44 ans 892 45 à 49 ans 808 50 à 54 ans 681 55 à 59 ans 529 60 à 64 ans 473 5 842 70 à 100% du seuil BR 366 987 1 391 1 765 1 891 1 597 1 173 862 674 10 706 100 à 130% du seuil BR 410 1 159 1 667 2 012 1 944 1 477 934 768 569 10 940 130% ou + du seuil BR 288 901 1 100 1 066 788 528 412 337 304 5 724 1 351 3 641 4 888 5 691 5 515 4 410 3 200 2 496 2 020 33 212 Seine-et-Marne (77 - de 70% du seuil BR Total Total Source de données : CAF de Seine-et-Marne 2009 Yvelines (78) - de 70% du seuil BR - de 25 ans 141 25 à 29 ans 396 30 à 34 ans 564 35 à 39 ans 614 40 à 44 ans 615 45 à 49 ans 644 50 à 54 ans 516 55 à 59 ans 473 60 à 64 ans 401 Total 4 364 70 à 100% du seuil BR 225 816 1 181 1 468 1 648 1 540 1 090 932 735 9 635 100 à 130% du seuil BR 238 1 050 1 617 1 934 1 919 1 419 986 725 677 10 565 130% ou + du seuil BR 234 877 1 194 1 260 854 562 416 335 340 6 072 Total 838 3 139 4 556 5 276 5 036 4 165 3 008 2 465 2 153 30 636 Source de données : CAF des Yvelines 2009 88 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Annexes Essonne (91) - de 70% du seuil BR - de 25 ans 149 25 à 29 ans 393 30 à 34 ans 536 35 à 39 ans 661 40 à 44 ans 723 45 à 49 ans 716 50 à 54 ans 525 55 à 59 ans 380 60 à 64 ans 315 Total 4 398 70 à 100% du seuil BR 233 844 1 169 1 601 1 797 1 495 1 049 777 614 9 579 100 à 130% du seuil BR 259 1 011 1 606 2 002 1 965 1 487 894 669 553 10 446 130% ou + du seuil BR 260 833 1 067 1 052 842 595 387 315 326 5 677 Total 901 3 081 4 378 5 316 5 327 4 293 2 855 2 141 1 808 30 100 Source de données : CAF de l’Essonne 2009 - de 25 ans 156 25 à 29 ans 424 30 à 34 ans 665 35 à 39 ans 851 40 à 44 ans 929 45 à 49 ans 862 50 à 54 ans 738 55 à 59 ans 651 60 à 64 ans 474 5 750 70 à 100% du seuil BR 213 825 1 305 1 844 1 989 1 798 1 392 1 083 775 11 224 100 à 130% du seuil BR 228 1 002 1 793 2 192 2 188 1 544 1 098 882 689 11 616 130% ou + du seuil BR 182 848 1 232 1 214 836 588 424 382 350 6 056 Total 779 3 099 4 995 6 101 5 942 4 792 3 652 2 998 2 288 34 646 Val d'Oise (95) - de 70% du seuil BR Total Source de données : CAF du Val d’Oise 2009 5.10. Les bénéficiaires de l’APL dans le champ des revenus selon la nationalité et la catégorie de revenus par unité de consommation (RUC) en 2009 Etranger CEE 1 135 Etranger hors CEE 19 593 70 à 100% du seuil BR 2 217 100 à 130% du seuil BR 2 141 130% ou + du seuil BR Total Île-de-France - de 70% du seuil BR Français Total 36 994 57 722 32 217 67 856 102 290 21 873 76 006 100 020 1 049 9 280 41 651 51 980 6 542 82 963 222 507 312 012 Français Total 5 250 8 858 Source de données : CAF Île-de-France 2009 Etranger CEE 139 Etranger hors CEE 3 469 70 à 100% du seuil BR 237 5 641 8 542 14 420 100 à 130% du seuil BR 220 3 645 8 353 12 218 130% ou + du seuil BR 105 1 265 4 392 5 762 Total 701 14 020 26 537 41 258 Français Total 4 343 6 412 Paris (75) - de 70% du seuil BR Source de données : CAF de Paris 2009 Etranger CEE 133 Etranger hors CEE 1 936 70 à 100% du seuil BR 276 3 362 8 204 11 842 100 à 130% du seuil BR 264 2 418 9 455 12 137 130% ou + du seuil BR 136 1 063 5 457 6 656 Total 809 8 779 27 459 37 047 Hauts-de-Seine (92) - de 70% du seuil BR Source de données : CAF des Hauts-de-Seine 2009 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 89 Annexes Etranger CEE 205 Etranger hors CEE 5 470 70 à 100% du seuil BR 336 100 à 130% du seuil BR 303 130% ou + du seuil BR 152 1 985 7 103 9 240 Total 996 20 312 44 627 65 935 Français Total Seine-Saint-Denis (93) - de 70% du seuil BR Français Total 9 093 14 768 7 957 14 352 22 645 4 900 14 079 19 282 Source de données : CAF de Seine-Saint-Denis 2009 Etranger CEE 171 Etranger hors CEE 2 205 4 954 7 330 70 à 100% du seuil BR 268 3 544 8 427 12 239 100 à 130% du seuil BR 266 2 462 10 088 12 816 130% ou + du seuil BR 132 1 136 5 525 6 793 Total 837 9 347 28 994 39 178 Français Total Val-de-Marne (94) - de 70% du seuil BR Source de données : CAF du Val-de-Marne 2009 Etranger CEE 171 Etranger hors CEE 1 715 70 à 100% du seuil BR 316 2 749 100 à 130% du seuil BR 264 130% ou + du seuil BR 127 Total 878 Seine-et-Marne (77) - de 70% du seuil BR 3 956 5 842 7 641 10 706 1 937 8 739 10 940 807 4 790 5 724 7 208 25 126 33 212 Français Total Source de données : CAF de Seine-et-Marne 2009 Etranger CEE 101 Etranger hors CEE 1 604 2 659 4 364 70 à 100% du seuil BR 309 3 011 6 315 9 635 100 à 130% du seuil BR 338 2 193 8 034 10 565 130% ou + du seuil BR 166 1 024 4 882 6 072 Total 914 7 832 21 890 30 636 Français Total 2 908 4 398 6 679 9 579 Yvelines (78) - de 70% du seuil BR Source de données : CAF des Yvelines 2009 Etranger CEE 111 Etranger hors CEE 1 379 70 à 100% du seuil BR 245 2 655 100 à 130% du seuil BR 251 2 022 8 173 10 446 130% ou + du seuil BR 126 982 4 569 5 677 Total 733 7 038 22 329 30 100 Français Total 3 831 7 696 9 085 4 933 25 545 5 750 11 224 11 616 6 056 34 646 Essonne (91) - de 70% du seuil BR Source de données : CAF de l’Essonne 2009 Val d'Oise (95) - de 70% du seuil BR 70 à 100% du seuil BR 100 à 130% du seuil BR 130% ou + du seuil BR Total Etranger CEE 104 230 235 105 674 Etranger hors CEE 1 815 3 298 2 296 1 018 8 427 Source de données : CAF du Val d’Oise 2009 90 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Annexes 6. L’évolution des plafonds de ressources CAF et Hlm par type de ménage entre 2002 et 2010 Plafonds de ressources Hlm Indice base 100 en 2002 Tous les ménages 2002 100 2003 102 2004 108 Toutes les zones 2005 2006 2007 114 120 124 2002 100 100 100 100 100 100 100 100 2003 n.c n.c n.c n.c n.c n.c n.c n.c 2004 n.c n.c n.c n.c n.c n.c n.c n.c 2005 101 103 103 103 102 102 103 102 2008 158 2009 163 2010 147 Zone 1 2006 101 103 103 103 102 102 103 102 2008 135 136 138 137 135 136 137 136 2009 138 140 141 141 140 139 141 140 2010 139 141 141 141 140 140 141 141 2009 140 139 139 139 139 140 139 140 2010 140 139 139 140 139 140 140 141 Source de données : AORIF Plafonds de ressources CAF Indice base 100 en 2002 Personne seule Couple sans enfant 1 personne à charge 2 personnes à charge 3 personnes à charge 4 personnes à charge 5 personnes à charge 6 personnes à charge 2007 106 107 107 107 106 106 106 106 Source de données : Ministère - CAF Plafonds de ressources CAF Indice base 100 en 2002 Personne seule Couple sans enfant 1 personne à charge 2 personnes à charge 3 personnes à charge 4 personnes à charge 5 personnes à charge 6 personnes à charge 2002 100 100 100 100 100 100 100 100 2003 n.c n.c n.c n.c n.c n.c n.c n.c 2004 n.c n.c n.c n.c n.c n.c n.c n.c 2005 102 102 101 102 102 102 102 102 Zone 2 2006 102 102 101 102 102 102 102 102 2007 107 106 106 106 106 106 106 106 2008 136 135 135 135 135 135 135 136 Source de données : Ministère - CAF Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 91 Annexes 7. Les conditions d’occupation des logements du parc social par type de ménage et nombre de pièces en Île-de-France Type ménage Nb. pièces 1 pièce 2 pièces 3 pièces 4 pièces 5 pièces 6 pièces et plus Total Effectif % ligne % colonne % total Nb pers. Effectif % ligne % colonne % total Nb pers. Effectif % ligne % colonne % total Nb pers. Effectif % ligne % colonne % total Nb pers. Effectif % ligne % colonne % total Nb pers. Effectif % ligne % colonne % total Nb pers. Effectif % ligne % colonne % total Nb pers. Couple sans enfants Couple avec enfant(s) Familles monop. Personnes seules Total 5 922 7,66% 3,85% 0,57% 2,03 38 613 17,00% 25,12% 3,74% 2,03 64 439 16,81% 41,91% 6,24% 2,09 35 868 13,36% 23,33% 3,47% 2,2 7 743 10,65% 5,04% 0,75% 2,36 1 154 9,24% 0,75% 0,11% 2,52 153 739 14,89% 100% 14,89% 2,12 2 340 3,03% 0,71% 0,23% 3,53 19 116 8,42% 5,76% 1,85% 3,56 123 387 32,19% 37,19% 11,95% 3,78 135 871 50,62% 40,95% 13,16% 4,34 44 005 60,54% 13,26% 4,26% 4,78 7 074 56,64% 2,13% 0,68% 5,01 331 792 32,13% 100% 32,13% 4,15 2 213 2,86% 1,13% 0,21% 2,38 22 253 9,80% 11,35% 2,15% 2,35 92 711 24,19% 47,28% 8,98% 2,57 61 320 22,84% 31,27% 5,94% 3,16 15 121 20,80% 7,71% 1,46% 3,63 2 486 19,91% 1,27% 0,24% 3,78 196 103 18,99% 100% 18,99% 2,82 66 802 86,44% 19,03% 6,47% 1 139 085 61,24% 39,62% 13,47% 1 102 787 26,81% 29,28% 9,95% 1 35 370 13,18% 10,07% 3,42% 1 5 817 8,00% 1,66% 0,56% 1 1 213 9,71% 0,35% 0,12% 1 351 075 34% 100% 34% 1 77 277 100% 7,48% 7,48% 1,22 227 117 100% 21,99% 21,99% 1,57 383 324 100% 37,12% 37,12% 2,46 268 429 100% 25,99% 25,99% 3,33 72 686 100% 7,04% 7,04% 3,96 12 489 100% 1,21% 1,21% 4,09 1 032 709 100% 100% 100% 2,53 Source de données : ENL 2006 - Insee 92 Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 Annexes 8. Les écarts entre les plafonds de loyer CAF et les loyers moyens en Île-de-France par type de ménage, zone de prix et département (logement PLUS) 280% 240% 220% 220% 200% 200% 180% 160% 140% 120% 100% 180% 160% 140% 120% 100% 80% 80% 60% 60% 40% 40% 20% 20% 0% 0% 1 bis 75 1 bis 1 92 1 bis 1 93 1 bis 94 1 1 77 2 1 78 2 1 280% 91 2 1 2 95 1 bis 75 240% 1 bis 1 1 bis 1 1 bis 93 92 1 1 94 2 1 2 200% % Loyer plafond CAF 220% 180% 160% 140% 120% 100% 2 95 180% 160% 140% 120% 100% 80% 80% 60% 60% 40% 40% 20% 1 2 personnes à charge PLUS 240% 200% 2 91 260% 220% 1 78 77 280% 1 personne à charge PLUS 260% 20% 0% 0% 1 bis 1 bis 1 92 75 1 bis 1 1 bis 93 94 1 1 77 2 1 78 2 1 2 1 91 2 95 1 bis 75 1 bis 1 1 bis 92 280% 1 1 bis 1 1 94 93 2 77 1 2 78 1 2 91 1 2 95 3 personnes à charge PLUS 260% 240% 220% 200% % Loyer plafond CAF % Loyer plafond CAF Couple sans personne à charge - PLUS 260% 240% % Loyer plafond CAF % Loyer plafond CAF 280% Personne seule - PLUS 260% T1 - 30 m² 180% T2 - 50 m² 160% 140% T3 - 65 m² 120% 100% T4 - 80 m² 80% 60% T5 - 95 m² 40% 20% 0% 1 bis 75 1 bis 1 92 1 bis 1 93 1 bis 1 94 1 2 77 1 2 78 1 2 91 1 2 95 Sources de données : Ministère - CAF; AORIF Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 93 Annexes 9. Les écarts entre les plafonds de loyer CAF et les loyers moyens en Île-de-France par type de ménage, zone de prix et département (logement PLA-I) 280% 240% 220% 220% 200% 200% 180% 160% 140% 120% 100% 180% 160% 140% 120% 100% 80% 80% 60% 60% 40% 40% 20% 20% 0% 0% 1 bis 75 1 bis 1 92 1 bis 1 1 bis 1 1 1 77 94 93 2 2 1 2 1 91 78 280% 2 1 bis 75 95 240% 1 bis 1 1 bis 92 1 1 bis 1 1 94 93 2 2 200% % Loyer plafond CAF 220% 200% 180% 160% 140% 120% 100% 2 1 2 95 91 2 personnes à charge PLA-I 240% 220% 1 78 260% 180% 160% 140% 120% 100% 80% 80% 60% 60% 40% 40% 20% 20% 0% 0% 1 bis 75 1 bis 1 92 1 bis 1 93 1 bis 94 1 1 2 1 77 78 2 1 2 1 91 95 2 1 bis 75 280% 1 bis 1 1 bis 92 1 93 1 bis 1 94 1 2 77 3 personnes à charge PLA-I 260% 240% 220% % Loyer plafond CAF 200% T1 - 30 m² 180% T2 - 50 m² 160% 140% T3 - 65 m² 120% 100% T4 - 80 m² 80% 60% T5 - 95 m² 40% 20% 0% 1 bis 75 1 bis 1 92 1 bis 1 93 1 bis 1 94 1 2 77 1 2 78 1 2 91 1 2 95 Sources de données : Mini stère - CAF; AORI F 94 1 77 280% 1 personne à charge PLA-I 260% % Loyer plafond CAF Couple sans personne à charge - PLA-I 260% 240% % Loyer plafond CAF % Loyer plafond CAF 280% Personne seule - PLA-I 260% Les bénéficiaires de l’APL dans le parc locatif social d’Île-de-France en 2009 1 2 78 1 2 91 1 2 95